La prisonnière du temps
J’ai lu La prisonnière du temps de l’Australienne Kate Morton. Elle a publié son premier roman en 2007. En 2019 a paru La prisonnière du temps. Je découvre cette auteure née en 1976 et qui a étudié en littérature victorienne.
Quatrième de couverture
Citation de La prisonnière du temps
« Les branches des arbres n’étaient pas droites. Elles croissaient vers la canopée en rubans ondulés. Les troncs étaient couverts de fougères et de lichens ; il y avait là des chênes, mêlés à quelques bouleaux et noisetiers. La lumière striait le sous-bois et l’air semblait vibrer de quelque attente.
Lorsqu’ils atteignirent la clairière, Lucy croyait presque entendre la respiration des feuilles. »
Kate Morton
Ce que j’ai aimé
Je me suis laissée séduire par la magnifique image de la couverture.
L’auteure nous attire au début du roman en piquant notre curiosité avec une accroche très captivante, tel que vous pouvez le lire sur la quatrième de couverture.
Le lien entre le passé et notre époque s’avère un délice pour ceux qui aiment l’histoire. Les ellipses, c’est-à-dire les allers-retours entre le présent et le passé, coulent aussi bien que l’eau dans la Tamise. On ne s’y perd jamais.
Plusieurs intrigues structurent la fiction, certaines contemporaines et d’autres dans les temps anciens, donc on ne s’ennuie pas.
Elodie, l’héroïne principale, m’a charmé avec sa personnalité particulière. Elle ne se laisse pas impressionner par le glamour, l’argent ou le snobisme.
J’aime le type d’écriture de Kate Morton, visuelle et dynamique. Elle nous donne envie de visiter Birchwood Manor, de faire un tour en chaloupe sur la Tamise ou de nous promener dans ces lieux envoûtants.
Une des narratrices est un fantôme, on le découvre en cours de lecture. Mais on ne tombe pas dans un excès de surnaturel. La dose s’avère parfaite.
Citation
« Chacun de nous chemine vers son crépuscule. »
Kate Morton dans La prisonnière du temps.
Ce que j’ai moins aimé
Telle la Tamise, les méandres du récit nous font découvrir une pléiade de personnages.
En cours de lecture, je me suis demandé qui était cette Juliet sortie de nulle part et nouvellement parachuté dans l’intrigue. Mais en continuant, on trouve un sens à cette protagoniste.
Je me suis aussi questionnée sur la nécessité littéraire du personnage d’Ada, dont on comprend plus ou moins le rôle dans le développement romanesque.
On se rend compte que cette maison, baptisée Birchwood Manor, représente le vrai fil conducteur de cette fiction dont Juliet et Ada font partie intégrante. L’auteure met en valeur l’importance des lieux chez l’être humain. En brillante écrivaine, Kate Morton finit par rattacher toutes les trames.
La fin m’a un peu déçue, j’aurais adoré lire plus sur les péripéties amoureuses d’Elodie. Il manque de la prose avec des détails croustillants dans cette partie de l’intrigue.
Qui sait? Peut-être dans un prochain roman?
Photo de Lhom
Voici la photo de la semaine. Lhom nous présente une image de la fameuse Tamise dont il est souvent question dans le roman de Kate Morton.
Recommandations
Pourquoi lire La prisonnière du temps ?
- Vous aimez les romans originaux avec un peu de surnaturel.
- Si les fictions qui se déroulent en Angleterre vous passionnent.
- Vous désirez voyager en Grande-Bretagne prochainement, ce livre vous donnera encore plus le goût de partir.
- Si vous avez besoin de vous distraire avec une bonne histoire, lancez-vous dans ce bouquin.
- J’espère que ma chronique vous a donné envie de lire cette belle histoire!
Connaissiez-vous cette auteure?
J’attends vos commentaires avec plaisir.
Bonne semaine.
Phrenssynnes
P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.
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