L’appel du néant, un roman de Maxime Chattam.

Aujourd’hui, je vous parle d’un auteur français connu, mais pas de moi.  Maxim Chattam, Maxime Drouot de son vrai nom, écrit des romans policiers après avoir fait des études en criminologie.

Il y a longtemps que je voulais lire les oeuvres de cet écrivain.  Je me suis décidée au hasard à la librairie et j’ai acheté L’appel du néant. 

 Quatrième de couverture

« Traque infernale.

Médecine légale.

Services secrets.

… Menace et terreur.

La victoire du Mal est-elle inéluctable ?

Ludivine Vancker et ses collègues de la section de recherche de la gendarmerie de Paris enquêtent sur un tueur insaisissable dont les traces ne permettent pas l’identification.  L’affaire se complique encore plus lorsque la DGSI s’invite dans l’enquête… Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours. »


L'appel du néant de Maxime Chattam (crédit photo Phrenssynnes) L’appel du néant de Maxime Chattam (crédit photo Phrenssynnes)

L’anti-chroniqueuse littéraire

Vous savez, je suis anti-chroniqueuse littéraire.  Pourquoi ce titre?  Les critiques vont donner leur opinion sur des livres et celle-ci sera soit positive, soit négative.  Par contre, si je vous fais un article sur un livre, c’est parce que je l’ai aimé.  Si je l’ai détesté, je ne vous en parlerai pas du tout. Point final.

Une œuvre a des points forts et parfois des choses qui nous agacent.  Voilà l’objet du paragraphe « Ce que j’ai moins aimé ». Même si dans ma critique j’ai une telle section, je vous recommande quand même de lire ce bouquin.

Ce que j’ai moins aimé

Lors de ma lecture, j’ai éprouvé un peu de difficulté à entrer dans le roman.  Au début de l’histoire, l’angoisse nous arrache le coeur, car la policière, Ludivine, est prisonnière d’un tueur en série.  Quoi de plus effrayant!  D’un autre côté, c’est la preuve que l’auteur a réussi son travail, il arrive à nous faire ressentir des émotions.  J’ai persévéré et j’ai beaucoup aimé.

Couverture de L'appel du néant (crédit photo Phrenssynnes) Couverture de L’appel du néant (crédit photo Phrenssynnes)

L’autre chose qui m’a un peu agacée, c’est une sorte de césure vers le milieu du roman.  En fait, cela pourrait être une fin pour l’œuvre.  Mais non, l’histoire continue et prend un grand tournant.  Le livre débute avec un récit de tueur en série, mais évolue vers une traque de terroriste.  C’est peut-être ça le métier de policier, mais on sent presque un changement de genre. Toutefois à la fin, l’écrivain parvient à enrober le tout.

L'appel du néant sur bibliothèque (crédit photo Phrenssynnes) L’appel du néant sur bibliothèque (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai aimé l’écriture.  Les premières pages où il décrit Ludivine, le personnage principal, sont parfaites.

 Une plastique de blonde cliché, taille moyenne, cheveux mi-longs dont les torsades inflexibles trahissaient la nature rebelle, beaux yeux clairs d’un bleu de pierre précieuse, pommettes hautes, juste assez saillantes pour lui allonger le visage et lui creuser les joues, lui conférant cet air un peu racé, presque slave.  Lèvres pleines, d’un rose pamplemousse à croquer, comme pour détourner le regard de ces courbes lentement dessinées au prix d’innombrables heures de sport régulier.

Les personnages sont bien campés.  D’ailleurs, je me suis aperçue après avoir terminé la lecture que cette histoire était la troisième d’une série.  C’est le signe que les héros ont passé le test!

L’auteur a bien fait ses devoirs.  Il semble très informé sur les dernières technologies des experts en criminalité français.  Il connaît le système, donc présence de beaucoup d’acronymes comme je l’ai mentionné dans mon article sur Quantum de Patricia Cornwell.

L’écrivain s’est aussi renseigné sur le terrorisme et se sert de l’histoire pour nous instruire et nous faire voir le point de vue de l’autre.

Une intrigue amoureuse se tisse entre Ludivine et Marc Tellec, un agent des services secrets français.

J’ai beaucoup aimé la fin et ce que ce Marc dit à Ludivine au sujet de L’appel du néant.

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?

Pour terminer, voici la photo de Lhom. La rivière Bow à Banff, Canada.

Ouest canadien (crédit photo Lhom) Ouest canadien (crédit photo Lhom)

Je vous souhaite une bonne lecture et une belle semaine.

Phrenssynnes

P.-S. Maxime Chattam et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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book club illustration1  (credit DIVI)

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