Des bons livres pour l’été 2024

Voici des bons livres pour l’été 2024

Êtes-vous à la recherche de bons livres pour lire pendant l’été?

Vous trouverez ici un article pour vous aider à dénicher la perle qui vous accompagnera lors de vos vacances. J’adore m’installer sur le bord de l’eau par une journée caniculaire avec un roman et un verre de limonade. J’oscille entre la chaise longue et la trempette, que ce soit dans la piscine, dans un lac ou dans l’océan. 

Voici cinq suggestions pour agrémenter vos moments de détente.

La nuit de l'oracle (crédit photo Phrenssynnes)

La nuit de l’oracle de Paul Auster

Homme de lettres américain de Brooklyn, il a enseigné à l’université Columbia et a traduit les œuvres de plusieurs auteurs français. Pourquoi lire Paul Auster cette année? Étant donné qu’il est décédé à la fin d’avril, on a envie de se retremper dans ses histoires où l’action se situe à New York. 

Je vous suggère La nuit de l’oracle, où on côtoie un écrivain new-yorkais en convalescence d’une maladie qui l’a plongé dans les dettes et l’angoisse de la page blanche. Tout au long de la fiction, on le suit dans les rues de New York où il finit par retrouver l’inspiration en achetant un carnet bleu dans une charmante papeterie.

Un carnet peut-être aussi bleu que la belle et douce couverture de ce livre?

Le serment 1 de Tom Clancy et Mark Greaney

Si vous aimez les histoires d’espionnage et d’action, vous serez servi avec ce roman du célèbre auteur américain, Tom Clancy.

J’adore son héros, Jack Ryan, devenu, rien de moins que le président des États-Unis. Ce livre, publié en anglais en 2016, nous baigne dans une intrigue d’attentats, de failles informatiques et de patriotisme. Avez-vous vu les séries de Jack Ryan sur Prime Vidéo qui mettent en vedette John Krasinski?

Le serment 1 vous plongera dans un univers géopolitique excitant et vous pourrez lire la suite dans Le serment 2.

Bon livre pour 2024 (crédit photo Phrenssynnes)

Les yeux de Mona de Thomas Schlesser

Cet ouvrage publié cette année par l’historien de l’art Thomas Schlesser représente un bijou de lecture.

La trame met en vedette une petite fille ayant des problèmes visuels qui visite les grands musées parisiens avec son grand-père. C’est un voyage éducatif extraordinaire si vous désirez en apprendre plus sur l’histoire de l’art. La beauté du roman apparaît dans chaque œuvre commentée et décrite afin d’en découvrir l’importance.

C’est aussi attendrissant d’observer l’évolution de cette fillette tout au long du récit.

Les yeux de Mona (crédit photo de Phrenssynnes)
Bon livre pour 2024 (2) (crédit photo Phrenssynnes)

La singularité du bouquin réside aussi dans sa jaquette qui montre les photos des œuvres dont il est question.

Vous aurez envie de vous envoler vers Paris pour voir ces musées extraordinaires.

Livre Les lendemains (crédit photo Phrenssynnes)

Les lendemains de Mélissa Da Costa

L’héroïne de Mélissa Da Costa, Amande, s’isole dans une maison de la campagne française pour couver un chagrin inconsolable.

Le roman nous révèle pourquoi la protagoniste a tant de peine et comment elle finira par se reconstruire après ce drame. Le hasard l’aidera à découvrir de nouvelles relations et un calendrier qui lui permettra, grâce au jardinage, de recommencer à neuf.

Voilà une belle histoire qui vous donne envie d’être en contact avec la nature et qui vous fera ressentir des émotions incroyables.

 

Bien manger c’est tout simple! de Marie-Ève Caplette

Je vous présente un livre de recettes très original. 

Lorsqu’on a le plaisir de vivre longtemps, on se doit d’améliorer la qualité de notre alimentation.

La nutritionniste Marie-Ève Caplette nous épaule avec délice dans ce bouquin plein d’images et de bonnes propositions. J’ai essayé quelques-unes de ses créations qui m’ont charmée. J’ai retenu celles de cretons végétaliens, les toasts à la ricotta, cinq marinades pour le poulet. Vous aurez envie de cuisiner!

Elle nous donne une panoplie d’idées et de trucs pour nous aider à effectuer un virage santé avec plaisir et saveur.

Bon livre de recettes pour 2024 (crédit photo Phrenssynnes)

Si vous désirez d’autres suggestions, visitez la section Phrenssynnes se cultive.

Photo de Lhom

Lhom nous présente, cette semaine, une image du port de Wells dans le Maine où on sent l’air salin de la mer et la joie des vacances.

Nous vous souhaitons de profiter au maximum de votre pause estivale.

Port de Wells (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous ces auteurs?

Avez-vous d’autres suggestions à nous faire?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je suis reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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Le conte La complainte de Pierrot

Un conte

De temps à autre, je publie une œuvre de fiction.  Cette semaine, je vous offre un conte intitulé La complainte de Pierrot.

La complainte de Pierrot

On retrouva Pierrot au pied d’un grand pin.

L’écume à la bouche, le cou désarticulé auprès d’une grande branche aussi cassée.  Qui pouvait bien l’avoir ainsi envoûté?  On demanda au merle, au canard et à l’engoulevent.  Mais nul ne put répondre.  On interrogea le renard et le lapin. Le raton, le hérisson.  Seul un solitaire bûcheron aurait pu raconter.

Par un temps de grands vents, lui seul avait vu, témoin de ses yeux vus, la rencontre de Pierrot avec sa Pierrette.  Seul le bûcheron savait, pour les avoir entendus, que la Pierrette s’en était allée.  Partie au loin, au nord, dans une autre campagne où un autre gaillard l’attendait.  Ainsi, le Pierrot s’est trouvé abandonné autant par sa Pierrette que par sa destinée.

Et il s’en est allé lui aussi, de ça, de là, divaguant dans le village jusqu’à l’approche du boisé.

Arrivée au lieu-dit « du grand pin », une chouette vit Pierrot s’arrêter, hébété devant le majestueux conifère.  Le jeune homme regarda le très haut, celui où, au pied, il avait une première fois embrassé sa douce fiancée.  Puis les muscles bouillant de rage, il se mit à y grimper.  De branche en branche, il monta, ruant au passage l’écorce de rudes coups de pied.  Volant autour de la cime, l’oiseau l’entendit insulter le résineux comme si celui-ci eût été son inconnu rival. Ce long tronc fièrement dressé, symbole des amours passés, prit une autre raclée, violenté par un Pierrot enragé.  Le cocu frappa, cogna et tapa encore.  Mais de là, haut perché, le sifflement des cieux en vint peu à peu à le calmer.

Et la chouette, au bûcheron, rapporta que c’est vers le nord qu’ensuite Pierrot regarda.  Il scruta, observa, chercha.  Fouilla l’horizon où nulle Pierrette ne se dessinait.  Plus jamais il ne la reverrait.

Alors, le vertige de son chagrin le saisit.

Et pendant un long et sombre mois, on entendit dans le village toutes les nuits dans une psalmodie, les litanies de la peine de Pierrot résonnant sur tous les toits du village jusqu’au plus haut du clocher.  Une longue plainte rythmée aux mêmes mouvements des jadis amours désormais évaporés.  Telle la complainte d’un loup ensorcelé, on ne put jamais arrêter cette grande lamentation de notre Pierrot atteint de peine et de surdité.  Car personne, il ne voulait entendre.  Et du jour, il ne donnait aucun signe de vie. À aucun de ses frères venus lui réclamer de descendre. À aucun de ses amis ou cousins. D’aucun pain offert, il n’a voulu manger.  D’aucune eau, il n’a voulu s’abreuver. D’aucun bras il n’a voulu s’entourer et, d’aucunes épaules il n’a voulu de ses larmes mouiller.

Éploré, couché dans sa litière d’aiguille en haut de son grand pin, il a purgé son tourment. Et c’est ainsi qu’un matin, on le retrouva.  L’écume à la bouche, le cou désarticulé auprès d’une grande branche aussi cassée tout près d’un nid de chouette tombé.

Accablé de sa peine, il est mort déchu, emporté par le poids de son amour abandonné.

Toujours est-il que le lendemain matin, on vit que le grand pin, en une seule et bizarre nuitée, vers le nord s’était penché pour que chacun ne puisse jamais oublier que c’est par-là que la Pierrette s’en était allée.

Depuis, toutes les années, quand vient le temps des grands vents, aux oreilles des merles, des canards et des engoulevents.  Aussi à celles des renards, des lapins, des ratons et des hérissons, pendant un mois on entend. Telle une psalmodie résonnant toutes les nuits. Sur tous les toits du village jusqu’au plus haut du clocher, le solitaire bûcheron entend, lui aussi les litanies et les bruissements.

L’écho des sanglots de la peine de notre Pierrot.

Photo de Lhom

Nous avons bien cherché mais nous n’avons pas trouvé le grand pin de Pierrot!

En fait, la photo de Lhom de la semaine nous présente une forêt de pins dans le New Hampshire.

Forêt de pins (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu ce conte.

Si vous l’avez aimé, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Muffins aux fraises et à la rhubarbe, une recette rapide, facile et délicieuse.

Muffins fraise et rhubarbe (crédit photo Phrenssynnes)

Lhom adore ces muffins aux fraises et à la rhubarbe

Les fraises du Québec sont arrivées!

Une multitude de recettes avec des fraises existent. Le mélange fraise rhubarbe représente une combinaison classique au Québec. La saveur acidulée et surette de la rhubarbe s’entremêle à merveille avec celle plus sucrée de la fraise.

Cette méthode rapide et facile à réaliser vous comblera. À l’origine, cette recette incluait du beurre fondu. Employer de l’huile d’avocat n’altère pas le goût et améliore la qualité nutritive.

De plus, cela permet de simplifier l’exécution, car on n’a pas besoin de faire fondre le beurre.

Elle contient du sucre, mais pas beaucoup. Je n’ai pas expérimenté l’utilisation de purée de dattes pour remplacer le sucre granulé comme l’a popularisée madame Labriski. C’est une bonne idée que je n’ai pas encore testée. Si je l’essaye un jour, j’ajouterai une petite note à cet article.

Muffins aux fraises et à la rhubarbe

Ingrédients

  • 500 ml (2 tasses) de farine de blé entier
  • 17 ml (3 ½ cuillères à thé) de poudre à pâte
  • 90 ml (6 cuillères à table) de sucre granulé
  • 2 ml (½ cuillère à thé) de sel
  • 1 œuf battu
  • 200 ml (7/8 de tasse) de lait
  • 45 ml (3 cuillères à table) d’huile d’avocat
  • 250 ml (1 tasse) de fraises fraîches coupées
  • 250 ml (1 tasse) de rhubarbe fraîche en dés

Préparation des muffins aux fraises et à la rhubarbe

Étape 1

Graissez 12 moules à muffins ou utilisez du papier parchemin ou des moules de silicone.

Chauffez le four à 200 °C (400 °F).

Étape 2

Tamisez ensemble les ingrédients secs dans un bol.

Étape 3

D’autre part, mélangez l’œuf battu, le lait et l’huile.

Étape 4

Créez une fontaine avec les ingrédients secs et versez-y le mélange de liquide. Remuez avec une maryse ou une cuillère de bois, juste assez pour humecter les ingrédients. Ajoutez les fruits et brassez.

Étape 5

Versez dans les moules et faites cuire environ 20 minutes dans le four à 200 °C (400 °F).

Si vos fruits sont congelés, le temps de cuisson peut être un peu plus long.

Vérifiez si les muffins sont cuits à point avec un cure-dent.

Moules en silicone (crédit photo Phrenssynnes)

Vos muffins n’adhéreront pas à ces moules écologiques, mais on doit les laver à la main.

Quant aux moules en papier, je les déteste car la moitié du muffin colle dessus.

J’aime bien le papier parchemin mais cela produit plus de déchet. J’essaye de contribuer à ménager la planète.

Ma sœur dit que chaque geste compte.

Les outils pour les muffins aux fraises et à la rhubarbe

Est-ce que j’ai piqué votre curiosité en utilisant le mot maryse au lieu de spatule? Cliquez ici pour apprendre la différence.

Voici un exemple des moules de silicone mentionnés plus haut.

moules de silicone dans moule de métal (crédit photo Phrenssynnes)

Les variations des muffins aux fraises et à la rhubarbe

Si vous souffrez d’intolérances au gluten ou au lactose, vous pouvez modifier les ingrédients concernés.

Vous pouvez aussi utiliser un mélange de farine de blé entier et de farine de pois jaune comme dans cette autre recette. Vous bénéficierez de la farine de pois jaune dont je fais mention dans l’article en question.

Avec une petite tasse de thé, ces muffins vous enchanteront.

Muffin fraise et rhubarbe vue de haut (crédit photo Phrenssynnes)
Théière du blogue de Phrenssynnes (crédit photo Phrenssynnes)

Je vous souhaite une magnifique saison estivale.

Merci d’avoir lu cette chronique au complet!

Si vous l’avez aimé, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte jusqu’à la fin et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne dégustation!

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai aucun lien affilié dans cet article.

La recette est certifiée Lhom approved!

Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

 

Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

 

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Chronique littéraire : La prisonnière du temps de Kate Morton

La prisonnière du temps

J’ai lu La prisonnière du temps de l’Australienne Kate Morton. Elle a publié son premier roman en 2007. En 2019 a paru La prisonnière du temps. Je découvre cette auteure née en 1976 et qui a étudié en littérature victorienne.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture  La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

Citation de La prisonnière du temps

« Les branches des arbres n’étaient pas droites. Elles croissaient vers la canopée en rubans ondulés. Les troncs étaient couverts de fougères et de lichens ; il y avait là des chênes, mêlés à quelques bouleaux et noisetiers. La lumière striait le sous-bois et l’air semblait vibrer de quelque attente.

Lorsqu’ils atteignirent la clairière, Lucy croyait presque entendre la respiration des feuilles. »

Kate Morton

Ce que j’ai aimé

Couverture 2 La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

Je me suis laissée séduire par la magnifique image de la couverture.

L’auteure nous attire au début du roman en piquant notre curiosité avec une accroche très captivante, tel que vous pouvez le lire sur la quatrième de couverture.

Le lien entre le passé et notre époque s’avère un délice pour ceux qui aiment l’histoire. Les ellipses, c’est-à-dire les allers-retours entre le présent et le passé, coulent aussi bien que l’eau dans la Tamise. On ne s’y perd jamais.

Plusieurs intrigues structurent la fiction, certaines contemporaines et d’autres dans les temps anciens, donc on ne s’ennuie pas.

Elodie, l’héroïne principale, m’a charmé avec sa personnalité particulière. Elle ne se laisse pas impressionner par le glamour, l’argent ou le snobisme.

J’aime le type d’écriture de Kate Morton, visuelle et dynamique. Elle nous donne envie de visiter Birchwood Manor, de faire un tour en chaloupe sur la Tamise ou de nous promener dans ces lieux envoûtants.

Une des narratrices est un fantôme, on le découvre en cours de lecture. Mais on ne tombe pas dans un excès de surnaturel. La dose s’avère parfaite.

Citation

« Chacun de nous chemine vers son crépuscule. »

Kate Morton dans La prisonnière du temps.

Ce que j’ai moins aimé

Telle la Tamise, les méandres du récit nous font découvrir une pléiade de personnages.

En cours de lecture, je me suis demandé qui était cette Juliet sortie de nulle part et nouvellement parachuté dans l’intrigue. Mais en continuant, on trouve un sens à cette protagoniste.

Je me suis aussi questionnée sur la nécessité littéraire du personnage d’Ada, dont on comprend plus ou moins le rôle dans le développement romanesque.

On se rend compte que cette maison, baptisée Birchwood Manor, représente le vrai fil conducteur de cette fiction dont Juliet et Ada font partie intégrante.  L’auteure met en valeur l’importance des lieux chez l’être humain. En brillante écrivaine, Kate Morton finit par rattacher toutes les trames.

La fin m’a un peu déçue, j’aurais adoré lire plus sur les péripéties amoureuses d’Elodie. Il manque de la prose avec des détails croustillants dans cette partie de l’intrigue.

Qui sait? Peut-être dans un prochain roman?

Couverture 3 La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo de la semaine. Lhom nous présente une image de la fameuse Tamise dont il est souvent question dans le roman de Kate Morton.

La Tamise vue de Londres (crédit photo Lhom)

Recommandations

Pourquoi lire La prisonnière du temps ?

  • Vous aimez les romans originaux avec un peu de surnaturel.
  • Si les fictions qui se déroulent en Angleterre vous passionnent.
  • Vous désirez voyager en Grande-Bretagne prochainement, ce livre vous donnera encore plus le goût de partir.
  • Si vous avez besoin de vous distraire avec une bonne histoire, lancez-vous dans ce bouquin.
  • J’espère que ma chronique vous a donné envie de lire cette belle histoire!

Connaissiez-vous cette auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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Mémoires d’une de mes ancêtres, un petit bonheur à lire

Écrire ses mémoires

J’ai un ami, aussi écrivain, qui travaille sur ses mémoires. Une œuvre qu’il voudrait laisser à ses descendants. Lui-même aurait aimé pouvoir lire ce qu’un de ses arrière-grands-pères aurait écrit.

J’ai, dans ma bibliothèque, un exemplaire des mémoires d’une de mes grands-tantes.

Est-ce le genre de lecture qu’on aime faire lorsqu’on avance en âge? Peut-être, à moins d’être féru d’histoire.

Est-ce qu’un jour j’écrirai mes mémoires ou mon autobiographie? Bonne question, mais une autre interrogation me vient à l’esprit.  Quelle est la différence?

Selon le site Maxicours :

« En tant que genre littéraire, le mot mémoires s’utilise uniquement au pluriel (et au masculin). Il désigne le témoignage écrit d’une personne sur sa propre époque et les événements qu’elle a vécus, soit en tant que témoin, soit en tant qu’acteur. Les mémoires sont proches de l’autobiographie, puisque ces deux genres possèdent plusieurs caractéristiques communes. Ce sont en effet des récits rétrospectifs en prose dans lesquels l’auteur assume son propre récit et prétend restituer la vérité des événements vécus. La différence majeure entre l’autobiographie et les mémoires réside dans la nature des faits racontés : dans le premier cas, le récit est centré sur la vie privée de l’auteur; dans le second, sur son époque. »

La physique des catastrophes (crédit photo de Phrenssynnes)

Pour et contre écrire ses mémoires

J’ai commencé à lire La physique des catastrophes de Marisha Pessl et son incipit m’a beaucoup fait rire.

Voici l’opinion de Gareth van Meer, un personnage de ce roman. 

Pour mieux comprendre cette citation, le personnage principal, Bleue van Meer, raconte au début du livre l’opinion très rebutante de son père, Gareth, pour quiconque espère écrire ses mémoires.

Citation

« Papa disait toujours qu’il faut une sublime excuse pour écrire l’histoire de sa vie avec l’espoir d’être lu.

“ À moins que ton nom ne soit comparable à ceux de Mozart, Matisse, Churchill, Che Guevara ou Bond — James Bond —, il vaut mieux que tu consacres ton temps libre à peindre avec tes doigts ou à pratiquer le palet, car personne, mis à part ta pauvre mère aux bras flasques et aux cheveux rêches qui te couve d’un regard tendre comme du veau, ne voudra écouter le récit de ta pitoyable existence, laquelle s’achèvera sans doute comme elle a commencé — dans un râle. ” »

Marisha Pessl dans La physique des catastrophes

Heureusement que ma grand-tante ne s’est pas laissé décourager, car je suis très contente de posséder un des rares exemplaires de son livre.

Les mémoires de Marguerite Lescop

Voici un récit plus positif pour ceux qui désireraient se lancer dans un tel projet.

Connaissez-vous cette histoire à succès inattendu?  Marguerite Lescop a commencé à rédiger ses mémoires en 1990 : Le tour de ma vie en 80 ans. Elle a publié le livre à compte d’auteur en premier et il s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires! C’est un record, puisque la définition d’un best-seller au Québec est un minimum de 3000 copies vendues. Elle a ensuite publié deux autres bouquins après avoir démarré sa maison d’édition.

Comme quoi il n’est jamais trop tard!

Livre de Marguerite Lescop (capture écran de Phrenssynnes)

Les mémoires de Cécile Boily Soucy

Cécilie Boily Soucy est ma grand-tante. Elle écrit dans son introduction qu’elle a été encouragée à rédiger son livre par Pierre Paquet lors d’une émission de Radio-Canada.

Elle nous présente son grand-père, sa grand-mère, leurs enfants ainsi que les arrière-grands-parents. On retrouve à la fin du livre, une brève généalogie des familles Soucy, Boily et Vézina. Cécile Boily Soucy nous raconte toutes les anecdotes dont elle se souvient. Elle décrit les régions où elle a vécu: Baie Saint-Paul, Saint-Joachim, Saint-Raymond, Shawinigan, Petite-Rivière-St-François, Stoneham.

L’auteure nous fait aussi découvrir ses descendants et fait un lien avec les professions des membres de la famille.

Elle a commencé la rédaction à 82 ans et a terminé à l’âge de 85 ans en 1989.

 

« Après cinq années, ma mère a obtenu sa place d’institutrice à Pérou où on s’installa avec plus d’aisance. Nous demeurions à peu près à un mille de l’école. Mes premiers souvenirs furent la mort de la mère de ma grand-mère, Sophie Simard qui avait 91 ans. C’était une petite dame très jolie avec sa capeline noire sur la tête et son châle à trois pointes sur les épaules. »

Cécile Boily Soucy dans Une vie à découvrir

Pérou est un rang dans la région de Baie Saint-Paul.

Une vie à découvrir (crédit photo Phrenssynnes)

Mes ancêtres

 

Je suis étonnée de cette description de Sophie Simard, car je n’ai pas le même sentiment lorsque j’observe cette photo. Si j’avais été une petite fille, je crois que j’aurais eu peur de cette vieille grand-mère à l’allure austère.

C’est une belle leçon à retenir et une preuve que les images ne reflètent pas toujours la réalité.

Vous verrez plus bas, la photo d’Hélène Côté. Je l’ai connue, elle était mon arrière-grand-mère et nous l’appelions mémère Vézina. De mes souvenirs d’elle émane une douceur toute féminine même si elle portait constamment une longue robe noire.

Une arrière grand-mère (crédit photo Phrenssynnes)
Mon arrière grand-mère (crédit photo Phrenssynnes)

Je vous présente une image du mariage de Cécile Boily avec Omer Soucy. Ils vécurent une grande partie de leur vie à Stoneham où je les ai déjà rencontrés. Mais je n’ai que de vagues souvenirs car j’avais moins de sept ans.

La demoiselle d’honneur est ma tante Cécilia à l’âge de cinq ans.

Citation de Cécile Boily Soucy

« À la maison, on se confectionnait des carrosses pour nos poupées. Quand mon grand-père sciait son bois de chauffage, les premières rondelles servaient de roues pour nos carrosses. On perçait un trou au centre pour passer l’essieu et cela fonctionnait. Le reste du carrosse était fait de bois ou de carton. Pour habiller le toit, on prenait de vieux rideaux. »

Cécile Boily Soucy dans Une vie à découvrir

Voici une photo de l’auteure au pensionnat de la Congrégation Notre-Dame.

Cécile Boily Soucy (drédit photo Phrenssynnes)
Photo de mariage Cécile Boily Soucy (crédit photo de Phrenssynnes)

Écrirez-vous vos mémoires?

Et vous? Y a-t-il quelqu’un dans votre famille qui a écrit ses mémoires. Pensez-vous le faire un jour?

Connaissez-vous le site Écrire ta vie?

Citation

« Au printemps 2020, lors de la première vague de la pandémie de COVID-19, Janette Bertrand, journaliste, actrice et écrivaine de 95 ans, était en confinement. Depuis chez elle, elle a invité les personnes âgées à participer à un atelier inspirant et chaleureux sur l’écriture autobiographique, afin de les guider dans la rédaction de leur histoire de vie durant cette période exceptionnelle de pause mondiale.

Ainsi est né le projet « Écrire sa vie! ». Mme Bertrand, qui a enseigné l’écriture dramatique pendant 20 ans, a réalisé une série de huit capsules thématiques où elle accompagne les participants dans leur processus d’écriture.  Nous vous invitons à voir, à revoir et à partager ces capsules pour vous aider à écrire vos mémoires. »

Présentation du site Écrire ta vie

Aujourd’hui, avec toutes les technologies accessibles, c’est beaucoup plus facile de créer un livre.

Cela pourrait être l’objet d’une prochaine chronique. Qu’en pensez-vous? Donnez-moi votre avis dans les commentaires.

Photo de Lhom

Cécile Boily Soucy a vécu 34 ans à Stoneham et elle a vu naître le centre de ski et le golf.

« …à Stoneham s’est ajouté un terrain de golf, propriété de M. Jackie Dunn et un centre de ski que j’ai vu construire. On transportait les matériaux sur le mont Hibou en hélicoptère. Cela a donné beaucoup d’ouvrage aux gens de la place. Avant la construction du boulevard Talbot qui a duré à peu près cinq ans, le trafic du lac St-Jean passait par le village. »

Voici une photo des pentes de ski de Stoneham que Lhom a prise en automne.

Les pentes de ski de Stoneham (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Salade de farro

Salade de farro finale (crédit photo Phrenssynnes)

La saison estivale commence et, avec les chaleurs, nous aimons manger des plats frais.

Je vous présente une salade de farro qui conviendra pour un brunch, un dîner, ou pour servir en accompagnement lors d’un barbecue.

Qu’est-ce que le farro?

On surnomme le farro comme étant le grain traditionnel de la Méditerranée. En fait, c’est de l’épeautre perlé originaire d’Italie et ça ressemble à de l’orge.

Ce grain entier et ancien contient une bonne quantité de fibres (18 % de la valeur quotidienne), des protéines et du fer (10 % de la valeur quotidienne). Il peut remplacer le riz comme féculent pour votre repas.

C’est un excellent produit nutritif de base à ajouter dans les soupes, les casseroles et les salades.

J’ai créé cette recette pour vous aider à adhérer à l’alimentation méditerranéenne en vous délectant.

Pourquoi c’est important? Cliquez ici.

Salade de farro

Ingrédients

  • 125 ml de farro
  • 1 litre d’eau
  • 75 ml d’olives hachées
  • 125 ml de poivron rouge haché
  • 125 ml de poivron jaune haché
  • 75 ml d’oignon vert haché
  • 175 ml de cœur de palmier coupé
  • 250 ml de céleri haché
  • 1 carotte en dés
  • 1 tomate en dés
  • 75 ml de chou rouge haché
  • 2 œufs cuits durs hachés
  • 60 à 80 ml de vinaigrette de Phrenssynnes
  • Basilic frais et ciboulette fraîche pour décorer votre plat

Préparation

Étape 1

Faites cuire le farro dans le litre d’eau environ 30 minutes. Si désiré, vous pouvez le faire tremper une nuit dans juste assez d’eau pour submerger. Le lendemain, vous égouttez. Puis faites cuire dans le litre d’eau. La cuisson prendra seulement 10 minutes au lieu de 30. Égouttez et rincez à l’eau froide.

Étape 2

Dans un grand bol à mélanger, réunissez les autres ingrédients. 

Étape 3

Ajoutez le farro cuit et la vinaigrette. Bien mélanger.

Étape 4

Décorez votre salade avec le basilic et la ciboulette. Réfrigérez.

Donne environ 6 portions qui se conservent quelques jours au réfrigérateur.

Tel que vous pouvez le constater, le farro ressemble à de l’orge ou à du riz brun.

Voilà une belle façon d’améliorer votre alimentation selon la diète méditerranéenne. 

Emballage de farro (crédit photo Phrenssynnes)
Le farro cuit (crédit photo Phrenssynnes)
Salade de farro avec oeuf (crédit photo Phrenssynnes)
Salade de farro finale (crédit photo Phrenssynnes)

Je vous souhaite une magnifique saison estivale.

Merci d’avoir lu cette chronique au complet!

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Bon appétit!

Phrenssynnes

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Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

 

Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

 

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Stoneham

Introduction

Voici un de mes souvenirs d’enfance qui m’habite chaque été lorsque je m’aventure trop longtemps dans les bois.

Si vous êtes allergiques aux piqûres de moustiques, vous me comprendrez.

Sinon, j’espère au moins vous faire sourire.

Bonne lecture.

Stoneham

 

Des relents de souvenirs réveillent chez moi des sentiments équivoques pour ce lieu charmant qu’est Stoneham.  J’aime l’hiver, le ski, les feux de foyer, la bonne bouffe avec les amis.  Pourtant, existe dans mon esprit une sorte de dichotomie, comme si cet endroit adorable se transformait en un monde si différent l’été.

Boisé Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)
Chemin boisé (crédit photo Phrenssynnes)

Chez mon oncle

Nous allions souvent, à l’époque de mon enfance, visiter un oncle, une tante et mes cousins, ces amateurs de pêche, de plein air et de camping.  Ils possédaient un terrain en bordure de la rivière des Hurons, juste à côté de l’église du village.  Mes parents, ma sœur et moi allions pique-niquer avec eux pendant les canicules. De magnifiques journées remplies aussi de maringouins, d’insectes noirs et autres horribles mouches qui raffolaient de ma douce et misérable peau.

À peine sortie de la voiture, je me transformais en une cible mouvante entourée d’une ombre de moustiques. Je devenais comme un mariage d’oiseaux. Une brume d’insectes volait dans une parfaite harmonie avec tous les mouvements de mon corps.  J’avais beau courir de gauche à droite, descendre à la rivière avec mes cousins, galoper autour de la tente, cavaler dans les hautes herbes avec ma sœur, ils ne me lâchaient point.  Mon exquise chair se métamorphosait en un véritable festin pour eux.

La frénésie

 

Mon corps entier venait dans un tel état de crispation, à l’affût du moindre effleurement que provoquaient les pattes de moustique touchant mon épiderme.  Et je ne claquais jamais assez vite. De temps en temps, je criais victoire et mes yeux affolés voyaient une tache de sang auréoler le cadavre aplati de l’insecte maudit.  D’autres fois, je giflais ma cuisse alors que ce n’était qu’un brin d’herbe qui m’avait chatouillé la peau.   Parfois, une perle de sueur qui glissait lentement provoquait la même hystérie.  C’est surtout cet état de tension musculaire qui me rendait folle.  Si mal dans cette peau, véritable aimant à bibitte devenue boursouflée de piqûres.  Et cette rage. Cette frénésie de démangeaison, ce prurit quasi pervers obsédait tous mes sens.  Ah! Quelle jouissance que de gratter ces sales piqûres jusqu’au sang.

Boisé l'été à Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)

La tartinade ou la baignade

 

Quelques fois, je laissais ma mère me tartiner de chasse-moustique. Mais mon territoire épidermique déjà à feu et à sang en bénéficiait peu. Et, je me sentais visqueuse et brûlante avec cette odeur si chimique qui me poursuivait toute la journée, si artificielle et incongrue au milieu de toute cette nature.

Ou j’allais me baigner dans la rivière caillouteuse dont l’eau glaciale contribuait à modifier ma contracture.  L’engourdissement gagnait mes pieds et mes jambes, c’est dans un état proche de l’apoplexie que je me mouillais le ventre.  Bravement, je m’enfonçais jusqu’à la nuque. Enfin, plus d’insectes!

Faux, je finissais toujours par en apercevoir des géants avec de très longues pattes qui semblaient glisser sur la surface de l’eau comme d’habiles patineuses sur la glace.  Ces araignées d’eau ne piquaient pas, me disait-on.

Le sandwich

 

Puis les lèvres bleues, la peau rougie de froid, je courais sur l’herbe sèche qui me picotait les pieds, pour atteindre le sandwich jambon moutarde que me tendait ma mère.  Je m’enfuyais aussitôt dans la tente de mon oncle pour enlever mon maillot détrempé en me claquant à qui mieux mieux tantôt une jambe, tantôt un bras, la bobette d’une main, le sandwich dans l’autre.

Et, je zippais rapidement la fermeture éclair du campement, je sprintais, lançant ma croûte de pain dans les airs, pour me réfugier dans la voiture de mon père.  La chaude canicule de l’habitacle réchauffait ma chair de poule.  Après avoir fini d’écraser tous les brûlots qui avaient daigné m’accompagner dans l’automobile, j’observais le restant de la famille goûter des joies du plein air.

Mon corps exténué pouvait commencer à se détendre, une suave léthargie me gagnait, je m’allongeais sur la banquette, en profitant enfin de mon dimanche après-midi.

Mais l’horreur me réveillait toujours un instant plus tard par le harcèlement d’un fatal bourdonnement me vibrant autour de l’oreille…

Photo de Lhom

Cette petite rivière n’est pas celle des Hurons mais Lhom a pris cette photo à Stoneham.

Rivière à Stoneham (crédit photo Lhom)

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Phrenssynnes

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code QR du blogue (crédit photo Phrenssynnes)

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Mousse à l’omble de l’Arctique

Cuisinez une mousse à l’omble de l’Arctique

Qu’est-ce que l’omble?

L’omble de l’Arctique ou omble chevalier est un poisson de la famille des saumons qu’on consomme dans les régions nordiques.

Voici la recette de la mousse à l’omble, vous trouverez mes commentaires plus bas.

Mousse à l’omble de l’Arctique

Ingrédients

  • 170 g de hummus
  • 1 sachet de gélatine sans saveur
  • 50 ml d’eau froide
  • 15 ml de jus de citron
  • 30 ml d’olives hachées
  • 15 ml d’échalotes françaises hachées
  • 1 œuf cuit dur haché
  • 250 ml d’omble de l’Arctique cuit
  • 15 ml de céleri haché
  • Eau chaude pour bain-marie
  • Basilic frais et tomates cerises pour décorer

Préparation

Étape 1

Videz le sachet de gélatine dans le chaudron du haut de votre bain-marie. Ajoutez 50 ml d’eau froide à la gélatine, mélangez et laissez reposer 15 minutes.

Étape 2

Placez le chaudron du haut de votre bain-marie sur celui du bas et faites chauffer afin de fondre la gélatine déjà gonflée.

Étape 3

D’autre part, mettez le hummus dans un bol à mélanger. Ajoutez la gélatine fondue et incorporez. Ensuite, ajoutez l’œuf cuit dur haché, les olives, le jus de citron, le céleri, les échalotes et l’omble cuit. Bien mélanger.

Étape 4

Versez dans un moule badigeonné avec un peu d’huile d’olive. Réfrigérez 2 à 3 heures avant de servir. Démoulez la mousse dans une assiette. Décorez-la avec des feuilles de basilic, des craquelins et des tomates cerises pour ajouter de la couleur.

L'hummus dans le bol (crédit photo Phrenssynnes)
L'hummus avec la gélatine (crédit photo Phrenssynnes)
Le poisson cuit (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai une amie qui nous servait souvent comme entrée une délicieuse mousse au saumon.

J’ai fini par lui demander la recette. Récemment, j’ai eu l’envie de la refaire pour servir comme hors-d’œuvre avec des craquelins. Et vous savez comment Phrenssynnes aime twister les recettes pour les améliorer d’un point de vue nutritif!

Alors…

 

Le twist santé (crédit photo Phrenssynnes)

Comment twister une recette

La stratégie consiste à remplacer les ingrédients moins bons pour la santé par d’autres.

Évidemment, je choisis un équivalent qui a de meilleures valeurs nutritives. Ne pas trop altérer le goût et la texture du plat final s’avère crucial.

La mousse au saumon de mon amie contient de la mayonnaise.

Donc, son temps de conservation est limité. Je la jette après 24 heures, tel que ma mère me l’a toujours recommandée avec des mets cuisinés avec de la mayo.

De plus, c’est considéré comme un aliment à diminuer dans notre consommation puisque c’est très gras. Et après plusieurs essais, je n’ai trouvé aucune mayo qui réussissait le test de l’application Yuka.

Le twist santé (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai pensé remplacer la mayonnaise par du hummus.

Plusieurs le font souvent pour un sandwich. L’autre amélioration est d’utiliser du poisson frais. Car dans la recette originale, le saumon est en conserve.

J’ai choisi l’omble chevalier, mais vous pouvez aussi utiliser de la truite ou du saumon.

Pour cuire l’omble, j’ai utilisé cette recette de Ricardo en substituant le vermouth par du vin blanc et le beurre par de l’huile d’olive. Cela m’a permis de faire un repas pour deux (avec 350 grammes) ainsi que cette mousse.

Moule pour mousse (crédit photo Phrenssynnes)

Le moule pour la mousse à l’omble de l’Arctique

 

 

Voici le moule que j’utilise. Je le trouve pratique, car le fond peut s’enlever, ce qui facilite le démoulage. Sinon, trempez votre moule dans l’eau chaude quelques secondes avant de démouler votre mousse. Mais pensez aussi à passer un couteau au pourtour de la mousse pour décoller le bord et permettre à l’air d’entrer entre le moule et la mousse.

 

Accessoire de cuisine

Je possède un autre bidule pour trancher aisément un œuf cuit dur. L’instrument produit des lamelles uniformes. Je m’en sers aussi pour tailler des boules de fromage bocconcini.

Observez les morceaux fins et égaux.

N’en cherchez pas d’identique dans le commerce, car c’est une véritable antiquité! Il provient de ma belle-mère qui en avait hérité de sa sœur beaucoup plus âgée.

Trancheur d'œuf (crédit photo Phrenssynnes)
Œuf tranché (crédit photo Phrenssynnes)

Bref, ce coupe œuf doit avoir plus de 50 ans! On faisait les choses solidement à cette époque

Ces outils ne s’avèrent pas essentiels pour cuisiner, mais cela nous facilite la vie.

Je suis certaine que vous ravirez vos invités avec cette mousse.

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Phrenssynnes

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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Floride vers Québec, le trajet formidable pour le retour

La route de retour Floride vers le Québec

Les vacances sont terminées et il faut bien revenir. J’aime jumeler le plaisir d’explorer avec le circuit à accomplir. Le choix de l’itinéraire pour la route s’avère important. Nous décidons à l’avance de la distance à parcourir quotidiennement en voiture. Nous planifions les plus longs trajets au début. De plus, nous vérifions les prévisions météorologiques d’avance et nous nous ajustons lorsque c’est possible.

Le voyage que je vous présente s’étire sur quatre jours et trois arrêts « dodo ».

Les hautes annonces au loin (crédit photo Phrenssynnes)

Itinéraire

En quittant la Floride, nous avons conduit sur l’autoroute 95 jusqu’à la hauteur de Charleston et ensuite sur la 26. Plus exactement, c’est à Whetsell, en Caroline du Sud, que nous sommes engagés sur la route 26. Nous nous sommes arrêtés pour la nuit à Columbia dans le même État.

Le lendemain, de cette ville, nous sommes partis par l’autoroute 77 jusqu’à Fort Chiswell. Là, nous avons bifurqué afin de rouler sur la route 81. Ce trajet nous a fait éviter de passer près des grandes agglomérations comme Washington et Baltimore où on rencontre beaucoup de trafic. Surtout depuis que le pont s’est effondré à Baltimore.

Nous avons couché le deuxième soir à Harrisburg, la capitale de la Pennsylvanie.

Ensuite, la troisième journée, nous sommes partis d’Harrisburg en empruntant toujours la route 81 jusqu’à Binghamton dans l’État de New York.  À cet endroit, nous avons pris la 88 et fait un petit bout sur la route 90 afin de rejoindre la 87, un peu au nord d’Albany.

Puis, nous avons filé pour Saratoga Springs, que nous avions sélectionné pour notre dernier arrêt avant d’arriver à destination.

Drapeau américain sur la route (crédit photo Phrenssynnes)

Nos observations sur la route

Nous avons remarqué plusieurs choses sur ce long parcours d’environ 2900 kilomètres.

Voyager sur des autoroutes qui ne traversent pas les grandes villes nous fait découvrir des facettes particulières de l’Amérique.

Les frontières

Comme au Canada avec ses provinces, chaque État signale sa frontière par une pancarte ou un emblème. Nous avons aimé celui qui nous annonçait la Caroline du Sud.

Les entrepôts

Sur une partie du trajet, en Pennsylvanie et dans l’État de New York, nous avons vu de chaque côté de la route un grand nombre d’entrepôts gigantesques. Ces millions de pieds carrés, propriétés de grosses compagnies comme Amazon, Walmart, etc., nous ont beaucoup impressionnés.

Les aires de repos

 

Les Rest Areas sont bien gérés. C’est accueillant et propre.

Je dirais mieux qu’au Québec où nous nous sommes frappés le nez sur une porte de toilette barrée sur laquelle on avait collé une vilaine feuille de papier barbouillée d’un « FERMÉ ».

Surtout lorsque ça fait quelques kilomètres qu’on attend…

Aire de repos aux USA (crédit photo Phrenssynnes)
Annonce d'avocat sur la route (crédit photo Phrenssynnes)

Les affiches publicitaires

Nous avons remarqué beaucoup de panneaux publicitaires. Cela n’a rien d’étonnant au pays du capitalisme. Mais ce qui nous a frappés, c’est leur hauteur.

Nous avons aussi observé de nombreuses annonces pour des avocats.

Et, lorsqu’on se situe dans les États du Sud telles la Géorgie et les Carolines, on voit des affiches religieuses, comme vous pouvez le constater sur une photo.

Les pancartes religieuses me surprennent toujours.

Blue Ridge Parkway

Même si nous voyagions dans la région des montagnes Blue Ridge, nous n’avons pas parcouru le célèbre Parkway. Nous nous promettons de le réaliser un jour.

Cependant, je vous assure que le paysage sur la route 81 entre Charlotte et Harrisburg vous coupera le souffle!

Les affiches nombreuses (crédit photo Phrenssynnes)
Ce qui est écrit sur l'annonce (crédit photo Phrenssynnes)

Lisez ce qui est écrit sur l’affiche!

Une autre curiosité sur la route de la Floride vers Québec

À Mount Jackson en Virginie, on a décoré le réservoir d’eau d’un panier de pommes. J’ai trouvé cela joli.

Nos arrêts

Columbia

Nous avons effectué notre premier arrêt dans la ville de Columbia en Caroline du Sud.

Le temps prévu pour réaliser cet itinéraire représentait environ huit heures et demie, mais nous avons été retardés par un trafic important à l’intersection de la route 26.

Heureusement que nous utilisons l’application Waze. Cela nous a permis de trouver un parcours alternatif qui nous a fait éviter un énorme bouchon.

 

Réservoir d'eau décoré avec des dessins de pommes (crédit photo Phrenssynnes)
Bouchon de circulation (crédit photo Phrenssynnes)
Fleurs printanières sur la route (crédit photo Phrenssynnes)

La pizzéria de Columbia

Nous sommes allés manger dans un petit restaurant local près de notre hôtel.

Nous avions envie d’une pizza et avons cherché sur le web. En arrivant sur place, nous avons constaté que la devanture du Pizza Palace ne nous inspirait pas beaucoup.  J’hésitais, mais Lhom a dit : « Tant qu’à être rendu, allons voir à l’intérieur. » Je crois qu’il avait faim.

Le restaurant était presque plein et l’ambiance semblait chaleureuse.

À une table, un couple très âgé dégustait leur breuvage. Un peu plus loin, trois amies discutaient joyeusement à travers des éclats de rire. Un autre groupe de quatre personnes partageait un pichet de bière. J’aurais parié que c’était les parents de la jeune fille accompagnés de son mari. Nous étions les seuls qui ne venaient pas de la place!

L’atmosphère s’est révélée sympathique. Nous avons obtenu un excellent service et on m’appelait « darling » avec un bel accent traînant du Sud.  Et nous avons trouvé la nourriture succulente.

Nous avons vécu une immersion dans la culture « carolinienne » avec beaucoup de plaisir.

Le cœur de l'Amérique (crédit photo Phrenssynnes)
Vallée de Shenandoah (crédit photo Phrenssynnes)

Sur la route vers Harrisburg, voici des photos du cœur de l’Amérique. Les paysages de la vallée de Shenandoah nous éblouissent.

 

Harrisburg, Pennsylvanie

Capitole à Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)

Harrisburg, la capitale de la Pennsylvanie, est située sur le bord de la rivière Susquehanna.

Nous avons profité d’une demi-journée pour nous délier les jambes. Après toute cette route, nous avions besoin de bouger.

Murale à St-Petersburg (crédit photo Lhom)

Nous avons fait la tournée des fresques d’Harrisburg, comme à St Petersburg en Floride où Lhom avait croqué cette belle image.

Les murales de la ville d’Harrisburg

Murale 1 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
Murale 2 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
Murale 3 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
Murale 4 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
Des nuages (crédit photo Phrenssynnes)

En route vers le nord

En route vers Saratoga Springs, nous avons observé une formation nuageuse inquiétante, pourtant nous avons eu à peine quelques gouttes de pluie.

Nous avons opté pour Saratoga Springs, mais nous aurions pu aussi arrêter à Hyde Park où nous avons déjà séjourné en revenant de Philadelphie.

 

Saratoga Springs

Saratoga Springs était réputé pour ses eaux thermales. Vous pouvez aller vous promener au Saratoga Spa State Park. Cette zone était un lieu sacré pour les Amérindiens.

« Ces sources sont les seules sources minérales naturellement gazeuses à l’est des montagnes Rocheuses. »

Saratoga Springs heritage area visitor center

Pendant la guerre française et indienne (1754-1763), on y amenait des soldats pour aider à guérir leurs blessures.

L’ancien président Franklin D. Roosevelt qui souffrait de poliomyélite vantait les bienfaits de ces cures thermales.

La ville est aussi un endroit renommé pour les courses de chevaux pur-sang.

Étant donné qu’il pleuvait lorsque nous sommes passés, nous avons écourté notre visite.

Par contre, je peux vous recommander le restaurant où nous avons mangé avec beaucoup d’agrément, le Thirsty Owl.

Conclusion

De retour à Québec, nous sommes allés voir le film Guerre civile que je vous recommande d’ailleurs.

Dans l’intrigue, une équipe de journalistes roulent de New York vers Washington pour aller rencontrer le président. Avec étonnement, Lhom et moi avons reconnu une partie de la route que nous venions juste de conduire!

Photo de Lhom

Nous gardons dans nos souvenirs cette image d’une de nos dernières soirées à Delray Beach. 

Atlantic avenue (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Phrenssynnes

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Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

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Observation de la faune locale en Floride

Observation d’une faune variée

En Floride, vous pouvez faire d’autres activités que de vous étendre sur la plage. Moi aussi j’aime bien me tartiner de crème solaire, m’installer avec un livre à la main sous un parasol coloré et lézarder devant l’océan.  Mais je vous suggère de compléter votre séjour par une visite dans des refuges d’oiseaux.

Explorer le Green Cay Nature Center and Wetlands vaut le détour.

Image éducative 1 (crédit photo Phrenssynnes)
Construction du Green Cay Nature Center (Crédit photo Phrenssynnes)
Image éducative 2 (crédit photo Phrenssynnes)

En 1999, la famille Winsberg a vendu, à un prix réduit, leur terrain au Palm Beach County à la condition qu’on y construise un centre pour accueillir la faune sauvage. Avant, cette famille exploitait une ferme prospère de poivrons verts.

Observation d’un spécimen particulier

 

Maintenant, les visiteurs peuvent se promener gratuitement sur les immenses trottoirs de bois aménagés pour l’observation de la faune.

L’endroit est aussi peuplé d’une autre espèce rare : l’homo sapiens accroauxphotos! C’est un être humain dont le visage est caché par un appareil photo muni d’une interminable lentille de zoom. La tête habituellement ornée d’un chapeau, il est vêtu de couleur neutre, se fondant bien avec l’environnement. Je n’ai pas pris en photo ce spécimen malgré le grand nombre observé immobile sur les longues galeries de bois.

Ah! Ah! Je me trouvais bien mal équipé, par rapport à eux, avec mon minable téléphone cellulaire pour croquer les images incroyables que la nature nous offrait. Pourtant, j’ai conclu que le résultat n’était pas si mauvais.

J’ai même réussi à filmer cet oiseau qui s’envole.

Mettez le son pour entendre les chants.

Trottoirs de bois (crédit photo Phrenssynnes)
Fleur mauve au centre nature (crédit photo Phrenssynnes)
Affiche éducative au centre naturel (crédit photo Phrenssynnes)

Hum… J’étais bien contente de la présence de ce genre de poisson dans le marais, car je suis allergique aux piqûres de moustique.

Nous avons parcouru le centre vers dix heures le matin et je n’ai pas eu une seule piqûre. Par contre, je ne garantirais pas cela si vous effectuez votre sortie à l’aube ou au crépuscule.

Même si nous avons visité l’endroit dans le milieu de l’avant-midi, nous avons aperçu une foule d’animaux extraordinaires.

Des oiseaux blancs (crédit photo Phrenssynnes)
Une sorte d'héron (crédit photo Phrenssynnes)

Observation de la faune à une bonne distance

Dans ce genre d’endroit, nous pouvons aussi voir des alligators. Chanceux, nous avons pu en observer deux. Tel que vous pouvez le constater, il se reposait assez loin de nous, mais j’ai réussi à obtenir une bonne image en zoomant. C’est le même animal sur les deux photos.

Alligator au loin (crédit photo Phrenssynnes)
Zoom sur l'alligator (crédit photo Phrenssynnes)

Observer les oiseaux sans être ornithologue

C’est une visite très agréable même si vous n’êtes pas un ornithologue chevronné. De plus, si vous vous y rendez avec des enfants, ils trouveront que c’est une expérience incroyable.

Observation d'un oiseau (crédit photo Phrenssynnes)

Vous trouverez plusieurs tableaux éducatifs où on explique les variétés d’oiseaux et d’animaux qu’on peut observer.

Sur cette photo et la vidéo, vous pouvez voir des tortues.

Deux tortues (crédit photo Phrenssynnes)

Conclusion sur l’observation de la faune locale

 

Nous avons adoré cette activité. Vous pouvez aussi visiter gratuitement un autre endroit, le Wakodahatchee Wetlands qui se situe dans la même région.

J’aime beaucoup entendre le chant des oiseaux et j’ai été comblée dans cette visite. Et vous? Aimez-vous observer les oiseaux?

Regardez cette vidéo et mettez le son.

Photo de Lhom

Cette semaine, nous avons droit non pas à une image, mais à une vidéo de Lhom. Il a réussi à filmer un deuxième alligator qui se promenait paisiblement dans l’étang à côté des volatiles.

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Chronique de « Intérieur nuit » de Marisha Pessl

Pourquoi lire Intérieur nuit?

J’ai lu le livre, Intérieur nuit, le deuxième roman publié de Marisha Pessl, une écrivaine du Nord-est américain.

J’aime encourager la gent féminine et je sélectionne des livres où l’intrigue se passe à des endroits que je visite. Donc, je fais des recherches dans ce sens. C’est ainsi que j’ai découvert Marisha Pessl.  Pourquoi l’avoir choisie? Sur un site internet, les noms de plusieurs femmes auteures défilaient.

Deux petites coïncidences m’ont surprise, tout simplement!

Intérieur nuit m’attendait à la bibliothèque!

Depuis que j’ai terminé cette lecture, j’ai décidé d’entamer bientôt La physique des catastrophes.

Livre de Marisha Pessl sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« L’opacité. Je sais que c’est difficile à comprendre de nos jours, mais le véritable artiste a besoin d’opacité pour créer. C’est d’elle qu’il tient son pouvoir. Son invisibilité. Moins le monde en sait sur lui, sur ses faits et gestes, ses origines, ses méthodes secrètes, plus il est fort. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

Quatrième de couverture

Je trouve inutile de recopier la quatrième de couverture, je préfère vous laisser parcourir le résumé directement sur cette image. La lisez-vous toujours avant de commencer un livre? Moi, oui.

Quatrième de couverture d'Intérieur nuit (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« Ma vie était un costume que je n’avais mis que pour les grandes occasions. La plupart du temps, je l’avais gardée au fond de mon placard, oubliant jusqu’à sa présence. On était censés mourir quand les coutures ne tenaient plus qu’à un fil, quand les coudes et les genoux étaient tachés d’herbe et de boue, les épaulettes abîmées par les étreintes, les pluies torrentielles et le soleil de plomb, le tissu élimé, les boutons arrachés. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

Intérieur nuit sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Page noire (crédit photo Phrenssynnes)

L’audace d’Intérieur nuit

Tout d’abord, lorsque j’ai parcouru le bouquin, j’ai remarqué un fait rare dans un tel type de roman. En feuilletant l’ouvrage, on découvre plusieurs pages avec des images. Vous observerez des rapports médicaux, des photos de chroniques dans des magazines ou des sites internet. En fait, Marisha Pessl a créé ces volets graphiques afin de rendre encore plus réel Stanislas Cordova, un des personnages importants de l’histoire. Il est un cinéaste mythique, très connu, mais également d’une excentricité légendaire. On qualifie ses films de chefs-d’œuvre.

Mais c’est le journaliste d’investigation, Scott McGrath, que nous suivons tout au long du livre. J’aime son scepticisme et son auto-dérision.

Ses expériences sont aussi imagées.

Par exemple, à la page 581 de l’intrigue, Scott éprouve un black-out de trois jours. Or, pour figurer cette perte de conscience, l’auteure a choisi d’insérer dans le bouquin une feuille noire, recto et verso!

J’admire cette fantaisie artistique de l’écrivaine.

Une des choses qui m’a frappée dans cette fiction, c’est la complexité dans la construction des protagonistes.

Pessl a imaginé, non seulement la vie, l’œuvre entière du cinéaste Cordova, mais aussi plusieurs articles de médias à son sujet.

C’est la première fois où je lis un roman où la création des personnages est si approfondie. Et j’admire cela.

Livre Intérieur nuit sur fond gris (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« Le temps efface de nos souvenirs la plupart des horreurs et des souffrances. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

 

Ce que j’ai moins aimé

Les italiques

Marisha Pessl utilise l’italique d’une façon inusitée que je n’ai pas tout à fait compris.

Le côté sombre

On perçoit que l’enquête du journaliste Scott McGrath frise l’obsession malsaine.

De plus, lors de sa quête, il découvre un lien avec la magie noire et on sent bien son angoisse avec tout ça.

Le réalisateur Cordova crée des films d’une horreur et d’une violence si terribles qu’on en interdit la diffusion dans les salles de cinéma. Des admirateurs divulgueront l’œuvre devenue ainsi mythique, de façon illégale dans les endroits les plus insolites. Cela prendra une tournure virale sur le nombre d’irréductibles adeptes anormalement obnubilés par l’artiste.

Cela teinte l’histoire d’un côté obscur.

J’ai aimé la finale

Par contre, sans vous en dire plus, la fin nous aligne vers quelque chose de plus lumineux. Du moins, c’est mon interprétation.  Mais, puisque cette fin est ouverte, peut-être en discernerez-vous une autre fin.

Le côté sombre de New York (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Cette photo de Lhom illustre bien la ville où se déroule le roman. La branche symbolise une autre partie de l’intrigue de Marisha Pessl qui se déroule dans la région au nord du Big Apple.

New York City vue côté Nord (crédit photo Lhom)

Recommandations

Je vous recommande de lire ce roman si :

  • Vous aimez lire les histoires qui se déroulent à New York et dans la région de la Hudson Valley.
  • Vous recherchez des fictions où on met en valeur les artistes.
  • Vous voulez encourager la littérature féminine.
  • Vous désirez lire un livre admirablement écrit et bien traduit.

Intérieur nuit est le genre de roman qu’on regrette de terminer parce qu’on aurait encore envie de suivre les héros.

Connaissiez-vous cette auteure?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Version 2 d’un road trip Québec Floride. D’autres beaux endroits à visiter

Rouler jusqu’en Floride

Si vous n’avez jamais effectué le parcours du Québec à la Floride, sachez que c’est une belle expérience à faire au moins une fois dans sa vie.

Vous le faites chaque année ? Cet article s’adresse aussi à vous, car vous découvrirez peut-être un chemin différent du vôtre.

 

La grisaille du Québec (crédit photo Phrenssynnes)

Les hôtels sur la route de la Floride

Nous profitons du chemin plutôt que de nous dépêcher afin d’atteindre notre destination.

L’objectif est de rouler six à neuf heures par jour selon les endroits que nous voulons visiter.

Nous réservons, au fur et à mesure, dans la même chaîne pour toutes les nuitées. On s’abonne au club de la compagnie afin de bénéficier de certains avantages.

Quitter la grisaille du Québec

Parcourir ce long chemin à la fin de l’hiver, c’est une expérience visuelle. Des teintes de gris ennuyant et de brun fade, on voyage vers la verdure et la couleur des fleurs éclatantes.

Nous avons pris l’autoroute 87 en passant par Plattsburgh dans l’État de New York.

Nous avons effectué ce parcours en quatre jours et trois nuits.

La veille, nous allons nous acheter un casse-croûte à l’épicerie ainsi que des collations protéinées telles que des noix et des barres tendres.

Avant de partir, nous préparons aussi de bonnes réserves d’eau dans nos gourdes thermiques.

Gourdes thermiques (crédit photo Phrenssynnes)

Sur la route

Toutes sortes d’expériences visuelles nous attendent sur la route.

Nous avons aperçu un véhicule insolite. Désolée pour la qualité de la photo, mais j’ai dû me dépêcher pour croquer cette image imparable! Remarquez les faux rats sur le toit ainsi que la fausse main sous la voiture.

Voiture étrange (crédit photo Phrenssynnes)
Nos premières fleurs (crédit photo Phrenssynnes)

Les premières couleurs

Nous avons bifurqué au nord du Big Apple, juste après Gardnertown,  pour rejoindre l’autoroute 84. Ensuite, à Scranton en Pennsylvanie, nous avons pris la 81.

À Wilkes-Barre, nous avons effectué notre première pause. J’aurais cru qu’après neuf heures de voiture la température serait plus clémente. Mais il faisait froid comme chez nous lorsque nous sommes partis le matin. Et il ventait beaucoup.

Saviez-vous que Scranton est la ville natale du président Joe Biden?

À part Scranton et Wilkes-Barre, vous pouvez aussi loger à Clark Summit qui se situe juste à côté. Lisez cet article où Brittany Brexit vous raconte notre arrêt dans cette petite bourgade.

Le lendemain, nous avons continué sur la route 81 jusqu’à Frederick au Maryland où nous avons rejoint la 270 pour prendre la 495 qui ceinture la ville de Washington.

On doit attendre à la hauteur de la capitale américaine pour apercevoir les premières couleurs.

Nous avons vu en premier ces bouquets jaunes et ensuite, nous avons été pâmés par les arbres fleuris. En sortant de la voiture pour manger notre pique-nique, nous avons entendu les mélodies d’oiseaux. Dévorer notre sandwich à l’extérieur autour de la végétation colorée et se faire bercer par les chants de merles, quel bonheur!

La deuxième nuitée

Nous avons effectué notre deuxième arrêt à Fayetteville en Caroline du Nord.

Notre sortie au restaurant nous a permis de vivre une expérience culturelle. Le jeune serveur nous a demandé une carte d’identité pour vérifier notre âge malgré les cheveux blancs de Lhom. Nous avons bien ri avec lui. Il nous a expliqué que la loi l’obligeait à faire cette vérification, peu importe les évidences.

J’en ai profité pour savourer du grits et du pain au maïs, deux spécialités du Sud.

Le grits ressemble à la polenta.  C’est une céréale moulue de façon grossière fabriquée à partir du maïs. On cuit cette semoule avec de l’eau ou du lait afin de créer une bouillie crémeuse. Certains la servent chaude au petit-déjeuner comme un gruau mais on la propose aussi pour remplacer les pommes de terre ou le riz.

Les arbres en fleurs et le soleil (crédit photo Phrenssynnes)
La couleur rose des fleurs (crédit photo Phrenssynnes)
Fleurs blanches du printemps (crédit photo Phrenssynnes)

Savannah, un bel arrêt vers la Floride

Après avoir dépassé Washington, nous avons pris l’autoroute 95 jusqu’à notre prochain arrêt.

Nous avons fait un pique-nique dans un des nombreux parcs de Savannah.

Le détour en vaut la peine. Vous y découvrirez une ville du Sud impressionnante par sa végétation et ses nombreux jardins qu’on appelle des squares. Disséminés au centre-ville, les gens vont s’y détendre et admirer l’environnement.

Nous avons ressenti une atmosphère douce et calme à l’heure du dîner dans cet endroit.

Lhom et moi avions déjà visité cette ville il y a plusieurs années. Cette visite rapide nous a donné le goût d’y retourner pour un plus long séjour.

Les arbres et la végétation y sont magnifiques.

Les fleurs à Savannah (crédit photo Lhom)

Allez vous délier les jambes en marchant au parc Forsyth, vous trouverez le site enchanteur.

Si vous décidez de faire votre arrêt pour la nuit à Savannah, choisissez un hôtel à Richmond Hill. Les tarifs, plus économiques qu’au centre-ville, vous plairont. De plus, c’est au sud et près de l’autoroute 95.

Vous gagnerez en rapidité lors de votre départ.

Parc fleuri à Savannah (crédit photo Lhom)
Les arbres à Savannah (crédit photo Phrenssynnes)

Un autre truc pour la route vers la Floride

 

Nous avions envisagé dormir à Savannah mais nous avons changé nos plans en fonction de la température.

Lhom surveille toujours la météo afin de mieux synchroniser les activités extérieures.  C’est un autre truc à penser pour rendre votre parcours plus agréable.

Donc, nous avons fait notre troisième halte à Jacksonville et il nous restait seulement quelques heures pour atteindre notre destination, Delray Beach.

Savez-vous qu’en entrant dans l’État de la Floride, si vous arrêtez au centre d’information, on vous offrira un jus d’orange ou de pamplemousse gratuitement?

De plus, la quantité de brochures et documents touristiques m’a impressionnée dans ce centre de renseignement. Je dois avouer une petite lubie lorsque je voyage. J’aime les cartes routières. J’adore pouvoir décortiquer et saisir chaque itinéraire dans une vue globale. Et je sais que nous n’en avons pas vraiment besoin avec les applications électroniques d’aujourd’hui.

Tout le monde me taquine au sujet de ce caprice.

Application Waze (Capture écran de Phrenssynnes)

Les applications électroniques

Pour ce qui est de ces applications électroniques, nous aimons beaucoup Waze. Elle offre plus d’informations que Google Map. Beaucoup de camionneurs l’utilisent, ce qui est une bonne référence!

C’est un site où tout le monde peut participer. On y signale la présence policière, les accidents, les objets et les débris sur la route. Vous pouvez aussi voir tous les autres chauffeurs en ligne en temps réel. Mais vous pouvez désactiver cette fonction dans les réglages.

Essayez la avant de partir afin de vous habituer et vous l’adopterez.

Petit détail à ne pas oublier lors de vos paramétrages, veuillez à bien indiquer non seulement la ville, mais également l’État américain. J’ai remarqué qu’on trouve plusieurs Fayetteville ou Harrisburg. Déterminez bien votre destination, car vous pourriez vous retrouver à un endroit indésiré.

Des fleurs en Floride

Les fleurs de la Floride (crédit photo Phrenssynnes)
Des orchidées (crédit photo Phrenssynnes)

Nous voici enfin arrivés!

La végétation luxuriante nous démontre que l’on est rendu dans une région tropicale.

Fleur d'Hibiscus (crédit photo Phrenssynnes)
Un jardin d'orchidées (crédit photo Phrenssynnes)
Fleurs mauves (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Lors d’un arrêt, Lhom, ce petit coquin, a pris une photo, à mon insu. Hum, je n’ai pas fini de me faire agacer!

Carte routière (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine et bon voyage.

Phrenssynnes

Le challenge de février sans alcool, mon expérience personnelle.

Introduction

En 2024, j’ai décidé de me donner un défi. En anglais, ils le nomment Dry February. J’ai choisi le mois le plus court, mais je me suis fait avoir. 2024 est une année bissextile! Un jour de plus. Hum!

Le défi

Le défi, c’est de ne pas boire d’alcool pendant les vingt-neuf jours de février.

Ma consommation d’alcool

Ma consommation habituelle se résume à quelques verres de vin par semaine, du jeudi au dimanche. Je n’en bois pas tous les jours. Cela équivaut environ à un ou deux verres de vin lorsque j’en prends.

Exceptionnellement, j’avoue que cela peut aller à quatre verres lors d’une soirée avec des amis.

J’adore découvrir les saveurs des différents cépages.

Boisson sans alcool (crédit photo Phrenssynnes)

Je bois très peu de bière et jamais d’alcool fort comme du gin ou du scotch. Je n’aime pas l’effet désagréable que ce genre de boisson me procure. Souvent en apéro, je prends un verre de vin blanc ou de mousseux. Je n’aime pas les digestifs, c’est trop sucré en général et le cognac se situe dans la catégorie trop fort pour moi.

Educalcool

À ce propos, le site Educalcool fournit une réponse à toutes nos interrogations.

On croit que tout est relatif, mais vérifié sur Éducalcool. Certains diront que je bois peu, mais pour une personne de ma constitution, c’est plus que les recommandations.

Personne n’est parfait.

Pourquoi le défi sans alcool

 

Je suis sensibilisée au problème de l’alcoolisme. Je ne voudrais pas que cela m’arrive.

 

Mon autre motivation à relever ce défi demeure la curiosité.

 

  • Comment vais-je me sentir?
  • Est-ce que j’en suis capable?
  • Jusqu’à quel point vais-je trouver cela difficile?
  • Est-ce que je me sentirais mieux?
  • Est-ce que cela me ferait maigrir?
  • Est-ce que cela me donnera envie d’arrêter complètement?
Verre de vin et Ta mort a moi (crédit photo Phrenssynnes)

Les moyens pour réussir

Lorsqu’on se fixe un défi, nous devons nous donner les moyens de réussir.

J’en ai d’abord discuté avec Lhom. Il m’a demandé : « Et à la Saint-Valentin? » J’ai décidé de faire une exception pour cette seule journée et je me suis limitée à un verre de rouge. Du moins, pour ce qui est du vin!

La bière sans alcool m’a sauvée.

J’associe la consommation de boissons alcoolisées avec le côté festif des week-ends. Donc, je me suis aussi donné la permission de boire de la bière sans alcool dans les moments où je prendrais du vin. J’ai acheté différentes sortes de bières sans alcool pour faire une expérience de dégustation.

lettre d'amour (crédit photo Phrenssynnes)

Les mocktails?

Je n’ai pas exploré le monde des mocktails (des cocktails sans alcool) car ces breuvages sont souvent composés de jus ou de sirops sucrés. Je ne voulais pas remplacer ma consommation d’alcool par une augmentation de sucre.

Trouver le moyen de se gâter

Un autre truc pour raviver un breuvage ennuyant est de me servir une eau minérale dans un élégant verre à martini ou une belle coupe. Je garnis cette boisson avec une rondelle de citron ou une olive.

Ce que j’ai trouvé difficile

J’ai trouvé que le moment le plus difficile du mois est quand j’ai reçu des amis à souper. Je sers souvent une assiette de fromages, après le menu principal, avec une baguette au levain. J’ai découvert que c’est meilleur avec un bon verre de rouge qu’avec de la bière.

Conclusion de mon défi sans alcool

Première constatation, j’ai réussi!

Deuxième conclusion, je n’ai pas modifié mon opinion et je préfère le goût du vin à celui de la bière. D’autant plus que c’est moins bourratif.

Je n’ai pas maigri et je n’ai pas remarqué de changement pour ma santé.

Le lendemain de la soirée où on a reçu des amis, étant donné que nous nous étions couchés plus tard, j’étais fatiguée. Mais autant que si j’avais pris deux ou trois verres!

J’ai découvert plusieurs bières sans alcool délicieuses. Je ne vois pas de différence dans le goût, avec et sans alcool. Tellement, qu’à l’avenir, je ne consommerai que des bières sans alcool.

Cela m’a fait prendre conscience de la quantité qu’on doit boire pour ne pas nuire à notre santé.

Le premier mars, je ne me suis pas soûlée, mais le vin était bon!

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une image de la ville de New York prise à partir de Central Park. Nous y sommes allés quelques jours après l’ouverture de la frontière américaine pendant la pandémie.

New York (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà fait ce genre de défi?

Êtes-vous amateur de vin ou l’alcool a-t-il peu de place dans votre vie?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Phrenssynnes

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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Journée internationale de la femme et jardin d’écrivaines.

Les écrivaines et la Journée internationale de la femme

Étant donné que le 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes, mon article hebdomadaire sera consacré aux femmes et à la littérature.

Lire les œuvres d’écrivaines est une façon concrète d’encourager les femmes.

Selon Wikipédia, les sœurs Brontë, Charlotte, Emily et Anne, ont publié sous des pseudonymes masculins.

Selon une biographie, Jane Austen aurait publié dans l’anonymat!

 

Persuasion de Jane Austen (crédit photo Phrenssynnes)

« L’ouvrage paraît donc en 1846 sous des pseudonymes masculins, Currer (pour Charlotte), Ellis (pour Emily) et Acton (pour Anne) Bell. Ce sont des prénoms fort peu courants, mais les initiales de chacune des sœurs sont respectées et le patronyme a peut-être été inspiré par celui du vicaire de la paroisse, Arthur Bell Nicholls. »

Extrait de Wikipédia

« Ayant publié ses romans sous anonymat, Jane Austen ne connaît aucune véritable popularité de son vivant, bien qu’elle soit lue et appréciée par l’élite littéraire de l’époque et jouisse de bonnes ventes et de critiques favorables pour la plupart de ses œuvres. Il faut attendre 1869 et la publication de A Souvenir of Jane Austen (Mes Souvenirs de Jane Austen), signé par son neveu James Edward Austen-Leigh, pour que l’écrivaine fasse l’objet d’un regain d’intérêt en Angleterre. »

Extrait de la biographie de Jane Austen sur le site FNAC.

Livre sur femme et science (capture écran de Phrenssynnes)

Les femmes, l’histoire et la science

Tout d’abord, je vous encourage à lire ces deux livres qui mettent en valeur les femmes dans deux domaines souvent réservés aux hommes.

Les grandes oubliées : pourquoi l’histoire a effacé les femmes de Titiou LeCocq. Je l’ai trouvé très intéressant et instructif. Il nous apprend beaucoup de choses sur l’histoire des femmes en France. C’est un essai de 325 pages publié en 2022. Non seulement l’auteure nous explique pourquoi l’histoire a effacé les femmes, mais elle nous fait aussi découvrir celles qu’elles étaient et leur rôle important.

Un deuxième bouquin en attente sur ma PAL (pile à lire) est une recommandation d’un bon ami. Oui, c’est un homme qui m’a suggéré la lecture du livre Les plus grandes femmes de la science de Jean C.Baudet.

 

Un jardin d’écrivaines

Cet article se veut un jardin de suggestions de livres publiés par des femmes dans lequel vous pouvez aller cueillir l’inspiration pour vos prochaines lectures.

Je les ai classés par leur nationalité. Par contre, certaines n’écriront pas nécessairement des histoires qui ont eu lieu dans leur pays natal. Par exemple, Elizabeth George est une Américaine, mais ses romans se déroulent en Grande-Bretagne.

Si vous cliquez sur le nom d’une auteure, vous serez dirigé vers une chronique sur d’un ses livres.

Mini jardin botanique (crédit photo Phrenssynnes)
Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes pour club de lecture)
Livre de Sagan et boiserie (crédit photo de Phrenssynnes)
Femme forêt (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« La plus grande gloire pour une femme est qu’on ne parle pas d’elle, disait Périclès qui était, lui, un des hommes dont on parlait le plus. »
Une chambre à soi, Virginia Woolf

Si l’historique de la journée du 8 mars vous intéresse, je vous invite à consulter cet article de la blogueuse Ju lit les mots.

Photo de Lhom

Lhom nous offre deux photos prises il y a quelques années à Calgary en Alberta.

C’est une sculpture de cinq femmes canadiennes surnommées les cinq célèbres.

Il en manque deux sur un cliché, c’est pourquoi vous avez droit à deux images cette semaine.

Cette magnifique œuvre de Barbara Paterson nous a éblouis. Je dois avouer que je ne les connaissais pas avant d’avoir vu cette statue.

Je vous présente les cinq célèbres :

Quatre Albertaines et Henrietta qui était Québécoise. Elles ont travaillé d’arrache-pied pour le droit des femmes canadiennes. Si vous avez envie de comprendre pourquoi ces cinq femmes sont connues, voici le lien pour découvrir leur histoire.

Les Cinq femmes célèbres (crédit photo Lhom)
Les cinq célèbres(2) (crédit photo Lhom)

 

Quelles écrivaines allez-vous cueillir dans ce jardin?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

 Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

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Marcher tous les jours peut être plus bénéfique que vous le pensez

Marcher pour votre santé

La marche est un exercice facile et bénéfique pour votre santé. Vous avez besoin d’une bonne paire de chaussures. C’est une activité qui comporte peu de risque et qui est accessible.

Lorsque j’ai commencé ma recherche pour cet article, j’ai tapé sur Google « bienfaits de la marche ». Savez-vous combien de résultats le navigateur m’a fournis?

62 500 000!

En cliquant sur le lien plus haut, vous trouverez plus de 62 millions de textes qui expliquent les bienfaits de la marche.

Pourquoi en faire un de plus? me suis-je demandé.

  • Parce que je peux vous aider en rédigeant cette rubrique à vous convaincre d’être plus actif.
  • La marche est un exercice facile et si vous n’êtes pas en forme, c’est le meilleur moyen pour commencer.
  • Parce que c’est important.

Bref, je peux vous dénicher une foule de raisons, mais je vais plutôt me concentrer sur le sujet de l’article.

citation Hippocrate (crédit photo Phrenssynnes)

Améliorer votre santé avec la marche

 

Lorsqu’on a le plaisir de vivre longtemps (je ne trouve pas de synonyme avec une connotation positive au mot « vieillir »), c’est notre responsabilité d’avoir une bonne hygiène de vie. On tient souvent la santé pour acquise et c’est quand on est malade que l’on constate son importance.

Ma sœur qui était médecin me disait toujours que pour aider quelqu’un,  on doit avoir trois conditions. La personne qui est dans le besoin a le devoir de  :

  1. vouloir s’aider elle-même.
  2. avoir la capacité de pouvoir s’aider.
  3. pouvoir accéder à cette aide.

En rapport avec la marche, le numéro un représente, par exemple, un individu qui aime les activités intellectuelles et ne veut pas faire d’exercice parce qu’il ne s’identifie pas à quelqu’un de sportif. Si vous êtes quelqu’un qui ne veut pas faire d’entraînement physique, continuez quand même de lire cet article et vous me direz dans les commentaires si j’ai réussi à vous faire bouger. Ainsi, je pourrai taquiner ma sœur et lui dire que sa théorie ne fonctionne pas toujours.

La deuxième catégorie pourrait être, par exemple, une personne handicapée qui se déplace en fauteuil roulant. Elle n’a pas la capacité de marcher, donc c’est une question de pouvoir.

Dans le troisième cas, j’ai de la difficulté à trouver un exemple pour un individu qui n’aurait pas accès à la marche, habituellement, même les prisonniers ont droit à une heure par jour.

Mais, pour vous aider à figurer mon propos, cela pourrait être quelqu’un ayant besoin d’un médicament, mais qui, pour une raison ou une autre, est dans l’impossibilité d’obtenir ce médicament.

Aussi bête que cela soit-il, la condition numéro un est primordiale, mais quelquefois pénible.

Lorsqu’on n’a jamais été malade, pourquoi ferait-on des modifications dans notre vie? On se croit invincible quand on est jeune, donc pourquoi bougerait-on quelque chose dans nos habitudes? « Changement » est le mot-clé ici.

La résistance au changement se trouve un mécanisme de défense qui nous est dans certains cas nuisible.

S'entraîner après les fêtes (crédit photo Phrenssynnes)
Téléphone cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)

Le plaisir de marcher

Pour développer le plaisir de marcher, on suggère d’associer une autre activité.

La marche et les balados

Un bon moyen d’ajouter du plaisir à la marche et vous permettre d’allonger votre promenade est d’écouter des balados. Par contre, soyez prudent et contrôlez le volume de votre appareil afin d’entendre les autos.

Venez lire cet article si vous ne savez pas quoi écouter.

Une activité avec un ou des amis

Faire une randonnée avec un ou des amis est une excellente façon de développer du plaisir pour la marche.

Allez marcher dans la nature ou découvrir un nouveau quartier de votre ville. Converser avec un copain ou une copine lors d’une promenade vous permettra de nourrir cette amitié.

Améliorer les relations dans votre couple

 

Lorsque les enfants sont assez grands pour se garder seuls, aller faire une petite marche est un excellent moyen de se retrouver en tête-à-tête avec votre conjoint.

Lorsqu’on n’a pas de téléviseur, de téléphone, de bambins qui pleurent, etc., devant nous, nous finissons par bavarder. La marche facilite la discussion.

C’est le bon moment pour dialoguer sur les sujets dont vous ne désirez pas parler devant vos rejetons. De plus, la marche vous place côte à côte et vous fait bouger dans la même direction. Inconsciemment, cela vous aidera à mieux vous entendre, plutôt que si vous êtes assis l’un en face de l’autre.

Bon pour le moral

 

Le plaisir est associé à la marche, et des recherches ont prouvé que cette activité physique est bonne pour la santé mentale.

« Une activité physique régulière permets de réduire le risque de maladies cardiaques de 30 %, de diabète de 27 % et de cancer du sein et du colon de 21 à 25 % ; aide à conserver un poids normal ; favorise la santé mentale. »

Organisation mondiale de la santé

Aider le système de santé

Si votre propre santé ne vous motive pas à pratiquer cette activité physique, faites-le pour les autres.

Tout le monde s’arrache les cheveux pour trouver des moyens pour désembourber les urgences des hôpitaux. Si chacun prend sa santé en main et essaye de diminuer sa sédentarité en faisant plus d’exercice, cela va sûrement épauler notre système de santé surchargé.

On passe notre temps à chialer contre le gouvernement parce qu’il a fait ceci ou qu’il n’a pas fait cela. Mais vous, aujourd’hui, qu’avez-vous fait pour être en meilleure forme? Si chacun y met du sien, ça va aider.

« Mieux vaut prévenir que guérir. »

Proverbe datant de la nuit des temps.

Le livre de James Clear (crédit photo Phrenssynnes)

Mes trucs pour développer une habitude

 

Comment changer vos habitudes et réussir à inclure la marche dans votre quotidien?

Organisez-vous pour que cela soit facile et qu’il n’y ait aucune friction. Vous devez essayer d’éliminer tous les obstacles potentiels.

Choisissez non pas l’heure, mais la fenêtre de temps où vous allez marcher. Par exemple, si vous décidez d’exécuter votre entraînement un matin à sept heures et qu’il pleut, vous abandonnerez.

Vérifiez les prévisions météo.

Déterminez à l’avance un plan B, c’est-à-dire y aller à un autre moment ou à un endroit différent. Vous pouvez aller vous promener dans un centre commercial si la température n’est pas clémente.

Préparez-vous!

Identifiez les vêtements et chaussures que vous porterez, puis sortez-les. Invitez quelqu’un ou choisissez et téléchargez un balado à écouter. Chargez tout appareil nécessaire.

 

Mettez une alarme dans votre téléphone pour vous le rappeler.

Cherchez de nouveaux endroits à découvrir en marchant.

Établissez une destination, un but à votre promenade.

Ayez un objectif tellement minuscule la première fois que vous ne pourrez pas vous empêcher d’y aller. Ensuite, augmentez cet objectif petit à petit. Le premier matin, fixez-vous pour but de marcher un nombre de minutes ridicules pour vous. Ainsi, juste le fait de vous habiller et de sortir ne vous découragera pas. Seulement mettre le nez dehors sera une victoire.

Accordez-vous des petites récompenses pour chaque étape mais sans reprendre toutes les calories dépensées!

Si vous avez de la difficulté à intégrer de nouvelles habitudes dans votre vie, je vous invite à lire ce livre extraordinaire de James Clear, Un rien peut tout changer.

Je suis certaine que vous pouvez y arriver.

Photo de Lhom

Voici un endroit magnifique pour aller marcher surtout l’hiver et l’automne, le sentier du Hibou à Stoneham.

Sentier du Hibou (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

Jos la serviette

Il arrive à l’occasion que des personnes me demandent de lire un de mes textes de fiction. Donc,  je vous présente, cette semaine, une nouvelle de mon cru.

On parle beaucoup d’IA (intelligence artificielle) ces temps-ci mais je vous assure que cette nouvelle a été créée à 100% avec l’IN (imagination naturelle) de Phrenssynnes.

Bonne lecture.

 

Signe (création de Phrenssynnes sur Canva)

Jos la serviette

Une serviette blanche, épaisse en coton, entoure la taille d’un homme. Il y a de la vapeur dans la pièce puisqu’il sort de la douche. Le bas de son visage est recouvert d’une imposante mousse laiteuse qu’il a étendue grâce à un blaireau. L’homme approche le rasoir pour racler toute cette mousse ainsi qu’une couche de sa barbe. Il se penche pour bien voir dans le miroir devant lui.

Maintenant, la moitié de sa figure est blanchâtre. Il racle, il gratte et l’on commence à mieux saisir les traits de sa physionomie. La couleur de son épiderme s’apparente à celle des régions méditerranéennes. Son teint est olivâtre et ses cheveux courts et foncés réussissent à boucler. Le brun sombre de ses yeux démontre un regard à la fois noir et rieur. L’épaisseur de ses cils rendrait bien des femmes folles de jalousie. Mais, qui dit longs cils, forts et foncés, dits aussi forte pilosité. Voilà pourquoi, ses muscles abdominaux se trouvent cachés sous une toison laissée à son état sauvage.

Je vous décris tout cela, mais en réalité, ce que notre personnage fait, en se douchant puis en se rasant, est de répéter. Il se prépare pour la conférence qu’il donnera dans quelques heures devant un public averti. Cet homme se regarde dans le miroir en parlant, agitant parfois le rasoir, comme il déplacera son pointeur en exposant chacune des diapositives de son allocution. Il le connaît par cœur ce discours, mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’aujourd’hui ne sera pas comme les autres jours.

Jos la serviette vivra un enchevêtrement de petites coïncidences, dont il se souviendra encore longtemps.

La première se produisit lorsqu’il aperçut son assistant, l’Escargot.

L’Escargot avait été ainsi surnommé par la blonde de Jos la serviette parce qu’il effectuait l’ensemble de ses mouvements avec une lenteur déconcertante. Il portait toujours un énorme sac à dos de forme arrondie. De plus, il avait le menton fuyant et la peau glabre, voire visqueuse, tel un véritable colimaçon. Mais, l’Escargot représentait un élément essentiel dans la vie de Jos la serviette. Doté d’une intelligence exceptionnelle et d’un sens de l’organisation peu commun, l’Escargot gérait la carrière de Jos.

Aussi, lorsqu’il aperçut l’Escargot sans son sac à dos, Jos ressentit un instant de panique. Une réflexion disgracieuse s’était faufilée dans son esprit. Si l’Escargot se transformait en limace, qu’adviendrait-il de la carrière en de Jos? Mais, pour l’heure, la coquille n’était pas une priorité. Il avait un déjeuner important avec son mentor avant la conférence de l’après-midi.

Jos travaillait beaucoup et se posait plusieurs questions sur son avenir, malgré la confiance qui transpirait de sa personne. Il cherchait, mais ne trouvait pas qu’elle devait être sa prochaine étape. Il se sentait un peu perdu.

Voilà de quoi il voulait discuter avec cet ami.

Celui-ci l’encouragea à prendre l’entrée de bigorneau qui s’avérait être un subtil délice dans ce restaurant gastronomique. Jos se laissa attirer et fut comblé par les mollusques aromatisés à l’ail, mais déçu des propos de son conseiller.

Quelques minutes plus tard, Jos installa son micro, son ordinateur et alluma son pointeur. Puis, il se mit à parler en l’agitant comme il l’avait fait avec son rasoir devant la glace.

Il s’abandonna et débita sa conférence sans l’aisance à laquelle il était habitué. Car sans aucune raison, son ordinateur se mit à faire défiler les images en vrille. Déconcerté, il se perdit dans un dédale de termes techniques. Mais après moult circonvolutions, il réussit à revenir au déroulement prévu. Il acheva sa présentation en réprimant quelques rots à l’ail qui lui firent regretter d’avoir suivi les conseils de son ami.

Lorsque la conférence fut terminée, une femme de l’assistance vint poser une question à Jos la serviette. En discutant avec elle, il observa ses doigts et la bague portée sur son annulaire droit attira son attention. Elle avait la forme d’un escargot.

—Vous portez une bague très particulière, déclara-t-il.

—Oh! Merci. Elle m’a été offerte par ma grand-mère, l’escargot était son animal fétiche.

La conversation dévia vers l’histoire particulière de cette grand-mère qui prêchait que le gastéropode représentait la lenteur et la persévérance.

Jos songea qu’il avait hâte de raconter cet étrange récit à sa douce moitié lorsqu’il entendit un brouhaha.

Il se retourna et vit son assistant, l’Escargot, allongé sur le plancher de la salle de conférence, l’écume à la bouche et le corps agité de tremblements frénétiques. Les ambulanciers arrivèrent peu après et on sauva l’Escargot mais celui-ci fut mis au repos pendant une période indéterminée.

C’est ce qui décida Jos la serviette à ralentir la cadence et l’amena à se poser encore plus de questions. Son conseiller avait-il raison?

C’est ainsi qu’il se retrouva un vendredi après-midi à deux heures trente, sur la terrasse d’un café avec sa blonde.

— C’est vraiment étrange pour moi d’être ici avec toi, un vendredi après-midi, sur une terrasse. Je n’y crois pas. Je suis si peu habitué à ce rythme, à ce genre d’activité que ça sonne vraiment bizarre.

— Bien non, Jos, répliqua-t-elle. La seule chose qui est bizarre, c’est qu’on est au Krieghoff et que tu prends un thé. Regarde autour de toi. Tout le monde vient ici pour prendre un café, il est tellement bon. Et toi, tu bois du Earl Grey!

En disant cela, une jolie blonde s’approcha du couple en souriant et s’exclama : « Hé! Salut La blonde de Joslaserviette! Comment vas-tu?»

— Super! Ça fait une éternité qu’on s’est vu. Tu n’as pas changé, lança-t-elle en l’embrassant.

—Je te présente mon conjoint, Jos la serviette.

Jos reconnu Madame bague en escargot.

— On se connaît nous? enchaîna-t-il.

— Oui, on s’est rencontré lors de votre dernière conférence. Au fait, est-ce que votre assistant va mieux?

Et la conversation continua et il se rendit compte que sa blonde était une amie d’enfance de Madame bague en escargot.

— Je n’en reviens pas, comment le monde est petit, poursuivit-il avec philosophie.

— Justement, dit Madame bague en escargot, c’est drôle de vous rencontrer, car je voulais vous appeler. Je travaille pour la compagnie Y et on est à la recherche d’une personne comme vous. Et je me demandais si vous seriez intéressé à …

C’est ainsi que la vie de Jos la serviette prit un tournant inattendu.

Le matin suivant devant son miroir, le visage recouvert de mousse blanche, il se racla la barbe en se disant que, finalement, son conseiller avait peut-être raison.

Photo de Lhom

En lien avec cette nouvelle, Lhom nous offre une image d’un café et d’un rayon de soleil. Il désire mentionner qu’il préfère le café au Earl Grey.

Café et un rayon de soleil (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Bonne semaine.

Phrenssynnes

 

  Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book club illustration (credit DIVI)

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Voyager dans l’Est des États-Unis

Quand voyager dans l’Est américain?

Vous pouvez visiter facilement toute l’année la région Est des États-Unis. Par contre, votre séjour sera très différent si vous voyagez en été ou en hiver.

L’hiver

Si vous aimez skier ou faire des activités hivernales, vous raffolerez des montagnes Blanches, de la région du mont Washington ou du Vermont.

Vous découvrirez plusieurs stations de ski réputées.

Le printemps

Durant cette période de l’année, on essaye d’éviter les zones rurales plus au nord jusqu’à ce que toute la neige soit fondue.

C’est une bonne idée de faire du tourisme dans une grosse ville comme Boston, New York ou Philadelphie. La neige disparait plus vite et est moins abondante dans ces cités. Le climat est moins caniculaire qu’en été.

Dans les régions plus au sud comme Cape May dans le New Jersey, le beau temps vous attendra à bras ouverts. La température, ni trop chaude, ni trop froide, sera agréable pour visiter ou profiter de longues promenades sur la plage.

Cliquez ici pour voir l’article sur Philadelphie.

Par ici pour voir celui sur l’émission radiophonique à laquelle j’ai participé à CKIA.

New York (crédit photo Kit4)
Rochers à Ogunquit Maine (crédit photo Phrenssynnes)

L’été

La saison chaude est un moment fantastique pour découvrir l’Est américain. Si vous aimez vous baigner dans l’océan, la côte Est regorge de magnifiques plages de sable fin. Dans les régions au nord de Boston, l’eau de l’Atlantique sera très froide et si vous êtes plus au sud, elle sera plus agréable.

La côte Est des États-Unis est un terrain de jeu incroyable pour les amateurs de randonnées, de vélos et de camping.

L’automne

Se promener sur les petites routes de campagne de la Nouvelle-Angleterre est une expérience que vous devez faire dans votre vie. Les couleurs des arbres rendent le paysage féérique et les décorations d’Halloween mettent une ambiance à la fois amusante et effrayante.

Nous y allons presque tous les automnes.

Venez lire mon article sur Lenox, Massachusetts.

Brittany Brexit Manchester Center, Vermont (crédit photo Phrenssynnes)

Quelle région visiter dans l’Est américain?

Vous pouvez choisir la région que vous désirez découvrir selon la saison de vos vacances. Et votre décision dépendra aussi des activités que vous recherchez.

Le Vermont est magnifique en automne et en hiver. C’est un endroit idéal pour les randonnées pédestres, à vélo ou pour pêcher. À Burlington, vous trouverez une atmosphère pittoresque.

Le Maine et le New Hampshire nous attirent l’été pour ses belles plages ou ses activités de montagnes.

Au Massachusetts, vous pouvez visiter Boston, Cape Cod en été, Salem (surtout dans la période de l’Halloween) et beaucoup de petites villes typiques de la Nouvelle-Angleterre comme Lenox au Massachusetts.

Dans l’État de New York, à part Big Apple, je vous encourage à explorer Saratoga Springs, Hyde Park, la région des Catskills et Lake Placid où ont eu lieu les Jeux olympiques d’hiver en 1980.

Philadelphie, Cape May, Wildwood et Atlantic City, dans le New Jersey, constituent des places mythiques de l’Amérique.

Si vous allez au Connecticut, New Haven vaut le détour, non pas pour le charme de la ville, mais pour voir l’université de Yale. Renseignez-vous à l’office touristique, vous pouvez arpenter le campus avec un guide étudiant.

L’autre endroit à ne pas manquer est la belle ville de Newport au Rhode Island. Vous pourrez, entre autres, visiter les villas des milliardaires du 19e siècle, l’International Tennis Hall of Fame. Et, pour les amateurs de voile, la célèbre course America’s Cup a eu lieu à cet endroit plusieurs fois.

 

Hôtel avec drapeau américain( crédit photo Phrenssynnes)

Choisir où rester dans l’Est américain 

Pour le logement, vous dénicherez une panoplie de possibilités.

Une fois, en route vers Ogunquit dans le Maine, nous avons dormi dans un Bed and Breakfast dans la petite ville de Jackman. Les propriétaires nous ont servi le petit déjeuner dans la salle à manger de leur demeure probablement centenaire. Nous les avons trouvés fort intéressants et sympathiques. L’homme avait combattu pendant la guerre de Corée!

Donc, dans ce type de logement, vous aurez l’avantage d’avoir plus d’interactions avec les habitants que si vous louez un condominium ou un chalet.

Les hôtels et les motels offrent un séjour bien adapté aux voyageurs.

Chacun a ses propres goûts.

Choisir où manger dans l’Est américain

Si vous voyagez dans la haute saison ou dans un endroit achalandé, c’est toujours préférable de réserver. Et, d’un autre côté, certains restaurateurs refusent de prendre des réservations. Vous devez vous y rendre d’avance et y profiter de l’apéro en attendant votre tour. Par exemple, c’est l’habitude que nous avons prise lors de nos sorties à Ogunquit ou à Kennebunkport.

Lorsque nous sommes allés à Cape May, nous avons eu la surprise de constater que la plupart des restos ne vendaient pas de vin, nous devions l’apporter.

Si vous en êtes à votre premier périple dans l’Est américain, vous devez goûter au homard, au lobster roll, au clam chowder, au steak, à la tarte aux pommes et au scone au bleuet. Comme partout dans le monde, la crème glacée y est délicieuse. Celle de Ben and Jerry’s, dont le siège social se situe dans le Vermont, est très réputée.

Cette zone des États-Unis est une région intéressante à visiter que vous soyez un sportif, un amateur de culture ou de gastronomie. Vous y découvrirez aussi beaucoup de lieux historiques.

Brittany Brexit près de la rivière Kennebec (crédit photo Phrenssynnes)

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Phrenssynnes

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Des citations pour ajouter un rayon de soleil dans votre semaine.

Une citation, c’est quoi?

Qu’est-ce qu’une citation selon Wikipédia :

« Une citation est la reproduction d’un court extrait d’un propos ou d’un écrit antérieur dans la rédaction d’un texte ou dans une forme d’expression orale. »

Selon Wikiquotes :

« Une citation est un passage emprunté à un auteur qui peut faire autorité. »

Comment faire une citation

Cela prend deux auteurs pour créer une citation. Le premier la compose et le deuxième la reproduit. Toutefois, un écrivain peut se citer lui-même.

Citation Alphonse Karr (crédit photo Phrenssynnes)

Une bonne maxime met en valeur les qualités littéraires, d’intelligence et de sagesse de son créateur. Sa force se trouve dans la concision. Le choix des termes dans un énoncé court s’avère crucial et souligne l’habileté de son concepteur.

On répète souvent les paroles des politiciens, des écrivains, des grands scientifiques ou des gens célèbres. Ces mots deviennent des citations.

La citation se trouve plus forte si cette affirmation brillante est rédigée avec un jeu de mots.

« Be yourself, everyone else is already taken.»

Oscar Wilde

Citation d'Oscar Wilde (crédit photo Phrenssynnes)

Pourquoi aime-t-on les citations ?

On les adore parce qu’elles exposent des vérités extraordinaires qui font écho ou qui ont une résonance en nous. C’est comme si l’univers nous envoie un clin d’œil. Est-ce que ça vous est déjà arrivé?

Elles nous font sourire, nous offrent un sujet de réflexion ou de discussion. Les citations suscitent l’admiration.

Et, on aime bien les répéter pour avoir l’air intelligent!

Citation Anaïs Nin (crédit photo Phrenssynnes)
citation Didier Van Cauwelaert (crédit photo Phrenssynnes)

On les affectionne parce qu’on admire celui ou celle qui l’a dit ou écrit. Elles deviennent célèbres lorsqu’elles bouleversent un grand nombre de personnes.

J’ai un faible pour celles en lien avec les yeux, la vision ou le regard.

Citation Carl Gustav Jung (crédit photo Phrenssynnes)
Citation Dennis Lehane (crédit photo Phrenssynnes)

Pourquoi j’apprécie les citations et les collectionne

J’adore lire et découvrir une phrase brève avec du punch qui me fait vibrer ou sourire.

Cela ajoute un petit grain de sel dans ma semaine.

Je les collectionne depuis des années, j’ai un carnet bien rempli.

Lorsque mes enfants vivaient avec nous, j’avais pris l’habitude de coller un bout de papier avec ma dernière découverte sur le frigo.

Depuis ce temps, j’ai installé un tableau où je les transcris moi-même à la craie. Oui, c’est une véritable ardoise que je photographie. Ce n’est pas une image trouvée sur Internet!

Citation de Coluche (crédit photo Phrenssynnes)
Citation Coco Chanel (crédit photo Phrenssynnes)
Citation de Jonathan Franzen (crédit photo Phrenssynnes)

Plus la maxime est courte, plus je l’estime.

Et je retiens aussi celles composées par une personne que j’admire.

Souvent, les citations ajoutent du positif dans notre vie.

Les romans regorgent souvent de citations. Surveillez lorsque vous sentez votre lecture s’interrompre par une phrase concise qui vous fait réfléchir.

Coco Chanel possédait toute une personnalité.

Coco Chanel sur les yeux (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Avec la Saint-Valentin qui s’en vient, cette citation me fait penser à Lhom.

Pour la photo, il a choisi ces magnifiques trois arbres. Nous étions à Manchester Center dans le Vermont lors d’un de nos périples d’automne avec Brittany Brexit.

Citation de St-Exupéry (crédit photo Phrenssynnes)
3 arbres (crédit photo Lhom)

Aimez-vous les citations? Quelles sont vos préférées?

J’attends vos propositions pour en avoir une nouvelle dans ma collection.

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S’amuser avec l’insolite

Des objets insolites

Je m’amuse parfois à effectuer des recherches insolites. Quel pourrait être l’objet le plus ridicule à se procurer sur le web?

Cet article n’est pas pour se moquer de vous si vous avez déjà réalisé ce type d’achat, mais plutôt pour vous divertir. J’imagine que la plupart du temps les gens acquièrent ce genre de cossins pour blaguer.

Je vous propose une collection qui se démarque soit par l’humour, soit par sa futilité ou par le prix.

Ces machins me font réfléchir et philosopher sur la société actuelle. En ces temps de simplicité volontaire, je suis toujours surprise de découvrir tous ces objets qu’on peut trouver sur l’internet.

Je vous invite à voter dans les commentaires sur la chose que vous jugez la plus ridicule.

Poule avec des bras (capture écran par Phrenssynnes)
Boucle d'oreilles poisson rouge (capture écran Phrenssynnes)

Comment créer une poule insolite

Voici pour le magnifique prix de 24,16$ des bras en plastique que vous pouvez greffer sur votre poule favorite.

Et que dire de ces superbes boucles d’oreilles avec des poissons rouges dans un sac transparent. Veuillez noter que l’on n’a pas oublié de les mettre dans l’eau.

Lampe sur bracelet (capture écran de Phrenssynnes)
Livre par IA pour IA (capture écran de Phrenssynnes)

Intelligence artificielle insolite

Ici pour la modique somme de 22,99$ vous pouvez vous procurer ces gants munis d’une lampe DEL. Ils s’avèrent utiles pour la pêche, le camping, les réparations, mais surtout pour impressionner vos amis. Hum… est-ce que j’entends quelques messieurs dirent : Wow! C’est ce qu’il me faut absolument!

L’autre image nous montre que vous pouvez acquérir pour 1,44$ un livre écrit par l’intelligence artificielle destiné à l’intelligence artificielle.

Rien de moins!

Papier de toilette (capture écran de Phrenssynnes)
Bol de riz (capture écran de Phrenssynnes)

Du papier de toilette insolite

J’espère ne pas mousser la campagne électorale d’un certain candidat républicain en faisant la promotion de ce produit. Qui achètera ce rouleau de papier de toilette à l’effigie du célèbre personnage? Heureusement qu’il est épais (3 plis), il ne manquerait plus qu’il déchire!

Achèterez-vous ce somptueux plat pour 100 £ ce qui équivaut à environ 170$ canadien? Pourquoi payer moins pour un bol de riz?

Avouez, c’est une pièce magnifique.

Couteau pour beurre dur (capture écran de Phrenssynnes)
Coupe oeuf cuit dur (capture écran Phrenssynnes)
Porte cuillère (capture écran Phrenssynnes)
Coupe oeuf cuit dur (capture écran Phrenssynnes)

Des ustensiles insolites

Le monde des ustensiles de cuisine regorge d’exemple d’objets aussi insolites que farfelus, d’autant plus qu’ils ne revêtent qu’une seule et unique fonction.

Dans la première photo, voici un couteau pour racler du beurre dur. Ensuite, vous pouvez voir un tranche-œuf à la coque. Mangez-vous des œufs à la coque?

La troisième image nous montre un porte-cuillère amusant. Et j’avoue que le dernier item, le coupe kiwi remporte la  palme pour la pertinence la plus exclusive.

Exerciseur de mâchoire (capture écran de Phrenssynnes)
Porte burger (capture écran de Phrenssynnes)

Des prix insolites

Plus haut à votre gauche, je présente un exerciseur de mâchoire. Son utilité réside dans son efficacité à obtenir une mâchoire carrée. Mais je serais embêtée de vous expliquer comment l’employer.

Connaîtriez-vous autant de succès avec le porte-burger? Est-ce que dévorer d’énormes burgers pourrait développer votre mâchoire aussi bien que cet équipement miraculeux? Une étude scientifique s’avère nécessaire. Hum! Qui devrait financer cette étude? Le fabricant de cet appareil ou une grande chaîne de resto rapide?

Oreiller chère (capture écran Phrenssynnes)
Mug à plus de 2000$ (capture écran Phrenssynnes)

Je croyais avoir battu les records avec le bol de riz à 100£ mais j’ai découvert cette tasse à plus de 2000 $ et cet oreiller à 3611 $. J’espère qu’à ce prix les beaux rêves sont garantis.

On s’amuse avec ChatGPT et l’insolite

Dans mon dernier article, je vous ai mentionné que j’aime écrire et que je ne me sers pas de l’intelligence artificielle pour composer un texte sur le blogue.

Mais, ma curiosité l’a emportée et je me suis amusée avec ChatGPT.

Je lui ai demandé :

Invente un objet insolite et inutile pour vendre sur amazon.com
Et voici sa réponse:

Bien sûr, voici une idée amusante d’objet insolite et inutile à vendre sur Amazon : le «Chapeau silencieux pour animaux domestiques».

Il s’agit d’un petit chapeau que l’on attache doucement sur la tête de votre animal de compagnie, qu’il soit un chien, un chat ou même un hamster. L’idée principale est que ce chapeau prétend rendre votre animal «silencieux» pendant une courte période après l’avoir porté.

Bien entendu, ce chapeau ne change en rien le comportement sonore de l’animal, mais il offre une touche d’humour aux propriétaires d’animaux qui cherchent un moyen farfelu de gérer le bruit de leurs compagnons. Le «Chapeau silencieux pour animaux domestiques» pourrait être disponible dans une variété de couleurs et de styles pour convenir à tous les goûts et tailles d’animaux de compagnie.

N’oubliez pas d’inclure une description hilarante et une série de photos de chiens, chats, et autres animaux arborant fièrement ce chapeau sur la page Amazon pour attirer l’attention des acheteurs potentiels.

Avons-nous un ou une volontaire pour créer et mettre en vente ce fameux chapeau?

Un petit dernier

Voici une invention primordiale, découverte sur ce site, que mon frère ingénieur apprécierait sûrement.

Le redresseur d’ongle d’orteil!

Cette conception géniale gagnera-t-elle vos votes pour l’objet le plus insolite?

Un redresseur d'ongle d'orteil (capture écran Phrenssynnes)

Voilà, c’était ma collection et j’avoue que j’aurais une petite faiblesse pour le couteau à beurre. Ah! Ah!

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom nous offre une photographie qui vous fera aimer la neige. Pour les lecteurs qui n’habitent pas au Québec, sachez que nous avons subi deux tempêtes en quelques jours. Nous avons reçu environ 50 centimètres de neige fraîche.

C’est le rêve pour nous qui sommes skieurs, car toute l’accumulation tombée avant Noël avait fondu avec les pluies abondantes.

Donc, la saison est bien amorcée.

Montagne de ski enneigée (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique et j’espère qu’elle vous a amusé.

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La mer de tranquillité, un roman incroyable à lire absolument en 2024

La mer de la tranquillité d’Emily St-John Mandel

Ce livre a été publié en 2022 en anglais et en 2023 pour l’édition en langue française. Emily St-John Mandel est une écrivaine canadienne qui vit en Colombie-Britannique. La mer de la tranquillité est son sixième roman publié. Emily St-John Mandel est aussi l’auteure de Station Eleven. Ce livre a été finaliste au National Books Awards en 2014.

J’ai toujours aimé la science-fiction et j’en lis depuis longtemps.

Wow! Barack Obama a recommandé ce livre sur sa liste d’été en 2022.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture  de La mer de tranquillité (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Le livre d'Emily St-John Mandel (crédit photo Phrenssynnes)

On a catégorisé ce livre comme de la science-fiction. Effectivement, c’est de la fiction et l’histoire se déroule sur plus de deux siècles, dont une partie dans l’avenir. Mais je n’ai pas eu l’impression de lire un roman de cette classification.

Après avoir parcouru environ le premier tiers du livre, je me suis rendu compte qu’un personnage secondaire prenait une plus grande importance dans l’intrigue. Et, j’ai fait quelque chose pour la première fois! Je l’ai relu depuis le début, car je n’avais pas trop porté attention à ce personnage. Je voulais déguster le plaisir de me remémorer tous les infimes détails qui se rattachaient à lui. Vous pensez que c’est décourageant? Non, au contraire, c’était un délice. Oui, j’ai un peu parcouru en diagonale, mais dans ce bouquin, on a envie de bien savourer et de suivre tous les univers intimes des protagonistes.

264 pages, ce n’est pas trop long.

Sans exagération poétique, l’auteure a teinté l’histoire d’émotions ressenties par les différents personnages au fil du temps. Peu importe l’époque à laquelle ils vivent, on sent les remous de leurs conditions humaines distinctes.

Citation

« Olive désirait-elle réellement pouvoir vivre sur terre? Elle balançait sur la question. Elle avait passé toute sa vie dans les cent cinquante kilomètres carrés de la seconde colonie lunaire, imaginativement baptisée Colonie Deux. Elle la trouvait belle — Colonie Deux était une cité de pierre blanche, de tours à flèche, de rues bordées d’arbres et de petits parcs, alternant les quartiers de hauts immeubles et de petites maisons agrémentées de pelouses miniatures, une rivière s’écoulant sous les passerelles piétonnes— mais les villes dépourvues de plan ont aussi du bon. Colonie Deux était apaisante par sa symétrie et son ordre. Parfois, cependant, l’ordre peut se révéler étouffant. »

Ce que j’ai moins aimé

 

Franchement, tout m’a plu dans cette histoire. J’y ai trouvé une belle mosaïque de personnages à découvrir. C’est le genre de livre dans lequel on a hâte de se replonger.

Je n’ai pas constaté de longueur et bien que l’action se passe à plusieurs époques, le récit est bien structuré. Je ne me suis pas perdue dans les différents espaces-temps.

Les fils de toutes les trames narratives finissent par se joindre si rapidement à la fin qu’on ne voit pas venir la conclusion.

Après avoir terminé ce livre, je n’ai qu’une envie. Celle de découvrir ses autres œuvres. D’autant plus qu’on retrouve Mirella, un personnage du livre La mer de la tranquillité, dans un des autres romans de l’auteure : L’hôtel de verre.

Un roman fascinant sur le thème de la vie intime, de la solitude et la condition humaine. Et aussi une belle réflexion sur l’éthique du voyage spatio-temporel.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom cette semaine. Ce n’est pas la mer de la tranquillité mais c’est un océan bien tranquille.

Une mer tranquille (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous Emily St-John Mandel?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été avisés de cet article avant publication.

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Bilan 2023 et quelques réflexions pour le début de 2024

2024

Vous êtes plusieurs à attendre avec anticipation, le samedi matin, pour découvrir le sujet sur lequel je vais vous entretenir. En ce début d’année 2024, je réfléchis sur le bilan de 2023 et l’avenir.

La surprise des années 60

Dans les années 60, nos parents nous avaient inscrites à une activité hebdomadaire organisée par la ville. Ma soeur et moi prenions un autobus avec un groupe de jeunes, supervisés par une monitrice, tous les samedis matin, pour aller skier. Nous rentrions, en fin d’après-midi, les muscles endoloris, fourbues, mais surtout affamées. En attendant de dévorer le spaghetti que notre mère nous préparait, comme tous les enfants de notre âge, nous nous écroulions dans le boudoir en face de la télé.

Un beau début janvier, en entrant dans la maison au retour du ski, nous avons perçu un brouhaha inhabituel. Nous avons couru vers la salle de séjour, toujours vêtues de nos anoraks où des images fluorescentes de Bugs Bunny nous ont saisies. Mon père, parmi un dédale de cartons d’emballage et de sons, tentait d’ajuster le niveau de couleurs sur un immense téléviseur. Ma mère retenait notre petit frère qui essayait de tâter tous les boutons de l’appareil. Pour ajouter au chaos, ma sœur et moi avons hurlé en cœur. Yeah!

Nos parents avaient acheté une télévision en couleurs!

Logo blogue de Phrenssynnes (capture écran de Phrenssynnes)

Bilan 2023

En ce début de janvier 2024, mes rétines sont happées par autre chose que des images fluorescentes : les chiffres de mon blogue. J’ai le plaisir de vous informer que le site a battu des records de visiteurs cette année.

Peut-être que je me suis améliorée du point de vue technique? Après cinq ans, Le Dieu Google réussit-il à trouver mon blogue dans l’immense jungle du web? Et que les êtres humains qui cherchent à lire sur mes thèmes me découvrent. Peut-être que le bouche-à-oreille influence?

L’évolution des blogues

Mes amis, les blogueurs, Anne-Marie et Justin, ont réalisé des bilans en fin 2023. Je remarque, depuis quelques années, l’évolution de leur projet. Et c’est intéressant de voir la tournure qu’ils prennent ainsi que les différences entre nos blogues. J’ai observé aussi que d’autres ont abandonné. Mais pas Anne-Marie ni Justin!

Anne-Marie est très structurée sur son blogue de voyage. Elle a intégré des liens affiliés et elle s’est spécialisée dans une niche de voyage pour personne introvertie. J’adore l’organisation de son site.

Justin, quant à lui, est un Américain tombé amoureux de la France en 2020. Il rédige un blogue en français pour apprendre cette langue. Justin compose une série d’articles sur tous les départements de la France. En plus d’écrire une chronique chaque jour, il anime aussi un balado. J’ai beaucoup d’admiration pour sa persévérance et tout son travail. Un grand nombre de Français le suivent.

L’intelligence artificielle

Depuis quelque temps, l’intelligence artificielle (IA) est arrivée dans nos vies et nous nous demandons tous où cela va nous mener. Les choses ont beaucoup brassé à Silicon Valley, où de gros conflits à ce sujet ont perturbé une compagnie technologique. Certains ressentent une menace tandis que d’autres y voient une circonstance opportune extraordinaire. Mais lorsqu’on fait face à l’inconnu, cela peut générer de l’anxiété.

Je sens de l’inquiétude dans le monde de l’écriture et c’est une réaction normale.

Vous me trouverez peut-être vieux jeu, mais, à part dans cette chronique où j’ai essayé ChatGPT, je ne me sers pas de l’IA pour la rédaction de mes articles. Au contraire, c’est un plaisir pour moi de créer des textes pour vous informer et vous divertir. Je ne gâcherai pas cet amusement en le faisant faire par une machine!

Auto et Intelligence artificielle (Création de Phrenssynnes sur Canva)

Des textes personnalisés

Sur la plateforme Medium.com (où j’écris aussi) leur nouvel objectif cette année est de privilégier des articles avec des récits personnels. Nous aimons tous découvrir le vécu des autres et nous le faire raconter.

Des histoires vraies

J’ai lu le livre de James Clear, Un rien peut tout changer. Au début, il raconte son expérience. Il était joueur de baseball pendant ses études et envisageait d’en faire une carrière professionnelle. Mais un jour, il a reçu une balle en pleine figure qui a provoqué une commotion cérébrale très grave. Il a failli mourir et nous relate bien des détails. Il a pu recommencer à pratiquer son sport après sa longue guérison avec beaucoup de rééducation et de patience.  Mais ce qu’il a surtout appris, suite à cette expérience, c’est le pouvoir des petites habitudes. Il en a écrit un bouquin et il est devenu consultant dans ce domaine. Je vous recommande d’ailleurs la lecture de cet ouvrage fascinant.

La publication de James Clear ne m’aurait pas aussi intéressé si je n’avais parcouru le récit de cette épreuve que lui et les membres de sa famille ont vécue. Le reste de son livre avec toute la logique des stratégies n’aurait pas eu autant d’impact sur moi si je n’avais pas connu son histoire particulière.

Je crois que les dirigeants de Medium ont raison en privilégiant les histoires personnelles.

bilan 2023, Francine et le chemin parcouru  (crédit photo Lhom)

Un point de singularité

L’IA représente un point de singularité technologique. Ce qui veut dire :

L’expression « singularité technologique » ou « point de singularité technologique » désigne un événement spéculatif à venir, intimement lié au développement d’une authentique intelligence artificielle (désormais IA) et censé bouleverser l’ordre des choses.

L’encyclopédie philosophique.

Mon père a vécu plusieurs singularités

Mon père a eu 96 ans l’automne dernier et il a vécu plusieurs grands changements tout au long de sa vie : la radio, la télévision, l’ordinateur, les tablettes numériques et les téléphones intelligents. Il se souvient et nous raconte que, lorsqu’il était petit, il aimait s’approcher de la radio pour écouter le radio-feuilleton pour enfants, Madeleine et Pierre.

Malgré le choc visuel que mes rétines ont subi dans les années 60, l’avènement de la couleur dans les télévisions ne représente pas une singularité. Mais la venue de la télé en a été une.

Nous nous rappelons tous de l’arrivée de l’appareil téléphonique cellulaire intelligent, une singularité qui a beaucoup changé notre vie quotidienne.

 Moi, je rêvais du téléphone visuel et je m’en sers presque tous les jours.

Les tendances à venir

Face à cette nouvelle technologie, les experts prévoient un retour en force vers le contenu authentique et humain.

Paradoxe intéressant : bien qu’on emploie de plus en plus l’IA, le public a soif d’interactions humaines et authentiques. Cette tendance influencera fortement les campagnes en 2024.

Capital Image

Conclusion

Donc, je persévèrerai à composer sur ce site en 2024. Je maintiendrai également l’infolettre mensuelle sur la plateforme Substack.

Ma promesse pour 2024 est de continuer avec le même style d’article, c’est-à-dire des écrits humains et authentiques.

Je vais aussi me concentrer à développer des microactions, comme le suggère James Clear dans son livre.

J’espère vous divertir et vous surprendre chaque samedi matin.

Photo de Lhom

Lhom a décidé de continuer à collaborer en 2024 en nous présentant toujours une photo en fin d’article.

Sapin enneigé (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Le conte Le prince et le grillon

Voici un conte

À la demande de plusieurs, je vous offre, cette semaine, une de mes fictions inédites.  C’est un conte, mais pas une histoire de Noël. Ce genre littéraire nous donne toujours à réfléchir et se prête bien à cette période de fin d’année. Elle nourrira, je l’espère, vos discussions. Amusez-vous à échanger avec vos proches. Est-ce qu’ils l’interprèteront de la même façon que vous?

Le blogue sera en pause pour la saison de Noël, de retour le samedi 6 janvier 2024.

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J’espère vous inspirer à découvrir le bonheur dans les petites joies quotidiennes et ensoleiller vos journées. Voilà mon souhait!

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Voici le conte

Le prince et le grillon

 

Il était une fois un pays où habitait un prince qui ne voulait pas être charmant.  Non pas qu’il veuille être méchant, mais il n’avait aucune envie de charmer quelque jeune fille que ce soit, eût-elle été princesse.  Il avait seulement envie de vivre en solitaire entre le pré où son bœuf brouterait et sa forêt où des champignons pousseraient. Se complaisant de quiétude, il aspirait à la tranquillité tel un nénuphar dans son étang.  Le prince aimait se promener dans les bois avec son fidèle ami, Grillon, le petit grillon.  Il le transportait dans une minuscule besace faite d’une peau d’âne souple et bien tannée.  Parfois, il s’arrêtait, s’assoyait sur une pierre plate et sortait l’insecte de son sac.  Le prince cueillait un brin d’herbe et nourrissait son compagnon.

Il savait que sa vie calme désespérait ses parents.  Le prince s’ouvrait et racontait tout cela à son complice.  Le grillon en chantant lui donna une idée.  Il connaissait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, une petite maisonnée abandonnée à l’orée d’un bois.  Il pourrait s’y installer, laissant croire à ses parents qu’il avait disparu magiquement et y vivre en ermite selon ses principes et ses aspirations simples.

Quelques jours plus tard, suivant un stratagème que l’insecte lui avait soufflé à l’oreille, le prince avait renoncé à ses brillants vêtements pour des hardes plus modestes et avait quitté le château en pleine nuit.  Il s’établit dans la chaumière dont lui avait parlé son insecte.  Il découvrait la joie de chasser, cuisiner, jardiner et vaquer à ses occupations pour vivre en parfaite autarcie avec son compagnon le grillon. De temps à autre, il se rendait jusqu’à l’étang où il aimait voir son reflet de simple solitaire à travers les nénuphars.

Un étang (crédit photo Phrenssynnes)

Puis, vint un jour où l’on cogna à sa porte.  Surpris, car n’ayant jamais de visite, il se demanda qui cela pouvait être.  Ouvrant la porte, il aperçut devant lui une charmante sorcière en panne d’essence pour son balai magique.

—Non, lui répondit-il, il n’avait pas en sa possession cette substance.

 Mais son petit grillon se mit à s’agiter et à siffler dans sa poche.  Le sortant de sa besace, il fit glisser le grillon dans sa main qui se mit aussitôt à chanter. Il connaissait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, un endroit où se trouvait l’essence de balai magique.

—Et bien, lui répondit le prince, explique à la dame où est cet endroit et elle pourra se ravitailler.

—C’est un creux de chêne si particulier qu’il n’y a que moi pour le reconnaître, chantonna-t-il. Un creux dans un chêne à des lieux et des lieux d’ici.

Par bonté d’âme, le prince, refusant de se séparer de son grillon, partit avec la bonne sorcière dans la forêt à la recherche d’essence à balai.

Ils marchèrent des jours et des jours, traversèrent montagnes et forêts, vallées et rivières, pour arriver dans un pays de neige et de sable. Un pays tout pâle où les troncs d’arbres irradiaient d’une couleur blanche.  Cette contrée bordée d’une mer aussi blême qu’étrange, une mer aux flots houleux et laiteux.

La sorcière, le prince et le grillon s’en approchèrent.

L’insecte leur chanta qu’au large, droit devant eux, existait une île où le creux d’un certain chêne renfermait l’essence, la quintessence même du balai magique.  Le prince entreprit alors de fabriquer un radeau pour la traversée de cet océan.

Voyageant sur une mer troublée, ils furent attaqués par une quantité incroyable de grenouilles.  Émergeant des flots comme des poissons volants, elles sautaient à bord du radeau en frappant les voyageurs.  Ces hideux monstres marins effrayaient la sorcière. Le grillon, ayant peur de se faire manger par ces ignobles batraciens, tremblait, enfoui au fond de sa besace.  « Transformez-les! » houspilla Grillon à la sorcière.  D’un coup de baguette magique, elle changea tous ces horribles ouaouarons en adorables princes charmants.  Soudain, le radeau se mit à tanguer dangereusement sous le poids de tous ces matelots improvisés. La sorcière fit tournicoter de nouveau sa baguette et transforma la bande de princes en papillons multicolores.  Ils s’envolèrent tous dans le vent de la mer, créant ainsi un nuage arc-en-ciel. Les voyageurs continuèrent leur épopée à bord de l’embarcation.

La sorcière, le prince et le grillon accostèrent sur une plage.

Reprenant leur marche, ils plongèrent dans la brousse épaisse peuplée d’animaux étranges. Continuant toujours sur leur route, ils parvinrent dans une clairière au centre duquel gisait une énorme pyramide de pierre datant de plusieurs siècles et recouverte d’une épaisse végétation.  Grillon leur fredonna la même ritournelle et savait qu’ils devaient entrer dans cet endroit antique.  À la suite d’un défrichement intense, ils aperçurent une pierre singulière. Grillon se mit à chanter de plus belle en la voyant. Il savait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, qu’on devait faire basculer la roche pour ouvrir un passage secret dans la forteresse.

La sorcière, le prince et le grillon y pénétrèrent.

Visitant les différentes pièces de cet ancien palais, ils aperçurent au cœur même de la pyramide un énorme chêne. Celui-ci, tel un roi au sommet du monument, poussait sous la lumière d’un arc-en-ciel provenant d’un orifice plusieurs mètres plus haut.  Et, telle que Grillon l’avait prédit, ils trouvèrent dans la cavité de l’arbre, une moelle si dense et si pure qu’elle redonna au balai de la sorcière une aura immortelle.

La sorcière s’éleva alors dans les airs, perchée sur son balai. Elle agita sa baguette magique en hurlant une incantation : « Pour te remercier, gentil ermite, je te transforme en prince charmant et ton grillon en une jolie princesse que tu pourras épouser dans ton château que voici au cœur de ton immense royaume où ton peuple t’attend afin de célébrer votre union fantastique.  Soyez heureux et ayez plusieurs enfants! »

Tandis que l’ensorceleuse disparaissait, une pluie d’étoiles brillantes se déversa sur l’ermite et son grillon. Le prince vit, avec horreur, ses haillons se transformer en habits magnifiques et dorés.  Puis, il entendit un grondement et la pyramide se convertit en un céleste château où trônait, sur une immense table, un bœuf braisé aux champignons au milieu d’un festin.  Son grillon, quant à lui, se mua en une jolie et tendre princesse aux longs cheveux blonds, une adorable jeune fille ressemblant étrangement à la bonne sorcière. Enjouée et souriante, elle chantonnait une douce mélodie racontant son bonheur de ne pas passer le reste de sa vie à siffler ou manger des brins d’herbe dans une vieille besace de peau d’âne tannée par le temps.

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom nous offre une photo d’un château dans un étang qui pourrait bien être celui du prince! Reconnaissez-vous le château de Chenonceau?

Chenonceau (crédit photo Lhom)

J’en profite pour vous réitérer toute ma gratitude. Je vous remercie, chers lecteurs et lectrices, de prendre le temps de lire et j’apprécie tous vos commentaires ainsi que nos interactions. J’ai découvert depuis le début du blogue des personnes extraordinaires et cette expérience enrichissante pimente mon quotidien.

Lhom se joint à moi pour vous souhaiter pour cette période festive et la nouvelle année de la santé à revendre, du bonheur à partager et de la prospérité pour tous.

Phrenssynnes

Trouvez le cadeau parfait: Des idées de livres à offrir à Noël

Donner des livres en cadeau pour Noël

J’ai toujours aimé recevoir un bouquin en cadeau.

Avez-vous de tels souvenirs?

Vous êtes enfouie dans un sofa moelleux, vêtue d’un pyjama en flanelle douce et vous tenez un livre d’une main. L’autre enserre une tasse fumante de chocolat chaud. Le silence total dans la maison vous entoure puisque tout le monde dort encore. Mais vous, vous êtes là, et entre deux paragraphes, vous regardez à travers la fenêtre. D’épais flocons de neige tombent lentement. Une petite gorgée, un soupir et vous reprenez votre lecture.

Un livre, c’est comme un ami qui vous raconte une histoire.

Prodiguez de tels moments aux êtres chers en leur donnant un bouquin en cadeau. Voici une liste de plusieurs suggestions qui devraient plaire. Est-ce qu’il ou elle aime la belle littérature? Ou plutôt des intrigues policières?  Elle part en voyage bientôt, offrez-lui un roman dont l’action se passe dans la région qu’elle visitera!

Il veut découvrir le Québec, rien de mieux qu’une fiction pour explorer un coin de pays.

Des livres en cadeau pour les amoureux de la littérature

Des livres d’Edith Wharton.

Ta mort à moi de David Goudreault.

Des romans de Siri Hustvedt.

Dolce Agonia de Nancy Huston.

Marcher jusqu’au soir de Lydie Salvayre.

L’enfant égaré de Grégoire Delacourt

 

Les lettres de Edith Wharton (crédit photo Phrenssynnes)
Coucher de soleil italien (crédit photo Tino)

Des romans à lire avant d’aller en Italie

Jaune Caravage de Gilda Piersanti.

Les huit montagnes de Paolo Cognetti.

L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante.

Le train des enfants de Viola Ardone.

Porca Miseria de Tonino Benacquista.

Pompéi de Robert Harris

Des romans à lire avant d’aller en France

La personne de confiance de Didier Van Cauwerlaert.

La boîte de Pandore de Bernard Werber.

La gloire de mon père de Marcel Pagnol.

Bonjour tristesse de Françoise Sagan.

La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer.

Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi.

La panthère de Stéphanie des Horts.

L’anomalie d’Hervé Le Tellier.

Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

Livre de Sagan sur fauteuil (crédit photo Phrenssynnes)
Hôtel avec drapeau américain( crédit photo Phrenssynnes)

Des romans à lire avant d’aller aux États-Unis

La symphonie du hasard de Douglas Kennedy.

Rupture de contrat de Harlan Coben.

La disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker.

État de terreur de Louise Penny et Hillary Clinton.

La nuit de l’oracle de Paul Auster.

Devenir de Michelle Obama.

Beach music de Pat Conroy.

Des romans à lire avant d’aller en Grande- Bretagne

Celle qui brûle de Paula Hawkins.

La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan.

Jane Eyre et Hurlevent des sœurs  Charlotte et Emily Brontë.

La dernière librairie de Londres de Madeline Martin.

Le festin de Margaret Kennedy.

La Chorale des dames de Chilbury de Jennifer Ryan.

Persuasion de Jane Austen.

 

Le pont de Londres (crédit photo Lhom)
Entre deux os et théière (crédit photo Phrenssynnes)

Des livres en cadeau pour les amateurs de romans policiers

Une chance de trop de Harlan Coben.

Un homme meilleur de Louise Penny.

Entre deux os de Kathy Reichs.

Le visage de l’ennemi d’Elizabeth George.

L’appel du néant de Maxime Chattam.

Quantum de Patricia Cornwell.

L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker.

L’eau rouge de Jurica Pavicic.

Les survivants d’Alex Schulman.

Rien qu’à moi d’Elisabeth Norebäck.

Des livres québécois en cadeau

La dame de la rue des messieurs de Jean Lemieux.

Apprendre sur le tas de Boucar Diouf.

L’ombre d’un doute d’Esther Croft.

L’histoire populaire de l’amour au Québec de Jean-Sébastien Marsan.

Le reste du temps d’Esther Croft.

Le goût de l’élégance de Johanne Seymour.

3 livres québécois (crédit photo Phrenssynnes)
Lutin de Noël (crédit photo Phrenssynnes)

Des livres en cadeau sous le sapin

 

 

Voilà qui devrait vous aider à trouver un cadeau mémorable.

Pensez aussi à vous gâter et vous en offrir au moins un pour le temps des fêtes!

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom nous offre une photo prise à la bibliothèque de l’université de Yale. C’est assez impressionnant, n’est-ce pas?

Bibliothèque université Yale (crédit photo Lhom)

 

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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book club illustration1  (credit DIVI)

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Biscuits au chocolat sans culpabilité

Pourquoi j’ai fait des biscuits au chocolat sans culpabilité

À l’approche de la saison froide, j’ai souvent une envie incontrôlable de dévorer des choses sucrées.

Ma fille me disait que nous sommes tous pareils. Comme de gros ours faisant des réserves avant d’hiverner! En plus, nous mangeons beaucoup pendant le temps des Fêtes. On se retrouve en début d’année avec quelques kilos en trop. Je cherchais un moyen de rassasier cette envie sans prendre du poids avant Noël. J’ai cuisiné, cet automne, quelques recettes trouvées sur le web. Mais j’ai fini par concocter la mienne.

Voici celles que j’ai essayées et qui m’ont inspirée pour la création de cette méthode pour préparer des biscuits au chocolat sans culpabilité.

 

« Malgré sa teneur élevée en gras,
le chocolat noir est bon pour le cœur.
»

Selon Élise Latour, nutritionniste sur le site de l’Institut de Cardiologie de Montréal.

Bien sûr, nous devons faire attention à la quantité de sucre dans le chocolat, car c’est nuisible. C’est pourquoi je privilégie le chocolat noir.

Tant qu’à cuisiner, autant se donner la peine de préparer des recettes bonnes pour la santé!

L’autre avantage de cette recette, c’est qu’elle est très facile à réaliser.

Allez! Lancez-vous!

Biscuits au chocolat sans culpabilité

Ingrédients

  • 175ml de banane écrasée (3/4 de tasse)
  • 30 ml (2 cuillères à table) de sirop d’érable
  • 60 gr (2 onces)  de chocolat non sucré
  • 60 ml (2 cuillères à table)  de psyllium
  • 125 ml (1/2 tasse) de son d’avoine
  • 125 ml (1/2 tasse) de beurre d’arachides
  • 5 ml (1 cuillère à thé) d’essence de vanille
  • Noix de pécan entières pour décorer

Préparation

Étape 1

Faire chauffer le four à 200 °C (400 °F). Faire fondre le chocolat au micro-ondes pendant quelques secondes ou au bain-marie.

Étape 2

Mélanger le sirop d’érable avec le chocolat dans un grand bol.

Étape 3

Ajouter les autres ingrédients sauf les noix de pécan. Bien mélanger.

Étape 4

Former des boules de pâte à l’aide d’une cuillère. Déposer les boules sur une tôle à biscuits recouverte d’un tapis de cuisson ou de papier parchemin.  Espacer légèrement les boules.

Étape 5

Mettre une noix de pécan sur chaque boule. Faire cuire au four à 200 °C (400 °F) pendant 15 à 17 minutes.

Bon appétit!

Les trucs pour bien réussir

 

  • J’emploie du beurre d’arachide naturel. Je le ramollis au four micro-ondes pendant quelques secondes afin que ce soit plus facile à incorporer.
  • J’ai hérité de cette petite cuillère à crème glacée de ma belle-mère. Je la trouve parfaite pour façonner les boules. Je l’utilise aussi pour cuisiner des galettes Labriski.
  • Mélangez votre pâte avec une cuillère de bois ou une bonne maryse. N’employez pas un malaxeur.
Cuillère à crème glacée (crédit photo Phrenssynnes)

Maryse ou spatule?

Mais qu’est-ce qu’une maryse? Une amie de ma fille qui étudiait en nutrition m’a fait découvrir la différence. Vous pouvez regarder cette vidéo où on explique bien la différence.

Pourquoi utiliser le bon terme? Pour faciliter et améliorer les communications lorsqu’on travaille en équipe!

Ceci n'est pas une spatule (crédit photo Phrenssynnes)
Ceci est une spatule (crédit photo Phrenssynnes)
Maryse de Noël (crédit photo Cabaretemango)

Un merci spécial

Voici la maryse de Noël de mon éditrice.

Cher lectorat, sans vous en rendre compte, une tâche essentielle est effectuée, en arrière-plan, lors de chaque publication. Mon amie, Ann, corrige bénévolement mon texte avec une rigueur incroyable.
S’il reste peut-être quelques coquilles, j’en prends l’entière responsabilité.
J’en profite pour souligner l’importance de son travail et lui dire un gros merci.

Oups! J’espaire ke je né pa fèt de fotes dens le dernié paragrafe…

Et vous? Est-ce que vous inventez des recettes?

Ressentez-vous la même fringale de choses sucrées à l’automne?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

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Bonne semaine.

Phrenssynnes

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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Un matin blanc

Cette semaine, nous avons eu un matin blanc.

La veille, j’avais écouté sur YouTube une entrevue avec une jeune écrivaine, Anne Bonfert. Elle est également parachutiste, photographe et globe-trotter. D’origine allemande, elle était en Nouvelle-Zélande lors de l’interview, assise devant un arbre et entourée d’oiseaux qui gazouillaient.

Elle a publié un très bel article intitulé Mastering the Art of Rain Photography. Avec ce lien, vous ne pourrez pas lire le texte complet (puisqu’on doit être abonné à la plateforme payante Medium.com), mais vous pourrez voir quelques images.

Elle m’a inspirée.

J’ai essayé, en ce matin blanc, de maîtriser l’art de la photographie de la neige.

Comment maîtriser l’art de photographier sous la neige ?

Quel est le secret? Appuyer sur le foutu bouton le plus vite possible, car vos doigts vont geler!

Ah! Ah! Soyons plus sérieux.

À la recherche de la beauté dans la neige

Soyez à la recherche de la beauté. J’avoue qu’au printemps, lorsque la neige est noire, je la trouve moins sublime. Comme vous pouvez le voir sur cette photo.

J’essaye, à ce moment, de dénicher l’harmonie ailleurs.

À la recherche de l’émotion

Lors de ma promenade du matin, j’ai rencontré l’excitation. Celle des enfants sur mon chemin. Ils ressemblaient à des bonshommes de neige après avoir effectué toutes les cabrioles et pirouettes possibles afin de profiter de cette sensation différente.

C’est attendrissant de les observer s’amuser sur ce tapis blanc.

Étaient-ils plus énervés par la nouvelle neige que leur congé d’école à cause d’une grève des professeurs? Je ne leur ai pas demandé. J’ai préféré voir juste l’émerveillement.

Je continue ma promenade dans l’épaisse couche qui assourdit le bruit de mes pas et ranime les exclamations des petits.

neige noire (crédit photo Phrenssynnes)

J’adorais faire l’ange dans la neige pendant mon enfance.

Chêne avec ses feuilles (crédit photo Phrenssynnes)

Déterminer le sujet de votre photo sous la neige

J’ai choisi ce majestueux chêne comme sujet d’expérience photographique.

Un vieil arbre solide et entêté.

Il n’a pas voulu laisser tomber ses feuilles avant que la neige arrive.

Neige, chêne et ses feuilles (crédit photo Phrenssynnes)

L’équipement choisi pour photographier la neige

  • J’aurais pu utiliser un appareil sophistiqué.
  • J’aurais pu travailler le temps d’ouverture du diaphragme, l’exposition à la lumière, jouer avec la mise au point.
  • J’aurais pu prendre des clichés des innombrables motifs géométriques des flocons.

J’ai choisi le chêne du voisin et mon téléphone intelligent.

Simplicité volontaire.

Essayer plusieurs façons d’observer et choisir

Je m’éloigne de l’arbre. Puis, je m’approche et prends conscience de l’ampleur de son tronc. Je devine son âge.

Une fois que j’ai trouvé mon sujet photographique, je dois choisir le bon angle.

J’étudie bien la question.

Car le gel des doigts n’est pas une plaisanterie! De toute façon, je dois être rapide pour éviter la buée et la neige fondue sur l’objectif.

Parfois, observer les choses à l’envers nous aide à mieux les percevoir.

Vue vers le ciel (crédit photo Phrenssynnes)

C’est en regardant vers le ciel qu’on sent les racines.

Vue vers le ciel (crédit photo Phrenssynnes)

Jouer avec la couleur 

Vous pouvez expérimenter comme Anne Bonfert et créer des images en noir et blanc.

Je l’ai essayé et cela nous donne la preuve que le temps paraissait bien gris ce matin-là. Ah! Ah! Je ne vois pas beaucoup de différence que les photos aient de la couleur ou pas.

Vue vers le ciel en noir et blanc (crédit photo Phrenssynnes)
Linceul de neige (crédit photo Phrenssynnes)

Le linceul de neige

En vous écrivant ces mots, je comprends mieux pourquoi j’ai sélectionné cet arbre.

Cette neige, qui le recouvre comme un linceul blanc, me rappelle celui qui habitait à côté du chêne.

Celui qui s’en est allé le printemps dernier.

Solide, majestueux, généreux et presque centenaire comme son chêne.

Et aussi, un peu entêté.

Il a laissé beaucoup de glands pour propager sa bonté.

Hommage à mon voisin décédé en mai.

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo des montagnes de neige éternelle près de Chamonix.

Montagnes près de Chamonix (crédit photo Lhom)

Le mot de la fin

Êtes-vous photographe dans l’âme, vous aussi?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Un vieux best-seller qui mérite encore d’être lu

Comment j’ai découvert Pompéi de Robert Harris

Je lis depuis toujours, pourtant je n’ai pas vu passer ce best-seller lors de sa publication en 2003 ni en 2004 lorsque la traduction française est sortie.

Lorsque j’ai fait les recherches pour l’article « Savez-vous pourquoi la lecture est bénéfique pour vous? », le livre Pompéi était le roman choisi par les scientifiques pour une étude.

« This novel was chosen because it was based on true events but written as historical fiction and conveyed in a classic narrative arc (Freytag, ). »

Tel que cité dans « Short- and Long-Term Effects of a Novel on Connectivity in the Brain. »

Cela m’a intrigué et m’a aussi donné l’envie de lire ce bouquin.

Quatrième de couverture de Pompéi

Au lieu de copier la quatrième de couverture, je préfère une photo. Cela vous permet de la lire vous-même, un peu comme si vous étiez à la librairie.

 Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre Pompéi

Couverture du livre de Robert Harris Pompéi (crédit photo Phrenssynnes)

Ce roman n’a pas été sélectionné par hasard pour une étude.

Premièrement, il est bien écrit.  On n’accroche pas sur des phrases trop longues, on comprend bien le propos de l’auteur.

Cela nous aide à ressentir les émotions des personnages.

Deuxièmement, le type de narration est judicieusement choisi et elle prend une tournure particulière à la fin. Mais je ne vous en dis pas plus à ce sujet pour ne pas divulgâcher. Robert Harris a écrit son intrigue du point de vue d’un jeune ingénieur romain et de quelques protagonistes. Vous serez impressionnés de découvrir tous les petits détails sur la vie quotidienne à cette époque.

Même si vous n’êtes pas ingénieur!

Évidemment, on connait l’histoire de Pompéi. Ce roman est captivant parce qu’on veut savoir comment ces personnages crédibles vont éprouver le drame. Robert Harris met en scène toutes sortes de caractères qui reflètent tous les travers de l’Empire romain. Ce qui est d’autant plus intéressant.

C’est pourquoi nous les adorons ou nous les détestons, mais ils ne nous laissent pas indifférents.

L’auteur réussit bien à nous faire sentir les émotions des personnages. Comme vous pouvez le voir, par exemple, dans cette citation.

« Il jeta sa torche consumée et se laissa sombrer en avant. Il étendit les mains et resta ainsi, sentant les ponces s’accumuler lentement autour de ses épaules en une sensation étrangement réconfortante, comme un enfant qui se fait border le soir dans son lit. »

Robert Harris dans Pompéi.

Livre Pompéi avec coussin (crédit photo Phrenssynnes)

L’originalité de cette œuvre est aussi d’avoir inventé une fiction à partir d’un fait réel si ancien.

J’ai de l’admiration pour cet auteur qui a dû faire beaucoup de recherches sur cette période. Composer un roman historique demande un travail colossal. Robert Harris a écrit plusieurs livres sur l’époque romaine.

À un moment dans l’intrigue, un personnage relate qu’il a consulté une sibylle, une prêtresse qui prédisait l’avenir. Robert Harris a dû s’amuser en rédigeant la prophétie qu’elle voit pour la ville de Pompéi. Voici la citation.

Citation

« -Elle a vu une ville, notre ville, dans un avenir lointain. Un millier d’années, peut-être plus. Elle a vu une cité célèbre dans le monde entier, poursuivit-il dans un murmure. Nos temples, notre amphithéâtre, nos rues, arpentés par des gens de toutes les langues. Voilà ce qu’elle a vu dans les entrailles des serpents. Longtemps après que les César seront tombés en poussière et que l’empire ne sera plus, ce que nous avons bâti ici perdurera. »

Robert Harris dans Pompéi.

Ce que j’ai moins aimé du roman Pompéi

Quelque chose qui peut parfois rebuter le lecteur, c’est le vocabulaire utilisé. Des mots comme : sibylle, centurie, clepsydre, quadrirème, putéolanum. Nous ne connaissons pas ces appellations puisqu’ils représentent souvent des choses qui n’existent plus ou ce sont des noms techniques comme drisse, cargue, vergue. Ces derniers sont des termes pour désigner certains objets en rapport avec la navigation en bateau à voile.

Ne vous laissez pas décourager dans votre lecture par ces mots. Faites une petite recherche sur le web, c’est si facile.

Et je le vois comme une occasion pour améliorer ma culture. Imaginez-vous comment ce sera utile dans votre prochain cinq à sept. Vous aurez l’air plus intelligent quand vous expliquerez à vos amis qu’est-ce qu’une clepsydre! Ah! Ah!

Photo de Lhom

Nous ne sommes pas allés à Rome. Mais il y a quelques années nous avons visité le site touristique du Pont du Gard, situé en France entre Avignon et Nîmes. Les Romains ont bâti ce pont au 1er siècle pour le passage d’un aqueduc.

Ce trésor architectural nous a impressionnés.

Pont du Guard (crédit photo Lhom)

Recommandations

Donc, vous avez tout avantage à lire Pompéi si :

  • Vous aimez les romans historiques et spécifiquement ceux sur l’époque romaine.
  • Vous visiterez bientôt l’Italie et aussi la région de Naples.
  • Vous êtes à la recherche d’une fiction originale et pleine d’actions.
  • Si vous êtes passionnés par l’Italie, tout simplement.

Noël approche et c’est une bonne idée pour un cadeau à offrir à un ingénieur.

Connaissiez-vous cet auteur ou ce livre?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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Critique de La dernière librairie de Londres, un roman de Madeline Martin

La dernière librairie de Londres

J’ai découvert le livre La dernière librairie de Londres grâce à madame C de mon club de lecture.

Madeline Martin est une écrivaine américaine spécialisée dans les romans sentimentaux et historiques souvent primés dans le New York Times.

Fougère, thé et La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

Quatrième de couverture de La dernière librairie de Londres

La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Livre de Madeline Martin et thé (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai souvent lu ou vu des récits de la Seconde Guerre mondiale avec des personnages importants du point de vue historique. On a créé beaucoup de fiction ou de film sur les moments clés de cette guerre.

Dans ce livre, c’est différent.

Ce que j’ai aimé, c’est découvrir comment monsieur et madame tout le monde ont vécu cette période difficile. L’auteure nous décrit le quotidien de Grace, l’héroïne du roman, ainsi que son entourage à partir de 1939 à Londres.  Ces gens ne sont pas en position de pouvoir, pas de politicien, pas d’espion, pas de général de l’armée. Donc, l’intrigue se différencie de ce qu’on retrouve souvent dans les livres sur la Seconde Guerre.

Par exemple, j’ai appris, qu’au début, on avait surnommé ce conflit la guerre de l’ennui. Ils étaient sur le qui-vive, dès l’annonce officielle de l’affrontement envers l’Allemagne, mais les attaques ne venaient pas. Par contre, un jour le Blitz a commencé et l’auteur nous fait bien ressentir toute l’horreur de ces bombardements sur Londres.

On sent cela grâce à la façon dont l’écrivaine décrit les petits détails de la routine quotidienne. On a transformé les jardins de fleurs en potager.

Les personnages devaient se rendre dans les stations de métro pour y passer la nuit à l’abri des assauts aériens.

Le gouvernement a rationné les denrées alimentaires.

Citation

-J’apprécie ce que vous avez fait pour cette librairie, poursuivit la jeune femme. Ce sont les livres qui nous ont réunis, l’amour des histoires, des aventures, l’évasion qu’ils procurent en ces temps difficiles, le rappel qu’il faut garder espoir.

Madeline Martin

Ce que j’ai moins aimé

La force de ce roman n’est pas l’intrigue. Sans vous la révéler, j’avoue qu’on voit venir la fin et il n’y a rien d’étonnant. J’aime bien me faire surprendre par un auteur, mais ici, ce n’est pas arrivé.

Par contre, je n’ai pas été déçue de ma lecture.

L’excellence de cette fiction réside dans sa puissance à évoquer des émotions. Grace se transforme, d’antihéros au début du bouquin, elle devient une jeune femme au caractère remarquable avec un leadership exceptionnel.

Les livres et la littérature me passionnent comme Grace et les autres personnages. Et je profite de l’évasion qu’ils nous offrent.

Dans l’histoire, il y a des moments très touchants. Comme mentionné dans cet article au sujet de la lecture, lire nous permet d’expérimenter les mêmes sensations que les protagonistes comme si nous les vivions.

 

Le livre La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

En continuation sur le thème de cette chronique, Lhom nous présente, cette semaine, une magnifique photo du pont de Londres.

Le pont de Londres (crédit photo Lhom)

Recommandations

À lire si :

  • Vous aimez les histoires sur la Deuxième Guerre Mondiale.
  • Vous appréciez les livres qui font du bien ou si vous êtes amoureux des livres tout simplement.
  • Vous visitez Londres bientôt et vous aimez le contexte historique. On y parle des différents quartiers de la ville.

Connaissiez-vous cette auteure?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Phrenssynnes

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Délicieuse recette santé de biscuits aux dattes et aux graines de citrouille

Biscuits aux dattes et aux graines de citrouille

J’ai inventé une recette de biscuits aux dattes et graines de citrouille. Lorsque l’automne arrive, j’ai une terrible envie de dévorer des aliments sucrés. Cette sorte de fringale est beaucoup moins présente le reste de l’année. Quand les feuilles rougissent et que le froid se fait sentir, je rêve d’un bon gâteau Reine Elisabeth avec une tasse de thé .

Étant donné que je m’efforce de manger le moins de sucre raffiné possible, j’ai essayé cet automne d’inventer une recette réconfortante et sans culpabilité!

La voici.

Biscuits dattes et graines de citrouille (crédit photo Phrenssynnes)

Biscuits aux dattes et graines de citrouille

Ingrédients

  • 150 grammes (1 tasse) de dattes dénoyautées et hachées
  • 125 ml (1/2 tasse) d’eau
  • 175 ml (3/4 tasse) de farine de pois jaune
  • 125 ml (1/2 tasse) de gruau
  • 1 1/2 banane moyenne
  • 125 ml (1/2 tasse) de tahini
  • 125 ml (1/2 tasse) de graines de citrouille décortiquées
  • 5 ml (1 cuillère à thé) d’essence de vanille

Préparation

Étape 1

Chauffer le four à 175 degrés Celsius (350 degrés Fahrenheit).

Mettre les dattes avec l’eau dans un bol pouvant aller au micro-ondes. Chauffer environ 3 minutes au micro-ondes (puissance max). Réduire en purée avec un pied mélangeur afin d’avoir la même texture qu’un yogourt grec.

Réserver.

Étape 2

Dans un grand bol, mélanger la farine de pois jaune, le gruau, la banane et demie écrasée, le tahini, les graines de citrouille, la vanille et 50 ml (1/4 de tasse) de purée de dattes. Réserver le restant de la purée de dattes pour décorer les biscuits.

Étape 3

Faire des boules de pâte à l’aide d’une cuillère à crème glacée et déposer sur une plaque recouverte de papier parchemin ou d’un tapis de cuisson. Espacer les boules de quelques centimètres. Faites un creux dans chaque boule et remplissez d’environ une ou deux cuillères à thé de purée de dattes.

Étape 4

Faire cuire dans le four à 175 degrés Celsius (350 degrés Fahrenheit) 20 minutes.

Bon appétit!

Biscuits avant la cuisson (crédit photo Phrenssynnes)

La note écolo

Avec l’Halloween qui est dans l’air, les citrouilles submergent notre paysage.

Si vous le désirez, vous pouvez utiliser les graines de vos citrouilles pour cette recette. Vous trouverez sur le web plusieurs sites où on explique comment faire. Toutefois, n’oubliez pas de décortiquer vos graines.

J’avoue que je n’ai pas cette patience et j’ai employé des graines commerciales.

Par contre, je me fais un devoir d’utiliser la chair de ma citrouille décorative.

Graines de citrouille commerciales (crédit photo Phrenssynnes)

La note théteuse

Ces biscuits rassasient et ils sont délicieux avec une bonne tasse de thé en collation ou après le repas.

J’aime beaucoup ce breuvage. Si vous avez envie de développer ce goût, voici mes articles à ce sujet.

 

Tasse de thé (crédit photo Phrenssynnes)

La note santé

Ces biscuits sont bons pour la santé pour plusieurs raisons.

Ils ne contiennent pas de sucre ajouté.

On retrouve beaucoup de fibres dans la farine de pois jaune et elle est nourrissante. Voir cet article sur ce sujet.

Les graines de citrouille sont riches en vitamines et magnésium.

Les dattes possèdent beaucoup de fibres ainsi que de grandes caractéristiques nutritionnelles. Elles sont très caloriques puisqu’elles contiennent une forte teneur en glucides. Mais elles nous permettent de sucrer une recette avec un goût assez neutre et nous évitent d’utiliser du sucre raffiné.

Biscuits aux dattes et graines de citrouille et thé (crédit photo Phrenssynnes)

La note créative

Madame Labriski m’inspire avec toutes ses recettes. Vous pouvez employer la purée de dattes commerciale de Madame Labriski pour ces biscuits (aucun lien affilié).

Une autre source d’originalité est Grace Wagner que j’ai découvert sur Instagram.

Ma recette contient de la farine de pois jaune. J’utilise cet aliment grâce à Allison Van Rassel dont je vous ai parlé dans cette rubrique récemment.

Je vous invite à consulter ce texte sur la créativité et à inventer de nouveaux biscuits. Vous pouvez choisir d’autres graines, des noix, une sorte de farine différente ou même inclure une petite larme de sirop d’érable.

Ma fille Kit4 ajoutera sûrement des grains de chocolat!

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

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Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

Wow! nous avons rencontré le chanteur Henry Honkonen au mont Agamenticus

Le mont Agamenticus

Nous visitons Ogunquit depuis la nuit des temps et nous pensions connaître toutes les plus belles perles de la région.

Cette année, nous en avons découvert une autre et non la moindre. Il y a quelques années, une de mes patientes m’avait parlé de cette montagne près d’Ogunquit. Depuis ce temps, j’avais l’idée d’y aller.

Je réserve mes randonnées pédestres dans les bois pour les saisons d’automne et d’hiver parce que je déteste les moustiques.

C’est la première fois que nous nous rendons dans cette région au mois d’octobre. Voilà pourquoi je voulais absolument visiter ce mont, mais j’ai dû convaincre Lhom. Cette tournée au mont Agamenticus nous a enchantés et il ne s’attendait pas à cela.

La vue sur le mont Agamenticus et BB (crédit photo Phrenssynnes)
BrittanyBrexit au mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

Brittany Brexit au mont Agamenticus

 

Nous avons profité de ce décor enchanteur pour prendre quelques photos de Brittany Brexit.

L’histoire du mont Agamenticus

Le York Water District a acheté des terres autour de l’étang Chases pour la protection de l’eau potable en 1897. Puis, en 1980, la ville de York a acquis plusieurs acres du mont Agamenticus pour prévenir le développement commercial. Voici leur crédo :

 « Trouver l’équilibre entre la protection de la faune et la qualité de l’eau avec des loisirs durables. »

Sur le feuillet informatif, on vante la grande variété de faune et de flore sauvage.

Pourtant, ce n’est pas ce qui nous a le plus éblouis. Nous sommes montés jusqu’au sommet en voiture par une merveilleuse journée ensoleillée. Le temps sec nous a permis d’avoir une bonne visibilité.

Le paysage nous a épatés.

La vue nord au mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

Le paysage époustouflant du mont Agamenticus

Vous pouvez tourner votre tête de 360 degrés et l’horizon s’étend à perte de vue. Sur la première photo, au nord, on aperçoit les Appalaches. Sur l’autre image, celle avec la roche, vers l’est, on repère au loin la côte et l’océan.

Le panorama nous éblouit et l’air sain nous purifie les poumons.

Avant de redescendre en voiture pour notre randonnée dans une piste, nous avons fait le sentier du sommet.

La vue du mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

On voit ici le littoral.

Sur le haut du mont Agamenticus (Crédit photo Phrenssynnes)
Henry Honkonen chante sur le mont A (crédit photo Phrenssynnes)

Un spectacle hors du commun au mont Agamenticus

Et c’est à ce moment que nous avons remarqué un étrange spectacle. Un jeune homme jouait de la guitare sur un promontoire de bois. Il chantait intensément tandis qu’un drone planait au-dessus de lui.

Cela nous a bien intrigués.

Alors, nous avons aperçu ses deux acolytes installés à côté, sur une table à pique-nique. La blogueuse a fait 2 + 2 et nous avons deviné leur objectif. J’ai fait fi de ma timidité et nous sommes allés leur parler.

Nous avons rencontré Henry Honkonen.

Une mélodie sur le mont Agamenticus

Henry est un jeune chanteur qui vient de composer une mélodie qui s’intitule Save me.

Avec son équipe techno, ils filmaient des séquences pour la vidéo de sa nouvelle chanson. Nous avons trouvé leur idée magique : filmer en plein air sur cette montagne extraordinaire..

Comme vous pouvez le voir sur les photos, le décor enchanteur résonne bien avec le thème du refrain. Ils ont sélectionné la journée avec une température parfaite.

Écoutez bien les paroles de la chanson Save me.

Et ce lien où il exprime d’où viennent ses mots.

J’aime beaucoup la musique et quel beau message!

Henry Honkonen au Mont A (crédit photo Phrenssynnes)
The making of (crédit photo Phrenssynnes)

Le drone

Le drone et son pilote, Mike Laselva m’ont beaucoup impressionnée. Il m’a expliqué que les moteurs de son appareil professionnel sont très forts et que, même s’il ventait, il contrôlait bien sa machine. Ce qui pourrait poser un problème, c’est si le drone se situait à 400 pieds plus haut.

Le spécialiste du drône (crédit photo Phrenssynnes)
Le chanteur américain Henry Honkonen (crédit photo Phrenssynnes)

Henry, un natif de la région, porte un nom de famille d’origine finlandaise.

J’adore sa nouvelle rengaine et vous pouvez visualiser plusieurs clips sur son compte Instagram.

Par contre, si vous désirez regarder le vidéo officiel, allez sur YouTube.

J’ai bien ri lorsqu’on nous voit dans l’arrière-plan, Lhom et moi! (Environ la dix-septième seconde).

Je n’ai aucun lien affilié, mais j’aime bien encourager les jeunes dans leur entreprise créative et positive.

Je souhaite beaucoup de succès à Henry et je vous invite à partager sa musique.

Un selfie au mont Agamenticus avec Henry (crétdit photo Phrenssynnes)

Cette rencontre fortuite, en bonus, a été la cerise sur le gâteau de cette visite déjà intéressante.

De plus, la route de campagne entre le mont et Ogunquit est un délice à rouler en décapotable, même en octobre.

Nous nous sommes ensuite époumonés dans les magnifiques sentiers que nous vous invitons à visiter lors de votre prochain passage dans cette région.

Route de campagne vers Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)
Sur la route du mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

 

 

 

Qui sait? Peut-être que vous rencontrerez une vedette vous aussi!

Photo de Lhom

Je termine cet article avec la photo de Lhom de la semaine. Voilà l’allure des sentiers du mont Agamenticus.

Un vrai délice pour les amateurs de plein air.

Sentier du mont Agamenticus (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Phrenssynnes

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Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

Pour lire en plus sur les aventures de Brittany Brexit et autres voyages.

Muffins aux pommes et à la farine de pois jaune

Retour vers le pois jaune

J’ai écouté récemment à Radio-Canada une émission où la journaliste Allison Van Rassel nous parlait de la farine de pois jaune. Étant donné tous les bienfaits de cet aliment, j’ai couru jusqu’à mon épicerie préférée pour acheter cette merveille du monde.

On mentionnait que la culture de pois jaune a connu un grand déclin depuis les années 70 parce que cette denrée était associée à la pauvreté. Mais aujourd’hui, on en développe à nouveau la production puisque c’est fort nutritif.

Un bon aliment pour l’environnement

«La plante a la particularité de capter l’azote de l’air pour nourrir le sol, permettant ainsi une réduction des engrais chimiques.»

Site Grazia

Plat de pois jaune (crédit photo Phrenssynnes)
Farine de pois jaunes (crédit photo Phrenssynnes)

Voici les valeurs nutritives des pois jaunes et de la farine de pois jaune.

Valeur nutritive farine de pois jaune(crédit photo Phrenssynnes)
Valeurs nutritives des pois jaunes (crédit photo Phrenssynnes)

Les bienfaits des pois jaunes et de la farine de pois jaune

Les avantages nutritifs des pois jaunes résident dans les quantités de protéines et de fibres qu’ils renferment. La journaliste mentionnait aussi qu’ils contiennent un acide aminé essentiel : la lysine, un nutriment important pour la santé.

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

J’étais très enthousiasmée de découvrir cette nouvelle farine et j’ai fait une recherche pour dénicher des recettes.

L’automne, avec une bonne tasse de thé, j’adore me délecter d’une délicieuse gâterie aux pommes, un fruit bien de chez nous.

À ma grande surprise, je n’ai trouvé qu’une seule recette de muffins à la farine de pois. Elle semblait longue à exécuter et un peu compliquée. C’est pourquoi j’ai décidé d’en inventer une!

La voici en primeur.

Muffins aux pommes et à la farine de pois jaune 

Ingrédients

  • 1 tasse (250 ml) de farine blanche ou de blé entier
  • 1 tasse (250 ml) de farine de pois jaune
  • 3 cuillères à thé et 1/2 (17 ml) de poudre à pâte
  • 6 cuillères à table (90 ml) de sucre
  • 1/2 cuillères à thé (2 ml) de sel
  • 1 œuf battu
  • 7/8 de tasse (220 ml) de lait
  • 3 cuillères à table (45 ml) d’huile d’avocat
  • 2 tasses (500 ml) de morceaux de pommes pelées, cœur et mèche enlevés
  • 1 cuillère à table (15 ml) d’eau
  • 1/4 de tasse (50 ml) de noix de Grenoble
Muffins à la farine de pois jaune et pommes (crédit photo Phrenssynnes)

Préparation

Étape 1

Faire chauffer le four à 200 degrés Celsius (400 degrés Fahrenheit). Mettre les cubes de pommes dans un chaudron avec l’eau et faire cuire à feu moyen pendant 10 minutes. Réservez.

Étape 2

Mélangez les ingrédients secs avec une spatule ou une cuillère de bois dans un grand bol.

D’autre part, mêlez les éléments humides dans un autre plat.

Étape 3

Faites un creux dans le plat des ingrédients secs et versez les liquides. Mélangez à la cuillère jusqu’à ce que la préparation soit bien combinée.

Étape 4

Déposez la pâte dans 12 moules à muffins en ne remplissant que la moitié. Mettre une à deux cuillères à thé (5 à 10 ml) de pommes cuites dans chaque moule. Remplir chaque moule avec le restant de la pâte.

Garnir de noix de Grenoble et d’une tranche de pomme.

Étape 5

Faire cuire au four à 200 degrés Celsius (400 degrés Fahrenheit) pendant environ 20 à 22 minutes.

Noix de Grenoble(crédit photo Phrenssynnes)
Muffins à la farine de pois jaunes avant cuisson(crédit photo Phrenssynnes)
Tranches de pommes pour muffins à la farine de pois (crédit photo Phrenssynnes)

Des muffins à la farine de pois jaune pleins de pommes

Mettre la compote de pommes dans le milieu de votre muffin donne l’avantage d’inclure beaucoup de fruits dans chacun d’eux. Je déteste, par exemple, manger un muffin aux bleuets pour découvrir qu’il contient seulement un ou deux bleuets!

Allez, délectez-vous.

Bon appétit!

Muffins farine de pois jaunes (crédit photo Phrenssynnes)

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Savez-vous pourquoi la lecture est bénéfique pour vous?

Pourquoi la lecture

Lorsque j’étais petite et que j’avais fini mes devoirs, mon père m’interdisait d’aller écouter la télévision. Il me disait: « Lis dans ta chambre encore trente minutes. » Ça m’embêtait un peu, j’aurais bien voulu regarder la télé, mais le plus fou, c’est que je lisais!

J’en déduis que j’ai toujours aimé la lecture. Que ce soit des romans, des essais sur différents sujets ou tout simplement des articles sur le web, je trouve la plupart du temps quelque chose d’intéressant à découvrir.

D’ailleurs, j’ai formé, avec des amies, un club de lecture.

Étant donné que je désire partager ce plaisir, j’ai fait quelques recherches et constaté quelques faits étonnants.

book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Les bénéfices de la lecture pour la santé

La consultation de cet article m’a appris que la lecture :

  • Améliore la connectivité du cerveau.
  • Aide à prévenir le déclin cognitif relié à l’âge.
  • Réduit le stress.
  • Prépare à une bonne nuit de sommeil.
  • Aide à soulager les symptômes de la dépression.
  • Peut aider à vivre plus longtemps.

 

En fait, ces effets positifs ne m’étonnent pas. Par contre, mes recherches m’ont amenée à des informations encore plus surprenantes.

Les bénéfices de la lecture pour votre vie professionnelle

Souvent, les hommes ont tendance à lire des essais, des mémoires ou des autobiographies. Certains prétendent que lire des histoires inventées est une perte de temps.

Pourtant, des études scientifiques suggèrent que consommer de la littérature apporte plus d’avantages que des ouvrages non fictionnels.

Cela m’a beaucoup surprise, car je croyais que c’était la lecture, en général, qui était bonne.

Lire des œuvres littéraires romanesques développe notre acuité sociale, c’est-à-dire notre capacité à comprendre les motivations d’autrui. La lecture d’essais peut être bénéfique pour améliorer notre culture et notre éducation. Par contre, elle ne contribue pas à accroître notre quotient émotionnel comme le fait une œuvre littéraire.

Les personnes avec un bon quotient émotionnel sont une force recherchée par les employeurs d’aujourd’hui.

Cet article de la Harvard Business Review relate les avantages de la littérature de fiction dans le monde du travail.

Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

La lecture et l’empathie

Souvent, dans les livres sur les affaires, on réduit les questions de façon binaire. C’est bon ou mauvais. Par contre, dans la vie comme dans les romans, nous faisons face à toutes sortes de circonstances complexes avec nos collègues, nos amis ou notre famille. La littérature nous donne l’impression d’être dans la tête d’un autre et nous offre la chance de voir ce point de vue différent du nôtre.

Par exemple, lorsqu’on découvre l’histoire d’un capitaine de bateau confronté à des décisions difficiles, on peut bénéficier de son expérience ainsi que la façon dont il résout son problème.

Cela augmente nos facultés empathiques.

La lecture d’œuvres littéraires donne plus d’expérience

Dans une étude de 2013, on a prouvé avec une tomodensitométrie cérébrale que lire une œuvre romanesque a un effet sur le cerveau. Au fur et à mesure que la tension montait dans l’histoire, de plus en plus de régions de la masse cérébrale s’allumaient.

Les tomodensitomètres cérébraux ont dévoilé que pendant la période de lecture, la zone corticale qui réagit aux sensations physiques telles que le mouvement et la douleur s’est activée.

Dans notre tête, lorsqu’on lit, les zones du cerveau stimulées sont les mêmes que si on avait vécu l’acte du personnage. À un degré moindre que dans la réalité, mais ce sont les mêmes régions!

Donc, la lecture nous permet d’utiliser plus de parties de notre matière grise. Cela nous donne la possibilité de ressentir plus d’expériences.

Capture d'écran de Phrenssynnes pour club de lecture : À l'est d'Eden

Le livre qu’on a fait lire aux participants de l’étude mentionnée ci-haut est le roman Pompéi de Robert Harris.

Je vous encourage aussi à visionner cette conférence de Rita Carter sur le sujet. Si je n’ai pas réussi à vous convaincre, elle le fera!

Conclusion

Il y a quelques années, j’ai participé à une étude de l’Université de Sherbrooke sur les activités de lecture. Un des buts de cette étude était de trouver des moyens de favoriser la lecture chez les hommes afin qu’ils soient cognitivement plus stimulés.

En général, les femmes lisent plus que les hommes comme le spécifient plusieurs sources. (123)

Étant donné tous ces avantages, je vous encourage à inclure cette activité phénoménale dans votre quotidien.

Et l’incitation vaut aussi pour vous, messieurs!

J’invite d’ailleurs mon lectorat masculin à nous suggérer, dans les commentaires, vos fictions littéraires préférées.

 

 

 

book club illustration1 (credit DIVI)

Photo de Lhom

Lhom nous propose, cette semaine, la photographie d’un bel endroit pour s’installer avec un bon livre dans la nature.

On entend presque la cascade!

Cascade sur la rivière du Hibou (crédit photo Lhom)

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Rosbif 101, comment j’ai réussi à cuisiner un excellent rosbif

Depuis quelques années, nous mangeons beaucoup moins de viande rouge et de charcuterie. Puisque l’Organisation mondiale de la Santé l’a déclaré.

Donc, nous en mangeons rarement mais lorsqu’on en mange, on choisit de la bonne viande.

Rosbif, carottes et pommes de terre purée (crédit photo Phrenssynnes)

Recette de rosbif facile

Ingrédients

  • rosbif (environ 1 kilogramme pour 4 à 6 personnes)
  • moutarde de Dijon (assez pour recouvrir tout le rôti)
  • Poivre noir et poivre en grains fraîchement moulu
Poivrez généreusement votre rosbif (crédit photo  Phrenssynnes)

Préparation

Étape 1

Sortir du frigo la pièce de viande au moins une heure avant la cuisson. Le rosbif doit être à la température de la pièce.

Étape 2

Chauffer le four à 260 degrés Celsius (500 degrés Fahrenheit). Badigeonner la viande de moutarde de Dijon. Ensuite, la placer sur une grille dans un plat peu profond. Poivrer généreusement.

Étape 3

Mettre le rosbif dans le four lorsqu’il a  atteint la bonne température. Cuire 11 minutes par kilogramme. 

Étape 4

Ensuite, baisser la température du four à 95 degrés Celsius (200 degrés Fahrenheit). Cuire 44 minutes par kilogramme. Il est interdit d’ouvrir le four pendant la cuisson.

Étape 5

Retirer du four le rosbif dès que la cuisson est terminée. Recouvrir d’un papier d’aluminium pendant que vous dressez les assiettes avec les pommes de terre et les légumes. Trancher le rosbif avec un couteau bien aiguisé ou idéalement avec un couteau électrique.

Bon appétit!

Une recette infaillible de rosbif

Cette recette infaillible me vient de ma bouchère préférée. Elle a pris sa retraite mais j’utilise sa recette depuis des années. Si vous suivez les consignes à la lettre, vous réussirez à coup sûr. Je n’en ai jamais raté un.

Pour la quantité de viande, les recommandations varient de 150 à 300 grammes par personne. Je calcule environ 250 grammes par personne mais j’ai toujours un peu de restant.

C’est volontaire afin de pouvoir faire d’autres repas dans la semaine tel que je l’explique dans cet article sur l’organisation. Sandwich, pâté chinois, salade, etc.

Rosbif avant cuisson (crédit photo Phrenssynnes)


Les secrets pour réussir le rosbif

Dans la préparation, j’ai souligné les éléments clés pour réussir.

  • Viande à température de la pièce avant de la mettre au four.
  • Placer la viande lorsque le four a atteint 260 degrés Celsius ou 500 degrés Fahrenheit.
  • Faire la règle de trois pour le temps de cuisson.
  • Interdiction d’ouvrir le four pendant la cuisson.
  • Retirer du four dès que la cuisson est terminé et servir.

Afin d’être bien claire, le boucher va vous vendre un rosbif, disons de 1,458 kilogrammes. Vous n’aurez jamais exactement un kilogramme. Lisez le poids exacte de votre pièce de viande sur l’étiquette. Donc, par exemple, 1,458 x 11 = 16,038 minutes à 500 degrés et 1,458 x 44 = 64,152 minutes à 200 degrés. Si vous préférez votre viande saignante, cuisez 16 et 64 minutes. Si vous l’aimez médium, vous pouvez arrondir les temps de cuisson à 16 et 65 minutes. Pour ceux qui le préfère plus cuit, passez les tranches dans la casserole de sauce quelques instants avant de servir.

Le type de cuisson

Cette recette doit être exécutée avec un four classique. J’ai fait cuire le rosbif avec la fonction convection. Je me rend compte que ma recette ne doit pas être faite avec cette fonction. Parce que je trouve la viande légèrement trop cuite tel que vous pouvez le voir sur les photos. C’est une recette ancienne et les fours à convection n’existaient pas a l’époque!  Aujourd’hui, il existe des fours avec toutes sortes de fonctions, avec des thermomètres, des Thermomix, des Air fryers, etc.

Servir votre rosbif

Je sers cette viande avec une purée de pommes de terre et des carottes taillées en allumettes. Pour la sauce, j’utilise une demi-glace du commerce. Par contre, l’application Yuka ne donne pas une bonne cote pour ces sachets. Je suis à expérimenter pour trouver la recette de sauce demi-glace maison idéale. La dernière que j’ai faite n’était pas très réussie puisque ma fille Kit4 m’a dit de réutiliser le sachet commercial! Ah! Ah! Je ne me laisse pas décourager et je vais persister quand même. Qui sait? Peut-être vais-je réussir un jour.

Le fameux rosbif (crédit photo Phrenssynnes)

Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

 

Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

 

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Être grand-mère

Être grand-mère et le chemin parcouru

Plus jeune, j’étais une personne très douce et j’avais un problème à dire non. Peu après avoir accouché de mon premier bébé, j’ai appréhendé mes difficultés en tant que maman. Je devrais dire niet souvent, agir avec fermeté et inventer des punitions au besoin. Je sais, on utilise maintenant le mot « conséquence », pas punition!

J’ai compris, alors, le plaisir d’être grand-maman. Je n’aurais pas besoin de dire non à mes petits-enfants et je ne ferais que gâter.

Je suis grand-mère trois fois. J’ai deux petits-fils, une toute nouvelle petite-fille et beaucoup de chemin parcouru.

Voici la première photo prise avec l’ainé de mes petits-enfants.

Vieil arbre sur le Marginal Way, Ogunquit (crédit photo Phrenssynnes)
Première photo avec mon premier petit-fils (crédit photo Phrenssynnes)

L’histoire du Zincofax

Mais avant de devenir une grand-mère, je devais, pour être une bonne maman, faire attention à mon comportement.

Afin de bien l’éduquer, j’ai dû ne pas rire lorsque mon ainée a fait un immense dégât. Elle avait tartiné plusieurs murs, les meubles de sa chambre ainsi que sa salopette avec la crème blanche et visqueuse appliquée pour son érythème fessier.

J’ai réussi, par miracle, à croquer cet instant mémorable avec un appareil photo avant que ma fille ne rempire la situation. Nous n’avions pas de téléphone intelligent dans nos poches à cette époque.

***

L’histoire du caillou

À l’époque, j’étais une maman très occupée. J’éduquais deux enfants, j’avais un mari, un travail avec des responsabilités, etc. L’expression «charge mentale» n’existait pas encore mais on la vivait quotidiennement.

Un jour, j’étais pressée et je rangeais la chambre de ma cadette. Je ne sais quel évènement me contraignait, mais j’étais obligée de faire ce ménage.

En même temps, je songeais probablement au menu du souper, à la pile de lavage, à ma prochaine réunion de bureaux ou à n’importe quel autre tracas sur ma liste de trucs à accomplir. Mais avant tout, j’essayais de mettre fin au chaos qui régnait dans cette pièce. Ce dont je me souviens le plus, c’est que je n’en avais pas du tout envie. Et je devais ajouter une tâche de plus, apprendre à ma fille à être plus ordonnée.

Et, c’est là que j’ai découvert le caillou.

Une vulgaire pierre sale, pleine de terre au beau milieu du lit. Maintenant s’ajoutaient les draps à laver. Exaspérée, la moutarde me monta au nez et j’ai crié après ma cadette. « Veux-tu me dire pourquoi tu gardes un vieux caillou malpropre dans tes draps et pourquoi ce vieux papier de gomme traîne sur ta table de chevet? Il me semble que ce n’est pas compliqué de le mettre dans la poubelle qui est juste là. » Joignant le geste à la parole, je tirai l’emballage de gomme dans la corbeille tandis que ma fille de cinq ans le rattrapa au vol en s’exclamant : « Attends! »

Puis, elle ferma les yeux et le huma. « Ça sent bon. »

Et saisissant le vilain caillou, elle déclara que c’était son oiseau.

Phrenssynnes qui étend du linge sur la corde (crédit photo Lhom)
Boite à souvenirs (crédit photo Phrenssynnes)

La boite à souvenirs

 

 

Je suis descendue de mes grands chevaux, me suis assise sur le bord du lit pour observer la fameuse roche et prendre conscience qu’il présentait vraiment la forme d’un geai bleu. Puis, j’ai, moi aussi, humé la senteur d’essence de menthe. Je me suis quand même demandée comment j’allais lui faire comprendre qu’on ne pouvait pas conserver tous les bouts de papier jusqu’à ce que l’odeur en ait disparu.

Pourtant, j’ai placé le geai bleu dans sa boite à souvenirs.

Une des premières œuvre d'art (crédit photo Phrenssynnes)

Le plaisir de la semaine d’une grand-mère

 

 

 

Cette semaine, j’ai eu un gros plaisir. Ma petite-fille, lors de sa visite, portait la robe de baptême de sa mère. Et oui! Je l’avais gardée.

Vous l’avez compris, un de mes plus grands défauts est de conserver toutes sortes de choses. J’ai de la difficulté à me débarrasser de toute ma collection de cossins. Après réflexion, j’ai découvert que ce défaut me vient du fait que j’attache une valeur sentimentale aux objets.

Je n’ai pas retrouvé le fameux caillou mais cette première œuvre d’art qu’il me fait plaisir de vous partager ainsi que la robe.

Imaginez toutes ces années avec une telle philosophie. On se retrouve avec une maison bien remplie.

 Et vlan pour le minimalisme.

Robe de baptême (crédit photo Kit4)

La conclusion d’une grand-mère

 

Mais ce n’est pas la raison pour laquelle je vous raconte ces histoires.

La vie est remplie de soucis, de stress au travail, de fatigue ressentie, de contrariétés au quotidien et de listes de tâches à réaliser. Mais l’essentiel, c’est que vous ne retiendrez pas tout cela. Le sujet de la réunion de bureaux, ce qui vous a obligé à faire du ménage et votre chicane avec votre conjoint s’estomperont.

Vous vous souviendrez des histoires de geai bleu et de Zincofax.

Photo de Lhom

Une grand-maman qui regarde vers l’avenir ou le chemin parcouru? 

Une grand-mère qui regarde la montagne (criédit photo Lhom)

Et vous? Conservez-vous beaucoup d’objets souvenirs?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous souhaite une bonne semaine.

Phrenssynnes

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Le mage du Kremlin, un bouquin captivant que vous devez lire

Introduction

Une ancienne collègue m’a suggéré cette lecture, Le mage du Kremlin de Guiliano Da Empoli, un politicologue. 

Elle m’a mentionné que ce roman est une très belle façon d’en apprendre davantage sur la culture russe. C’est l’histoire du principal conseiller de Poutine. Après avoir lu mon article de juin dernier où je vous parle d’une conférence de Rafael Jacob, elle se doutait que ce livre m’intéresserait.

Elle avait raison, je l’ai trouvé captivant.

Première de couverture Le mage du Kremlin (crédit photo Phrenssynnes)

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture Le mage du Kremlin(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

C’est le genre de livre que j’aime lire avec une tablette électronique ou un cellulaire à portée de main, car à tout moment, j’avais envie de plus de précisions. Le mage du Kremlin est un roman, donc un récit inventé par l’auteur.

Par contre, tel que spécifié au début : « Ce roman est inspiré de faits et de personnages réels, à qui l’auteur a prêté une vie privée et des propos imaginaires. Il s’agit néanmoins d’une véritable histoire russe. »

Ce roman m’a fait connaitre plus en détail l’histoire de la Russie. Cela m’a aussi permis de découvrir ces oligarques russes dont on entend beaucoup parler ces dernières années.

Cette histoire nous porte à réfléchir sur les différences culturelles. L’auteur ne parle pas de corruption dans le texte, mais pour nous, Nord-Américains, c’est bien ce qui se passe là-bas. C’est le mode de fonctionnement normal, valorisé et accepté.

Capture écran Prigojine de Phrenssynnes

Bref, ça marche comme ça en Russie.

Pour eux, c’est mal vu de payer de sa poche pour une datcha (maison de campagne russe). C’est beaucoup plus prestigieux de se la faire octroyer par le président en remerciement pour services rendus. Le mage du Kremlin est Vadim Baranov, un stratège politique qui guide Poutine dans son poste de dirigeant. C’est Vladislav Sourkov qui a inspiré le personnage de Baranov.

Les cheveux m’ont dressé sur la tête à certains moments. Lisez la citation 1.

Ici, au Québec, on se fend en quatre pour inculquer à nos enfants de bonnes valeurs. On souhaite éliminer l’intimidation à l’école et les lieux fréquentés par les jeunes. Nous désirons leur apprendre l’ouverture aux différences culturelles et aux diversités sexuelles.

On veut qu’ils respectent les handicapés, les aînés et la vulnérabilité que peut vivre un être humain.

Il n’y a pas qu’en Russie où on voit ce genre de mauvais comportement. Nous nous rappelons tous le règne de Trump.

Citation 1

«Les gens pensent que le centre du pouvoir est le coeur d’une logique machiavélique, quand en réalité c’est le coeur de l’irrationnel et des passions, une cour d’école, vous dis-je, où la méchanceté gratuite a libre cours et prévaut immanquablement sur la justice et même sur la pure et simple logique. Parmi les primates, l’homme a le plus grand cerveau, c’est vrai, mais sa bite aussi est la plus grande, plus que celle du gorille. Et ça, ça doit bien vouloir dire quelque chose, non?»

Les tactiques du mage du Kremlin

Dans le roman, on nous montre comment Poutine n’hésite pas à se servir de tactiques qui visent les faiblesses d’un autre leader. Notamment, il a fait entrer son gigantesque labrador noir dans la salle où il rencontrait Angela Merkel, elle qui a une phobie extrême des chiens. On peut même voir cette anecdote sur le web.

J’avoue que ces pratiques d’intimidations de la part des grands leaders du monde me dérangent. Vous me trouverez peut-être fleur bleue, mais comment voulez-vous apprendre des comportements raisonnables aux enfants alors que ceux qui nous gouvernent nous montrent le pire exemple!

Capture écran Brezovsky de Phrenssynnes

Quelques passages m’ont marquée. Entre autres, cette citation philosophique en rapport avec l’oeil et la vision a frappé l’optométriste en moi.

Citation 2

«L’oeil humain est fait pour survivre dans la forêt. C’est pour cette raison qu’il est sensible au mouvement. N’importe quelle chose qui bouge, l’oeil la capte et transporte l’information au cerveau. En revanche, tu sais ce qu’on ne voit pas? […] Ce qui reste immobile, Vadia. Au milieu de tous les changements, nous ne sommes pas entraînés à distinguer les choses qui restent les mêmes. Et c’est un grand problème parce que, quand on y pense, les choses qui ne changent pas sont presque toujours les plus importantes.»

Ce que j’ai moins aimé

J’ai dû mettre un peu de temps et de persévérance pour embarquer dans l’histoire. Contrairement à mon habitude, je n’avais pas lu la quatrième de couverture avant de commencer la lecture du livre. C’est peut-être pour cela. De plus, je ne suis pas spécialiste en politique.

Mais, un coup parti, vous ne pourrez pas vous arrêter.

Une autre chose qui m’a un peu rebutée, c’est la difficulté des noms russes. J’avais l’impression de tous les mélanger.

Par contre, je dois avouer que c’est plus facile que lorsqu’on lit des noms dans un roman islandais! C’est pourquoi parcourir ce bouquin en faisant des recherches sur une tablette électronique ou un téléphone intelligent rajoute de la valeur à cette lecture.

Capture écran Sechine de Phrenssynnes

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photographie de l’océan et des dunes de Pilat, près d’Arcachon en France.

Les dunes du Pilat (crédit photo Lhom)

Recommandations

 Fait marquant de l’actualité, Evgueni Prigojine, dont on parle dans le roman, est récemment décédé dans un accident d’avion.

Patrick Lagacé, Nathalie Collard et Caroline Montpetit ont parlé de ce roman. Cécile Vaissié en fait aussi une excellente critique.

Bref, vous devez lire absolument Le mage du Kremlin de Guiliano Da Empora.

Et surtout si:

  • Vous prévoyez un voyage en Russie. Hum… je me demande si vous êtes nombreux?
  • Vous vous intéressez à ce pays, à la politique internationale ou à la guerre en Ukraine.
  • Vous aimez les romans politiques.
  • Vous avez envie d’en apprendre plus sur les stratégies de bas étage, mais efficace!

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

 Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

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Essayez cette recette de noix au cari

Cette semaine, voici une recette de noix au cari délicieuse.

Les noix sont excellentes pour la santé car elles contiennent des micronutriments et macronutriments. C’est quoi ces nutriments?

Micronutriments et macronutriments des noix

On classe les éléments nutritifs en deux catégories : les macronutriments et les micronutriments.

Macronutriments

Les macronutriments fournissent de l’énergie mesurée en calories. Ce sont des parties de l’alimentation que l’on consomme à grande dose.

Il y a quatre catégories de macronutriments.

  • Protéines
  • Glucides
  • Lipides
  • Fibres

Micronutriments

Les micronutriments sont présents dans l’alimentation mais à très faible dose, d’où ce nom de micronutriment. Ces éléments essentiels peuvent par contre être toxiques si consommés à haute dose. Ils nous apportent des éléments indispensables au bon fonctionnement du corps sans jouer un rôle du point de vue calorique.

  • Vitamines
  • Minéraux (exemple : calcium, magnésium, potassium, sodium)
  • Oligoéléments (exemple : fer, fluor, iode, sélénium, zinc.)

Pourquoi les noix sont bonnes pour la santé?

 

Les noix sont une bonne source de protéines végétales et de fibres. Elles contiennent des gras mais en majorité insaturés, c’est-à-dire ceux bons pour la santé. Elles offrent un sentiment de satiété à cause des protéines et des fibres.

De plus, elles contiennent des micronutriments tels que des vitamines, des minéraux et des oligoéléments.

Noix au cari dans un plat (crédit photo Phrenssynnes)

Le grand bémol, c’est que l’on doit faire attention à la quantité ingérée puisque les noix sont très caloriques. Il faut aussi faire attention à la quantité de sel, c’est pourquoi il est intéressant de les cuisiner nous-même.

Une portion équivaut à environ 30 grammes ou une poignée. Oui, une seule poignée! C’est la partie la plus difficile surtout avec cette recette de noix au cari.

Noix au cari

Ingrédients

  • 15 à 30 ml d’huile d’olive ou d’avocat
  • 2.5 ml de curcuma
  • 2.5 ml de cari
  • Une pincée de cumin moulu
  • Sel et poivre au goût
  • 125 ml de noix de pacane
  • 125 ml de noix du Brésil
  • 125 ml noix de Grenoble
  • 250 ml de noix de cajou

Préparation

Étape 1

Chauffez le four à 180 degrés Celsius (350 degrés Fahrenheit). Dans un grand bol, mélangez l’huile et les épices (les 5 premiers ingrédients.)

Étape 2

Goûtez l’huile épicée et rectifiez l’assaisonnement au besoin. 

Étape 3

Ajoutez toutes les noix et bien mélanger.

Étape 4

Déposez le mélange sur une plaque recouverte de papier parchemin ou un tapis de cuisson réutilisable. Cuire au four environ 8 à 10 minutes jusqu’à ce que les noix soient bien rôties.

Noix au cari dans un plat de service (crédit photo Phrenssynnes)

Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne dégustation!

Phrenssynnes

 

Noix au cari gros plan (crédit photo Phrenssynnes)

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Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

Quelle leçon positive je retiens à partir de vieux souvenirs et du flux

Les vieux souvenirs

Cet été au Québec, la température ne nous a pas beaucoup gâtés. Il pleut, il y a de la bruine, c’est nuageux, le soleil apparaît et soudain, voilà une autre ondée. Ou il pleuvasse et un ensoleillement nous éblouit en même temps! L’automne souffle pour nous rappeler qu’il se trouve à nos portes.

Bref, c’est un moment où nous restons plus à l’intérieur.

J’en ai profité pour faire du rangement. Et j’ai découvert un petit trésor. Je suis tombée sur une ancienne boite à souvenirs, mais avant de vous en dire plus sur mes trouvailles, je veux vous parler du fromage bleu.

Le fromage bleu

Souvent nos goûts ou nos activités préférées sont influencés de façon aléatoire, selon nos expériences au fil du temps.

Aimez-vous le fromage bleu, le vrai, celui où on peut distinguer la moisissure? Si oui, je parie que la première fois que vous en avez goûté, ce n’était pas un mardi soir pluvieux et ennuyant où votre mère vous a obligé à le finir. Ou était-ce votre père qui vous a forcé à rester à table jusqu’à ce que vous l’ayez tout mangé? Je vous entends répliquer : « Non, ça, c’est l’histoire des choux de Bruxelles! »

Si vous aimez le bleu, je gagerais plutôt que vous avez vécu cette première expérience avec des amis, à la fin d’un copieux repas bien arrosé de rires et de vieux Bordeaux. Vous l’avez étendu sur un morceau de baguette pour ensuite le savourer avec une gorgée de ce vin corsé au milieu des hilarités.

Panier de légumes (crédit photo DIVI)

La boite à souvenirs

Revenons maintenant à la boite à souvenirs. En avez-vous une? Est-ce que vous en conservez une dans votre grenier? Vous savez, ce genre de contenant dans lequel vous rangez une foule de bidules?

  • Le caillou bien poli qu’un ancien amoureux avait cueilli avec vous lors d’une marche romantique sur une plage.
  • Vos journaux intimes écrits pendant votre adolescence.
  • La première rose que vous avez reçue dans votre vie.
  • Vos médailles gagnées dans différents concours.
  • Votre premier bracelet de breloque démodé.
  • Les clichés pris dans des photos Booth.
La boite à souvenirs (crédit photo Phrenssynnes)

Mon gros défaut

Vous aurez constaté mon défaut ou mon côté mélancolique, celui de conserver trop de trucs en souvenir. C’est le contraire de la simplicité volontaire! Est-ce que j’ai vraiment besoin de garder tout cela?

Pourtant, j’ai eu beaucoup de plaisir à fouiller dans cette boite retrouvée cette semaine.

Et j’ai mis le doigt sur une des raisons pourquoi j’aime tant écrire.

J’ai trouvé, entre autres, le dessin en titre de cet article et une pièce de théâtre composée pour le cours de français de cinquième secondaire.

La trouvaille dans les souvenirs

 

Lorsque j’étudiais, en troisième secondaire, je faisais partie de l’équipe du journal de l’école. Un de mes textes, que vous pouvez lire ci-dessous, expliquait le quotidien des étudiants pendant les pauses de dix minutes entre chaque cours.

On a parlé du premier numéro de notre publication dans le bulletin d’une station radiophonique de la ville de Québec.

L’éditorialiste, qui était le père d’un élève, a qualifié de «savoureux» ce premier billet diffusé sur les dix minutes. Vous pouvez consulter l’éditorial plus bas.

Un tel encouragement m’a influencée à un moment charnière de ma vie et j’en garde une forte impression.

Comme la saveur d’un bon fromage bleu dont je me délecte encore de nombreuses décennies plus tard.

Les 10 minutes souvenir de Phrenssynnes (crédit photo Phrenssynnes)
L'éditorial CJRP souvenir (crédit photo Phrenssynnes)

L’état de flux, les souvenirs et l’écriture

 

Ces souvenirs m’ont entraînée à une réflexion. J’aime également écrire parce que cela m’amène dans un état de flux que les anglophones nomment flow.

Connaissez-vous cette sensation décrite par le psychologue hongrois-américain Mihaly Csikszentmihalyi ?

Cet état est bien expliqué dans son livre Flow : The psychology of optimal experience.

Pour bien comprendre le concept, vous pouvez aussi cliquer sur ce lien.

Dans Wikipédia, voici comment on résume l’état de flux :

 « […l’ état mental dans lequel une personne effectuant une activité est complètement immergée dans un sentiment de concentration énergique, d’implication totale et de plaisir dans le processus de l’activité. »

Et dans cette vidéo, Adam Grant raconte avec un exemple concret comment cette sensation a réussi à l’aider à passer à travers la pandémie. Pendant le confinement, sa sœur, qui habitait à l’autre bout du pays, lui a proposé de jouer en famille à un jeu en ligne. Adam Grant s’est rendu compte, au fil du temps, que cette activité amenait toute sa famille dans un état de flux.

Cahier (crédit photo Phrenssynnes)

Les conditions pour le flux

  • Pour atteindre cet état, vous devez effectuer une tâche qui demande un certain défi. Cela ne doit pas être trop facile ni trop difficile.
  • Vous devez être intensément concentré, focalisé sur l’activité donc dans le moment présent.
  • Lorsque vous êtes dans la zone de flux, vous ne sentirez plus votre conscience de soi, vous serez immergé dans votre activité.
  • Vous perdrez la notion du temps que certains qualifient comme une distorsion de l’expérience temporelle.
  • De plus, pour vivre le flux, votre activité doit avoir un sens pour vous. Cela doit être important et gratifiant.

Citation

“Flow states are the secret of life. […] No sugar. No naughty videos. No Netflix. No alcohol. No drugs. Flow states are a drug that offers real happiness.”

Tim Denning

Conclusion sur les souvenirs et le flux

Si je vous raconte cette histoire, c’est pour vous sensibiliser à l’influence de vos encouragements auprès des jeunes.

Souvent, on ne se rend pas compte de l’impact positif que nos paroles ou nos actes peuvent avoir.

Pour certains, écrire est une activité rebutante, mais pour d’autres, c’est comme un bon fromage bleu. Gardez toujours à l’esprit l’importance de stimuler les gens dans ce qu’ils aiment faire.

Si vous fouillez dans votre mémoire, vous retrouverez sûrement des moments dans votre existence où vous avez vécu dans une zone de flux.

Comment l’atteignez-vous?

  • En organisant un voyage à l’autre bout du monde avec votre conjoint?
  • En planifiant l’itinéraire idéal pour la sortie du grand patron?
  • En chantant dans une chorale ou en jouant du piano?
  • En affrontant un adversaire coriace au tennis?
  • En travaillant avec un fichier Excel complexe?
  • En dressant votre chien à marcher au pied?
  • En concoctant une béchamel parfaite?
  • En créant un site web ou un blogue?
  • En opérant une vessie cancéreuse?
  • En lisant un bon bouquin?
  • En écrivant un roman?
  • En tissant au métier?
  • En tricotant?

Photo de Lhom

Lhom a capturé cette image à Chamonix. Non, ce n’est pas nous planant en parapente puisque j’ai le vertige. Je ne sais pas si Lhom a voulu nous démontrer une activité où l’on peut ressentir le flux, mais j’aurais plutôt éprouvé une horrible trouille. 

Parapentes à Chamonix (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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12 août 2023 Avez-vous acheté votre livre québécois?

Le 12 août et le livre québécois

La journée du 12 août est celle où on achète un livre québécois.

Vous manquez d’idées? Eh bien! En voilà quelques-unes.

 

Des suggestions pour votre achat du 12 août

La dame de la rue des messieurs est un roman de Jean Lemieux. Cliquez ici pour lire ma chronique.

Cliquez ici pour lire la critique de Femme forêt d’Anaïs Barbeau-Lavallette.

Le reste du temps est un livre d’une de mes auteures préférées. Voici l’article au sujet de ce bouquin.

 

 

 

Le reste du temps de Esther Croft (crédit photo Phrenssynnes)
Livre de Jean Lemieux (crédit photo Phrenssynnes)

Et voici un autre éventail de suggestions!

Une panoplie de suggestions (crédit photo Phrenssynnes)
3 livres québécois (crédit photo Phrenssynnes)
Livre de Lesley Chesterman (crédit photo Phrenssynnes)

Pourquoi ne pas acheter un livre de cuisine?

Lorsqu’on consulte ce genre de bouquin, on a tendance à le feuilleter, à jeter un coup d’œil aux recettes jusqu’à ce qu’on en cuisine une.

Livres de madame Labriski (crédit photo Phrenssynnes)

Le livre Chez Lesley : mes secrets pour tout réussir en cuisine est une excellente référence, mais vous aurez aussi beaucoup d’agrément à le lire en totalité d’un couvert à l’autre.

Vous trouvez qu’il manque quelque chose dans la cloche à gâteau. Hum… Lhom a dit la même chose!

Peut-être que le prochain article devrait être dans la catégorie Phrenssynnes et la bouffe?

 

L’évènement littéraire du 12 août

Créée en 2014 par Amélie Dubé et Patrice Cazeault, cette initiative québécoise continue.

Encouragez la littérature québécoise!

L’infolettre mensuelle

Cette semaine, j’ai aussi publié mon infolettre sur Substack.

Dans cette infolettre, je vous entretiens sur mes coups de cœur du dernier mois.  On se promène des bonbons choco-banane aux reflets bleus du soleil en passant par Marcel Proust avec Brittany Brexit.

Je vous invite à découvrir l’infolettre.

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Photo de Lhom

En lien avec l’article de la semaine, Lhom nous offre une photo tout à fait québécoise.  Une vue du miroir d’eau et du  fleuve Saint-Laurent capturée à la station de la plage sur la promenade Samuel-de-Champlain.

Miroir d'eau et fleuve (crédit photo Lhom)

 

Mon achat pour le 12 août

 Et finalement, voici mon achat.

Hum… J’ai un peu triché, car je l’ai acheté le 11 août pour vous le montrer dans la publication du 12 août!

Conclusion

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir. Faites-moi découvrir votre achat!

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas informé de ce projet avant publication les auteurs et éditeurs mentionnés dans cette rubrique.

Mon fol amour (crédit photo Phrenssynnes)

 

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Une chronique de Beach Music, le roman de Pat Conroy

Beach Music de Pat Conroy

J’ai lu Beach Music, le roman de Pat Conroy publié en 1995. Cette idée de lire ce roman particulier m’est venue de Dominique Demers. J’ai assisté à une rencontre, à la maison de la littérature de Québec, pour la promotion du nouveau livre de cette auteure québécoise, Écrire pour que tout devienne possible.

Livre de Dominique Demers (crédit photo Phrenssynnes)

Si vous vous intéressez au métier d’écrivain, vous devez lire cet ouvrage. Dominique Demers est surtout connue comme auteure pour enfants mais elle a aussi publié plusieurs romans pour adultes.

Au Québec, qui n’a pas lu  Valentine picotée à ses rejetons? Et que dire de Pétunia, princesse des pets? Dominique Demers avoue que c’est son histoire la plus drôle.

Pétunia, princesse des pets (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai adoré Écrire pour que tout devienne possible et j’ai envie de dévorer tous les bouquins de Dominique Demers.

Dans la catégorie adulte, mes préférés sont Maïna et Le Pari mais cela va peut-être changer puisque ma PAL (pile à lire) en contient quelques-uns.

Livre de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)

Une chose m’a frappée lors de cette entrevue, l’auteure Dominique Demers recommande le roman Beach Music de Pat Conroy. Elle s’est inspirée de cette œuvre pour écrire son livre Le Pari.

Je connaissais Conroy de nom, mais je n’avais lu aucun de ses livres. Il est devenu célèbre avec la publication de son œuvre Le prince des marées, en 1986.

L’auteur est décédé en 2016 d’un cancer du pancréas. Il vivait à Beaufort en Caroline du Sud.

Je me suis lancée dans le bouquin Beach Music, une brique de 700 pages.

Quatrième de couverture

Vous pouvez lire la quatrième de couverture. Je la consulte toujours avant de choisir un livre, ainsi que la première page et la dernière phrase du roman. Nous avons tous nos petites manies de lecteur. 😉

Quatrième de couverture de Beach Music (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai adoré ce roman de Pat Conroy tout comme Dominique Demers.

La région de Charleston est aussi la vedette dans les romans de Kathie Reichs.

Citation

Cette première phrase du roman nous jette dans l’histoire de Jack McCall et de sa famille, qu’on veut découvrir.

«En 1980, une année après le plongeon vers la mort de ma femme qui enjamba le pont Silas Pearlman de Charleston, Caroline du Sud, je partis vivre en Italie pour recommencer de zéro, emmenant avec moi notre petite fille.»

Pat Conroy

Après cet excellent incipit, on glisse dans la magnifique prose de Conroy. Jack McCall, le héros de ce roman, originaire de la Caroline du Sud, réside à Rome. C’est un véritable plaisir de se faire raconter les beautés de l’Italie ou de la région de Charleston.

«Au fur et à mesure que nous avancions, m’arrivait l’air soyeux, brillant, et je sentais mon enfance remonter, tel un rêve lent et dérobé, lorsque je fermais les yeux pour permettre à la chimie du temps de me laisser reprendre possession des fantômes répudiés des parfums de ma jeunesse perdue.»

Pat Conroy

Les phrases de ce roman, parfois longues, ne nous ennuient jamais. Les plus interminables nous bercent dans la chaleur de la Caroline du Sud, comme l’intonation traînante du slang particulier des sudistes.

L’auteur comprend les émotions et réussit avec brio à nous en faire vivre.

Citation de Pat Conroy

«Je ne sais pas pourquoi je suis toujours plus heureux lorsque je pense à un endroit où je suis allé ou bien où j’ai envie de me rendre, plutôt qu’à l’endroit où je me trouve. Il m’est difficile d’être heureux au présent.»

Pat Conroy

Cette fresque nous présente des personnages bouleversés par certains grands évènements de leur époque. De l’Holocauste à la guerre du Vietnam, Pat Conroy en fait un récit émouvant et a réussi à me tirer quelques larmes.

Cette fiction met en lumière ce qu’a traversé une génération et l’impact sur leur descendance. Ces enfants doivent connaître l’expérience de vie de leurs parents. La façon dont ils la découvrent et le moment où ils l’apprennent a une importance cruciale.

Beach Music de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)
Couverture du livre de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

 

Il n’y a qu’une seule chose qui m’a agacé dans le roman Beach Music. Parfois le ton de Leah, la fille de Jack McCall, ne sonne pas comme celui d’un enfant. Surtout à la fin, lorsque Leah, à l’aube de l’adolescence, donne des répliques qui sentent celles d’une femme de 40 ans.

Recommandation

  • Si vous aimez vous enfuir dans de grandes histoires, Beach Music est pour vous.
  • Beach Music vous mettra dans l’ambiance si vous planifiez de visiter la Caroline du Sud prochainement.
  • Plusieurs passages de ce bouquin nous donnent envie d’arpenter la ville de Rome. Glissez-vous dans cette histoire si vous vous dirigez vers Rome.
  • Ou si vous aimez tout simplement lire un grand écrivain américain, ce livre est pour vous.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo prise en Caroline du Sud. Nous avons visité deux fois la région de Charleston. Nous avons beaucoup aimé le charme du Deep South.

Près de Charleston (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous lu ses livres?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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Brittany Brexit, la mini Cooper, scandale et révélation!

La mini Cooper Brittany Brexit

Vous savez qui est Brittany Brexit, mais connaissez-vous son histoire?

Pour savoir qui est Brittany Brexit, cliquez ici.

Lors de mon entrevue sur le balado Un coup de foudre de Justin Busch, j’ai raconté pourquoi j’ai baptisé ma voiture Brittany Brexit. Ma sœur, qui a écouté cette entrevue, m’a avoué qu’elle ne connaissait pas cette anecdote et cela m’a surprise. Et, j’ai réalisé que je ne l’avais jamais écrite.

Voici cette histoire.

En premier lieu, cette lubie, de trouver des noms pour nos automobiles, vient de Lhom.

Étant donné son sens de l’humour burlesque, je dois m’empresser de dénicher une appellation décente. Sinon, vous l’aurez compris, je me retrouve avec un mot pas toujours flatteur pour ma bagnole.

En 2016, j’ai acheté une Mini Cooper décapotable.

Après l’avoir commandée, nous sommes partis au Royaume-Uni pour un voyage touristique. Nous avons visité, entre autres, Londres et la ville d’Oxford. Peu après notre retour, mon auto est arrivée.

Elle est entrée au Canada exactement la journée où avait lieu le vote du Brexit au Royaume-Uni, c’est-à-dire le 23 juin 2016.

Oxford (crédit photo Phrenssynnes)

À ce moment, j’ai pris conscience que je me baladais probablement à Oxford au moment où mon véhicule y était fabriqué. Quelle coïncidence!

Tout s’alignait vers le thème britannique. De plus, j’ai toujours adoré le prénom Brittany.

Alors, de là vient l’appellation de mon petit bolide, Brittany Brexit.

Révélation

C’était ma première décapotable. Je l’ai ensuite changée en 2019 pour un modèle identique de la même couleur. Aucun lecteur n’a observé la seule différence qui apparaissait dans la teinte des rétroviseurs.

Ainsi, dans l’article Road trip automne 2021 : aller aux pommes pour profiter des incroyables couleurs, vous pouvez constater que le dos des miroirs extérieurs est noir. Dans une des premières rubriques du blogue, en 2018, vous pouvez remarquer les rétroviseurs rouges.

Les couleurs d'automne et Brittany Brexit (crédit photo Phrenssynnes)
Brittany Brexit en road trip à Wells Maine (crédit photo Phrenssynnes)

La mini Cooper Brittany Brexit et Google

Voici un autre fait cocasse si vous vous intéressez au SEO (Search engine optimisation). Vous pouvez vérifier en tapant Brittany Brexit dans Google.  La photo de ma voiture apparaît dans la section image de la première page de résultats de Google!

Capture d'écran de la mini Cooper (crédit photo Phrenssynnes)

La mini Cooper s’est reposée pendant la pandémie

Au début des années 20, lors du confinement, nous n’avons pas beaucoup voyagé.  J’ai si peu utilisé mon auto que j’ai dû faire réparer les freins de façon prématurée. Ils étaient rouillés.

Vous remarquerez que les rubriques avec Brittany Brexit de cette époque se situent au Québec.

En 2022, j’ai rédigé un article où Brittany Brexit visite les États-Unis à nouveau dans la chronique sur Lenox au Massachusetts.

J’ai changé récemment pour une troisième Mini Cooper décapotable. Vous éprouverez un choc en voyant la couleur. Hurlerez-vous au scandale?

Voilà la version Grey Power : Brittany Brexit the third.

La mini Cooper dans les bois (Crédit photo Phrenssynnes)
Arrière de la mini Cooper (crédit photo Phrenssynnes)

Une randonnée avec la mini Cooper

Nous avons pu constater lors d’une randonnée dans la région de Portneuf sa bonne tenue de route et sa conduite extraordinaire.

Fraises de Portneuf (crédit photo Phrenssynnes)
La mini Cooper avec le toit fermé (crédit photo Phrenssynnes)

Brittany Brexit the third s’est arrêtée pour que nous puissions acheter des fraises fraîches et aussi rouges que la dernière Brittany Brexit.

La mini Cooper à Ogunquit

Nous l’avons testée pour aller à Ogunquit et nous avons réalisé qu’elle est aussi spacieuse que notre dernier modèle. Comme prouvé dans l’article Réussir à tout boucler dans votre mini bolide, nous n’avons pas eu de problème avec les bagages.

Ogunquit4 2023 (crédit photo Phrenssynnes)

Consommation

Et nous avons pu constater qu’elle n’est pas trop gourmande. Elle fait 5,8 litres au 100 kilomètres.

Ogunquit1 2023 (crédit photo Phrenssynnes)
Ogunquit2 2023 (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

En lien avec l’article, Lhom nous présente une photo d’Oxford.

Oxford1 (crédit photo Lhom)

J’attends vos questions et commentaires avec plaisir.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma reconnaissance si vous le partagez sur les réseaux sociaux. Je vous remercie également d’avoir pris de votre temps pour le lire et de merci de contribuer à la popularité du blogue!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

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La longévité, vivre en bonne santé jusqu’à 100 ans…

La longévité

J’ai écouté un balado de Lewis Howes sur la longévité, The school of Greatness.

Dans l’épisode 1438, intitulé : Live longer and reverse aging with these daily habits with Peter Attia (backed by science), l’invité de Lewis Howes est Peter Attia.  Le docteur Attia vient de publier un livre : Outlive: The Science and Art or Longevity. Ce Canadien de 50 ans a étudié à l’Université Queens et fait ensuite ses études de médecine à Stanford.

Il a fait sa résidence en chirurgie générale à l’hôpital John Hopkins. Né à Toronto, il vit maintenant à Austin au Texas. Il anime, lui aussi, un balado où il discute de longévité, car il a fondé une clinique médicale spécialisée dans ce domaine.

Je m’intéresse moi aussi à la longévité.

J’ai été témoin de ce vieillissement de la population. Au début de ma carrière, je voyais très peu de gens de 85 ans qui conduisaient leur voiture. Et à la fin de ma vie professionnelle, j’en examinais régulièrement.

J’ai même eu une patiente qui a eu son permis de conduire jusqu’à ses 99 ans!

En tant qu’optométriste, c’est souvent moi qui donnais la première gifle de la vieillesse en annonçant à mes patients qu’il était presbyte. C’est le premier signe.

Combien de fois ai-je entendue cette phrase que je déteste : « maudite vieillesse! »

Avec l’expérience, j’essayais de les faire focusser (ah! ah! déformation professionnelle) sur la gratitude en répliquant : « Cela fait partie du plaisir de vivre longtemps. »

Longévité: Life span (vivre longtemps) et Health span (vivre en bonne santé)

C’est bien beau survivre jusqu’à 100 ans, mais c’est primordial d’être en bonne santé toutes ces années.

Passer les dernières décennies de notre existence à souffrir ou être victime d’Alzheimer nous empêche de profiter du bonheur de vivre. Le docteur Attia fait partie de ce courant d’experts en longévité ainsi que David Sinclair et Mark Hyman.

Une brève éternité (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

«Reste cette duperie fondamentale : ce n’est pas la vie que la science, les techniques ont prolongé, c’est la vieillesse. »

-Pascal Bruckner dans Une brève éternité.

 Les principes de longévité du docteur Peter Attia

Dans cet épisode, Peter Attia définit trois fondements essentiels pour vivre longtemps en bonne santé.

  1. L’aspect cognitif qui représente la bonne santé de notre cerveau.
  2. Le physique qui est notre capacité de mouvement et l’absence de douleur.
  3. La résilience émotionnelle est la faculté de rebondir face à des difficultés et de pouvoir revenir à un état d’équilibre.

 

Il identifie trois grandes maladies chroniques et causes de mortalité par ordre d’importance :

  • Les problèmes cardio-vasculaires.
  • Le cancer.
  • La maladie d’Alzheimer.
Truite épicée et papardelles (crédit photo Phrenssynnes)

Diabète et longévité

Une autre affection, le diabète de type 2, est souvent sous-jacente à celles nommées précédemment.

Pour prévenir et combattre le diabète de type 2, le docteur Attia suggère :

La diète

Il a parlé de l’importance de consommer beaucoup de protéines, car c’est une molécule pour bâtir des muscles.

L’autre point, à son avis, est de diminuer nos carbohydrates ou de choisir ceux avec d’excellentes qualités nutritives. Par exemple, manger du pain au levain de blé entier plutôt qu’un bon gâteau au chocolat!

L’exercice

Ses quatre piliers sont :

Espadrilles (crédit photo Phrenssynnes)

Le sommeil

Le sommeil est très important. Pour améliorer sa qualité, le docteur Attia suggère d’arrêter de manger quelques heures avant de dormir.

Une autre de ses recommandations est de cesser d’utiliser nos appareils électroniques au moins une heure à une heure et demie avant l’heure du coucher.

Et pour les siestes, il ne voit pas de problème pourvu que cela n’interfère pas avec notre nuit. Fiou! Je dois avouer que claquer un petit  somme dans l’après-midi est un des grands plaisirs de ma vie!

Nous avons des cycles d’environ 90 minutes quand nous dormons. Donc, il conseille, si on est un adepte de la siesta, de faire un roupillon d’une durée moindre que ce cycle afin de ne pas affecter notre nuit. Alors, pas de problème avec un power nap de vingt minutes.

Le livre de Shawn Stevenson (crédit photo Phrenssynnes)

Santé émotionnelle

L’autre façon de diminuer nos chances d’avoir du diabète de type 2 est d’apprendre à gérer le stress et l’anxiété dans notre vie. Et, pour cela, il suggère la thérapie! Rien de moins!

Il recommande particulièrement d’avoir une bonne relation avec le psychologue et une certaine spécialité, la thérapie dialectique comportementale (TDC).

Hum… Êtes-vous comme moi?  Vous questionnez-vous sur ce que ça mange en hiver ? En fait, ce grand nom compliqué serait la troisième vague de la thérapie cognitivo-comportementale.

 Ça ne vous en dit pas plus…

J’ai fait quelques recherches et esantementale.ca, un organisme de santé mentale canadien cite :

La thérapie comportementale dialectique (TCD) est un type de thérapie mis au point pour aider les gens à réguler leurs émotions en leur enseignant diverses compétences telles que 1) la pleine conscience ; 2) l’efficacité interpersonnelle (par exemple, s’affirmer dans les interactions sociales), 3) la tolérance à la détresse (être capable de tolérer des situations stressantes) et 4) la régulation émotionnelle (être capable de réguler ou de gérer les stress et les déclencheurs).

Pour en lire plus à ce sujet, cliquez ici.

Si vous désirez écouter ce balado animé par Lewis Howes, voici le lien.

Et ici, celui du docteur Peter Attia.

 

Photo de Lhom

En lien avec cet article, Lhom nous offre cette semaine un paysage dont nous voudrons encore profiter même lorsque nous aurons 125! Ah! Ah! nous adorons le Maine et ces magnifiques plages près d’Ogunquit.

Plage du Maine, (crédit photo Lhom)

Nous rêvons tous de la fontaine de Jouvence. Dans les années 90, Petula Clark chantait «Tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir.»

Aujourd’hui, les paroles seraient « Tout le monde veut vivre longtemps, mais personne ne veut vieillir! »

Quels sont les compromis que vous êtes prêts à faire pour être en santé le plus longtemps possible? Là est toute la question.

Bonne semaine et cultivez le plaisir de vivre longtemps.

Phrenssynnes

P.S. Cet article se veut informatif et ne remplace pas les conseils d’un professionnel de la santé. Consultez votre médecin avant de prendre toute mesure pour votre santé personnelle.

citation Hippocrate (crédit photo Phrenssynnes)

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Mille et une idées géniales pour vos vacances à Québec en 2023

Visiter la ville de Québec en 2023

Le tourisme reprend en grand avec la fin de la pandémie cette année. La ville de Québec est devenue une destination de choix.

En tant que résidente de cette magnifique cité, voici des suggestions d’activités à la mode pour des vacances mémorables en 2023.

À noter que je n’ai aucun lien affilié et je n’ai aucun avantage financier. Ce sont des activités que j’ai moi-même expérimentées ou qui m’ont été recommandées par des amis.

C’est aussi une occasion pour aider les entreprises touristiques et les restaurateurs qui ont énormément souffert pendant la pandémie.

Fleuve et baignade (crédit photo Phrenssynnes)
Symbole de la ville de Québec (crédit photo Lhom)

Les restaurants

Québec a déjà la réputation d’une destination gastronomique. Voici mes suggestions :

Alphonse, cuisine et cocktail

Un bon restaurant dans la vieille ville.

Petits creux

Une cuisine d’inspiration corse servie sur des planches dans l’ambiance de la célèbre rue Cartier.

Quai 1635

Le meilleur lobster roll en ville avec une magnifique vue sur le fleuve.

Pizzaio

Pour des pizzas inédites avec un service personnalisé du proprio.

Prendre le thé au Château Frontenac

Un moment magique dans l’après-midi pour se gâter.

Montego Resto Club

Pour une ambiance festive sur la rue Maguire. Essayez l’escalope de veau al limone.

Au petit chalet

Anciennement Le cochon dingue sur la rue Maguire. Allez-y pour le petit-déjeuner ou le brunch.

Pensez à réserver pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

 

Le p’tit tour de machine près de la ville de Québec.

Voici quelques idées pour aller faire des excursions. Pensez à vous apporter un pique-nique.

Stoneham

Pour une virée dans la région de Stoneham, lisez les aventures de Brittany Brexit à Stoneham.

La côte de Beaupré

Visitez le Cap-Tourmente près de Beaupré et profitez-en pour faire une promenade et observer les oiseaux.

Portneuf

Faites une virée chez Alexis de Portneuf pour acheter d’excellents fromages. Mon préféré est La Sauvagine.

Vous pouvez aussi goûter à une poutine au célèbre casse-croûte Chez Ti-Oui à Saint-Raymond.

Coucher de soleil au lac Simon (crédit photo Phrenssynnes)
Brittany Brexit au lac St-Joseph (crédit photo Phrenssynnes)
lac québécois (crédit photo Phrenssynnes)

L’île d’Orléans

Il y a la tournée de l’île d’Orléans que ce soit en vélo ou en auto, vous pouvez faire plusieurs arrêts gourmands!

Arrêtez chez Cassis Monna et Filles pour vous procurer des produits du terroir.

Allez prendre une crème glacée à Sainte-Pétronille et vous aurez une magnifique vue de la ville de Québec.

Charlevoix

Faites une visite dans la région de Charlevoix. Vous pouvez voir ce que Brittany Brexit y a découvert.

Phrenssynnes et la crème glacée (crédit photo Lhom)

Randonnées et pique-nique près de la ville de Québec

La Vallée-de-la-Jacques-Cartier est un des plus beaux parcs près de Québec pour faire de la randonnée, des pique-niques, du camping ainsi que du canot.

Près de Stoneham, au mont Wright, vous pouvez faire une agréable montée qui sera récompensée par des vues panoramiques.

Vue du haut du Mont Wright (crédit photo Phrenssynnes)

Quai Paquet à Lévis

Prenez le traversier Québec-Lévis, les enfants seront enchantés.

Allez faire un tour dans la grande roue de Lévis ou voir le spectacle son et lumière.

Voir les détails ici.

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La promenade Samuel-De-Champlain

La promenade Samuel-De-Champlain est le plus récent joyau de la ville de Québec. Que ce soit à pied, en vélo ou en patins à roulettes, vous aurez beaucoup de plaisir à vous promener sur le bord du majestueux fleuve Saint-Laurent.

Le Pavillon des baigneurs

Depuis le 5 juillet cette année, le Pavillon des baigneurs est ouvert à la station de la plage. Vous trouverez un accès au fleuve, une plage artificielle avec un miroir d’eau et des jets d’eau. Vous pourrez vous baigner dans ce qu’on a désigné comme le bassin de baignade. C’est une piscine avec une descente progressive pour atteindre une profondeur maximale d’un mètre. Les enfants vont adorer!

Le Pavillon des baigneurs (crédit photo Phrenssynnes)
Le bassin et le fleuve Saint-Laurent( crédit photo Phrenssynnes)

Certains aînés se souviendront du temps où on pouvait se baigner dans le fleuve.

Une photo de 1938 (crédit photo Phrenssynnes)
Clocher et pavillon des baigneurs (crédit photo Phrenssynnes)

Le clocher et le pavillon des baigneurs, voici deux époques qui se confrontent dans un contraste architectural.

Oui, c'est à Québec, cela (crédit photo Phrenssynnes)

Oui, c’est à Québec ce paysage!

Terrasse et Château à Québec (crédit photo Phrenssynnes)

Activités culturelles

Le Musée National des Beaux-Arts du Québec présente  l’exposition  Alexander McQueen, l’art rencontre la mode jusqu’au 10 septembre 2023. Un rendez-vous à ne pas manquer.

Regardez la programmation du Parc Roland-Beaudin pour aller voir un spectacle.

Le kiosque Edwin-Bélanger est un autre endroit ravissant où il fait bon participer à des évènements culturels. Consultez la programmation ici.

En cas de pluie, visitez les salles de cinéma Le Clap à Sainte-Foy ou à Loretteville qui offrent une belle variété de films.

 

 

Le Vieux-Québec

Lhom et moi aimons beaucoup nous balader dans le Vieux-Québec, même si nous sommes des résidents.  C’est un endroit si inspirant que j’en ai écrit un texte que vous pouvez lire ici.

Des balades urbaines

Les Plaines d’Abraham sont l’endroit idéal pour pique-niquer, mais vous pouvez aussi aller au Parc du Bois-de-Coulonge ou au Domaine de Maizerets. 

Randonnée à vélo

Pour les amateurs de cyclisme, voici une référence pour les pistes cyclables de la région de Québec. Je vous recommande la voie de vélo sur la promenade Samuel-de-Champlain et celle du Corridor de la Rivière-Saint-Charles qui est un fabuleux parc urbain.

Une rue du Vieux-Québec (crédit photo Lhom)

Photo de Lhom

Lhom nous présente ces deux photos du nouveau bassin et sa plage adjacente sur le bord du fleuve, devant le pavillon des baigneurs.

Bassin et fleuve (crédit photo Lhom)
Bassin des baigneurs et jets d'eau (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’espère que vous profiterez bien de votre été dans la belle ville de Québec.

Laissez-moi un petit mot pour me dire votre activité favorite.

Phrenssynnes

Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

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Les huit montagnes de Paolo Cognetti, une chronique littéraire

Introduction

C’est ma sœur qui m’a suggéré de lire le roman Les huit montagnes de Paolo Cognetti pour ensuite aller voir le film avec elle. Phase un complétée! Je viens de terminer ce bouquin que j’ai beaucoup aimé.

Quatrième de couverture

Vous pouvez lire dans cette image la quatrième de couverture.

Quatrième de couverture  Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Couverture Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

Sur la quatrième de couverture, on dit qu’on retrouve dans l’écriture de Paolo Cognetti une peu de Jack London, d’Ernest Hemingway ou de Mark Twain.

J’ajouterais un peu de Marcel Pagnol et de Paolo Coelho.

Paolo Cognetti a le talent pour relater des moments merveilleux de l’enfance. Vous souvenez-vous de ces journées où on jouait dehors jusqu’à être couvert de poussière et épuisé? En embarquant dans le bain, on découvrait nos pieds tout noirs de saleté!

Il y a, dans le récit de Paolo Cognetti, des instants comme on en retrouve dans La gloire de mon père de Marcel Pagnol.

L’autre rapprochement que je fais avec Pagnol est la relation avec le père. Donc, même si la couverture du livre est rose, sachez, messieurs, que vous adorerez probablement ce récit. Vous y trouverez un écho de votre enfance, du temps où vous passiez des heures avec votre meilleur ami.

 

 

 Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book club illustration1  (credit DIVI)

Citation du livre Les huit montagnes

Les huit montagnes est une belle histoire car racontée avec une écriture simple et avec une goutte de poésie juste bien dosée.

 

La maison était imprégnée de l’humidité de trop d’hivers, aussi allumions-nous le feu pour le dîner puis restions au chaud devant jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller au lit. Chacun lisait son livre et parfois, entre deux pages, ravivait la flamme et la conversation. Le grand poêle noir nous écoutait.

J’ai découvert de nouveaux mots : dame-jeanne et névé.

Paolo Cognetti Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai dû chercher pour savoir ce qu’est une dame-jeanne et un névé. Et vous? Savez-vous ce que c’est?

Selon Wikipédia :

 « Un névé est une accumulation de neige qui peut perdurer en dessous de la limite de neiges éternelles et ce même pendant une partie de l’été. Elle peut être à l’origine d’un glacier.»

Et pour la dame-jeanne, une image vaut mille mots, donc cliquez ici si vous désirez en voir une.

Ce que j’ai moins aimé

Je suis un peu déçue de la fin.

Ceux qui l’ont lu me diront, c’est normal puisque… Non! Je ne divulgâcherai pas …

Voilà ce que je peux dire. Lorsque j’ai fini le livre, j’avais l’impression que le personnage principal n’avait pas vraiment évolué. Puis, en rédigeant cet article, j’ai relu certains passages que j’avais notés. Et, j’ai réalisé avec la citation suivante que le héros avait changé.

Il avait aussi bien pris conscience de son parcours vers ce changement.

On trouve sa place dans le monde par des moyens moins imprévisibles qu’on ne le croit. Après bien des détours, j’avais fini dans une grande ville au pied des montagnes avec une femme qui, en fin de compte, faisait la même chose que ma mère. Et avec qui je m’échappais dès que je le pouvais sur les hauteurs, pour reprendre les forces que la ville nous prenait.

 

Photo de Lhom

En lien avec cette histoire, Lhom nous présente, cette semaine, une photographie de la région du Piedmont dans le nord de l’Italie.

Alba, Italie (crédit photo Lhom)

Recommandations

Pourquoi je vous recommande de lire ce roman?

  • Si vous visitez le nord de l’Italie dans un avenir rapproché ou si vous connaissez cette belle région.
  • Si vous aimez les randonnées en montagne.
  • Si vous affectionnez les histoires d’amitié.
  • Si vous aimez lire un livre avant de voir le film.

 

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

J’ai hâte d’aller voir le film!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Comment améliorer votre santé grâce à la créativité, 25 idées pour vous amuser

Créativité

J’ai lu récemment cet article de Forbes sur la créativité.  Datant de 2018, on stipule que la créativité est bonne pour la santé.

Voici ce que j’ai appris.

Flow

La créativité peut nous faire vivre un état qu’on appelle le flow.

Cela nous submerge de dopamine et nous ressentons du bonheur. Le flow est un concept élaboré par Mihaly Csikszentmihalyi dans son livre Flow: The psychology of optimal experience. C’est un état que beaucoup d’humains connaissent pour l’avoir souvent expérimenté.

J’ai lu ce livre en français et j’ai adoré.

Diminue la démence

Des recherches prouvent que la créativité stimule positivement les patients atteints de démence. Bon, on n’est pas rendu là, mais je me dis que si c’est bon pour eux, ça ne doit pas être mauvais pour nous!

Faire de la photo (crédit photo Phrenssynnes)

Améliore la santé mentale

Une activité créative comme le bricolage ou le coloriage a un effet similaire à la méditation. Cela calme le corps et l’esprit.

J’ai une amie qui tisse au métier. J’avais de la difficulté à comprendre sa patience dans cette activité. Imaginez, pendant des heures, emboîter des fils l’un à l’autre dans le but d’en faire un bout de tissu! Mais lorsqu’elle m’a expliqué la concentration nécessaire à ne pas faire d’erreur, le mouvement répétitif du corps, j’ai saisi. Et, j’y ai vu une similitude avec la méditation et elle atteint un état de flow.

Système immunitaire

Être créatif stimule le système immunitaire. Cette étude conclut :

Les résultats sont cohérents avec ceux d’études antérieures utilisant l’écriture émotionnelle dans d’autres groupes de patients. Sur la base des auto-évaluations de la valeur de l’écriture et des résultats préliminaires en laboratoire, les résultats suggèrent que l’écriture émotionnelle peut être bénéfique pour les patients infectés par le VIH.

Je présume que si cela a un effet positif sur leur système immunitaire, il doit aussi en avoir un sur le mien! Certains sceptiques et chercheurs diront que ce n’est pas prouvé scientifiquement, mais je ne suis pas un cobaye!

 

Citation d’une autre étude :

L’utilisation des arts dans la guérison ne contredit pas le point de vue médical en apportant des dimensions émotionnelles, somatiques, artistiques et spirituelles à l’apprentissage. Au contraire, elle complète le point de vue biomédical en se concentrant non seulement sur la maladie et les symptômes eux-mêmes, mais aussi sur la nature holistique de la personne. […] Grâce à la créativité et à l’imagination, nous trouvons notre identité et notre réservoir de guérison. Plus nous comprenons la relation entre l’expression créative et la guérison, plus nous découvrons le pouvoir de guérison des arts.

Cups Cakes de Pâques 1(crédit photo Phrenssynnes)

Plus intelligent

Wow! Mais comment?

Avoir une activité créative pousse le cerveau à utiliser les hémisphères droit et gauche.

Cet article relate bien ce fait chez les musiciens. Le cerveau gauche est responsable des fonctions motrices tandis que le droit se concentre sur la mélodie.

Vous savez, depuis cet article, la musique et moi, ça fait deux!

Je fais des petits gâteaux à la place. Hum… est-ce que ça me rend plus intelligente?  J’en doute mais la dent sucrée de Lhom est si heureuse lorsque je fais ce genre d’activité. Ah! Ah!

Voici une liste d’activités pour votre créativité

 

  1. Broder
  2. Faire des collages
  3. Colorier
  4. Composer une chanson
  5. Coudre
  6. Créer de bijoux
  7. Créer des bouquets de fleurs séchées
  8. Créer un blogue
  9. Cuisiner
  10. Décorer
  11. Dessiner
  12. Écrire de la fiction, des essais ou de la poésie
  13. Fabriquer des bougies
  14. Faire de l’aquarelle
  15. Jardiner, faire un terrarium
  16. Jouer d’un instrument de musique
  17. Kuntsugi
  18. Macramé
  19. Menuiserie ou ébénisterie
  20. Origami
  21. Peindre
  22. Photographier
  23. Poterie
  24. Scrapbooking
  25. Tisser, tricoter ou crocheter

Une autre idée pour un projet créatif : créer une histoire avec des tranches de livres comme sur ce post sur Instagram.

Une histoire sur tranche de livres (crédit photo Phrenssynnes)

Avez-vous compris mon histoire de tranches de livres?

Lhom dit qu’elle a besoin d’une traduction!

Une affaire de charme: c’est une histoire d’amour.

L’ombre d’un doute: un doute apparait dans la relation.

Le miroir se brisa: ils rompent.

Une banale histoire: c’était une histoire d’amour triste et classique.

Bonjour tristesse: elle ou il est triste.

Si c’était à refaire: qu’est-ce qu’il ou elle changerait?

Cartes sur table: parler et dire à l’autre le fond de sa pensée.

La créativité dans les tranches de livres

Bref, vous avez compris, la créativité est bonne pour la santé.

Je vous invite à vous inventer un projet créatif. Pour ma part, cette semaine, j’ai complété une idée pour la fête des pères.

Je vous en reparle la semaine prochaine, question de garder la surprise pour Lhom!

Photo de Lhom

Faire de la photographie, quel beau passe-temps créatif! 😉

Voici le château de Clos Lucé où Léonard de Vinci a passé les dernières années de sa vie. Un génie de la créativité et si inspirant!

Château de Clos Ducé (crédit photo Lhom)

Et vous? Quel est votre passe-temps favori?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

 

Bonne semaine.

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Coups de coeur Juin 2023

La twist santé

On est au début juin, c’est le temps de faire des réserves pour l’été. Tel que je l’ai déjà expliqué dans cet article, j’ai l’habitude, à l’apparition des premiers signes de la saison chaude, de faire deux gros pots de marinade. Une est au vin rouge que j’utilise pour les viandes rouges et l’autre au vin blanc. Vous vous demandez quel est le petit truc santé de Phrenssynnes avec ces marinades ?

Ce matin, j’ai fait celle au vin blanc et j’ai pensé à vous. Voici le secret.

Je mets une quantité équivalente d’huile et de vin blanc. La recette originale stipulait ¾ de tasse d’huile et ¼ de tasse de vin blanc. J’utilise souvent cette marinade avec des poitrines de poulet désossées, une viande maigre qui a tendance à être sèche. J’ai remarqué en ayant une quantité égale d’huile et de vin, le résultat final est aussi délicieux et moins gras.

Pots de Stephano identifiés (crédit photo Phrenssynnes)

Cuisiner ce matin m’a fait penser à mon récent article sur les aliments ultra-transformés. Hum… J’ai réalisé qu’un des ingrédients, le bouillon de poulet concentré, doit appartenir à la catégorie 3 ou 4 de la classification NOVA! Si jamais je réussis à trouver un équivalent, je vous fais signe. En attendant, j’utilise la version avec moins de sel et remarquez qu’on ne doit pas ajouter de sel.

Parlant d’aliment transformé, on en a parlé dans les médias récemment. Il semble que ce soit un sujet au goût du jour.

La douche froide

Avez-vous remarqué une nouvelle mode sur Instagram sur les vertus du cold plunge. Wim Hof est un des gurus de cette thérapie. On retrouve même la célèbre Mel Robbins qui s’y est mise aussi sur Instagram. C’est comme se baigner dans l’océan à Ogunquit. Ce bain dans cette eau salée est vivifiant!

Je suis une adepte de la douche froide.

À l’époque de mon enfance, le spa n’était pas en vogue. Bien sûr, les saunas existaient, mais cela n’était pas très courant. Depuis plusieurs années, avec la popularité grandissante, j’y suis allée quelques fois. J’en ai découvert les bienfaits. En vérité, après avoir fait les étapes chaud-froid, comme recommandé, cela me donnait la sensation d’être « décrassée ». C’est le même feeling qu’après un entraînement de course. Si vous êtes un adepte du jogging, vous reconnaissez cette sensation. C’est probablement le moment où notre corps sécrète de l’endorphine. C’est un sentiment de bien-être incroyable et on devient accro.

Chute à Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)

Le Québec regorge d’endroits fabuleux où on peut faire un cold plunge de façon tout à fait naturelle!

Je l’ai déjà expérimenté dans cette magnifique cascade après une randonnée en montagne par une journée de canicule. Lhom peut en témoigner!

Douche écossaise

J’ai ainsi l’habitude des douches écossaises. Dans un premier temps, je prends ma douche chaude et après le savonnage, j’utilise la douche téléphone. Je coupe complètement l’eau chaude et je commence par les pieds. J’asperge d’eau froide le bout des orteils en remontant vers les cuisses. Ensuite, je fais les bras, toujours de l’extrémité vers le corps. Du bas vers le haut, je continue sur le ventre et le dos. Puis le cou et la nuque. Je ne fais pas le visage, car je ne veux pas augmenter ma légère couperose.

Parfois, j’ai la sensation de sentir chaque vaisseau sanguin de mes jambes se contracter après le passage frigorifiant de l’eau. J’ai l’impression que doucher à l’eau froide des extrémités vers le corps donne un peu le même effet qu’un massage du style drainage lymphatique.

Étant donné que j’habite au Québec, je vous assure qu’au mois de janvier lorsqu’on a  -30 degrés Celsius avec le refroidissement éolien, la douche n’est plus écossaise, mais glaciale! Peut-être devrais-je la qualifier de Québécoise!

Pensez à vérifier si ce traitement au froid peut être contre-indiqué pour vous. Je ne voudrais pas que vous fassiez une crise cardiaque dans la douche!

Les films à regarder

Cette semaine, le temps a été moins clément. Les températures avoisinant les dix degrés et les bourrasques du nord-est nous ont ramenés devant la télé. C’est un peu décourageant pour un mois de juin.

Si vous avez envie de vous divertir, j’ai deux suggestions pour vous. Elles sont disponibles en français.

Sur Netflix, la première option est le film Une belle vie. L’histoire d’un pêcheur de homard danois qui devient une super vedette de la chanson. Voilà toute l’intrigue, mais c’est le genre de récit où divulgâcher la fin ne sabote pas le plaisir. Effectivement, on s’en fiche de savoir la fin, le bonheur est de découvrir comment tout se produit. On vit le même genre d’émoi que dans le conte de Cendrillon.

C’est un film émouvant qui démontre qu’on peut exploiter notre plein potentiel malgré des traumatismes importants subit dans l’enfance. Je n’en dis pas plus!

La deuxième suggestion est Official Secrets.

Voici le résumé sur Netflix.

L’histoire vraie de Katharine Gun, dénonciatrice des services de renseignement britanniques, qui a divulgué un mémo top-secret de la NSA exposant une opération d’espionnage illégale menée conjointement par les États-Unis et le Royaume-Uni.

Basée sur une histoire vraie, cette œuvre cinématographique nous révèle les dessous des magouilles américaines et britanniques pour provoquer la guerre avec l’Irak.

Katharine Gun est une jeune femme courageuse prête à aller jusqu’au bout pour ses convictions. Voilà une belle démonstration de l’ampleur de la bêtise, l’abus de pouvoir des politiciens.

Visionner un film de ce genre nous fait réaliser à quel point monsieur tout le monde est tenu dans l’ignorance de ce qui se passe dans l’actualité.

La conférence coup de coeur

J’ai eu le privilège d’assister la semaine dernière à une conférence de Rafael Jacob, chercheur associé de la chaire Raoul-Dandurand. Sur le thème de l’économie géopolitique, je l’ai trouvé VRAIIIIIMENT intéressant. Dynamique et passionné, il nous révèle de façon enthousiasme sa compréhension de l’Univers géopolitique. Son point de vue met bien des choses en lumière.

Moi, qui ai étudié en science, je n’ai pas consacré beaucoup de temps à ce domaine. Maintenant que je suis à la retraite et avec le spectacle de téléréalité que les années Trump nous ont fait vivre, je me reprends.

Rafael Jacob est souvent interviewé dans l’univers médiatique québécois. Ne manquez pas ces reportages.

 

 

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo du bras de mer à Ogunquit dans le Maine. Un endroit où vous pourrez faire un véritable cold plunge.

Bras de mer à Ogunquit, Maine (crédit photo Lhom)

En conclusion

Depuis le début du blogue, j’écris de temps à autre un article sur mes coups de cœur. J’ai décidé qu’à l’avenir, ce genre d’article prendrait la forme d’un bulletin publié sur la plateforme Substack. Alors pour ne rien manquer abonnez-vous sur ce lien Substack.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

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Le Festin de Margaret Kennedy

 

Le Festin de Margaret Kennedy

Margaret Kennedy est une écrivaine britannique décédée en 1967 à l’âge de soixante-et-onze ans. Je la découvre avec ce roman, Le Festin, paru en 1950.

L’action se passe en Cornouailles, au bord de la mer, en 1947, dans l’auberge de la famille Siddal.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture  du livre Le Festin (crédit photo Phrenssynnes)

Le livre Le Festin est séparé en huit parties : le prologue et les sept jours de la semaine qui se terminent par un évènement tragique.

La falaise surplombant l’auberge s’écrase sur celle-ci, la détruisant complètement. Je ne divulgâche rien ici, car on l’apprend dès les premières pages du bouquin. On sait qu’il y aura des victimes et des survivants.

L’accroche littéraire est là.

L’autre truc de l’écrivaine pour bien nous appâter est révélé dans l’avant-propos.

 

Citation de l’avant-propos 

« En 1937, alors qu’elle était avec des amis romanciers, la discussion s’est orientée vers les sept péchés capitaux : chacun proposait d’écrire une nouvelle où un personnage moderne incarnerait un péché. Le projet est tombé à l’eau, car tous avaient le sentiment que le résultat final serait trop déprimant. »

L’idée a fait son chemin dans l’esprit de Margaret Kennedy.

Citation du livre Le Festin

« L’orgueil, la gourmandise, l’avarice, la luxure, la colère, l’envie et la paresse sont tous réunis à l’hôtel de Pendizack. »

Cathy Rentzenbrink dans l’avant-propos

 

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book club illustration (credit DIVI)

Ce que j’ai aimé

Le Festin de Margaret Kennedy (crédit photo Phrenssynnes)

Tout au long de la fiction, plusieurs incidents se produisent. Chacun réagit à sa façon, révélant le meilleur et le pire de chacun. En conséquence, des clans se créent, des relations se brisent.

Le lecteur s’égaye à reconnaître les péchés dans les différents personnages pittoresques et ne peut que les détester.

Le récit de ce roman est écrit avec plusieurs types de narration. Certains chapitres sont des lettres écrites par des personnages ou des extraits de journaux intimes. Dans d’autres chapitres, l’auteure utilise la narration omnisciente.

Un jour, ma fille Juny m’a demandé pourquoi j’aimais lire des romans policiers. Elle ne comprenait pas pourquoi je passais beaucoup de temps dans des livres dont le sujet est un meurtre. C’est vrai que c’est morbide. La mort d’une personne, peu importe qui elle est, est horrible en soi.

Cela m’a fait réfléchir et je me suis souvenue du plaisir à lire les romans d’Agatha Christie, les premiers polars que j’ai découverts.

Agatha Christie et Margaret Kennedy

Aussi macabre que puisse être une enquête policière, on sent, dans les romans de cette écrivaine britannique, un ton, une ambiance ou une façon d’être avec une vibration joyeuse.

Est-ce la petite touche d’humour typique à la British? Est-ce cette philosophie à reconnaître tous les travers humains avec indulgente compréhension? Il y a quelque chose de positif ou de profondément humain dans la vision du monde des personnages d’Agatha Christie.

Et je reconnais, un peu, cette conception dans le roman de Margaret Kennedy.

Le Festin et le sarcasme britannique 

C’est horrible de penser qu’une falaise va s’écraser sur une auberge habitée. Mais l’écrivaine, en nous faisant découvrir les personnages dans la dernière semaine avant la tragédie, nous fait ressentir toutes sortes d’émotions.

Le chichi entre l’intendante et la femme de chambre est un régal.

Le rapprochement entre Gerry, le fils des propriétaires et une des pensionnaires de l’auberge est attendrissant.

L’habileté de l’auteure à décrire et raconter les différents évènements du récit nous amène à espérer que nos préférés survivront.

C’est un récit original et très différent que ce que je lis d’habitude. Une histoire qui nous raconte aussi une époque d’après-guerre avec la déchéance des riches britanniques dont on ne parle pas souvent dans les romans.

Citation

« Ils se levèrent toutefois de leur nid dans les ajoncs et reprirent le chemin de l’abri, serrés l’un contre l’autre et s’arrêtant souvent pour s’embrasser et s’exclamer. La lune continuait de s’élever au-dessus des collines et jetait une nappe d’argent sur les buissons au moment où ils arrivèrent à l’abri. »

Margaret Kennedy

Quatrième de couverture  du livre Le Festin (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

 

Étant donné qu’il y a une panoplie de personnages, on s’y perd un peu au début. Mais avec la qualité de l’écriture, on finit par tous les démêler.

Pourquoi le titre Le Festin

Parmi les clients de l’hôtel, il y a plusieurs enfants. Ceux-ci, avec l’aide d’adultes, organisent une fête pour la première fois de leur vie. C’est un véritable festin, voilà le lien avec le titre.

Photo de Lhom

Lhom cède sa place, cette semaine, à @thecozylifestyle_. Une jeune Instagrameuse qui a réussi, dans ce cliché, à saisir la candeur et la joie pure de l’enfance. Cette même gaieté qui a inspiré les enfants du livre Le Festin à préparer une fête mémorable.

Candeur et naïveté de l'enfance (crédit photo Thecozylifestyle_)

Recommandations

En bref, c’est un excellent roman à lire:

  • Avant de visiter les Cornouailles ou l’Angleterre.
  • Si vous aimez les romans avec un léger ton sarcastique.
  • Pour découvrir une femme écrivaine.

 

Connaissiez-vous cette auteure?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Un dessert simple et facile :pouding chocolat et chia nourrissant

Pouding au chia

Je vous présente une recette de pouding au chia et chocolat, un dessert savoureux qui plaira aux amoureux du chocolat.

Du chia? Qu’est-ce que c’est ça?

J’ai découvert cet aliment il y a quelques années. Le mot «chia» veut dire force en Maya. Les coureurs et les guerriers d’Amérique du Sud en consommaient pour augmenter leur endurance.

En réalité, cela ressemble beaucoup à des graines de pavot. Elles sont blanches ou gris foncé. Il n’y a pas de différences nutritives entre des deux. Certains prétendent que les plus pâles ont un goût plus neutre, mais pour ma part,  je n’ai pas vu de grosse différence.

Cliquez ici pour en savoir plus sur l’histoire du chia. Rachel de Jasperdenhealth.com l’explique très bien.

Les bienfaits du chia

Ces graines contiennent:

  • Oméga-3
  • Calcium
  • Fer
  • Fibres
  • Vitamine C
  • Protéines

Lorsque vous trempez des graines de chia dans un liquide, le mélange devient visqueux. C’est ce qu’on nomme un mucilage. Cela provoque un léger effet laxatif.

Graines de chia (crédit photo Phrenssynnes)
Pouding chia et chocolat vu de haut (crédit photo Phrenssynnes)

Les contre-indications

Ces graines ont un potentiel allergique. Soyez prudents si vous avez des allergies à d’autres graines.

Elles ont aussi un pouvoir anticoagulant donc, faites attention si vous avez ce genre de problème.

Plutôt que vous faire un pouding au chocolat avec une poudre chimique correspondant à un aliment de la catégorie d’aliment ultra transformé, faites ma recette.

Pendant le confinement de la pandémie, je me suis amusée à expérimenter différentes recettes. J’ai trouvé la bonne façon de faire. Tel que je l’explique dans les étapes, il faut faire gonfler les graines entières. Ensuite,  on les passe au mélangeur avec les autres ingrédients. 

Vous verrez, c’est délicieux.

Pouding chia et chocolat avec biscuit (crédit photo Phrenssynnes)

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

Pouding au chia et chocolat

Ingrédients

  • 1 tasse de lait
  • 1/4 tasse de chia non moulu (sinon la texture est gluante: beurk…)
  • 3 cuillères  à table de cacao en poudre non sucré
  • 1 cuillère à thé d’essence de vanille
  • 2 à 3 cuillères à table de miel ou sirop d’érable

Préparation

Étape 1

Faire gonfler le chia dans le lait au frigo environ 10 à 15 minutes.

Étape 2

Passer la préparation au mélangeur.

Étape 3

Ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger.

Étape 4

Mettre au frigo pour une heure.

Bon appétit!

Pour varier, on peut aussi ajouter une cuillère à table de beurre d’arachide.

Bon appétit!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

 

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[Idée lecture] Une variété de romans captivants de mon club de lecture

Des suggestions de livres du club de lecture

L’été sera là bientôt et c’est une saison fantastique pour lire.

Un bouquin, c’est comme un ami.

J’adore la lecture et j’espère vous partager cette passion.

Dans mon club, nous échangeons au sujet de livres que nous avons lus, mais aussi sur des blogues, des balados ou des séries télé.

La lecture est une activité relaxante que vous soyez à la maison ou en voyage.

Dans ce billet, je vous propose les dernières recommandations de mes copines.

 

La servante écarlate (crédit photo Phrenssynnes)

Suggestions de lecture de madame A

Madame A a lu Alias Grace de Margaret Atwood et elle a adoré ce bouquin. Vous pouvez aussi voir la série sur Netflix inspirée de ce livre. Basé sur un fait divers du XIXe siècle, ayant bouleversé le Canada, cette fiction nous présente les conversations entre le docteur Simon Jordan et Grace.  Il essaye de découvrir la vérité dans l’histoire de Grace.

Margaret Atwood est une écrivaine canadienne née à Ottawa. Elle est devenue célèbre avec son roman La servante écarlate publié en 1985.

Madame A  a eu le plaisir d’assister, en avril, à une rencontre littéraire avec l’auteure lors du Salon du livre de Québec. Elle a été impressionnée par cette personnalité littéraire.

Lorsque vous êtes abonné, tous les samedis matin, mon article aura déjà atterri dans votre boîte courriel prêt à être consulté pendant que vous savourez votre café.

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Suggestions de lecture de madame F

Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa est une bonne brique que Madame F recommande.

Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes) Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes)

Un bref résumé:

« Émile, 26 ans, touché par un Alzheimer précoce, décide de quitter l’hôpital et sa famille afin de partir à l’aventure. Une jeune femme, Joanne, répond à son annonce. Ils commencent ensemble un périple… »

C’est une histoire émouvante et les commentaires de madame F m’ont donné envie de le lire.

La deuxième suggestion de Madame F est le roman français Trois de Valérie Perrin (conjointe de Claude Lelouch). C’est une belle histoire sur l’amitié de trois personnages qui fait vibrer le lecteur et avec un punch final à ne pas manquer.

Suggestions de lecture de madame W

Madame W a lu Perdre la tête de Heather O’Neill, traduit par Dominique Fortier. C’est aussi une histoire sur une grande amitié.

Un bref résumé:

« L’écrivaine Heather O’Neill livre ici un récit captivant sur une amitié si intense qu’elle change le cours de l’histoire. Perdre la tête est un roman puissant qui explore les questions de genre et de pouvoir, de sexe et de désir, et la force terrible du cœur humain. »

Madame W, une admiratrice de la traductrice Dominique Fortier (qui est aussi écrivaine), a été charmée.

Le deuxième bouquin lu par madame W est le fameux roman italien, L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Décidément, encore une histoire d’amitié.

J’ai entendu le plus grand bien de ce roman et par de nombreuses personnes, dont madame A. Il est sur ma PAL (pile à lire).

Capture écran de Phrenssynnes L'amie prodigieuse

Les suggestions de madame C

Madame C, qui avoue ne pas être une grande lectrice, nous a présenté deux livres. Le premier, Voyage fatal de Kathy Reichs, l’a beaucoup déçue. Selon elle, ses nombreux romans ne sont pas toujours de même qualité.

Le deuxième, Le dernier templier, est un des premiers livres écrits par Raymond Khoury. Il a été publié qu’en 2005 puisqu’il a été refusé par un éditeur dans les années 90. Ce livre a été vendu à plus de trois millions d’exemplaires. L’éditeur qui l’a refusé a dû s’en mordre les doigts.

Madame C l’a trouvé intéressant, c’est une histoire un peu dans la lignée du Da Vinci Code de Dan Brown.

Bref, ce livre fera, lui aussi partie de ma pile mais le dernier que j’ai lu sur le sujet (Le mystère des Templiers) m’a un peu désappointée.

Les suggestions de lecture de Phrenssynnes

En plus du livre sur les Templiers, j’ai lu le célèbre roman À l’est d’Eden de John Steinbeck. J’avais déjà lu Des souris et des hommes du même auteur, mais je voulais déguster une autre de ses oeuvres.

C’est un plaisir d’être guidé par les mots de Steinbeck pour imaginer la Californie au tournant du XXe siècle. Sa description de la région de la rivière Salinas en début de livre est impressionnante. Comme si les deux rives de ce cours d’eau symbolisaient les deux familles de cette saga.

J’ai succombé au charme de Sam Hamilton qui était, en réalité, le grand-père de l’auteur.

Ce livre vibrait encore en moi lorsque j’ai assisté, moi aussi, à une rencontre littéraire. Celle de Nancy Huston et de Claudia Larochelle au Salon du livre de Québec.

Nancy Huston, qui est une militante féministe depuis toujours, m’a fait réfléchir à ce roman de Steinbeck. Cette histoire où on parle du bien et du mal, non, plutôt où «les hommes» parlent du bien et du mal m’a remuée. Ma rencontre avec l’oeuvre de Steinbeck et celle avec Huston ont mis en évidence la misogynie ressortant de ce roman.

Les personnages féminins principaux sont aux antipodes: une putain qui est aussi tenancière de bordel et une mère aux principes religieux rigides.

Les deux se sont entrechoqués dans mon esprit.  À l’est d’Eden est une fresque qui reflète les moeurs et les mentalités d’une époque pas si lointaine.

Capture d'écran de Phrenssynnes À l'est d'Eden

Et des podcasts dont on a parlé au club de lecture

Si vous aimez les balados, voici ceux que j’ai suggérés à mes amies du club de lecture.

La page blanche : C’est une émission où Émilie Deseliène invite des écrivaines à parler de leur dernier livre et de créativité.

« La Page Blanche est un podcast dans lequel j’invite des autrices pour discuter de leur dernier livre et de leur processus créatif.

Mon objectif? Raconter deux histoires, celle d’une autrice et de son roman, mais aussi de lever le voile sur un métier qui fait parfois rêver, mais qui n’est pas sans cacher de nombreuses difficultés. Ensemble, on parle du cheminement de l’auteur, de livres, d’édition, des joies et des doutes de l’écrivain, et j’espère partager ainsi avec vous autant d’idées de lectures qu’une bonne dose d’inspiration. »

Émilie Deseliène

Le book club :

« Le podcast présenté par Agathe Le Taillandier est une plongée dans la bibliothèque de nos invité·es. Personnalités du monde de la littérature, de l’humour, de la musique ou encore de la politique, ils et elles nous parlent de leur livre fétiche, celui qui a renouvelé leur perception du monde, les a aidés à comprendre leur histoire, ou vers lequel ils et elles reviennent, à chaque fois qu’elles en ressentent le besoin. »

Le bruit des pages :

« Le bruit des pages est un podcast littéraire. Catherine et Marine, deux passionnées de littérature, vous parlent de leurs lectures et de leurs découvertes en discutant de leurs coups de cœur ! Tous les mois, venez partager un moment d’évasion littéraire, et enrichir votre pile à lire avec des idées de romans. »

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Je termine avec cette belle citation.

Citation

« Il me semble que vous ou moi, au moment de choisir entre deux voies, devons toujours penser à notre fin et vivre pour que notre mort ne fasse plaisir à personne. »

John Steinbeck, À l’est d’Eden.

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom cède la place à notre ami Tino. Cet Italien d’origine nous offre un magnifique coucher de soleil de la Toscane.

Merci, Tino, pour cette collaboration.

 

Coucher de soleil italien (crédit photo Tino)

Et vous? Que lisez-vous? Lesquels de ces livres vous tentent?

Avez-vous un club de lecture?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

Un merci spécial à mes amies du club de lecture, j’aime beaucoup ces moments passés avec vous!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Road trip entre le Québec et la Floride, les bons endroits à visiter

En direction de la Floride

Chaque année les snowbirds partent vers le sud et envahissent la Floride. C’est ce que nous avons fait, nous aussi. Vous vous demandez quel itinéraire choisir? Voici notre circuit 2023 et vous n’avez pas besoin d’être un snowbird pour en profiter.

La destination finale étant Delray Beach, au nord de Fort Lauderdale. Nous avons fait le chemin en cinq jours. Nous avions projeté de le faire en quatre jours mais nous avons eu un aléa de voyage. Lhom a fait un empoisonnement alimentaire… en plein milieu du trajet. L’important est que le tout s’est bien terminé!

J’ai eu l’impression que ce périple mettait un point final à la pandémie. Cela représentait aussi le vrai début de ma retraite que j’ai pourtant commencé fin 2020.

 

Citation sur le voyage

 

« Notre destination n’est jamais un lieu mais une nouvelle façon de voir les choses. »

 

Henry Miller

Itinéraire vers la Floride

Quel plaisir de voir les arbres et la végétation verdir en roulant vers le sud. Et ensuite de voir les premiers palmiers.

Nous nous sommes arrêtés à Scranton, Pennsylvanie, ensuite à Smithfield en Caroline du Nord.

Le mystère des Templiers

Pendant mes vacances, j’ai lu ce livre (voir la photo) dont je ne vous ferai pas de critique puisque ce n’est pas le meilleur roman que j’ai lu… Par contre, ce bouquin m’a fait découvrir qu’à Charlottesville en Virginie on peut visiter Monticello. C’est la résidence de Thomas Jefferson qui est le principal rédacteur de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis. Il a aussi été le troisième Président. Nous n’avons pas visité ce lieu mais je me promets d’y aller un jour.

En 2020, nous avions un voyage prévu en Floride pour découvrir toute la côte est. Saint Augustine faisait partie de ce voyage manqué. Nous nous sommes repris cette année. À cet endroit, nous sommes demeurés un peu plus longtemps pour visiter.

Livre Le mystère des Templiers (crédit photo Phrenssynnes)

Saint Augustine, Floride

C’est une belle petite ville avec beaucoup d’histoire. Au centre d’accueil touristique, j’ai trouvé des dépliants avec les points d’intérêt. Ce que j’ai le plus aimé, c’est d’en apprendre plus sur l’histoire de la Floride.

Cela me permet de me rattraper moi qui ai étudié en science.

J’améliore mes connaissances en histoire et en géographie en voyageant. Je ne savais pas que les Espagnols avaient chassé les Francais de Saint Augustine. Si les événements s’étaient déroulés différemment, l’Amérique aurait pu être française!

Magnolia avenue (crédit photo Phrenssynnes)
L'océan à Saint-Augustine (crédit photo Phrenssynnes)

Ma déception au sujet de Saint Augustine, c’est un peu le même sentiment que j’ai eu lorsque j’ai visité Salem au Massachusetts. On exploite de façon inélégante les attractions de style attrape touristes et cela gâche la richesse historique de cette jolie bourgade.

Delray Beach

Notre destination était Delray Beach, un endroit très dynamique. Depuis quelques années, de nouveaux restaurants très sélects ont trouvé pignon sur rue dans cette municipalité.

À la fin mars, on y organise toutes les années, une soirée originale intitulée Savor the Avenue. L’avenue Atlantic se transforme en route piétonnière car on y installe une longue rangée de tables d’environ un demi-kilomètre. Une dizaine de restaurateurs ont leur table, qu’ils décorent pour gagner le concours de la plus belle tablée.

Tablée bleue Delray, Floride (crédit photo Phrenssynnes)
Fleurs sur une table (crédit photo Phrenssynnes)
Tablée marine Delray Floride (crédit photo Phrenssynnes)
La tablée rose Delray Floride (crédit photo Phrenssynnes)

C’est la tablée rose qui a gagné!

On parle beaucoup des algues sargasses et nous en avons vu lors de notre visite. On dit que ce que nous avons observé n’est rien par rapport à ce qui s’en vient l’été prochain.

Plage venteuse Delray Floride (crédit photo Phrenssynnes)
Plage Delray Floride 1(crédit photo Phrenssynnes)
Plage Delray Floride 3 (crédit photo Phrenssynnes)

Se faire des amis en Floride

On fait toutes sortes de rencontres en Floride!

Des amis Floridiens (crédit photo Phrenssynnes)

Les coups de cœur sur le retour de la Floride

Sur le retour, nous avons pris la route 81 et nous avons pu découvrir les impressionnants entrepôts gigantesques des grandes compagnies américaines.

À travers les Carolines et la Virginie, les arbres en fleurs auréolaient l’autoroute de rose et de blanc.

Que de bonheur pour les yeux.

Arbres en fleurs sur la route de la Floride (crédit photo Phrenssynnes)

Un des arrêts que nous avons le plus aimé sur le retour est à Winchester en Virginie.

 

Winchester, Virginie (crédit photo Phrenssynnes)
Centre-ville Winchester, Virginie (crédit photo Phrenssynnes)
Winchester, Virginie (crédit photo Phrenssynnes)
Winchester, Virginie 2 (crédit photo Phrenssynnes)

Si vous passez près de Philadelphie, cliquez ici pour lire cet article et découvrir les beaux endroits à visiter.

Et le dernier coup de coeur sur le retour est le lac George dans le nord de l’état de New York.

Le plus fou, c’est qu’à notre arrivée, il faisait 30 degrés Celsius. Aussi chaud qu’en Floride!

Lac George, NY (crédit photo Phrenssynnes)

Vous préférez la côte ouest de la Floride? Cliquez ici pour lire l’article.

Bord du lac George NY (crédit photo Phrenssynnes)

Photo le Lhom

Lhom a choisi une photo de l’avenue Atlantic animée.

Atlantic ave, Delray, Floride (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà fait cette route? Quels sont vos arrêts préférés?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

Cliquez sur l’image pour en lire plus sur la catégorie Voyage

La diète méditerranéenne, ça mange quoi en hiver?

Pourquoi la diète méditerranéenne?

Mon amie blogueuse, Josée de Desmotsetdesimages.com suggérait récemment de faire une mise au point, au printemps, sur les intentions qu’on a pris lors la nouvelle année. Mieux m’alimenter fait partie de mes résolutions. J’ai été inspirée pour essayer de mieux cuisiner.

Je posais la question à mon médecin à savoir quelle était la meilleure diète pour la santé et anti-inflammatoire. Elle m’a répondu, sans hésiter, la diète méditerranéenne est la seule prouvée scientifiquement. Alors, pourquoi s’obstiner à essayer à gauche ou à droite la nouvelle façon de manger à la mode? J’ai décidé d’axer notre alimentation sur ces principes.

Panier de légumes (crédit photo DIVI)

Les principes de l’alimentation méditerranéenne

Vous pouvez consulter cette infographie sur le site de l’Institut de cardiologie de Montréal qui résument les grands principes.

Je vous les résume.

  • Quelques fois par mois : sucreries et pâtisseries.
  • Quelques fois par semaine : viandes rouges maigres et volailles.
  • Trois fois par semaine : poissons (gras de préférence comme, par exemple, le saumon ou les sardines).
  • Tous les jours : produits laitiers maigres (lait, fromage, yogourt), huile d’olive, fruits, noix, légumineuses soya, légumes (vert foncé, orangés ou rouges), produits céréaliers à grains entiers (pain, pâtes, céréales, riz, couscous).
Soupe truite au cresson3 (crédit photo Phrenssynnes)

Mes recherches

J’ai découvert lors de mes recherches une variété de cette diète, la MIND, c’est-à-dire un acronyme pour Mediterranean-DASH for intervention neurodegenerative delay. Le grand avantage de cette sorte d’alimentation est qu’elle diminue de 53% le risque de développer la maladie d’Alzheimer.

Cette autre référence mentionne aussi les bénéfices de cette diète. En voici une autre pour convaincre les sceptiques.

La différence entre l’alimentation méditerranéenne et la MIND.

Les principes de la MIND

Éviter les desserts.

Éviter le beurre et le remplacer par l’huile d’olive. 

Manger du poisson une fois par semaine.

Un verre de vin rouge ou des raisins une fois par jour.

Consommer de la volaille deux à trois fois par semaine mais éviter la volaille frite.

Manger des noix cinq fois par semaine, notamment des pistaches qui diminuent la pression sanguine.

On recommande trois portions par semaine de légumineuses.

Pour les légumes verts, on préconise six portions par semaine car c’est excellent pour la santé vasculaire. 

Il faut consommer des petits fruits (bleuets, fraises et compagnie) au moins deux fois par semaine. Une autre recherche qui prouve les bienfaits de cette catégorie d’aliments.

On suggère du fromage seulement une fois par semaine, sinon choisir du fromage maigre. (Zut! moi qui adore ça)

Pour la viande rouge, la recommandation est une fois par semaine.

Et le dernier conseil, éviter le fast-food et la friture.

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

Ça mange quoi en hiver comme on dit en bon québécois?

En fait, que vous choisissiez l’une ou l’autre de ces alimentations, je crois que ce sera bénéfique pour votre santé.

Voici les recettes déjà publiées, ainsi que les liens, qui peuvent correspondre à cette façon de l’alimenter. Cela peut vous donner des idées. À la grande déception de Lhom, le gâteau aux pommes, les cupcakes de Pâques et les bonbons de Noël sont des sucreries à consommer quelques fois par mois seulement!

Recettes en accord avec les principes d’une diète méditerranéenne

La soupe truite et cresson.

Le bouillon de soupe maison.

Le smoothie.

Fruits (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

En lien avec cet article, Lhom nous présente une photo de la région méditerranéenne. Pouvez-vous deviner où c’est?

Méditerranée près de Cannes (crédit photo Lhom)

Je vous souhaite bonne semaine et bon appétit!

Phrenssynnes

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

 

Être à la mode ou pas? That’s the question.

 

Suivre la tendance

J’ai lu cet article intéressant intitulé The age of average. 

Il décrit, preuves à l’appui, comment tout se ressemble aujourd’hui. Qu’il s’agisse de la décoration intérieure des maisons ou des bistros-cafés, de l’architecture urbaine, du design des voitures et leurs logos, tout se ressemble.

Il existe même ce que l’on appelle un visage Instagram. Toutes les célébritées ou influenceuses ont tendance à avoir le même look à la Kim Kardashian. Elle est la norme de base.

C’est hallucinant!

Brittany Brexit l'automne(crédit photo Phrenssynnes)

L’auteur poursuit en expliquant la tendance de ces dernières années pour les publicités de films ou d’émissions télévisées. Il mentionne les titres de romans et d’essais qui se ressemblent tous, ainsi que les couvertures de livres. On passe ensuite aux marques de produits de beauté ou d’hygiène dont les photos publicitaires ont le même look.

Tout cela est vrai, mais n’est-ce pas ce que l’on appelle le phénomène de mode ou de tendance ?

Quand a-t-on commencé à suivre la tendance?

À la préhistoire, la mode n’existait pas. La mode vestimentaire est apparue au XIVe siècle chez les aristocrates français.

Puis, vers 1800, Charles Frederick Worth invente le défilé de mode.

Le phénomène de la mode s’est accentué au fil du temps.

Point de vue vestimentaire, je n’ai jamais beaucoup suivie la mode. J’ai toujours opté pour le style classique car je déteste le magasinage. J’essaye de ne pas être trop démodée. Ah! Ah!

Chemin boisé (crédit photo Phrenssynnes)

Suivre la tendance au max

Alex Murrell mentionne que ce phénomène s’est étendu à tous les domaines. Il s’est développé de manière exponentielle ces dernières années. Il affirme que nous sommes à l’âge de la moyenne.

Phrenssynnes en Floride (crédit photo Lhom)

Suivre la tendance sur Instagram

 

Consultez le site insta_repeat où l’on montre des répétitions de photos Instagram similaires. J’ai moi-même succombé à ce genre de photo (photo de dos avec l’océan). Nous sommes à la merci des algorithmes. 

Impressionnant.

C’est un brillant exemple de la tendance à la polarisation vers le même style.

Mondialisation et technologies

Cela a commencé à l’époque de la mondialisation dans les années 1990. Le phénomène de la mondialisation a commencé au 19e siècle mais s’est accentué dans les années 1990. Il est dû aux développements technologiques. À cette époque et encore aujourd’hui, quel que soit l’aéroport où vous vous rendez, vous trouverez le même type de magasins.

L’avènement des médias sociaux a accentué ce phénomène dans tous les domaines.

Est-ce parce que les médias sociaux nous donnent ce que nous demandons ? C’est fort probable. Les publicités sont ciblées. Et, comme indiqué dans l’article : Derrière nos écrans de fumée, ces médias ont tendance à nous polariser. Et à radicaliser nos opinions. Au lieu d’être flexibles dans nos jugements, nous sommes plus dichotomiques. Il est important de mettre l’accent sur les multiples couleurs de l’arc-en-ciel. Ou de se rappeler qu’il existe de nombreuses nuances de gris entre le blanc et le noir.

Que faisons-nous?

Or, depuis quelques années, nous faisons le contraire.

Par exemple, Netflix nous propose des suggestions qui correspondent à nos goûts. Au lieu de présenter de la variété, Netflix nous propose des films qui ressemblent à ce que nous avons déjà regardé.  Cela entraîne un effet pervers de concentration et cela commence souvent par un film ou une série très populaire.  Cela crée un cercle vicieux qui nous pousse à choisir de plus en plus ce que tout le monde regarde.

«The Instagram pictures we post, the tweets we read, the TV we watch, the app icons we click, the skylines we see, the websites we visit and the illustrations which adorn them all look the same. The list goes on, and on, and on.»

Alex Murrell

Un autre effet négatif est la diminution de la créativité des créateurs de contenu.

Alex Murrell recommande d’essayer d’accroître la créativité. Il suggère que lorsque le monde fait du Zig, si vous voulez être original, faites du Zag.

Il nous dit d’être encore plus créatif.

Veut-il dire qu’il faut faire Zag pour devenir la nouvelle référence et définir la nouvelle tendance ?

«I believe that the age of average is the age of opportunity.»

Alex Murrel

Il y a là matière à réflexion.

Photo de Lhom

Lhom nous offre une photo de Riviera Maya. Ouch! On ne peut pas faire plus Instagram que ça!

Riviera Maya, Mexique (crédit photo Lhom)

La morale de cette histoire?

 

Soyons audacieux.

J’attends vos commentaires avec beaucoup de plaisir.

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Suggestions de lecture pour vos vacances

Des suggestions lecture du club

Lire est une activité fantastique pour les vacances. Un livre, c’est comme un ami. Que ce soit sur la plage, en avion ou avant de s’endormir, la lecture est un passe-temps reposant.

Ne soyez pas découragé par l’image de présentation de mon article. Ce ne sont pas de vieux bouquins que je vais vous proposer!

J’ai lancé, avec mes amies, un club de lecture en 2018.  Dans une même envolée, j’ai démarré le blogue.

Et, dans cet article, je vous offre les suggestions de lecture que mes copines ont présentées à notre dernière rencontre du club.

 

Couverture du livre Hurlevent (crédit photo Phrenssynnes)

Suggestions de lecture de madame A

Madame A, qui est amateur d’intrigue en lien avec la Seconde Guerre mondiale, a lu pour nous La carte postale de Anne Berest. On raconte l’histoire d’une jeune femme juive qui va à la découverte du destin de ses ancêtres à partir d’une carte postale.

La deuxième lecture de madame A est, pour elle, un retour vers un livre déjà lu. Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë. Un grand classique de la littérature britannique qui m’a fait vibrer pendant mon adolescence.  À noter, un film sur Emily Brontë sortira bientôt au cinéma et soyez assuré que j’irai le visionner.

4ième de couverture de Hurlevent (crédit photo Phrenssynnes)

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Suggestions lecture de madame F

Si vous vous posez la question, madame F, ce n’est pas moi. Elle est notre dernière recrue.

Elle nous propose trois livres :

Le choix de Viola Ardone. Cette histoire est celle du choix de liberté d’Olivia Denaro, une jeune femme sicilienne.

Si vous suivez le blogue, vous vous rappelez que j’ai déjà écrit un article sur un livre de Viola Ardone.

La deuxième suggestion est Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara. Ce livre, dont les thématiques abordées sont difficiles et violentes, est devenu un best-seller. Publiée en 2015, la traduction française fait plus de 1000 pages. Un beau roman, selon madame F, qui nous fait réfléchir.

La troisième proposition est un bouquin paru en 2013. N’essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell est une histoire dont l’intrigue a lieu en Suède sur le sujet du SIDA.

Suggestions lecture de madame W

Madame W assistera bientôt à une rencontre littéraire avec Nancy Huston. Animée par Claudia Larochelle, cette présentation fait partie de la programmation du Salon du livre de Québec. C’est pourquoi madame W a lu Ligne de faille  de cette auteure née à Calgary.

L’autre suggestion de madame W est Je suis chercheur d’or  de Guillaume Dulude. Ce psychologue québécois parcourt le monde à la rencontre de tribus n’ayant pas de contact avec la civilisation moderne. Vous pouvez aussi retrouver ses aventures à l’émission Tribal sur TV5.

Et finalement, À la recherche de l’arbre-mère  de Suzanne Simard. Elle est professeur d’écologie forestière en Colombie-Britannique et son livre raconte sa relation particulière avec les arbres et la nature.

Les suggestions lecture de Phrenssynnes

J’ai parlé à mes amies du livre Et vous? Comment vivrez-vous?, ce livre dont j’ai discuté dans mon dernier article et qui m’a beaucoup touché.

Je suis en train de lire un roman québécois: L’étonnante mémoire des glaces de Catherine Lafrance, une auteure que je découvre. Je vais me souvenir de son nom, car elle est un bon filon! Son polar m’a accroché tout de suite. Elle a une belle écriture visuelle et bien équilibrée pour un suspense. Elle sait nous garder en haleine et son héros, le journaliste Michel Duquesne, est captivant.

Mon autre lecture en cours est À l’est d’Eden de John Steinbeck. J’ai emprunté le livre à la bibliothèque, je me suis laissée un peu décourager par les pages jaunies et la finesse de la police de caractère… Mais après avoir lu quelques pages, ce lauréat du prix Nobel de la littérature m’avait accroché avec son histoire.

Et des blogues

Je termine ma présentation au club en suggérant des blogues littéraires. Voici deux blogues que vous pouvez aussi consulter pour trouver des idées de lecture.

 Collectif Polar

Charlotte Parlotte qui suggère dans cet article des livres sur le thème de la fratrie.

 

 

 Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Ah! Lire à la plage, quel plaisir incroyable!

Plage, Ouest de la Floride

Je termine avec cette belle citation et je remercie mes amies du club de lecture. J’adore ces moments passés en votre compagnie.

Citation

«The only way to have a friend is to be one.»

Ralph Waldo Emerson

Kennebunkport (crédit photo Lhom)

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo d’un endroit magique pour des vacances : Kennebunkport, Maine.

Faites-nous part de vos lectures du moment ou de celles que vous projetez faire pendant vos vacances.

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine et si vous partez, bonnes vacances!

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Et vous, comment vivrez-vous? de Yoshino Genzaburô

Et vous, comment vivrez-vous? 

J’ai découvert ce livre dans Âme brisée d’Akira Mizubayashi. Republié en 2021 par les Éditions Picquier, il fait 236 pages.

En fait, Et vous, comment vivrez-vous? est le livre que le jeune Rei, âgé d’environ douze ans, lit au moment où son père se fait arrêter par des soldats japonais. Et cette œuvre a eu une grande importance tout au long de la vie de Rei. Ce livre m’intriguait.  De plus, mes amis, F et R, me l’ont fortement recommandé.

L’auteur, Yoshimo Genzaburô, est diplômé de l’université de Tokyo. Au début de sa carrière, il a été bibliothécaire pour ensuite devenir éditeur et écrivain. Il est décédé en 1981 à l’âge de 82 ans.

Quatrième de couverture

Vous pouvez ici lire comment l’éditeur présente le livre en quatrième de couverture.

Quatrième de couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book club illustration1  (credit DIVI)

Ce que j’ai aimé de Et vous, comment vivrez-vous?

Livre Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai adoré plusieurs choses de ce livre.

Premièrement, ce bouquin me fait approfondir ma connaissance de la culture japonaise. Par contre, je me sens un peu mitigée par rapport à cela. 

Deuxièmement, j’admire les principes moraux que l’on met en valeur. Je les trouve encore plus fondamentaux que ceux qu’on m’a inculqués dans ma jeunesse.

Cela me fascine, l’auteur a écrit cet ouvrage en 1937 et on l’a réédité plus de 80 fois! Mais le comble est qu’il demeure toujours d’actualité!

Cette citation, plus bas, m’a touché.

Citation de Yoshino Genzaburô

«Si tu te contentes de faire quelque chose parce qu’on t’a dit que c’était bien, ou parce que c’est cela que la société reconnaît comme critère pour mesurer la valeur d’un individu, bref, si tu te contentes de faire comme on t’a dit de faire – écoute-moi bien, Coper -, jamais tu ne deviendras un être pleinement humain.»

Couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit Photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

C’est un peu comme lorsqu’on lit un livre dont l’intrigue se passe en Islande.

On trouve beaucoup de mots incompréhensibles, des lieux dont les noms sont presque impossibles de se souvenir. Alors dans ce livre de Yoshino, on retrouve certains mots ou références à la culture japonaise que je ne connaissais pas. Oui, cela me fait découvrir cette culture, mais c’est parfois un peu rebutant.

Par exemple, j’ai fini par apprendre que l’aburaage est du tofu frit. Malgré tout, cela ne m’a pas empêché d’en terminer la lecture.

D’autre part, cet ouvrage est dédié aux adolescents. En tant qu’adulte, j’ai lu en diagonale certains passages mais j’ai quand même trouvé beaucoup d’intérêt à le lire.

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine cette magnifique photo d’un lac en Suisse. Un paysage qui nous porte à prendre du recul et à réfléchir, un peu comme le livre de Yoshino Genzaburô.

Lac de Brienz, Suisse (crédit photo Lhom)

Conclusion

C’est un roman parfait pour lire avant d’aller au Japon.

Si vous êtes enseignant, c’est une excellente suggestion pour les adolescents et même pour vous, puisqu’on y parle d’intimidation et de morale.

Bref, c’est l’œuvre que j’aurais aimé lire quand j’avais quinze ans.

Vous trouverez probablement quelqu’un à qui l’offrir.

Connaissiez-vous cet auteur?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

L’alimentation ultratransformée

 Alimentation ultratransformée

Pendant mon enfance, c’était ma mère qui avait la charge de cuisiner pour la famille.

Mon père, qui est comptable à la retraite, ne s’est jamais intéressé à l’alimentation. Sauf quand son médecin lui a diagnostiqué un problème de cholestérol. Depuis ce temps, il a développé la mentalité : tout ce qui goûte bon est mauvais pour la santé.

Pourtant, lorsque je lui demande de savourer une framboise nature, il confirme que c’est bon.

Étant donné qu’il en faut un peu plus pour le convaincre, j’ai effectué cette petite recherche. Il ne comprend pas pourquoi, un petit-déjeuner dans un restaurant-minute peut être moins nutritif. Un œuf, c’est un œuf après tout!

Le mot du docteur

Ma sœur qui est médecin retraitée m’a expliqué une chose importante. Dans la guérison, le docteur doit faire son travail, mais l’individu malade doit aussi collaborer. Lorsqu’un patient a un problème de santé, trois conditions doivent être respectées pour le régler.

  • La première, la personne doit avoir la capacité à prendre soin d’elle. Par exemple, quelqu’un qui souffre d’Alzheimer ne l’a pas.
  • La deuxième exigence, le patient doit pouvoir résoudre son mal. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette possibilité. Par exemple, le médicament dont a besoin la personne n’est pas accessible à cause d’un retard de fabrication.
Panier légumes de DIVI
  • Et, troisièmement, la personne doit vouloir réaliser les efforts nécessaires pour se soigner.
  • Vous seriez surpris du nombre de personnes dans cette catégorie. Certains refusent d’aller voir un nutritionniste parce qu’ils ne veulent pas arrêter de manger dans un restaurant fast-food. Sans oublier ceux qui désirent continuer à manger des desserts sucrés parce que c’est trop bon.

Si vous êtes dans le troisième groupe, vous avez peut-être déjà cessé de lire cet article!

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

Alimentation ultratransformée et l’OMS

Il y a quelques années, l’Organisation mondiale pour la santé a déclaré que les viandes rouges et transformées étaient cancérigènes.  Le sandwich au jambon le midi et un repas au steak haché le soir faisaient en grande partie du menu standard de notre époque.

 

Récemment, on parle beaucoup de l’effet nocif des aliments ultratransformés. Les études nous aident à comprendre pourquoi.

Carottes nantaises (crédit photo Phrenssynnes)

L’alimentation ultratransformée, c’est quoi?

La classification NOVA est une façon de classer les aliments en quatre groupes. Vous pouvez la consulter ici.

  1. Groupe 1 : Aliments non transformés ou peu transformés. Exemple : ma framboise fraîche.
  2. Groupe 2 : Ingrédients culinaires transformés. Exemple : du beurre salé, du miel extrait des nids d’abeilles.
  3. Groupe 3 : Aliments transformés. Exemple : pains fraîchement préparés (non emballés) à base de farine de blé, de levure, d’eau et de sel, légumes en cannettes, bacon.
  4. Groupe 4 : Aliments ultratransformés. Exemple : crème glacée et desserts congelés, margarine, produits de boulangerie fabriqués avec des ingrédients tels que la graisse végétale hydrogénée, sucre, levure, lactosérum, émulsifiants et autres additifs.
Petits pois de DIVI

L’alimentation ultratransformée et les études scientifiques

Cette recherche de 2023 démontre un lien entre la consommation d’aliments du groupe 4 et le cancer.

On a aussi prouvé un lien entre le diabète de type 2 et l’alimentation de produits ultratransformés dans cette étude de 2019.

Les aliments du groupe 4 contiennent des émulsifiants. Et, dans cette étude, on fait un lien entre ces additifs et la perturbation du microbiote intestinal. Cela peut favoriser la prévalence de maladies inflammatoires en altérant le microbiome.

Huit cups cakes (crédit photo Phrenssynnes)
Balance de DIVI

Conclusion

Pour en revenir avec l’œuf de mon père, je suis allée voir le site d’un célèbre restaurant-minute et ce que contient le fameux sandwich déjeuner.

Il fait partie du groupe 4 sans conteste, mais je dois avouer que c’est ce qui entoure l’œuf qui s’avère le plus problématique! Et la grande question est : voudra-t-il faire des compromis pour améliorer son alimentation et sa santé?

Cet article vous démontre le fait que la malbouffe est mauvaise pour la santé et que ce n’est pas une question de désinformation.

L’équilibre

En vieillissant, on doit prendre plus soin de nous et mieux manger est une bonne façon. Vieillir, c’est apprendre à faire des choix et des compromis et savoir ceux qui nous conviennent. Ce n’est pas de la sagesse que ça prend en vieillissant, c’est de la patience!

Et, peu importe votre âge, l’important est l’équilibre.

Photo de Lhom

Lhom, ce petit coquin, nous montre cette semaine, la photo d’une vitrine au centre de Londres au Royaume-Uni.

Une photographie qui l’a fait beaucoup rêver!

Gâteaux multicolores (crédit photo Lhom)

Et vous? Dites moi ce que vous en pensez, j’adore lire vos commentaires. Quel est votre truc pour améliorer votre alimentation ?

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Bonne semaine.

Phrenssynnes.

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Soupe truite et cresson

Soupe truite et cresson

Cette semaine, je vous ai concocté une recette de soupe à la truite et au cresson.

Les bienfaits du cresson

Selon cette étude, le cresson est un excellent aliment antioxydant et il contient de bons minéraux. tels le calcium, le potassium et le magnésium.

Le cresson est une plante semi-aquatique qu’on consomme beaucoup en région méditerranéenne. Son goût est un peu piquant et poivré et on l’utilise, le plus souvent dans les salades ou en soupe. Selon une autre étude, c’est un aliment hypocalorique qui est faible en sodium, il ne contient pas de graisse. On lui trouve plusieurs propriétés : antioxydantes, anti-inflammatoires, cardioprotectrices et anticholestérols. Étant donné qu’il est riche en vitamine K, si vous prenez des anticoagulants, vérifiez auprès de votre pharmacien si c’est une bonne idée d’en manger.

Plat de cresson (crédit photo Phrenssynnes)

Dans un autre ordre d’idées, plus amusant, voici une anecdote reliée au cresson.

Wikipédia rapporte que :

« En Grande-Bretagne, selon la croyance populaire toujours, une jeune fille qui, le 24 mars, sème une ligne de cresson et une  ligne de laitue, peut connaître le caractère de son futur mari : il sera doux et conciliant si la laitue pousse en premier, mais si c’est le cresson, il sera exigeant et parfois violent.»

Ha! Ha! Je me demande si on retrouve les mêmes vertus si  on sème le 24 mai ou le 13 juin?

Soupe truite et cresson

Ingrédients

  • Environ 300 grammes de filet de truite
  • 250 ml de cresson frais haché
  • 2 litres de fumet de poisson ou de bouillon de poulet ou de légumes 
  • 1 branche de céleri haché
  • 3 oignons verts hachés
  • 1 carotte hachée
  • 8 tomates cerise coupées en deux
  • 1 cuillère à thé d’herbes salées du Bas-Saint-Laurent
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Sel et poivre au goût
Légumes pour soupe truite et cresson (crédit photo Phrenssynnes)

Préparation

Étape 1

Faire pocher le poisson dans un litre de bouillon ou de fumet. Réserver.

Étape 2

Dans une autre casserole, faire sauter les légumes dans l’huile d’olive.

Étape 3

Retirer le poisson du bouillon et enlever la peau ainsi que la chair grise. (Voir plus bas).

Étape 4

Ajouter aux légumes le bouillon qui reste du pochage du poisson ainsi que l’autre litre de bouillon ou de fumet.

Ajouter les herbes salées. Faire mijoter pendant environ 30 minutes.

Étape 5

Ajouter la truite à la soupe et la défaire en gros morceaux. Faire mijoter deux minutes.

Rectifier l’assaisonnement avec le sel et le poivre.

Bon appétit!

 

 

J'enlève la chair grise de la truite

 

Avant d’enlever la chair grise (crédit photo Phrenssynnes)

La chair grise enlevée

 

La chair grise enlevée (crédit photo Phrenssynnes)

Pourquoi enlever la chair grise du poisson

Selon la nutritionniste Sofia Abdelkafi :

«Comme les contaminants se retrouvent principalement dans les matières grasses, il faut éviter de manger la peau du poisson, ainsi que la couche de gras en dessous (chair grise).»

Particularité de cette soupe truite et cresson

Pour cette recette, j’ai utilisé du bouillon de poulet non salé mais vous avez l’option de cuisiner cette soupe avec du fumet de poisson ou du bouillon de légumes.

Vous pouvez aussi utiliser du saumon frais ou n’importe quel poisson à chair blanche.

L’autre option est d’utiliser d’autres légumes et vous aurez une autre recette de soupe.

Tout cela selon les principes de cet article sur la soupe.

Soupe truite au cresson3 (crédit photo Phrenssynnes)

Bon appétit!

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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Citation de Steven Wright

 

Bonjour chers lecteurs et lectrices,

 

Cette semaine, je vous offre une citation de l’écrivain Steven Wright.

Comme quoi, la littérature, c’est jouer avec les mots.

Bonne réflexion.

Phrenssynnes

 

Citation

 

Le blogue de Phrenssynnes

There’s a fine line between fishing and just standing on the shore like an idiot.

Steven Wright

Photo de Lhom

Lhom a choisi cette semaine cette magnifique photo prise par la photographe Kit4.

Canot (crédit photo Kit4)

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Chronique littéraire: Âme brisée d’Akira Mizubayashi

Tasse chinoise vue de haut (crédit photo Phrenssynnes)

Âme brisée d’Akira Mizubayashi

Akira Mizubayashi a publié le roman Âme brisée en 2019. Il a étudié au Japon et en France et ses livres sont composés en français.  Cet écrivain et professeur universitaire vit à Tokyo et a gagné plusieurs prix littéraires.

C’est la première fois que je lisais un ouvrage de ce romancier.

J’ai beaucoup d’admiration pour un auteur qui rédige directement dans une autre langue que la sienne. D’autant plus que le japonais et le français sont deux langages si différents.

Quatrième de couverture du livre Âme brisée

4ième de couverture de Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)
Couverture Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé d’Âme brisée

J’ai aimé ce livre, car il m’a fait découvrir plusieurs choses.

Un pan de l’histoire du Japon.

  • Le monde du violon et des luthiers.
  • Le style simple, délicat et zen.
  • De magnifiques morceaux de musique classique. (La gavotte en rondeau de Bach, Rosamunde de Schubert.
  • L’importance de la hiérarchie japonaise qui va jusqu’à influencer la langue.

Je trouve parfois difficile de savoir quand utiliser le tutoiement ou le vouvoiement en français. Cela semble beaucoup plus ardu en japonais, car il y a plusieurs niveaux!

Une autre chose m’a beaucoup impressionné. C’est la verve extraordinaire avec laquelle l’auteur réussit à décrire un morceau de musique interprété au violon.

En voici un exemple.

 

Citation

«Une mélodie simple, touchante, lancinante, transparente comme un ruisseau de larmes, commença à couler sur les cordes du premier violon.»

Ce que j’ai moins aimé d’Âme brisée

Le rythme du livre est lent au début mais comme souvent dans les romans, persévérer dans notre lecture nous fait découvrir une belle histoire.

La richesse de vocabulaire et l’éloquence avec laquelle il décrit la musique alourdissent parfois le texte.

Citation

«Le morceau avait démarré sur un thème sautillant, jovial, épanoui, comme pour accompagner un adolescent de la ville parti en promenade à la compagne, par un matin ensoleillé, pousser par le bonheur d’exister, aiguillonné par la curiosité de découvrir la beauté du paysage environnant. À un moment donné, la musique avait changé de couleur et d’atmosphère, comme si elle traduisait l’inquiétude refoulée de l’adolescent voyant s’amonceler subitement un gros nuage noir dans le ciel, radieux quelques minutes auparavant.»

Tasse et livre Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)

Comme indiqué sur la quatrième de couverture, Rei, le héros de cette histoire, est caché dans une armoire lors de l’arrestation de son père. On apprend  qu’avant le drame, il lisait un livre pendant que son père pratiquait le violon avec ses amis. Ce bouquin dont voici le titre, Dites-moi comment vous allez vivre, existe et il fait partie de ma pile à lire.

Je découvre la littérature japonaise.

Photo de Lhom

Voici un magnifique paysage campagnard dans la région d’Alba en Italie.

C’est un endroit qui se situe près de Crémone, au sud de Milan, où a lieu une partie de l’intrigue du livre Âme brisée.

Campagne près d'Alba (crédit photo Lhom)

C’est un excellent bouquin à lire avant de visiter le Japon ou la région de Mirecourt en France et Crémone en Italie.

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma reconnaissance si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

  Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book club illustration (credit DIVI)

Lorsque vous êtes abonné, tous les samedis matin, vous trouverez mon dernier article dans votre boîte courriel prêt à être consulté pendant que vous savourez votre café.

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Bouillon maison: un aliment savoureux, réconfortant et formidable pour améliorer votre nutrition

Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

 

Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

 

Comment faire du bouillon maison

Depuis des années, je fais du bouillon de poulet maison. La soupe est un mets réconfortant qu’on aime déguster l’hiver pour nous réchauffer le cœur. La vérité, c’est que j’adore cuisiner du bouillon et je trouve que le goût de la soupe en est très amélioré.

Le bouillon existe depuis la préhistoire, mais celui en cube déshydraté a été inventé en 1870 par un monsieur Urban. Ce n’est qu’en 1908 que Julius Maggi en débuta sa commercialisation.

Selon Wikipedia, le bouillon en cube contient :

  • Sel
  • Maltodextrine
  • Exhausteurs de goût (glutamate, guanylate, iosinate ou extrait de levure)
  • Huile
  • Arôme
  • Sucre
  • Extrait de viande ou de légume

Juste à voir cette liste d’ingrédients, on comprend que ce n’est pas l’idéal pour la nutrition.

Bouillon maison

 

J’ai toujours pensé que la soupe cuisinée à la maison était meilleure pour la santé. Pour cet article, j’ai fait des recherches.

 

Une chose est certaine, son goût savoureux et sa légèreté en font un aliment à privilégier pour les personnes convalescentes. Une autre caractéristique en sa faveur est que c’est un mets peu calorique.

Gros plan sur bouillon (crédit photo Phrenssynnes)
Panier légumes de DIVI

Les recherches favorables au bouillon

Le bouillon d’os maison est, pour certains chercheurs, un aliment riche en toutes sortes de nutriments.

  • Protéines
  • Acides gras essentiel
  • Fer
  • Sélénium
  • Vitamines A, B12, C, D, E, K
  • Antioxydants
  • Carnosine
  • Acides aminés
  • Calcium
  • Magnésium
  • Potassium
  • Zinc

La carnosine,  un acide aminé, est un antioxydant et on en retrouve beaucoup, notamment dans le bouillon de dinde.

D’autres autres acides aminés, comme la glutamine, seraient bons pour la santé intestinale de même que la gélatine. Et la glycine favoriserait le sommeil.

 

 

Donc, ces recherches clament que c’est bon pour le contrôle du poids, pour diminuer l’inflammation, contre les infections virales, pour l’hydratation, pour la santé des articulations, la santé intestinale et le sommeil.

Mais on cite que cela peut être nocif pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle et de maladie cardiaque. La principale raison est la grande quantité de sodium contenu dans le bouillon.

Une recherche datant de 1978 a déterminé que le bouillon de poulet était meilleur que l’eau froide ou chaude pour se débarrasser du mucus nasal.

Une autre en 2000 a confirmé que cela aidait à diminuer l’inflammation. Par contre, la soupe utilisée pour cette étude incluait une grande quantité de légumes.

L’avantage du bouillon maison, c’est qu’il ne contient aucun additif.

Les recherches défavorables au bouillon

Une des plus anciennes analyses remonte à 1934 au Royaume-Uni. Selon cette enquête, le bouillon d’os s’avère pauvre en nutriments et c’est l’ajout de légumes qui apporte la richesse nutritionnelle.

On serait mieux de manger des légumes verts à feuilles que du bouillon comme source de collagène, selon William Percy, un professeur de l’école de médecine Sandford au Dakota du Sud.

À la lumière de ces recherches, un fait indéniable est que si vous ajoutez des légumes dans votre recette de bouillon, il sera plus nutritif.

 

Bol d'une soupe savoureuse (crédit photo Phrenssynnes)
Panier de légumes (crédit photo DIVI)

Une étude de 2013 mentionne qu’il y ait une possibilité que les os utilisés pour cuisiner du bouillon soient contaminés avec des métaux lourds comme le plomb et le cadmium.

Mais une autre recherche plus récente (2017) indique que « les risques qui sont associés à l’ingestion de métaux lourds tels que le plomb et le cadmium dans le bouillon sont minimes car les niveaux étaient de l’ordre de quelques microgrammes par portion.» Donc, la quantité n’est pas significative.

Le fait d’ajouter une cuillère à table de vinaigre aide à mieux extraire les minéraux et la moelle.

En conclusion, je crois qu’il est bon de manger du bouillon fait maison à condition de l’additionner de beaucoup de légumes.

Donc, voici ma recette.

Bouillon de poulet et légumes

Chaudron à soupe(crédit photo de Phrenssynnes)

Voici le chaudron de 24 centimètres que j’utilise.

Ingrédients

  • Carcasse de poulet : Je désosse un poulet rôti et je garde la carcasse et la peau.
  • Eau : assez pour remplir le chaudron et submerger la carcasse.
  • 1 oignon entier ou coupé en deux.
  • 2 branches de céleri.
  • 2 carottes.
  • 1 poireau.
  • 1 gousse d’ail.
  • 1 feuille de laurier.
  • 1 cuillère à thé de thym séché ou une branche fraîche.
  • 1 cuillère à thé de persil séché.
  • 1 cuillère à table de vinaigre de cidre de pomme.

Préparation

Étape 1

Mettre tous les ingrédients dans un grand chaudron.

Étape 2

Porter à ébullition et laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que le liquide soit diminué de moitié.

Je dois avouer que lorsque je suis pressée par le temps, j’augmente le feu et mon bouillon diminue plus rapidement. 

 

Étape 3

Couler à l’aide d’un tamis pour extraire le liquide seulement. Mettre au frigo quelques heures.

Étape 4

Ensuite, dégraisser, c’est-à-dire, enlever la couche de gras figé qui s’est formé à la surface. Je remarque que plus le bouillon est gélifié lorsqu’il est froid, meilleur il est.

Vous pouvez vous en servir pour faire de la soupe ou des sauces. Le bouillon se congèle très bien.

Bon appétit!

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1001 trucs et astuces pour économiser à l’épicerie en 2023

Trucs pour économiser

 

On en parle dans l’actualité.

La Banque du Canada a encore augmenté son taux directeur cette semaine. Depuis 2007, l’inflation n’a jamais grimpé aussi rapidement. Nous subissons tous cette augmentation de coût pour des produits essentiels de base.

Lhom et moi avons acheté notre maison alors que les taux hypothécaires étaient astronomiques.

J’ai donc accumulé, avec les années, quelques trucs pour ménager. J’en ai appris plusieurs de ma mère et de ma belle-mère. Économiser rime souvent avec simplicité.

Cette sobriété voulue engendre de l’écoresponsabilité.

La simplicité volontaire est une philosophie à laquelle beaucoup de jeunes adhèrent. Les générations avant nous ont connu la guerre. Ils  ont vécu des années difficiles qui les ont forcés à imaginer toutes sortes de solutions pour survivre.

C’est pourquoi leur savoir est important.

C’est dans un esprit de partage que j’écris ce texte. J’espère transmettre, d’une époque à l’autre, de petites astuces. En s’additionnant, elles peuvent se transformer en bonnes habitudes.

Économiser à l’épicerie

  • Avant d’effectuer vos achats, cuisinez pour vider votre réfrigérateur. Par exemple, préparez une soupe avec les légumes flétris, un riz chinois avec les restants de viande.
  • Aller à l’épicerie en étant rassasié est un impératif.
  • Faites l’inventaire du garde-manger, du congélateur et du frigo. Pensez aux nombreux pots d’aliments marinés que vous ne devriez pas avoir en double.
  • Vérifier les ristournes de la semaine à votre magasin d’alimentation.
  • Faites le plan des menus hebdomadaires en fonction des rabais et de l’agenda familial.
Panier légumes de DIVI
  • Prévoyez quelques plats végétariens avec tofu ou des légumineuses. Consommer moins de viande est économique et bon pour la santé.
  • Vous pouvez lire cet article pour la planification des repas.
  • Pensez à apporter vos sacs recyclables et les coupons.
  • Choisissez le magasin qui a les meilleurs prix sans passer par Sept-Îles pour aller à Montréal!
  • La personne qui cuisine dans la famille est celle qui doit faire l’épicerie. Car cette personne sera plus alerte et saura quoi sélectionner comme alternative si une denrée est trop dispendieuse.
  • Achetez en grosse quantité, mais à condition d’être un expert en gestion d’inventaire!
  • Les marchandises en vrac sont moins coûteuses.
spaghetti au saumon facile (crédit photo Phrenssynnes)
Salade de macaroni (crédit photo Phrenssynnes)
  • Pensez aux légumes surgelés, c’est souvent plus avantageux.
  • Optez pour les marques maison.
  • Faites congeler les aliments acquis en quantité.
  • Les grands chefs cuisinent en fonction de la saison. Faites comme eux! Par exemple, procurez une demi-dinde si c’est plus abordable qu’un poulet.
  • Les produits en portion individuelle sont à proscrire, car ils sont toujours plus onéreux.
  • Achetez des denrées non transformées. Les légumes coupés ou le fromage râpé coûtent plus cher.
  • Est-ce nécessaire de vous dire d’éviter l’eau embouteillée?

Trouver un équilibre peut être un défi, mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

Gruau (capture d'écran de Phrenssynnes)

 

 

 

 

  • Privilégiez les marques maison, elles sont moins chères habituellement.
  • Une pièce de viande complète sera plus économique. Vous pourrez réaliser plus d’un repas avec un poulet entier. Cela est moins dispendieux que des poitrines désossées.
  • Vous pourrez faire du bouillon.
  • Si vous pensez que la volaille n’est pas assez grosse, vous pouvez cuire un filet de porc dans le même chaudron.
  • Si possible, effectuez vos achats sans les enfants.
  • Vérifiez avec Yuka si un aliment est vraiment meilleur pour la santé avant de payer plus!
  • Adaptez-vous, si un légume est hors de prix, essayez d’en trouver un autre qui pourrait faire l’affaire pour votre recette.
  • À l’épicerie, utilisez les étiquettes des étagères pour contrôler le coût par 100 grammes ou 100 millilitres.
  • Certaines chaînes appliquent une politique d’égalisation des prix, profitez-en.
  • Respectez votre liste.
  • Attention aux produits près de la caisse!
Muffins (crédit photo Phrenssynnes)

Économiser en cuisinant

  • Achetez le moins possible des aliments transformés. En plus, ce sera meilleur pour votre santé.
  • Réalisez des corvées de popote avec des amis ou de la famille et congelez le tout.
  • Préparez une grosse chaudronnée de soupe par semaine et utilisez les tiges de brocoli.
  • Vérifiez régulièrement les dates d’expiration de vos denrées dans le garde-manger et cuisinez en conséquence.
  • Nos grand-mères faisaient cuire deux plats en même temps pour économiser l’énergie.
  • Servir une salade au chou maison avant le repas remplira l’estomac des plus affamés.
  • Obligez les enfants à boire de l’eau avant un verre de jus ou diluez le jus avec de l’eau.
  • Essayez de faire des équivalences dans vos recettes. Au lieu d’acheter du tabasco pour le guacamole, pouvez-vous utiliser autre chose que vous avez déjà? Par exemple, du sambal oelek, de la sriracha ou tout simplement du piment de Cayenne.
  • Souvenez-vous des nombreux pots d’aliments marinés ou de sauce que vous avez dans le frigo.
  • Préparez une bagatelle avec des restes de gâteau ou de biscuits.
  • Le délicieux pouding au pain d’autrefois était fait avec du pain trop sec. Sinon, vous pouvez confectionner de la chapelure avec les surplus de pain.
  • Cuisinez les fruits défraîchis en confiture ou en muffins est aussi un vieux truc.

Ne pas jeter pour économiser

 

  • Si vous conservez vos charcuteries dans un plat recyclable au lieu de l’emballer dans une pellicule plastique, elles se gardent plus longtemps. Pensez aussi à les remettre rapidement au frigo.
  • Prenez l’habitude de servir des petites portions, quitte à se resservir deux fois plutôt que jeter les aliments.
  • Rangez les restants dans un contenant réutilisable au lieu de mettre une pellicule plastique par-dessus l’assiette. C’est écologique et économique.
  • Congelez les bananes trop mûres. La meilleure façon, c’est de les éplucher et les placer dans un plat recyclable puis, au congélateur. Excellent pour les smoothies ou les recettes de muffin ou de pain aux bananes.
  • Pour votre ménage, vous pouvez remplacer une foule de produits par le bicarbonate de soude et le vinaigre.
Savonnier (crédit photo Phrenssynnes)
  • Il est préférable d’acheter du savon en pain. Les savons liquides sont moins écologiques à cause des contenants de plastique.
  • Voici un truc pour employer les résidus de savonnette en pain. Vous pouvez vous servir d’un filet qu’on prend dans les épiceries pour emballer des agrumes ou des oignons.

 

Les trucs modernes pour économiser

Et voilà pour les trucs de grand-mères. Si vous désirez connaître les ruses plus modernes ou technos, je vous invite à découvrir ces quelques applications.

Flashfood

Foodhero

Toogoodtogo

Sauvegarde

Frigomagic

Flipp

Reebee

Téléphone cellulaire (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine le stade de baseball des Giants de San Francisco.

Stade de baseball San Francisco(crédit photo Lhom)

Que vous soyez de la même génération que moi ou pas, si vous avez de nouvelles idées, n’hésitez pas à les ajouter dans les commentaires.

Si vous connaissez des personnes ou des familles qui pourraient bénéficier de ces conseils, je vous invite à partager cet article.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Dérive sur l’auto volante et l’intelligence artificielle

Auto volante

Mon rêve de téléphone visuel s’est réalisé et je l’utilise quotidiennement. J’aimerais aussi réaliser ce désir de bénéficier d’une voiture volante de mon vivant. Aurais-je l’opportunité de voyager dans une auto volante un jour?

Avec toutes ces histoires d’intelligence artificielle(IA) dont on parle dans l’actualité, j’ai un doute qu’on travaille sur ce défi.

Pourtant, ce serait une bonne idée d’allier les deux.

Lorsque je travaillais, incorporer deux changements en même temps est une stratégie qui m’a aidé à évoluer dans mes habitudes. Je vous donne un exemple. Une façon classique d’évaluer la vision demeure le test Snellen. Sans vous expliquer cette mesure (je suis une optométriste maintenant retraitée), c’est le test avec les lettres que vous devez nommer.

Charte Snellen (crédit photo DIVI)

Une expérience

J’ai appris à noter, lors de mes études universitaires, l’acuité visuelle Snellen avec le système impérial. C’est-à-dire 20/20 en impérial équivaut à 6/6 en métrique. Dans les années 70 et 80, le gouvernement du Canada a introduit la méthode métrique.

Dans ma profession, je voyais de plus en plus de jeunes collègues qui consignaient la mesure Snellen en métrique. Chaque fois, je devais sortir mon tableau d’équivalence pour comprendre que 6/12 exprimait 20/40. Je me disais que je devais faire la transition, mais je n’y parvenais jamais.

Puis est arrivé un tournant dans ma carrière où j’ai changé de bureau pour travailler avec un autre groupe d’optométristes. Et là, tout a été chamboulé pour moi. Cela voulait dire une salle d’examen différente avec des instruments similaires, mais pas parfaitement identiques, des dossiers comparables, mais pas pareils, une nouvelle assistante. C’était le genre de petits détails qui, en s’accumulant, me ralentissait malgré l’expérience que j’avais.

Alors, je me suis dit, ma vieille, pourquoi ne pas en profiter pour faire une modification de plus et t’habituer à noter le test Snellen en métrique. J’étais déjà ralentie de toute façon et la suite m’a démontré que cela ne m’a pas coûté beaucoup plus d’effort. C’est ainsi que j’ai réussi à effectuer la transition. Pour m’encourager, je me disais que mes dossiers avaient l’air plus jeunes. 😉

Les autos volantes

Si je vous raconte cette histoire, c’est qu’avec ces bouleversements que va entraîner l’intelligence artificielle, pourquoi ne pas intégrer un autre changement.

Et ici, je pense, entre autres, au domaine de l’automobile. Je suppose que les autorités gouvernementales s’arrachent les cheveux et se demandent comment ils vont gérer les voitures conduites par des ordinateurs. Imaginez lorsqu’on aura des autos volantes.

(Imaginez-la avec des ailes!)                     

Les couleurs d'automne et Brittany Brexit

Les avantages des autos volantes

Je lance un défi aux ingénieurs, pourquoi ne pas créer des autos volantes (qui se déplacent à quelques centimètres du sol) et intelligentes? Oh! Là! Là! J’en entends déjà plusieurs gronder!

Ah! Ah! Mais comme je l’ai expérimenté dans ma carrière, c’est souvent une bonne façon d’intégrer un nouveau changement.

Imaginez les avantages de flotter au lieu de rouler.

  • Nous n’aurions plus besoin de routes asphaltées.
  • On pourrait circuler sur des chemins recouverts de fleurs ou de végétaux.
  • Et que dire de planer au-dessus de l’eau. Est-ce que les ponts deviendraient inutiles?
  • Nous pourrions voltiger par-dessus la neige, plus d’exigence de déneigement.
  • Peut-être que cela éliminerait la contrainte des pneus d’hiver et d’été.
  • Nous gagnerions en espace pour nous déplacer, c’est-à-dire qu’on pourrait bénéficier de l’altitude pour diluer le trafic. Par exemple, les voitures d’urgence comme les ambulances et les camions de pompiers pourraient voler à une hauteur plus élevée que les véhicules réguliers.
  • Ce serait plus écologique, car nous n’aurions plus besoin de mettre du sel et toute sorte de produit pour déglacer sur les routes pendant la saison froide.
  • Et, j’ose espérer que nous ne resterions plus coincés dans les bancs de neige.
  • Etc.
Téléphone cellulaire (crédit photo Phrenssynnes)

Des grands changements avec les autos volantes

La venue des autos volantes provoquerait de grands changements économiques. Ici, les propriétaires de compagnies fabriquant de l’asphalte ne m’aimeront pas, ni les déneigeurs. Un tel bouleversement créerait de nouvelles opportunités qui engendreraient des emplois que nous ne pouvons imaginer aujourd’hui.

Cela entraînerait sûrement une singularité comme  l’invention du téléphone intelligent, l’iPhone en 2007. Réfléchissez à comment notre vie a évolué depuis.

Suite à ma dernière publication, ma sœur m’a transmis cet article intéressant. Les auteurs expliquent que certains modèles d’intelligence artificielle ne peuvent résoudre cette énigme correctement. Par exemple, si on pose cette question à une IA, elle nous donne la mauvaise réponse.

Voici la question.

La question

« La lumière est éteinte. J’appuie sur l’interrupteur d’éclairage. Je mange une pizza. J’appuie sur l’interrupteur d’éclairage. La lumière est-elle allumée?»

La réponse

On appelle cette interrogation la tâche pizza. La bonne réponse est, évidemment, que la lumière est éteinte.

Je ne l’ai pas testé sur ChatGPT mais les auteurs de l’article nous assurent que cette IA répond que la lumière est allumée et qu’elle refuse de donner la bonne réponse.

Oh! Imaginez ce que cela donnerait dans une voiture!

Et vlan! J’ai l’impression que ce n’est pas demain matin que je vais conduire ma voiture volante intelligente. Je dois sous-estimer le travail qui doit être fait par les ingénieurs informaticiens.

Intégrer les changements

Peut-être que mon idée d’intégrer plusieurs changements en même temps n’est bonne que pour les habitudes?

En tout cas, je ne suis pas la seule à avoir remarqué ce bénéfice d’intégrer ensemble deux changements. Car je l’ai lu dans le livre très inspirant de James Clear, Un rien peut tout changer. Il suggère cette technique pour nous aider à faire des changements positifs dans notre vie.

Et vous? Combien de fois avez-vous fait votre Joy workout dont je vous ai déjà parlé? Ah! Ah! Alors lisez le livre de James Clear!

 

Robot créé par Phrenssynnes sur Canva

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom qui représente son rêve!

Lhom a croqué cette image à Genève il y a quelques années.

À chacun ses rêves.

Rêve d'auto de Lhom (crédit photo Lhom)

 

Conclusion

Peu importe toutes ces histoires, je serai toujours une rêveuse.

Phrenssynnes

P.S. Et vous, quel est votre rêve? Décrivez-le-moi dans les commentaires.

P.P.S. À la date de publication, Chat GPT réussit à bien répondre à la question citée plus haut. Bref, il a appris rapidement. Hum…

Intelligence artificielle? Incroyable, venez lire ma discussion avec un véritable robot

Nouveauté technologique

En ce début d’année, l’intelligence artificielle est une réalité et non plus de la science-fiction.

Lorsque j’étais enfant, je rêvais du téléphone visuel. Je m’en sers maintenant régulièrement. J’ai l’impression de vivre comme dans un roman de science-fiction!

Et aujourd’hui, je discute avec un robot. Quelle folie!

J’ai décidé de m’amuser avec cette nouvelle technologie. Avez-vous entendu parler du chatGPT? Non, ce n’est pas un chat qui pète!

C’est une intelligence artificielle qui répond à nos questions et qui peut faire certaines tâches.

Selon Wikipédia :

«ChatGPT est un prototype d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle développée par OpenAI et spécialisée dans le dialogue. L’agent conversationnel est un modèle de langage affiné à l’aide de techniques d’apprentissage supervisé et d’apprentissage par renforcement.»

Je l’ai essayé. Il s’agit d’aller sur ce site, on doit donner un courriel et le valider en cliquant sur le lien qu’on nous envoie par courriel. Ensuite, on clique sur « try » et on peut chatter avec l’intelligence artificielle.

Voici quelques bribes de ma conversation.

Mes questions sont de couleur rose et les réponses de l’intelligence artificielle sont de couleur rouge et mes commentaires en noir.

Phrenssynnes enfant (crédit photo de son papa)

Ma conversation avec l’intelligence artificielle

Es-tu un humain?

Non, je suis un programme informatique appelé GPT-3, ou Generative Pre-trained Transformer 3, un modèle de traitement du langage développé par OpenAI. Je suis capable de comprendre et de répondre aux questions posées en utilisant les informations stockées dans mon réseau neuronal.

As-tu accès au web pour aller chercher tes réponses?

En tant que modèle de traitement du langage, je n’ai pas accès à Internet pour aller chercher des informations comme le ferait un navigateur web. Au lieu de cela, j’ai été entraîné sur une grande quantité de données textuelles provenant d’Internet et d’autres sources pour comprendre et générer du texte. Les informations que je peux fournir sont limitées à la quantité de données sur lesquelles j’ai été entraîné et à la date de coupe de mes connaissances.

Quel est ton nom?

Je suis ChatGPT, un modèle de traitement de langage développé par OpenAI.

 

 Qui est Phrenssynnes?

Je suis désolé, je ne suis pas sûr de savoir qui est Phrenssynnes. Pouvez-vous s’il vous plaît fournir plus d’informations ou un contexte supplémentaire?

 

Ouais, pas si intelligent que çà! 🙂

 

Blogue de Phrenssynnes?

Je ne suis pas au courant d’un blogue qui s’appelle «Phrenssynnes». Il est possible que cela soit un blogue personnel qui n’est pas largement connu ou référencé en ligne. Si vous avez un lien ou une description de ce blogue, je peux vous donner plus d’informations sur son contenu et son auteur.

Oh! Quelle déception qu’il ne me connaît pas! Pourtant le blogue existe depuis 2018 et on me trouve facilement sur Google!

https://phrenssynnes.ca

Je suis désolé, je n’ai pas accès à Internet pour vérifier cette URL. En général, je peux vous dire que les blogs sont des sites web où les utilisateurs peuvent publier des articles, des images, des vidéos et d’autres types de contenu pour partager leurs pensées, leurs idées et leurs expériences avec les lecteurs. Les blogs peuvent avoir des thèmes variés, allant de la technologie à la cuisine en passant par la mode, le voyage, la politique, l’éducation, etc. Il est possible que Phrenssynnes était un blogue qui a été créé pour partager des idées, des réflexions, des articles, des images, etc. sur un certain sujet d’intérêt.

Je lui ai demandé d’écrire un article de blogue sur le même sujet que celui de la semaine dernière. Voilà ce que ça donne.

Écris un article de blogue pour le blogue de Phrenssynnes sur le sujet des nouvelles habitudes pour 2023.bonnes résolutions 2023, exemple de résolutions, nouvelles habitudes, nouvelles habitudes à adopter, nouvelles habitudes à prendre, Résolutions 2023, résolutions 2023 idées, résolutions du nouvel an

Titre : «Résolutions 2023 : Les nouvelles habitudes à adopter pour une année réussie»

Introduction :

C’est une nouvelle année, et cela signifie qu’il est temps de se fixer de nouveaux objectifs et de se lancer de nouveaux défis. Les résolutions du Nouvel An sont un moyen populaire de se fixer des objectifs pour l’année à venir, mais il est important de se rappeler que les résolutions ne sont pas seulement des choses à faire pendant les premières semaines de janvier. Les résolutions sont des habitudes à adopter tout au long de l’année.

Voici quelques idées de nouvelles habitudes à adopter pour 2023 :

  1. Se lever tôt : Se lever tôt peut aider à améliorer la productivité et la motivation tout au long de la journée. Essayez de vous lever une heure plus tôt chaque matin pour profiter de ces avantages.
  2. Pratiquer la méditation ou le yoga : La méditation et le yoga peuvent aider à réduire le stress et à améliorer la concentration. Essayez de pratiquer chaque matin pour commencer la journée sur une note calme et détendue.
  3. Lire chaque jour : La lecture peut aider à stimuler l’imagination, à améliorer la compréhension et à élargir les connaissances. Essayez de lire au moins 30 minutes par jour pour bénéficier de ces avantages.
  4. Faire de l’exercice régulièrement : L’exercice peut aider à améliorer la santé physique et mentale. Essayez de faire de l’exercice au moins 30 minutes par jour pour bénéficier de ces avantages.
  5. Déconnecter de temps en temps : Il est important de déconnecter de temps en temps pour se détendre et se ressourcer. Essayez de déconnecter chaque jour pendant au moins une heure pour vous permettre de vous détendre et de vous concentrer sur autre chose.

Il est important de se rappeler que les habitudes ne se forment pas du jour au lendemain. Il faut de la persévérance et de la patience pour les adopter. Mais en étant conscient de ces habitudes et en prenant des mesures pour les adopter, vous serez sur la bonne voie pour une année réussie.

Vous pouvez constater, pour ceux qui ont lu mon article de la semaine dernière, qu’on ne parle pas de la même chose! L’article est général et n’a pas la petite touche personnelle que j’espère apporter.

J’ai lu qu’une telle technologie peut composer un roman.

Je lui ai demandé.

Comment fais-tu pour écrire un roman?

En tant que modèle de traitement de langue, je peux générer des textes de fiction en utilisant les données sur lesquelles je suis entraîné. Cela peut inclure des histoires, des romans, des nouvelles, etc. Je peux générer du texte en utilisant des prompts ou des sujets donnés, ou en continuant une histoire déjà commencée.

Pour écrire un roman, je peux utiliser des prompts pour définir le sujet, les personnages, le contexte et la trame de l’histoire, puis utiliser mes connaissances linguistiques pour écrire des chapitres et des scènes qui se déroulent dans cet univers. Il est important de noter que les romans générés par un modèle de traitement de langue comme moi ne sont pas créés de la même manière qu’un roman écrit par un humain, et ils peuvent manquer d’originalité, d’émotion, de nuances, de sensibilité, et d’autres aspects qui font d’un livre un oeuvre littéraire.

Oh! Aurons-nous des romans composés par un robot à l’avenir? Et surtout, comment saurons-nous si un livre a été écrit par un humain ou un robot?

Cela amène toute une réflexion.

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J’ai demandé à l’intelligence artificielle de me faire un programme d’entraînement.

Crée une routine pour entraînement musculaire à la maison pour une femme de XX ans.

(Non, non, vous ne saurez pas mon âge!!! La couleur orange est une censure de ma part!)

Voici une routine d’entraînement de musculation à la maison pour une femme :

Lundi :

  • Exercice 1 : Marche rapide ou vélo d’appartement pendant 15 minutes pour échauffer.
  • Exercice 2 : Squats avec une chaise ou un banc pour soutien pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 3 : Développé couché avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 4 : Planche latérale avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions de chaque côté.
  • Exercice 5 : Étirement pour se détendre.

Mercredi :

  • Exercice 1 : Marche rapide ou vélo d’appartement pendant 15 minutes pour échauffer.
  • Exercice 2 : Extension des jambes avec une chaise ou un banc pour soutien pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 3 : Rangée debout avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 4 : Extension de triceps avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 5 : Étirement pour se détendre.

Vendredi:

  • Exercice 1 : Marche rapide ou vélo d’appartement pendant 15 minutes pour échauffer.
  • Exercice 2 : Fentes avec une chaise ou un banc pour soutien pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 3 : Extension des bras avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 4 : Extension de l’épaule avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
  • Exercice 5 : Étirement pour se détendre.

Il est important de noter qu’il est important de consulter un médecin avant de commencer un nouveau programme d’exercice et d’adapter les exercices en fonction de l’état de santé et des capacités physiques. Il est également important de commencer avec des poids légers et d’augmenter progressivement la résistance au fil du temps. Il est important

Zut! J’ai oublié de lui demander si elle pouvait le faire à ma place. 🙂

Comme je ne comprenais pas bien une consigne, je lui ai demandé:

Montre-moi dans un vidéo comment faire cet exercice : Développé couché avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance

Je suis désolé, je suis un modèle de traitement de langage et je ne peux pas vous montrer de vidéos. Cependant, je peux vous donner une description détaillée de l’exercice de développé couché avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour la résistance :

  1. Commencez en étant allongé sur le dos sur un tapis ou une surface plane avec les genoux pliés et les pieds à plat sur le sol. Tenez les bouteilles d’eau ou les poids légers à vos côtés avec les paumes vers le haut.
  2. Poussez vos hanches vers le haut pour vous asseoir, en gardant vos pieds à plat sur le sol.

  3. Soulevez les bouteilles d’eau ou les poids légers vers le plafond en tendant vos bras, en gardant vos coudes légèrement pliés.
  4. Abaissez lentement les bouteilles d’eau ou les poids légers vers le sol en inspirant, en maintenant le contrôle de la résistance.
  5. Répétez cet exercice pour le nombre de répétitions recommandées dans votre routine d’entraînement.

Il est important de maintenir une bonne forme pendant l’exercice pour éviter les blessures et assurer un engagement efficace des muscles ciblés. Il est également important de commencer avec des poids légers et d’augmenter progressivement la résistance au fil du temps. Il est également important de se rappeler de respirer correctement pendant l’exercice.

 

Je dois avouer que je ne connais pas l’exercice qu’on appelle « développé couché sur le sol » et je n’ai pas bien compris lorsque ChatGPT l’explique. Particulièrement lorsqu’il écrit :« poussez les hanches vers le haut pour vous asseoir, en gardant vos pieds à plat sur le sol. »

Comment peut-on s’asseoir lorsqu’on est couché par terre ? J’ai fait une recherche de vidéo sur Google pour savoir comment faire cet exercice et là, j’ai bien compris!

Démonstration en vidéo.

Lorsqu’on voit la vidéo, on constate que l’intelligence artificielle n’a pas compris le mouvement. Ceci est une faiblesse de cet outil. Une conversation écrite avec une intelligence artificielle a une certaine limite. Mais, à la vitesse où vont les choses, on peut imaginer la puissance de cette technologie dans l’avenir.

J’ai posé une question générale à l’intelligence artificielle

 

Conseil de vie pour 2023?

Voici quelques conseils de vie pour 2023 :

  1. Prenez soin de votre santé mentale : La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. Faites de la méditation, de la respiration profonde, ou pratiquez des activités qui vous aident à vous détendre et à vous sentir bien.
  2. Faites de l’exercice régulièrement : L’exercice est un moyen efficace de maintenir un bon état de santé physique et mentale. Trouvez une activité que vous aimez et faites-la régulièrement.
  3. Mangez sainement : Une alimentation équilibrée est essentielle pour maintenir une bonne santé physique et mentale. Faites des choix alimentaires sains et équilibrés pour vous aider à vous sentir bien et à rester en bonne santé.
  4. Faites des choses qui vous font plaisir : Trouvez des activités qui vous font plaisir et qui vous donnent un sentiment de satisfaction et de bonheur.
  5. Entourez-vous de personnes positives : Les gens qui nous entourent ont un impact considérable sur notre vie. Entourez-vous de personnes positives qui vous apport   

 

Créé par Phrenssynnes sur Canva

Il s’est interrompu là.

Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier pour tes réponses ?

Je suis heureux de pouvoir vous aider ! Je suis un programme informatique, je n’ai pas la capacité de ressentir des émotions ou de recevoir des remerciements comme un être humain le ferait. Cependant, vous pouvez partager les informations que je vous ai fournies avec d’autres personnes qui pourraient en avoir besoin, ou vous pouvez également donner une note positive pour ma réponse pour aider les utilisateurs futurs à trouver mes réponses utiles.

Photo de Lhom

Cette semaine Lhom nous présente une photo de la ville de New York de nuit prise de Central Park.

New York la nuit (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous essayé cette dernière technologie?

Allez-vous vous en servir?

Qu’en pensez-vous?

L’avenir nous dira ce qu’il en adviendra!

Phrenssynnes

P.S. Cet article ne contient aucun lien affilié et les sites mentionnés ainsi que mon ami ChatGPT n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Des nouvelles habitudes pour 2023

Ancien logo (crédit photo Phrenssynnes)
Orchidées (crédit photo Phrenssynnes)

Bonne année 2023

L’année 2023 est à peine commencée que j’ai beaucoup d’idées à vous présenter. Mon article, cette semaine, vous offre un melting pot de mes dernières découvertes.

J’adore lire, naviguer sur le web et lire toutes sortes de billets d’information.

Voici quelques perles pour commencer votre année en beauté.

feuille (crédit photo DIVI)

Ces idées s’alignent avec les thèmes du blogue pour 2023. La catégorie Phrenssynnes et la bouffe privilégie le petit twist santé à donner dans vos recettes sans trop de compromis. Dans Phrenssynnes se cultive, vous découvrirez quel roman lire avant de partir en voyage. La section Phrenssynnes cogite mettra en valeur des sites ou des découvertes par des femmes. Et dans la section voyage, je vous réserve une surprise!

L’année de quoi?

Mon amie F m’a appris que 2023 est l’année du millet. C’est l’Assemblée générale des Nations Unies qui l’a proclamée.

Citation

« Cette céréale, bien adaptée pour faire face au changement climatique, car cultivée principalement dans les zones sèches, ne nécessite ni engrais ni irrigation. Nutritive, elle contribue à la sécurité alimentaire, en particulier en Afrique et en Afrique de l’Ouest. »

Bol d'une soupe savoureuse (crédit photo Phrenssynnes)

Je connais déjà cette céréale, car j’en mets régulièrement dans la soupe.

Je vous invite à en consommer puisque c’est une bonne source de fibres, de protéines végétales, de fer et de magnésium.

Quel workout pour 2023?

J’ai lu un article intéressant dans le New York Times cette semaine. On y fait référence à une étude sur le bonheur dont je vous ai déjà parlé dans un autre billet.

Kelly McGonigal, dans un autre billet, nous suggère un entraînement de six mouvements qui améliorent l’humeur et des recherches scientifiques les valident.

Puisqu’en début d’année, nous nous remettons tous aux sports, je trouve que faire un workout avec des mouvements qui peuvent apporter de la joie vaut la peine d’être essayé. Je l’ai testé et, au lieu d’attacher vos tuques comme on dit au Québec, je vous préviens, mesdames: Attachez vos soutiens-gorges, car ça swing! Essayez-le et donnez-moi des nouvelles.

Café latte (crédit photo Phrenssynnes)

 

Un petit café ou un thé avec ça?

Après avoir fait cet exercice, vous pourrez vous gâter en prenant un bon café ou en savourant une tasse de thé. En faisant cela, vous pourrez ajouter au compteur un autre geste bon pour votre santé. Car depuis que j’ai publié cet article, j’ai trouvé trois autres études qui prouvent que la consommation de thé et de café est bonne pour la santé.

Théière du blogue de Phrenssynnes (crédit photo Phrenssynnes)

La dernière perle

J’ai découvert ma quatrième perle pour votre début d’année dans ce blogue.

C’est un type particulier de respiration pour nous aider à mieux gérer le stress. C’est un exercice de yoga qu’on appelle Simhasana Pranayama. Le Pranayama est une ancienne pratique de respiration issue des traditions yogiques de l’Inde.

Comment faire cette respiration?

Citation Voltaire (crédit photo Phrenssynnes)

Êtes-vous surpris? Cet exercice aura comme effet de vous relaxer lorsque les choses ne vont pas comme vous voulez. Par contre, si vous la faites devant vos collègues, vos employés ou vos enfants, ceux-ci expérimenteront peut-être une augmentation de leur stress et leur angoisse en vous voyant! Ah! Ah! À chacun sa vision du leadership. Une chose est certaine, ils comprendront que c’est le temps de vous laisser un peu d’air!

Je l’ai aussi testé pour vous mais je pourrais dire qu’un souci technique m’empêche de vous montrer la vidéo. 😉 Ah! Ah! Je vais être honnête avec vous, c’est plutôt la gêne.

Photo de Lhom

Lhom commence 2023 en beauté cette année en nous présentant une photo du Jungfrau, un magnifique sommet en Suisse.

Jungfrau (crédit photo Lhom)

Au lieu de prendre des résolutions en début d’année, j’essaie plutôt d’adopter de nouvelles habitudes. J’espère que ces quelques idées vous inspireront en 2023.

Si vous désirez m’encourager, je vous invite à vous abonner, à partager mes articles sur les réseaux sociaux et à en parler à vos amis.

Je vous remercie de votre fidélité et d’avoir lu cet article.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Laissez-moi un petit mot pour me dire laquelle de ces perles vous avez préférées.

 

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À la recherche d’un excellent roman pour offrir à Noël?

Le train des enfants de Viola Ardone.

Ce livre de Viola Ardone sera un merveilleux cadeau de Noël, car il touchera la personne à qui vous le donnerez. En continuant la lecture de cette chronique, vous découvrirez les points forts et plus faibles de cette fiction.

Viola Ardone, née à Naples, en Italie, a fait des études en littérature. Elle est maintenant professeure et écrivaine. Le train des enfants, publié en 2019, est son troisième roman.

 

Je dédie cet article à mon ami, Agostino.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture du livre Le train des enfants (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre de Viola Ardone

Tel que vous pouvez le lire sur la quatrième de couverture, ce roman a été inspiré de faits réels qui ont eu lieu en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Plus de 70 000 enfants pauvres ont été déplacés du sud vers le nord de l’Italie pendant quelques mois dans des familles riches. Étant donné que j’aime beaucoup apprendre, cet ouvrage m’a permis de connaître un pan de l’histoire de ce pays.

Dans la première partie de la fiction, le style littéraire de Viola Ardone m’a rappelé celui de Romain Gary dans le livre La vie devant soi. L’intrigue de Viola Ardone, composée au « je », nous raconte le destin d’un gamin de sept ans, Amerigo qui vit à Naples.

Le train des enfants dans la laine (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai adoré la naïveté enfantine que l’auteure a utilisée dans son texte. Cette candeur nous fait sourire plus d’une fois. Dès le début, nous tombons amoureux d’Amerigo. Et, jusqu’à un certain point, l’écrivaine provoque des émotions qu’on a pu éprouver dans les premières années de notre vie. Elle sait toucher chacun d’entre nous avec cette universalité.

Je n’ai pas trouvé de longueurs dans ce livre, la trame coule bien et l’on se laisse bercer par le quotidien des Italiens de cette époque.

Citation

«Moi dans la ruelle on m’appelle Nobel parce que je sais plein de trucs, même si j’ai arrêté d’aller à l’école. J’apprends dans la rue : je me balade, j’écoute les histoires, je me mêle des affaires des autres. Personne ne naît avec la science en infusion.»

 

 Viola Ardone

Ce que j’ai moins aimé du roman de Viola Ardone

Un des aspects que j’ai trouvé difficile en lisant ce roman, c’est de constater à quel point toute cette expérience a dû être pénible et traumatisante, non seulement pour les enfants, mais aussi pour les parents qui les ont laissés partir.

Éloigner un petit de ses parents a toujours un impact et est-il positif ou négatif? Cela dépend d’une foule de facteurs et les retentissements demeureront toujours imprévisibles. J’espère que l’Humanité apprendra de ces histoires et que tous sauront s’en souvenir à l’avenir.

Malgré tout cela, à mon avis, le roman se termine bien. Je ne vous en dis pas plus, sauf que la fin est lumineuse.

 

 

 Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Citation

«Maman devant et moi derrière. Je ne sais pas où on va, elle dit que c’est pour mon bien. Ça sent l’arnaque, comme pour l’histoire des poux. C’est pour ton bien, et je me suis retrouvé avec les cheveux coupés rasibus.»

Viola Ardone.

Conclusion

L’auteure réussit avec finesse à nous toucher avec le ton juste sur un sujet délicat. Vous serez attendri par les répercussions de cette histoire qui se voulait altruiste. On cherche parfois un bon livre qui nous fait vibrer, un beau récit avec des personnages qui vivent des aventures extraordinaires.

Vous aimerez ce livre si:

  • Vous visitez bientôt l’Italie ou vous adorez ce pays.
  • Vous appréciez l’excellente littérature.
  • Vous vous passionnez pour l’humanité, les émotions et les enfants.
  • Vous cherchez un excellent roman à offrir pour Noël.

 

Couverture du livre Le train des enfants (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Comme à toutes les semaines, mon mari, Lhom nous offre une photographie. En lien avec cet article, voici un merveilleux paysage du nord de l’Italie.

Paysage du nord de l'Italie (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cette auteure?

Offrirez-vous ce livre comme cadeau?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Merci à mon amie F de m’avoir recommandé cette lecture.

Comment les bienfaits de la routine du soir peuvent vous rendre plus heureux

La routine du soir

La vie est faite de petites habitudes qui, à la longue, peuvent nous rendre soit heureux ou le contraire.

La routine du soir demeure plus importante que celle du matin.

Dans plusieurs articles populaires, on demande souvent aux personnalités connues de relater leur habitude au lever. Celle du coucher est plus essentielle, car elle nous permet de prendre conscience des accomplissements des dernières heures.

Et elle nous prépare au lendemain.

Quand on a notre plan, au début de la journée, on se réveille et on y va.

La grande liberté reste une des choses que j’ai appréciée le plus, lorsque j’ai quitté mon emploi d’optométriste.

Routine du soir, du matin

Au début, je trouvais drôle et ridicule de ne pas savoir comment m’habiller le matin. Pourquoi ? Parce que je n’avais rien programmé.

Une panoplie d’activités s’offrait à moi. Faire l’épicerie, cuisiner, aller marcher, travailler sur mon blogue, etc. Au début, on jubile de ce luxe, de pouvoir lambiner ainsi.

Mais souvent, j’étais déçue, j’avais l’impression de ne pas avoir profité de mon temps.

Maintenant, en décidant le soir, ce que je prévois pour le lendemain, cela contribue à une plus grande satisfaction.

En plus, cela configure notre inconscient à nous aider à réaliser notre objectif.

Café latte (crédit photo Phrenssynnes)
Lavande de mon jardin

Routine ou rituel du soir et gratitude

L’heure du coucher se trouve à être le meilleur moment pour pratiquer la gratitude.

Je vous ai aussi déjà parlé de l’avantage d’une routine dans cet article sur le sommeil.

Je vous invite aussi à lire celui-ci.

Une des pires activités consiste à naviguer ou lire sur un appareil électronique, que ce soit votre téléphone ou une tablette.

La lumière bleue aura un mauvais effet sur votre endormissement et la qualité de votre repos.

Ce qui nourrira votre subconscient sera des trucs anodins et futiles que vous aurez observés sur les réseaux sociaux.

Et voir sur Instagram cette merveilleuse personne qui a une merveilleuse vie avec ses merveilleux enfants et son merveilleux mari ne rendra pas votre vie plus merveilleuse.

En conclusion

Si vous voulez ressentir de la fierté, vous devez finir les choses. C’est bon de bien terminer sa journée.

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une magnifique photographie d’un paysage du lac Léman.

Lac Léman (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous une routine du soir? La trouvez-vous plus importante que celle du matin?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Phrenssynnes

 

 

Avertissement: Le blogue de Phrenssynnes est un blogue de divertissement utilisé pour discuter et partager mon parcours vers le bonheur, la santé et le bien-être, etc.  Il ne doit pas être utilisé pour remplacer l’avis d’un professionnel de la santé. Les personnes mentionnées dans cet article n’ont pas été mises au courant de ce projet et je ne reçois aucune rétribution financière.

Envie d’en lire plus sur Phrenssynnes cogite?    ↓              

La panthère de Stéphanie des Horts

La panthère de Stéphanie des Horts

Le fabuleux roman de Jeanne Toussaint, joaillière des rois

 

J’ai lu le livre La Panthère de Stéphanie des Horts, publié chez JC Lattès en 2010. Ce roman biographique relate l’histoire de Jeanne Toussaint, une femme qui avait toute une personnalité! 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de la panthère (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La panthère sur fond ligné (crédit photo Phrenssynnes)

Je me passionne toujours pour les fictions à la Cendrillon. Je me laisse facilement embarquer dans des histoires où l’héroïne évolue, grâce à ses qualités, de son statut miséreux à celui de princesse vénérée.

Originaire de la Belgique, Jeanne Toussaint, violée par l’amant de sa mère alors qu’elle n’est qu’une gamine, s’enfuit à Paris. Elle va rejoindre sa sœur Charlotte qui a subi la même expérience et vit là-bas. Elles deviennent des « horizontales », c’est-à-dire des courtisanes ou des prostituées élégantes. Jeanne, qu’on surnomme la panthère, profite d’une jeunesse exaltante. Elle côtoie la haute société aristocratique. Et par ses qualités et ses relations, à défaut de se marier, elle réussit à obtenir le poste de directrice artistique à la prestigieuse bijouterie Cartier de Paris.

 

La vie de cette femme ambitieuse démontre qu’on peut aller loin à force de persévérance et de travail. Jeanne a du style et du goût, elle a créé la ligne de produits Panthère et est devenue une légende.

Citation

«Charlotte me surnomme Pan-Pan pour la panthère qui rugit en moi. Car elle me connaît bien, sait mon caractère inflexible et ma volonté farouche. Pan-Pan, la panthère. Marche ou crève. Oui, je suis la féline, celle qui avance, souple et silencieuse, courageuse et intraitable. Je vais au bout de mon destin, et je le décide démesuré. Passe, dépasse et surpasse. Ou bien trépasse. Moi, Jeanne Toussaint, du haut de mon mètre soixante, je les distances toutes.»

Stéphanie Des Horst

Cette dame audacieuse rencontre des aristocrates et des artistes débutants à l’époque devenus, depuis, riches et célèbres. Je ne connais pas un grand nombre de tous ces personnages, mais plusieurs de ces noms résonnent encore aujourd’hui.

Entre autres, Jeanne développe un lien d’amitié avec une autre « horizontale », Coco Chanel.

J’ai bien rigolé lorsque Jeanne exprime son impression sur Pablo Picasso.

 « J’adore Pablito, petit Espagnol râblé, hargneux, caractère de chien, mais talent fou. Et quel accent épouvantable. On ne comprend rien à ce qu’il baragouine. »

Puis, on s’amuse de la scène où un copain de Jeanne et Charlotte leur parle de Marcel Proust.

« … le jeune homme pâle aux yeux d’ébène qui suçote sa moustache en jetant des regards inquiets tout autour de lui […]

— Oh, celui-là, répond Hélleu, un dénommé Proust, Alphonse ou Jules, je ne sais plus. Mais il ne te regardera pas, Charlie, on dit qu’il n’aime que les hommes. C’est un écrivaillon, il est tout à sa grande œuvre. À la recherche de je ne sais quoi, encore un qui ne passera pas la barrière aiguë de la postérité. »

J’ai aussi aimé le volet historique de ce livre. Notamment lorsque l’auteure nous raconte l’histoire d’un bijou fabriqué pendant la guerre, l’oiseau en cage.

Ce que j’ai moins aimé

 

Lorsqu’elle est la responsable artistique de la maison Cartier, Jeanne crée des bijoux avec l’équipe. J’aime bien la joaillerie, mais jusqu’à une certaine limite. C’est pourquoi j’ai trouvé quelques longueurs dans le texte.

Par contre, cela m’a fait tomber en admiration devant les talents de l’auteure pour tant de descriptions d’objets précieux. C’est incroyable de la voir utiliser un nombre colossal de mots pour dépeindre ces joyaux.

Dans la dernière section de l’ouvrage, le ton narcissique m’a un peu agacée. L’histoire est écrite au « je », alors la belle Jeanne se louange abondamment.

Est-ce que Jeanne Toussaint était nombriliste? Serait-ce une bévue de Stéphanie des Horts d’avoir choisi ce type de narration? Ou bien a-t-elle voulu, justement, nous démontrer la vantardise de cette femme? On ne sait pas trop. Car si elle désirait lui rendre hommage, une partie du livre ne reflète pas cette vénération.

La panthère et les perles (crédit photo Phrenssynnes)

Conclusion

Vous aimerez ce livre si :

 

  • Vous désirez découvrir un pan de l’histoire de Paris avant un voyage dans la Ville Lumière.
  • Vous aimez les romans historiques.
  • Vous êtes amateurs de bijoux et pierres précieuses.
  • Vous affectionnez les lectures sur les gens riches et célèbres.

Photo de Lhom

En lien avec le livre La panthère dont l’action a lieu à Paris, Lhom nous offre cette magnifique image du pont Alexandre III.

Un pont à Paris(crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteure? Aimez-vous les romans biographiques?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je remercie mon amie J pour m’avoir prêté ce livre.

 

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book club illustration (credit DIVI)

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Une recette de cretons savoureuse, facile et au goût du jour

Cretonnade au poulet

Les cretons au poulet pour améliorer notre alimentation

Depuis quelques années, nous tâchons, Lhom et moi, d’améliorer notre alimentation. Notamment, nous nous efforçons de diminuer notre consommation de viande rouge et de charcuterie. Je dois donc me creuser la tête pour essayer de découvrir de nouvelles recettes ou adapter des anciennes avec ces critères.

L’autre jour, à l’épicerie, j’ai trouvé une cretonnade au poulet qui semblait délicieuse. Par contre, je me suis aperçue qu’elle ne passait pas le test Yuka, car cette tartinade de volaille contenait des additifs nocifs pour la santé. Pour ceux qui ne connaissent pas Yuka, je vous invite à lire mon article à ce sujet.

Cretonnade au poulet vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

L’idée d’une cretonnade au poulet maison

J’ai eu l’idée de cuisiner moi-même une cretonnade de poulet maison. Pour cela, j’ai fouillé dans ma boîte de recettes. Je me rappelais qu’une ancienne collègue optométriste m’avait donné, il y a une éternité, l’authentique recette de cretons de sa mère. Faites avec du porc et de la panne de porc, ces cretons représentent un héritage mythique de la cuisine du Bas-du-Fleuve. Vous trouverez, en deuxième partie, cette recette originale et délicieuse.

Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

 

Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience et un papa gourmand!

 

La recette de cretonnade au poulet testée

Pour vous, j’ai fait le test et j’ai réussi à transformer une recette au goût du jour. Pour ceux qui doutent de ma version améliorée au poulet, Lhom y a goûté et elle a passé le test avec succès!

Cretonnade au poulet

Ingrédients

  • 1 kilo de dinde ou de poulet haché
  • 2 gros oignons hachés
  • 2 gousses d’ail écrasées
  • 15 ml de sel (ou moins au goût)
  • 1,25 ml de poivre
  • 1,25 ml de clou de girofle moulu
  • 50 ml d’eau
  • 50 ml de lait

Préparation

Étape 1

Mettre la viande dans un chaudron avec l’oignon et l’ail. Ajouter l’eau et le lait.

Étape 2

Mijoter très lentement avec un couvercle et brasser de temps à autre. Après 30 minutes, ajouter le sel.

Étape 3

Cuire encore 30 minutes avec le couvercle et brasser de temps en temps. Puis, ajouter le poivre et le clou de girofle. Si nécessaire, ajouter 15 à 30 ml de lait.

Étape 4

Continuer la cuisson encore 60 minutes sans le couvercle. Ensuite, passer le tout au mélangeur à main pour avoir une texture plus uniforme. Brasser et placer dans un ou plusieurs plats. Laisser refroidir avant de manger.

En résumé, on fait cuire une heure avec couvercle et une heure sans couvercle. On ajoute le sel après trente minutes de cuisson puis le clou de girofle et le poivre après une heure de cuisson.

Après la réfrigération, les cretons au poulet ne figeront pas comme ceux au porc puisqu’ils sont maigres. Donc vous pourrez, si vous le désirez, démouler les cretons de porc. Par contre, les cretons au poulet devront être servi dans un plat.

Des bons cretons maison (crédit photo Phrenssynnes)

Voici la recette ancestrale du Bas-du-Fleuve

Cretons de porc à l’ancienne

Ingrédients

  • 1 kilo de porc haché
  • 1/4 de kilo de panne de porc
  • 2 gros oignons hachés
  • 2 gousses d’ail écrasées
  • 15 ml de sel (ou moins au goût)
  • 1,25 ml de poivre
  • 1,25 ml de clou de girofle moulu
  • 50 ml d’eau
  • 50 ml de lait

Préparation

Étape 1

Mettre la viande dans un chaudron avec l’oignon et l’ail. Ajouter l’eau et le lait.

Étape 2

Cuire très lentement avec un couvercle et brasser de temps à autre. Après 30 minutes, ajouter le sel.

Étape 3

Cuire encore 30 minutes avec le couvercle et brasser de temps en temps. Puis, ajouter le poivre et le clou de girofle. Si nécessaire, ajouter 15 à 30 ml de lait.

Étape 4

Cuire encore 60 minutes sans le couvercle. Ensuite, passer le tout au mélangeur à main pour avoir une texture plus uniforme. Brasser et placer dans des moules ou de plats. Laisser refroidir avant de manger.

Sur du pain grillé, un bagel ou un craquelin, vous vous délecterez de ce mets réconfortant. Essayez ces cretons avec cette recette de pain santé. Vous trouverez cela délicieux.

Les Québécois se rappelleront ce plaisir d’enfance, celui de déguster un sandwich aux cretons après avoir fait du ski ou jouer dehors à en avoir les joues rougies. Mangiez-vous vos cretons avec ou sans moutarde?

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

J’espère que vous aimerez ces cretons et si vous cuisinez cette recette, donnez-moi en des nouvelles. J’adore lire vos commentaires.

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Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Pourquoi écouter des balados et mes 10 préférés

Un balado ou podcast, qu’est-ce que c’est?

 

Un balado, c’est comme une émission radiophonique, mais diffusée par Internet. On télécharge un balado sur son téléphone cellulaire ou sa tablette et on peut l’écouter quand on le désire. Cela existe depuis les années 2000, mais c’est devenu très populaire plus tard, avec l’arrivée des appareils téléphoniques intelligents.

L’avantage, c’est que vous n’avez pas besoin d’Internet pour l’écouter, une fois l’épisode téléchargé sur votre appareil. Rarement, vous devrez payer, car la plupart sont gratuits. Par contre, sur ceux gratis, vous remarquerez probablement des publicités. Vous pouvez l’éviter, comme je fais souvent, en faisant avancer rapidement la diffusion.

Vous pouvez écouter des balados avec les applications Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify ou même sur YouTube. Mais vous pouvez aussi les entendre avec votre ordinateur.

Des suggestions de balados à écouter

Que ce soit en marchant, en conduisant la voiture, en cuisinant ou en faisant le ménage, j’aime bien choisir mes émissions audios.

Un des avantages, c’est d’avoir la possibilité de l’écouter au moment qui me convient. Comme je suis une personne qui adore apprendre, alors je suis bien servie avec cette fonction sur mon téléphone.

Je vous propose une liste de balados.

Appareil cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)
Téléphone cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)

En français

Ici et ailleurs

Ici et ailleurs est une émission sur les voyages et les découvertes du monde. Chaque épisode, en français, propose une entrevue avec un voyageur singulier. Que ce soit au Québec ou ailleurs, comme le titre l’indique, on y rencontre une brochette variée de personnalités qui aime bourlinguer, chacun à sa manière. On y entend des aventures étonnantes, des idées de destinations intéressantes et des façons originales et diverses de visiter la planète.

J’ai bien aimé l’épisode avec Jonathan B. Roy.

J’ai eu le plaisir de participer à cette émission avec l’animateur Yves Simard.

Le grand écart

Jean-Philippe Wauthier anime le balado, Le grand écart, sur le thème de la pratique de l’activité physique et ce qui s’y rattache. On y parle de nutrition, de psychologie sportive et des dernières nouveautés en entraînement. C’est mon amie, madame C, qui m’a fait découvrir cette émission. Et cela m’a convaincue à recommencer la course après avoir écouté l’épisode avec Josée Prévost.

C’est parfait pour écouter en courant ou pour vous motiver à bouger.

Ohdio

Il y a bien sûr toute la variétée présenté par Radio-Canada. Vous devez télécharger l’application Ohdio pour les écouter.

En anglais

The Art of Charm

J’ai apprécié cet épisode de ce podcast américain, The Art of Charm. On y rencontre un auteur qui présente son nouveau livre. Il nous révèle sa découverte des six types d’habilités nécessaires pour le succès d’un groupe. Pour lui, un papa et une maman forment une équipe, de même qu’un couple. J’ai donc trouvé cette conversation enrichissante, car elle ne s’applique pas seulement à une organisation de travail, mais à tous ceux qui peuvent, d’une manière ou d’un autre, constituer une équipe. C’est une façon de se connaître davantage afin d’améliorer notre efficacité et de mieux se comprendre.

Vous me direz dans les commentaires si vous avez découvert vos plus grandes habiletés!

Huberman lab

Andrew Huberman est un neuroscientifique et professeur à la faculté de médecine de l’université de Stanford. Il a lancé ce balado, Huberman lab, en 2021 et il est devenu très populaire. Bien qu’il faille se réserver plus de temps pour écouter ce podcast en anglais, il s’est classé dans les meilleurs pour les catégories Science, Éducation et Santé physique. J’ai trouvé ces épisodes stimulants, car ils nous font découvrir comment les dernières recherches scientifiques peuvent nous aider au quotidien.

 

 

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book club illustration1  (credit DIVI)

Cal Fussman

J’ai découvert les émissions de Cal Fussman par l’entremise de Tim Ferris. Cal Fussman a un don pour les interviews. Dans l’épisode que je vous présente, il rencontre un ancien commandant des forces navales américaines. Celui-ci nous explique comment un simple exercice de respiration l’a mis sur la voie de la guérison après un choc post-traumatique. Cet exercice peut être très utile pour quiconque vit une situation stressante.

Dr Russell Kennedy, md

Russell Kennedy est un médecin canadien originaire de Vancouver.  Son expérience personnelle et médicale l’a amené à développer une expertise singulière qui m’a frappée. C’est touchant qu’il fasse preuve de vulnérabilité en nous parlant de son vécu familial. Il est fascinant à écouter, car, même si vous ne souffrez pas de problèmes de santé mentale, son approche reste innovatrice.

Pour moi qui ne suis pas parfaitement bilingue, j’ai trouvé que l’accent du Dr Kennedy facilite l’écoute de ce podcast en anglais. Parfait pour pratiquer votre anglais.

Téléphone et balado (crédit photo Phrenssynnes)

The Daily Stoïc

Ryan Holiday est un écrivain et conférencier qui a travaillé dans le marketing. Son podcast s’inspire de la philosophie stoïcienne, des penseurs tels que Marc Aurèle et Sénèque. Ces capsules de différentes longueurs sont de type question-réponse de l’auteur ou des entrevues avec des gens qui viennent de milieux disparates.

Ann Kroeker, writing coach

Pour ceux et celles qui s’intéressent à l’écriture et souffrent du syndrome de la page blanche, cette coach vous aidera à le combattre. Ann Kroeker nous parle aussi de créativité, de productivité et de formation continue pour les écrivains.

The Tim Ferriss Show

Je vous ai déjà parlé de Tim Ferriss.

J’ai découvert son blogue et ses livres il y a plusieurs années. J’aime bien sa façon originale de voir les choses. Il pose de bonnes questions, ce qui donne le ton juste à ses entrevues avec des personnalités captivantes.

Je vous présente trois épisodes différents.

Ray Dalio (un des préférés de Lhom)

Ray Dalio est un gestionnaire d’actifs d’environ 160 milliards de dollars. Il a commencé simplement dans son petit appartement, mais il a réussi à bâtir une des plus importantes sociétés privées américaines.

On le surnomme « Le Steve Jobs de l’investissement. » Dans cette entrevue avec Tim Ferriss, il nous explique comment son succès est dû aux principes qu’il a appris et appliqués au fil des années.

Maria Sharapova

Vous connaissez sûrement cette personnalité qui est une des meilleures joueuses de tennis au monde. Dans ce podcast, elle discute avec Tim Ferriss de sa vie, de stratégies d’entraînement, de performances mentales et de psychologie sportive.

Elizabeth Gilbert

Elizabeth Gilbert est l’auteur de nombreux best-sellers du New York Times, dont les livres Mange, prie, aime et Comme par magie. J’ai particulièrement adoré ce dernier qui traite de la créativité. J’estime beaucoup sa philosophie de vie et l’on ressort épanoui après avoir écouté cette entrevue.

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom nous présente une photo d’un paysage hivernal.

Lhom désire mentionner que son balado numéro un est d’écouter tous les bruits de la nature lorsqu’il se promène dans la forêt!

Meilleur balado: les bruits de la nature (crédit photo Lhom)

Et vous? Est-ce que vous écoutez des balados? Quel est votre préféré?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les personnes et/ou compagnies  mentionnées n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je n’ai reçu aucune rétribution pour cet article.

[Idée lecture] Un excellent roman tendre et doux de Virginie Grimaldi

Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi

Virginie Grimaldi a quarante-cinq ans et vit à Bordeaux. Elle a publié son premier livre en 2015. On classe ses fictions entre le genre chick-lit et feel good. On mentionne, sur la quatrième de couverture, qu’en 2019, elle est la romancière la plus lue en France.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de Et que ne durent que les moments doux. (crédit photo Phrenssynnes)

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)
Tasse de thé, gâteau et livre (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai aimé le ton humoristique et, à certains moments, caustique, de l’auteure qui plus d’une fois m’a fait sourire. Voici une citation avec Édouard, le chien dont hérite Élise.

Citation

« Mon adorable fils a laissé un vide, mais aussi son chien. Édouard pèse quatorze kilos, dont treize d’intestin. À l’instar des chats, il nous fait chaque jour une offrande, et ce n’est pas un oiseau. »

Virginie Grimaldi

Tel que vous pouvez le voir sur la quatrième de couverture, c’est l’histoire d’Élise et de Lili. Oh!  Quelle coïncidence! Dans le dernier roman que j’ai lu, un des personnages importants s’appelait également Elise, mais sans accent.

Ces femmes, habitant Bordeaux, vivent des moments clés dans leur vie. Une vient d’accoucher et l’autre expérimente le syndrome du nid vide, car son benjamin est parti étudier à Paris.

Donc, les chapitres alternent entre la narration homodiégétique d’Élise et Lili. Que voici un grand mot! Tel que Dominic Bellavance nous en donne la définition dans son blogue.

« Nom scientifique : Narration homodiégétique.

Avec cette narration, c’est le héros qui raconte sa propre histoire. Il narre le récit au « je » et intériorise la plupart des évènements qui se déroulent autour de lui. Le texte sera souvent teinté du point de vue particulier et du langage de celui qui raconte. »

Dominic Bellavance

En tant que lecteur, j’ai remarqué qu’avec ce type de narration, l’auteur réussit fréquemment à créer un effet « surprise ». Car le texte est coloré du point de vue du personnage. C’est ce qui permet à l’écrivain de se jouer de nous et de nous faire vivre, avec une pirouette littéraire, une stupéfaction distrayante.

Et effectivement, dans Et que ne durent que les moments doux, je n’ai pas vu venir la finale.

N’est-ce pas notre désir, comme lecteur?

J’aime la plume très sensorielle de Virginie Grimaldi.

Citation de Virginie Grimaldi

« Charline me donne les dernières nouvelles de sa vie outre-Manche, je lui raconte mes derniers jours, elle me demande si je vais bien, je mens, on se souhaite une bonne nuit, et puis le silence.

Ce silence qui hurle dans mes oreilles. »

Virginie Grimaldi

 

Voici un autre exemple du ton particulier de cette romancière.

Citation

« Édouard est rentré à la maison. Pour fêter ça, il a offert son œuvre au tapis. J’ai offert le tapis à la poubelle. »

Virginie Grimaldi

Couverture de Et que ne durent les moments doux (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

 

J’ai trouvé le titre long et difficile à retenir. Il est tiré d’une œuvre musicale d’Alain Bashung.

Parfois on tombe un brin dans la mièvrerie, surtout dans les chapitres de Lili, la plus jeune des deux héroïnes, celle qui vient d’accoucher. Est-ce sa candeur qui devient trop doucereuse? Cela m’a un peu agacée, mais ne m’a pas empêchée de continuer mon cheminement vers la rencontre des personnages. Car, avec cette construction romanesque, on sait que l’auteure nous mène à l’instant où l’on découvrira leur lien.

En conclusion pour ce roman de Virginie Grimaldi

L’intrigue a lieu à Bordeaux donc, à lire si vous visiterez bientôt cette ville. Par contre, il n’y a pas beaucoup de référence en rapport à cet endroit.

Bref, Et que ne durent que les moments doux est un excellent bouquin lorsqu’on a envie de se plonger dans une histoire émotive et tendre.

Photo de Lhom

 

Étant donné que l’intrigue du roman de Virginie Grimaldi a lieu à Bordeaux, Lhom nous offre cette semaine, une vue de la place de la Bourse à Bordeaux.

Place de la bourse à Bordeaux (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cette auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

Les hommes ont peur de la lumière

J’ai lu Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy. C’est le deuxième roman de cet auteur que je découvre. En 2019, je vous avais fait une critique de La symphonie du hasard.

Kennedy est un écrivain américain reconnu particulièrement pour dénoncer le puritanisme religieux aux États-Unis. Dans ce roman publié en 2021, il nous en fait une démonstration criante.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture livre de D Kennedy(crédit photo Phrenssynnes) ph

Ce que j’ai aimé

Il se crée une très belle relation d’amitié entre Brendan, le chauffeur Uber et la cliente Elise.

J’ai beaucoup d’admiration pour le talent de Douglas Kennedy car l’idée de l’intrigue m’a impressionnée. L’auteur place ses héros dans une situation représentative du débat profond de l’Amérique actuelle. Les personnages sont confrontés à de sévères divergences au sein de leur propre famille, comme au cœur de leur nation. Je trouve que la trame percutante est habilement choisie pour démontrer l’antagonisme dans lequel les Américains doivent faire face au quotidien.

L’Amérique est contrainte à une dichotomie noire ou blanche alors qu’en réalité, l’être humain doit naviguer, non seulement dans différentes nuances de gris mais parfois dans une myriade de couleurs.

Les 256 pages se lisent bien et l’écriture fluide. La traduction d’un bon ton n’est pas agaçante comme certaines peuvent l’être souvent, pour nous les Québécois.

La dernière partie de l’histoire nous happe, un véritable suspense mené d’une main de maître. Tel que promis sur la quatrième de couverture, le thriller est haletant.

Citation de Les hommes ont peur de la lumière

Voici une citation où j’aime bien le rythme et le talent de l’auteur pour, non seulement décrire une situation mais aussi nous la faire sentir.

«Elle est sortie de la voiture et s’est approchée de l’entrée à petits pas hésitants, à croire qu’elle redoutait une nouvelle explosion. Puis elle s’est arrêtée et a redressé les épaules, soudain résolue. Déterminée. Sans crainte.

Mais quand elle s’est retournée vers moi, j’ai lu quelque chose dans son regard. Ni colère ni ressentiment. De l’inquiétude. De l’inquiétude pour elle-même et pour moi.»

Douglas Kennedy

Couverture de Les hommes ont peur de la lumière (crédit photo Phrenssynnes)

Au début de Les hommes ont peur de la lumière, l’auteur nous démontre les difficultés et la vulnérabilité auxquelles sont confrontés les chauffeurs Uber. J’ai apprécié ces explications et la critique sociale de cette compagnie.

Citation

» On ne travaille pas chez Uber.

 

Personne ne travaille chez Uber.

 

On conduit pour Uber.

 

Alors, même si on n’est pas leur «employé» à proprement parlé…

 

On est leur prisonnier.»

 

Douglas Kennedy

Ce que j’ai moins aimé

 

Par contre, j’ai remarqué quelques longueurs dans les précisions des problèmes financiers de Brendan. J’avoue que c’est la seule page lue en diagonale.

C’est un bouquin à lire si vous allez à Los Angeles. Il vous fera découvrir une réalité poignante de cette ville. Personnellement, j’ai trouvé que l’histoire ne me donnait pas envie d’aller visiter à nouveau cette ville!

 

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book club illustration (credit DIVI)

Conclusion de cette critique sur Les hommes ont peur de la lumière

J’ai beaucoup aimé ce livre mais surtout la fin. Trois courtes phrases incisives qui résument l’émotion que ressentent sûrement beaucoup d’Américains chaque jour.

Cette fin m’a touchée.

 

Photo de Lhom

En lien avec le livre Les hommes ont peur de la lumière, Lhom nous présente cette semaine une photo qu’il a prise, il y a quelques années, à Los Angeles. Je crois que c’est une bonne représentation du volumineux trafic de cette grande ville américaine.

Trafic près de L.A. (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteur? Aimez-vous Douglas Kennedy?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique littéraire: lire l’excellent roman Rien qu’à moi, d’Elisabeth Norebäck

J’ai lu le roman Rien qu’à moi d’Elisabeth Norebäck.  Cette Suédoise a écrit cette histoire pendant un de ses trois congés de maternité. Ingénieure de formation, elle habite Stockholm avec sa famille. Rien qu’à moi, son premier roman a été publié en 2017.

Quatrième de couverture de Rien qu’à moi

Quatrième de couverture de Rien qu'à moi (crédit photo madame A)

Ce que j’ai aimé

Rien qu'à moi d'Elisabeth Norebäck (crédit photo madame A)

Cette première œuvre se définit comme un page turner, stressant à souhait. Le pire, c’est qu’on devine la situation, mais on ne peut s’empêcher de continuer notre lecture, car on veut savoir comment! Comment cela va-t-il arriver et se terminer?

J’ai bien aimé le climat nordique suédois si propice au suspense psychologique.

Le livre est composé au « je » et ce « je » représente, à tour de rôle, les points de vue des deux mères, Stella et Kerstin, et Isabelle, la fille.  Nous retrouvons aussi quelques sections qui présentent des extraits du journal de Stella. Cette judicieuse construction nous amène à évoluer dans l’histoire, mais c’est surtout le style qui nous fait vivre les émois des protagonistes. Nous éprouvons les émotions de personnages quand l’écrivaine décrit les perceptions physiologiques. 

Remarquez cet extrait qui dépeint la respiration, les battements du cœur, la douleur. Après, elle axe sur le visuel, la sensation auditive, avec le bruit de la pluie et ensuite l’atmosphère de son bureau. Si ce livre m’a happée, c’est probablement à cause de cette qualité littéraire, mais aussi, car j’ai toujours eu la phobie de perdre une de mes filles.

Citation

« Je suis allongée par terre.

Les jambes repliées, les bras passés autour des genoux.

Inspire. Expire.

Mon cœur bat encore à mes oreilles, la douleur au creux de mon ventre s’est changée en nausée, mais au moins j’ai cessé de trembler.

Je m’appelle Stella Widstrand à présent, plus Johansson. J’ai trente-neuf ans, plus dix-neuf. Et je n’ai plus de crise de panique.

Une lumière d’automne grisâtre filtre dans la pièce. J’entends encore la pluie qui tombe à verse dehors. Mon bureau, au cabinet, est comme d’habitude. Hautes fenêtres, murs vert mousse. Une grande toile représentant un paysage et un parquet recouvert d’un tapis tissé à la main. Mon vieux bureau usé, les fauteuils dans les coins, de part et d’autre de la porte. Je me rappelle quand j’ai décoré cette pièce, le soin avec lequel j’ai choisi chaque détail. Je ne me rappelle pas, en revanche, pourquoi c’était aussi important.

J’ai toujours imaginé que je la retrouverais. Pas que ce serait elle qui me tomberait dessus. »

Elisabeth Norebäck

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book club illustration (credit DIVI)

Ce que j’ai moins aimé de Rien qu’à moi

 

La première partie, qui est plus lente, regorge de quelques longueurs.

Un certain manque de logique dans cette histoire m’a étonnée. Je trouve que les policiers suédois passent pour des idiots et des incompétents. Et pourtant, j’éprouve de la difficulté à les imaginer aussi mauvais que ça. Après tout, on s’attend au même savoir-faire que Wallender!

Et c’est là, la faiblesse du roman. L’écrivaine aurait peut-être dû exploiter ce point de vue rationnel, et nous en dire plus sur l’enquête officielle. Lorsque son enfant disparaît, les détectives ne retiennent pas l’hypothèse de kidnapping. Je trouve cela aberrant!

Elisabeth Norebäck aurait dû nous donner plus d’éléments qui auraient pu étayer cette hypothèse non plausible. Cela aurait rendu l’histoire plus crédible et je me demande si l’auteure n’a pas perdu quelques lecteurs à cause de cela. Peut-être est-ce moi qui suis trop logique? Je crois que, si je m’étais retrouvée à la place de Stella, j’aurais tenté de récolter des preuves concrètes à soumettre aux policiers afin de confirmer que cette jeune femme de vingt-deux ans était ma fille. Par exemple, le personnage aurait pu engager un détective privé, essayer d’obtenir un échantillon d’ADN. Par contre, un maelstrom de sentiments submergeait Stella, à tel point que son équilibre mental en était menacé.

Conclusion 

Peu importe cette faiblesse, j’ai continué à dévorer ce roman jusqu’à la dernière page avec beaucoup d’avidité. Peut-être, est-ce le signe ou la preuve qu’on lit pour ressentir des émotions! Et tout ce que Stella effectue pour retrouver sa fille, je l’aurais sans doute accompli moi aussi!

 

Si vous avez besoin de vous changer les idées, vous enfuir de votre quotidien, je vous le recommande.

C’est une excellente histoire à découvrir avant d’aller visiter la Suède et particulièrement Stockholm.

 

Pour un premier roman, Elisabeth Norebäck peut être fière et je garde ce nom d’écrivaine en tête, car je savourerai certainement ses autres livres.

Photo de Lhom

Cette semaine, voici une photo du pont fleuri à Luzerne en Suisse.

Le pont fleuri à Luzerne (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Un merci spécial pour la collaboration de mon amie, madame A, pour les photos du livre.

L’eau rouge, un excellent roman policier pour vous faire découvrir un pays

J’ai lu L’eau rouge, l’excellent roman policier de l’écrivain croate Jurica Pavicic. Toutes mes excuses à l’auteur et au peuple croate. Je n’ai pas découvert, malgré toutes mes recherches, comment taper sur mon clavier, les différents accents sur la lettre «c». L’appel est lancé à tous, s’il vous plaît, avisez-moi si vous trouvez la solution.

Cet écrivain est né en 1965 à Split, une ville croate où a lieu une partie de l’intrigue de cette fiction. L’eau rouge est le premier roman de cet auteur publié en français. Il a remporté le Prix du polar européen en 2021 ainsi que le Grand Prix de littérature policière.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

 

J’ai aimé l’écriture claire, juste, sans être incisive.

L’intelligence de la construction nous fait connaître, à chaque chapitre, les états d’âme des différents protagonistes impliqués dans la disparition d’une jeune femme.

Dans un genre policier, l’auteur synthétise trente ans en Croatie, de la chute du communisme jusqu’à l’explosion touristique. Sans être un livre politique, Pavicic nous présente un pays, ses habitants et l’histoire croate de 1989 à 2017.

On y parle de la guerre qui a scindé la Yougoslavie, mais à travers les personnages affectés par la disparition de Silva, parfaitement en lien avec l’intrigue.

Ce que j’ai moins aimé

Couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

L’histoire se déroule sur une trentaine d’années, donc ce n’est pas un rythme de suspense. Ce n’est pas un page turner. Il n’y a pas de longueurs, mais la cadence est un peu lente. Cela m’a pris un moment à m’acclimater à cette vitesse. En fait, c’est la vitesse de ces gens qui vivent des évènements pénibles. Pourtant, ils sont dans un endroit fabuleux sur la côte dalmate.

Citation

«Vesna se souvient de tout cela. Elle se souvient de ces quatre personnes assises autour de la table de la cuisine, sous le Jésus endormi et les paysages canadiens du calendrier. Le crépuscule tombe sur Misto, on entend les essais de sonorisation pour la fête des pêcheurs qui aura lieu dans le petit port. Elle se souvient de ces quatre ombres en train de dîner, qui goûtent au repas, se versent du vin, discutent. Jakov va se lever, déposer les assiettes dans l’évier et ranger le vin dans le buffet. Silva va quitter la table et se traîner avec paresse et langueur jusque dans sa chambre.»

Jurica Pavicic

C’est un roman original, différent de mes lectures habituelles, une merveilleuse fiction sur le thème de la disparition, celle d’une jeune femme, mais aussi d’un pays.

C’est un roman parfait pour lire avant de partir en Croatie.

De plus, Jurica Pavicic nous fait réaliser l’importance cruciale de certains détails dans une enquête policière. Il s’agit d’un élément qui, dans cette histoire, aura un impact sur la vie de plusieurs individus même après trente ans. Puisque je ne suis pas une divulgâcheuse, ne comptez pas sur moi pour vous révéler cet infime élément! Je vous laisse le trouver.

Je fais un clin d’œil, ici, à mon ami Twitter, le blogueur Justin Busch. Tombé amoureux de la France pendant la pandémie, il regarde des films de Louis de Funès et cuisine de la gastronomie française pour apprendre la langue de Molière! Jamais je n’aurais cru qu’un Américain de la Californie me ferait découvrir un mot québécois que je ne connaissais pas : divulgâcheur.

 

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book club illustration (credit DIVI)

Photo de Kit4

Cette semaine, exceptionnellement, c’est ma fille Kit4 qui nous présente une photographie. Puisqu’elle a visité la Croatie en 2018 telle que je vous le spécifiais dans cet article, voici une vue prise dans les îles près de Split, la région où, justement, l’intrigue de ce roman a eu lieu.

Paysage Croate (crédit photo Kit4)

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous visité la Croatie?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine .

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs, éditeurs et personnes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

10 séries exceptionnelles à ne pas manquer à l’automne

La saison froide arrive à grands pas et nous installer devant la télévision pour regarder des histoires en série représente une activité hygge incontournable.

Si vous avez déjà visionné toutes mes recommandations dans cet article, en voici d’autres toutes aussi intéressantes.

  • Young Sheldon

    • À visionner sur Netflix, 5 saisons, environ 20 épisodes par saison d’une durée d’environ 20 minutes. Disponible en français.
    • Dans Young Sheldon, on vit les aventures de Sheldon, un enfant doué d’un intellect exceptionnel sauf dans les relations humaines, et de sa famille. C’est une série légère, chaleureuse et pleine d’humour qui est intéressante à regarder si vous n’avez pas beaucoup de temps, puisque les épisodes ne durent que vingt minutes. J’aime cette œuvre qui nous rappelle que l’intelligence émotionnelle est plus importante que l’intellectuelle. Sheldon Cooper est le même personnage que celui de la série The Big Bang Theory.
  • Blindspot

    • À visionner sur Netflix, 5 saisons, environ 22 épisodes d’une durée d’environ 42 minutes. Disponible en français.
    • Une femme amnésique au corps tatoué de la tête au pied découvre avec l’aide du FBI que ses tatouages sont des indices pour révéler les actes de criminels. J’ai trouvé cette histoire très intrigante.
Série Blindspot (capture écran de Phrenssynnes)
  • Biohackers

    • À visionner sur Netflix, 2 saisons, 6 épisodes d’une durée d’environ 45 minutes.
    • Disponible en français.
    • Une jeune femme commence des études de médecine dans une grande université allemande avec la mission secrète de révéler le lien entre la mort tragique des membres de sa famille et une professeure réputée. C’est une excellente série qui nous fait réfléchir sur l’éthique et la science.

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)
Série Manifest (capture écran de Phrenssynnes)
  • Manifest

    • À visionner sur Netflix, 3 saisons, 13 à 16 épisodes par saison, d’une durée d’environ 42 minutes. Disponible en français.
    • Un avion porté disparu il y a plusieurs mois atterrit aux États-Unis Les passagers en sortant de l’avion se retrouvent à la bonne destination, mais doivent faire face à une nouvelle réalité où leurs proches ont évolué sans eux. J’aime les séries de science-fiction bien ficelée.
  • The Lincoln Lawyer

    • À visionner sur Netflix, 1 saison, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 50 minutes. Disponible en français.
    • Mickey Haller, un avocat renommé et connu pour travailler dans sa Lincoln, est en convalescence d’un accident de surf lorsqu’il hérite du cabinet d’un collègue assassiné. Il récolte ainsi d’une affaire de meurtre très médiatisé. Un personnage des romans de Michael Connely a inspiré cette série.
Série Lincoln Lawyer (capture écran de Phrenssynnes)
  • Madame Maisel, femme fabuleuse

    • À visionner sur Prime Video, 4 saisons, 8 à 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 50 à 60 minutes. Disponible en français.
    • À New York à la fin des années 50, on nous présente la vie d’une jeune femme juive, riche et sympathique qui se découvre un talent d’humoriste. J’ai trouvé cette série intéressante du point de vue historique et l’énergie et les aventures de madame Maisel sont rafraîchissantes.
Série Bosch (capture écran de Phrenssynnes)
  • Bosch

    • À visionner sur Prime Video, 7 saisons, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 50 minutes. Disponible en français.
    • Titus Welliver joue le rôle d’Harry Bosch, un enquêteur criminel de la police de Los Angeles. C’est un personnage des romans de Michael Connely. Étant déjà une fan de cet écrivain, j’ai adoré cette série. L’authenticité et l’éthique du policier impressionnent.
  • Bosch : Legacy

    • À visionner sur Prime Video, 1 saison, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 50 minutes. Disponible en français.
    • C’est l’excellente suite de Bosch où Harry Bosch est devenu détective privé alors que sa fille, Maggie, suivant les traces de son père, commence sa carrière de policière à Los Angeles. On retrouve aussi le personnage de Honey Chandler, une avocate qui a survécu à une tentative d’assassinat.
  • Jack Ryan

    • À visionner sur Prime Video, 2 saisons, 8 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 60 minutes. Disponible en français.
    • Ce sont les aventures de Jack Ryan, un héros des romans de Tom Clancy. Ce jeune analyste de la CIA est lancé dans une enquête qui le mène à résoudre une importante affaire de terrorisme. L’intelligence et l’éthique du personnage génèrent le cœur de l’histoire. Un suspense incroyable.
Série Jack Ryan (capture écran de Phrenssynnes)
  • The Summer I Turned Pretty

    • À visionner sur Prime Video, 1 saison, 7 épisodes par saison, d’une durée d’environ 39 à 52 minutes. Disponible en français.
    • Sur le thème du passage à l’âge adulte, cette série est basée sur le premier roman d’une trilogie de Jenny Han. Une deuxième saison de cette série légère et romantique est en production. Deux familles se réunissent tous les étés à Cousins Beach dans le Maine. Je n’ai jamais visité cet endroit, mais cela m’a donné le goût d’aller y faire un tour avec Lhom et Brittany Brexit. L’intrigue est fondée sur le personnage de Belly qui est sur le point d’avoir seize ans. S’étant métamorphosée dans la dernière année, elle a espoir que cet été-là sera différent des autres. Léger, agréable et parfait pour se changer les idées.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo de Californie. Elle a été prise à Santa Barbara, près de Los Angeles, lieu de la série Bosh.

Santa Barbara (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous vu ces séries? Est-ce que vous avez d’autres suggestions?

Je vous souhaite un bon visionnement.

Phrenssynnes

P.S. Il n’y a aucun lien affilié dans cet article.

Chronique littéraire de Jaune Caravage, un roman policier italien étonnant!

J’ai choisi le livre Jaune Caravage pour découvrir l’auteure Gilda Piersanti.

J’ai entendu parler d’elle par mon amie Twitter et bibliothécaire @SylvieGeo. Elle a gazouillé qu’elle lisait Le saut de Tibère de cette écrivaine et que ce bouquin faisait partie des Saisons meurtrières. Ce sont une collection de romans avec les mêmes personnages policiers. On a créé une minisérie télévisée en France.

Jaune Caravage a été publié en 2008.

J’aime emprunter de vrais livres à ma bibliothèque municipale, car je préfère lire sur du papier avant de m’endormir. Cela m’aide à limiter ma consommation de lumière bleue et à favoriser le sommeil.

 

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book club illustration (credit DIVI)

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

J’adore découvrir une auteure qui a écrit un tas de fictions avec les mêmes personnages comme Louise Penny.

Les romans de Gilda Piersanti sont un bon filon, si vous aimez les histoires policières.

L’action se passe à Rome en Italie et cela me permet de mieux connaître cette ville que je n’ai jamais visitée. Les berges du Tibre semblent un endroit magnifique pour se promener, mais parfois risqué, telles qu’on le constate dans ce roman.

Si vous projetez un voyage à cet endroit, lisez ce livre et il vous fera découvrir une partie de cette cité avant votre départ!

On embarque vite dans l’histoire qu’on ne veut plus lâcher après. J’ai aimé les personnages de Mariella De Luca et sa collègue, Sylvia Di Santo, et je lirai probablement les divers romans de la série. J’ai beaucoup d’admiration pour le métier de ces enquêteurs de police ainsi que tous ceux qui travaillent dans ce milieu. Naviguer dans les eaux troubles du crime et coincer la pire race des bandits, les assassins, demandent une intelligence et des facultés incroyables.

Le lien avec la littérature dans l’intrigue demeure une chose particulière qui m’a fait craquer pour ce roman.  On y fait référence à une nouvelle d’Edgar Poe. Et c’est même une autre œuvre littéraire qui aide l’inspectrice à comprendre un détail important dans l’homicide. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous révéler le punch !

Le mot Caravage fait référence à un peintre ayant vécu au début des années 1600.

Et l’auteure nous renvoie à cette œuvre particulière de l’artiste.

Citation

J’adore cette citation.

« Eva l’avait sortie de l’ombre en la désignant du doigt comme le Christ de Caravage sort Matthieu de son tripot obscur et l’inonde la lumière jaune. Jaune Caravage. Sa vie était obscure comme le tripot de saint Matthieu, son jaune à elle avait été Eva. »

Gilda Piersanti

Ce que j’ai moins aimé

J’ai remarqué beaucoup de mots en italien et de référence à ce pays. Au début, j’étais un peu perdue, mais grâce aux notes en fin de volume, j’ai fini par m’y retrouver.

Jaune Caravage n’est pas la première histoire de la collection. Se glisser dans la peau des différents protagonistes se fait aisément même si c’est le quatrième volet de la série. Par contre, à un moment donné, dans le récit, un personnage est parachuté dans l’intrigue et on se demande d’où il vient, celui-là. Après avoir lu deux fois le paragraphe qui nous éclaircit son existence, j’ai compris de façon un peu ardue le lien avec un autre roman plus ancien.

Photo de Lhom

En plus de la photo de Lhom, cette semaine, je vous dirige vers cette magnifique photo sur Instagram, représentant de façon exceptionnelle la lumière dorée d’un coucher de soleil. Est-ce cette lumière que Caravage essaie de reproduire dans ces oeuvres?

The cozy lifestyle, le compte d’une jeune photographe que je vous invite à suivre.

La photo de Lhom a été prise au lac de Côme en Italie. Un paysage différent de ceux relatés dans le roman policier de Gilda Piersanti mais une image qui fait plaisir aux yeux.

Lac de Côme, Italie (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous Gilda Piersanti?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs, éditeurs et personnes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

La Dame de la rue des Messieurs de Jean Lemieux

Je vous présente le bouquin québécois que je me suis procuré cette année dans le cadre de l’évènement « le 12 août, j’achète un livre québécois. »

J’ai sélectionné un livre de Jean Lemieux. Voici les raisons de mon choix :

 

  • Je connais l’auteur, car j’ai déjà lu ses romans policiers dont l’intrigue se passe aux Îles de La Madeleine et j’ai apprécié ses livres.
  • Je sais qu’il vit à Québec. Tant qu’à acheter québécois, pourquoi ne pas acheter « pure laine! »
  • J’ai beaucoup aimé la première de couverture du bouquin. Pour deux choses: le dessin m’a plu et, au toucher, le livre est doux!

Vous pouvez constater l’irrationalité des critères de choix d’un ouvrage!

Je suis allée à pied avec mon amie F à la librairie Vaugeois pour acheter ce livre.

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture du livre de Jean Lemieux (crédit photo Phrenssynnes)
La Dame de la rue des Messieurs (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Comme pour le choix d’un livre, votre avis sur une œuvre demeure très subjectif et variable d’une personne à l’autre. L’émotion ressentie par le lecteur influencera beaucoup s’il adore ou pas. De plus, l’écrivain ne contrôle pas ces perceptions.

Dans cette histoire, je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à l’héroïne. Elle est une femme dans la soixantaine qui habite près de chez moi et qui est une cliente assidue de la librairie Vaugeois. Oui, celle-là où j’ai acheté ce livre. Quelle coïncidence!

J’ai aimé la rencontre de deux êtres perturbés par des choix faits lors de leur jeunesse. À l’âge mûr, un bouleversement soudain dans leur quotidien les amène à aller de l’avant. Une démarche, qu’ils auraient pu réaliser il y a longtemps, mais ils s’en sentaient incapables.

J’adore améliorer ma culture et dans ce livre, j’ai appris la différence entre un piano Steinway Hamburg et New York.

Dans l’histoire, l’Appassionata de Beethoven joue un rôle important. Je ne connaissais pas cette sonate pour piano longue d’environ vingt minutes et qui, d’un point de vue technique, est reconnue pour sa difficulté à exécuter. En plus de découvrir cette musique, j’ai aussi acquis plus de connaissances sur la vie de Beethoven.

J’apprécie beaucoup le talent de Jean Lemieux pour décrire une scène et nous en faire sentir l’émotion. L’héroïne, dans un magasin d’instruments de musique, s’amuse à distraire son professeur, mais elle n’impressionne pas que lui. J’aime beaucoup cette citation.

Citation

« Après avoir demandé la permission au vendeur obséquieux, Michèle s’assoit au clavier, ouvre son cahier et se tourne vers son Betreuer. […] Avec maîtrise, mais aussi avec dérision, elle joue un passage furibond du premier mouvement de l’Appassionata, un galimatias d’accords syncopés et d’arpèges, fortissimo, qui fait chuter la mâchoire du vendeur et se retourner un jeune tatoué magasinant un synthétiseur. »

Jean Lemieux

Ce que j’ai moins aimé

Je ne peux pas reconnaître à sa juste valeur tous les détails musicaux dont l’auteur disserte. Si vous ne connaissez pas ma relation avec l’art musical, je vous invite à lire cet article.

Vous comprenez maintenant mon incapacité à analyser ces deux images. Tout ce que je pourrais dire c’est qu’une semble plus compliquée que l’autre.

Ligne de musique (crédit photo Phrenssynnes)
Une partie de l'Appassionata (crédit photo Phrenssynnes)

C’est bon un roman à lire si vous projetez un voyage à Vienne en Autriche. Sinon, cette histoire vous fera voyager!

En conclusion, La Dame de la rue des Messieurs n’est pas un page turner. C’est une charmante histoire d’amitié où deux personnages évoluent. Cette fiction nous entraîne dans l’aventure touchante de deux êtres affectés par le destin qui se découvrent et s’entraident.

Photo de Lhom

En lien avec cette histoire qui se passe en partie à Québec, Lhom nous offre une image du symbole de cette ville. 

Symbole de la ville de Québec (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteur?

Quel est votre livre québécois acheté le 12 août?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Un chronique littéraire sur le roman Femme forêt, un livre d’Anaïs Barbeau-Lavalette

Publié en 2021 chez les éditions Marchand de feuilles, ce livre, de 287 pages, a été inspiré par la vie de l’auteure pendant le début de la pandémie.

J’avoue, candidement, que je ne connaissais pas cette écrivaine. C’est ma sœur qui, en m’offrant ce recueil, me la fait découvrir. Anaïs Barbeau-Lavalette est aussi scénariste et réalisatrice dans le monde du cinéma.

Habituée à être derrière l’objectif, elle s’est elle-même mise sous les projecteurs dans cet ouvrage.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Femme forêt 2(crédit photo Phrenssynnes)

Cette Anaïs survit à la pandémie dans la misère, réfugiée avec ses trois enfants, un conjoint qui semble souvent absent et une autre famille, dans une vieille bicoque perméable aux vents et pleine de souris. Elle crée une légende et en fait un objet dignement publié, au lieu de se lamenter de ces conditions. J’admire l’optimisme de cette jeune femme.

Cette écrivaine, entourée de son trésor de mari, observe beaucoup. Elle baigne dans une forêt remplie de richesse et sa progéniture constitue sa fortune. De plus, Anaïs nous présente les voisins de l’endroit, et quelques écorchés du destin qui habitent cette région reculée. Elle les transforme tous en des personnages colorés et bigarrés qui peuplent un royaume surréel et lointain.

 

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

L’auteure se targue d’avoir beaucoup voyagé. On bénéficie de cette culture accumulée au cours de sa vie de globe-trotter. Elle nous raconte les anecdotes qui ont rempli son quotidien, qu’elles soient issues de son séjour en forêt ou de ses visites avec les gens de la place.

Seuls les poètes et les biologistes brillent à se rappeler le nom des plantes et de la faune. Tout au long du récit, l’écrivaine disserte sur le mélilot, les fougères et les asclépiades. On participe à ses rencontres avec des butors, des castors et des lucioles.

L’auteure se sert de tous ces mots, transformés en prose poétique, pour nous dévoiler son existence pendant le grand confinement. Elle réussit à nous faire ressentir les joies de l’enfance.

Cette expérience d’être plongée dans la nature semble l’avoir unie à sa famille.

Citation

« La Maison bleue est surpeuplée.

On pétille d’abord tous ensemble, emmêlés dans un bonheur effervescent. Et puis on trace des lignes et on se toise.

Il faudra s’incliner devant la façon d’être et de vivre de chacun. […]

Il faudra mettre des règles. Beaucoup de règles. »

Anaïs Barbeau-Lavalette

Ce que j’ai moins aimé

Étant donné que je ne suis pas une adepte de poésie, j’ai trouvé certaines longueurs.

 

Autres citations

« Mes enfants sont une coquille éphémère qui recouvre mon corps.

Mon esprit se perd dans l’abîme sylvestre qui nous entoure, nous avale. »

Anaïs Barbeau-Lavalette

 

« Intéressé par ce qui émerge de la terre, du ciel ou de l’eau, il se penche entre deux vents, esquissant délicatement une révérence au vivant. »

Anaïs Barbeau-Lavalette

 

Lorsque j’ai terminé la rédaction de cette chronique, j’ai fait une recherche sur Anaïs Barbeau-Lavalette. J’ai découvert une dame avec un profond regard de khôl. J’ai perçu une artiste énergique à l’allure engagée avec un curriculum cinématographique impressionnant.

Mon imagination s’était forgée une toute autre image. Je m’attendais à une blonde jeune femme aux airs angéliques et naïfs. Je visualisais des yeux pâles auréolés d’une couronne de fleurs. Ah! Ah! Ma vision poétique de l’auteure! Écrivains et écrivaines, vous ne cesserez d’être étonnés de ce qui se passe dans l’esprit de vos lecteurs.

 

Si vous aimez la forêt et la poésie, ce livre est pour vous. En revanche, si vous êtes avide de romans policiers ou de suspenses, vous n’y trouverez pas votre compte. C’est un bon bouquin à lire avant de partir dans les bois.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine, un paysage québécois à faire rêver : la baie du Grand Pabos.

Baie du grand Pabos (Crédit photo Phrenssynnes)

Connaissiez-vous cette auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. L’auteure du livre et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Un livre essentiel à lire en 2022: La puissance de la joie de Frédéric Lenoir

Paru en 2015 aux éditions Fayard, La puissance de la joie écrit par Frédéric Lenoir se décline en sept parties, suivies d’un épilogue.

  1. Le plaisir, le bonheur, la joie
  2. Les philosophes de la joie
  3. Laisser fleurir la joie
  4. Devenir soi
  5. S’accorder au monde
  6. La joie parfaite
  7. La joie de vivre
  8. Épilogue : La sagesse de la joie

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Ce que j’ai aimé du livre de Frédéric Lenoir

Des lunettes roses pour lire La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai apprécié sa réflexion sur les différences entre le plaisir, le bonheur et la joie. Franchement, je ne m’étais jamais arrêtée à faire ces distinctions. Ces trois mots avaient, pour moi, la même signification.

Étant donné que j’adore apprendre, explorer les écrits de Spinoza, Nietzsche et Bergson a été un plaisir. Ou une joie ou un bonheur ? J’en suis encore à démêler ces termes! Ah! Ah!

Ce que j’aime aussi dans ce genre de livre, c’est qu’on peut sans cesse le reprendre. On l’ouvre et l’on peut le parcourir avec l’assurance d’en retirer un éclairage nouveau à chaque fois. J’ai la conviction que si j’y reviens dans dix ans, le message de Frédéric Lenoir aura un écho différent.

C’est un livre qui peut contribuer à votre cheminement personnel. Je trouve qu’il est pertinent de le lire en 2022, après cette horrible pandémie, car nous avons été tant privés de joie.

Lire ce bouquin nous stimule à nous poser des questions, mais il nous permet, surtout, de nous déposer. Dans le monde d’aujourd’hui, où un changement n’attend pas l’autre, se plonger dans une œuvre de ce genre tend à nous ralentir. Et, comme j’ai l’habitude de le dire, ça réaligne les yeux dans les trous. Frédéric Lenoir nous aide à remettre nos vraies valeurs en perspective.

L’auteur a rédigé avec des mots simples un message plein de sagesse sans relent de psycho pop.

Citation

« Être sage, c’est consentir à la vie et l’aimer comme elle est. C’est ne pas vouloir à tout prix transformer le monde selon ses propres désirs. C’est se réjouir de ce qu’on a, de ce qui est là, sans toujours en désirer davantage ou autre chose. Cette belle formule attribuée à saint Augustin le résume bien : “Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède déjà.” »

Frédéric Lenoir

Ce que j’ai moins aimé

Discourir sur la joie pendant 203 pages entraîne quelques longueurs. Évidemment! Par contre, il ne se répète pas.

Vous le savez, j’ai étudié en science, mais parcourir cette œuvre m’a confirmé que la philosophie, ce n’est pas ma tasse de thé. J’aime bien me remettre en question et m’arrêter à quelques réflexions philosophiques, mais je n’en aurais pas fait mon pain quotidien.

Ce livre demeure l’ouvrage parfait avant de se blottir dans les bras de Morphée sur un oreiller de joie, de bonheur ou de plaisir. À vous de décider!

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo qui devrait vous procurer de la joie, du moins nous l’espérons! Un magnifique coucher de soleil au lac Léman en Suisse.

Lac Léman, Suisse (crédit photo Lhom)

Connaissez-vous cet auteur? Avez-vous déjà lu des livres de Frédéric Lenoir?

J’attends vos commentaires avec plaisir, joie et bonheur!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Une chronique littéraire sur le prix Goncourt 2020, excellent choix à lire même en 2022

L’anomalie d’Hervé Le Tellier

 

J’ai lu pour vous le livre L’anomalie d’Hervé Le Tellier, gagnant du prix Goncourt en 2020.

C’est la première fois que je lis les écrits de cet auteur.

Je ne saurais vous dire la raison pour laquelle j’ai sélectionné ce roman. J’ai dû voir une recommandation positive à cet effet sur le Net, car d’habitude, les prix Goncourt me rebutent un peu. Disons que ces œuvres, choisies par l’Académie Goncourt, ne m’ont pas toujours impressionnée.

Quatrième de couverture de L'anomalie(crédit photo Phrenssynnes)

On ne doit pas mélanger les deux Académies: la Française et la Goncourt.

Je remarque, lors de mes recherches, que, parmi les membres de la prestigieuse Académie Goncourt, figure l’écrivain Pascal Bruckner dont j’ai récemment critiqué le livre Une brève éternité.

Quatrième de couverture de L’anomalie

Je vous laisse lire la quatrième de couverture sur cette photo, si vous le désirez.

Ce que j’ai aimé

L’intrigue de cette œuvre, publiée fin août 2020 chez Gallimard, se passe en 2021. Je classerais ce livre dans la catégorie de science-fiction, mais d’une façon atypique. Cela, parce qu’un phénomène digne de cette classification littéraire survient dans l’histoire. Par contre, l’auteur met l’accent sur la vie des personnages. Et non pas sur cette anomalie aberrante que le lecteur constate vers le milieu du bouquin.

Je ne m’attendais pas à une histoire du genre chez Gallimard, mais de toute façon j’adore la science-fiction.

Livre L'anomalie sur coussin(crédit photo Phrenssynnes)

J’ai aimé la brochette variée des protagonistes décrits dans la quatrième de couverture. La liste des héros est assez longue.

Dans la première section du livre, nous rencontrons les personnages, la deuxième partie nous révèle la fameuse anomalie. Et, dans la troisième, nous constatons les conséquences de l’anomalie sur la vie des caractères choisis par l’auteur.

Hervé Le Tellier compose bien et on ne ressent pas de lourdeur littéraire dans son style. Certains écrivains nous gargarisent parfois d’une façon irritante avec l’étendue de leur riche vocabulaire. D’autres fois, d’interminables phrases nous assomment.  Ce n’est pas le cas ici.

J’aime l’originalité de l’histoire et la crédibilité du vécu de chaque personne après l’anomalie.

« Victor Miesel ne manque pas de charme. Son visage longtemps anguleux s’est adouci avec les années, et ses cheveux drus, son nez romain, sa peau mate peuvent évoquer Kafka, un Kafka vigoureux qui serait parvenu à dépasser la quarantaine. Son grand corps est long, encore mince bien que la sédentarité inhérente à son métier l’ait quelque peu empâté.

Car Victor écrit. »

Hervé Le Tellier

Dernier point que j’aime, ce bouquin se révèle être un authentique page turner avec un brin d’humour sarcastique. Et c’est un bon livre à lire si vous prenez l’avion entre Paris et New York.

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Ce que j’ai moins aimé

 

Cette ironie de l’auteur nous fait prendre conscience à quel point certains humains dans le monde actuel peuvent être détraqués. Il n’a pas tort et son œuvre est aussi un kaléidoscope d’images des multiples fléaux perturbant notre société. Ma foi, c’est décourageant et désolant.

La fin du livre m’a un peu déplu. À la place de l’auteur, j’aurais omis les quatre derniers paragraphes. Cela aurait engendré une fin ouverte et aurait donné au lecteur l’espoir d’une suite. Car on veut en savoir plus sur cette histoire. Assurément!

Photo de Lhom

 

Cette semaine, Lhom nous présente, en lien avec cette histoire incroyable d’Hervé Le Tellier, une photo de nuit de la ville de New York.

New York city la nuit (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire les gagnants des différents prix littéraires? Avez-vous lu cet auteur?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Hervé Le Tellier, ses éditeurs et les personnes mentionnées dans cet article, n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

[Idée lecture] Quel livre magnifique à lire avant de visiter la France

Le livre de  Wolfram Fleischhauer

J’ai lu La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer, publié en 2002. Traduit de l’allemand, cet ouvrage a connu un succès en Allemagne lors de sa parution.

Mon ami R me l’a prêté et fortement recommandé. Puisqu’il a paru il y a environ vingt ans, j’ignore si on l’offre en librairie, mais il est disponible en bibliothèque.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La ligne pourpre(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

C’est le type de roman avec un manuscrit dans le livre.

Je ne connais pas bien l’histoire de France et encore moins ce qui se déroula au temps d’Henri de Navarre. La trame se passe à deux moments, de nos jours et en 1599.

Étant donné que j’aime apprendre et me cultiver, ce livre a été très instructif. D’autant plus que l’écrivain indique, à la fin, ce qui est véridique et factuel dans son intrigue. Monsieur Fleischhauer a ajouté en annexe une chronologie des principaux évènements de l’époque, ce qui aide beaucoup le lecteur.

Un bouquin comme celui-là nous donne l’impression de voyager dans le temps. La cruauté de cette période, les conditions d’hygiène, les mariages arrangés politiquement nous scandalisent.

L’auteur nous transmet sa passion pour les recherches de documents anciens en nous faisant bien sentir son engouement lors de ses découvertes.

Dans le milieu de l’ouvrage, on retrouve une description de plusieurs pages sur la maladie et l’opération subie par le roi Henri de Navarre en 1598. On lui retire un calcul de la vessie. Une narration qui doit être probablement truculente et choquante pour des urologues du 21e siècle.

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Citation de Wolfram Fleischhauer

« Au cours des jours suivants, les médecins délibérèrent devant la cour assemblée et se disputèrent sur le bon diagnostic. Il fallait dans un premier temps réfléchir à la date de l’opération. Tous s’accordaient pour dire que la saison était favorable. Le froid et la sécheresse étant considérés comme les éléments principaux de la vessie, il était recommandé de choisir pour opérer cet organe au moment où Mars et Saturne ne se trouveraient pas dans l’axe de la Lune. On n’était pas d’accord, en revanche, sur le point où l’intervention devrait être effectuée. Certains plaidaient pour opérer le membre lui-même. »

Wolfram Fleischhauer

Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

La description de la procédure, qui s’étend sur deux pages et demie, nous dresse les cheveux sur la tête! Par contre, l’auteur explique plus loin quelle est l’importance de cette description d’un point de vue littéraire.

 

Et suivent les conseils pour la guérison :

« Il faut bander le patient et l’allonger jambes croisées dans une chambre obscure et chaude pour que Morphée s’empare de lui et apaise ses douleurs. Au bout de quelques jours, il faut injecter dans la vessie du convalescent un baume concocté à base de plantain, de solanum et d’eau de rose. Si, après l’opération, des caillots et d’autres particules bouchaient la vessie, il faudrait de nouveau poser la sonde pour libérer l’urètre. Voilà, Dieu m’en est témoin, ce qu’il faut faire pour préserver notre roi de la mort. »

 

Hum! les chirurgiens de l’époque avaient besoin de prier avec beaucoup de dévotion!

Ce que j’ai moins aimé

 Étant donné que c’est, en partie, une enquête criminelle, on y recense plusieurs témoignages qui deviennent des passages un peu lourds.

J’ai remarqué aussi certaines longueurs dans le manuscrit. On y dépeint les scènes d’un banquet de Mardi gras où, on présente au roi, un spectacle surprise.  Cette partie du texte aurait pu être condensée tout en gardant l’émotion du crescendo de cette représentation théâtrale. L’auteur a failli me perdre à ce moment, mais j’ai continué parce que mon ami R m’avait recommandé cette lecture!

Le livre pourpre vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

Les amoureux de l’histoire de l’art se délecteront de cette histoire. Si vous envisagez de visiter Paris, Bâle, La Rochelle, Fontainebleau, vous trouverez ce livre passionnant. Mon copain R a vu le fabuleux tableau de la couverture au Musée du Louvre. Peut-être que vous pourrez aussi le voir.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo d’un château français, le château de Chambord.

Château de Chambord (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires lorsque vous aurez lu ce roman.

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous vu le tableau au Louvre?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Wolfram Fleischhauer et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

C’est le 12 août : allez acheter votre livre québécois!

Le 12 août et le livre québécois

Exceptionnellement, je publie mon article de la semaine aujourd’hui, vendredi, au lieu du samedi car on est le 12 août! La journée du 12 août est celle où on achète un livre québécois.

Vous manquez d’idées? Eh bien! En voilà quelques-unes.

 

Des suggestions pour votre livre québécois

 

Des romans ou recueils de nouvelles

État de terreur écrit par la Québécoise Louise Penny avec Hillary Clinton.

Un homme meilleur de Louise Penny.

 L’accoucheur en cuissardes de Jean Désy

Le goût de l’élégance de Johanne Seymour.

Ta mort à moi de David Goudreault.

Le reste du temps  et L’ombre d’un doute d’Esther Croft.

J’aime beaucoup les romans de Martin Michaud, particulièrement la série Victor Lessard.

 

Peut-être, préférez-vous des essais?

Je ne suis pas une compagnie de Michel Perreault.

L’histoire populaire de l’amour au Québec de Jean-Sébastien Marsan.

Apprendre sur le tas de Boucar Diouf.

 

Un livre québécois dans ma PAL

Dans ma pile à lire, j’ai reçu en cadeau ce roman, Femme forêt d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

Lorsque je choisis un livre, je lis toujours la quatrième de couverture. Je lis rarement les premiers mots avant mon achat. Par contre, avant de commencer ma lecture, je vais lire la toute dernière phrase du livre.

Femme forêt 2(crédit photo Phrenssynnes)
Quatrième de couverture Femme forêt (crédit photo Phrenssynnes)

Et, à chaque fois, je constate que je ne comprends rien à cette phrase. Puis, je me dis que lorsque j’aurai fini ma lecture, je serai capable d’en expliquer les moindres mots! Cela me fascine.

Je connais quelqu’un qui, avant son achat, lit quelques mots dans la première page. Et elle fait de même pour une page dans le milieu et à la fin de l’ouvrage. Je suis certaine qu’elle se reconnaîtra.

Bref, on a tous des tics de lecture. À propos, quels sont les vôtres?

Quels sont vos critères pour choisir un livre?

Je vous révèle un secret, j’ai déjà acheté un livre de Paul Auster parce que la couverture du livre était douce au toucher. Ah! c’est tout à fait ridicule mais que voulez-vous?  Il faut accepter nos petites manies.

Et voici un autre éventail de suggestions!

Une panoplie de suggestions (crédit photo Phrenssynnes)

Créée par Amélie Dubé et Patrice Cazeault en 2014, cette initiative ne semble pas s’essouffler. C’est tout un sujet d’actualité.

On en parle à Radio-Canada.

Il y a un article dans le journal La Presse.

Vous pouvez lire sur sujet dans le magazine Les Affaires.

Et évidemment, sur le site  leslibraires.ca, il en est aussi question.

Julie lit au lit fait une émission radiophonique spéciale aujourd’hui à CKIA.

 

Cliquez ici pour en lire

plus sur Phrenssynnes se cultive.

book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Photo de Lhom

Pour continuer la tradition, je vous présente, à toutes les semaines, une oeuvre de mon photographe préféré, mon mari, Lhom. Voici, pour rester dans le thème québécois, une magnifique vue de l’Isle-aux-Coudres.

L'Isle-aux-Coudres (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires avec plaisir. Faites-moi découvrir votre achat!

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs mentionnés et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique sur Une brève éternité de Pascal Bruckner

Une brève éternité – Philosophie de la longévité

J’ai lu, sur la recommandation d’un ami, le livre Une brève éternité de Pascal Bruckner publié en 2019. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque municipale.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Tout d’abord, l’auteur m’a fait sourire. Au début du livre, il nous montre qu’à la fin du XIXe siècle, être jeune était un désavantage. Les jouvenceaux de vingt ans se vieillissaient pour réussir ! Aujourd’hui, ce sont les baby-boomers qui essaient de se rajeunir. Les temps ont bien changé.

L’auteur a un grand vocabulaire et il excelle dans la jonglerie littéraire.

On dit qu’une œuvre d’art de grande valeur évoque des sensations chez un nombre considérable de personnes. Selon cette définition, cet ouvrage peut être une importante réalisation. Oui, j’ai ressenti beaucoup d’émotions en lisant ce bouquin, mais pas celles qui sont agréables à avoir. Si vous aimez voir des films d’horreur pour vous sentir vivant, peut-être apprécierez-vous ce livre.

Ce que j’ai moins aimé

Après m’avoir fait sourire, ce livre m’a secouée.

« Douche froide

Reste cette duperie fondamentale : ce n’est pas la vie que la science, les techniques ont prolongé, c’est la vieillesse. »

Moi, ce n’est pas une douche froide que j’ai ressentie, cela m’a plongée dans une prise de conscience qui m’a si déprimée que j’ai mis le livre de côté pendant quelques jours. Le pire c’est que l’auteur n’a pas tort.

Puis l’écrivain demande ce qu’on fera de ces années de vieillesse de plus.

Il parle des philosophes, de Freud en déployant des acrobaties de vocabulaire. Puis, il arrive à ce double postulat contradictoire :

 

Couverture du livre Une brève éternité (crédit photo Phrenssynnes)

 

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book club illustration (credit DIVI)

« ; vis comme si tu devais t’éteindre à chaque moment, vis comme si tu ne devais jamais mourir. »

 

Plusieurs citations dans Une brève éternité

Oui, il fait résonner quelques grandes évidences que nous éprouvons comme grands-parents.

« […] ceux-ci, dans une sorte de transmission inversée, doivent se soumettre alors aux ordres de leurs propres fils et filles qui savent mieux ce qui est bon pour leur progéniture : permission de s’occuper des petits, mais aux conditions des jeunes géniteurs. »

Ensuite, dans ses voltiges littéraires, il cite Platon :

« Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser. »

Oui, on voudrait tous refaire notre vie de vingt ans avec notre expérience de soixante ans. On le savait déjà.

Il continue, par la suite, avec de belles citations :

« Le drame de la vieillesse, disait Oscar Wilde, c’est qu’on reste jeune. »

Effectivement, nos émotions ne déclinent pas. Tel que je le dis depuis des années, à la blague : ça fait seulement deux ans que j’ai cinquante ans, je ne suis pas encore habituée.

À nouveau, un paragraphe pour vous démolir le moral :

« À partir de la cinquantaine, on s’étonne d’être toujours gaillard, alors que tant d’autres ont déjà tiré leur révérence. Les enterrements deviennent aussi fréquents que les mariages ou les baptêmes. »

C’est une constatation que nous expérimentons tous, je me demande ce que cela m’apporte de la lire.

Après, il s’en prend aux photographies de famille.

« Qu’est-ce qu’une photo de famille, des petits-enfants aux grands-parents? Un conte cruel qui nous dit : voilà ce qui va vous arriver. Les jolies frimousses se froisseront, les cheveux tomberont, les silhouettes se déformeront jusqu’à devenir méconnaissables. »

Quelle façon négative de voir quelque chose qui est supposé être un plaisir. À mon avis, prendre un portrait de famille, c’est plutôt se bâtir des souvenirs pour se remémorer des moments heureux avec ceux qu’on aime.

Et Bruckner continue avec une suggestion. L’objectif n’est pas d’avoir une vie réussie, mais une vie épanouie. Il discourt pendant plusieurs pages sur une véracité pour moi. Je ne me suis jamais dit que j’ai réussi ma vie, comme si le succès était la finalité. C’est peut-être l’opinion de plusieurs, mais pas la mienne. Je crois que le but demeure l’épanouissement et cela est d’une telle évidence que je ne vois pas l’intérêt à l’expliquer sur plusieurs pages.

Pascal Bruckner écrit 256 pages sur le sujet, mais une grande partie réside en des citations. C’est une preuve que l’auteur a lu beaucoup.

Il termine avec un léger ton d’espoir :

« Le seul mot que nous devrions prononcer chaque matin, en reconnaissance du cadeau qui nous a été fait, c’est : Merci.

Rien ne nous était dû. »

Je préfère cette citation de Coluche :

Citation de Coluche (crédit photo Phrenssynnes)

 

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photographie d’un paysage français. Nous aimerions tous être presque éternels comme ces vignes de Châteauneuf-du-Pape.

Château Neuf du Pape(crédit photo Lhom)

J’essaie encore de trouver le nouveau dans les propos de l’auteur. À part la douche froide au début, je ne vois pas.

J’aimerais bien avoir vos commentaires si vous avez lu cet essai.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Pascal Bruckner et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Réussir à tout boucler dans votre mini bolide et partir en road trip

Partir en voyage avec sa Mini Cooper

Vous croyiez qu’une mini Cooper est trop petite pour partir en voyage?  Détrompez-vous! Brittany Brexit est surprenante. Lhom et moi roulons jusqu’à Ogunquit ou partout ailleurs, avec chaises, parasol, glacière, valises. Tout le tralala. Une de mes amies en doutait, mais après plusieurs escapades, nous avons fait nos preuves.

Mon rêve d’un périple à la plage avec ma voiture miniature m’a forcé à revoir mes convictions. Je partage avec vous un résumé du sermon intérieur avec lequel je me suis réprimandée.

«Phrenssynnes, tu ne peux pas te séparer de ton séchoir, ton shampoing et toute ta trousse complète de produits de beauté ?

Tu dois accepter une coiffure et un maquillage pas aussi parfait que d’habitude. Qui sait ? À force de te creuser les méninges pour minimaliser tes bagages, tu découvriras peut-être des astuces pour te faciliter la vie même dans ta routine habituelle. Lâche ton fou et laisse tes cheveux friser.

Tu vas en vacances!

Tu n’es pas une mannequin professionnelle partant pour un shooting photo pour faire la une d’un magazine.

Et, tu n’es pas obligée d’apporter ta garde-robe entière.»

Voyage en Mini Cooper(crédit photo Phrenssynnes)

Les trucs et astuces pour partir heureux en road trip

Après ces recadrements, voici les trucs et les compromis satisfaisants que j’ai développés et découverts au fil des voyages.

diffuseur de voyage(crédit photo Phrenssynnes)

Astuce pour le séchoir à cheveux

Connaissez-vous cet objet ? C’est une astuce qu’une collègue m’a transmise. Vous l’insérez au bout du séchoir. Il remplace l’énorme diffuseur dont vous vous servez chez vous. Eh oui, vous devez trouver le moyen de vous convaincre d’utiliser le sèche-cheveux fourni à votre hébergement.

Les compromis du voyage en Mini Cooper

Axez sur le moins de maquillage possible. Êtes-vous obligée d’apporter ce crayon à sourcils ? Moi, non. Par contre, j’apporte deux tubes de rouge à lèvres au minimum. Ah! ah! Vous savez que j’adore ça.

Vérifiez auprès de votre cosméticienne si elle peut vous vendre la version solide au lieu de liquide de votre savon ou de tout autre produit préféré.

Faire un voyage à vélo sur un continent différent est le comble du minimalisme. Je connais des amies qui raffolent de ça et je me suis inspirée d’elles.  Elles utilisent leur écran solaire comme crème hydratante et leur seul fard devient un bâton de mascara! Point final. Je ne suis pas si extrême, mais vous comprenez le principe.

Achetez des produits hygiéniques en format voyage. Mettez les bouteilles de liquide dans un double sac afin d’éviter les dégâts dans la valise.

Je place les ceintures dans le fond du bagage et à plat.

Les chaussures les plus volumineuses seront dans vos pieds pendant le trajet et non pas dans la valise.

Vous allez me trouver ennuyante, mais les seuls bijoux que j’apporte sont ceux que je porte.

Vous téléchargez vos lectures sur votre tablette électronique ou votre liseuse.

Comment remplir la valise pour un voyage en Mini Cooper

Je vous suggère cette technique de pliage pour ranger vos vêtements dans la valise à la verticale. Il sera plus facile pour vous de visualiser vos vêtements. Roulez les plus gros articles comme les pantalons et les parkas. Vous pouvez utiliser des élastiques afin qu’ils soient plus serrés et ne se déroulent pas.

J’essaye de penser en système multicouche plutôt que d’apporter un coupe-vent plus chaud.

Favorisez des vêtements de tissus légers qui sécheront vite en cas de besoin.

Pensez à apporter un sac dédié à la lessive.

Je n’utilise pas de cubes à rangement dans la valise, car je trouve que cela nous fait perdre de la place.

Je range les chaussettes dans les souliers et ceux-ci dans un sac afin de ne pas salir mon linge. Vous pouvez placer vos sous-vêtements dans un chapeau ou une pochette.

Choisissez des tenues aux couleurs coordonnées afin de pouvoir tout mixer.

Employez, si possible, des pochettes transparentes pour vos produits de beauté ou hygiéniques. C’est plus pratique et rapide lorsqu’on peut voir à travers.

Nous avons trouvé une glacière souple et pliable.

Paqueter pour le voyage en Mini Cooper

Nous partageons nos bagages dans une grosse valise et un sac de voyage de style baise-en-ville. (Je trouve cette expression française tellement cocasse!) Nous plaçons la valise sur la banquette arrière et le sac de voyage qui est plus souple, dans le coffre.

Empaquetage de la Mini Cooper pour voyage(crédit photo Phrenssynnes)
Sac de voyage(crédit photo Phrenssynnes)

Les chaises de plage entrent dans l’espace entre les sièges avant et arrière. Le parasol est rangé en diagonale. Le toit de la voiture ouvre et ferme sans entraves.

Empaquetage de Mini Cooper pour voyage vue de haut (crédit photo Phrenssynnes)
Arrière Mini Cooper pour voyage(crédit photo Phrenssynnes)

Réfléchir et prévoir avant votre partir en voyage avec sa Mini Cooper

Réfléchissez, et discutez-en avec vos amis, vous trouverez des compromis acceptables.

Je sais que vous pourrez faire les arrangements qui vous conviennent. À chacun ses priorités.

Le principe du voyage, c’est d’être dépaysé, de découvrir de nouveaux paysages. Sortir de nos comportements quotidiens nous dépoussière, pour notre plus grand bien.

Surtout après ces années de pandémie.

Photo de Lhom

Voici la photo choisie par Lhom cette semaine. Equinox Pound dans le Vermont.

Equinox Pound au Vermont(crédit photo Lhom)

Et vous? Quels sont vos trucs? En ai-je oublié? N’hésitez pas, j’adore lire vos commentaires.

Je vous souhaite bon voyage.

Phrenssynnes

P.S. Il n’y a aucun lien affilié dans cet article et je n’ai reçu aucune rétribution financière.

Courir 101 virtuel: mon expérience personnelle

Courir 101 virtuel: mon expérience personnelle

Lors d’un souper chez des amis, madame C m’a appris qu’elle participait à un programme de formation à la course à pied. Son enthousiasme m’a résolu à recommencer et j’ai décidé d’expérimenter avec la même coach que ma copine. C’est une initiation sur un balado gratuit, donc je n’avais rien à perdre !

J’ai déjà fait de la course pendant plusieurs années. Quand le beau temps se pointait au printemps, je démarrais un entraînement progressif. Ma récompense arrivait à la fin de l’été. C’était comme un bonbon pour moi : courir un trajet de dix kilomètres dans le cadre du Marathon des deux rives de Québec. C’était un évènement qui avait lieu tous les ans à la fin d’août. J’y ai participé pendant environ sept ans, c’était une fête à chaque fois.

À la suite d’un entraînement excessif, je suis tombée malade, puis un vilain mal de dos m’a empêchée de pratiquer cet exercice pendant plusieurs années.

Mon épine dorsale va mieux et j’adore ce sport.

Je connais deux autres blogueuses qui pratiquent aussi la course à pied.

Rachel de Jasperden’s Health et Smells de Smelly socks and Garden peas. Elles ont d’ailleurs écrit des articles à ce sujet cette année.

Cliquez ici pour celui de Rachel.

Et ici pour celui de Smells.

Pourquoi j’aime la course à pied

Vous savez que faire de l’exercice est bon pour la santé. Je vous invite à lire cet article si vous n’êtes pas convaincus.

C’est un exercice qui a de nombreux avantages. Cela demande peu d’équipement, on n’a pas besoin de réserver un terrain ou une salle. Il n’y a pas d’abonnement à payer comme dans un centre de ski ou dans un club d’entraînement. La course est une activité qu’on peut pratiquer au moment où on le désire, où l’on veut et qu’on peut faire seul si on le souhaite. On n’est pas obligé de chercher de partenaires comme au golf ou au tennis, par exemple. C’est un sport de liberté, on saute dans nos espadrilles et l’on s’enfuit en oubliant tous nos soucis!

La course à pied, c’est aussi une forme de méditation. Lorsqu’on atteint un certain plateau, on effectue le même mouvement, en cadence, répétitif, on peut entrer dans une sorte de transe ou d’extase. Et Josée dans son balado ne cesse de nous répéter : des p’tits pas, des p’tits pas, des p’tits pas. On fini par le répéter dans notre tête comme un mantra!

Et après l’entraînement, vous ressentez le bonheur d’une bonne dose d’endorphine.

Les inconvénients de la course à pied

Les gens ont tendance à croire que c’est un sport facile que n’importe qui peut faire du jour au lendemain. Tout le monde est capable de courir! Sachez qu’il existe une technique de course. Si vous désirez vous y mettre et que vous vous lancez sans suivre certaines recommandations, vous risquez de vous blesser.

On doit respecter plusieurs choses si on veut réussir sans se faire mal.

C’est pourquoi j’ai décidé de recommencer en essayant la méthode de Josée Prévost de la Maison de la course.

Si je ne vous ai pas convaincu d’essayer, écoutez ce balado très intéressant de Jean-Philippe Wauthier!

L’équipement

L’équipement le plus important demeure votre soulier de course. Il est primordial de porter une espadrille adaptée pour votre type de foulée et pas trop usé. Il existe différents types de foulées. De là, l’importance de faire votre achat dans une boutique spécialisée où le vendeur est lui-même un coureur.

Ce sera, je crois, votre plus gros investissement pour votre réussite. Remarquez que je n’ai pas dit la dépense! Il y a une différence entre les deux.

Pour suivre cette formation, vous avez besoin d’un téléphone cellulaire ainsi que des écouteurs si vous ne voulez pas que tous les passants entendent les bouffonneries de Josée!

Lorsque vous vous inscrivez avec votre adresse courriel, il y a une excellente vidéo expliquant comment télécharger les sessions d’entraînement.

Prévoyez des vêtements pour trois sorties par semaine à moins que vous ne fassiez votre lessive tous les jours.

Je porte toujours une casquette pendant l’été pour courir. Je trouve que c’est confortable pour se protéger du soleil.

Ma casquette de course (crédit photo Phrenssynnes)
Mes écouteurs (crédit photo Phrenssynnes)

Voici mes écouteurs. Trouvez-vous qu’ils sont un peu gros?

L’histoire des écouteurs

En fait, j’avais mis ces écouteurs sur ma liste de suggestion de cadeau de fête en 2020. Nous avions un voyage planifié en Allemagne et en Autriche pour le mois de mai 2020. J’ai de la difficulté à dormir sur un long vol de nuit en avion. Je travaillais encore à l’époque et un de mes patients, qui est guide touristique, m’avait recommandé ces écouteurs. Ils annulent le bruit ambiant et ce professionnel du voyage pouvait dormir en avion et arriver à destination frais et dispos.

J’attends mon prochain voyage en avion pour les utiliser. En attendant, j’ai découvert que c’est fantastique pour écouter des balados!

Jusqu’à maintenant, j’ai complété la moitié du programme et à part quelques courbatures, je suis toujours vivante! Je vous reviendrai plus tard pour la suite de mon expérience.

Photo de Lhom

Il y a de magnifiques endroits pour courir. Lhom nous en présente un où la vue est fantastique. Le fleuve Saint-Laurent vu du haut du massif de Petite-Rivière-Saint-François.

Petite-Rivière-St-François(crédit photo Lhom)

À tous les coureurs et lecteurs, j’attends vos commentaires avec plaisir. Je suis aussi ouverte à vos conseils sur ma technique de course et j’aimerais savoir ce que vous pensez de mes p’tits pas!

Je vous souhaite une bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les sites et personnes mentionnés dans cet article n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je ne reçois aucune rémunération financière pour cette chronique.

Chronique du best-seller: État de terreur de Louise Penny et Hillary Clinton

Introduction

J’ai lu pour vous le livre écrit en collaboration par Louise Penny et Hillary Rodham Clinton, deux personnes que j’apprécie beaucoup.

J’ignore pourquoi, mais j’ai souvent l’habitude de bouder les romans très (ou trop) à la mode. Par exemple, lorsqu’Harry Potter a paru en 2000, j’ai fini par m’attaquer au premier tome seulement quelques années après sa parution.  Mais cette fois-ci, je n’ai pas résisté à État de terreur et j’ai utilisé une carte-cadeau pour me le procurer.

Quatrième de couverture du livre État de terreur

Quatrième d'État de terreur (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre État de terreur

 

Vous savez que j’aime beaucoup Louise Penny. J’ai connu ses livres par un de mes voisins et je les ai presque tous lus. Mon préféré est Un homme meilleur.

État de terreur est différent, puisque c’est une fiction à suspense géopolitique et non pas un roman policier comme Louise Penny a l’habitude d’écrire. Et la collaboration avec Hillary est réussie, car c’est un excellent bouquin sur le thème du terrorisme et de la trahison.

Ce que j’ai moins aimé dans le livre État de terreur

État de terreur de Louise Penny et Hillary CLinton(crédit photo Phrenssynnes)

Les dialogues dans État de terreur,  sont parfaits. Les évènements, malheureusement plausibles, évoquent des éventualités angoissantes. Les héroïnes, Betsy et Ellen, nous font vivre des moments inouïs. Betsy nous fait jubiler lorsqu’elle utilise sa réputation de bonne femme accro au candy crush pour camoufler la mission d’espionnage que la secrétaire d’État lui a confiée.

La psychologie des personnages est bien étudiée sans glisser dans le caricatural. La complicité féminine mise en valeur donnera peut-être le goût à certaines filles de se lancer en politique.  J’espère que nous aurons le plaisir de pouvoir lire d’autres histoires avec ces deux protagonistes. Je ne serais pas étonnée que cette fiction devienne une excellente série télévisée.

Citation

« Et Douglas Williams savait indiscutablement se donner des airs présidentiels.

Et pourtant, tandis qu’il traversait la chambre en souriant et en saluant avec effusion ses amis et ses ennemis politiques, la caméra revenait sans cesse vers la secrétaire d’État.

Là résidait la tension dramatique. Là se trouvait la véritable histoire de la soirée. »

Dans cette citation, on reconnaît le style de Louise Penny. On voit comment elle nous illustre une situation, nous fait sentir le pouls d’un moment important et emballe le tout avec deux courtes phrases rythmées.

Ce que j’ai moins aimé

Le clin d’œil (un peu tiré par les cheveux) à un personnage légendaire des romans de Louise Penny m’a amusé, mais je disculpe les auteures de cette exagération. Que voulez-vous, je suis une admiratrice de ce héros moi aussi!

L’inconvénient comme avec tous les livres de ce genre, c’est qu’on les dévore trop vite. On a tellement hâte de découvrir ce qui va se passer qu’on lit sans le déguster. Et qu’on doit interrompre tous nos projets en cours! Ah! Ah!

Je ne trouve pas d’autre défaut à ce livre.

En conclusion, j’ai adoré cette fiction et je vous la recommande. 

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo de la ville de New York prise de Central Park.

New York City (credit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu ce livre ou ceux de Louise Penny? 

J’adore lire vos commentaires.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteures et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Aide aux jeunes parents: 4 recettes pour apporter du bonheur

Aide aux jeunes parents

J’ai la joie d’être grand-maman depuis quelque temps déjà. La pandémie m’a arraché des années d’émerveillement avec mes petits-enfants que je ne pourrai jamais retrouver.

Ces deux jumping bugs surnommés Peekaboo et Peekatwo habitent à quelques heures de chez moi.

La valise de lasagne indispensable pour l’aide aux jeunes parents

Après cette pandémie, où la génération des jeunes parents a été une des plus affectées, ils ont besoin de notre soutien. Je trouve difficile qu’ils habitent loin de chez moi, car je ne peux pas, en quelques minutes, faire un petit saut pour livrer un pâté chinois ou des muffins.

À cause de la distance, mes séjours ont l’avantage (ou l’inconvénient 😉) d’être plus longs. Et il faut que j’apporte beaucoup de réserves! Des punaises mexicaines, grouillantes d’énergie, ont un solide appétit ainsi que les parents qui passent beaucoup de temps à les poursuivre.

Lorsque je les visite, j’arrive toujours chez eux avec ma valise de lasagne. Et si les jumping bugs ont des bons comportements, grand-maman découvre par magie des galettes au chocolat dans le fond de sa malle.

Je rêverais d’être jumelée avec une grand-mère qui habite dans la ville de ma fille, mais qui aurait une fille dans mon patelin. On pourrait s’échanger des services. Est-ce que ce genre de réseau existe?

Des recettes pour l’été

 

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela? C’est que nous sommes un peu fatigués de la lasagne et du macaroni au fromage! Et souvent l’été, nous mangeons des choses plus légères. Je me creusais la tête pour avoir des idées qui pourraient leur faciliter la vie.

Ma fille, Juny, m’a suggéré de lui apporter des pots de marinade pour la viande. Vous connaissez mon article sur ces recettes au vin blanc et au vin rouge. Sinon, voici le lien.

À leur retour de l’épicerie, ils n’ont qu’à placer la viande dans un plat, la recouvrir du minimum de marinade pour submerger et macérer au frigo pour quelques heures. Ensuite, ils peuvent faire cuire la viande au barbecue ou dans le four.

J’ai décidé, cette fois-ci, de faire des muffins au chocolat au lieu des galettes.

Voici ma recette :

Réserve de marinade (crédit photo Phrenssynnes)

Muffins au chocolat

Ingrédients

  • 500 ml de farine
  • 100 ml de poudre de cacao
  • 17 ml de poudre à pâte
  • 90 ml de sucre
  • 2 ml de sel
  • 300 ml de pépites de chocolat
  • 1 œuf battu
  • 220 ml de lait
  • 50 ml de beurre fondu
  • 5 ml d’essence de vanille
Muffins au chocolat (crédit photo de Phrenssynnes)

Préparation

Étape 1

Faire chauffer le four à 400 degrés Fahrenheit. Mélanger les composants secs avec une spatule ou une cuillère de bois dans un grand bol à mélanger.

Étape 2

Ajouter les pépites de chocolat et brasser.

D’autre part, mêler les éléments humides dans un autre plat.

Étape 3

Faire un creux dans le plat des ingrédients secs et verser les liquides. Mélanger à la cuillère jusqu’à ce que la préparation soit bien combinée.

Étape 4

Déposer la pâte dans 12 moules à muffins. Faire cuire au four à 400 degrés Fahrenheit pendant environ 20 minutes.

Dégustez!

De la soupe pour l’aide aux jeunes parents

 

J’ai l’habitude d’apporter de la soupe. Je fais mon potage aux légumes très épais. En fait, c’est un concentré de soupe maison et je le transporte congelé. Ils n’ont qu’à rajouter du bouillon de poulet ou de légumes, ce qui double la quantité.

Je trouve que l’été il fait trop chaud pour manger de la soupe et j’ai pensé à la salade de macaroni.  Je crois que ma quatrième recette ravira aussi vos petits-enfants. Vous pouvez remplacer les pâtes par la même quantité de riz, de couscous ou de quinoa.

Salade de macaronis

Ingrédients

  • 250 ml de macaronis coupés et secs
  • 3 oignons verts hachés
  • 1 carotte hachée
  • 1 branche de céleri haché
  • 4 radis émincés
  • Environ 125 ml de concombre en dés
  • 60 ml d’olives vertes tranchées
  • 125 ml de piment rouge ou d’une autre couleur en dés
  • Au choix, ajoutez quelques feuilles fraîches et hachées de menthe, de basilic, de coriandre, de persil frisé ou plat.
  • Vinaigrette de Phrenssynnes : quantité au goût.

Préparation

Étape 1

Faire cuire les macaronis. Habituellement, faire bouillir les pâtes 10 minutes est suffisant.

Étape 2

Mélanger tous les ingrédients et déguster. Cette salade est excellente pendant une canicule. La menthe et le basilic lui donneront un goût rafraîchissant.

Salade de macaroni (crédit photo Phrenssynnes)

Voilà le modèle à suivre si votre réputation de mamie « lasagne » commence à être désuète. Il ne vous reste plus qu’à faire vos bagages.

Photo de Lhom

Pont du Golden Gate (crédit photo Lhom)

Lhom nous présente une photo prise dans la région de San Francisco. Vous aurez reconnu le Golden Gate Bridge. Un pont pour symboliser le lien entre les générations.

 

Bonne semaine.

Phrenssynnes

Les deux printemps du Québec

L’arrivée du printemps est le 21 mars

  Ici au Québec, nous avons deux printemps. Le premier est affreux et triste. Voici, pour ceux qui ne connaissent pas notre coin de pays, des photos de notre début de printemps.
Mosaïque (crédit photo Phrenssynnes)
La belle neige de Noël, blanche, floconneuse et romantique à souhait, devient une horreur fin mars et avril. Au Québec, l’hiver est noir, blanc, long et glacial. Les entre-saisons sont presque aussi pénibles. Et, c’est ce qui fait de nous un peuple si merveilleux!

Voici pourquoi

Premièrement, nous avons un sens de l’humour incroyable.  L’industrie du spectacle humoristique est florissante au Québec. Du moins avant la pandémie… Cette habilité s’est développée en un vif talent pour l’autodérision. Le Danemark se distingue par le Hygge (prononcé hoo-gah) et le Québec par son Ah! Ah! Le meilleur exemple pour vous le démontrer est notre héros national, Elvis Gratton. Qui n’a pas ri en visionnant ses films?

Bon vivant

L’autre chose qui nous définit bien est notre côté épicurien. Souvent au Québec, le deuxième printemps apparaît par magie. Boum! L’ensoleillement et la chaleur jaillissent et on a l’impression que c’est arrivé tout d’un coup. La tendre saison surgit avec les pâquerettes, les jonquilles, le soleil radieux et le gazouillis des oiseaux.
Le Québécois émerge de son hibernation, se réveille comme mère nature, et il devient fou. Littéralement. Il sort le barbecue, démarre la piscine, tond le gazon, boit une bière dans un café terrasse, roule en vélo ou en décapotable, plante ses fleurs. Il veut tout faire en même temps. Lorsqu’il fait beau, il doit absolument en profiter. Il est obligé de déguster la moindre goutte de ce temps radieux et rare.

Quelle photo est la plus belle?

Tulipe et cuisine (crédit photo Phrenssynnes)
Tulipes (crédit photo Phrenssynnes)
La troisième particularité est que nous avons un moral de fer pour passer à travers ces températures rigoureuses. Vous connaissez le principe du Mental toughness. La dureté du mental selon Bob, la force des Boys! Nous n’avons pas le choix d’apprendre à regarder la vie sous un bon angle et à focaliser sur ce qu’il y a de beau dans la vie, comme que je vous le montre sur ces photos. On apprend à recadrer.
Mais nous savons aussi « qu’importe le temps, qu’emporte le vent », l’essentiel, c’est d’avoir du soleil dans son cœur.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo démontrant une activité que les Québécois font souvent pendant le premier ou le deuxième printemps. C’est-à-dire se sauver dans un autre pays. Voici les dunes du Pilat près d’Arcachon en France.
Les dunes du Pilat (crédit photo Lhom)
Qu’en pensez-vous? Je vous souhaite une bonne semaine et j’attends vos commentaires avec plaisir. Et dépêchez-vous à avaler votre dernière gorgée de café et courez profiter du beau temps. Phrenssynnes  
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Chronique du livre Les sept soeurs de Lucinda Riley

Les sept sœurs de Lucinda Riley

J’ai lu le roman Les sept sœurs de Lucinda Riley sur les recommandations d’une amie. Je l’ai acheté avec une carte-cadeau que j’ai reçu.

En faisant des recherches pour cet article, j’apprends que l’écrivaine d’origine irlandaise est décédée d’un cancer de l’œsophage en 2021. Elle avait cinquante-six ans. Quelle tristesse!

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

C’est un bouquin de plus de 650 pages, mais ne vous découragez pas par ce nombre. On embarque vite dans ce roman intrigant et peu commun de sept sœurs adoptées par un homme riche qui demeure à Genève, en Suisse. Ce livre, le premier tome d’une série, se concentre sur l’histoire de la famille biologique de l’aînée, Maia.

Ce que j’ai moins aimé

Au début du roman, j’ai moins cliqué sur cette histoire de sept sœurs adoptées par un étrange et mystérieux milliardaire. Ces filles, dont les prénoms inspirés de la mythologie de la constellation de la Pléiade, ne connaissent pas leur origine. Au décès du père, chacune d’elle découvre un indice sur l’endroit où elle a vu le jour. Je me demandais où ces pistes, que je trouvais un peu ésotériques, allaient nous mener.

C’est un livre où on se laisse porter par l’intrigue et pas nécessairement par la beauté de la prose ou la construction littéraire.

Présentation Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)
Devant du livre Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Je me permets de critiquer la prose, mais on ne peut lui reprocher son efficacité et les personnages ont une crédibilité indiscutable.

Ce n’est que dans la partie qui se passe à Rio que j’ai commencé à apprécier le roman. J’adore les romans où on présente une dimension historique intéressante. On parle de la construction du Christ rédempteur sur le mont Corcovado à Rio de Janeiro.

Je n’ai jamais visité le Brésil, mais on connaît tous ce monument, véritable merveille du monde.

On sait que c’est une fiction, mais l’écrivaine s’est servie de l’authentique ingénieur brésilien, Heitor da Silva Costa, pour créer un personnage de sa saga. De même que Paul Landowski, un sculpteur français qui a aussi participé à la création de cette immense statue.

J’ai beaucoup aimé en apprendre sur les mœurs de l’époque au Brésil de même que sur ce pays en général.

Conclusion

Dans Les sept soeurs,  l’auteure ne donne pas toutes les réponses et on a hâte de continuer la suite.  Sachez, amateurs de séries télévisées, qu’on est en train de réaliser une adaptation.

Je trouve cette fiction légère et parfaite pour apporter en vacances ou si vous avez envie de vous changer les idées.

Si vous allez en voyage au Brésil, je vous recommande ce roman avant de partir.

Lecture d’été? Et si vous le lisez en plein mois de janvier, ne vous inquiétez pas, la chaleur de Rio, la samba et les caïpirinhas vous réchaufferont le cœur!

Photo de Lhom

En lien avec le thème de la semaine, Lhom nous présente cette magnifique photo du célèbre jet du lac Léman à Genève, où une partie de l’intrigue se passe.

Genève (crédit photo Lhom)

Et vous? Connaissiez-vous cette auteure? J’ai toujours beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. N’hésitez pas à partager votre opinion si vous avez déjà lu ce livre.

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Lucinda Riley et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

3 façons originales et inattendues de faire sa part pour aider la planète

Aider la planète

Vous l’avez observé et l’on n’a pas besoin d’être économiste pour voir l’inflation partout autour de nous. Le panier d’épicerie, le prix de l’essence, les vêtements ou tout autre bien de consommation, on constate que les coûts ont augmenté.

De plus, nous pouvons noter les effets des changements climatiques dans notre quotidien. Depuis quelques années, les variations de température nous surprennent. Les tempêtes se multiplient en virulence et la fonte des glaces au pôle Nord inonde l’actualité. Sans faire de jeu de mots…

Il ne faut pas se laisser submerger par le découragement.

Ma sœur, une fanatique de l’écoresponsabilité, me dit que chaque geste compte.

Ces raisons me motivent à me creuser la tête pour moins dépenser et essayer de ne pas gaspiller. Nous pouvons prendre exemple sur les habitudes de nos parents et de nos grands-parents qui ont connu la guerre. Par nécessité, ils ont développé des moyens d’économiser.

J’ai trouvé, dans mes comportements, trois façons de faire ma part.

J’espère vous inspirer avec ces trois petites actions hors de l’ordinaire.

Bâton et pinceau (crédit photo Phrenssynnes)

Économiser pour aider la planète

Ceux et celles qui suivent mon blogue savent que j’adore le rouge à lèvres. C’est mon truc pour bien hydrater mes lèvres et avoir l’air moins fatigué. Un pinceau destiné à appliquer ce produit de maquillage vous permet d’employer une quantité moindre. Vous pourrez aussi aller jusqu’au fond du tube afin d’utiliser le bâton au complet.

Rouge à lèvres (crédit photo Phrenssynnes)

Recycler pour aider la planète

Je finis toujours par casser les couvercles de mes théières. Plutôt que de m’en débarrasser, j’essaie de dénicher un moyen de les récupérer. Voici ma dernière trouvaille.

cabanon (crédit photo Phrenssynnes)
Théière accrochée (crédit photo Phrenssynnes)
Gros plan sur théière (crédit photo Phrenssynne

 

 

 

J’ai confectionné une mangeoire d’oiseaux avec cette théière. Une bonne boule d’ouate dans le bec empêche les graines de tomber par terre. J’ai utilisé une attache dans l’anse et je l’ai suspendue à un crochet. Et ça fonctionne, les volatiles picorent les grains offerts, mais je n’ai pas encore réussi à les saisir en action.

Un autre exemple de récupération me vient de ma belle-mère.

Recycler un filet de plastique en plaçant dedans plusieurs restes de savons solides. On attache le tout avec un fermoir de sac à pain. Et nous pouvons nous laver les mains avec ce nouveau savon qui nous permet d’utiliser les petits bouts de savonnette facilement.

Savonnier (crédit photo Phrenssynnes)

Utiliser pour aider la planète

Je trouve que la pâte de tomate gagne le concours du pire aliment pour le gaspillage. Les recettes qui utilisent cet ingrédient requièrent seulement une faible quantité. On est coincé avec des restes même si on achète la plus petite canette. Voici ma liste d’idée de mets qui inclut de la pâte de tomate afin d’employer vos surplus.

Dans un ancien article, je vous ai parlé du livre Sauve ta bouffe, Guide et recette pour réduire le gaspillage alimentaire au quotidien. Ce bouquin regorge d’idées incroyables si vous désirez explorer ces solutions.

Conclusion

Vous trouvez ces idées insipides ou insignifiantes ? Dites-vous que si l’on essaie d’appliquer cela à toutes nos habitudes quotidiennes, cela finira par compter. C’est la coutume d’avoir ce réflexe pour chacune de nos actions qui doit être développé.

Planification et organisation, voilà un autre secret afin de recycler, économiser et éviter le gaspillage.

Vous manquez de motivation ? Imaginez-vous si l’insuffisance d’approvisionnement des produits augmente, peut-être éprouverons-nous de la difficulté à nous procurer des biens essentiels.

Avouons-le! À quel point une pénurie de rouge à lèvres aurait un impact catastrophique sur notre vie ! Ah ! Ah !

Photo de Lhom

Tel que nous le démontre cette magnifique photo de Lhom, nous avons une si belle planète.

Cape Cod (crédit photo Lhom)

Je vous invite à partager vos idées et vos saines habitudes dans les commentaires. Tous ensemble, nous réussirons à changer la culture et aider la planète.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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La quatrième de couverture

 

 

Quatrième de couverture de Les survivants (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Au moment où je me suis sentie ennuyée et perdue, dans ce roman au sujet de trois garçons que je trouve malheureux, je me suis dit, attention! Je souhaitais deviner, je désirais découvrir cet apogée inattendu. Je me suis arrêtée et j’ai observé les titres des chapitres.

Cette analyse m’a aidé à démêler et à saisir la structure et la trame du récit. La fiction est écrite à la troisième personne, mais du point de vue d’un seul personnage. Et cela, je l’ai compris à la fin. Je fais bien attention pour ne rien dévoiler! Non, je ne vous divulguerai pas le punch final.

La structure du livre Les survivants

L’auteur nous raconte l’histoire d’une façon non linéaire en rapport avec le temps. Il utilise deux séries de chapitres qui sont présentés en alternance. La première se déroule de nos jours et les titres nomment une heure de la journée.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Par exemple, le premier chapitre de cette séquence se passe à 23 h 59 et cette journée défile à l’envers au fil du livre. Le deuxième chapitre fait partie d’un enchaînement différent.

Dans cette autre série de chapitres, on découvre la famille et son cheminement, de manière linéaire. On avance dans le temps jusqu’au fameux accident. Et leur histoire continue dans chacun de ces chapitres jusqu’à ce que le récit se rejoigne.

Comprendre cet arrangement m’a aidé à me retrouver dans le roman. De temps en temps, dans les sections qui se déroulent à notre époque, l’auteur fait des ellipses vers le passé. J’ai trouvé que c’était parfois difficile de se situer. À un moment, je me suis demandé si Benjamin, l’un des trois frères, n’était pas en réalité mort. Mais non, ce n’était pas le cas.

J’ai ressenti de la colère en lisant ce livre. On est fâché de voir les parents ne pas bien s’occuper de leurs enfants. Mon côté maternel, peut-être un peu trop protecteur, s’opposait. Je n’aurais jamais permis cela, je n’aurais jamais fait cela.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Cet ouvrage m’a fait prendre conscience d’une chose. L’importance de la structure dans la construction d’un roman dépeint le vrai travail de l’écrivain. Car la façon de présenter ces évènements demeure cruciale.

Lors de la fameuse révélation, vers la fin du livre, on est surpris, mais on a le sentiment que c’est plausible.

C’est le style d’histoire qu’on a besoin de consulter deux fois, ou presque. On ne peut s’empêcher de revenir en arrière pour relire certains passages. Et là, on comprend pourquoi l’écrivain nous a piégés. Je me suis demandé s’il avait le droit de nous prendre de la sorte. Et ma réponse est oui, il respecte les principes littéraires. Il réussit tout simplement à tisser cette histoire de façon experte. La clé réside dans la narration.

J’aime bien lire des romans étrangers. Cela nous permet de connaître différentes cultures. J’ai découvert cette fois-ci les pirojkis!

L’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions et à ralentir certains moments.

Une citation du livre Les survivants

« Il suivit des yeux une guêpe qui tournoyait fiévreusement au-dessus d’un bol de sauce à la crème abandonné sur la table du déjeuner. La guêpe était lourde, ses déplacements erratiques, elle avait des problèmes, ses ailes semblaient battre de plus en plus lentement, avec de plus en plus de peine, elle s’approcha trop près de la sauce et s’y englua. » Alex Schulman

Avouez qu’on la voit bien cette guêpe!

Une autre chose fascinante du livre est cette universalité que l’auteur nous fait revivre, celle de l’enfance. On se reconnait dans les taquineries méchantes des frères, dans leurs jeux imaginaires.

En conclusion, ce bouquin intéressant, cette histoire originale fait écho en nous, même après la finale.

Photo de Lhom

J’ai toujours pensé que la Suède et le Québec devaient se ressembler même si je n’ai jamais visité ce pays scandinave. En lien avec cette histoire suédoise, voici un panorama québécois. Le lac Gouat.

Un lac, une forêt dense de sapins, est-ce dans un paysage semblable que les trois frères du roman ont vécu plusieurs étés ?

Lac au Québec (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu cet écrivain? J’aimerais beaucoup avoir vos commentaires si vous avez lu ce livre.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Chronique du livre de Jenny Colgan

La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan

J’ai lu pour vous ce roman feel-good de Jenny Colgan. Après ma découverte de cette écrivaine sur le web, j’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’ai trouvé le ton du roman, un peu trop chick-lit.  Par contre, l’auteure est constante dans sa manière de coucher son histoire sur le papier.

On a besoin parfois dans la vie de livre comme celui-là. Il est nécessaire de se plonger, de temps à autre, dans une fiction qui va nous accrocher et nous empêcher de penser à nos problèmes. On veut se changer les idées, savoir que de belles choses arrivent. Et on « signe » un contrat avec l’écrivain. C’est-à-dire, on accepte qu’elle nous raconte son roman. Si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit et avez envie de quelque chose de très stimulant intellectuellement, ce n’est pas le bon livre pour vous.

Une autre caractéristique qui m’a moins plus est qu’on prévoit en gros l’intrigue. Mais le récit n’est pas insipide.

J’ai aussi remarqué que l’auteure aurait pu mieux travailler la tension sexuelle entre les deux protagonistes. Elle arrive un peu loin dans ce roman de 500 pages et on se demande d’où elle sort.

Ce que j’ai aimé

L’histoire, qui se passe à Londres et en grande partie dans les Highlands en Écosse, nous fait voyager. J’ai découvert cette région que je n’ai jamais visitée.

C’est un ouvrage qui parle de livres. Évidemment, avec ce titre! Cela a plu à la lectrice en moi, car j’y ai trouvé de multiples suggestions d’auteurs que je ne connaissais pas! Ne soyez pas surpris que ce soit beaucoup d’écrivains britanniques.

J’ai appris ce qu’est le style d’architecture baronnial écossais.

Quatrième et limonade (crédit photo Phrenssynnes)

Une autre chose que j’ai aimée, les personnages cuisinent et mangent des scones. Ah! Ah! vous me reconnaissez là! Bien sûr, me direz-vous, ils vivent en Écosse.

J’aime bien cette citation.

Même si c’était un concept étrange, Zoe était convaincue qu’on pouvait devenir ami avec quelqu’un rien qu’en explorant sa bibliothèque.

 

Jenny Colgan 

En conclusion

C’est une histoire à la Cendrillon, on adore voir les jeunes femmes miséreuses réussir! Jenny Colgan a une façon personnelle de nous y faire croire sans que cela soit trop idyllique.

Si vous avez soif d’une lecture légère pour l’été, c’est parfait. Par contre, le récit se passe en automne, donc c’est aussi une bonne idée d’attendre le moment des feuilles mortes pour le déguster. Bref, c’est une auteure à retenir lorsqu’on a envie de lire du bonbon!

Photo de Lhom

Voici, pour vous mettre dans l’ambiance britannique du livre de Jenny Colgan, la photo de Lhom. C’est une vue de l’église St-Mary Church à Warwick au Royaume-Uni.

Ste-Mary's church au Royaume-Uni (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire du chick-lit parfois? Connaissiez-vous cette auteure?

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteure et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Citation d’Albert Einstein

Cette semaine, je vous présente cette citation d’Albert Einstein, une personne que j’admire beaucoup.

«The true sign of intelligence is not knowledge, but imagination.»

Qu’en pensez-vous?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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L’Enfant réparé de Grégoire Delacourt

Quatrième de couverture du livre 

 

«  «Le jour où j’ai appris que j’étais une victime, je me suis senti vivant.»

On a souvent dit de ses romans qu’ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu’il écrivait “parce que cela répare.” Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Sa mère, qui l’éloignait chaque jour davantage ?

Histoire d’une famille où l’on porte le déni comme une armure, L’Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d’un grand écrivain. Il dit l’écriture comme seule échappatoire, permettant d’abord de fuir avant de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle.

Au plus juste des mots, l’auteur nous offre ici un récit littéraire d’une lucidité exceptionnelle. »

Le choix du livre L’Enfant réparé

Je remercie mon frère pour ce présent d’anniversaire. Voilà comment j’ai dépensé ma carte cadeau!

J’ai choisi ce livre à la librairie à cause de l’auteur, Grégoire Delacourt. Je croyais que c’était lui qui avait écrit La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules alors que c’est plutôt Philippe Delerm. Je prends conscience de cette erreur en faisant les recherches pour cet article.

Le roman qui a fait connaître Grégoire Delacourt est La liste de mes envies avec 1,2 millions d’exemplaires vendus et traduit en 35 langues. Et je me rends compte que je ne l’ai pas lu !

L'Enfant réparé1 (Crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’aurais dû y penser en lisant le titre. C’est-à-dire, j’aurais dû comprendre que c’était un ouvrage sur un sujet lourd, basé sur une histoire de malheur, un peu comme le livre Porca miseria de Tonino Benacquista.

 

Peut-être l’aurais-je laissé de côté? Car, avec ce coronavirus qui ne lâche pas la planète, j’ai besoin de légèreté comme beaucoup de gens autour de moi.

Je trouve toujours difficile de lire ce genre de bouquin pourtant lorsque je le termine, je suis contente. Ce sont des livres ardus, mais qui nous font grandir.

Si je n’avais pas lu L’Enfant réparé, j’aurais manqué quelque chose.

« Je crois qu’elle sut aussitôt, et ce matin de juillet tourna à la nuit d’hiver.»

Grégoire Delacourt

L'Enfant réparé2 (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Ce roman nous révèle un grand artiste littéraire. Je serais incapable de bâtir un livre de si brillante façon. C’est à la fois décousu et cohérent. L’auteur nous amène d’une époque à l’autre. Il nous fait passer de sa réalité externe à son intériorité. On sait où on est, on comprend sans jamais se perdre. Ce créateur est un magicien dans l’art d’écrire. Il réussit à nous faire ressentir son parcours et c’est fabuleux de voir que la littérature l’a aidé à guérir.

Cet écrivain fait preuve d’une grande vulnérabilité en faisant la révélation de son expérience. Et cela nous rapproche toujours en tant qu’être humain.

Ses métaphores sont extraordinaires.

« Il pleure en confessant cela. Une grosse larme coule, elle possède la lenteur d’un sirop. »

Grégoire Delacourt

Une œuvre remarquable de Grégoire Delacourt

Bref, même si le sujet est lourd, je vous recommande fortement ce bijou, car c’est une œuvre qui nous marque.

 

Photo de Lhom

En lien avec cette oeuvre littéraire française, Lhom nous offre cette semaine une photo de ce beau pays qu’est la France.

Région de Châteauneuf-du-pape (Crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. 

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Wow! On parle de Brittany Brexit à la radio de CKIA

La grande primeur cette semaine : J’ai été l’invitée d’une émission radiophonique à la station CKIA pour parler de mes aventures en Nouvelle-Angleterre avec Brittany Brexit.

Yves Simard, animateur

Yves Simard, un ami de ma sœur, anime cette émission depuis quatre ans. C’est un véritable globe-trotter qui a publié un livre sur la planification des voyages. Il a mis à profit ses talents de gestionnaire de haut niveau en écrivant un ouvrage sur l’organisation et la planification des voyages.

C’est un bouquin que je vous recommande si vous aimez parcourir le monde. Vous pouvez vous le procurer sur amazon.ca. (Je n’ai aucune affiliation)

 

Je vous invite aussi à visiter le site d’Yves Simard : voyagemedia.ca

 

Livre sur les voyages (crédit photo Phrenssynnes)
Livre d'Yves Simard (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai écouté quelques podcasts des anciennes émissions d’Ici et ailleurs.

Voici quelques liens intéressants de podcasts. Souvent, je pars marcher avec des écouteurs aux oreilles. C’est une activité que j’ai découverte pendant la pandémie et que je vais continuer.

Une invitation spéciale

J’ai hésité à accepter cette invitation, car mon média préféré est l’écriture. Devant l’insistance de ma sœur et l’approche sympathique de l’animateur, j’ai décidé d’y participer. Je compte sur votre indulgence envers mes prouesses radiophoniques, c’était une première.

La compétence de l’animateur, son expérience et son coaching m’ont beaucoup aidée. J’ai réussi à briser la glace de façon positive. L’heure de l’émission a été agréable et a passé vite.

Je tiens à remercier notre technicien, Marc-André qui a accepté de prendre une photo souvenir.

Phrenssynnes en studio ave Yves(crédit photo Phrenssynnes)

Le printemps est arrivé et le temps des vacances s’en vient.  C’est le moment idéal de planifier des voyages. J’espère que cette émission vous donnera le goût de visiter ces destinations.

L’émission radiophonique

 

Si vous avez manqué l’émission en direct sur mon road trip en Nouvelle-Angleterre, voici le lien du podcast que vous pouvez écouter au moment qui vous convient. C’est une émission d’environ une heure avec trois pièces musicales et quelques nouvelles au début.

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Émission Ici et Ailleurs avec Yves Simard

Road trip en Nouvelle-Angleterre avec Francine Boilard

Brittany Brexit entre Kennebunkport et Ogunquit (crédit photo Lhom)

J’étais loin de penser que ces aventures avec Brittany Brexit m’amèneraient un jour à faire de la radio. La vie est pleine de surprise.

Photo de Lhom

Voici une des photos préférées de Lhom. Equinox Pound à Manchester Center au Vermont.

Equinox Pound (credit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous des projets de voyage?

J’attends vos commentaires avec impatience.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai reçu aucune rétribution financière pour ce projet et il n’y a aucun lien d’affiliation pour le livre. J’ai acheté moi-même le livre.

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Lenox, Massachusetts: Où aller en roadtrip ou les aventures de Brittany Brexit

Lenox, Massachusetts

 

Lenox? Mais où est cette ville? Connaissez-vous la ville de Lenox, Massachusetts?

La Nouvelle-Angleterre, ce n’est pas seulement la plage d’Old Orchard Beach ou Ogunquit.

Nous y sommes allés, Lhom et moi, il y a quelques années et nous aimerions y retourner. Et cette fois-là, avec Brittany Brexit car c’est une région extraordinaire pour un road trip en décapotable.

Je suggère la ville de Lenox pour vous loger, c’est à peu près à mi-chemin entre Albany, New York et Springfield, Massachusetts. Nous y sommes allés en automne, mais cet endroit est une excellente destination vacances à découvrir aussi l’été. Calculez environ cinq heures de voiture à partir de Montréal.

Activités pédestres près de Lenox

Cette région regorge de sentiers, un rêve pour tous les randonneurs.

Appalachian Trail

Vous pourrez parcourir une portion de la célèbre Appalachian Trail, un sentier pédestre d’environ 3500 km entre le Maine et la Georgie.

 

Lenox, un bel endroit (crédit photo Phrenssynnes)
Ruisseau Lenox (crédit photo Phrenssynnes)

Kennedy Park

Le Kennedy Park est une forêt, propriété de la ville de Lenox. On y découvre environ 24 km de sentiers entretenus, un endroit idéal pour la marche ou les pique-niques.

Il y a tellement de sentiers, alors visitez ce site pour d’autres suggestions de randonnées,

Sentier près de Lenox (crédit photo Phrenssynnes)

Visites culturelles à Lenox

Nous avons aimé ce coin pour sa richesse historique et culturelle.

Herman Melville

Vous avez sûrement entendu parler d’Herman Melville. Oui, c’est l’auteur de Moby Dick. Et vous pouvez visiter sa résidence de 1850 à 1863 dans la ville de Pittsfield, Massachusetts, à environ dix minutes en voiture au nord de Lenox. Chaussez-vous bien car vous pourrez vous promener sur les mêmes sentiers que Melville a arpentés à cette époque!

Maison Herman Melville (crédit photo Phrenssynnes)
The Mount (crédit photo Phrenssynnes)

Edith Wharton

À Lenox, vous pourrez visiter The Mount, la maison d’Edith Wharton, cette écrivaine américaine du 19e siècle. Vous devez la connaître pour avoir lu mon article sur elle!

Voilà, vous avez au moins deux suggestions de lecture avant votre voyage.

Tanglewood

Tanglewood est la salle de concert estivale de l’orchestre symphonique de Boston. Avant votre départ, vérifier l’horaire à Tanglewood, car vous pourriez y voir une prestation de l’orchestre symphonique de Boston qui y offre des spectacles pendant l’été.

Norman Rockwell

 Aimez-vous Norman Rockwell? Si son nom ne vous dit rien, vous le reconnaitrez par son style sur les photos de ces souvenirs que j’ai rapportés. Allez explorer son musée dans la ville voisine de Stockbridge. On peut voir son atelier et lors de cette visite vous comprendrez, en observant la beauté des lieux, pourquoi cet artiste a choisi cet endroit pour créer.

Jardin Botanique

Dans la même ville, Stockbridge, un peu plus au nord, il y a le Jardin botanique des Berkshire. Nous ne l’avons pas visité, mais le jardin est ouvert du premier mai jusqu’à la fin octobre.

assiette et livre de Rockwell(crédit photo Phrenssynnes)
jardin Lenox (crédit photo Phrenssynnes)

Ventfort Hall

Un autre endroit à ne pas manquer pour compléter votre séjour est Ventfort Hall. C’est un extraordinaire manoir de style Jacobethan construit pour la sœur de J. P. Morgan, un banquier et financier américain décédé en 1913.

Pensez à vérifier les heures d’ouverture ainsi que les exigences sanitaires en relation avec la COVID-19 pour la visite de tous ces lieux avant votre départ.

Je vous ai déjà parlé du docteur Mark Hyman dans cet article. Je suis abonnée à son infolettre. Par hasard, un jour en la lisant, j’ai remarqué que son bureau est à Lenox. En plus, il est situé tout près de l’hôtel où nous avons séjourné. Wow! J’aurais pu le croiser.

 

Si vous aimez la littérature, la randonnée pédestre et les road trips, la région des Berkshire est votre destination.

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine. Cette photographie a été prise sur le campus de Dartmouth College à Hanover, New Hampshire. Lhom me faisait remarquer que c’est un bon endroit pour arrêter luncher et se dégourdir les jambes lors de votre route vers Lenox! Prenez le temps d’arrêter car l’architecture des bâtiments vaut le détour.

Dartmouth College (crédit photo Lhom)

 

Je vous souhaite bonne semaine et au plaisir de vous rencontrer sur la route!

Phrenssynnes

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Probiotique et prébiotique: Quel est le bon terme?

Pour faire suite à mon article de la semaine dernière, nous allons démêler dans cette chronique les différents termes : microbiote, microbiome, prébiotique, probiotique.

Maximiser le pouvoir de l’alimentation avec une astuce simple et rapide

Microbiome ou microbiote?

Selon Wikipédia :

« On parle de «microbiote» pour désigner l’ensemble des espèces microbiennes présentes dans un environnement, et de «microbiome» quand il s’agit de l’ensemble des micro-organismes et de leurs gènes présents dans ce microbiote ».

 

L’endroit de notre corps où il y a le plus de bactéries est évidemment dans le système digestif.

Selon le docteur Will Bulsiewicz, gastroentérologue, nous avons environ 39 trillions de micro-organismes dans le gros intestin. Un trillion est un milliard de milliards!

Une autre façon de comprendre l’importance de notre microbiome est que nous sommes composés d’environ 10 % de cellules humaines et de 90 % des micro-organismes. C’est étonnant mais il y a plus de bactéries dans notre corps que de cellules humaines!

Jus de smoothie (crédit photo de Juny)

La présence des bonnes espèces de bactéries dans notre système digestif amènera une protection de votre corps contre les microbes qui causent des maladies. Une grande variété dans la sorte de micro-organismes peut aider votre système immunitaire, à prévenir l’obésité et même à avoir un effet sur votre moral. Cette flore intestinale fabrique aussi certaines vitamines essentielles.

 

Quelle est la différence entre probiotique et prébiotique?

Les probiotiques

 

Les probiotiques sont des bactéries vivantes que l’on retrouve dans certains aliments ou suppléments.

Ce sont ce qu’on appelle des produits fermentés. Vous vous rappelez ce qu’est la fermentation tel que je vous l’ai expliqué dans mon guide sur le thé.

 

Exemples d’aliments probiotiques.

 

pain au levain (crédit photo DIVI)

Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

 

Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

 

Kombucha, choucroute, kimchi, levure de bière, vinaigre de cidre, kéfir, yogourt, cornichons, betteraves marinées, pain au levain.

 Les prébiotiques

 

Les prébiotiques sont des substances que les humains ne peuvent pas digérer. Ils le sont par les « gentilles » bactéries dans notre système digestif. Les prébiotiques sont donc des types de fibres qui nourrissent les bonnes bactéries de notre intestin.

Exemples d’aliments prébiotiques.

Topinambour, ail, oignon, poireau, asperge, banane, orge, avoine (gruau), pomme, cacao, graines de lin, son, algue.

smoothie vue de haut (crédit photo Juny)

 Smoothie

 

Voilà pourquoi c’est important de boire, par exemple, du kombucha mais il faut aussi manger des fibres pour nourrir nos amies les bactéries. Et cela, on peut le faire en dégustant un bon smoothie!

Pour une recette de smoothie, suivez ce lien.

Photo de Lhom

 

Exceptionnellement cette semaine, c’est moi qui partage une photo d’un beau moment de ma semaine. J’adore les couchers de soleil.

Êtes-vous amateurs de smoothie ou de kimchi? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

Coucher de soleil au Canada (crédit photo Phrenssynnes)

P.S. Si je ne vous ai pas trop emmerdé et que le sujet vous intéresse, vous pouvez lire mon article sur le livre de Boucar Diouf : Sur le tas, la biologie des bouses et autres résidus de digestion. 

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Maximiser le pouvoir de l’alimentation avec une astuce simple et rapide

L’alimentation

Il y a plusieurs années, j’ai eu des problèmes de santé. Depuis ce temps, je suis les recommandations de mon médecin, religieusement. Par contre, j’essaie de tout faire pour m’aider à aller mieux. C’est pourquoi je fais d’éternelles recherches pour améliorer mon bien-être. La saine alimentation est un sujet qui me tient à cœur.

Je ne suis pas diététiste, ni toubib, mais j’ai étudié en sciences de la santé.  Je suis à même d’en comprendre plus à ce sujet que mon mari, Lhom, par exemple, qui est diplômé en finances.

Cet article de vulgarisation est un document informatif et éducatif. Il ne remplace pas les conseils de professionnels de la santé. Les spécialistes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je n’ai reçu aucune rémunération ou aucun avantage pour la rédaction de cette chronique.

Pourquoi est-ce que je veux discuter de smoothie et d’alimentation industrielle?

Je vois, depuis quelque temps, un courant se dessiner en médecine. On parle beaucoup d’inflammation et de microbiome.

L’inflammation, qu’est-ce que c’est?

L’inflammation est une réaction du corps causée par un agent qui peut être un virus, une bactérie, un traumatisme, une piqûre de moustique, etc.

Je vous donne un exemple. Vous avez un petit accident : vous êtes tombé, vous vous êtes cogné et votre genou est écorché. Vous avez une plaie qui saigne. Quelques heures plus tard, votre genou est enflé, rouge, chaud et douloureux, c’est ça l’inflammation. Cela fait partie du processus de guérison comme la gale qui se forme sur la plaie.

Citron (crédit photo DIVI)
thé et citron (crédit photo DIVI)

Lorsque l’inflammation est à l’intérieur de votre corps, vous ne pouvez pas voir la rougeur et l’enflure, mais vous pouvez les sentir comme la douleur et la chaleur. Lorsque l’inflammation est forte, vous serez malade. Mais si elle n’est pas importante, vous pouvez ne pas vous en rendre compte. Et si elle est persistante, vous vous habituerez et la tolérerez.

Au fil de mes lectures, ce que j’ai compris, c’est qu’une alimentation malsaine peut créer et favoriser une inflammation légère et tenace. On déclare alors que c’est chronique. C’est ce qui ressort des recherches médicales. Et les médecins nous le rappellent sans cesse.

Guérison

Maintenant que vous avez une petite idée de l’inflammation, parlons de guérison.

Je reviens à mon exemple pour le genou.

Vous désinfectez la blessure et mettez un bandage. Si c’est trop désagréable, vous prendrez de l’acétaminophène (Tylenol) contre la douleur. Vous savez que dans quelques jours votre genou sera remis. Vous devez comprendre que ce n’est pas le diachylon ni le médicament qui a travaillé pour reconstruire la peau brisée par l’accident! Ni pour enlever l’enflure et la rougeur.

C’est une évidence qu’on a souvent l’habitude d’oublier. On a tendance à croire que c’est le médicament qui rétablit. Certes, il nous aide, mais c’est la merveilleuse machine qu’est le corps humain qui fait le travail.

Rien de plus frustrant qu’un docteur qui nous sort l’expression : Ça va guérir tout seul!  Pourtant, c’est une grande vérité!

Les docteurs

Mark Hyman

Je vous ai déjà parlé du Dr Mark Hyman. Vous pouvez lire mon article ici.

Au fil de mes recherches, j’ai découvert d’autres personnes qui valorisent les mêmes principes à quelques variations près.

Will Bulsiewicz

Le docteur Will Bulsiewicz est un jeune gastro-entérologue de Charleston en Caroline du Nord. Il recommande l’alimentation végétalienne, c’est-à-dire aucun produit animalier. C’est encore plus restrictif que végétarien où l’on ne mange pas de viande, poisson ou volaille. Depuis sa sortie de l’université, il se passionne au microbiome intestinal. Ceci est l’abondance et la qualité des bactéries qui peuplent notre système digestif. Le monde de la gastro-entérologie s’intéresse beaucoup à l’étude et l’observation de ce microbiome depuis quelques années. Et l’on découvre de plus en plus l’importance qu’il a sur l’ensemble de la santé. J’ai lu le livre qu’il a publié : Fiber fueled. Ouvrage que ma fille m’a prêté. Vous pouvez suivre ce médecin sur Instagram. 

Livre fueled (crédit photo Phrenssynnes)

 

 Brooke Goldner

 

La docteure Brooke Goldner, M.D. nous révèle aussi une expérience personnelle et professionnelle. Diagnostiquée d’une affection inflammatoire chronique, le lupus, à l’âge de seize ans, elle est diplômée de la Temple University de Philadelphie. Elle affirme que ses tests sanguins ont démontré que sa maladie a disparu. Et cela, grâce à la diète qu’elle a développée avec son mari, Thomas Tadlock. Il a une maîtrise en « Exercice Science and health promotion. » Il est entraîneur professionnel.

Jacqueline Lagacé

Jacqueline Lagacé a écrit plusieurs livres sur le sujet de l’alimentation « hypo toxique ». Elle est la seule de ces quatre personnalités à ne pas être médecin, mais elle a un CV impressionnant; elle a fait un Ph. D. en virologie et des études postdoctorales en immunologie et bactériologie. Elle a été professeure à la faculté de médecine de l’Université de Montréal et chercheuse.  Elle apporte une compétence riche en connaissances par son expérience professionnelle et personnelle. Elle souffre d’arthrite rhumatoïde. Voici le lien pour sa biographie.

Ces quatre spécialistes déclarent tous que c’est l’inflammation légère et chronique qui nous rend souffrants. Cela occasionne des problèmes d’origine inflammatoires comme l’arthrose, l’asthme, les allergies, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, etc.

Le livre de Jacqueline Lagacé (crédit photo Phrenssynnes)

Mode de vie et alimentation

Mais ce qu’ils disent surtout, c’est que cette inflammation peut-être en grande partie causée par notre mode de vie. Certaines personnes peuvent être plus fragiles que d’autres. Cela peut se refléter de différentes façons, en fonction de notre bagage génétique. Ces professionnels focalisent sur une excellente alimentation pour améliorer notre condition. Selon eux, changer notre nutrition est une grande partie de la clé du succès pour notre bien-être.

Évidemment, cela ne remplace pas la médication que vous prescrit votre médecin. Je vous recommande de faire comme moi et de suivre à la lettre les conseils de votre docteur.

Je crois qu’axer sur un bon mode de vie est un moyen de se prendre en main, de se responsabiliser et de participer à la gestion de notre santé. Le corps a un système de guérison naturel, nous devons l’aider.

Inflammation et inondation

Prenons un exemple, un bureau d’optométriste se fait inonder. Après l’écoulement des flots, tout sera déplacé, en désordre, sale et jonché de détritus. Le cabinet ne sera plus fonctionnel. Un énorme travail est nécessaire pour tout laver et remettre en bon état.

L’inondation, c’est l’inflammation et le gros nettoyage, c’est le processus de guérison.

Mais s’il y a seulement une légère infiltration d’eau, mais constante. C’est dans un coin du local, les patients et les employés s’en rendent plus ou moins compte et l’on néglige. Vous saisissez que cela finira par dégénérer et créer des dégâts.

Vous aurez compris que le corps, c’est le bureau d’optométriste, l’inondation ou l’infiltration, c’est l’inflammation et le processus de guérison, c’est le grand nettoyage.

En conclusion

L’alimentation industrielle, la junked food, crée de l’inflammation légère et chronique. Les professionnels mentionnés plus haut ont de multiples références scientifiques à ce sujet. Le mécanisme de guérison a besoin de bons nutriments pour bien fonctionner.

Une façon rapide et facile de vous améliorer est de consommer des smoothies santé. Je ne dis pas que vous gaver d’épinards vous soulagera de tous vos maux. Mais c’est un petit pas pour vous et un grand pas pour votre santé!

Image de smoothie (crédit photo Phrenssynnes)

Smoothie

Ingrédients

Épinard ou chou kale

Fruits : banane, mangue, fraise, framboise, bleuet, pomme, etc.

2 cuillères à table de chia ou graines de lin moulues ou graines de chanvre décortiquées.

Tofu soyeux mou (optionnel)

Préparation

Broyez le tout dans un mélangeur jusqu’à la texture désirée. Pour les quantités, remplir le contenant de votre mélangeur d’environ 50 à 75 % d’épinard ou de kale et 50 à 25 % de fruits. Si c’est trop épais, ajoutez de l’eau. Pour le tofu, je mets la moitié d’un paquet.

Non, on ne met pas de produit laitier, ni de crème glacée, ni de sucre. Même pas de sirop d’érable et pas de miel non plus.

Personnellement, je préfère le smoothie plus consistant afin de le manger à la cuillère comme du yogourt. Pour le smoothie à l’écran, les ingrédients sont: tofu soyeux mou, banane, épinard, mangue, chia, jus d’une lime.

C’est un régal à déguster au déjeuner, en dessert ou comme collation.

 

 

Vous comprendrez que les épinards ou le kale donnent une coloration verte à cette recette. Et, si vous utilisez des fruits rouges ou violet, telles des mûres, le tout revêt une teinte pas toujours ragoûtante. Par contre, je vous garantis que Lhom a testé et approuvé cette préparation et ses différentes variations! Le goût fruité prend le dessus.

Vous aiderez ainsi votre système. Donnez-lui un coup de pouce et non pas des jambettes.

Texture du smoothie (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Pour terminer en beauté, voici la photo que Lhom présente cette semaine. Une image de la région de Gruyère en Suisse. Un paysage qui respire la bonne santé!

Région de Gruyère en Suisse (crédit photo Lhom)

Et vous? Faites-vous attention à votre alimentation? Êtes-vous amateur de smoothie santé?

 

Sans vouloir faire des jeux de mots, je termine en proclamant: en 2022, disons adieu poutine!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Suggestion de lecture 2022: Porca miseria de Tonino Benacquista

Porca miseria

J’ai lu pour vous le nouveau roman de Tonino Benaquista, Porca miseria.  Madame A de mon club de lecture me l’a prêté et encouragé à le lire. Je la remercie.

L’auteur, né en France en 1961, est le cadet d’un couple d’émigrés italiens. Après avoir interrompu ses études en cinéma et littérature, il exerce plusieurs métiers. Il connait la célébrité en 1991 à la suite de la parution de sa fiction La Commedia des ratés qui a gagné trois prix littéraires.

Livre, fleur et thé (crédit photo Phrenssynnes)

Ce bouquin a été publié cette année aux éditions Gallimard, voici la quatrième de couverture.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo)

Que veut dire Porca miseria?

 

C’est une sorte de juron exprimant une philosophie de la vie bien réelle. La preuve? Il y a une traduction en plusieurs langues:

Traduction française : putain de merde.

Américaine : damn it.

Britannique : holy shit.

Espagnole : merda la verdad.

Québécoise : maudite marde.

Porca miseria (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Qui a envie de lire l’histoire et l’enfance malheureuse d’un fils d’alcoolique et d’une femme dépressive et anxieuse? Le sujet est rebutant, mais devant l’insistance de ma copine, madame A, je me suis lancée dans cette lecture.

L’autre point à noter, il faut avoir une certaine connaissance de la France et de sa culture pour apprécier.

Ce que j’ai aimé

Trio livre, thé et fleurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

Tonino Benacquista est un écrivain dangereux pour moi. Ah! Ah! Il fait partie d’un petit groupe d’auteurs qui me donne une impérieuse envie de gratter du papier pour composer, telle une incontrôlable démangeaison. La lecture de ses mots fait bouger quelque chose en moi et m’inspire.

Peut-être est-ce l’universalité de sa prose ? Ou est-ce le rythme judicieux de son style qui évoque en nous des sentiments déjà vécus ?

Chose certaine, il a le ton juste, une voix unique et un vocabulaire incroyable.

En conclusion

L’auteur termine sur une note touchante, en se mettant en position de vulnérabilité, il fait preuve de bravoure. Il nous révèle son problème de santé mentale.

Tonino est-il plus heureux que ses parents?

Il cite Oscar Wilde:

« Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas vivre ses rêves, l’autre est de les vivre. »

Tonino Benacquista est allé au bout de son rêve.

De même que l’écrivain Jack Kérouac dont on parle ces temps-ci à cause de son centième anniversaire de naissance. S’est-il rendu, lui aussi au bout de sa route? Son œuvre culte est un élément déclencheur du mouvement beatnik qui a eu un impact majeur sur la culture hippie. Il a souffert d’alcoolisme et de toxicomanie. Il est mort à 47 ans d’une hémorragie. 

Virginia Woolf, pareillement, est allée au bout de son rêve. Cette célèbre écrivaine britannique a eu sa chambre à soi, ce qui a influencé un nouveau courant littéraire. Elle s’est suicidée à l’âge de 59 ans.

Mais ces êtres dont on parle encore aujourd’hui, ces dieux des lettres qui ont atteint le temple du succès planétaire, nos héros écrivains avec leur performance et leur carrière remarquable ont-ils été heureux dans la vie?

Dans notre société, laquelle nous assure le bonheur au sommet d’une profession qui valorise la gloire, la réussite, la prospérité, à quoi sert tout cela si l’on est malheureux et malade au fond de l’âme?

Ce livre, Porca miseria, malgré son sujet rébarbatif nous révèle la force de la France par l’ambition littéraire. La beauté du récit nous illustre le pouvoir de la résilience.  Je souhaite une longue vie à monsieur Benacquista.

C’est une œuvre qui mérite d’être lue.

Photo de Lhom

Pour terminer en beauté, voici la photo de Lhom cette semaine. Il nous présente un paysage de la région de la Réserve naturelle du bout du lac d’Annecy en France.

Région du bout du lac d'Annecy (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu les livres de Tonino Benacquista?  Jack Kérouac?  Virginia Woolf? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

 

Voici un article dans la continuation de ma série sur les grands classiques de la littérature. J’ai lu pour vous Le mystère de la chambre jaune des Éditions Caractère.

Qui est Gaston Leroux?

Gaston Leroux, né en 1868 à Paris, est un avocat devenu journaliste d’investigation pour le quotidien parisien Le Matin.

Quatrième de couverture

« Qui a tenté d’assassiner Mathilde Stangerson pendant son sommeil, dans la chambre jaune du château du Glandier? Mais surtout, comment le malfaiteur s’est-il échappé de cette pièce aux volets clos, fermée à clé de l’intérieur et dépourvue de cheminée? Seul indice : l’empreinte sanglante laissée sur un mur…

Telle est l’énigme soumise à l’astuce du jeune Rouletabille, reporter au journal L’Époque, qui s’invite au château à l’aide d’un mystérieux mot de passe. L’y attendent le père de Mathilde, scientifique en quête des secrets de la matière, et le célèbre détective Larsan dont les soupçons se portent très vite sur Darzac, le fiancé de Mathilde. Mais l’ingénieux Rouletabille, raisonnant « par le bon bout de la raison » a des doutes…

En donnant vie au truculent personnage de Rouletabille, concurrent français de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot, Gaston Leroux invente une forme de casse-tête policier mêlant l’humour, la logique et la fantaisie… »

Ce que j’ai moins aimé

Comme tous les romans de cette époque, il y a beaucoup de descriptions de lieux. On est moins habitué à cela aujourd’hui.

L’intrigue est complexe et rigoureuse. On y détaille plein d’observations et les faits, précisément définis, engendrent une certaine lourdeur dans la lecture. J’ai persévéré, car j’ai acheté le livre et c’est une de mes règles, lorsque je paye le volume, je dois le finir.

Marque page de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La narration

La narration est intéressante. Un dénommé Sinclair, dont on ne mentionne pas le prénom, nous raconte l’histoire. C’est un jeune avocat français et ami du héros, Joseph Rouletabille. C’est un reporter prétentieux à ses débuts, il a dix-huit ans. Chose curieuse, c’est un journaliste qui enquête pour un meurtre.

On utilise deux types de narration.

  • Celle de Sainclair
  • Dans certains chapitres, Sinclair nous présente un résumé écrit par une autre personne.
La tranche dorée (crédit photo de Phrenssynnes)

Un bel objet

Tel que vous pouvez le voir sur la photo, le livre est doté d’une belle tranche dorée ainsi qu’un ruban de marque-page fait de satin rouge. Il est magnifique, comme tous les autres ouvrages de la bibliothèque du collectionneur chez cet éditeur.

J’ai un faible pour le livre comme objet.  Le bouquin n’est pas très grand, environ dix par quinze centimètres. Ce qui permet de le transporter facilement et il est léger à tenir lors de la lecture.

Le mystère de la chambre jaune, comme une série télé

Les 330 pages sont réparties en 29 chapitres, donc chacun devait, probablement, représenter un épisode du feuilleton. J’aime cette similarité avec les séries télévisées qui sont très populaires aujourd’hui.

L’intrigue

Plus on avance dans l’histoire, plus elle devient captivante. On se laisse emporter et l’on se demande si ce jeune journaliste battra la police dans la résolution de ce crime et la recherche de la vérité.

Ce roman a eu un franc succès, en 1907, lorsqu’il a été publié en feuilleton dans le journal français, L’Illustration. Et cela, quelques mois après la parution (en épisodes aussi) d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.

J’aime cette dimension historique.

Marque page 2 de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine. Paris, où a eu lieu une partie de l’intrigue de ce roman.

Vue de Paris (crédit photo Lhom)

Ne partez pas sans me laisser un petit mot!

Et vous? Avez-vous lu les romans de Gaston Leroux?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même ce livre et les éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant la parution.

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Une Chronique Du Classique: La Gloire De Mon Père

La gloire de mon père est un grand classique de la littérature française et je dois honteusement avouer que c’est la première fois que je le lis. Et cela malgré ma longue vie de lectrice!

Quatrième de couverture de La gloire de mon père

« Un petit Marseillais d’il y a un siècle; l’école primaire; le cocon familial; les premières vacances dans les collines à La Treille; la première chasse avec son père…

Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus.

La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire.

Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C’est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain, le réalisera. »

Le château de ma mère et Le temps des secrets sont les deux autres tomes de cette série, Souvenirs d’enfance. C’est une autobiographie de ce célèbre écrivain né en 1895 à Aubagne.

Dans le premier tome, La gloire de mon père, l’avant-propos de l’auteur m’a fait sourire. Parce qu’il compare l’angoisse du succès d’une pièce de théâtre à celui d’un livre; et il explique comment l’échec d’une publication d’un livre était moins pénible pour l’auteur que celui d’une représentation théâtrale.

 « Ce sont ces considérations, peu honorables, mais rassurantes, qui m’ont décidé à publier cet ouvrage, qui n’a au surplus que peu de prétentions… »

Quatrième de couverture de La gloire de mon père (crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé 

 

Je me suis moins identifiée à ce garçonnet si fasciné par la chasse et qui jouait à l’Indien Comanche avec son petit frère. Peut-être que c’est parce que je suis une fille? Est-ce que c’est à cause de la différence de climat? Ou peut-être est-ce dû au fait que l’histoire se passe dans un autre siècle?

Puisque je suis une fille Québécoise né à une autre époque.

 

Le livre La gloire de mon père (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé 

Des mots nouveaux

Tout d’abord, j’ai découvert trois mots nouveaux.

Ce dîner cynégétique : adjectif qui se rapporte à la chasse.

Demi-muid : tonneau épais de grande taille contenant du vin ou de l’alcool.

Et un troisième dont je n’ai pas pu trouver la définition!

«…il fut débartavellisé …»

Amis français, pouvez-vous m’aider ici? J’apprécierais tant avoir vos réponses dans les commentaires!

L’anticléricalisme

L’histoire se passe à une époque lointaine, au début des années 1900.  Le narrateur est Marcel Pagnol, mais à l’âge adulte.  Son père était professeur ou plutôt instructeur public comme on disait en France à cette époque-là.  Une des choses qui m’ont frappée est la culture dans les Écoles normales françaises : « l’étude de la théologie y était remplacée par des cours d’anticléricalisme. »

Ces faits m’ont impressionnée car ils sont incroyablement opposé à ce que les Québécois vivaient à la même époque. Une période où les gens du Québec étaient un peuple fidèle gardé dans l’ignorance par le clergé.

Les qualités littéraires de Marcel Pagnol

J’ai apprécié la qualité de l’écriture, mais on doit s’y adapter au début.  L’histoire se passe dans un autre siècle et dans un pays très différent du Québec, du moins pour ce qui est du climat!

En conclusion, La Gloire de mon père est un grand classique à lire qui nous donne envie de visiter cette région extraordinaire qu’est la Provence.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom cette semaine. Une vue de la région de Cassis, dans le sud de la France. En fait, pas très loin de l’endroit où se passe l’intrigue de ce roman de Marcel Pagnol.

Région de Cassis (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu La gloire de mon père ou d’autres livres de Marcel Pagnol?

Je vous souhaite bonne semaine et bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas mis les éditeurs au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque.

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«Bonjour tristesse» de Françoise Sagan: Un roman incontournable de la littérature

Françoise Sagan et la bibliothèque

Françoise Sagan est une écrivaine remarquable.

J’ai une relation particulière avec ce livre. Je l’ai lu vers l’âge de dix-sept ans.

Étudiante au secondaire, j’avais choisi l’option basket-ball cette année-là. Dans l’horaire de la semaine, ce choix comprenait deux heures au gymnase et une heure d’étude à la bibliothèque. Vous me croyez sportive, mais en réalité, de toutes les possibilités, celle-là était la seule à offrir cette heure libre dans la salle de la biblio de l’école. C’est la raison pourquoi je l’ai sélectionnée ! Mon côté « rat de bibliothèque » en avait ainsi décidé.

Livre de Sagan sur fauteuil (crédit photo Phrenssynnes)

C’est lors d’un de ces après-midis où, naviguant d’une allée de livres à l’autre, j’ai découvert le livre de Françoise Sagan.

Cette œuvre est la première publiée par cette écrivaine et lui a valu une gloire littéraire qui a continué tout au long de sa vie. Madame Sagan est décédée en 2004.

Quatrième de couverture du livre de Françoise Sagan

 

« Un homme de quarante ans, charmant, léger, aux aventures faciles et nombreuses, et sa fille de dix-sept ans, Cécile, forment un couple inséparable de camarades. Ils vivent dans la plus grande liberté, une amoralité parfaite, une insouciance totale, jusqu’au jour où, plus dangereuse que toutes les habituelles “passantes”, une femme survient… Belle, envoûtante, un peu mystérieuse, Anne, qui fut la meilleure amie de la mère de Cécile, va vouloir enchaîner l’homme volage et préserver la jeune fille d’une dépravation certaine. Devant cette menace, Cécile, avec un machiavélisme à la fois innocent et pervers, provoque la rupture, la catastrophe… Le danger est écarté, mais un nouveau visage hantera désormais l’adolescente : celui de la tristesse.

Écrit par une jeune fille de dix-huit ans, ce roman poétique et ensorcelant révèle un talent exceptionnel. »

Venez vous promener sur le blogue

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Livre de Sagan et boiserie  (crédit photo de Phrenssynnes)

 

Le titre du livre de Françoise Sagan

Le titre, Bonjour tristesse, lui a été probablement inspiré du poème de Paul Éluard qu’on peut voir avant la première partie du roman. J’adore les titres des livres de Françoise Sagan: Un certain sourire, Un peu de soleil dans l’eau froide, Dans un mois dans un an.

Je dois vous avouer que j’ai de la difficulté avec la première phrase de l’histoire. Et cela, même après l’avoir lu et relu.

Pourtant, cela ne m’a pas découragée pour lire ce bouquin.

La première phrase

« Sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »

Françoise Sagan

Ce n’est pas tout le monde qui apprécie cette histoire. Je peux ici, citer madame Couette du blogue Hop sous la couette qui n’a pas aimé tel que vous pouvez le lire dans son article.

Pour moi, une chose est certaine, cet ouvrage m’a marqué. À l’époque, j’aurais été incapable de dire pourquoi. Maintenant, après en avoir lu toute ma vie, je peux dire que c’est le premier roman qui a touché une corde sensible en moi.

Le roman de Françoise Sagan

Tout au long du récit, on sent une froideur, une méchanceté d’adolescente. Est-ce dû à cette jalousie envers l’amoureuse du père? Est-ce la personnalité de Cécile? L’évidence est que Françoise Sagan, en étirant le moment avec ses mots, parvient à nous faire ressentir l’émotion.

J’ai aimé l’écriture de cette écrivaine parce qu’elle est épurée et poétique. Les mots sont simples, mais bien choisis. Le rythme du style nous ensorcèle avec la chaleur estivale de la Côte d’Azur, les bains dans la mer.

Il y a aussi le buzz de Monaco et de ses Casinos, l’ivresse et l’amoureux de Cécile qui l’emmène en bateau.

J’ai été impressionnée qu’on écrive de façon si légère sur des choses si tragiques.

Livre de Françoise Sagan sur divan (crédit photo de Phrenssynnes)

Extrait de Bonjour tristesse de Françoise Sagan

« Et alors, je ne sais pourquoi, cette allumette prit pour moi une importance vitale. Peut-être parce qu’Anne, subitement arrachée à son indifférence, me regardait sans sourire, avec attention. À ce moment-là, le décor, le temps disparurent, il n’y eut plus que cette allumette, mon doigt dessus, la boîte grise et le regard d’Anne. »

Françoise Sagan

C’est une courte histoire de moins de deux-cents pages. Si vous n’avez pas encore lu cette auteure, c’est une bonne idée de commencer par Bonjour tristesse.

Photo de Lhom

Voici la photographie de Lhom pour l’article de cette semaine. Justement en parlant de Monaco! Ce magnifique paysage de la Principauté et la Méditerranée nous permet de terminer sur une note de beauté.

Principauté de Monaco (crédit photo Lhom)

Qui entre vous avez lu ce roman de Françoise Sagan? L’avez-vous aimé? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine et bonne lecture.

Phrenssynnes

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Lire des romans d’amour uniques pendant le mois de la Saint-Valentin

Lire des romans d’amour en février 

Je vous propose des suggestions de lecture en ce mois de la Saint-Valentin.

Quoi de plus agréable que de lire une belle ou tragique histoire d’amour! Se laisser aller à vivre une gamme d’émotions qui nous chavirent.

Un peu de légèreté fait toujours du bien. Par contre, la littérature regorge d’histoires d’amour pas toujours à l’eau de rose.

Des romans d’amour britanniques

Voici quelques-uns de mes romans préférés :

Hurlevent d’Emily Brontë

Résumé de Wikipédia :

« Une histoire d’amour et de vengeance dans un paysage sauvage de l’Angleterre : Mr Earnshaw, père d’Hindley et de Catherine, adopte Heathcliff qui tombe amoureux de Catherine tandis qu’une rivalité s’instaure entre lui et Hindley… »

Jane Eyre de Charlotte Brontë 

Résumé de Babelio

« Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecœur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée ensuite en pension, elle y reste jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Elle devient alors gouvernante pour le noble M. Rochester, dont elle tombe bientôt amoureuse, mais les obstacles seront nombreux. »

Jane Eyre et Hurlevent (crédit photo de Phrenssynnes)

Quand j’étais adolescente, j’ai lu Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent.

Mon âme d’adolescente vibrait au diapason des héroïnes de ces magnifiques histoires. La romance tragique de ces intrigues rimait avec le malheur de mes amours de jeune fille de seize ans.

Je rêvais de courir sur la lande parsemée de bruyères avec une robe virevoltante et de prendre le thé à quatre heures.

Depuis, j’ai toujours rêvé d’aller en Angleterre.

Vous comprenez d’où vient ma passion dont je vous ai parlé dans un mes derniers articles!

Northanger Abbey de Jane Austen

Quatrième de couverture :

« Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n’a rien d’une héroïne, c’est que Jane Austen s’amuse! Et nous emporte, d’une plume malicieuse, d’un bout à l’autre de plus moderne des romans austeniens. »

Persuasion de Jane Austen

Voici le résumé qu’en fait le site Le Petit littéraire:

« Il raconte l’histoire d’Anne Elliot, jeune Anglaise de vingt-sept ans, qui retrouve par hasard Frederick Wenworth dont elle a refusé la demande en mariage quelques années plus tôt. À l’époque, la jeune fille s’était laissée persuadée qu’une telle union ne présentait aucun avantage. Mais aujourd’hui, Anne se rend compte qu’elle éprouve encore des sentiments pour monsieur Wenworth et elle ne sait comment réagir, d’autant plus que des soucis familiaux chamboulent sa vie jusqu’alors bien réglée. »

J’ai lu Jane Austen dans le cadre de mon club de lecture et j’ai adoré ces deux romans, entre les deux, j’ai préféré Persuasion.

Cette merveilleuse citation m’a fait chavirer.

«You pierce my soul. I am half agony, half hope.»

Jane Austen dans Persuasion

Roman d’amour américains

Tendre est la nuit de F. Scott Fitzgerald

Quatrième de couverture

« […] C’est plus particulièrement l’histoire de l’amour de Dick et de Nicole, dont nous faisons connaissance à travers les yeux émerveillés d’une jeune actrice qui ne résiste pas au charme de Dick. Ce couple très uni cache un secret. […] »

Voilà un grand classique de la littérature américaine.

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Des romans d’amour français

Madame Bovary de Gustave Flaubert

Résumé de l’éditeur:

“ Charles Bovary, médecin de campagne, s’est remarié ave la jeune Emma Rouault, fille d’un riche fermier élevée dans un couvent de Normandie.

Nourrie de romans à l’eau de rose, celle-ci connaît vite l’ennui auprès de cet époux médiocre et dévoué, comme parmi les bourgeois conventionnels qui composent sa société. Rêvant d’une vie plus exaltante, elle délaisse son rôle maternel et se livre à des amants qui la laisseront tout aussi insatisfaite. […] »

Ce classique de la littérature française fait partie de ma pile à lire.

Madame Bovary (crédit photo de Phrenssynnes)

L’amour, Béatrice de Janine Boissard

Quatrième de couverture

« Madame, je crois aux rencontres. Je crois que dans la vie, la seule source de vraie joie se trouve dans le contact avec d’autres êtres, comme nous tous solitaires… C’est pourquoi me voici.

Ce mot d’un inconnu, trouvé un matin dans sa boîte à lettres, va changer la vie de Béatrice. Peu à peu, elle va livrer son âme à celui qui signe Jean et, pour de mystérieuses raisons, souhaite rester dans l’ombre.

Dès lors, le suspense se mêle à l’intrigue sentimentale, avec la sensibilité aux problèmes d’aujourd’hui qui a fait le très grand succès de L’esprit de famille. »

Ce roman faisant partie de la série L’esprit de famille peut être lu même si vous ne connaissez pas les autres. Par contre, cela vous donnera peut-être le goût de lire la série de cette écrivaine française qui m’a enchantée.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom pour cette semaine. Près de Charleston, Un chemin de la Magnolia Plantation and Gardens. Un endroit inspirant pour tomber amoureux comme dans un roman d’amour!

 

Magnolia plantation and Gardens (crédit photo Lhom)

Lisez-vous des romans d’amour en février ou peu importe le moment de l’année?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Merci pour votre fidélité.

Bonne semaine, bonne lecture et je vous souhaite à tous et à toutes une bonne Saint-Valentin.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés ci-haut n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. J’ai acheté moi-même ces livres.

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Guide sur le thé en 2023: Quel thé pour plaire à vos invités à coup sûr[mise à jour]

Mon article de cette semaine est un guide pour le thé. Tel que je l’ai mentionné, en 2022 l’afternoon tea est branché. Si vous ne connaissez pas le thé, comment le choisir et surtout comment bien le servir ? Pas question d’écraser un sachet dans une tasse d’eau réchauffée au micro-ondes !

Ferrez-vous une dégustation avec plusieurs sortes ou en offrirez-vous une seule?

Tout d’abord, découvrons les différentes variétés de thé. Et comment se démêler dans tout ça.

Guide pour le thé

La couleur

Qu’il soit vert, noir, blanc ou jaune, le thé est issu d’une plante, le Camellia de Chine ou Camellia Sinensis en latin. Il existe deux variétés : le Sinensis et le Assamica. Les manipulations après la cueillette des feuilles vont déterminer les couleurs.

Oxydation et fermentation

L’oxydation des feuilles de thé commence dès la cueillette et est activée par le contact avec l’air. Les feuilles perdent leur couleur verte pour noircir. C’est le même processus qui colore la chair d’une pomme.

La fermentation est une autre transformation impliquant un milieu anaérobie (sans oxygène) et des micro-organismes. Par exemple, lorsque vous les faites mariner dans un pot scellé (sans oxygène), vos concombres deviennent des cornichons. C’est un processus de fermentation et cela influence le goût.

Variation d’oxydation

La différence d’oxydation des feuilles de thé est ce qui donne les thés verts, Oolong et noir.

Thé vert

Le thé vert est traité à la chaleur pour qu’il ne s’oxyde pas ou très peu. Ce processus doit être fait rapidement après la cueillette, car l’oxydation commence dès la cueillette.  Les feuilles sont roulées de façon particulière et sont ensuite séchées dans un endroit où la chaleur et l’humidité sont contrôlées.

Thé Wulong

Le thé Wulong ou Oolong est un thé avec un degré d’oxydation variant de 5% à 70 % donc entre celle du thé vert et du thé noir. On l’appelle parfois thé bleu ou bleu-vert.

Thé noir

Le thé noir doit sa couleur à son oxydation complète. On flétrit les feuilles, on les roule et ensuite on les fait oxyder puis sécher.

Thé vert (crédit Phrenssynnes)

Thé blanc

On fait du thé blanc à partir des feuilles nouvelles et de bourgeons de l’arbuste. Ensuite on les flétrit et on les déshydrate en les étendant sur un plateau en bambou. En fait, on les fait sécher au soleil. C’est un thé très peu oxydé.

Thé jaune

On connait peu le thé jaune sauf en Chine. Il est fabriqué comme le thé vert à l’exception de la finale. C’est-à-dire qu’avant de le faire sécher, les feuilles et les bourgeons sont passés à la vapeur et ensuite enroulés dans une toile humide. Ce qui crée un milieu non aérobique favorisant le développement de micro-organismes. Vous avez compris que c’est une méthode de fermentation. Ce processus demande un savoir-faire particulier, celui des maîtres de thé. Un peu comme celui du vigneron pour le vin.

Les thés jaunes ont une réputation de prestige, car ils sont plus rares et issus du terroir. Ce sont des thés d’une qualité exceptionnelle et autrefois ils étaient consommés par l’Empereur.

Pu'er (crédit photo Phrenssynnes)

Pu’er

Le Pu’er (ou Pu-ehr) est un thé noir issu de la variété Assamica qui a subi une longue transformation. Il est réputé pour sa faible teneur en caféine, sa fermentation et ses vertus médicinales.

Pu’er cru

Le cru est un thé compressé après avoir été passé à la vapeur. Traditionnellement, il était comprimé en brique ou en galette afin d’être transporté plus facilement tout en continuant sa fermentation. Il aura un goût différent selon son degré de vieillissement.

Pu’er cuit

Afin de fabriquer du Pu’er cuit, on fermente les feuilles avant le moulage par un processus accéléré. Il a souvent un arôme de sous-bois.

 

Earl Grey

L’Earl Grey est un thé noir aromatisé à la bergamote, un fruit de la famille des agrumes qui s’apparente à la lime. On utilise des extraits d’huile et des agents aromatiques pour parfumer le thé. Il est plus léger que l’English breakfast et, pour cette raison, il est dégusté plus souvent l’après-midi.

Darjeeling

Le Darjeeling est un thé noir développé par les Britanniques pour concurrencer le thé chinois. Les Anglais ont choisi le meilleur endroit en Inde pour cultiver le Camellia Sinensis, la région de Darjeeling, en altitude au pied de l’Himalaya. C’est le seul thé à avoir une « indication géographique protégée », un peu comme « l’appellation d’origine contrôlée » pour les vins français. On y fait plusieurs récoltes annuelles, au printemps, à l’été et à l’automne.  On traite les feuilles avec une habileté ancestrale, donnant une boisson qu’on surnomme le champagne des thés noirs.

Lapsang Souchong

Le Lapsang Souchong est un thé noir dont les feuilles ont été torsadées après l’oxydation puis fumées. Il existe quelques légendes sur son invention. Ce thé est maintenant considéré comme potentiellement cancérigène, car la combustion du bois de fumage dégage des particules nocives pour la santé. Il est réglementé, entre autres, en Europe.

Rooibos

Le rooibos n’est pas un vrai thé, car il ne provient pas de la plante Camellia Sinensis. Il est fait à partir d’un arbuste d’Afrique du Sud, le Aspalathus linearis.  On le boit en infusion et il ne contient aucune caféine ou théine. Cette boisson, surnommée thé rouge, serait bénéfique pour la santé.

Chai

Le chai est un thé noir très sucré mélangé avec des épices et infusé dans du lait bouillant.

Thé
Une théière fleurie (crédit photo Phrenssynnes)

English breakfast

Le English breakfast est un thé noir plus corsé destiné à être bu le matin avec du lait. Il est fabriqué à partir d’un mélange de feuilles provenant du Ceylan, du Kenya et de la région d’Assam en Inde. La reine Victoria a popularisé ce thé.

Et le thé aux bulles ou aux perles (Buba tea) , c’est quoi? 

C’est une boisson faite avec du thé, un peu de lait, du sucre et les perles sont des boules de tapioca moelleuse. Ce mélange donne un goût sucré et une texture exquise. Ce breuvage peut être servi chaud ou froid et on le boit avec une paille assez large pour les perles. Il existe une grande variété de thé aux perles. 

Le thé Popping boba

Le thé Popping boba est un thé similaire à celui aux bulles. Par contre, les bulles ne sont pas en tapioca. Elles sont faites de gel comestible et rempli de jus fruits qui éclatent lorsqu’on les écrase.

Ce guide sur le thé est plus long que je le croyais au départ. C’est pourquoi, j’ai écrit un autre article détaillé sur le service du thé.

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom a choisi pour cette semaine. L’université de Yale à New Haven, Connecticut.

Yale University (crédit photo Lhom)

Maintenant que vous avez lu cette chronique, vous pourrez vous donner des airs de spécialiste en discutant de thé avec vos amis!

N’hésitez pas à partager l’article, cela me fait toujours plaisir d’avoir de la visite et des commentaires sur le blogue.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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