Et vous, comment vivrez-vous? 

J’ai découvert ce livre dans Âme brisée d’Akira Mizubayashi. Republié en 2021 par les Éditions Picquier, il fait 236 pages.

En fait, Et vous, comment vivrez-vous? est le livre que le jeune Rei, âgé d’environ douze ans, lit au moment où son père se fait arrêter par des soldats japonais. Et cette œuvre a eu une grande importance tout au long de la vie de Rei. Ce livre m’intriguait.  De plus, mes amis, F et R, me l’ont fortement recommandé.

L’auteur, Yoshimo Genzaburô, est diplômé de l’université de Tokyo. Au début de sa carrière, il a été bibliothécaire pour ensuite devenir éditeur et écrivain. Il est décédé en 1981 à l’âge de 82 ans.

Quatrième de couverture

Vous pouvez ici lire comment l’éditeur présente le livre en quatrième de couverture.

Quatrième de couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

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Ce que j’ai aimé de Et vous, comment vivrez-vous?

Livre Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai adoré plusieurs choses de ce livre.

Premièrement, ce bouquin me fait approfondir ma connaissance de la culture japonaise. Par contre, je me sens un peu mitigée par rapport à cela. 

Deuxièmement, j’admire les principes moraux que l’on met en valeur. Je les trouve encore plus fondamentaux que ceux qu’on m’a inculqués dans ma jeunesse.

Cela me fascine, l’auteur a écrit cet ouvrage en 1937 et on l’a réédité plus de 80 fois! Mais le comble est qu’il demeure toujours d’actualité!

Cette citation, plus bas, m’a touché.

Citation de Yoshino Genzaburô

« Si tu te contentes de faire quelque chose parce qu’on t’a dit que c’était bien, ou parce que c’est cela que la société reconnaît comme critère pour mesurer la valeur d’un individu, bref, si tu te contentes de faire comme on t’a dit de faire – écoute-moi bien, Coper -, jamais tu ne deviendras un être pleinement humain. »

Couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit Photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

C’est un peu comme lorsqu’on lit un livre dont l’intrigue se passe en Islande.

On trouve beaucoup de mots incompréhensibles, des lieux dont les noms sont presque impossibles de se souvenir. Alors dans ce livre de Yoshino, on retrouve certains mots ou références à la culture japonaise que je ne connaissais pas. Oui, cela me fait découvrir cette culture, mais c’est parfois un peu rebutant.

Par exemple, j’ai fini par apprendre que l’aburaage est du tofu frit. Malgré tout, cela ne m’a pas empêché d’en terminer la lecture.

D’autre part, cet ouvrage est dédié aux adolescents. En tant qu’adulte, j’ai lu en diagonale certains passages mais j’ai quand même trouvé beaucoup d’intérêt à le lire.

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine cette magnifique photo d’un lac en Suisse. Un paysage qui nous porte à prendre du recul et à réfléchir, un peu comme le livre de Yoshino Genzaburô.

Lac de Brienz, Suisse (crédit photo Lhom)

Conclusion

C’est un roman parfait pour lire avant d’aller au Japon.

Si vous êtes enseignant, c’est une excellente suggestion pour les adolescents et même pour vous, puisqu’on y parle d’intimidation et de morale.

Bref, c’est l’œuvre que j’aurais aimé lire quand j’avais quinze ans.

Vous trouverez probablement quelqu’un à qui l’offrir.

Connaissiez-vous cet auteur?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.