Pourquoi lire Intérieur nuit?

J’ai lu le livre, Intérieur nuit, le deuxième roman publié de Marisha Pessl, une écrivaine du Nord-est américain.

J’aime encourager la gent féminine et je sélectionne des livres où l’intrigue se passe à des endroits que je visite. Donc, je fais des recherches dans ce sens. C’est ainsi que j’ai découvert Marisha Pessl.  Pourquoi l’avoir choisie? Sur un site internet, les noms de plusieurs femmes auteures défilaient.

Deux petites coïncidences m’ont surprise, tout simplement!

Intérieur nuit m’attendait à la bibliothèque!

Depuis que j’ai terminé cette lecture, j’ai décidé d’entamer bientôt La physique des catastrophes.

Livre de Marisha Pessl sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« L’opacité. Je sais que c’est difficile à comprendre de nos jours, mais le véritable artiste a besoin d’opacité pour créer. C’est d’elle qu’il tient son pouvoir. Son invisibilité. Moins le monde en sait sur lui, sur ses faits et gestes, ses origines, ses méthodes secrètes, plus il est fort. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

Quatrième de couverture

Je trouve inutile de recopier la quatrième de couverture, je préfère vous laisser parcourir le résumé directement sur cette image. La lisez-vous toujours avant de commencer un livre? Moi, oui.

Quatrième de couverture d'Intérieur nuit (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« Ma vie était un costume que je n’avais mis que pour les grandes occasions. La plupart du temps, je l’avais gardée au fond de mon placard, oubliant jusqu’à sa présence. On était censés mourir quand les coutures ne tenaient plus qu’à un fil, quand les coudes et les genoux étaient tachés d’herbe et de boue, les épaulettes abîmées par les étreintes, les pluies torrentielles et le soleil de plomb, le tissu élimé, les boutons arrachés. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

Intérieur nuit sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Page noire (crédit photo Phrenssynnes)

L’audace d’Intérieur nuit

Tout d’abord, lorsque j’ai parcouru le bouquin, j’ai remarqué un fait rare dans un tel type de roman. En feuilletant l’ouvrage, on découvre plusieurs pages avec des images. Vous observerez des rapports médicaux, des photos de chroniques dans des magazines ou des sites internet. En fait, Marisha Pessl a créé ces volets graphiques afin de rendre encore plus réel Stanislas Cordova, un des personnages importants de l’histoire. Il est un cinéaste mythique, très connu, mais également d’une excentricité légendaire. On qualifie ses films de chefs-d’œuvre.

Mais c’est le journaliste d’investigation, Scott McGrath, que nous suivons tout au long du livre. J’aime son scepticisme et son auto-dérision.

Ses expériences sont aussi imagées.

Par exemple, à la page 581 de l’intrigue, Scott éprouve un black-out de trois jours. Or, pour figurer cette perte de conscience, l’auteure a choisi d’insérer dans le bouquin une feuille noire, recto et verso!

J’admire cette fantaisie artistique de l’écrivaine.

Une des choses qui m’a frappée dans cette fiction, c’est la complexité dans la construction des protagonistes.

Pessl a imaginé, non seulement la vie, l’œuvre entière du cinéaste Cordova, mais aussi plusieurs articles de médias à son sujet.

C’est la première fois où je lis un roman où la création des personnages est si approfondie. Et j’admire cela.

Livre Intérieur nuit sur fond gris (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« Le temps efface de nos souvenirs la plupart des horreurs et des souffrances. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

 

Ce que j’ai moins aimé

Les italiques

Marisha Pessl utilise l’italique d’une façon inusitée que je n’ai pas tout à fait compris.

Le côté sombre

On perçoit que l’enquête du journaliste Scott McGrath frise l’obsession malsaine.

De plus, lors de sa quête, il découvre un lien avec la magie noire et on sent bien son angoisse avec tout ça.

Le réalisateur Cordova crée des films d’une horreur et d’une violence si terribles qu’on en interdit la diffusion dans les salles de cinéma. Des admirateurs divulgueront l’œuvre devenue ainsi mythique, de façon illégale dans les endroits les plus insolites. Cela prendra une tournure virale sur le nombre d’irréductibles adeptes anormalement obnubilés par l’artiste.

Cela teinte l’histoire d’un côté obscur.

J’ai aimé la finale

Par contre, sans vous en dire plus, la fin nous aligne vers quelque chose de plus lumineux. Du moins, c’est mon interprétation.  Mais, puisque cette fin est ouverte, peut-être en discernerez-vous une autre fin.

Le côté sombre de New York (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Cette photo de Lhom illustre bien la ville où se déroule le roman. La branche symbolise une autre partie de l’intrigue de Marisha Pessl qui se déroule dans la région au nord du Big Apple.

New York City vue côté Nord (crédit photo Lhom)

Recommandations

Je vous recommande de lire ce roman si :

  • Vous aimez lire les histoires qui se déroulent à New York et dans la région de la Hudson Valley.
  • Vous recherchez des fictions où on met en valeur les artistes.
  • Vous voulez encourager la littérature féminine.
  • Vous désirez lire un livre admirablement écrit et bien traduit.

Intérieur nuit est le genre de roman qu’on regrette de terminer parce qu’on aurait encore envie de suivre les héros.

Connaissiez-vous cette auteure?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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