Suggestions de lecture du club, printemps 2025

Des suggestions de lecture pour l’été

L’été sera là bientôt et c’est une saison fantastique pour lire.

Un bouquin, c’est comme un ami.

J’adore la lecture et j’espère vous partager cette passion.

C’est une activité relaxante que vous soyez à la maison ou en voyage.

Dans ce billet, je vous propose les dernières recommandations de mes copines.

La relieuse d'Oxford (capture écran de Phrenssynnes)

Suggestions de lecture de madame A

Madame A a lu La relieuse d’Oxford de Pip Williams et elle a adoré ce bouquin. Ce livre raconte l’histoire d’une jeune femme d’un milieu pauvre pendant la Première Guerre mondiale. Une intrigue où l’on découvre une amitié entre deux jeunes femmes originaires de milieux différents et le bouleversement dans leurs vies lorsque des réfugiés arrivent. Une oeuvre où la solidarité entre femmes est valorisée.

Suggestions de lecture de madame Na

Étant donné qu’elle ira bientôt se promener à Amsterdam, madame Na a lu Le journal d’Anne Frank. Publié la première fois en 1947, c’est un des livres les plus lus au monde, puisqu’il a été vendu à plus de 30 millions d’exemplaires.

Madame Na nous suggère aussi Les plus beaux jours de nos viesun roman feel-good de Lucy Diamond. Une lecture légère dans laquelle vous aimerez plonger tout en restant sur le bord de la piscine!

La prof de Frieda Mc Fadden s’avère un thriller aussi passionnant que La femme de ménage.

Et le dernier bouquin lu par madame Na est La symphonie des monstres du français Marc Lévy. Une histoire troublante de kidnapping d’enfants ukrainiens par les autorités russes.

Suggestions de lecture de madame W

Petite Nature de Perrine Leblanc est la première lecture de madame W. Un recueil de textes sur les bonheurs quotidien de l’auteure qui vit en Gaspésie. Son écriture sensible et réconfortante a beaucoup plu à madame W.

Dans un registre plus littéraire, Peuple de verre s’avère une fiction troublante sur la gestion sociale des sans-abris.

Danser sur le fleuve écrit par Marie Paquet est un roman où la présence de l’eau domine les mots.

L’auteure s’est inspirée du Saint-Laurent pour l’écrire, mais elle a peut-être été influencée aussi par le lac Saint-Jean, puisqu’elle est originaire du Saguenay.

Les suggestions de madame Ni

Madame Ni a lu énormément cet hiver.

Deux ouvrages d’Éric-Emmanuel Schmitt: Les deux messieurs de Bruxelles et La rivale. Des histoires à tendance philosophique et humaine qui sont tout à fait dans le style de l’auteur bien connu.

Ce que je sais de toi d’Éric Chacour, qui a gagné le Prix des cinq continents de la francophonie en 2024. C’est un roman avec une narration particulière. Le lecteur ne cesse de s’interroger sur un des narrateurs.

Charlotte de David Foenkinos raconte l’histoire d’une jeune femme morte pendant la Deuxième Guerre mondiale dans un camp de concentration. Le récit est inspiré de la vie de Charlotte Salomon.

Là où fleurissent les cendresest le deuxième roman écrit par Nguyen Phan Que Mai. Les thèmes de l’intrigue sont les naissances dites amérasiennes, c’est-à-dire des enfants nés de femmes vietnamiennes et de pères militaires américains. Cette écrivaine est aussi poétesse et elle a gagné plusieurs prix pour ses livres.

Le ver à soie est le premier d’une série policière créée par Robert Galbraith, pseudonyme de J.K. Rowling. Madame Ni l’a si aimé qu’elle a l’intention de lire la suite des aventures du détective privé Cormoran Strike.

Et, finalement, madame Ni a lu La conquête de la Palestine de Rachad Antonius. Elle voulait connaitre le point de vue palestinien dans l’espoir d’être mieux informée. Sa conclusion? Elle en sait un peu plus, mais elle est tout aussi confuse sur ce conflit perpétuel.

Les suggestions de lecture de Phrenssynnes

Quant à moi, j’ai présenté également plusieurs livres.

Nous étions le sel de la mer de Roxanne Bouchard est l’histoire d’une jeune femme à la recherche de sa mère qu’elle n’a jamais connue. Une histoire dont l’intrigue a lieu en Gaspésie. Une intrigue amusante pour les dialogues avec l’accent typiques des personnages colorés de l’endroit. Une fiction au goût poétique où l’auteure joue avec tous les mots en lien avec la mer, la pêche, les tempêtes, la voile. Bref, tout ce qui s’attache à l’eau salée.

Si tu m’oublies de Toni Behar est une intrigue légère avec une note romantique dont l’héroïne principale est ophtalmologiste. Vous devinez pourquoi je l’ai choisi! L’action se déroule en France, en Espagne et aux États-Unis.

Je me suis lancée dans le fameux best-seller La femme de ménage de Freida McFadden. Moi, qui suis une amatrice de ce genre, je n’ai pas été déçue et je vous le recommande.

J’ai lu un nouvel auteur pour moi : Julian Fellowes. Son roman Passé imparfait a été un véritable délice. Fellowes est surtout connu pour avoir écrit Downtown Abbey. Passé imparfait s’échelonne sur une quarantaine d’années et nous raconte l’histoire d’un narrateur dont on ne connait jamais le nom. Je le nommerai M. X, il a un humour grinçant à souhait comme un vrai Britannique. L’intrigue permet à l’auteur de nous faire vivre les troublantes années 60 et 70 avec tous les changements sociaux dans la société anglaise.

Je termine avec une citation qui m’a fait bien sourire. Je l’ai trouvée dans le livre que je lis actuellement.

Citation

« Il n’est rien qui soit pour l’homme plus infinie torture que ses pensées. »

John Webster, Le démon blanc

Une petite photo pour terminer

Je vous souhaite une plage pour lire!

Une plage pour lire (crédit photo Phrenssynnes)

Avant de partir en voyage, j’aime lire des romans dont l’intrigue a lieu dans ma future destination. Alors, si vous voyagez l’été prochain, que ce soit en Gaspésie, en Grande-Bretagne, en France, aux Pays-Bas, aux États-Unis, à Bruxelles, en Allemagne, au Vietnam ou au Moyen-Orient, vous avez de bonnes suggestions!

Lesquels de ces livres vous tentent?

Avez-vous un club de lecture?

Un merci spécial à mes amies du club de lecture, j’aime beaucoup ces moments passés avec vous!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Phrenssynnes

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Faire du pain au levain avec mon amie Chantal

Pain au levain

Introduction

Lors d’un souper, mon amie Chantal m’a apporté un pain, qu’elle avait fait elle-même, comme cadeau d’hôtesse.

Lhom et moi sommes amateurs de pain au levain et le sien était délicieux. Chantal m’a offert de s’improviser professeur de boulangerie et de me faire découvrir une de ses passions.

Bien sûr, j’ai accepté avec plaisir.

 

Chantal fait du pain (crédit photo Phrenssynnes)

Mon amie Chantal

Chantal et son mari sont de fins gourmets et ils cuisinent tous les deux.

À la retraite depuis quelques années, ce sont aussi des sportifs. Ski de fond, natation, vélo ou camping, voilà des activités qui ouvrent l’appétit. Elle s’est aussi lancée dans l’aquarelle pendant la pandémie. Elle me confie qu’elle manque de temps pour cette activité artistique. Je remarque qu’elle en a toujours pour faire ses deux miches hebdomadaires!

Son rôle de mère de famille et son travail de médecin pathologiste l’ont amené à développer un sens de l’organisation incroyable. C’est avec une telle habileté qu’elle m’a démontré que faire du pain, ce n’est pas si compliqué.

Ce qui la motive pour cuisiner ses miches, c’est le délicieux résultat qu’elle obtient.

Le plaisir de faire une activité ensemble

La retraite nous offre la possibilité de faire une foule d’activités.

Au début, on cherche, on expérimente. On finit par trouver nos passe-temps préférés. Les pratiquer et les faire découvrir à nos amis nous permet de nous rencontrer, de tisser des liens. 

Ce fut donc un grand plaisir de cuisiner du pain avec Chantal.

Pain au levain 4 ( crédit photo Phrenssynnes)
Levain (crédit photo Chantal)

Le pain et moi

Jamais de ma vie j’aurais pensé qu’un jour je ferai du vrai pain maison.

Pourtant, en 2019, j’avais remarqué une recette de pain sans gluten sur Pinterest. J’ai aimé la cuisiner mais étant donné que je n’ai pas de problème avec le gluten, j’ai manqué de motivation pour la refaire à nouveau.

Aussi, j’ai déjà fait du pain avec une de mes filles comme vous aviez pu le lire dans cet article. Mais c’était une recette sans pétrissage utilisant de la levure sèche active. Quelle est la différence entre la levure et le levain? Voici la réponse sur le site painaulevain. Je vous suggère aussi  ce site si vous désirez plus d’information sur les différences entre le levain, la levure sèche active, la levure instantanée et la fraîche.

Pendant la pandémie, plusieurs se sont lancés dans la boulangerie artisanale. Je n’avais aucune idée des ingrédients du levain lui-même, jusqu’à ce que ma fille Juny se lance dans l’expérience. Je ne sais pas si c’est une tradition ou un fait cocasse mais on nomme le levain. Juny l’a appelée Michel Levain, et celui de Chantal, c’est Valentin.

J’ai été abasourdie d’apprendre que les seuls ingrédients s’avéraient être de l’eau et de la farine!

Le langage de la boulangerie

Lors de mon cours avec Chantal, l’écrivaine en moi s’est plongée dans un tout nouveau langage.

Les rabats, le laminage, le façonnage, le banneton, le pointage de masse, la grigne, etc. Vous comprenez pourquoi j’étais bien contente d’avoir une formation personnalisée. La recette de Chantal s’inspire de celle de Josée L’Italien, du groupe Facebook « Levain pour débutantes et débutants ». C’est un groupe privé de plus de 62,000 personnes. Si vous êtes intéressés par le sujet, je vous recommande de faire une demande pour devenir membre. Vous y trouverez une foule de conseils, des vidéos ainsi qu’un excellent groupe d’entraide. Chantal m’a confié que c’est grâce au protocole de Josée L’Italien que tout s’est éclairci pour elle concernant les différentes étapes de la préparation d’un pain au levain. Depuis ce temps, elle le réussit à chaque fois.

Les photos vous montrent l’étape du frasage (mélange de la farine, de l’eau et du levain) puis l’étape du laminage avec l’ajout de graines dans la pâte.

Les deux mains dans la pâte (crédit photo Phrenssynnes)
De la pâte sur les mains (crédit photo Phrenssynnes)
Laminage (crédit photo Phrenssynnes)

Les deux mains dedans

En plongeant les deux mains dans la pâte moelleuse et collante, je me sentais comme ma petite-fille de deux ans qui découvre la pâte à modeler.

Le geste me rappelle aussi le jardinage lorsqu’on joue avec la terre molle. Vous pouvez constater sur les photos combien j’ai aimé ça. Et la pâte, c’est encore plus collant que de la terre. Chantal m’avait offert de mettre des gants et j’ai refusé.

J’ai vécu l’expérience pleinement.

Les conseils de Chantal

Chantal cuisine du pain depuis quelques années et elle en a raté plusieurs. La persévérance, lire, regarder des vidéos et s’informer sur le sujet s’avèrent les meilleurs moyens de réussir. Un jour, Chantal a trouvé la formule idéale selon son conjoint et elle la répète depuis ce temps. Elle expérimente à l’occasion d’autres recettes avec de la levure.

Voici les livres qu’elle nous recommande. Avoir de bons outils et ustensiles vous aidera aussi dans votre cheminement

Livres recommandés (crédit photo Phrenssynnes)

Mon pain

Celui que j’ai fait avec Chantal était parfait.

Je me suis essayée toute seule avec le levain de Chantal. Le pain n’était pas aussi délicieux que celui que j’ai fait dans ma formation. Toutefois, je n’avais pas les mêmes outils et j’ai utilisé une farine d’une marque différente. Pourtant, j’ai l’intention de le refaire avec mon propre levain. Étant donné que je devrai lui trouver un nom, je vous invite à inscrire vos suggestions dans les commentaires. J’aurai aussi la sagesse de regarder de nouveau la vidéo de Josée l’Italien juste avant de cuisiner.

En tout cas, on peut dire que mon pain a du toupet!

Pain avec un toupet (crédit photo Phrenssynnes)
Deux pains dans la cuisine (crédit photo Phrenssynnes)

Les deux pains sont ceux que j’ai faits avec Chantal. Le pain seul sur la grille est celui que j’ai fait chez moi après mon cours.

En conclusion, vous êtes à la retraite ou le serez bientôt? N’hésitez pas à expérimenter et faire de nouvelles choses. Cela vous fera rencontrer de nouveaux amis.  Peut-être découvrirez-vous un nouveau monde auquel vous ne vous attendiez pas.

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous serais reconnaissante si vous le partagez avec vos amis, votre famille sur les réseaux sociaux.

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J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

Pains sur grille (crédit photo Phrenssynnes)

Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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Une petite pause

Bonjour,

je vous annonce que le blogue sera en pause pour quelques semaines. J’ai l’intention de me consacrer, pour le moment, à d’autres projets d’écriture.

Pendant ce temps, je vous invite à visiter la bibliothèque des articles, j’en ai plus de 300. Peut-être y en a-t-il quelques-uns que vous n’avez pas lus?

Si vous n’êtes pas encore inscrit à l’infolettre sur Substack, ça me ferait plaisir de vous avoir comme abonné. Vous trouverez le lien pour vous inscrire plus bas. Je continuerai à publier un billet à la fin de chaque mois.

Pour ceux qui auraient manqué l’annonce, j’ai publié un petit recueil de nouvelles en décembre dernier. Si vous désirez me soutenir et acheter le livre, vous trouverez aussi le lien plus bas.

Bibliothèque des articles

Edith Wharton? Mais qui diable est Edith Wharton?

J’ai choisi de vous parler d’Edith Wharton, car j’aime lire les œuvres des romancières américaines.  Je l’ai découverte dans ce livre offert par ma sœur ou mes parents lors d’un de mes anniversaires. L'histoire des plus grands succès littéraires (crédit photo...

La meilleure recette de granola

Granola maison Préparez-vous cette recette facile. Regardez les ingrédients de ce granola maison et vous comprendrez qu'il est bon pour la santé. Bien non, ce n'est pas  la recette de granola de Ricardo! La mienne est moins  sucrée et plus protéinée.  On ajoute...

Brittany Brexit? Mais qui diable est Brittany Brexit?

Brittany Brexit, la mini Cooper Rouge, brillante et très British, je suis la rutilante mini Cooper de Phrenssynnes. J'ai été conçue à Oxford, United Kingdom, yes my dear! C'était en 2016, au même moment où Phrenssynnes visitait la célèbre université.  Bloody hell!...

La meilleure recette de tartare de saumon

Tartare de saumonQuoi de mieux qu’un bon tartare de saumon assaisonné à notre goût. Cette recette est inspirée de celle de mon ami Martin et son frère, les Lucky Brothers. Portions 2 à 4 portionsPrêt en: 30 minutes Bon pour: Lunch ou entrée ou souperInroduction À...

Citation de Carl Gustav Jung

La citation préférée des optométristes!  «Votre vision devient claire lorsque vous regardez dans votre cœur.» Carl Gustav Jung Qui est Carl Gustav Jung? Selon Wikipédia, "il est un médecin psychiatre suisse" né en 1875. Il a été un des premiers disciples de Sigmund...

Où aller en road trip ou les aventures de Brittany Brexit au Mont Tremblant

Rouge, brillante et très British, je suis la rutilante mini Cooper de Phrenssynnes. Mais qui diable est Brittany Brexit? Envie d'une escapade d'automne? Indeed!  Pourquoi pas le Mont Tremblant.  Situé au nord de Montréal, c'est un des plus beaux endroits de...

À mes amis surfers, une citation de Jon Kabat-Zinn

Citation de Jon Kabat-Zinn « You can't stop the wave, but you can learn to surf. » Si vous avez aimé cette citation, je vous exprime toute ma gratitude si vous la partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.  Je suis également reconnaissante que...

Vive Coco Chanel

  Si vous avez aimé cette citation, je vous exprime toute ma gratitude si vous la partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.  Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de contribuer à la popularité du blogue! J’attends...

Citation de Mark Twain

Venez découvrir d'autres citations ↓

Siri Hustvedt. Mais qui diable est Siri Hustvedt?

Siri Hustvedt?  Mais qui diable est Siri Hustvedt? Siri est une écrivaine américaine mondialement reconnue, elle a fait un Ph.D. en littérature anglaise à l’université Columbia à New York. Elle est issue d’une famille d’origine norvégienne. Poétesse, romancière et...

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Phrenssynnes

Commandez mon premier livre!

Dans la nouvelle intitulée La lettre, Louise s’apprête à déchirer une lettre qui pourrait tout changer. Cette missive, rédigée dans un moment de colère, aurait bouleversé sa vie bien ordonnée de mère de famille et de professionnelle. Ce matin-là, elle a pris une décision, mais le destin en décide autrement.

Une dentiste, un bûcheron, une Louise ou un prince, les personnages vous surprendront par leur divergence. Pourtant, ces histoires hétéroclites sont tissées par ce fil intangible et subtil que sont les relations humaines.

Sur un site internet, nous avons l’obligation de déclarer si nous avons un revenu en recommandant un lien. Donc, celui-ci n’est pas affilié mais puisque je suis l’auteure, je recevrai des redevances.

Je vous invite aussi à me laisser une évaluation ainsi que vos commentaires sur le site de vente Amazon.

Merci de votre soutien !

Mon top 10 pour 2024

Dans l’esprit du top 10 des lectrices du blogue Collectif polar, j’ai décidé de participer à la suggestion de Geneviève Van Landuyt, l’auteure du site. Elle travaille à la bibliothèque Parmentier à Paris et coordonnatrice de Collectif polar.

Je vous invite à aller voir les différentes suggestions de lecture des autres lectrices.

#1 François de Bro Blog Black.

#2 Alexandra de Les blablas de Tachan.

#3 Emmanuelle.

#4 Le blogue d’Aurelalala.

 

Le top 10 en 2024

Voici mon top 10 des livres lus en 2024.

1. Intérieur nuit de Marisha Pessl. J’ai été éblouie par son sens artistique.

2. La mer de la tranquillité d’Emily Saint-John Mandel. Un roman dont l’intrigue a lieu dans l’avenir sans être un livre de science-fiction.  Emily est une auteure à suivre.

La mer de la tranquillité (crédit photo Phrenssynnes)
Livre Intérieur nuit sur fond gris (crédit photo Phrenssynnes)
Couverture 1 La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

3. Un été à Nantucket d’Elin Hilderbrand. J’ai adoré l’aspect historique et féministe de ce bouquin.

4. Le serment (tomes 1 et 2) de Tom Clancy. Une de ses meilleures histoires et on adore son héros, Jack Ryan.

5. La prisonnière du temps de Kate Morton. Une histoire originale à Londres.

 

La folie des foules (crédit photo Phrenssynnes)

6. Le garçon d’encre de Marie-Christine Chartier. Une nouvelle auteure québécoise à surveiller.

7. Les lendemains de Mélissa Da Costa. Une belle histoire émouvante qui fait du bien grâce à la résilience de son héroïne.

8. La folie des foules de Louise Penny. Une autre enquête de l’inspecteur Armand Gamache qu’on lit avec délice.

9. Billy Summer de Stephen King. Le premier Stephen King que je réussis à terminer! Différent des livres d’horreur que l’auteur a l’habitude d’écrire.

10. Ce que la vie doit au rire de Boucar Diouf. Un délice léger, agréable, plein d’humour et de philosophie.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une image en lien avec le thème de la lecture. Cette bibliothèque du château de Warwick représente une époque révolue, celle où seulement des hommes visitaient ces lieux de grand savoir!

Bibliothèque du château de Warwick au nord de Londres ( crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous ces auteurs?

Et vous? Quel est votre top 10?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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book club illustration (credit DIVI)

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Une grande nouvelle pour la fin de 2024

Le blogue

J’ai démarré le blogue de Phrenssynnes en 2018 mais j’écris depuis le début des années 90. À mes débuts sur le site, je n’avais aucune connaissance en informatique ou en communication. Je ne connaissais rien à WordPress, j’ignorais ce qu’était le référencement naturel (SEO) et je ne savais pas comment bâtir un blogue.

Mais j’avais envie de le faire.

Je travaillais encore comme optométriste à l’époque et, parfois, je n’avais pas le temps d’écrire un article. Alors, je trouvais une citation que j’aimais, je l’écrivais sur un tableau situé sur un mur de ma cuisine. Je prenais une photo et la publiais sur le blogue. Cela m’a permis de développer l’habitude de publier de façon hebdomadaire. Ceci a évolué en une riche collection de citations.

Citation Marcel Proust

Citation Marcel Proust

Citation Marcel Proust En ce mois de juillet où beaucoup d'entres vous êtes en vacances ou en voyage, prenez des photos! Êtes-vous un "kid kodak"? Je vous remercie d’avoir lu cette chronique. Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le...

Citation positive

Citation positive

Citation positive J'aime bien cette citation positive d'Alphonse Karr. Nous, au Québec, ayons de la gratitude pour avoir des rosiers vivants.  Nous oublions vite qu'ils étaient enterrés sous quatre mètres de neige il n'y a pas si longtemps.

Une de mes citations préférées…

Une de mes citations préférées…

Citation   Citation Dany Laferrière (crédit photo Phrenssynnes « La première qualité d'un écrivain, c'est d'avoir de bonnes fesses. » Dany Laferrière Pour me suivre et ne rien manquer, inscrivez vous à ces deux publications.En vous abonnant sur le blogue (sur la...

Proverbe anglais

Proverbe anglais

Quoi de plus agréable que de prendre le thé avec quelqu'un?  Venez découvrir d'autres bonnes idées partagées par Phrenssynnes ↓

« Phrenssynnes »

Tel que je l’ai déjà expliqué dans je ne sais quel article (j’en ai plus de 300), j’ai choisi le nom Le blogue de Phrenssynnes par défaut, en attendant de trouver mieux. La première année, je montrais à ma famille, dans un party de Noël, que si l’on cherchait Phrenssynnes sur Google, mon blogue sortait dans les premiers résultats. Mon beau-frère informaticien me dit alors que c’était excellent et que certains payaient pour obtenir cela. Et, n’y connaissant rien, je répliquai : « Hum, est-ce qu’il fallait que je paye pour ça? » C’est là que j’ai découvert le SEO et que, sans le vouloir, j’ai choisi un nom si unique que c’était un avantage.

Pourtant, mon frère ne cesse de me répéter que c’est une erreur car personne n’est capable de l’épeler ou le prononcer. Mais je le répète, c’est tout simplement la façon la plus compliquée d’écrire le mot Francine et on le prononce de la même façon.

Code QR

Depuis, les progrès informatiques m’ont aidé et voici le code QR du blogue qui me facilite les choses. Cette image vous aide à partager mon blogue. Demandez à la personne, avec laquelle vous désirez le partager, de numériser le code QR avec la caméra de son téléphone et de cliquer sur le lien qui apparaît.

Code QR blogue de Phrenssynnes (créé avec Canva)

Les expériences

Les spécialistes claironnaient que le succès passait par le choix d’une niche très particulière. Je n’arrivais pas à me décider car j’avais envie de parler de tout ce qui me passionnait. J’ai choisi les voyages, la lecture, la bouffe et la catégorie « Phrenssynnes cogite » pour ce qui n’entrait pas dans les trois premières. Finalement, c’est ce qu’on nomme Lifestyle.

J’ai fait des essais sur Pinterest, sur Instagram. Twitter symbolisait le Graal du succès encore selon les experts. J’y ai fait quelques rencontres mais il s’avère que Facebook est un des réseaux qui fonctionne le mieux pour mon site.

Medium

En janvier 2021, j’ai commencé à écrire sur Medium, une plateforme payante et surtout anglophone. Mon anglais s’est un peu amélioré mais cela ne représentait pas mon objectif.

WordPress

À l’été 2021, je suis passée de WordPress.com à WordPress.org pour être plus indépendante. J’ai appris beaucoup du point de vue technique mais j’ai dû demander de l’aide à une technicienne en informatique. Mon plan était de monétiser le blogue mais j’ai changé d’avis. Cela m’irrite lorsque je visite un site qui déborde de publicité. Je ne voulais pas vous offrir cette expérience.

J’ai même participé à une émission de radio sur CKIA avec Yves Simard et au balado de Justin Busch!

En juin 2023, je me suis mise au diapason de la dernière tendance et j’ai démarré une infolettre sur la plateforme Substack.

La réflexion

Bref, j’ai expérimenté toutes sortes de choses. Ce qui m’a amené à réfléchir sur ce que j’avais vraiment envie de faire.

Récemment, j’ai relu des journaux rédigés pendant mon adolescence, j’ai constaté que le goût d’écrire datait de ce temps-là. À la mi-trentaine, l’envie d’écrire a augmenté. Grâce à Esther Croft et ses ateliers, l’encre a recommencé à couler dans mes veines. Par contre, je n’avais pas beaucoup de temps pour cela mais j’y travaillais comme passe-temps. C’est à l’approche de la retraite que j’ai démarré le site.

Écrire régulièrement pour le blogue m’a aidé à m’améliorer dans la composition des textes. Mon amie et éditrice, Ann, m’a fait progresser et d’autres copains et copines m’ont beaucoup encouragée. De plus, je me suis acclimatée à écrire publiquement. Quant à Lhom, il s’est habitué à me voir dans ma bulle devant mon ordinateur et me laisser du temps. Lui, qui détestait la lecture, est devenu un excellent éditeur!

Premier livre de Phrenssynnes (crédit photo Lhom)

 La grande nouvelle

 

Après mûre réflexion, j’ai décidé de revenir aux sources et à ce qui m’intéresse le plus : écrire de la fiction.

Mon rêve était de publier un livre, un vrai! J’ai longtemps tergiversé sur la façon de le faire. Puis, j’ai découvert que le labeur ne se termine pas par le manuscrit. Le travail d’édition commence : la correction, la mise en page, etc. Encore une fois, j’ai beaucoup appris.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que la glace est brisée et mon premier livre est publié. J’ai combiné quelques nouvelles. Certaines publiées sur le blogue, d’autres dans des revues littéraires et j’en ai fait un petit recueil.

Conclusion

Étant donné que c’est ma première expérience, tout n’est pas parfait et je vous suis reconnaissante de ne pas être trop sévère.

Si vous êtes amoureux des livres comme moi, vous pouvez désormais le commander sur Amazon.

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Je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre participation et votre intérêt à mes projets d’écriture.

Vous avez toute ma gratitude, je suis reconnaissante du temps que vous avez consacré pour lire le blogue et pour votre contribution à sa popularité.

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Je vous souhaite de très joyeuses fêtes et de la santé, de la santé et de la santé en 2025.

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Les secrets d’une soupe savoureuse

Trucs et astuces pour réussir une soupe maison succulente

Depuis plusieurs années, j’ai pris l’habitude de faire une grosse chaudronnée de soupe nourrissante une fois par semaine.

La raison principale, Lhom et moi adorons manger un bon bol le midi. Devenue une « pro » de la soupe aux légumes , je suis maintenant incapable de manger de la soupe achetée en boîte et j’apprécie un véritable potage au restaurant. Vous vous rappelez lorsque je vous ai parlé du restaurant « Soupe et cie! ».

Voici les secrets pour une soupe pas trop salée, pas trop liquide, nourrissante, succulente et faite maison.

Un mets si réconfortant à déguster pendant nos longs mois d’hiver.


(suite…)

Comment faire le plein d’énergie, se sentir en forme et tuer la fatigue

Cette semaine, comme vous avez pu le constater sur Facebook, ma sœur et moi avons fait un petit séjour à Stoneham. Nous nous sommes amusées à le nommer pompeusement Camp littéraire 2024!

Voici la photo de l’inauguration officielle.

Des randonnées pédestres entre de grandes discussions et d’exercices littéraires ou créatifs. En bref, ce fut une expérience intense et très motivante. N’ayez crainte, je vous épargnerai mes élucubrations poétiques.

Donc, le sujet de la semaine sera sur une conférence qui m’a fait découvrir les secrets d’un bon repos.

Camp littéraire 2024 (crédit photo Phrenssynnes)

Insomnie, un problème pour beaucoup de personnes

Je vois que sur le réseau social Reddit, le thème de l’insomnie provoque beaucoup de commentaires. Devons-nous présumer la grande importance de ce problème dans la population?

Insomnie et ménopause

Je ne suis pas une insomniaque chronique mais à une certaine époque, j’avais plus de mal à bien dormir. La ménopause s’avère une période de changement important dans la vie d’une femme. Et, j’ai été étonnée que l’insomnie s’avère en être le plus grand symptôme. Alors que je croyais que c’était les chaleurs.

J’ai déjà écrit un article sur le sommeil. En fait, c’était le résumé d’un livre sur l’insomnie que j’ai beaucoup apprécié et d’une allocution de Matt Walkers.

Le livre de Shawn Stevenson (crédit photo Phrenssynnes)

Matt Walkers

Avez-vous visionné cette conférence de ce spécialiste? Il explique jusqu’à quel point le sommeil est important pour une bonne santé. Que ce soit pour le système immunitaire, le niveau de testostérone (oui, messieurs!), les fonctions d’apprentissage et de mémoire. Le sommeil s’avère aussi bénéfique pour empêcher l’inflammation chronique et réduire les chances de maladies cardiovasculaires.

De l’importance du sommeil

L’idée n’est pas de vous stresser si vous dormez mal mais de vous faire comprendre l’importance du sommeil. Car la plupart du temps, vous pouvez reprendre le contrôle en ayant de bonnes habitudes.

Proverbe Irlandais (crédit photo Phrenssynnes)

Mais qu’en est-il si vous dormez bien et que vous êtes quand même fatigué?

Lors de mes navigations sur le web, je suis tombée par hasard sur une conférence du docteure Saundra Dalton-Smith. Elle raconte qu’à un moment dans sa vie, après une bonne nuit de sommeil, elle se réveillait épuisée. Sa conférence est le fruit de ses recherches. Elle explique que le sommeil et le repos ne sont pas la même chose. Le sommeil s’avère crucial mais c’est seulement une partie du repos dont nous avons besoin.

George Stern en a fait une belle infographie sur ce lien.

J’ai été surprise d’apprendre tout cela.

Sortes de repos

 

  1. Physique
  2. Sensoriel
  3. Créatif
  4. Spirituel
  5. Émotionnel
  6. Social
  7. Mental
citation Didier Van Cauwelaert (crédit photo Phrenssynnes)

Repos physique

Les signes d’un besoin de ce type de repos

  • Manque d’énergie physique.
  • Être malade souvent.
  • Avoir des douleurs ou des courbatures.

Les solutions

Repos sensoriel

Les signes d’un besoin de ce type de repos

  • Ressentir de la fatigue visuelle ou de la tension au niveau des yeux.
  • Être sensible aux sons trop forts.
  • Ne pas pouvoir sentir ou goûter comme d’habitude.

Les solutions

  • Faire une pause de vos appareils électroniques.
  • Changer ce qui vous perturbe : diminuer l’intensité de la lumière, diminuez le son de la musique.
  • Se fermer les yeux ou se boucher les oreilles quelques instants.

Repos créatif

Les signes d’un besoin de ce type de repos

  • N’avoir aucun temps libre dans votre journée.
  • Avoir de la difficulté à réfléchir ou à faire du brainstorming.
  • Avoir de la difficulté à être émerveillé par la nature.

Les solutions

  • Prendre des grandes ou des petites pauses, c’est-à-dire des vacances ou plus de petits arrêts.
  • Passer du temps à l’extérieur dans la nature sans objectifs, marcher.
  • Lire, danser, voir des spectacles, visiter un musée.

Repos spirituel

Les signes d’un besoin de ce type de repos

  • Manque de motivation.
  • Se sentir impuissant, désespéré ou piégé.
  • Ressentir une diminution de la satisfaction en général.

Les solutions

The five-minute journal ( crédit photo Phrenssynnes)

Repos émotionnel

Les signes d’un besoin de ce type de repos

  • Anxiété ou inquiétude excessive.
  • Insécurité ou doute de soi.
  • Être démesurément accablé par le drame des autres.

Les solutions

  • Prendre des mesures pour éviter de se comparer aux autres.
  • Consulter un thérapeute.
  • Éliminer les drains émotionnels comme les relations toxiques.

    Repos social

    Les signes d’un besoin de ce type de repos

    • Se sentir seul.
    • Se sentir détaché de vos amis ou de votre famille.
    • Se sentir drainé par les personnes qui vous entourent.

    Les solutions

    • Passer du temps de qualité avec quelqu’un qui vous redonne de l’énergie.
    • S’éloigner des personnes qui vous pompent de l’énergie.
    • Rejoindre un groupe ou un club de personnes partageant les mêmes idées.

    Repos mental

    Les signes d’un besoin de ce type de repos

    • Manque d’énergie mentale.
    • Ressentir un brouillard mental.
    • Craquer ou s’irriter facilement.

    Les solutions

    • Bloquer les distractions lors du travail approfondi.
    • Écouter de la musique.
    • Méditer.

    Conclusion

    J’espère que ces renseignements vous seront utiles et vous rendront plus heureux.

    Voici une photo prise à Stoneham lors de mes randonnées.

    Est-ce le chemin qui vous mènera vers l’éden?

    En tout cas, si vous ressentez le besoin de repos créatif et de vivre ce que les Anglais nomment l’émotion awe, c’est un bon endroit!

    Chemin vers le repos(crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    Voici Lhom bénéficiant des vertus du repos lors d’une petite pause dans une auberge près du lac de Côme.

    Fenêtre

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Bon repos!

    Phrenssynnes

    Souvenir de novembre

    Souvenir de novembre

    Un souvenir fabuleux berce ma mémoire tous les mois de novembre. Je ne sais pas quel âge j’avais, mais c’était l’époque où ma conscience émergeait de ma petite enfance. Assise à la fenêtre, j’attendais. Une espérance peuplait mes journées lentes et monotones. Puis un matin, la voilà. Quelle surprise de voir ces minuscules flocons se déposer avec précaution et former un voile ensoleillé sur la terre gelée! Je m’étais imaginé que des boules de neige, de véritables sphères de huit à dix centimètres chuteraient du ciel. Quel étonnement! Je contemplais ce nouveau décor avec délice. Mon novembre sinistre se troquait en un décembre joyeux. Je ressentais cette première neige comme l’exaucement d’un vœu.

    Le ravissement nous avait menées à l’ivresse, ma sœur et moi. Avant même d’avoir déjeuné, notre mère nous avait chassées dehors avec soulagement. Nous rêvions de glissades, de bonhomme de neige, de joies hivernales. Des heures incalculables de plaisir nous attendaient, enfin terminé le cafard pluvial.

    Des années plus tard, j’étudiais à Montréal et je revenais d’un week-end à Québec par un dimanche soir lugubre. Après un souper au rosbif chez mes parents, mon amoureux venait toujours me reconduire à la gare sur le boulevard Charest. Et me revient cet arrière-goût désagréable, l’odeur des gaz d’échappement des autobus. Le cœur gros, je grimpais dans l’engin qui filerait sur l’autoroute 20 pour me ramener vers mes études en optométrie. Arrivée dans la métropole, je prenais le métro, autre souvenir olfactif pénible. Comment décrire l’odeur du métro? J’embarquais ensuite dans le bus numéro 51 jusqu’à l’université. Le métro ne se rendait pas jusque-là à l’époque. En passant, je saluais la statue d’Édouard Montpetit et grimpais les interminables escaliers jusqu’aux résidences d’étudiant où j’habitais.

    Ce soir-là, mon sac de voyage m’écrasait l’épaule autant que la semaine de travaux, de stage et d’examens qui m’attendait. Le goût du rosbif et des baisers de mon amoureux se dissipait déjà et j’avais hâte de retrouver mon lit. Le corps penché vers l’avant, je cheminais dans la giboulée contre le vent. Pas un être vivant à l’horizon.

    Neige, chêne et ses feuilles (crédit photo Phrenssynnes)
    Instruments d'optométrie (crédit photo Phrenssynnes)

    Puis, j’ai entendu des cris.

    J’ai relevé la tête, c’était des rires. Un jeune étudiant étranger, seul, les deux bras grands ouverts, virevoltait et valsait sur le parvis. Son visage tourné vers les cieux, il s’éclatait de rire. La neige, aussi blanche que son sourire, contrastait avec sa peau foncée. Il gloussait, inclinait la tête vers l’arrière pour la recevoir en plein visage. Ses yeux brillaient autant que les cristaux scintillaient au sol sous la lumière des réverbères.

    Soudain, il me regarda et me dit avec le visage resplendissant : « C’est de la neige! »

    Une euphorie étira mes lèvres et cette gaité enfantine m’était revenue. Quel bonheur de le voir savourer sa première neige! Je repensai à mes balles de dix centimètres et le poids de ma semaine à venir s’envola. Après quelques mots avec lui, je grimpai la dernière volée de marches en dansant au même rythme que les flocons.

    Photo de Lhom

    Lhom a choisi cette photo. Voici ce qui nous attend dans les prochains mois. Pour ceux qui n’aiment pas la neige, pensez à planifier des activités en plein air et cela vous aidera à mieux vivre vos hivers.

    Neige en hiver (crédit photo Lhom)

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Halloween 2024

    Halloween

    Enfant, j’adorais me déguiser.

    Mon petit frère et moi avions sept années de différence, ce qui me permettait d’étirer l’âge pour fêter l’Halloween. Pour mon plus grand plaisir, j’avais hérité de la tâche de l’accompagner. Je continuais à ramasser des friandises alors que mes copines se jugeaient trop grandes.

    Halloween dans les années 70 (crédit photo Phrenssynnes)
    Masque d'Halloween (crédit photo Phrenssynnes)

    Se déguiser à l’école

    À l’école, nous avions comme projet obligatoire d’écrire des sketches. Il s’agissait de petites pièces de théâtre que nous composions en groupe. On devait ensuite les jouer devant la classe.

    Et là, il fallait se déguiser. Youpi!

    Je me souviens, entre autres, d’une fois à la fin de l’école primaire. Dans une scène, je jouais le rôle d’une épouse si en colère contre son mari, qu’elle lui lançait un œuf. Mon mari était joué par un rouquin, Michel qui restait au bout de notre rue. Son déguisement consistait en de vieux habits et une vieille calotte verte que j’avais chipés à mon père. Je ne me souviens pas des détails de l’histoire. Mais je me rappelle que j’avais un œuf. Un seul.

    J’avais bien mimé la colère, je lui criais après, alors que lui devait s’éloigner de moi, comme prévu dans le scénario. Nous avions pratiqué la scène mais pas le geste.

    J’ai toujours été une enfant gauche. Je n’étais pas très douée pour les sports et je n’avais jamais lancé une balle de baseball de ma vie. Michel devait le savoir.

    Et, je lui ai lancé l’œuf. J’ai visé dans le mille, à mon grand étonnement!

    En plein derrière la tête, dans le milieu de la casquette verte.

    Je fus si étonnée. Et lui aussi. Le rythme de son pas diminua pendant que l’œuf visqueux lui dégoulinait dans le cou.

    Mais « The show must go on! »

    Michel et moi avons réussi, avec beaucoup de difficulté, à retenir notre fou rire pendant que toute la classe se bidonnait.

    Je ne sais pas si mon père a porté sa calotte verte après cet évènement!

    Halloween couple de zombies (crédit photo Phrenssynnes)

    L’Halloween pour mes enfants

    J’ai transmis à mes filles la joie de fêter cette journée d’épouvante.

    La première fois que nous avons sonné aux portes, ma fille aînée devait avoir environ deux ans. Dès les premiers bonbons, elle s’est assise sur le bord du trottoir et a commencé à les déguster. J’ai dû travailler fort pour la persuader de continuer la collecte.

    Au fil des ans, nous l’avons fait malgré le froid et même la neige. Les enfants revenaient excitées de l’école. J’avais prévu un souper rapide et ensuite je les déguisais. Puis, vers vingt heures, épuisées, elles déversaient chacune leur montagne de friandises sur le tapis du salon.

    Des jours et des jours de gâteries.

    Depuis le temps, cette fête, d’origine américaine est de plus en plus soulignée au Québec. Elle met un petit grain de sel dans la noirceur de l’automne. Nous achetons tous des citrouilles et d’autres décorations.

    J’essaye de faire ma part et de cuisiner la citrouille au lieu de la jeter aux poubelles.

    Citrouille Halloween 2024 (crédit photo Phrenssynnes)
    Tasse de thé (crédit photo Phrenssynnes)

    L’Halloween pour une grand-mère

    Depuis que je suis grand-mère, ma fille m’a prévenue que les choses ont changé.  Non seulement on doit avoir une citrouille mais elle doit être illuminée pour avoir la visite des enfants déguisés. D’une année à l’autre, l’achalandage fluctue et cet automne, nous avons eu peur de manquer de bonbons. Il faut croire que la chandelle dans la citrouille a attiré la clientèle!

    Si nous n’avions pas cette fête, il faudrait l’inventer.

    Comme les autres plaisirs de cette sombre saison : cuisiner de la soupe à la courge butternut, se délecter de gâteau aux pommes et rêver d’une dinde avec de la purée de patate douce. Lire un bon roman avec une tasse de thé. Grimper des montagnes sur des sentiers remplis de feuilles mortes. Et pourquoi ne pas participer au NaNoWriMo?

    L’automne s’avère une belle saison pour écrire.

    En conclusion, je ne sais pas ce qu’est devenu Michel. En tout cas, il n’est pas devenu acteur.

    Moi non plus, pourtant j’aimais bien me déguiser et jouer la comédie.

    C’est peut-être là que j’ai pris le goût d’écrire et espérer faire rire toute la compagnie.

    Photo de Lhom

    Dans le thème de saison, Lhom nous présente une photo des décorations que l’on peut voir en saison à Ogunquit, Maine. Ça vaut le déplacement!

    Halloween à Ogunquit (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique au complet!

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Chronique littéraire: Le garçon d’encre de Marie-Christine Chartier

    J’ai lu Le garçon d’encre

    Le 12 août dernier, j’ai acheté mon livre québécois. Si vous ne comprenez pas le lien avec le 12 août, je vous invite à lire cet article.

    J’ai choisi, cette année, un livre de Marie-Christine Chartier, une auteure que je ne connais pas du tout. Le garçon d’encre a obtenu la deuxième place pour les ventes de livres littéraires cette journée-là.

    Il y a quelqu’un qui a bien fait son travail!

    Je l’ai choisi pour plusieurs raisons. La présentation et l’esthétique du bouquin s’avèrent professionnelles. Tel que vous pouvez le constater, le texte de la quatrième de couverture attise notre curiosité.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture   Le garçon d'encre (crédit photo Phrenssynnes)
    Le garçon d'encre 1 (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Pourquoi Maxine n’a pas envie de retourner dans la maison de son enfance?

    Notre curiosité est piquée.

    Et l’on veut savoir d’où vient le cynisme de l’héroïne et pourquoi elle est si braquée contre le monde, la vie et le bonheur. Avec une écriture fluide et bien rythmée, l’auteure nous fait ressentir des émotions universelles.

    J’ai beaucoup aimé la personnalité mordante de Jeannie, une grande amie de Maxine. Ses remarques caustiques ajoutent beaucoup de saveur aux dialogues.

    On retrouve beaucoup de mots anglais parsemés dans les dialogues. Mais ce langage représente bien les personnages. Je n’ai pas trouvé ça irritant comme dans le roman Lourdes de Catherine Lemieux.

    J’admire l’intelligence émotionnelle de JP, l’ancien amoureux de Maxine.

    Bref, j’aime beaucoup les personnages que Marie-Christine Chartier a créés dans Le garçon d’encre. Leur authenticité les démarque.

    Le garçon d'encre2 (crédit photo Phrenssynnes)

    Citation

    « Peu à peu, le rythme s’accélère, les notes explosent contre les murs de la maison, d’une violence que je ne me connaissais pas, ou plutôt que je ne me permets jamais d’exprimer. »

     

    Marie-Christine Chartier dans Un garçon d’encre.

    Ce que j’ai moins aimé

    J’avoue que je suis un peu déçue de la fin sans pouvoir vous l’expliquer puisque je ne veux pas divulgâcher l’histoire. L’auteure tire l’élastique un peu fort, mais d’un point de vue littéraire, c’est acceptable.

    Malgré cela, j’ai envie de lire d’autres livres de Marie-Christine Chartier.

    Citation du livre Le garçon d’encre

    « Le condo d’Éric offre une des meilleures vues de la ville: le Petit Champlain qui s’étale sous nos pieds, puis le fleuve, et enfin Lévis, sur l’autre rive. Pas que ce soit très beau, Lévis, mais avec les remparts illuminés la nuit, on pourrait se croire ailleurs, peut-être en Europe. Comme un mirage. »

    Marie-Christine Chartier.

    Photo de Lhom

    En lien avec l’histoire de Marie-Christine Chartier, Lhom nous offre cette semaine une photo prise dans le vieux Québec. Près de l’endroit même où se trouvait Maxine dans une scène au début du roman.

    Un bateau au vieux port de Québec (crédit photo Lhom)

    Recommandations

    À lire si :

    • vous prévoyez voyager dans la région du Saguenay prochainement.
    • vous aimez les romans québécois.
    • vous avez envie de découvrir une jeune auteure qui a beaucoup d’avenir.

    La connaissiez-vous, Marie-Christine Chartier?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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    Heureuse tristesse

    C’est l’automne

    Je vous offre cette semaine une autre nouvelle avec une atmosphère aussi mélancolique que la saison automnale. Même si c’est le mois de l’horreur avec la fête de l’Halloween, je me laisse plus submerger par le sentiment de nostalgie que par la peur.

    Cette citation d’un célèbre poème de Verlaine m’émeut à chaque lecture.

    « Chanson d’automne

    Les sanglots longs
    Des violons
    De l’automne
    Blessent mon coeur
    D’une langueur
    Monotone.

    Tout suffocant
    Et blême, quand
    Sonne l’heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens
    Et je pleure

    Et je m’en vais
    Au vent mauvais
    Qui m’emporte
    Deçà, delà,
    Pareil à la
    Feuille morte. »

    Paul Verlaine dans Poèmes saturniens.

    Ruisseau l'automne à Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)

    Une nouvelle pour l’automne

    Voici ma nouvelle intitulée Heureuse tristesse :

    Heureuse tristesse

    La voiture s’éloigne sous le déluge.  Voilà! Il est parti, songe-t-elle.  Il n’aurait pu choisir un soir plus triste.  Une pluie à boire debout, qui embrouille tout derrière le carrelage mouillé.

    Le ciel pleure pour elle.

    Autre soupir.

    Elle s’assoit face à la fenêtre et réussit à ouvrir son nouveau livre. Avant de le commencer, comme à son habitude, elle va à la fin et consulte la toute dernière phrase.  Elle n’y pige rien, évidemment. Par contre, elle croit que, telle une graine, cette ultime phrase contient tout le récit.  Elle essaye d’imaginer le roman. Quand elle arrivera à la dernière phrase, pour la deuxième fois, après avoir parcouru la fiction, elle en comprendra toute l’étendue. Comme par magie, elle connaîtra toute l’histoire.

    Puis, elle amorce sa lecture des premiers mots du bouquin, l’incipit, qu’elle reliera aussi un deuxième coup.

    Ce soir, elle a vécu une dernière phrase, se console-t-elle.

    La tristesse de cette veillée pluvieuse lui serre le cœur. Elle le savait, s’y attendait, mais pas à une telle intensité.

    Elle a fourni tant d’effort pour remplir son existence.

    Au moment du départ, elle a choisi de demeurer là pour lui souhaiter bonne chance, bien lui montrer la fierté et la confiance qu’elle a en lui. Le rassurer, qu’elle ne ressentait ni rage ni furie comme il l’avait craint.

    Ce départ est dans l’ordre des choses.

    Livre sur sofa (crédit photo Phrenssynnes)

    Toutefois, elle se surprend. Elle n’avait pas imaginé la sensation lorsqu’il l’a prise dans ses bras. Tant de serrement dans sa gorge, tant de flou à travers ses larmes, tant de tumulte en entendant le moteur de la voiture démarrer.

    Mais elle n’a pas flanché, a tenu bon sous le déluge qui s’abattait derrière la vitre mouillée de son cœur.  Elle a même réussi à sourire en lui tendant la boîte de sucre à la crème. Sa douceur préférée qu’elle lui a cuisinée.

    Tombe, tombe la pluie.

    Elle tourne les pages de son roman, se laisse bercer par le charme des flots diluviens, se cale dans le moelleux de son fauteuil.

    Elle sent monter en elle un tendre sentiment de caramel mou et onctueux.

    Ce soir, elle a vécu une dernière phrase, une belle finale.

    Un vague sourire éclaire son visage en pensant qu’il vit en ce moment le souffle, le devenir, l’élan prometteur des premiers mots d’une histoire. Le début de sa propre épopée.

    Elle s’est gardé quelques sucreries. Et tendant la main vers un morceau, elle se dit qu’après tout, la nuit est faite pour pleuvoir, les pages d’un roman pour être tournées et le sucre à la crème mangé.

    Sa confiserie avalée, elle déguste ce sentiment avec une heureuse tristesse.

    Et se laisse bercer par la plénitude de cet aboutissement qu’est le départ de son fils, devenu un homme.

    Photo de Lhom

    Dans le thème automnal de cette semaine, Lhom nous présente cette photo remplie de feuilles multicolores prise près de Lenox, Massachusetts.

    Sentier d'automne (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu ce texte.

    Si vous l’avez aimé, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

     

     

     Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration1  (credit DIVI)

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    Biscuits santé sans cuisson

    Biscuits sans cuisson

    À l’approche de l’hiver, nous avons souvent envie de manger des aliments sucrés. J’ai trouvé une façon de se gâter sans engouffrer trop de glucides. Voici ma recette de biscuits sans cuisson.

    Facile et rapide à exécuter, cette recette vous comblera avec une bonne tasse de thé ou de café.

    Biscuits santé sans cuisson et tasse (crédit photo Phrenssynnes)

    Biscuits santé sans cuisson

    Ingrédients

    Pour les biscuits

    • 325 ml (1 1/3 tasse) de flocons d’avoine
    • 60 ml (1/4 tasse) d’amandes effilées
    • 60 ml (1/4 de tasse) de noix de Grenoble hachées
    • 125 ml (1/2 tasse) de beurre d’arachides naturel
    • 10 dattes entières dénoyautées
    • 5 ml (1 cuillère à thé) d’essence de vanille
    • 60 ml (1/4 tasse) de canneberges séchées
    • un peu d’eau si la pâte est trop granuleuse (1 cuillère à thé à la fois)

    Pour la sauce au chocolat

    • Environ 75 g de chocolat noir
    • 15 à 30 ml (1 à 2 cuillères à table) de lait ou de boisson de soya

    Préparation

    Étape 1

    Faites ramollir le beurre d’arachides quelques secondes dans le four micro-ondes (entre 5 et 30 secondes selon votre appareil).

    Mettez tous les ingrédients dans un robot culinaire et malaxez. La pâte doit se compacter lorsqu’on la presse dans la paume de la main. Si elle est trop grumeleuse, ajoutez une cuillère à thé d’eau jusqu’à ce que le mélange se tienne mieux.

    Étape 2

    Façonnez la pâte pour former des galettes.

    Étape 3

    Placez les galettes au frigo pendant que vous préparez la garniture au chocolat.

    Étape 4

    Faites fondre le chocolat au bain-marie ou au micro-ondes. Ajoutez le lait ou la boisson de soya. Mélangez afin d’avoir une sauce onctueuse.

    Étape 5

    Recouvrez la base de chaque biscuit de sauce au chocolat et replacez-les au frigo.

    Bon appétit!

    La pâte des biscuits sans cuisson

    Vous pouvez voir ici comme le mélange est granuleux.

    Le secret est d’avoir un bon équilibre entre le beurre d’arachides et l’eau pour que la pâte se tienne et ne soit pas trop collante.

    Vous pouvez remplacer les canneberges séchées par des raisins secs ou des pépites de chocolat.

    La pâte des biscuits santé sans cuisson (crédit photo Phrenssynnes)

    Pourquoi ces biscuits sont-ils sains?

    Madame Labriski compare les valeurs nutritives d’une tasse de dattes avec la même quantité de sucre blanc, de cassonade, de sirop d’érable et de miel.

    Donc, pour une quantité équivalente, les dattes renferment moins de glucides, de sucre, de calories et plus de fibres. Alors, c’est une bonne idée de sucrer vos recettes avec des dattes ou de la purée de dattes.

    Si vous êtes sensible au gluten, ces galettes n’en contiennent pas. Et pour les intolérants au lactose, utilisez votre boisson sans lactose préférée.

    Cette recette n’est pas entièrement sans sucre ajouté puisqu’il y en a dans le chocolat. Mais la quantité s’avère sûrement moindre que pour les biscuits achetés.

    Tasse de thé (crédit photo Phrenssynnes)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

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    Phrenssynnes

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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    Faire du vélo à Québec

    Des belles pistes de vélo près de Québec

    La popularité du vélo a grimpé en flèche ces dernières années et les gens recherchent des endroits agréables pour se promener.

    À Québec, nous sommes gâtés car nous avons un réseau de pistes cyclables extraordinaires. Aujourd’hui, je vous en présente deux qui se démarquent.

    Piste La Liseuse

    Nous avons découvert, cette année, le chemin de la Liseuse qui relie les petites villes de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et Pont-Rouge. Située à environ 30 minutes de la ville de Québec, la piste longe la rivière Jacques-Cartier. Ce sentier de poussière de pierre sillonne un magnifique boisé. L’hiver, la même piste ravit les skieurs de fond et c’est aussi un bel endroit pour marcher.

    Sentir les parfums de la forêt, voir la rivière à travers les branches, faire une pause pour observer et entendre les rapides du cours d’eau, c’est une expérience sensorielle fantastique.

    Vous trouverez, clairsemés sur le sentier, des poèmes d’Anne Hébert et de Saint-Denys-Garneau, tous deux originaires de cette petite municipalité.

    Vous pouvez partir de Sainte-Catherine, mais également de Pont-Rouge, où la piste change de nom pour la Dansereau. Si vous faites un aller-retour, vous pédalerez sur une distance d’environ 28 kilomètres.

    Prévoyez un pique-nique que vous pourrez déguster soit au départ, à l’arrivée ou même sur le parcours, car il y a plus d’un endroit où vous pourrez vous installer.

    Voici le lien pour obtenir plus de renseignements.

     

     

    Pancarte sur la piste de vélo (crédit photo Phrenssynnes)
    La Liseuse en poussière de pierre (crédit photo Phrenssynnes)
    Paysage en vélo à Québec (crédit photo Phrenssynnes)
    Rivière Jacques-Cartier (crédit photo Phrenssynnes)

    Le parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles

    La piste de la rivière St-Charles 1 (crédit photo Phrenssynnes)

    Faire du vélo dans la ville de Québec

    Vous pouvez profiter du parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles pour faire de la bicyclette en été, du ski de fond en hiver et de la marche en toutes saisons. Pour les amateurs de chiens, vous connaissez peut-être le parc canin, un bel endroit où votre toutou peut s’époumoner en galopant ou rencontrer ses congénères.

    Consultez cette carte pour choisir comment accéder à la piste.

    Cette route de vélo est reliée à celle sur le bord du fleuve Saint-Laurent en bordure du boulevard Champlain.

    Voici le lien pour obtenir plus de renseignements sur le parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles.

    Fleurs sauvages à Québec (crédit photo Phrenssynnes)
    Les ponts de la rivière St-Charles (crédit photo Phrenssynnes)

    Traverser les ponts en vélo

    Plusieurs ponts jonchent la rivière donc vous pouvez ainsi vous promener d’un côté à l’autre si vous le désirez.

    La première fois que j’ai pédalé sur cette piste, j’avais l’impression d’être une touriste dans ma propre ville. Voici un parc où resplendit la verdure au cœur de l’urbain.

    On peut observer la faune et la flore de ce milieu naturel.

    Vous remarquerez beaucoup de marcheurs, mais le partage des sentiers s’avère facile.

    Des fleurs sauvages en ville

    Vous verrez plusieurs aménagements paysagers, mais aussi des fleurs sauvages.

    Ce parc représente 32 kilomètres de sentiers pédestres.

    Vélo à Québec 1 (crédit photo Phrenssynnes)
    Vue sur la rivière St-Charles (crédit photo Phrenssynnes)
    Piste vélo rivière St-Charles 2 (crédit photo Phrenssynnes)
    Fresques colorées (crédit photo Phrenssynnes)
    Œuvres d'art sur la piste de vélo (crédit photo Phrenssynnes)
    Des viaducs multicolores (crédit photo Phrenssynnes)

    Des œuvres d’art à voir en vélo

    En plus du parc canin et de nombreux emplacements pour faire une pause ou un pique-nique, vous remarquerez plusieurs œuvres d’art.

    Vous pouvez constater que la voie est couverte d’asphalte tout au long du tracé. Et, elle est identifiée en treize secteurs.

    Voici le parcours que nous effectuons habituellement. Nous partons du quai des Cageux et nous roulons vers le vieux port. En suivant la piste cyclable, nous nous dirigeons vers le parc linéaire. Après avoir fait le tour, nous sortons à la rue Marie-de-l’Incarnation pour remonter par la côte de la Pente-Douce. Oui, la fin s’avère un défi pour les mollets et le cardio! Après tout, c’est la raison pour laquelle on pédale!

    Vue sur la rivière 1 (crédit photo Phrenssynnes)
    Piste vélo à Québec (crédit photo Phrenssynnes)
    Vue sur la rivière 2 (crédit photo Phrenssynnes)

    Faire du vélo l’automne

    La saison du vélo se terminera bientôt, mais la température clémente de cette année nous permet de la prolonger. Imaginez, pédalant sur votre bécane à travers les merveilleuses couleurs automnales, à sentir les odeurs des feuilles mortes et entendre le gazouillis des oiseaux. Et vous ferez sûrement une pause en croquant dans une pomme fraîche!

    Photo de Lhom

    Pour la beauté de son environnement, le sentier du chemin de la Liseuse arrive en première position selon lui. Pour la photo de la semaine, il vous offre une image de la vue qu’on peut y admirer.

    Rivière Jacques-Cartier 3 (crédit photo Lhom)

    Et vous? Quelle est votre piste de vélo préférée?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

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    Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

    Pour lire en plus sur les aventures de Brittany Brexit et autres voyages.

    Comment trouver un bon livre

    Comment se choisir un livre?

    La lecture est une activité agréable et bénéfique. Tel que j’en ai déjà discuté dans cet article, vous pouvez profiter des avantages de la lecture dans plusieurs domaines de votre vie. Que vous soyez à la retraite ou un travailleur acharné, lire vous apportera des moments de bonheur.

    Pour quelqu’un qui ne pratique pas ce passe-temps, il peut parfois être ardu de commencer. On ne sait pas quoi lire, on ne sait pas où se les procurer, quels sont les grands classiques à privilégier? Comment connaître les dernières parutions?

    J’essayerai dans cet article de répondre à vos interrogations.

    Des lunettes roses pour lire La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

    Les grands principes

    Le plaisir

     

    Lorsqu’on veut commencer à pratiquer un passe-temps, l’important est d’y aller avec le plaisir et progressivement. Est-ce primordial de se plonger dans les grands classiques? Non, évidemment. Et vous n’êtes pas obligé, non plus, de vous lancer dans le dernier pavé à la mode, celui que toute la planète lit.

    La liberté

     

    Lire de la fiction ou des essais? Vous pouvez lire les deux et même passer d’un bouquin à l’autre.

    La bibliothèque

     

    Inscrivez-vous à la bibliothèque de votre ville. Cela vous permettra d’expérimenter et d’essayer une panoplie de romans, d’essais ou même de biographies.

    Dites-vous que lorsque vous débutez un livre, vous n’êtes pas obligé de le terminer! Certains lecteurs donnent cinquante pages d’attention à l’auteur. S’ils ne sont pas captivés après, ils se donnent le droit d’abandonner.

    L’emprunt dans une bibliothèque vous permettra d’oser sans investir. Et vous permet d’être minimaliste car partager les livres s’avère être une bonne façon de ne pas s’encombrer. C’est bon pour la planète.

    Papier ou numérique

     

    Papier

    Lire un vrai bouquin en papier offre une expérience sensorielle incomparable. Imaginez être assis confortablement dans un bon fauteuil à côté d’une fenêtre où tambourine la pluie. D’une main, vous tenez votre tasse de thé et de l’autre, votre lecture. Ah! quel plaisir!

    Mais, si vous achetez un livre papier, vous devrez lui trouver une place dans une bibliothèque de votre maison. À moins que vous ne le donniez à un ami.

    Vous avez aussi l’option de faire une donation dans une boîte de livres. Faites une recherche sur Google Maps et vous pourrez trouver la localisation de ces boîtes.

    Biblio encombrée (crédit photo Phrenssynnes)
    Ma biblio (crédit photo Phrenssynnes)

    Numérique

    Le numérique offre l’avantage de la légèreté. Ce qui s’avère pratique lorsqu’on part en voyage et qu’on veut apporter plusieurs livres.

    Le poids léger est aussi un bénéfice lors de la lecture.

    Un livre numérique n’encombrera pas votre maison une fois que vous l’aurez terminé.

    Par contre, il faut apprendre comment télécharger l’œuvre sur votre tablette ou liseuse lors de l’achat ou de l’emprunt. Habituellement, on donne des consignes claires.

    Liste de Derek Sivers Capture écran de Phrenssynnes)

    Les recommandations de lecture

    Souvent les hommes aiment moins lire. Pourtant, la plupart des leaders connus sont de grands lecteurs. Certains rédigent des listes de suggestions d’œuvres littéraires ou d’essais. En voici quelques-unes contenant des œuvres de fiction ou des essais. Ces listes sont en anglais mais vous pouvez souvent trouver une traduction française.

    Citation

    « La lecture est importante. Si vous savez lire, alors le monde entier s’ouvre à vous. »

    Barak Obama

    Les trucs pour avoir des idées de lecture

    Émissions littéraires

    Écouter des émissions littéraires s’avère être une bonne façon de découvrir plusieurs idées.

    Cliquez ici pour celles de Radio-Canada.

    Balado littéraire

    Il existe une panoplie de balados ayant comme thème la littérature.

    Cliquez ici pour en découvrir quelques-uns.

    La librairie

    Devenez ami avec votre libraire du coin. En développant une bonne relation, vous pourrez discuter de vos coups de coeur.

    Et vos amis

    Demandez à vos amis ou aux membres de votre famille ce qu’ils lisent présentement. Vous serez surpris de toutes les suggestions que vous pouvez récolter.

    Icône de Balados (capture écran de Phrenssynnes)
    Capture écran collectif polar par Phrenssynnes

    Suivre des blogues littéraires

    Il existe une panoplie de blogues ayant comme sujet la lecture et la littérature. Vous pouvez fouiner sur des plateformes. WordPress.com regorge d’une panoplie incroyable de sites de ce genre. Voici des recommandations.

    Vous pouvez rechercher des groupes ou des clubs de lecture sur Facebook.

    Connaissez-vous le site quialu.ca?

    Lire des livres anciens ou nouveaux?

    Afin de connaître les nouveautés vous pouvez consulter la liste des best-sellers du New York Times. Oui, c’est en anglais mais les traductions sont souvent publiées par la suite.

    Vous pouvez vous intéresser aux prix littéraires.

    Afin de découvrir des grands classiques littéraires, vous pouvez faire des recherches Internet ou en parler à votre entourage.

    J’ai reçu il y a longtemps un livre en cadeau qui m’a fait découvrir Edith Wharton.

    N’oubliez pas qu’il existe les grands classiques de la littérature en général mais aussi de chaque langue ou dans chaque genre. Qu’avez-vous envie d’explorer? À vous de choisir.

     

    Succès littéraires (crédit photo Phrenssynnes)
    Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que je lis présentement

    Je lis présentement Les lendemains de Mélissa Da Costa, Lourdes de Catherine Lemieux, Libérez votre créativité de Julia Cameron et L’anatomie du scénario de John Truby. 

    Quels sont les livres à lire absolument dans sa vie?

    La réponse est simple, ceux dont vous avez envie et qui vous font plaisir!

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre, cette semaine, une photo prise dans un parc de Savannah en Georgie. Hum… Voici un autre endroit pour s’installer avec un bon livre, profiter de la lecture et du plein air.

    Parc à Savannah (crédit photo Lhom)

    Êtes-vous un lecteur débutant ou chevronné? 

    Si vous êtes un lecteur assidu, comment trouvez-vous vos lectures? 

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs, éditeurs ou sites mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

     

      Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration (credit DIVI)

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    Comment créer une chanson avec l’intelligence artificielle

    Chanson et intelligence artificielle

    Récemment, lors d’une fête à laquelle nous avons participé, nous avons entendu quelque chose d’unique.

    Un des convives nous a présenté une chanson personnalisée pour le jubilaire. Ce fut, bien sûr, le clou de la soirée! Étant donné que Lhom et moi étions conviés prochainement à un anniversaire de mariage, nous voulions absolument savoir comment faire.

    C’est ainsi que nous avons découvert que l’intelligence artificielle (IA) avait créé la mélodie.

    Nous avons réussi à concevoir une rengaine à propos de nos amis. On s’est bien amusés non seulement à la créer, mais aussi à la fête. Vous auriez dû voir les yeux du couple lorsqu’ils ont entendu la pièce vocale qui incarnait le thème de leur histoire d’amour.

    On peut faire beaucoup de choses avec l’intelligence artificielle (IA) mais je constate à peine l’étendue de ce qu’on peut réaliser. Comme déjà mentionné dans cet article, je ne veux pas me servir de l’IA pour écrire. Composer des textes s’avère être un véritable plaisir.

     

    Les étapes à suivre pour composer une chanson avec l’intelligence artificielle

    Composer les paroles

    Vous pouvez composer vous-même les paroles. Nous avons décidé d’utiliser Claude, une IA que j’ai découverte par l’entremise de Seth Godin.

    Ensuite, j’ai effectué un copier-coller sur mon application « note ». J’ai modifié les paroles afin de les rendre plus amusantes.

    Veuillez bien réviser votre texte. On ne peut pas les changer une fois la musique générée par l’intelligence artificielle et garder la même mélodie.

    IA Claude (capture écran de Phrenssynnes)

    Évidemment, vous devrez vous créer un compte avec une adresse de courriel pour chaque application. J’utilise une adresse électronique Hotmail (ça peut être Gmail). Puisqu’à tout bout de champ, on se la fait demander, c’est pratique d’en détenir une pour les affaires importantes et une autre pour les choses qui le sont moins.

    Intelligence artificielle Suno 1(capture écran de Phrenssynnes)

    L’intelligence artificielle pour la musique

    Lhom et moi avons essayé quelques sites, mais nous avons préféré Suno.com tel qu’on nous l’avait recommandé.

    L’application peut aussi vous créer des paroles mais nous ne les avons pas aimées. Peut-être parce que nous voulions que notre chanson soit en français.

    C’est pourquoi il est souhaitable de composer votre texte ou de le faire générer par une autre IA.

    Custom

    Pour utiliser vos propres paroles, vous devez cliquer sur le bouton « custom ». Faites ensuite un copier-coller dans la case des paroles.

    Puis, vous choisissez le style de musique et vous l’indiquez dans la case appropriée. Rock, pop, rap, jazz, à vous de sélectionner.

    Dans la section du bas, vous écrivez le titre de votre chanson. Ne l’inscrivez au début du texte car il fera partie de la chanson.

    Suno 2(capture écran de Phrenssynnes)
    Suno 3 (crédit photo Phrenssynnes)

    Créer, copier-coller et c’est terminé!

    Finalement, vous appuyez sur le bouton « create ».

    L’intelligence artificielle génèrera deux pièces musicales que vous pourrez voir du côté droit de l’écran. Vous sélectionnez votre préférée et cliquez sur l’icône « partager » pour copier le lien.

    J’ai copié le lien sur l’application « note » de mon téléphone. Lors de la présentation de la chanson, je n’ai eu qu’à cliquer sur le lien afin qu’on l’entende.

     

     

     

     

    Démonstration d’une chanson créée avec l’IA

    Pour vous faire la démonstration, j’ai décidé de produire une chanson pour le blogue.

    Le générateur de musique crée deux versions. Je vous les présente et j’aimerais que vous votiez dans les commentaires pour me dire laquelle vous préférez.

    Cliquez pour entendre la version 1 Chanson thème du blogue de Phrenssynnes

    https://suno.com/song/35dbeb63-9ae2-4ed8-a8e6-f4912ddf5314

    Cliquez pour entendre la version 2 Chanson thème du blogue de Phrenssynnes

    Nous nous sommes vraiment amusés lors de ces partys.

    Donnez-m’en des nouvelles si vous l’essayez!

    Photo de Lhom

    Sur la route, en compagnie de Brittany Brexit, nous rencontrons parfois des aléas. Nous avons observé ces nuages menaçants dans l’État de New York. Nous n’avons pas eu une seule goutte de pluie. Qui l’eût cru?

    Nuages (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Le blogue de Phrenssynnes, 6 ans déjà!

    6 ans déjà!

    La rubrique sera différente cette semaine. J’en profite pour mentionner l’anniversaire du blogue et annoncer une collaboration.

    De plus, je désire effectuer quelques mises au point pour vous faciliter la vie lorsque vous naviguez sur le blogue. Cela répondra, j’espère, à vos questions. Si jamais cela ne correspond pas à vos interrogations, je compte sur vous pour me contacter.

    Je suis toujours honorée lorsque vous me consultez, car cela démontre votre intérêt.

    Collaboration

    J’ai récemment collaboré avec Josée Cousineau du blogue Des mots et des images. Je vous invite à aller lire l’article en question. Vous y trouverez d’ailleurs une artiste intéressante. Elle m’impressionne avec ses collages et ses talents photographiques.

    Cap

    Le blogue a maintenant atteint le cap de 300 articles publiés. Si vous avez envie d’y jeter un coup d’œil, cliquez sur la bibliothèque ci-dessous. Notez que vous trouverez aussi ce lien sur la page d’accueil du site. Amusez-vous à naviguer, vous verrez peut-être des sujets que vous n’avez pas consultés.

    Edith Wharton? Mais qui diable est Edith Wharton?

    J’ai choisi de vous parler d’Edith Wharton, car j’aime lire les œuvres des romancières américaines.  Je l’ai découverte dans ce livre offert par ma sœur ou mes parents lors d’un de mes anniversaires. L'histoire des plus grands succès littéraires (crédit photo...

    La meilleure recette de granola

    Granola maison Préparez-vous cette recette facile. Regardez les ingrédients de ce granola maison et vous comprendrez qu'il est bon pour la santé. Bien non, ce n'est pas  la recette de granola de Ricardo! La mienne est moins  sucrée et plus protéinée.  On ajoute...

    Brittany Brexit? Mais qui diable est Brittany Brexit?

    Brittany Brexit, la mini Cooper Rouge, brillante et très British, je suis la rutilante mini Cooper de Phrenssynnes. J'ai été conçue à Oxford, United Kingdom, yes my dear! C'était en 2016, au même moment où Phrenssynnes visitait la célèbre université.  Bloody hell!...

    La meilleure recette de tartare de saumon

    Tartare de saumonQuoi de mieux qu’un bon tartare de saumon assaisonné à notre goût. Cette recette est inspirée de celle de mon ami Martin et son frère, les Lucky Brothers. Portions 2 à 4 portionsPrêt en: 30 minutes Bon pour: Lunch ou entrée ou souperInroduction À...

    Citation de Carl Gustav Jung

    La citation préférée des optométristes!  «Votre vision devient claire lorsque vous regardez dans votre cœur.» Carl Gustav Jung Qui est Carl Gustav Jung? Selon Wikipédia, "il est un médecin psychiatre suisse" né en 1875. Il a été un des premiers disciples de Sigmund...

    Où aller en road trip ou les aventures de Brittany Brexit au Mont Tremblant

    Rouge, brillante et très British, je suis la rutilante mini Cooper de Phrenssynnes. Mais qui diable est Brittany Brexit? Envie d'une escapade d'automne? Indeed!  Pourquoi pas le Mont Tremblant.  Situé au nord de Montréal, c'est un des plus beaux endroits de...

    À mes amis surfers, une citation de Jon Kabat-Zinn

    Citation de Jon Kabat-Zinn « You can't stop the wave, but you can learn to surf. » Si vous avez aimé cette citation, je vous exprime toute ma gratitude si vous la partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.  Je suis également reconnaissante que...

    Vive Coco Chanel

      Si vous avez aimé cette citation, je vous exprime toute ma gratitude si vous la partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.  Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de contribuer à la popularité du blogue! J’attends...

    Citation de Mark Twain

    Venez découvrir d'autres citations ↓

    Siri Hustvedt. Mais qui diable est Siri Hustvedt?

    Siri Hustvedt?  Mais qui diable est Siri Hustvedt? Siri est une écrivaine américaine mondialement reconnue, elle a fait un Ph.D. en littérature anglaise à l’université Columbia à New York. Elle est issue d’une famille d’origine norvégienne. Poétesse, romancière et...

    L’infolettre

    La semaine prochaine, le 24 août, comme tous les derniers samedis du mois, je publierai mon infolettre sur Substack.

    Je fête le premier anniversaire sur Substack.

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    Les commentaires

    Étant donné que j’adore lorsque vous me donnez vos avis ou vos appréciations, voici les bons trucs.

    Vous savez que je travaille principalement avec deux plateformes. WordPress pour Le blogue de Phrenssynnes (où je publie trois fois par mois) et Substack pour mon infolettre mensuelle.

    Si vous désirez laisser des réflexions sur Substack, vous devez avoir un compte ou l’application sur votre appareil. C’est un peu comme sur Facebook, si on veut y participer, on doit s’abonner avec une adresse courriel.

    C’est la même chose sur le blogue qui est créé avec WordPress.

    La zone pour inscrire vos commentaires se trouve toujours à la fin du texte.

    Habituellement, je partage mes publications sur Facebook le samedi matin. Vous pouvez, là aussi, répondre et partager le lien.

    J’adore lorsque vous me laissez vos avis ou vos appréciations.

    À la recherche de quelque chose?

    J’ajoute une note pour vous mentionner l’endroit du bouton recherche

    Depuis quelque temps, une lectrice me demande le lien pour la recette de clafoutis, une autre pour l’article sur Les survivants d’Alex Schulman, par exemple.

    Si vous cherchez quelque chose sur le site, une recette, un article sur un livre particulier, pensez à regarder en haut à droite. Vous reconnaîtrez l’icône nécessaire telle que vous voyez sur cette image. Tapez votre mot-clé et vous devriez réussir. Si jamais vous n’arrivez pas à trouver, n’hésitez pas à me joindre.

    La partie contact se situe à la fin de la page d’accueil du blogue.

    Icône recherche (capture écran de Phrenssynnes)

    Tapez votre mot-clé et vous devriez réussir. Si jamais vous n’arrivez pas à trouver ce qui vous cherchez, n’hésitez pas à me contacter avec la partie contact qui est à la fin de la page d’accueil du blogue.

    Voici la partie Contact

    Et si l’on vous demande de répondre à une équation mathématique, c’est pour éviter que des robots submergent le site de commentaires inutiles, non pertinents et toxiques.

    Sur le blogue, je peux parfois recevoir des centaines d’attaques de robots en seulement quelques minutes.

    15 + 2 =

    Photo de Lhom

    Pour terminer en beauté, Lhom nous propose cette semaine un panorama d’Attean Pound. Nous avons vu ce magnifique paysage lors de notre pèlerinage annuel à Ogunquit dans le Maine.

    Attean Pound, Maine (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cet article.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    12 août 2024: Achetez votre livre québécois

    Le 12 août, c’est l’évènement Achetez votre livre québécois

    Étant donné que la journée du 12 août arrive à grands pas, je vous propose encore cette année d’encourager le monde du livre québécois.

    Les autres années, je vous ai présenté soit un ouvrage, soit un auteur ou un groupe de livres. Voici les articles des dernières années, cela peut vous donner des suggestions.

    2019, 2020, 2022, 2023

    Cette année, je vous suggère une liste d’auteurs québécois.

    J’ai un souvenir d’une époque où ma sœur et moi, nous nous régalions de romans de science-fiction. Et nous avions découvert Marion Zimmer Bradley. C’est à ce moment que j’ai compris le principe du bon filon. Les lecteurs invétérés savent que l’astuce pour dénicher des bouquins est la trouvaille d’un écrivain prolifique dont on aime les livres.

    Voilà pourquoi je vous propose une liste de bons filons québécois.

    Le livre de Boucar Diouf (crédit photo Phrensssynnes)
    le livre et une théière (crédit photo Phrenssynnes)
    Livre de Jean Lemieux (crédit photo Phrenssynnes)

    Des bons filons pour le 12 août 2024

    Dominique Demers

    Elle a écrit beaucoup de livres pour enfants, mais aussi pour adultes. Entre autres, Maïna que j’ai adoré et Le pari.

    Martin Michaud

    Si vous aimez les romans policiers, Martin Michaud est un incontournable avec sa série Victor Lessard. En plus, j’ai un petit faible pour cet écrivain puisqu’il est originaire de la ville de Québec.

    Chrystine Brouillet

    J’ai découvert Chrystine Brouillet au début de sa carrière lorsqu’elle a gagné le prix Robert-Cliche en 1982 avec Chère voisine. Depuis, cette auteure ne cesse de m’épater.

    Michel Tremblay

    Un impératif de la littérature québécoise, si vous ne l’avez pas encore lu, c’est l’occasion de le faire.

    Jean Lemieux

    Écrivain prolifique, Jean Lemieux a publié plusieurs romans policiers dont l’intrigue se passe aux Îles-de-la-Madeleine. J’ai adoré ses histoires avec le sergent-détective André Surprenant.

     

    Livre de Martin Michaud (crédit photo Phrenssynnes)
    Le torrent d'Anne Hébert (crédit photo Phrenssynnes)
    Livre de Dominique Fortier (crédit photo Phrenssynnes)

    D’autres idées pour le 12 août

    Patrick Sénécal si vous aimez les romans d’horreur est un bon filon à suivre.

    Découvrez Élisabeth Vonarburg, la reine de la science-fiction québécoise. J’ai lu, il y a longtemps, Tyranaël, les rêves de la mer que j’avais trouvé très intriguant.

    Le premier roman d’Alain Beaulieu, Fou-Bar, un roman léger, teinté d’humour et de dérision, précède une importante lignée de publications.

    Dominique Fortier, qui a écrit une quinzaine de livres, est originaire de la ville de Québec. Titulaire d’un doctorat en littérature, elle est également traductrice et ses livres ont gagné plusieurs prix littéraires.

    Profitons de l’évènement du 12 août pour relire les grands classiques québécois. Chaque histoire d’Anne Hébert me rappelle l’odeur des conifères de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Les émotions y jaillissent aussi fortement que les remous de la rivière qu’elle a rendue célèbre.

     

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une photographie tout à fait québécoise. Voici une image capturée à partir du chemin de La Liseuse, sur les bords de la rivière Jacques-Cartier. C’est un endroit magique que nous vous invitons à visiter l’été en vélo et l’hiver en ski de fond.

    Rivière Jacques-Cartier (crédit photo Lhom)

    Et vous? Quel est votre livre pour le 12 août?

    Avez-vous d’autres suggestions?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je n’ai aucun lien affilié.

     

     

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    L’ostinato

    Bonjour lecteur et lectrice,

    Je récidive cette semaine et je publie une autre de mes nouvelles intitulée L’ostinato.

    Je me suis creusée les méninges sur ce que j’allais publier cette semaine. En fouillant dans mes fichiers, je suis tombée sur ce texte. Tel que je vous en ai parlé il y a quelques jours, suite au décès récent de Paul Auster, on parle beaucoup, ces temps-ci, de son œuvre.

    Je me suis inspirée du thème du hasard, souvent présent dans les livres d’Auster, pour retravailler cette nouvelle qui, j’espère, vous divertira.

    Cœur dans un café (crédit photo Phrenssynnes)
    Cappuccino et La nuit de l'oracle (crédit photo Phrenssynnes)

    L’ostinato

    Elle entend toujours cette petite ou plutôt cette grande mélodie dans sa tête.  Pas comme un refrain, mais plutôt une obsession fatigante.  Une chanson, un air qui ne la lâche pas, qu’elle ne peut s’empêcher de fredonner depuis des jours.  Et dont elle ne connaît ni le titre ni les paroles.  Non, pense-t-elle, il n’y a pas de mots dans cette musique.  Elle ignore tout en la matière, mais, ça, elle le sait.

    Et cette chanson l’obsède.

    De toute façon, ça finira par passer, se rassure-t-elle.  Tout comme son chagrin d’amour, tout finit toujours par passer.

    Elle se consacre à ses affaires sans trop réfléchir.  Le travail, l’épicerie, le congrès, les impôts, les vacances à venir.  Tout défile dans sa vie et s’accomplit, tac, tac, tac, une tâche après l’autre.  Tout s’emboîte; la gym, le boulot, les amis.  Le tout revêt un certain rythme, mais qui ne fait vibrer personne. Pas même Louise.  Louise qui ne goûte pas, mais se précipite sans cesse.

    Et là, depuis quelque temps, cette mélodie obsédante la harcèle parfois jusqu’au plus bleu de la nuit.  Elle ne la connaît pas, mais l’a déjà écoutée, oui, quelque part, elle l’a entendue.  C’est un air célèbre, elle le croit, mais où donc a-t-elle remarqué cette œuvre?  Elle n’a aucun souvenir qui s’y rattache, mais elle prend conscience, sans savoir pourquoi, que cette harmonie la fait vibrer. Elle change son humeur.

    Cet air l’aide à se concentrer sur le son des oiseaux qui gazouillent, à être attendrie devant un poupon dans un carrosse.  La musique la réconcilie avec la vue d’un couple d’amoureux qui s’embrassent dans la rue. Elle respire, de nouveau, le parfum de l’été. Par miracle, la routine quotidienne se transmue en une joyeuse chorégraphie sous le rythme harmonieux.

    Et Louise se laisse bercer dans la cadence de ce tempo uniforme.

    Parfois, la mélodie diminue sans en avoir véritablement conscience.  Régler les conflits au bureau, diriger le département, faire ses courses. Tac, tac, tac, la machinerie reprend le dessus.  Quand le mécanisme grince, elle se dit que ça va passer.  Tout finit toujours par passer.

    Ses connaissances musicales presque nulles ne l’aident pas. Elle note sur sa liste de choses à faire de tenter de trouver le titre de cette œuvre.  Par malheur, elle chante si faux qu’elle ne se voit pas babiller l’air devant n’importe qui!  Alors sa petite mélopée reste en elle, lovée dans un petit coin obscur.  Toujours là et lentement, en sourdine, elle la comble.

    Par un samedi gris et morne, Louise fredonne dans sa tête tout en bouquinant dans une librairie.  Elle tend la main vers un livre et, alors qu’elle va le saisir, une tierce main croise la sienne. Louise réussit à s’emparer de l’objet avant l’autre.  Elle se retourne et regarde l’intrus.

    « Oh! C’est celui-là que je voulais! susurre-t-il.

    — Désolée, trop tard, déclare-t-elle.  Il n’y en a pas deux.

    — Et vous le prenez?

    — Évidemment! réplique-t-elle, sans réfléchir.

    En fait, elle n’avait pas la certitude de l’acheter, du moins jusqu’au moment où elle l’a touché.  C’est le contact avec l’objet qui la décide.  Elle caresse le dessus, jamais elle n’a senti une telle douceur. Quel est ce nouveau matériau? L’effleurement de ses doigts sur la couverture bleu nuit la trouble. Comme ce livre semble agréable à palper, songe-t-elle. « Mais allez-vous l’acheter, insiste-t-il avec son plus beau sourire.

    — Évidemment que je l’achète! assure-t-elle sans être dupe. »

    La passe de la drague à la librairie, elle se l’est déjà fait faire.  Et, elle catégorise l’importun dans la section « beau gars », en plus.  Ce sont les pires, se convainc-t-elle, ils sont assurés de leur charme.  Il s’éloigne, il a compris, tant mieux.

    Et la musique s’interrompt tout à coup en elle.  Elle regarde autour, personne n’a tressailli.  Bien entendu. Mais pour elle, c’est comme si l’orchestre s’était arrêté.  Un soupir et elle va payer La nuit de l’oracle.

    Dans la file d’attente à la caisse, le moineau ressurgit avec un livre dans les mains qu’il lui tend. « L’ogre de Barbarie de Pierre Brillon, ça ne vous tenterait pas? » Elle le regarde, insultée. « Vraiment? Je pourrais croire que vous me traitez d’ogre! Non, je reste avec mon Paul Auster. » conclut-elle, irritée.

    La nuit de l'oracle de Paul Auster (crédit photo Phrenssynnes)

    Plutôt que de retourner chez elle, elle décide de s’offrir un café au bistrot à côté de la librairie. Assise, patientant pour son cappuccino, elle examine, comme à son habitude, la toute dernière phrase de l’œuvre avant de la débuter.  Elle aime bien Paul Auster.  Elle raffole maintenant de ses livres. Lorsqu’elle a commencé à découvrir cet auteur, la finale la décevait souvent. Depuis, elle a choisi d’accepter ses histoires qui finissent en queue de poisson.

    Café et livre de Paul Auster (crédit photo Phrenssynnes)

    Elle termine la lecture de la première page quand devinez qui se pointe dans le bistro bondé en ce terne samedi après-midi? Et Don Juan s’assoit à la table aux côtés de Louise.  C’est la seule inoccupée, mais cela n’en réduit pas moins son irritation.  Elle a le goût de plier bagage tout de suite. Mais elle a atrocement envie de cette tasse fumante. Ce café mousseux qui vient juste d’être déposé à côté de la douce nuit de l’oracle.  Elle se persuade qu’elle a pris de l’expérience pour éloigner les dragueurs depuis sa dernière rupture.  S’il s’attend à ce qu’elle joue la coquette, il va être déçu.  Elle déguste et s’aperçoit du coin de l’œil qu’il a acheté le même livre qu’elle.

    — Oh! Bonjour, lance-t-il en la voyant.

     Il sourit et montre l’ouvrage.

    — Ils ont réussi à m’en trouver un. Sans rancœur, ajoute-t-il, déployant son aimable dentition.

     En faisant signe au serveur, il commande un allongé et rajoute :

    — Alors, comme ça, vous aussi vous aimez Paul Auster.  Moi, j’adore sauf la fin qui aboutit toujours en queue de poisson.

    Bon! juge Louise, voilà un séducteur doué de télépathie, je devrai m’en méfier. Elle remet le nez dans son livre tout en sirotant son breuvage.

    Quelques pages plus loin, elle songe à quitter les lieux lorsqu’elle entend sa fameuse rhapsodie qui joue dans le café; oh! là! là!  Elle va au moins rester pour entendre sa pièce au complet.  Elle lève la tête, son regard bleu se perd dans les notes de musique et elle savoure.  Il n’en faut pas plus à Casanova pour récidiver. « C’est bon, hein? »

    Malgré son agacement, elle ne peut s’empêcher de sourire et de lui demander: « Oui, est-ce que vous connaissez le titre de ce morceau?

    — Bien sûr, c’est Le Boléro de Ravel.  Et savez-vous quoi?  Je viens tout juste d’acheter le CD en même temps que le livre! » déclare-t-il en lui montrant le disque compact. « Ah! » répond-elle avec une insondable gaieté.

    Première page de La nuit de l'oracle (crédit photo Phrenssynnes)

    Les doigts de Louise se mettent à battre la cadence sur le moelleux de la couverture du bouquin. Un profond sentiment de joie de vivre l’envahit soudain dans un crescendo. 

    Dans la finale tonitruante de l’orchestre, ses doigts quittent La nuit de l’oracle.  Elle se surprend à lever la main et s’entendre dire : « Garçon! Garçon! Je vais prendre un autre cappuccino, s’il vous plaît! »

    Photo de Lhom

    Voici une photo prise de Central Park à New York, la ville où Paul Auster a vécu une grande partie de sa vie.

    New York par une journée ensoleillée (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu ce texte.

    Si vous l’avez aimé, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

     

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    Des bons livres pour l’été 2024

    Voici des bons livres pour l’été 2024

    Êtes-vous à la recherche de bons livres pour lire pendant l’été?

    Vous trouverez ici un article pour vous aider à dénicher la perle qui vous accompagnera lors de vos vacances. J’adore m’installer sur le bord de l’eau par une journée caniculaire avec un roman et un verre de limonade. J’oscille entre la chaise longue et la trempette, que ce soit dans la piscine, dans un lac ou dans l’océan. 

    Voici cinq suggestions pour agrémenter vos moments de détente.

    La nuit de l'oracle (crédit photo Phrenssynnes)

    La nuit de l’oracle de Paul Auster

    Homme de lettres américain de Brooklyn, il a enseigné à l’université Columbia et a traduit les œuvres de plusieurs auteurs français. Pourquoi lire Paul Auster cette année? Étant donné qu’il est décédé à la fin d’avril, on a envie de se retremper dans ses histoires où l’action se situe à New York. 

    Je vous suggère La nuit de l’oracle, où on côtoie un écrivain new-yorkais en convalescence d’une maladie qui l’a plongé dans les dettes et l’angoisse de la page blanche. Tout au long de la fiction, on le suit dans les rues de New York où il finit par retrouver l’inspiration en achetant un carnet bleu dans une charmante papeterie.

    Un carnet peut-être aussi bleu que la belle et douce couverture de ce livre?

    Le serment 1 de Tom Clancy et Mark Greaney

    Si vous aimez les histoires d’espionnage et d’action, vous serez servi avec ce roman du célèbre auteur américain, Tom Clancy.

    J’adore son héros, Jack Ryan, devenu, rien de moins que le président des États-Unis. Ce livre, publié en anglais en 2016, nous baigne dans une intrigue d’attentats, de failles informatiques et de patriotisme. Avez-vous vu les séries de Jack Ryan sur Prime Vidéo qui mettent en vedette John Krasinski?

    Le serment 1 vous plongera dans un univers géopolitique excitant et vous pourrez lire la suite dans Le serment 2.

    Bon livre pour 2024 (crédit photo Phrenssynnes)

    Les yeux de Mona de Thomas Schlesser

    Cet ouvrage publié cette année par l’historien de l’art Thomas Schlesser représente un bijou de lecture.

    La trame met en vedette une petite fille ayant des problèmes visuels qui visite les grands musées parisiens avec son grand-père. C’est un voyage éducatif extraordinaire si vous désirez en apprendre plus sur l’histoire de l’art. La beauté du roman apparaît dans chaque œuvre commentée et décrite afin d’en découvrir l’importance.

    C’est aussi attendrissant d’observer l’évolution de cette fillette tout au long du récit.

    Les yeux de Mona (crédit photo de Phrenssynnes)
    Bon livre pour 2024 (2) (crédit photo Phrenssynnes)

    La singularité du bouquin réside aussi dans sa jaquette qui montre les photos des œuvres dont il est question.

    Vous aurez envie de vous envoler vers Paris pour voir ces musées extraordinaires.

    Livre Les lendemains (crédit photo Phrenssynnes)

    Les lendemains de Mélissa Da Costa

    L’héroïne de Mélissa Da Costa, Amande, s’isole dans une maison de la campagne française pour couver un chagrin inconsolable.

    Le roman nous révèle pourquoi la protagoniste a tant de peine et comment elle finira par se reconstruire après ce drame. Le hasard l’aidera à découvrir de nouvelles relations et un calendrier qui lui permettra, grâce au jardinage, de recommencer à neuf.

    Voilà une belle histoire qui vous donne envie d’être en contact avec la nature et qui vous fera ressentir des émotions incroyables.

     

    Bien manger c’est tout simple! de Marie-Ève Caplette

    Je vous présente un livre de recettes très original. 

    Lorsqu’on a le plaisir de vivre longtemps, on se doit d’améliorer la qualité de notre alimentation.

    La nutritionniste Marie-Ève Caplette nous épaule avec délice dans ce bouquin plein d’images et de bonnes propositions. J’ai essayé quelques-unes de ses créations qui m’ont charmée. J’ai retenu celles de cretons végétaliens, les toasts à la ricotta, cinq marinades pour le poulet. Vous aurez envie de cuisiner!

    Elle nous donne une panoplie d’idées et de trucs pour nous aider à effectuer un virage santé avec plaisir et saveur.

    Bon livre de recettes pour 2024 (crédit photo Phrenssynnes)

    Si vous désirez d’autres suggestions, visitez la section Phrenssynnes se cultive.

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente, cette semaine, une image du port de Wells dans le Maine où on sent l’air salin de la mer et la joie des vacances.

    Nous vous souhaitons de profiter au maximum de votre pause estivale.

    Port de Wells (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous ces auteurs?

    Avez-vous d’autres suggestions à nous faire?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Je suis reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

     

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    Le conte La complainte de Pierrot

    Un conte

    De temps à autre, je publie une œuvre de fiction.  Cette semaine, je vous offre un conte intitulé La complainte de Pierrot.

    La complainte de Pierrot

    On retrouva Pierrot au pied d’un grand pin.

    L’écume à la bouche, le cou désarticulé auprès d’une grande branche aussi cassée.  Qui pouvait bien l’avoir ainsi envoûté?  On demanda au merle, au canard et à l’engoulevent.  Mais nul ne put répondre.  On interrogea le renard et le lapin. Le raton, le hérisson.  Seul un solitaire bûcheron aurait pu raconter.

    Par un temps de grands vents, lui seul avait vu, témoin de ses yeux vus, la rencontre de Pierrot avec sa Pierrette.  Seul le bûcheron savait, pour les avoir entendus, que la Pierrette s’en était allée.  Partie au loin, au nord, dans une autre campagne où un autre gaillard l’attendait.  Ainsi, le Pierrot s’est trouvé abandonné autant par sa Pierrette que par sa destinée.

    Et il s’en est allé lui aussi, de ça, de là, divaguant dans le village jusqu’à l’approche du boisé.

    Arrivée au lieu-dit « du grand pin », une chouette vit Pierrot s’arrêter, hébété devant le majestueux conifère.  Le jeune homme regarda le très haut, celui où, au pied, il avait une première fois embrassé sa douce fiancée.  Puis les muscles bouillant de rage, il se mit à y grimper.  De branche en branche, il monta, ruant au passage l’écorce de rudes coups de pied.  Volant autour de la cime, l’oiseau l’entendit insulter le résineux comme si celui-ci eût été son inconnu rival. Ce long tronc fièrement dressé, symbole des amours passés, prit une autre raclée, violenté par un Pierrot enragé.  Le cocu frappa, cogna et tapa encore.  Mais de là, haut perché, le sifflement des cieux en vint peu à peu à le calmer.

    Et la chouette, au bûcheron, rapporta que c’est vers le nord qu’ensuite Pierrot regarda.  Il scruta, observa, chercha.  Fouilla l’horizon où nulle Pierrette ne se dessinait.  Plus jamais il ne la reverrait.

    Alors, le vertige de son chagrin le saisit.

    Et pendant un long et sombre mois, on entendit dans le village toutes les nuits dans une psalmodie, les litanies de la peine de Pierrot résonnant sur tous les toits du village jusqu’au plus haut du clocher.  Une longue plainte rythmée aux mêmes mouvements des jadis amours désormais évaporés.  Telle la complainte d’un loup ensorcelé, on ne put jamais arrêter cette grande lamentation de notre Pierrot atteint de peine et de surdité.  Car personne, il ne voulait entendre.  Et du jour, il ne donnait aucun signe de vie. À aucun de ses frères venus lui réclamer de descendre. À aucun de ses amis ou cousins. D’aucun pain offert, il n’a voulu manger.  D’aucune eau, il n’a voulu s’abreuver. D’aucun bras il n’a voulu s’entourer et, d’aucunes épaules il n’a voulu de ses larmes mouiller.

    Éploré, couché dans sa litière d’aiguille en haut de son grand pin, il a purgé son tourment. Et c’est ainsi qu’un matin, on le retrouva.  L’écume à la bouche, le cou désarticulé auprès d’une grande branche aussi cassée tout près d’un nid de chouette tombé.

    Accablé de sa peine, il est mort déchu, emporté par le poids de son amour abandonné.

    Toujours est-il que le lendemain matin, on vit que le grand pin, en une seule et bizarre nuitée, vers le nord s’était penché pour que chacun ne puisse jamais oublier que c’est par-là que la Pierrette s’en était allée.

    Depuis, toutes les années, quand vient le temps des grands vents, aux oreilles des merles, des canards et des engoulevents.  Aussi à celles des renards, des lapins, des ratons et des hérissons, pendant un mois on entend. Telle une psalmodie résonnant toutes les nuits. Sur tous les toits du village jusqu’au plus haut du clocher, le solitaire bûcheron entend, lui aussi les litanies et les bruissements.

    L’écho des sanglots de la peine de notre Pierrot.

    Photo de Lhom

    Nous avons bien cherché mais nous n’avons pas trouvé le grand pin de Pierrot!

    En fait, la photo de Lhom de la semaine nous présente une forêt de pins dans le New Hampshire.

    Forêt de pins (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu ce conte.

    Si vous l’avez aimé, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    En vous abonnant sur le blogue (sur la plateforme WordPress), vous recevez le samedi matin ma dernière publication sur différents sujets : la culture, la bouffe, les voyages ou certaines réflexions.

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    Muffins aux fraises et à la rhubarbe, une recette rapide, facile et délicieuse.

    Muffins fraise et rhubarbe (crédit photo Phrenssynnes)

    Lhom adore ces muffins aux fraises et à la rhubarbe

    Les fraises du Québec sont arrivées!

    Une multitude de recettes avec des fraises existent. Le mélange fraise rhubarbe représente une combinaison classique au Québec. La saveur acidulée et surette de la rhubarbe s’entremêle à merveille avec celle plus sucrée de la fraise.

    Cette méthode rapide et facile à réaliser vous comblera. À l’origine, cette recette incluait du beurre fondu. Employer de l’huile d’avocat n’altère pas le goût et améliore la qualité nutritive.

    De plus, cela permet de simplifier l’exécution, car on n’a pas besoin de faire fondre le beurre.

    Elle contient du sucre, mais pas beaucoup. Je n’ai pas expérimenté l’utilisation de purée de dattes pour remplacer le sucre granulé comme l’a popularisée madame Labriski. C’est une bonne idée que je n’ai pas encore testée. Si je l’essaye un jour, j’ajouterai une petite note à cet article.

    Muffins aux fraises et à la rhubarbe

    Ingrédients

    • 500 ml (2 tasses) de farine de blé entier
    • 17 ml (3 ½ cuillères à thé) de poudre à pâte
    • 90 ml (6 cuillères à table) de sucre granulé
    • 2 ml (½ cuillère à thé) de sel
    • 1 œuf battu
    • 200 ml (7/8 de tasse) de lait
    • 45 ml (3 cuillères à table) d’huile d’avocat
    • 250 ml (1 tasse) de fraises fraîches coupées
    • 250 ml (1 tasse) de rhubarbe fraîche en dés

    Préparation des muffins aux fraises et à la rhubarbe

    Étape 1

    Graissez 12 moules à muffins ou utilisez du papier parchemin ou des moules de silicone.

    Chauffez le four à 200 °C (400 °F).

    Étape 2

    Tamisez ensemble les ingrédients secs dans un bol.

    Étape 3

    D’autre part, mélangez l’œuf battu, le lait et l’huile.

    Étape 4

    Créez une fontaine avec les ingrédients secs et versez-y le mélange de liquide. Remuez avec une maryse ou une cuillère de bois, juste assez pour humecter les ingrédients. Ajoutez les fruits et brassez.

    Étape 5

    Versez dans les moules et faites cuire environ 20 minutes dans le four à 200 °C (400 °F).

    Si vos fruits sont congelés, le temps de cuisson peut être un peu plus long.

    Vérifiez si les muffins sont cuits à point avec un cure-dent.

    Moules en silicone (crédit photo Phrenssynnes)

    Vos muffins n’adhéreront pas à ces moules écologiques, mais on doit les laver à la main.

    Quant aux moules en papier, je les déteste car la moitié du muffin colle dessus.

    J’aime bien le papier parchemin mais cela produit plus de déchet. J’essaye de contribuer à ménager la planète.

    Ma sœur dit que chaque geste compte.

    Les outils pour les muffins aux fraises et à la rhubarbe

    Est-ce que j’ai piqué votre curiosité en utilisant le mot maryse au lieu de spatule? Cliquez ici pour apprendre la différence.

    Voici un exemple des moules de silicone mentionnés plus haut.

    moules de silicone dans moule de métal (crédit photo Phrenssynnes)

    Les variations des muffins aux fraises et à la rhubarbe

    Si vous souffrez d’intolérances au gluten ou au lactose, vous pouvez modifier les ingrédients concernés.

    Vous pouvez aussi utiliser un mélange de farine de blé entier et de farine de pois jaune comme dans cette autre recette. Vous bénéficierez de la farine de pois jaune dont je fais mention dans l’article en question.

    Avec une petite tasse de thé, ces muffins vous enchanteront.

    Muffin fraise et rhubarbe vue de haut (crédit photo Phrenssynnes)
    Théière du blogue de Phrenssynnes (crédit photo Phrenssynnes)

    Je vous souhaite une magnifique saison estivale.

    Merci d’avoir lu cette chronique au complet!

    Si vous l’avez aimé, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte jusqu’à la fin et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne dégustation!

    Phrenssynnes

    P.S. Je n’ai aucun lien affilié dans cet article.

    La recette est certifiée Lhom approved!

    Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

     

    Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

     

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    Chronique littéraire : La prisonnière du temps de Kate Morton

    La prisonnière du temps

    J’ai lu La prisonnière du temps de l’Australienne Kate Morton. Elle a publié son premier roman en 2007. En 2019 a paru La prisonnière du temps. Je découvre cette auteure née en 1976 et qui a étudié en littérature victorienne.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture  La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

    Citation de La prisonnière du temps

    « Les branches des arbres n’étaient pas droites. Elles croissaient vers la canopée en rubans ondulés. Les troncs étaient couverts de fougères et de lichens ; il y avait là des chênes, mêlés à quelques bouleaux et noisetiers. La lumière striait le sous-bois et l’air semblait vibrer de quelque attente.

    Lorsqu’ils atteignirent la clairière, Lucy croyait presque entendre la respiration des feuilles. »

    Kate Morton

    Ce que j’ai aimé

    Couverture 2 La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

    Je me suis laissée séduire par la magnifique image de la couverture.

    L’auteure nous attire au début du roman en piquant notre curiosité avec une accroche très captivante, tel que vous pouvez le lire sur la quatrième de couverture.

    Le lien entre le passé et notre époque s’avère un délice pour ceux qui aiment l’histoire. Les ellipses, c’est-à-dire les allers-retours entre le présent et le passé, coulent aussi bien que l’eau dans la Tamise. On ne s’y perd jamais.

    Plusieurs intrigues structurent la fiction, certaines contemporaines et d’autres dans les temps anciens, donc on ne s’ennuie pas.

    Elodie, l’héroïne principale, m’a charmé avec sa personnalité particulière. Elle ne se laisse pas impressionner par le glamour, l’argent ou le snobisme.

    J’aime le type d’écriture de Kate Morton, visuelle et dynamique. Elle nous donne envie de visiter Birchwood Manor, de faire un tour en chaloupe sur la Tamise ou de nous promener dans ces lieux envoûtants.

    Une des narratrices est un fantôme, on le découvre en cours de lecture. Mais on ne tombe pas dans un excès de surnaturel. La dose s’avère parfaite.

    Citation

    « Chacun de nous chemine vers son crépuscule. »

    Kate Morton dans La prisonnière du temps.

    Ce que j’ai moins aimé

    Telle la Tamise, les méandres du récit nous font découvrir une pléiade de personnages.

    En cours de lecture, je me suis demandé qui était cette Juliet sortie de nulle part et nouvellement parachuté dans l’intrigue. Mais en continuant, on trouve un sens à cette protagoniste.

    Je me suis aussi questionnée sur la nécessité littéraire du personnage d’Ada, dont on comprend plus ou moins le rôle dans le développement romanesque.

    On se rend compte que cette maison, baptisée Birchwood Manor, représente le vrai fil conducteur de cette fiction dont Juliet et Ada font partie intégrante.  L’auteure met en valeur l’importance des lieux chez l’être humain. En brillante écrivaine, Kate Morton finit par rattacher toutes les trames.

    La fin m’a un peu déçue, j’aurais adoré lire plus sur les péripéties amoureuses d’Elodie. Il manque de la prose avec des détails croustillants dans cette partie de l’intrigue.

    Qui sait? Peut-être dans un prochain roman?

    Couverture 3 La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    Voici la photo de la semaine. Lhom nous présente une image de la fameuse Tamise dont il est souvent question dans le roman de Kate Morton.

    La Tamise vue de Londres (crédit photo Lhom)

    Recommandations

    Pourquoi lire La prisonnière du temps ?

    • Vous aimez les romans originaux avec un peu de surnaturel.
    • Si les fictions qui se déroulent en Angleterre vous passionnent.
    • Vous désirez voyager en Grande-Bretagne prochainement, ce livre vous donnera encore plus le goût de partir.
    • Si vous avez besoin de vous distraire avec une bonne histoire, lancez-vous dans ce bouquin.
    • J’espère que ma chronique vous a donné envie de lire cette belle histoire!

    Connaissiez-vous cette auteure?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

     

      Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration (credit DIVI)

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    Mémoires d’une de mes ancêtres, un petit bonheur à lire

    Écrire ses mémoires

    J’ai un ami, aussi écrivain, qui travaille sur ses mémoires. Une œuvre qu’il voudrait laisser à ses descendants. Lui-même aurait aimé pouvoir lire ce qu’un de ses arrière-grands-pères aurait écrit.

    J’ai, dans ma bibliothèque, un exemplaire des mémoires d’une de mes grands-tantes.

    Est-ce le genre de lecture qu’on aime faire lorsqu’on avance en âge? Peut-être, à moins d’être féru d’histoire.

    Est-ce qu’un jour j’écrirai mes mémoires ou mon autobiographie? Bonne question, mais une autre interrogation me vient à l’esprit.  Quelle est la différence?

    Selon le site Maxicours :

    « En tant que genre littéraire, le mot mémoires s’utilise uniquement au pluriel (et au masculin). Il désigne le témoignage écrit d’une personne sur sa propre époque et les événements qu’elle a vécus, soit en tant que témoin, soit en tant qu’acteur. Les mémoires sont proches de l’autobiographie, puisque ces deux genres possèdent plusieurs caractéristiques communes. Ce sont en effet des récits rétrospectifs en prose dans lesquels l’auteur assume son propre récit et prétend restituer la vérité des événements vécus. La différence majeure entre l’autobiographie et les mémoires réside dans la nature des faits racontés : dans le premier cas, le récit est centré sur la vie privée de l’auteur; dans le second, sur son époque. »

    La physique des catastrophes (crédit photo de Phrenssynnes)

    Pour et contre écrire ses mémoires

    J’ai commencé à lire La physique des catastrophes de Marisha Pessl et son incipit m’a beaucoup fait rire.

    Voici l’opinion de Gareth van Meer, un personnage de ce roman. 

    Pour mieux comprendre cette citation, le personnage principal, Bleue van Meer, raconte au début du livre l’opinion très rebutante de son père, Gareth, pour quiconque espère écrire ses mémoires.

    Citation

    « Papa disait toujours qu’il faut une sublime excuse pour écrire l’histoire de sa vie avec l’espoir d’être lu.

    “ À moins que ton nom ne soit comparable à ceux de Mozart, Matisse, Churchill, Che Guevara ou Bond — James Bond —, il vaut mieux que tu consacres ton temps libre à peindre avec tes doigts ou à pratiquer le palet, car personne, mis à part ta pauvre mère aux bras flasques et aux cheveux rêches qui te couve d’un regard tendre comme du veau, ne voudra écouter le récit de ta pitoyable existence, laquelle s’achèvera sans doute comme elle a commencé — dans un râle. ” »

    Marisha Pessl dans La physique des catastrophes

    Heureusement que ma grand-tante ne s’est pas laissé décourager, car je suis très contente de posséder un des rares exemplaires de son livre.

    Les mémoires de Marguerite Lescop

    Voici un récit plus positif pour ceux qui désireraient se lancer dans un tel projet.

    Connaissez-vous cette histoire à succès inattendu?  Marguerite Lescop a commencé à rédiger ses mémoires en 1990 : Le tour de ma vie en 80 ans. Elle a publié le livre à compte d’auteur en premier et il s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires! C’est un record, puisque la définition d’un best-seller au Québec est un minimum de 3000 copies vendues. Elle a ensuite publié deux autres bouquins après avoir démarré sa maison d’édition.

    Comme quoi il n’est jamais trop tard!

    Livre de Marguerite Lescop (capture écran de Phrenssynnes)

    Les mémoires de Cécile Boily Soucy

    Cécilie Boily Soucy est ma grand-tante. Elle écrit dans son introduction qu’elle a été encouragée à rédiger son livre par Pierre Paquet lors d’une émission de Radio-Canada.

    Elle nous présente son grand-père, sa grand-mère, leurs enfants ainsi que les arrière-grands-parents. On retrouve à la fin du livre, une brève généalogie des familles Soucy, Boily et Vézina. Cécile Boily Soucy nous raconte toutes les anecdotes dont elle se souvient. Elle décrit les régions où elle a vécu: Baie Saint-Paul, Saint-Joachim, Saint-Raymond, Shawinigan, Petite-Rivière-St-François, Stoneham.

    L’auteure nous fait aussi découvrir ses descendants et fait un lien avec les professions des membres de la famille.

    Elle a commencé la rédaction à 82 ans et a terminé à l’âge de 85 ans en 1989.

     

    « Après cinq années, ma mère a obtenu sa place d’institutrice à Pérou où on s’installa avec plus d’aisance. Nous demeurions à peu près à un mille de l’école. Mes premiers souvenirs furent la mort de la mère de ma grand-mère, Sophie Simard qui avait 91 ans. C’était une petite dame très jolie avec sa capeline noire sur la tête et son châle à trois pointes sur les épaules. »

    Cécile Boily Soucy dans Une vie à découvrir

    Pérou est un rang dans la région de Baie Saint-Paul.

    Une vie à découvrir (crédit photo Phrenssynnes)

    Mes ancêtres

     

    Je suis étonnée de cette description de Sophie Simard, car je n’ai pas le même sentiment lorsque j’observe cette photo. Si j’avais été une petite fille, je crois que j’aurais eu peur de cette vieille grand-mère à l’allure austère.

    C’est une belle leçon à retenir et une preuve que les images ne reflètent pas toujours la réalité.

    Vous verrez plus bas, la photo d’Hélène Côté. Je l’ai connue, elle était mon arrière-grand-mère et nous l’appelions mémère Vézina. De mes souvenirs d’elle émane une douceur toute féminine même si elle portait constamment une longue robe noire.

    Une arrière grand-mère (crédit photo Phrenssynnes)
    Mon arrière grand-mère (crédit photo Phrenssynnes)

    Je vous présente une image du mariage de Cécile Boily avec Omer Soucy. Ils vécurent une grande partie de leur vie à Stoneham où je les ai déjà rencontrés. Mais je n’ai que de vagues souvenirs car j’avais moins de sept ans.

    La demoiselle d’honneur est ma tante Cécilia à l’âge de cinq ans.

    Citation de Cécile Boily Soucy

    « À la maison, on se confectionnait des carrosses pour nos poupées. Quand mon grand-père sciait son bois de chauffage, les premières rondelles servaient de roues pour nos carrosses. On perçait un trou au centre pour passer l’essieu et cela fonctionnait. Le reste du carrosse était fait de bois ou de carton. Pour habiller le toit, on prenait de vieux rideaux. »

    Cécile Boily Soucy dans Une vie à découvrir

    Voici une photo de l’auteure au pensionnat de la Congrégation Notre-Dame.

    Cécile Boily Soucy (drédit photo Phrenssynnes)
    Photo de mariage Cécile Boily Soucy (crédit photo de Phrenssynnes)

    Écrirez-vous vos mémoires?

    Et vous? Y a-t-il quelqu’un dans votre famille qui a écrit ses mémoires. Pensez-vous le faire un jour?

    Connaissez-vous le site Écrire ta vie?

    Citation

    « Au printemps 2020, lors de la première vague de la pandémie de COVID-19, Janette Bertrand, journaliste, actrice et écrivaine de 95 ans, était en confinement. Depuis chez elle, elle a invité les personnes âgées à participer à un atelier inspirant et chaleureux sur l’écriture autobiographique, afin de les guider dans la rédaction de leur histoire de vie durant cette période exceptionnelle de pause mondiale.

    Ainsi est né le projet « Écrire sa vie! ». Mme Bertrand, qui a enseigné l’écriture dramatique pendant 20 ans, a réalisé une série de huit capsules thématiques où elle accompagne les participants dans leur processus d’écriture.  Nous vous invitons à voir, à revoir et à partager ces capsules pour vous aider à écrire vos mémoires. »

    Présentation du site Écrire ta vie

    Aujourd’hui, avec toutes les technologies accessibles, c’est beaucoup plus facile de créer un livre.

    Cela pourrait être l’objet d’une prochaine chronique. Qu’en pensez-vous? Donnez-moi votre avis dans les commentaires.

    Photo de Lhom

    Cécile Boily Soucy a vécu 34 ans à Stoneham et elle a vu naître le centre de ski et le golf.

    « …à Stoneham s’est ajouté un terrain de golf, propriété de M. Jackie Dunn et un centre de ski que j’ai vu construire. On transportait les matériaux sur le mont Hibou en hélicoptère. Cela a donné beaucoup d’ouvrage aux gens de la place. Avant la construction du boulevard Talbot qui a duré à peu près cinq ans, le trafic du lac St-Jean passait par le village. »

    Voici une photo des pentes de ski de Stoneham que Lhom a prise en automne.

    Les pentes de ski de Stoneham (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Salade de farro

    Salade de farro finale (crédit photo Phrenssynnes)

    La saison estivale commence et, avec les chaleurs, nous aimons manger des plats frais.

    Je vous présente une salade de farro qui conviendra pour un brunch, un dîner, ou pour servir en accompagnement lors d’un barbecue.

    Qu’est-ce que le farro?

    On surnomme le farro comme étant le grain traditionnel de la Méditerranée. En fait, c’est de l’épeautre perlé originaire d’Italie et ça ressemble à de l’orge.

    Ce grain entier et ancien contient une bonne quantité de fibres (18 % de la valeur quotidienne), des protéines et du fer (10 % de la valeur quotidienne). Il peut remplacer le riz comme féculent pour votre repas.

    C’est un excellent produit nutritif de base à ajouter dans les soupes, les casseroles et les salades.

    J’ai créé cette recette pour vous aider à adhérer à l’alimentation méditerranéenne en vous délectant.

    Pourquoi c’est important? Cliquez ici.

    Salade de farro

    Ingrédients

    • 125 ml de farro
    • 1 litre d’eau
    • 75 ml d’olives hachées
    • 125 ml de poivron rouge haché
    • 125 ml de poivron jaune haché
    • 75 ml d’oignon vert haché
    • 175 ml de cœur de palmier coupé
    • 250 ml de céleri haché
    • 1 carotte en dés
    • 1 tomate en dés
    • 75 ml de chou rouge haché
    • 2 œufs cuits durs hachés
    • 60 à 80 ml de vinaigrette de Phrenssynnes
    • Basilic frais et ciboulette fraîche pour décorer votre plat

    Préparation

    Étape 1

    Faites cuire le farro dans le litre d’eau environ 30 minutes. Si désiré, vous pouvez le faire tremper une nuit dans juste assez d’eau pour submerger. Le lendemain, vous égouttez. Puis faites cuire dans le litre d’eau. La cuisson prendra seulement 10 minutes au lieu de 30. Égouttez et rincez à l’eau froide.

    Étape 2

    Dans un grand bol à mélanger, réunissez les autres ingrédients. 

    Étape 3

    Ajoutez le farro cuit et la vinaigrette. Bien mélanger.

    Étape 4

    Décorez votre salade avec le basilic et la ciboulette. Réfrigérez.

    Donne environ 6 portions qui se conservent quelques jours au réfrigérateur.

    Tel que vous pouvez le constater, le farro ressemble à de l’orge ou à du riz brun.

    Voilà une belle façon d’améliorer votre alimentation selon la diète méditerranéenne. 

    Emballage de farro (crédit photo Phrenssynnes)
    Le farro cuit (crédit photo Phrenssynnes)
    Salade de farro avec oeuf (crédit photo Phrenssynnes)
    Salade de farro finale (crédit photo Phrenssynnes)

    Je vous souhaite une magnifique saison estivale.

    Merci d’avoir lu cette chronique au complet!

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    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bon appétit!

    Phrenssynnes

    P.S. Je n’ai aucun lien affilié dans cet article.

    Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

     

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    Stoneham

    Introduction

    Voici un de mes souvenirs d’enfance qui m’habite chaque été lorsque je m’aventure trop longtemps dans les bois.

    Si vous êtes allergiques aux piqûres de moustiques, vous me comprendrez.

    Sinon, j’espère au moins vous faire sourire.

    Bonne lecture.

    Stoneham

     

    Des relents de souvenirs réveillent chez moi des sentiments équivoques pour ce lieu charmant qu’est Stoneham.  J’aime l’hiver, le ski, les feux de foyer, la bonne bouffe avec les amis.  Pourtant, existe dans mon esprit une sorte de dichotomie, comme si cet endroit adorable se transformait en un monde si différent l’été.

    Boisé Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)
    Chemin boisé (crédit photo Phrenssynnes)

    Chez mon oncle

    Nous allions souvent, à l’époque de mon enfance, visiter un oncle, une tante et mes cousins, ces amateurs de pêche, de plein air et de camping.  Ils possédaient un terrain en bordure de la rivière des Hurons, juste à côté de l’église du village.  Mes parents, ma sœur et moi allions pique-niquer avec eux pendant les canicules. De magnifiques journées remplies aussi de maringouins, d’insectes noirs et autres horribles mouches qui raffolaient de ma douce et misérable peau.

    À peine sortie de la voiture, je me transformais en une cible mouvante entourée d’une ombre de moustiques. Je devenais comme un mariage d’oiseaux. Une brume d’insectes volait dans une parfaite harmonie avec tous les mouvements de mon corps.  J’avais beau courir de gauche à droite, descendre à la rivière avec mes cousins, galoper autour de la tente, cavaler dans les hautes herbes avec ma sœur, ils ne me lâchaient point.  Mon exquise chair se métamorphosait en un véritable festin pour eux.

    La frénésie

     

    Mon corps entier venait dans un tel état de crispation, à l’affût du moindre effleurement que provoquaient les pattes de moustique touchant mon épiderme.  Et je ne claquais jamais assez vite. De temps en temps, je criais victoire et mes yeux affolés voyaient une tache de sang auréoler le cadavre aplati de l’insecte maudit.  D’autres fois, je giflais ma cuisse alors que ce n’était qu’un brin d’herbe qui m’avait chatouillé la peau.   Parfois, une perle de sueur qui glissait lentement provoquait la même hystérie.  C’est surtout cet état de tension musculaire qui me rendait folle.  Si mal dans cette peau, véritable aimant à bibitte devenue boursouflée de piqûres.  Et cette rage. Cette frénésie de démangeaison, ce prurit quasi pervers obsédait tous mes sens.  Ah! Quelle jouissance que de gratter ces sales piqûres jusqu’au sang.

    Boisé l'été à Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)

    La tartinade ou la baignade

     

    Quelques fois, je laissais ma mère me tartiner de chasse-moustique. Mais mon territoire épidermique déjà à feu et à sang en bénéficiait peu. Et, je me sentais visqueuse et brûlante avec cette odeur si chimique qui me poursuivait toute la journée, si artificielle et incongrue au milieu de toute cette nature.

    Ou j’allais me baigner dans la rivière caillouteuse dont l’eau glaciale contribuait à modifier ma contracture.  L’engourdissement gagnait mes pieds et mes jambes, c’est dans un état proche de l’apoplexie que je me mouillais le ventre.  Bravement, je m’enfonçais jusqu’à la nuque. Enfin, plus d’insectes!

    Faux, je finissais toujours par en apercevoir des géants avec de très longues pattes qui semblaient glisser sur la surface de l’eau comme d’habiles patineuses sur la glace.  Ces araignées d’eau ne piquaient pas, me disait-on.

    Le sandwich

     

    Puis les lèvres bleues, la peau rougie de froid, je courais sur l’herbe sèche qui me picotait les pieds, pour atteindre le sandwich jambon moutarde que me tendait ma mère.  Je m’enfuyais aussitôt dans la tente de mon oncle pour enlever mon maillot détrempé en me claquant à qui mieux mieux tantôt une jambe, tantôt un bras, la bobette d’une main, le sandwich dans l’autre.

    Et, je zippais rapidement la fermeture éclair du campement, je sprintais, lançant ma croûte de pain dans les airs, pour me réfugier dans la voiture de mon père.  La chaude canicule de l’habitacle réchauffait ma chair de poule.  Après avoir fini d’écraser tous les brûlots qui avaient daigné m’accompagner dans l’automobile, j’observais le restant de la famille goûter des joies du plein air.

    Mon corps exténué pouvait commencer à se détendre, une suave léthargie me gagnait, je m’allongeais sur la banquette, en profitant enfin de mon dimanche après-midi.

    Mais l’horreur me réveillait toujours un instant plus tard par le harcèlement d’un fatal bourdonnement me vibrant autour de l’oreille…

    Photo de Lhom

    Cette petite rivière n’est pas celle des Hurons mais Lhom a pris cette photo à Stoneham.

    Rivière à Stoneham (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    code QR du blogue (crédit photo Phrenssynnes)

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    Mousse à l’omble de l’Arctique

    Cuisinez une mousse à l’omble de l’Arctique

    Qu’est-ce que l’omble?

    L’omble de l’Arctique ou omble chevalier est un poisson de la famille des saumons qu’on consomme dans les régions nordiques.

    Voici la recette de la mousse à l’omble, vous trouverez mes commentaires plus bas.

    Mousse à l’omble de l’Arctique

    Ingrédients

    • 170 g de hummus
    • 1 sachet de gélatine sans saveur
    • 50 ml d’eau froide
    • 15 ml de jus de citron
    • 30 ml d’olives hachées
    • 15 ml d’échalotes françaises hachées
    • 1 œuf cuit dur haché
    • 250 ml d’omble de l’Arctique cuit
    • 15 ml de céleri haché
    • Eau chaude pour bain-marie
    • Basilic frais et tomates cerises pour décorer

    Préparation

    Étape 1

    Videz le sachet de gélatine dans le chaudron du haut de votre bain-marie. Ajoutez 50 ml d’eau froide à la gélatine, mélangez et laissez reposer 15 minutes.

    Étape 2

    Placez le chaudron du haut de votre bain-marie sur celui du bas et faites chauffer afin de fondre la gélatine déjà gonflée.

    Étape 3

    D’autre part, mettez le hummus dans un bol à mélanger. Ajoutez la gélatine fondue et incorporez. Ensuite, ajoutez l’œuf cuit dur haché, les olives, le jus de citron, le céleri, les échalotes et l’omble cuit. Bien mélanger.

    Étape 4

    Versez dans un moule badigeonné avec un peu d’huile d’olive. Réfrigérez 2 à 3 heures avant de servir. Démoulez la mousse dans une assiette. Décorez-la avec des feuilles de basilic, des craquelins et des tomates cerises pour ajouter de la couleur.

    L'hummus dans le bol (crédit photo Phrenssynnes)
    L'hummus avec la gélatine (crédit photo Phrenssynnes)
    Le poisson cuit (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai une amie qui nous servait souvent comme entrée une délicieuse mousse au saumon.

    J’ai fini par lui demander la recette. Récemment, j’ai eu l’envie de la refaire pour servir comme hors-d’œuvre avec des craquelins. Et vous savez comment Phrenssynnes aime twister les recettes pour les améliorer d’un point de vue nutritif!

    Alors…

     

    Le twist santé (crédit photo Phrenssynnes)

    Comment twister une recette

    La stratégie consiste à remplacer les ingrédients moins bons pour la santé par d’autres.

    Évidemment, je choisis un équivalent qui a de meilleures valeurs nutritives. Ne pas trop altérer le goût et la texture du plat final s’avère crucial.

    La mousse au saumon de mon amie contient de la mayonnaise.

    Donc, son temps de conservation est limité. Je la jette après 24 heures, tel que ma mère me l’a toujours recommandée avec des mets cuisinés avec de la mayo.

    De plus, c’est considéré comme un aliment à diminuer dans notre consommation puisque c’est très gras. Et après plusieurs essais, je n’ai trouvé aucune mayo qui réussissait le test de l’application Yuka.

    Le twist santé (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai pensé remplacer la mayonnaise par du hummus.

    Plusieurs le font souvent pour un sandwich. L’autre amélioration est d’utiliser du poisson frais. Car dans la recette originale, le saumon est en conserve.

    J’ai choisi l’omble chevalier, mais vous pouvez aussi utiliser de la truite ou du saumon.

    Pour cuire l’omble, j’ai utilisé cette recette de Ricardo en substituant le vermouth par du vin blanc et le beurre par de l’huile d’olive. Cela m’a permis de faire un repas pour deux (avec 350 grammes) ainsi que cette mousse.

    Moule pour mousse (crédit photo Phrenssynnes)

    Le moule pour la mousse à l’omble de l’Arctique

     

     

    Voici le moule que j’utilise. Je le trouve pratique, car le fond peut s’enlever, ce qui facilite le démoulage. Sinon, trempez votre moule dans l’eau chaude quelques secondes avant de démouler votre mousse. Mais pensez aussi à passer un couteau au pourtour de la mousse pour décoller le bord et permettre à l’air d’entrer entre le moule et la mousse.

     

    Accessoire de cuisine

    Je possède un autre bidule pour trancher aisément un œuf cuit dur. L’instrument produit des lamelles uniformes. Je m’en sers aussi pour tailler des boules de fromage bocconcini.

    Observez les morceaux fins et égaux.

    N’en cherchez pas d’identique dans le commerce, car c’est une véritable antiquité! Il provient de ma belle-mère qui en avait hérité de sa sœur beaucoup plus âgée.

    Trancheur d'œuf (crédit photo Phrenssynnes)
    Œuf tranché (crédit photo Phrenssynnes)

    Bref, ce coupe œuf doit avoir plus de 50 ans! On faisait les choses solidement à cette époque

    Ces outils ne s’avèrent pas essentiels pour cuisiner, mais cela nous facilite la vie.

    Je suis certaine que vous ravirez vos invités avec cette mousse.

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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    Floride vers Québec, le trajet formidable pour le retour

    La route de retour Floride vers le Québec

    Les vacances sont terminées et il faut bien revenir. J’aime jumeler le plaisir d’explorer avec le circuit à accomplir. Le choix de l’itinéraire pour la route s’avère important. Nous décidons à l’avance de la distance à parcourir quotidiennement en voiture. Nous planifions les plus longs trajets au début. De plus, nous vérifions les prévisions météorologiques d’avance et nous nous ajustons lorsque c’est possible.

    Le voyage que je vous présente s’étire sur quatre jours et trois arrêts « dodo ».

    Les hautes annonces au loin (crédit photo Phrenssynnes)

    Itinéraire

    En quittant la Floride, nous avons conduit sur l’autoroute 95 jusqu’à la hauteur de Charleston et ensuite sur la 26. Plus exactement, c’est à Whetsell, en Caroline du Sud, que nous sommes engagés sur la route 26. Nous nous sommes arrêtés pour la nuit à Columbia dans le même État.

    Le lendemain, de cette ville, nous sommes partis par l’autoroute 77 jusqu’à Fort Chiswell. Là, nous avons bifurqué afin de rouler sur la route 81. Ce trajet nous a fait éviter de passer près des grandes agglomérations comme Washington et Baltimore où on rencontre beaucoup de trafic. Surtout depuis que le pont s’est effondré à Baltimore.

    Nous avons couché le deuxième soir à Harrisburg, la capitale de la Pennsylvanie.

    Ensuite, la troisième journée, nous sommes partis d’Harrisburg en empruntant toujours la route 81 jusqu’à Binghamton dans l’État de New York.  À cet endroit, nous avons pris la 88 et fait un petit bout sur la route 90 afin de rejoindre la 87, un peu au nord d’Albany.

    Puis, nous avons filé pour Saratoga Springs, que nous avions sélectionné pour notre dernier arrêt avant d’arriver à destination.

    Drapeau américain sur la route (crédit photo Phrenssynnes)

    Nos observations sur la route

    Nous avons remarqué plusieurs choses sur ce long parcours d’environ 2900 kilomètres.

    Voyager sur des autoroutes qui ne traversent pas les grandes villes nous fait découvrir des facettes particulières de l’Amérique.

    Les frontières

    Comme au Canada avec ses provinces, chaque État signale sa frontière par une pancarte ou un emblème. Nous avons aimé celui qui nous annonçait la Caroline du Sud.

    Les entrepôts

    Sur une partie du trajet, en Pennsylvanie et dans l’État de New York, nous avons vu de chaque côté de la route un grand nombre d’entrepôts gigantesques. Ces millions de pieds carrés, propriétés de grosses compagnies comme Amazon, Walmart, etc., nous ont beaucoup impressionnés.

    Les aires de repos

     

    Les Rest Areas sont bien gérés. C’est accueillant et propre.

    Je dirais mieux qu’au Québec où nous nous sommes frappés le nez sur une porte de toilette barrée sur laquelle on avait collé une vilaine feuille de papier barbouillée d’un « FERMÉ ».

    Surtout lorsque ça fait quelques kilomètres qu’on attend…

    Aire de repos aux USA (crédit photo Phrenssynnes)
    Annonce d'avocat sur la route (crédit photo Phrenssynnes)

    Les affiches publicitaires

    Nous avons remarqué beaucoup de panneaux publicitaires. Cela n’a rien d’étonnant au pays du capitalisme. Mais ce qui nous a frappés, c’est leur hauteur.

    Nous avons aussi observé de nombreuses annonces pour des avocats.

    Et, lorsqu’on se situe dans les États du Sud telles la Géorgie et les Carolines, on voit des affiches religieuses, comme vous pouvez le constater sur une photo.

    Les pancartes religieuses me surprennent toujours.

    Blue Ridge Parkway

    Même si nous voyagions dans la région des montagnes Blue Ridge, nous n’avons pas parcouru le célèbre Parkway. Nous nous promettons de le réaliser un jour.

    Cependant, je vous assure que le paysage sur la route 81 entre Charlotte et Harrisburg vous coupera le souffle!

    Les affiches nombreuses (crédit photo Phrenssynnes)
    Ce qui est écrit sur l'annonce (crédit photo Phrenssynnes)

    Lisez ce qui est écrit sur l’affiche!

    Une autre curiosité sur la route de la Floride vers Québec

    À Mount Jackson en Virginie, on a décoré le réservoir d’eau d’un panier de pommes. J’ai trouvé cela joli.

    Nos arrêts

    Columbia

    Nous avons effectué notre premier arrêt dans la ville de Columbia en Caroline du Sud.

    Le temps prévu pour réaliser cet itinéraire représentait environ huit heures et demie, mais nous avons été retardés par un trafic important à l’intersection de la route 26.

    Heureusement que nous utilisons l’application Waze. Cela nous a permis de trouver un parcours alternatif qui nous a fait éviter un énorme bouchon.

     

    Réservoir d'eau décoré avec des dessins de pommes (crédit photo Phrenssynnes)
    Bouchon de circulation (crédit photo Phrenssynnes)
    Fleurs printanières sur la route (crédit photo Phrenssynnes)

    La pizzéria de Columbia

    Nous sommes allés manger dans un petit restaurant local près de notre hôtel.

    Nous avions envie d’une pizza et avons cherché sur le web. En arrivant sur place, nous avons constaté que la devanture du Pizza Palace ne nous inspirait pas beaucoup.  J’hésitais, mais Lhom a dit : « Tant qu’à être rendu, allons voir à l’intérieur. » Je crois qu’il avait faim.

    Le restaurant était presque plein et l’ambiance semblait chaleureuse.

    À une table, un couple très âgé dégustait leur breuvage. Un peu plus loin, trois amies discutaient joyeusement à travers des éclats de rire. Un autre groupe de quatre personnes partageait un pichet de bière. J’aurais parié que c’était les parents de la jeune fille accompagnés de son mari. Nous étions les seuls qui ne venaient pas de la place!

    L’atmosphère s’est révélée sympathique. Nous avons obtenu un excellent service et on m’appelait « darling » avec un bel accent traînant du Sud.  Et nous avons trouvé la nourriture succulente.

    Nous avons vécu une immersion dans la culture « carolinienne » avec beaucoup de plaisir.

    Le cœur de l'Amérique (crédit photo Phrenssynnes)
    Vallée de Shenandoah (crédit photo Phrenssynnes)

    Sur la route vers Harrisburg, voici des photos du cœur de l’Amérique. Les paysages de la vallée de Shenandoah nous éblouissent.

     

    Harrisburg, Pennsylvanie

    Capitole à Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)

    Harrisburg, la capitale de la Pennsylvanie, est située sur le bord de la rivière Susquehanna.

    Nous avons profité d’une demi-journée pour nous délier les jambes. Après toute cette route, nous avions besoin de bouger.

    Murale à St-Petersburg (crédit photo Lhom)

    Nous avons fait la tournée des fresques d’Harrisburg, comme à St Petersburg en Floride où Lhom avait croqué cette belle image.

    Les murales de la ville d’Harrisburg

    Murale 1 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
    Murale 2 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
    Murale 3 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
    Murale 4 Harrisburg (crédit photo Phrenssynnes)
    Des nuages (crédit photo Phrenssynnes)

    En route vers le nord

    En route vers Saratoga Springs, nous avons observé une formation nuageuse inquiétante, pourtant nous avons eu à peine quelques gouttes de pluie.

    Nous avons opté pour Saratoga Springs, mais nous aurions pu aussi arrêter à Hyde Park où nous avons déjà séjourné en revenant de Philadelphie.

     

    Saratoga Springs

    Saratoga Springs était réputé pour ses eaux thermales. Vous pouvez aller vous promener au Saratoga Spa State Park. Cette zone était un lieu sacré pour les Amérindiens.

    « Ces sources sont les seules sources minérales naturellement gazeuses à l’est des montagnes Rocheuses. »

    Saratoga Springs heritage area visitor center

    Pendant la guerre française et indienne (1754-1763), on y amenait des soldats pour aider à guérir leurs blessures.

    L’ancien président Franklin D. Roosevelt qui souffrait de poliomyélite vantait les bienfaits de ces cures thermales.

    La ville est aussi un endroit renommé pour les courses de chevaux pur-sang.

    Étant donné qu’il pleuvait lorsque nous sommes passés, nous avons écourté notre visite.

    Par contre, je peux vous recommander le restaurant où nous avons mangé avec beaucoup d’agrément, le Thirsty Owl.

    Conclusion

    De retour à Québec, nous sommes allés voir le film Guerre civile que je vous recommande d’ailleurs.

    Dans l’intrigue, une équipe de journalistes roulent de New York vers Washington pour aller rencontrer le président. Avec étonnement, Lhom et moi avons reconnu une partie de la route que nous venions juste de conduire!

    Photo de Lhom

    Nous gardons dans nos souvenirs cette image d’une de nos dernières soirées à Delray Beach. 

    Atlantic avenue (crédit photo Lhom)

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    Phrenssynnes

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    Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

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    Observation de la faune locale en Floride

    Observation d’une faune variée

    En Floride, vous pouvez faire d’autres activités que de vous étendre sur la plage. Moi aussi j’aime bien me tartiner de crème solaire, m’installer avec un livre à la main sous un parasol coloré et lézarder devant l’océan.  Mais je vous suggère de compléter votre séjour par une visite dans des refuges d’oiseaux.

    Explorer le Green Cay Nature Center and Wetlands vaut le détour.

    Image éducative 1 (crédit photo Phrenssynnes)
    Construction du Green Cay Nature Center (Crédit photo Phrenssynnes)
    Image éducative 2 (crédit photo Phrenssynnes)

    En 1999, la famille Winsberg a vendu, à un prix réduit, leur terrain au Palm Beach County à la condition qu’on y construise un centre pour accueillir la faune sauvage. Avant, cette famille exploitait une ferme prospère de poivrons verts.

    Observation d’un spécimen particulier

     

    Maintenant, les visiteurs peuvent se promener gratuitement sur les immenses trottoirs de bois aménagés pour l’observation de la faune.

    L’endroit est aussi peuplé d’une autre espèce rare : l’homo sapiens accroauxphotos! C’est un être humain dont le visage est caché par un appareil photo muni d’une interminable lentille de zoom. La tête habituellement ornée d’un chapeau, il est vêtu de couleur neutre, se fondant bien avec l’environnement. Je n’ai pas pris en photo ce spécimen malgré le grand nombre observé immobile sur les longues galeries de bois.

    Ah! Ah! Je me trouvais bien mal équipé, par rapport à eux, avec mon minable téléphone cellulaire pour croquer les images incroyables que la nature nous offrait. Pourtant, j’ai conclu que le résultat n’était pas si mauvais.

    J’ai même réussi à filmer cet oiseau qui s’envole.

    Mettez le son pour entendre les chants.

    Trottoirs de bois (crédit photo Phrenssynnes)
    Fleur mauve au centre nature (crédit photo Phrenssynnes)
    Affiche éducative au centre naturel (crédit photo Phrenssynnes)

    Hum… J’étais bien contente de la présence de ce genre de poisson dans le marais, car je suis allergique aux piqûres de moustique.

    Nous avons parcouru le centre vers dix heures le matin et je n’ai pas eu une seule piqûre. Par contre, je ne garantirais pas cela si vous effectuez votre sortie à l’aube ou au crépuscule.

    Même si nous avons visité l’endroit dans le milieu de l’avant-midi, nous avons aperçu une foule d’animaux extraordinaires.

    Des oiseaux blancs (crédit photo Phrenssynnes)
    Une sorte d'héron (crédit photo Phrenssynnes)

    Observation de la faune à une bonne distance

    Dans ce genre d’endroit, nous pouvons aussi voir des alligators. Chanceux, nous avons pu en observer deux. Tel que vous pouvez le constater, il se reposait assez loin de nous, mais j’ai réussi à obtenir une bonne image en zoomant. C’est le même animal sur les deux photos.

    Alligator au loin (crédit photo Phrenssynnes)
    Zoom sur l'alligator (crédit photo Phrenssynnes)

    Observer les oiseaux sans être ornithologue

    C’est une visite très agréable même si vous n’êtes pas un ornithologue chevronné. De plus, si vous vous y rendez avec des enfants, ils trouveront que c’est une expérience incroyable.

    Observation d'un oiseau (crédit photo Phrenssynnes)

    Vous trouverez plusieurs tableaux éducatifs où on explique les variétés d’oiseaux et d’animaux qu’on peut observer.

    Sur cette photo et la vidéo, vous pouvez voir des tortues.

    Deux tortues (crédit photo Phrenssynnes)

    Conclusion sur l’observation de la faune locale

     

    Nous avons adoré cette activité. Vous pouvez aussi visiter gratuitement un autre endroit, le Wakodahatchee Wetlands qui se situe dans la même région.

    J’aime beaucoup entendre le chant des oiseaux et j’ai été comblée dans cette visite. Et vous? Aimez-vous observer les oiseaux?

    Regardez cette vidéo et mettez le son.

    Photo de Lhom

    Cette semaine, nous avons droit non pas à une image, mais à une vidéo de Lhom. Il a réussi à filmer un deuxième alligator qui se promenait paisiblement dans l’étang à côté des volatiles.

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

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    Chronique de « Intérieur nuit » de Marisha Pessl

    Pourquoi lire Intérieur nuit?

    J’ai lu le livre, Intérieur nuit, le deuxième roman publié de Marisha Pessl, une écrivaine du Nord-est américain.

    J’aime encourager la gent féminine et je sélectionne des livres où l’intrigue se passe à des endroits que je visite. Donc, je fais des recherches dans ce sens. C’est ainsi que j’ai découvert Marisha Pessl.  Pourquoi l’avoir choisie? Sur un site internet, les noms de plusieurs femmes auteures défilaient.

    Deux petites coïncidences m’ont surprise, tout simplement!

    Intérieur nuit m’attendait à la bibliothèque!

    Depuis que j’ai terminé cette lecture, j’ai décidé d’entamer bientôt La physique des catastrophes.

    Livre de Marisha Pessl sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

    Citation

    « L’opacité. Je sais que c’est difficile à comprendre de nos jours, mais le véritable artiste a besoin d’opacité pour créer. C’est d’elle qu’il tient son pouvoir. Son invisibilité. Moins le monde en sait sur lui, sur ses faits et gestes, ses origines, ses méthodes secrètes, plus il est fort. »

    Marisha Pessl dans Intérieur nuit

    Quatrième de couverture

    Je trouve inutile de recopier la quatrième de couverture, je préfère vous laisser parcourir le résumé directement sur cette image. La lisez-vous toujours avant de commencer un livre? Moi, oui.

    Quatrième de couverture d'Intérieur nuit (crédit photo Phrenssynnes)

    Citation

    « Ma vie était un costume que je n’avais mis que pour les grandes occasions. La plupart du temps, je l’avais gardée au fond de mon placard, oubliant jusqu’à sa présence. On était censés mourir quand les coutures ne tenaient plus qu’à un fil, quand les coudes et les genoux étaient tachés d’herbe et de boue, les épaulettes abîmées par les étreintes, les pluies torrentielles et le soleil de plomb, le tissu élimé, les boutons arrachés. »

    Marisha Pessl dans Intérieur nuit

    Intérieur nuit sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Page noire (crédit photo Phrenssynnes)

    L’audace d’Intérieur nuit

    Tout d’abord, lorsque j’ai parcouru le bouquin, j’ai remarqué un fait rare dans un tel type de roman. En feuilletant l’ouvrage, on découvre plusieurs pages avec des images. Vous observerez des rapports médicaux, des photos de chroniques dans des magazines ou des sites internet. En fait, Marisha Pessl a créé ces volets graphiques afin de rendre encore plus réel Stanislas Cordova, un des personnages importants de l’histoire. Il est un cinéaste mythique, très connu, mais également d’une excentricité légendaire. On qualifie ses films de chefs-d’œuvre.

    Mais c’est le journaliste d’investigation, Scott McGrath, que nous suivons tout au long du livre. J’aime son scepticisme et son auto-dérision.

    Ses expériences sont aussi imagées.

    Par exemple, à la page 581 de l’intrigue, Scott éprouve un black-out de trois jours. Or, pour figurer cette perte de conscience, l’auteure a choisi d’insérer dans le bouquin une feuille noire, recto et verso!

    J’admire cette fantaisie artistique de l’écrivaine.

    Une des choses qui m’a frappée dans cette fiction, c’est la complexité dans la construction des protagonistes.

    Pessl a imaginé, non seulement la vie, l’œuvre entière du cinéaste Cordova, mais aussi plusieurs articles de médias à son sujet.

    C’est la première fois où je lis un roman où la création des personnages est si approfondie. Et j’admire cela.

    Livre Intérieur nuit sur fond gris (crédit photo Phrenssynnes)

    Citation

    « Le temps efface de nos souvenirs la plupart des horreurs et des souffrances. »

    Marisha Pessl dans Intérieur nuit

     

    Ce que j’ai moins aimé

    Les italiques

    Marisha Pessl utilise l’italique d’une façon inusitée que je n’ai pas tout à fait compris.

    Le côté sombre

    On perçoit que l’enquête du journaliste Scott McGrath frise l’obsession malsaine.

    De plus, lors de sa quête, il découvre un lien avec la magie noire et on sent bien son angoisse avec tout ça.

    Le réalisateur Cordova crée des films d’une horreur et d’une violence si terribles qu’on en interdit la diffusion dans les salles de cinéma. Des admirateurs divulgueront l’œuvre devenue ainsi mythique, de façon illégale dans les endroits les plus insolites. Cela prendra une tournure virale sur le nombre d’irréductibles adeptes anormalement obnubilés par l’artiste.

    Cela teinte l’histoire d’un côté obscur.

    J’ai aimé la finale

    Par contre, sans vous en dire plus, la fin nous aligne vers quelque chose de plus lumineux. Du moins, c’est mon interprétation.  Mais, puisque cette fin est ouverte, peut-être en discernerez-vous une autre fin.

    Le côté sombre de New York (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    Cette photo de Lhom illustre bien la ville où se déroule le roman. La branche symbolise une autre partie de l’intrigue de Marisha Pessl qui se déroule dans la région au nord du Big Apple.

    New York City vue côté Nord (crédit photo Lhom)

    Recommandations

    Je vous recommande de lire ce roman si :

    • Vous aimez lire les histoires qui se déroulent à New York et dans la région de la Hudson Valley.
    • Vous recherchez des fictions où on met en valeur les artistes.
    • Vous voulez encourager la littérature féminine.
    • Vous désirez lire un livre admirablement écrit et bien traduit.

    Intérieur nuit est le genre de roman qu’on regrette de terminer parce qu’on aurait encore envie de suivre les héros.

    Connaissiez-vous cette auteure?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

    P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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    Version 2 d’un road trip Québec Floride. D’autres beaux endroits à visiter

    Rouler jusqu’en Floride

    Si vous n’avez jamais effectué le parcours du Québec à la Floride, sachez que c’est une belle expérience à faire au moins une fois dans sa vie.

    Vous le faites chaque année ? Cet article s’adresse aussi à vous, car vous découvrirez peut-être un chemin différent du vôtre.

     

    La grisaille du Québec (crédit photo Phrenssynnes)

    Les hôtels sur la route de la Floride

    Nous profitons du chemin plutôt que de nous dépêcher afin d’atteindre notre destination.

    L’objectif est de rouler six à neuf heures par jour selon les endroits que nous voulons visiter.

    Nous réservons, au fur et à mesure, dans la même chaîne pour toutes les nuitées. On s’abonne au club de la compagnie afin de bénéficier de certains avantages.

    Quitter la grisaille du Québec

    Parcourir ce long chemin à la fin de l’hiver, c’est une expérience visuelle. Des teintes de gris ennuyant et de brun fade, on voyage vers la verdure et la couleur des fleurs éclatantes.

    Nous avons pris l’autoroute 87 en passant par Plattsburgh dans l’État de New York.

    Nous avons effectué ce parcours en quatre jours et trois nuits.

    La veille, nous allons nous acheter un casse-croûte à l’épicerie ainsi que des collations protéinées telles que des noix et des barres tendres.

    Avant de partir, nous préparons aussi de bonnes réserves d’eau dans nos gourdes thermiques.

    Gourdes thermiques (crédit photo Phrenssynnes)

    Sur la route

    Toutes sortes d’expériences visuelles nous attendent sur la route.

    Nous avons aperçu un véhicule insolite. Désolée pour la qualité de la photo, mais j’ai dû me dépêcher pour croquer cette image imparable! Remarquez les faux rats sur le toit ainsi que la fausse main sous la voiture.

    Voiture étrange (crédit photo Phrenssynnes)
    Nos premières fleurs (crédit photo Phrenssynnes)

    Les premières couleurs

    Nous avons bifurqué au nord du Big Apple, juste après Gardnertown,  pour rejoindre l’autoroute 84. Ensuite, à Scranton en Pennsylvanie, nous avons pris la 81.

    À Wilkes-Barre, nous avons effectué notre première pause. J’aurais cru qu’après neuf heures de voiture la température serait plus clémente. Mais il faisait froid comme chez nous lorsque nous sommes partis le matin. Et il ventait beaucoup.

    Saviez-vous que Scranton est la ville natale du président Joe Biden?

    À part Scranton et Wilkes-Barre, vous pouvez aussi loger à Clark Summit qui se situe juste à côté. Lisez cet article où Brittany Brexit vous raconte notre arrêt dans cette petite bourgade.

    Le lendemain, nous avons continué sur la route 81 jusqu’à Frederick au Maryland où nous avons rejoint la 270 pour prendre la 495 qui ceinture la ville de Washington.

    On doit attendre à la hauteur de la capitale américaine pour apercevoir les premières couleurs.

    Nous avons vu en premier ces bouquets jaunes et ensuite, nous avons été pâmés par les arbres fleuris. En sortant de la voiture pour manger notre pique-nique, nous avons entendu les mélodies d’oiseaux. Dévorer notre sandwich à l’extérieur autour de la végétation colorée et se faire bercer par les chants de merles, quel bonheur!

    La deuxième nuitée

    Nous avons effectué notre deuxième arrêt à Fayetteville en Caroline du Nord.

    Notre sortie au restaurant nous a permis de vivre une expérience culturelle. Le jeune serveur nous a demandé une carte d’identité pour vérifier notre âge malgré les cheveux blancs de Lhom. Nous avons bien ri avec lui. Il nous a expliqué que la loi l’obligeait à faire cette vérification, peu importe les évidences.

    J’en ai profité pour savourer du grits et du pain au maïs, deux spécialités du Sud.

    Le grits ressemble à la polenta.  C’est une céréale moulue de façon grossière fabriquée à partir du maïs. On cuit cette semoule avec de l’eau ou du lait afin de créer une bouillie crémeuse. Certains la servent chaude au petit-déjeuner comme un gruau mais on la propose aussi pour remplacer les pommes de terre ou le riz.

    Les arbres en fleurs et le soleil (crédit photo Phrenssynnes)
    La couleur rose des fleurs (crédit photo Phrenssynnes)
    Fleurs blanches du printemps (crédit photo Phrenssynnes)

    Savannah, un bel arrêt vers la Floride

    Après avoir dépassé Washington, nous avons pris l’autoroute 95 jusqu’à notre prochain arrêt.

    Nous avons fait un pique-nique dans un des nombreux parcs de Savannah.

    Le détour en vaut la peine. Vous y découvrirez une ville du Sud impressionnante par sa végétation et ses nombreux jardins qu’on appelle des squares. Disséminés au centre-ville, les gens vont s’y détendre et admirer l’environnement.

    Nous avons ressenti une atmosphère douce et calme à l’heure du dîner dans cet endroit.

    Lhom et moi avions déjà visité cette ville il y a plusieurs années. Cette visite rapide nous a donné le goût d’y retourner pour un plus long séjour.

    Les arbres et la végétation y sont magnifiques.

    Les fleurs à Savannah (crédit photo Lhom)

    Allez vous délier les jambes en marchant au parc Forsyth, vous trouverez le site enchanteur.

    Si vous décidez de faire votre arrêt pour la nuit à Savannah, choisissez un hôtel à Richmond Hill. Les tarifs, plus économiques qu’au centre-ville, vous plairont. De plus, c’est au sud et près de l’autoroute 95.

    Vous gagnerez en rapidité lors de votre départ.

    Parc fleuri à Savannah (crédit photo Lhom)
    Les arbres à Savannah (crédit photo Phrenssynnes)

    Un autre truc pour la route vers la Floride

     

    Nous avions envisagé dormir à Savannah mais nous avons changé nos plans en fonction de la température.

    Lhom surveille toujours la météo afin de mieux synchroniser les activités extérieures.  C’est un autre truc à penser pour rendre votre parcours plus agréable.

    Donc, nous avons fait notre troisième halte à Jacksonville et il nous restait seulement quelques heures pour atteindre notre destination, Delray Beach.

    Savez-vous qu’en entrant dans l’État de la Floride, si vous arrêtez au centre d’information, on vous offrira un jus d’orange ou de pamplemousse gratuitement?

    De plus, la quantité de brochures et documents touristiques m’a impressionnée dans ce centre de renseignement. Je dois avouer une petite lubie lorsque je voyage. J’aime les cartes routières. J’adore pouvoir décortiquer et saisir chaque itinéraire dans une vue globale. Et je sais que nous n’en avons pas vraiment besoin avec les applications électroniques d’aujourd’hui.

    Tout le monde me taquine au sujet de ce caprice.

    Application Waze (Capture écran de Phrenssynnes)

    Les applications électroniques

    Pour ce qui est de ces applications électroniques, nous aimons beaucoup Waze. Elle offre plus d’informations que Google Map. Beaucoup de camionneurs l’utilisent, ce qui est une bonne référence!

    C’est un site où tout le monde peut participer. On y signale la présence policière, les accidents, les objets et les débris sur la route. Vous pouvez aussi voir tous les autres chauffeurs en ligne en temps réel. Mais vous pouvez désactiver cette fonction dans les réglages.

    Essayez la avant de partir afin de vous habituer et vous l’adopterez.

    Petit détail à ne pas oublier lors de vos paramétrages, veuillez à bien indiquer non seulement la ville, mais également l’État américain. J’ai remarqué qu’on trouve plusieurs Fayetteville ou Harrisburg. Déterminez bien votre destination, car vous pourriez vous retrouver à un endroit indésiré.

    Des fleurs en Floride

    Les fleurs de la Floride (crédit photo Phrenssynnes)
    Des orchidées (crédit photo Phrenssynnes)

    Nous voici enfin arrivés!

    La végétation luxuriante nous démontre que l’on est rendu dans une région tropicale.

    Fleur d'Hibiscus (crédit photo Phrenssynnes)
    Un jardin d'orchidées (crédit photo Phrenssynnes)
    Fleurs mauves (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    Lors d’un arrêt, Lhom, ce petit coquin, a pris une photo, à mon insu. Hum, je n’ai pas fini de me faire agacer!

    Carte routière (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine et bon voyage.

    Phrenssynnes

    Le challenge de février sans alcool, mon expérience personnelle.

    Introduction

    En 2024, j’ai décidé de me donner un défi. En anglais, ils le nomment Dry February. J’ai choisi le mois le plus court, mais je me suis fait avoir. 2024 est une année bissextile! Un jour de plus. Hum!

    Le défi

    Le défi, c’est de ne pas boire d’alcool pendant les vingt-neuf jours de février.

    Ma consommation d’alcool

    Ma consommation habituelle se résume à quelques verres de vin par semaine, du jeudi au dimanche. Je n’en bois pas tous les jours. Cela équivaut environ à un ou deux verres de vin lorsque j’en prends.

    Exceptionnellement, j’avoue que cela peut aller à quatre verres lors d’une soirée avec des amis.

    J’adore découvrir les saveurs des différents cépages.

    Boisson sans alcool (crédit photo Phrenssynnes)

    Je bois très peu de bière et jamais d’alcool fort comme du gin ou du scotch. Je n’aime pas l’effet désagréable que ce genre de boisson me procure. Souvent en apéro, je prends un verre de vin blanc ou de mousseux. Je n’aime pas les digestifs, c’est trop sucré en général et le cognac se situe dans la catégorie trop fort pour moi.

    Educalcool

    À ce propos, le site Educalcool fournit une réponse à toutes nos interrogations.

    On croit que tout est relatif, mais vérifié sur Éducalcool. Certains diront que je bois peu, mais pour une personne de ma constitution, c’est plus que les recommandations.

    Personne n’est parfait.

    Pourquoi le défi sans alcool

     

    Je suis sensibilisée au problème de l’alcoolisme. Je ne voudrais pas que cela m’arrive.

     

    Mon autre motivation à relever ce défi demeure la curiosité.

     

    • Comment vais-je me sentir?
    • Est-ce que j’en suis capable?
    • Jusqu’à quel point vais-je trouver cela difficile?
    • Est-ce que je me sentirais mieux?
    • Est-ce que cela me ferait maigrir?
    • Est-ce que cela me donnera envie d’arrêter complètement?
    Verre de vin et Ta mort a moi (crédit photo Phrenssynnes)

    Les moyens pour réussir

    Lorsqu’on se fixe un défi, nous devons nous donner les moyens de réussir.

    J’en ai d’abord discuté avec Lhom. Il m’a demandé : « Et à la Saint-Valentin? » J’ai décidé de faire une exception pour cette seule journée et je me suis limitée à un verre de rouge. Du moins, pour ce qui est du vin!

    La bière sans alcool m’a sauvée.

    J’associe la consommation de boissons alcoolisées avec le côté festif des week-ends. Donc, je me suis aussi donné la permission de boire de la bière sans alcool dans les moments où je prendrais du vin. J’ai acheté différentes sortes de bières sans alcool pour faire une expérience de dégustation.

    lettre d'amour (crédit photo Phrenssynnes)

    Les mocktails?

    Je n’ai pas exploré le monde des mocktails (des cocktails sans alcool) car ces breuvages sont souvent composés de jus ou de sirops sucrés. Je ne voulais pas remplacer ma consommation d’alcool par une augmentation de sucre.

    Trouver le moyen de se gâter

    Un autre truc pour raviver un breuvage ennuyant est de me servir une eau minérale dans un élégant verre à martini ou une belle coupe. Je garnis cette boisson avec une rondelle de citron ou une olive.

    Ce que j’ai trouvé difficile

    J’ai trouvé que le moment le plus difficile du mois est quand j’ai reçu des amis à souper. Je sers souvent une assiette de fromages, après le menu principal, avec une baguette au levain. J’ai découvert que c’est meilleur avec un bon verre de rouge qu’avec de la bière.

    Conclusion de mon défi sans alcool

    Première constatation, j’ai réussi!

    Deuxième conclusion, je n’ai pas modifié mon opinion et je préfère le goût du vin à celui de la bière. D’autant plus que c’est moins bourratif.

    Je n’ai pas maigri et je n’ai pas remarqué de changement pour ma santé.

    Le lendemain de la soirée où on a reçu des amis, étant donné que nous nous étions couchés plus tard, j’étais fatiguée. Mais autant que si j’avais pris deux ou trois verres!

    J’ai découvert plusieurs bières sans alcool délicieuses. Je ne vois pas de différence dans le goût, avec et sans alcool. Tellement, qu’à l’avenir, je ne consommerai que des bières sans alcool.

    Cela m’a fait prendre conscience de la quantité qu’on doit boire pour ne pas nuire à notre santé.

    Le premier mars, je ne me suis pas soûlée, mais le vin était bon!

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une image de la ville de New York prise à partir de Central Park. Nous y sommes allés quelques jours après l’ouverture de la frontière américaine pendant la pandémie.

    New York (crédit photo Lhom)

    Et vous? Avez-vous déjà fait ce genre de défi?

    Êtes-vous amateur de vin ou l’alcool a-t-il peu de place dans votre vie?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

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    Phrenssynnes

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    Journée internationale de la femme et jardin d’écrivaines.

    Les écrivaines et la Journée internationale de la femme

    Étant donné que le 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes, mon article hebdomadaire sera consacré aux femmes et à la littérature.

    Lire les œuvres d’écrivaines est une façon concrète d’encourager les femmes.

    Selon Wikipédia, les sœurs Brontë, Charlotte, Emily et Anne, ont publié sous des pseudonymes masculins.

    Selon une biographie, Jane Austen aurait publié dans l’anonymat!

     

    Persuasion de Jane Austen (crédit photo Phrenssynnes)

    « L’ouvrage paraît donc en 1846 sous des pseudonymes masculins, Currer (pour Charlotte), Ellis (pour Emily) et Acton (pour Anne) Bell. Ce sont des prénoms fort peu courants, mais les initiales de chacune des sœurs sont respectées et le patronyme a peut-être été inspiré par celui du vicaire de la paroisse, Arthur Bell Nicholls. »

    Extrait de Wikipédia

    « Ayant publié ses romans sous anonymat, Jane Austen ne connaît aucune véritable popularité de son vivant, bien qu’elle soit lue et appréciée par l’élite littéraire de l’époque et jouisse de bonnes ventes et de critiques favorables pour la plupart de ses œuvres. Il faut attendre 1869 et la publication de A Souvenir of Jane Austen (Mes Souvenirs de Jane Austen), signé par son neveu James Edward Austen-Leigh, pour que l’écrivaine fasse l’objet d’un regain d’intérêt en Angleterre. »

    Extrait de la biographie de Jane Austen sur le site FNAC.

    Livre sur femme et science (capture écran de Phrenssynnes)

    Les femmes, l’histoire et la science

    Tout d’abord, je vous encourage à lire ces deux livres qui mettent en valeur les femmes dans deux domaines souvent réservés aux hommes.

    Les grandes oubliées : pourquoi l’histoire a effacé les femmes de Titiou LeCocq. Je l’ai trouvé très intéressant et instructif. Il nous apprend beaucoup de choses sur l’histoire des femmes en France. C’est un essai de 325 pages publié en 2022. Non seulement l’auteure nous explique pourquoi l’histoire a effacé les femmes, mais elle nous fait aussi découvrir celles qu’elles étaient et leur rôle important.

    Un deuxième bouquin en attente sur ma PAL (pile à lire) est une recommandation d’un bon ami. Oui, c’est un homme qui m’a suggéré la lecture du livre Les plus grandes femmes de la science de Jean C.Baudet.

     

    Un jardin d’écrivaines

    Cet article se veut un jardin de suggestions de livres publiés par des femmes dans lequel vous pouvez aller cueillir l’inspiration pour vos prochaines lectures.

    Je les ai classés par leur nationalité. Par contre, certaines n’écriront pas nécessairement des histoires qui ont eu lieu dans leur pays natal. Par exemple, Elizabeth George est une Américaine, mais ses romans se déroulent en Grande-Bretagne.

    Si vous cliquez sur le nom d’une auteure, vous serez dirigé vers une chronique sur d’un ses livres.

    Mini jardin botanique (crédit photo Phrenssynnes)
    Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes pour club de lecture)
    Livre de Sagan et boiserie (crédit photo de Phrenssynnes)
    Femme forêt (crédit photo Phrenssynnes)

    Citation

    « La plus grande gloire pour une femme est qu’on ne parle pas d’elle, disait Périclès qui était, lui, un des hommes dont on parlait le plus. »
    Une chambre à soi, Virginia Woolf

    Si l’historique de la journée du 8 mars vous intéresse, je vous invite à consulter cet article de la blogueuse Ju lit les mots.

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre deux photos prises il y a quelques années à Calgary en Alberta.

    C’est une sculpture de cinq femmes canadiennes surnommées les cinq célèbres.

    Il en manque deux sur un cliché, c’est pourquoi vous avez droit à deux images cette semaine.

    Cette magnifique œuvre de Barbara Paterson nous a éblouis. Je dois avouer que je ne les connaissais pas avant d’avoir vu cette statue.

    Je vous présente les cinq célèbres :

    Quatre Albertaines et Henrietta qui était Québécoise. Elles ont travaillé d’arrache-pied pour le droit des femmes canadiennes. Si vous avez envie de comprendre pourquoi ces cinq femmes sont connues, voici le lien pour découvrir leur histoire.

    Les Cinq femmes célèbres (crédit photo Lhom)
    Les cinq célèbres(2) (crédit photo Lhom)

     

    Quelles écrivaines allez-vous cueillir dans ce jardin?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

    P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

     

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

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    Marcher tous les jours peut être plus bénéfique que vous le pensez

    Marcher pour votre santé

    La marche est un exercice facile et bénéfique pour votre santé. Vous avez besoin d’une bonne paire de chaussures. C’est une activité qui comporte peu de risque et qui est accessible.

    Lorsque j’ai commencé ma recherche pour cet article, j’ai tapé sur Google « bienfaits de la marche ». Savez-vous combien de résultats le navigateur m’a fournis?

    62 500 000!

    En cliquant sur le lien plus haut, vous trouverez plus de 62 millions de textes qui expliquent les bienfaits de la marche.

    Pourquoi en faire un de plus? me suis-je demandé.

    • Parce que je peux vous aider en rédigeant cette rubrique à vous convaincre d’être plus actif.
    • La marche est un exercice facile et si vous n’êtes pas en forme, c’est le meilleur moyen pour commencer.
    • Parce que c’est important.

    Bref, je peux vous dénicher une foule de raisons, mais je vais plutôt me concentrer sur le sujet de l’article.

    citation Hippocrate (crédit photo Phrenssynnes)

    Améliorer votre santé avec la marche

     

    Lorsqu’on a le plaisir de vivre longtemps (je ne trouve pas de synonyme avec une connotation positive au mot « vieillir »), c’est notre responsabilité d’avoir une bonne hygiène de vie. On tient souvent la santé pour acquise et c’est quand on est malade que l’on constate son importance.

    Ma sœur qui était médecin me disait toujours que pour aider quelqu’un,  on doit avoir trois conditions. La personne qui est dans le besoin a le devoir de  :

    1. vouloir s’aider elle-même.
    2. avoir la capacité de pouvoir s’aider.
    3. pouvoir accéder à cette aide.

    En rapport avec la marche, le numéro un représente, par exemple, un individu qui aime les activités intellectuelles et ne veut pas faire d’exercice parce qu’il ne s’identifie pas à quelqu’un de sportif. Si vous êtes quelqu’un qui ne veut pas faire d’entraînement physique, continuez quand même de lire cet article et vous me direz dans les commentaires si j’ai réussi à vous faire bouger. Ainsi, je pourrai taquiner ma sœur et lui dire que sa théorie ne fonctionne pas toujours.

    La deuxième catégorie pourrait être, par exemple, une personne handicapée qui se déplace en fauteuil roulant. Elle n’a pas la capacité de marcher, donc c’est une question de pouvoir.

    Dans le troisième cas, j’ai de la difficulté à trouver un exemple pour un individu qui n’aurait pas accès à la marche, habituellement, même les prisonniers ont droit à une heure par jour.

    Mais, pour vous aider à figurer mon propos, cela pourrait être quelqu’un ayant besoin d’un médicament, mais qui, pour une raison ou une autre, est dans l’impossibilité d’obtenir ce médicament.

    Aussi bête que cela soit-il, la condition numéro un est primordiale, mais quelquefois pénible.

    Lorsqu’on n’a jamais été malade, pourquoi ferait-on des modifications dans notre vie? On se croit invincible quand on est jeune, donc pourquoi bougerait-on quelque chose dans nos habitudes? « Changement » est le mot-clé ici.

    La résistance au changement se trouve un mécanisme de défense qui nous est dans certains cas nuisible.

    S'entraîner après les fêtes (crédit photo Phrenssynnes)
    Téléphone cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)

    Le plaisir de marcher

    Pour développer le plaisir de marcher, on suggère d’associer une autre activité.

    La marche et les balados

    Un bon moyen d’ajouter du plaisir à la marche et vous permettre d’allonger votre promenade est d’écouter des balados. Par contre, soyez prudent et contrôlez le volume de votre appareil afin d’entendre les autos.

    Venez lire cet article si vous ne savez pas quoi écouter.

    Une activité avec un ou des amis

    Faire une randonnée avec un ou des amis est une excellente façon de développer du plaisir pour la marche.

    Allez marcher dans la nature ou découvrir un nouveau quartier de votre ville. Converser avec un copain ou une copine lors d’une promenade vous permettra de nourrir cette amitié.

    Améliorer les relations dans votre couple

     

    Lorsque les enfants sont assez grands pour se garder seuls, aller faire une petite marche est un excellent moyen de se retrouver en tête-à-tête avec votre conjoint.

    Lorsqu’on n’a pas de téléviseur, de téléphone, de bambins qui pleurent, etc., devant nous, nous finissons par bavarder. La marche facilite la discussion.

    C’est le bon moment pour dialoguer sur les sujets dont vous ne désirez pas parler devant vos rejetons. De plus, la marche vous place côte à côte et vous fait bouger dans la même direction. Inconsciemment, cela vous aidera à mieux vous entendre, plutôt que si vous êtes assis l’un en face de l’autre.

    Bon pour le moral

     

    Le plaisir est associé à la marche, et des recherches ont prouvé que cette activité physique est bonne pour la santé mentale.

    « Une activité physique régulière permets de réduire le risque de maladies cardiaques de 30 %, de diabète de 27 % et de cancer du sein et du colon de 21 à 25 % ; aide à conserver un poids normal ; favorise la santé mentale. »

    Organisation mondiale de la santé

    Aider le système de santé

    Si votre propre santé ne vous motive pas à pratiquer cette activité physique, faites-le pour les autres.

    Tout le monde s’arrache les cheveux pour trouver des moyens pour désembourber les urgences des hôpitaux. Si chacun prend sa santé en main et essaye de diminuer sa sédentarité en faisant plus d’exercice, cela va sûrement épauler notre système de santé surchargé.

    On passe notre temps à chialer contre le gouvernement parce qu’il a fait ceci ou qu’il n’a pas fait cela. Mais vous, aujourd’hui, qu’avez-vous fait pour être en meilleure forme? Si chacun y met du sien, ça va aider.

    « Mieux vaut prévenir que guérir. »

    Proverbe datant de la nuit des temps.

    Le livre de James Clear (crédit photo Phrenssynnes)

    Mes trucs pour développer une habitude

     

    Comment changer vos habitudes et réussir à inclure la marche dans votre quotidien?

    Organisez-vous pour que cela soit facile et qu’il n’y ait aucune friction. Vous devez essayer d’éliminer tous les obstacles potentiels.

    Choisissez non pas l’heure, mais la fenêtre de temps où vous allez marcher. Par exemple, si vous décidez d’exécuter votre entraînement un matin à sept heures et qu’il pleut, vous abandonnerez.

    Vérifiez les prévisions météo.

    Déterminez à l’avance un plan B, c’est-à-dire y aller à un autre moment ou à un endroit différent. Vous pouvez aller vous promener dans un centre commercial si la température n’est pas clémente.

    Préparez-vous!

    Identifiez les vêtements et chaussures que vous porterez, puis sortez-les. Invitez quelqu’un ou choisissez et téléchargez un balado à écouter. Chargez tout appareil nécessaire.

     

    Mettez une alarme dans votre téléphone pour vous le rappeler.

    Cherchez de nouveaux endroits à découvrir en marchant.

    Établissez une destination, un but à votre promenade.

    Ayez un objectif tellement minuscule la première fois que vous ne pourrez pas vous empêcher d’y aller. Ensuite, augmentez cet objectif petit à petit. Le premier matin, fixez-vous pour but de marcher un nombre de minutes ridicules pour vous. Ainsi, juste le fait de vous habiller et de sortir ne vous découragera pas. Seulement mettre le nez dehors sera une victoire.

    Accordez-vous des petites récompenses pour chaque étape mais sans reprendre toutes les calories dépensées!

    Si vous avez de la difficulté à intégrer de nouvelles habitudes dans votre vie, je vous invite à lire ce livre extraordinaire de James Clear, Un rien peut tout changer.

    Je suis certaine que vous pouvez y arriver.

    Photo de Lhom

    Voici un endroit magnifique pour aller marcher surtout l’hiver et l’automne, le sentier du Hibou à Stoneham.

    Sentier du Hibou (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Jos la serviette

    Il arrive à l’occasion que des personnes me demandent de lire un de mes textes de fiction. Donc,  je vous présente, cette semaine, une nouvelle de mon cru.

    On parle beaucoup d’IA (intelligence artificielle) ces temps-ci mais je vous assure que cette nouvelle a été créée à 100% avec l’IN (imagination naturelle) de Phrenssynnes.

    Bonne lecture.

     

    Signe (création de Phrenssynnes sur Canva)

    Jos la serviette

    Une serviette blanche, épaisse en coton, entoure la taille d’un homme. Il y a de la vapeur dans la pièce puisqu’il sort de la douche. Le bas de son visage est recouvert d’une imposante mousse laiteuse qu’il a étendue grâce à un blaireau. L’homme approche le rasoir pour racler toute cette mousse ainsi qu’une couche de sa barbe. Il se penche pour bien voir dans le miroir devant lui.

    Maintenant, la moitié de sa figure est blanchâtre. Il racle, il gratte et l’on commence à mieux saisir les traits de sa physionomie. La couleur de son épiderme s’apparente à celle des régions méditerranéennes. Son teint est olivâtre et ses cheveux courts et foncés réussissent à boucler. Le brun sombre de ses yeux démontre un regard à la fois noir et rieur. L’épaisseur de ses cils rendrait bien des femmes folles de jalousie. Mais, qui dit longs cils, forts et foncés, dits aussi forte pilosité. Voilà pourquoi, ses muscles abdominaux se trouvent cachés sous une toison laissée à son état sauvage.

    Je vous décris tout cela, mais en réalité, ce que notre personnage fait, en se douchant puis en se rasant, est de répéter. Il se prépare pour la conférence qu’il donnera dans quelques heures devant un public averti. Cet homme se regarde dans le miroir en parlant, agitant parfois le rasoir, comme il déplacera son pointeur en exposant chacune des diapositives de son allocution. Il le connaît par cœur ce discours, mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’aujourd’hui ne sera pas comme les autres jours.

    Jos la serviette vivra un enchevêtrement de petites coïncidences, dont il se souviendra encore longtemps.

    La première se produisit lorsqu’il aperçut son assistant, l’Escargot.

    L’Escargot avait été ainsi surnommé par la blonde de Jos la serviette parce qu’il effectuait l’ensemble de ses mouvements avec une lenteur déconcertante. Il portait toujours un énorme sac à dos de forme arrondie. De plus, il avait le menton fuyant et la peau glabre, voire visqueuse, tel un véritable colimaçon. Mais, l’Escargot représentait un élément essentiel dans la vie de Jos la serviette. Doté d’une intelligence exceptionnelle et d’un sens de l’organisation peu commun, l’Escargot gérait la carrière de Jos.

    Aussi, lorsqu’il aperçut l’Escargot sans son sac à dos, Jos ressentit un instant de panique. Une réflexion disgracieuse s’était faufilée dans son esprit. Si l’Escargot se transformait en limace, qu’adviendrait-il de la carrière en de Jos? Mais, pour l’heure, la coquille n’était pas une priorité. Il avait un déjeuner important avec son mentor avant la conférence de l’après-midi.

    Jos travaillait beaucoup et se posait plusieurs questions sur son avenir, malgré la confiance qui transpirait de sa personne. Il cherchait, mais ne trouvait pas qu’elle devait être sa prochaine étape. Il se sentait un peu perdu.

    Voilà de quoi il voulait discuter avec cet ami.

    Celui-ci l’encouragea à prendre l’entrée de bigorneau qui s’avérait être un subtil délice dans ce restaurant gastronomique. Jos se laissa attirer et fut comblé par les mollusques aromatisés à l’ail, mais déçu des propos de son conseiller.

    Quelques minutes plus tard, Jos installa son micro, son ordinateur et alluma son pointeur. Puis, il se mit à parler en l’agitant comme il l’avait fait avec son rasoir devant la glace.

    Il s’abandonna et débita sa conférence sans l’aisance à laquelle il était habitué. Car sans aucune raison, son ordinateur se mit à faire défiler les images en vrille. Déconcerté, il se perdit dans un dédale de termes techniques. Mais après moult circonvolutions, il réussit à revenir au déroulement prévu. Il acheva sa présentation en réprimant quelques rots à l’ail qui lui firent regretter d’avoir suivi les conseils de son ami.

    Lorsque la conférence fut terminée, une femme de l’assistance vint poser une question à Jos la serviette. En discutant avec elle, il observa ses doigts et la bague portée sur son annulaire droit attira son attention. Elle avait la forme d’un escargot.

    —Vous portez une bague très particulière, déclara-t-il.

    —Oh! Merci. Elle m’a été offerte par ma grand-mère, l’escargot était son animal fétiche.

    La conversation dévia vers l’histoire particulière de cette grand-mère qui prêchait que le gastéropode représentait la lenteur et la persévérance.

    Jos songea qu’il avait hâte de raconter cet étrange récit à sa douce moitié lorsqu’il entendit un brouhaha.

    Il se retourna et vit son assistant, l’Escargot, allongé sur le plancher de la salle de conférence, l’écume à la bouche et le corps agité de tremblements frénétiques. Les ambulanciers arrivèrent peu après et on sauva l’Escargot mais celui-ci fut mis au repos pendant une période indéterminée.

    C’est ce qui décida Jos la serviette à ralentir la cadence et l’amena à se poser encore plus de questions. Son conseiller avait-il raison?

    C’est ainsi qu’il se retrouva un vendredi après-midi à deux heures trente, sur la terrasse d’un café avec sa blonde.

    — C’est vraiment étrange pour moi d’être ici avec toi, un vendredi après-midi, sur une terrasse. Je n’y crois pas. Je suis si peu habitué à ce rythme, à ce genre d’activité que ça sonne vraiment bizarre.

    — Bien non, Jos, répliqua-t-elle. La seule chose qui est bizarre, c’est qu’on est au Krieghoff et que tu prends un thé. Regarde autour de toi. Tout le monde vient ici pour prendre un café, il est tellement bon. Et toi, tu bois du Earl Grey!

    En disant cela, une jolie blonde s’approcha du couple en souriant et s’exclama : « Hé! Salut La blonde de Joslaserviette! Comment vas-tu?»

    — Super! Ça fait une éternité qu’on s’est vu. Tu n’as pas changé, lança-t-elle en l’embrassant.

    —Je te présente mon conjoint, Jos la serviette.

    Jos reconnu Madame bague en escargot.

    — On se connaît nous? enchaîna-t-il.

    — Oui, on s’est rencontré lors de votre dernière conférence. Au fait, est-ce que votre assistant va mieux?

    Et la conversation continua et il se rendit compte que sa blonde était une amie d’enfance de Madame bague en escargot.

    — Je n’en reviens pas, comment le monde est petit, poursuivit-il avec philosophie.

    — Justement, dit Madame bague en escargot, c’est drôle de vous rencontrer, car je voulais vous appeler. Je travaille pour la compagnie Y et on est à la recherche d’une personne comme vous. Et je me demandais si vous seriez intéressé à …

    C’est ainsi que la vie de Jos la serviette prit un tournant inattendu.

    Le matin suivant devant son miroir, le visage recouvert de mousse blanche, il se racla la barbe en se disant que, finalement, son conseiller avait peut-être raison.

    Photo de Lhom

    En lien avec cette nouvelle, Lhom nous offre une image d’un café et d’un rayon de soleil. Il désire mentionner qu’il préfère le café au Earl Grey.

    Café et un rayon de soleil (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé ce texte, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire ma nouvelle au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

     

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    book club illustration (credit DIVI)

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    Voyager dans l’Est des États-Unis

    Quand voyager dans l’Est américain?

    Vous pouvez visiter facilement toute l’année la région Est des États-Unis. Par contre, votre séjour sera très différent si vous voyagez en été ou en hiver.

    L’hiver

    Si vous aimez skier ou faire des activités hivernales, vous raffolerez des montagnes Blanches, de la région du mont Washington ou du Vermont.

    Vous découvrirez plusieurs stations de ski réputées.

    Le printemps

    Durant cette période de l’année, on essaye d’éviter les zones rurales plus au nord jusqu’à ce que toute la neige soit fondue.

    C’est une bonne idée de faire du tourisme dans une grosse ville comme Boston, New York ou Philadelphie. La neige disparait plus vite et est moins abondante dans ces cités. Le climat est moins caniculaire qu’en été.

    Dans les régions plus au sud comme Cape May dans le New Jersey, le beau temps vous attendra à bras ouverts. La température, ni trop chaude, ni trop froide, sera agréable pour visiter ou profiter de longues promenades sur la plage.

    Cliquez ici pour voir l’article sur Philadelphie.

    Par ici pour voir celui sur l’émission radiophonique à laquelle j’ai participé à CKIA.

    New York (crédit photo Kit4)
    Rochers à Ogunquit Maine (crédit photo Phrenssynnes)

    L’été

    La saison chaude est un moment fantastique pour découvrir l’Est américain. Si vous aimez vous baigner dans l’océan, la côte Est regorge de magnifiques plages de sable fin. Dans les régions au nord de Boston, l’eau de l’Atlantique sera très froide et si vous êtes plus au sud, elle sera plus agréable.

    La côte Est des États-Unis est un terrain de jeu incroyable pour les amateurs de randonnées, de vélos et de camping.

    L’automne

    Se promener sur les petites routes de campagne de la Nouvelle-Angleterre est une expérience que vous devez faire dans votre vie. Les couleurs des arbres rendent le paysage féérique et les décorations d’Halloween mettent une ambiance à la fois amusante et effrayante.

    Nous y allons presque tous les automnes.

    Venez lire mon article sur Lenox, Massachusetts.

    Brittany Brexit Manchester Center, Vermont (crédit photo Phrenssynnes)

    Quelle région visiter dans l’Est américain?

    Vous pouvez choisir la région que vous désirez découvrir selon la saison de vos vacances. Et votre décision dépendra aussi des activités que vous recherchez.

    Le Vermont est magnifique en automne et en hiver. C’est un endroit idéal pour les randonnées pédestres, à vélo ou pour pêcher. À Burlington, vous trouverez une atmosphère pittoresque.

    Le Maine et le New Hampshire nous attirent l’été pour ses belles plages ou ses activités de montagnes.

    Au Massachusetts, vous pouvez visiter Boston, Cape Cod en été, Salem (surtout dans la période de l’Halloween) et beaucoup de petites villes typiques de la Nouvelle-Angleterre comme Lenox au Massachusetts.

    Dans l’État de New York, à part Big Apple, je vous encourage à explorer Saratoga Springs, Hyde Park, la région des Catskills et Lake Placid où ont eu lieu les Jeux olympiques d’hiver en 1980.

    Philadelphie, Cape May, Wildwood et Atlantic City, dans le New Jersey, constituent des places mythiques de l’Amérique.

    Si vous allez au Connecticut, New Haven vaut le détour, non pas pour le charme de la ville, mais pour voir l’université de Yale. Renseignez-vous à l’office touristique, vous pouvez arpenter le campus avec un guide étudiant.

    L’autre endroit à ne pas manquer est la belle ville de Newport au Rhode Island. Vous pourrez, entre autres, visiter les villas des milliardaires du 19e siècle, l’International Tennis Hall of Fame. Et, pour les amateurs de voile, la célèbre course America’s Cup a eu lieu à cet endroit plusieurs fois.

     

    Hôtel avec drapeau américain( crédit photo Phrenssynnes)

    Choisir où rester dans l’Est américain 

    Pour le logement, vous dénicherez une panoplie de possibilités.

    Une fois, en route vers Ogunquit dans le Maine, nous avons dormi dans un Bed and Breakfast dans la petite ville de Jackman. Les propriétaires nous ont servi le petit déjeuner dans la salle à manger de leur demeure probablement centenaire. Nous les avons trouvés fort intéressants et sympathiques. L’homme avait combattu pendant la guerre de Corée!

    Donc, dans ce type de logement, vous aurez l’avantage d’avoir plus d’interactions avec les habitants que si vous louez un condominium ou un chalet.

    Les hôtels et les motels offrent un séjour bien adapté aux voyageurs.

    Chacun a ses propres goûts.

    Choisir où manger dans l’Est américain

    Si vous voyagez dans la haute saison ou dans un endroit achalandé, c’est toujours préférable de réserver. Et, d’un autre côté, certains restaurateurs refusent de prendre des réservations. Vous devez vous y rendre d’avance et y profiter de l’apéro en attendant votre tour. Par exemple, c’est l’habitude que nous avons prise lors de nos sorties à Ogunquit ou à Kennebunkport.

    Lorsque nous sommes allés à Cape May, nous avons eu la surprise de constater que la plupart des restos ne vendaient pas de vin, nous devions l’apporter.

    Si vous en êtes à votre premier périple dans l’Est américain, vous devez goûter au homard, au lobster roll, au clam chowder, au steak, à la tarte aux pommes et au scone au bleuet. Comme partout dans le monde, la crème glacée y est délicieuse. Celle de Ben and Jerry’s, dont le siège social se situe dans le Vermont, est très réputée.

    Cette zone des États-Unis est une région intéressante à visiter que vous soyez un sportif, un amateur de culture ou de gastronomie. Vous y découvrirez aussi beaucoup de lieux historiques.

    Brittany Brexit près de la rivière Kennebec (crédit photo Phrenssynnes)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Des citations pour ajouter un rayon de soleil dans votre semaine.

    Une citation, c’est quoi?

    Qu’est-ce qu’une citation selon Wikipédia :

    « Une citation est la reproduction d’un court extrait d’un propos ou d’un écrit antérieur dans la rédaction d’un texte ou dans une forme d’expression orale. »

    Selon Wikiquotes :

    « Une citation est un passage emprunté à un auteur qui peut faire autorité. »

    Comment faire une citation

    Cela prend deux auteurs pour créer une citation. Le premier la compose et le deuxième la reproduit. Toutefois, un écrivain peut se citer lui-même.

    Citation Alphonse Karr (crédit photo Phrenssynnes)

    Une bonne maxime met en valeur les qualités littéraires, d’intelligence et de sagesse de son créateur. Sa force se trouve dans la concision. Le choix des termes dans un énoncé court s’avère crucial et souligne l’habileté de son concepteur.

    On répète souvent les paroles des politiciens, des écrivains, des grands scientifiques ou des gens célèbres. Ces mots deviennent des citations.

    La citation se trouve plus forte si cette affirmation brillante est rédigée avec un jeu de mots.

    « Be yourself, everyone else is already taken.»

    Oscar Wilde

    Citation d'Oscar Wilde (crédit photo Phrenssynnes)

    Pourquoi aime-t-on les citations ?

    On les adore parce qu’elles exposent des vérités extraordinaires qui font écho ou qui ont une résonance en nous. C’est comme si l’univers nous envoie un clin d’œil. Est-ce que ça vous est déjà arrivé?

    Elles nous font sourire, nous offrent un sujet de réflexion ou de discussion. Les citations suscitent l’admiration.

    Et, on aime bien les répéter pour avoir l’air intelligent!

    Citation Anaïs Nin (crédit photo Phrenssynnes)
    citation Didier Van Cauwelaert (crédit photo Phrenssynnes)

    On les affectionne parce qu’on admire celui ou celle qui l’a dit ou écrit. Elles deviennent célèbres lorsqu’elles bouleversent un grand nombre de personnes.

    J’ai un faible pour celles en lien avec les yeux, la vision ou le regard.

    Citation Carl Gustav Jung (crédit photo Phrenssynnes)
    Citation Dennis Lehane (crédit photo Phrenssynnes)

    Pourquoi j’apprécie les citations et les collectionne

    J’adore lire et découvrir une phrase brève avec du punch qui me fait vibrer ou sourire.

    Cela ajoute un petit grain de sel dans ma semaine.

    Je les collectionne depuis des années, j’ai un carnet bien rempli.

    Lorsque mes enfants vivaient avec nous, j’avais pris l’habitude de coller un bout de papier avec ma dernière découverte sur le frigo.

    Depuis ce temps, j’ai installé un tableau où je les transcris moi-même à la craie. Oui, c’est une véritable ardoise que je photographie. Ce n’est pas une image trouvée sur Internet!

    Citation de Coluche (crédit photo Phrenssynnes)
    Citation Coco Chanel (crédit photo Phrenssynnes)
    Citation de Jonathan Franzen (crédit photo Phrenssynnes)

    Plus la maxime est courte, plus je l’estime.

    Et je retiens aussi celles composées par une personne que j’admire.

    Souvent, les citations ajoutent du positif dans notre vie.

    Les romans regorgent souvent de citations. Surveillez lorsque vous sentez votre lecture s’interrompre par une phrase concise qui vous fait réfléchir.

    Coco Chanel possédait toute une personnalité.

    Coco Chanel sur les yeux (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    Avec la Saint-Valentin qui s’en vient, cette citation me fait penser à Lhom.

    Pour la photo, il a choisi ces magnifiques trois arbres. Nous étions à Manchester Center dans le Vermont lors d’un de nos périples d’automne avec Brittany Brexit.

    Citation de St-Exupéry (crédit photo Phrenssynnes)
    3 arbres (crédit photo Lhom)

    Aimez-vous les citations? Quelles sont vos préférées?

    J’attends vos propositions pour en avoir une nouvelle dans ma collection.

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

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    S’amuser avec l’insolite

    Des objets insolites

    Je m’amuse parfois à effectuer des recherches insolites. Quel pourrait être l’objet le plus ridicule à se procurer sur le web?

    Cet article n’est pas pour se moquer de vous si vous avez déjà réalisé ce type d’achat, mais plutôt pour vous divertir. J’imagine que la plupart du temps les gens acquièrent ce genre de cossins pour blaguer.

    Je vous propose une collection qui se démarque soit par l’humour, soit par sa futilité ou par le prix.

    Ces machins me font réfléchir et philosopher sur la société actuelle. En ces temps de simplicité volontaire, je suis toujours surprise de découvrir tous ces objets qu’on peut trouver sur l’internet.

    Je vous invite à voter dans les commentaires sur la chose que vous jugez la plus ridicule.

    Poule avec des bras (capture écran par Phrenssynnes)
    Boucle d'oreilles poisson rouge (capture écran Phrenssynnes)

    Comment créer une poule insolite

    Voici pour le magnifique prix de 24,16$ des bras en plastique que vous pouvez greffer sur votre poule favorite.

    Et que dire de ces superbes boucles d’oreilles avec des poissons rouges dans un sac transparent. Veuillez noter que l’on n’a pas oublié de les mettre dans l’eau.

    Lampe sur bracelet (capture écran de Phrenssynnes)
    Livre par IA pour IA (capture écran de Phrenssynnes)

    Intelligence artificielle insolite

    Ici pour la modique somme de 22,99$ vous pouvez vous procurer ces gants munis d’une lampe DEL. Ils s’avèrent utiles pour la pêche, le camping, les réparations, mais surtout pour impressionner vos amis. Hum… est-ce que j’entends quelques messieurs dirent : Wow! C’est ce qu’il me faut absolument!

    L’autre image nous montre que vous pouvez acquérir pour 1,44$ un livre écrit par l’intelligence artificielle destiné à l’intelligence artificielle.

    Rien de moins!

    Papier de toilette (capture écran de Phrenssynnes)
    Bol de riz (capture écran de Phrenssynnes)

    Du papier de toilette insolite

    J’espère ne pas mousser la campagne électorale d’un certain candidat républicain en faisant la promotion de ce produit. Qui achètera ce rouleau de papier de toilette à l’effigie du célèbre personnage? Heureusement qu’il est épais (3 plis), il ne manquerait plus qu’il déchire!

    Achèterez-vous ce somptueux plat pour 100 £ ce qui équivaut à environ 170$ canadien? Pourquoi payer moins pour un bol de riz?

    Avouez, c’est une pièce magnifique.

    Couteau pour beurre dur (capture écran de Phrenssynnes)
    Coupe oeuf cuit dur (capture écran Phrenssynnes)
    Porte cuillère (capture écran Phrenssynnes)
    Coupe oeuf cuit dur (capture écran Phrenssynnes)

    Des ustensiles insolites

    Le monde des ustensiles de cuisine regorge d’exemple d’objets aussi insolites que farfelus, d’autant plus qu’ils ne revêtent qu’une seule et unique fonction.

    Dans la première photo, voici un couteau pour racler du beurre dur. Ensuite, vous pouvez voir un tranche-œuf à la coque. Mangez-vous des œufs à la coque?

    La troisième image nous montre un porte-cuillère amusant. Et j’avoue que le dernier item, le coupe kiwi remporte la  palme pour la pertinence la plus exclusive.

    Exerciseur de mâchoire (capture écran de Phrenssynnes)
    Porte burger (capture écran de Phrenssynnes)

    Des prix insolites

    Plus haut à votre gauche, je présente un exerciseur de mâchoire. Son utilité réside dans son efficacité à obtenir une mâchoire carrée. Mais je serais embêtée de vous expliquer comment l’employer.

    Connaîtriez-vous autant de succès avec le porte-burger? Est-ce que dévorer d’énormes burgers pourrait développer votre mâchoire aussi bien que cet équipement miraculeux? Une étude scientifique s’avère nécessaire. Hum! Qui devrait financer cette étude? Le fabricant de cet appareil ou une grande chaîne de resto rapide?

    Oreiller chère (capture écran Phrenssynnes)
    Mug à plus de 2000$ (capture écran Phrenssynnes)

    Je croyais avoir battu les records avec le bol de riz à 100£ mais j’ai découvert cette tasse à plus de 2000 $ et cet oreiller à 3611 $. J’espère qu’à ce prix les beaux rêves sont garantis.

    On s’amuse avec ChatGPT et l’insolite

    Dans mon dernier article, je vous ai mentionné que j’aime écrire et que je ne me sers pas de l’intelligence artificielle pour composer un texte sur le blogue.

    Mais, ma curiosité l’a emportée et je me suis amusée avec ChatGPT.

    Je lui ai demandé :

    Invente un objet insolite et inutile pour vendre sur amazon.com
    Et voici sa réponse:

    Bien sûr, voici une idée amusante d’objet insolite et inutile à vendre sur Amazon : le « Chapeau silencieux pour animaux domestiques ».

    Il s’agit d’un petit chapeau que l’on attache doucement sur la tête de votre animal de compagnie, qu’il soit un chien, un chat ou même un hamster. L’idée principale est que ce chapeau prétend rendre votre animal « silencieux » pendant une courte période après l’avoir porté.

    Bien entendu, ce chapeau ne change en rien le comportement sonore de l’animal, mais il offre une touche d’humour aux propriétaires d’animaux qui cherchent un moyen farfelu de gérer le bruit de leurs compagnons. Le « Chapeau silencieux pour animaux domestiques » pourrait être disponible dans une variété de couleurs et de styles pour convenir à tous les goûts et tailles d’animaux de compagnie.

    N’oubliez pas d’inclure une description hilarante et une série de photos de chiens, chats, et autres animaux arborant fièrement ce chapeau sur la page Amazon pour attirer l’attention des acheteurs potentiels.

    Avons-nous un ou une volontaire pour créer et mettre en vente ce fameux chapeau?

    Un petit dernier

    Voici une invention primordiale, découverte sur ce site, que mon frère ingénieur apprécierait sûrement.

    Le redresseur d’ongle d’orteil!

    Cette conception géniale gagnera-t-elle vos votes pour l’objet le plus insolite?

    Un redresseur d'ongle d'orteil (capture écran Phrenssynnes)

    Voilà, c’était ma collection et j’avoue que j’aurais une petite faiblesse pour le couteau à beurre. Ah! Ah!

    Photo de Lhom

    Cette semaine, Lhom nous offre une photographie qui vous fera aimer la neige. Pour les lecteurs qui n’habitent pas au Québec, sachez que nous avons subi deux tempêtes en quelques jours. Nous avons reçu environ 50 centimètres de neige fraîche.

    C’est le rêve pour nous qui sommes skieurs, car toute l’accumulation tombée avant Noël avait fondu avec les pluies abondantes.

    Donc, la saison est bien amorcée.

    Montagne de ski enneigée (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique et j’espère qu’elle vous a amusé.

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    Phrenssynnes

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    La mer de tranquillité, un roman incroyable à lire absolument en 2024

    La mer de la tranquillité d’Emily St-John Mandel

    Ce livre a été publié en 2022 en anglais et en 2023 pour l’édition en langue française. Emily St-John Mandel est une écrivaine canadienne qui vit en Colombie-Britannique. La mer de la tranquillité est son sixième roman publié. Emily St-John Mandel est aussi l’auteure de Station Eleven. Ce livre a été finaliste au National Books Awards en 2014.

    J’ai toujours aimé la science-fiction et j’en lis depuis longtemps.

    Wow! Barack Obama a recommandé ce livre sur sa liste d’été en 2022.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture  de La mer de tranquillité (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Le livre d'Emily St-John Mandel (crédit photo Phrenssynnes)

    On a catégorisé ce livre comme de la science-fiction. Effectivement, c’est de la fiction et l’histoire se déroule sur plus de deux siècles, dont une partie dans l’avenir. Mais je n’ai pas eu l’impression de lire un roman de cette classification.

    Après avoir parcouru environ le premier tiers du livre, je me suis rendu compte qu’un personnage secondaire prenait une plus grande importance dans l’intrigue. Et, j’ai fait quelque chose pour la première fois! Je l’ai relu depuis le début, car je n’avais pas trop porté attention à ce personnage. Je voulais déguster le plaisir de me remémorer tous les infimes détails qui se rattachaient à lui. Vous pensez que c’est décourageant? Non, au contraire, c’était un délice. Oui, j’ai un peu parcouru en diagonale, mais dans ce bouquin, on a envie de bien savourer et de suivre tous les univers intimes des protagonistes.

    264 pages, ce n’est pas trop long.

    Sans exagération poétique, l’auteure a teinté l’histoire d’émotions ressenties par les différents personnages au fil du temps. Peu importe l’époque à laquelle ils vivent, on sent les remous de leurs conditions humaines distinctes.

    Citation

    « Olive désirait-elle réellement pouvoir vivre sur terre? Elle balançait sur la question. Elle avait passé toute sa vie dans les cent cinquante kilomètres carrés de la seconde colonie lunaire, imaginativement baptisée Colonie Deux. Elle la trouvait belle — Colonie Deux était une cité de pierre blanche, de tours à flèche, de rues bordées d’arbres et de petits parcs, alternant les quartiers de hauts immeubles et de petites maisons agrémentées de pelouses miniatures, une rivière s’écoulant sous les passerelles piétonnes— mais les villes dépourvues de plan ont aussi du bon. Colonie Deux était apaisante par sa symétrie et son ordre. Parfois, cependant, l’ordre peut se révéler étouffant. »

    Ce que j’ai moins aimé

     

    Franchement, tout m’a plu dans cette histoire. J’y ai trouvé une belle mosaïque de personnages à découvrir. C’est le genre de livre dans lequel on a hâte de se replonger.

    Je n’ai pas constaté de longueur et bien que l’action se passe à plusieurs époques, le récit est bien structuré. Je ne me suis pas perdue dans les différents espaces-temps.

    Les fils de toutes les trames narratives finissent par se joindre si rapidement à la fin qu’on ne voit pas venir la conclusion.

    Après avoir terminé ce livre, je n’ai qu’une envie. Celle de découvrir ses autres œuvres. D’autant plus qu’on retrouve Mirella, un personnage du livre La mer de la tranquillité, dans un des autres romans de l’auteure : L’hôtel de verre.

    Un roman fascinant sur le thème de la vie intime, de la solitude et la condition humaine. Et aussi une belle réflexion sur l’éthique du voyage spatio-temporel.

    Photo de Lhom

    Voici la photo de Lhom cette semaine. Ce n’est pas la mer de la tranquillité mais c’est un océan bien tranquille.

    Une mer tranquille (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous Emily St-John Mandel?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S.: Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été avisés de cet article avant publication.

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    Bilan 2023 et quelques réflexions pour le début de 2024

    2024

    Vous êtes plusieurs à attendre avec anticipation, le samedi matin, pour découvrir le sujet sur lequel je vais vous entretenir. En ce début d’année 2024, je réfléchis sur le bilan de 2023 et l’avenir.

    La surprise des années 60

    Dans les années 60, nos parents nous avaient inscrites à une activité hebdomadaire organisée par la ville. Ma soeur et moi prenions un autobus avec un groupe de jeunes, supervisés par une monitrice, tous les samedis matin, pour aller skier. Nous rentrions, en fin d’après-midi, les muscles endoloris, fourbues, mais surtout affamées. En attendant de dévorer le spaghetti que notre mère nous préparait, comme tous les enfants de notre âge, nous nous écroulions dans le boudoir en face de la télé.

    Un beau début janvier, en entrant dans la maison au retour du ski, nous avons perçu un brouhaha inhabituel. Nous avons couru vers la salle de séjour, toujours vêtues de nos anoraks où des images fluorescentes de Bugs Bunny nous ont saisies. Mon père, parmi un dédale de cartons d’emballage et de sons, tentait d’ajuster le niveau de couleurs sur un immense téléviseur. Ma mère retenait notre petit frère qui essayait de tâter tous les boutons de l’appareil. Pour ajouter au chaos, ma sœur et moi avons hurlé en cœur. Yeah!

    Nos parents avaient acheté une télévision en couleurs!

    Logo blogue de Phrenssynnes (capture écran de Phrenssynnes)

    Bilan 2023

    En ce début de janvier 2024, mes rétines sont happées par autre chose que des images fluorescentes : les chiffres de mon blogue. J’ai le plaisir de vous informer que le site a battu des records de visiteurs cette année.

    Peut-être que je me suis améliorée du point de vue technique? Après cinq ans, Le Dieu Google réussit-il à trouver mon blogue dans l’immense jungle du web? Et que les êtres humains qui cherchent à lire sur mes thèmes me découvrent. Peut-être que le bouche-à-oreille influence?

    L’évolution des blogues

    Mes amis, les blogueurs, Anne-Marie et Justin, ont réalisé des bilans en fin 2023. Je remarque, depuis quelques années, l’évolution de leur projet. Et c’est intéressant de voir la tournure qu’ils prennent ainsi que les différences entre nos blogues. J’ai observé aussi que d’autres ont abandonné. Mais pas Anne-Marie ni Justin!

    Anne-Marie est très structurée sur son blogue de voyage. Elle a intégré des liens affiliés et elle s’est spécialisée dans une niche de voyage pour personne introvertie. J’adore l’organisation de son site.

    Justin, quant à lui, est un Américain tombé amoureux de la France en 2020. Il rédige un blogue en français pour apprendre cette langue. Justin compose une série d’articles sur tous les départements de la France. En plus d’écrire une chronique chaque jour, il anime aussi un balado. J’ai beaucoup d’admiration pour sa persévérance et tout son travail. Un grand nombre de Français le suivent.

    L’intelligence artificielle

    Depuis quelque temps, l’intelligence artificielle (IA) est arrivée dans nos vies et nous nous demandons tous où cela va nous mener. Les choses ont beaucoup brassé à Silicon Valley, où de gros conflits à ce sujet ont perturbé une compagnie technologique. Certains ressentent une menace tandis que d’autres y voient une circonstance opportune extraordinaire. Mais lorsqu’on fait face à l’inconnu, cela peut générer de l’anxiété.

    Je sens de l’inquiétude dans le monde de l’écriture et c’est une réaction normale.

    Vous me trouverez peut-être vieux jeu, mais, à part dans cette chronique où j’ai essayé ChatGPT, je ne me sers pas de l’IA pour la rédaction de mes articles. Au contraire, c’est un plaisir pour moi de créer des textes pour vous informer et vous divertir. Je ne gâcherai pas cet amusement en le faisant faire par une machine!

    Auto et Intelligence artificielle (Création de Phrenssynnes sur Canva)

    Des textes personnalisés

    Sur la plateforme Medium.com (où j’écris aussi) leur nouvel objectif cette année est de privilégier des articles avec des récits personnels. Nous aimons tous découvrir le vécu des autres et nous le faire raconter.

    Des histoires vraies

    J’ai lu le livre de James Clear, Un rien peut tout changer. Au début, il raconte son expérience. Il était joueur de baseball pendant ses études et envisageait d’en faire une carrière professionnelle. Mais un jour, il a reçu une balle en pleine figure qui a provoqué une commotion cérébrale très grave. Il a failli mourir et nous relate bien des détails. Il a pu recommencer à pratiquer son sport après sa longue guérison avec beaucoup de rééducation et de patience.  Mais ce qu’il a surtout appris, suite à cette expérience, c’est le pouvoir des petites habitudes. Il en a écrit un bouquin et il est devenu consultant dans ce domaine. Je vous recommande d’ailleurs la lecture de cet ouvrage fascinant.

    La publication de James Clear ne m’aurait pas aussi intéressé si je n’avais parcouru le récit de cette épreuve que lui et les membres de sa famille ont vécue. Le reste de son livre avec toute la logique des stratégies n’aurait pas eu autant d’impact sur moi si je n’avais pas connu son histoire particulière.

    Je crois que les dirigeants de Medium ont raison en privilégiant les histoires personnelles.

    bilan 2023, Francine et le chemin parcouru  (crédit photo Lhom)

    Un point de singularité

    L’IA représente un point de singularité technologique. Ce qui veut dire :

    L’expression « singularité technologique » ou « point de singularité technologique » désigne un événement spéculatif à venir, intimement lié au développement d’une authentique intelligence artificielle (désormais IA) et censé bouleverser l’ordre des choses.

    L’encyclopédie philosophique.

    Mon père a vécu plusieurs singularités

    Mon père a eu 96 ans l’automne dernier et il a vécu plusieurs grands changements tout au long de sa vie : la radio, la télévision, l’ordinateur, les tablettes numériques et les téléphones intelligents. Il se souvient et nous raconte que, lorsqu’il était petit, il aimait s’approcher de la radio pour écouter le radio-feuilleton pour enfants, Madeleine et Pierre.

    Malgré le choc visuel que mes rétines ont subi dans les années 60, l’avènement de la couleur dans les télévisions ne représente pas une singularité. Mais la venue de la télé en a été une.

    Nous nous rappelons tous de l’arrivée de l’appareil téléphonique cellulaire intelligent, une singularité qui a beaucoup changé notre vie quotidienne.

     Moi, je rêvais du téléphone visuel et je m’en sers presque tous les jours.

    Les tendances à venir

    Face à cette nouvelle technologie, les experts prévoient un retour en force vers le contenu authentique et humain.

    Paradoxe intéressant : bien qu’on emploie de plus en plus l’IA, le public a soif d’interactions humaines et authentiques. Cette tendance influencera fortement les campagnes en 2024.

    Capital Image

    Conclusion

    Donc, je persévèrerai à composer sur ce site en 2024. Je maintiendrai également l’infolettre mensuelle sur la plateforme Substack.

    Ma promesse pour 2024 est de continuer avec le même style d’article, c’est-à-dire des écrits humains et authentiques.

    Je vais aussi me concentrer à développer des microactions, comme le suggère James Clear dans son livre.

    J’espère vous divertir et vous surprendre chaque samedi matin.

    Photo de Lhom

    Lhom a décidé de continuer à collaborer en 2024 en nous présentant toujours une photo en fin d’article.

    Sapin enneigé (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Le conte Le prince et le grillon

    Voici un conte

    À la demande de plusieurs, je vous offre, cette semaine, une de mes fictions inédites.  C’est un conte, mais pas une histoire de Noël. Ce genre littéraire nous donne toujours à réfléchir et se prête bien à cette période de fin d’année. Elle nourrira, je l’espère, vos discussions. Amusez-vous à échanger avec vos proches. Est-ce qu’ils l’interprèteront de la même façon que vous?

    Le blogue sera en pause pour la saison de Noël, de retour le samedi 6 janvier 2024.

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    J’espère vous inspirer à découvrir le bonheur dans les petites joies quotidiennes et ensoleiller vos journées. Voilà mon souhait!

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    Voici le conte

    Le prince et le grillon

     

    Il était une fois un pays où habitait un prince qui ne voulait pas être charmant.  Non pas qu’il veuille être méchant, mais il n’avait aucune envie de charmer quelque jeune fille que ce soit, eût-elle été princesse.  Il avait seulement envie de vivre en solitaire entre le pré où son bœuf brouterait et sa forêt où des champignons pousseraient. Se complaisant de quiétude, il aspirait à la tranquillité tel un nénuphar dans son étang.  Le prince aimait se promener dans les bois avec son fidèle ami, Grillon, le petit grillon.  Il le transportait dans une minuscule besace faite d’une peau d’âne souple et bien tannée.  Parfois, il s’arrêtait, s’assoyait sur une pierre plate et sortait l’insecte de son sac.  Le prince cueillait un brin d’herbe et nourrissait son compagnon.

    Il savait que sa vie calme désespérait ses parents.  Le prince s’ouvrait et racontait tout cela à son complice.  Le grillon en chantant lui donna une idée.  Il connaissait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, une petite maisonnée abandonnée à l’orée d’un bois.  Il pourrait s’y installer, laissant croire à ses parents qu’il avait disparu magiquement et y vivre en ermite selon ses principes et ses aspirations simples.

    Quelques jours plus tard, suivant un stratagème que l’insecte lui avait soufflé à l’oreille, le prince avait renoncé à ses brillants vêtements pour des hardes plus modestes et avait quitté le château en pleine nuit.  Il s’établit dans la chaumière dont lui avait parlé son insecte.  Il découvrait la joie de chasser, cuisiner, jardiner et vaquer à ses occupations pour vivre en parfaite autarcie avec son compagnon le grillon. De temps à autre, il se rendait jusqu’à l’étang où il aimait voir son reflet de simple solitaire à travers les nénuphars.

    Un étang (crédit photo Phrenssynnes)

    Puis, vint un jour où l’on cogna à sa porte.  Surpris, car n’ayant jamais de visite, il se demanda qui cela pouvait être.  Ouvrant la porte, il aperçut devant lui une charmante sorcière en panne d’essence pour son balai magique.

    —Non, lui répondit-il, il n’avait pas en sa possession cette substance.

     Mais son petit grillon se mit à s’agiter et à siffler dans sa poche.  Le sortant de sa besace, il fit glisser le grillon dans sa main qui se mit aussitôt à chanter. Il connaissait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, un endroit où se trouvait l’essence de balai magique.

    —Et bien, lui répondit le prince, explique à la dame où est cet endroit et elle pourra se ravitailler.

    —C’est un creux de chêne si particulier qu’il n’y a que moi pour le reconnaître, chantonna-t-il. Un creux dans un chêne à des lieux et des lieux d’ici.

    Par bonté d’âme, le prince, refusant de se séparer de son grillon, partit avec la bonne sorcière dans la forêt à la recherche d’essence à balai.

    Ils marchèrent des jours et des jours, traversèrent montagnes et forêts, vallées et rivières, pour arriver dans un pays de neige et de sable. Un pays tout pâle où les troncs d’arbres irradiaient d’une couleur blanche.  Cette contrée bordée d’une mer aussi blême qu’étrange, une mer aux flots houleux et laiteux.

    La sorcière, le prince et le grillon s’en approchèrent.

    L’insecte leur chanta qu’au large, droit devant eux, existait une île où le creux d’un certain chêne renfermait l’essence, la quintessence même du balai magique.  Le prince entreprit alors de fabriquer un radeau pour la traversée de cet océan.

    Voyageant sur une mer troublée, ils furent attaqués par une quantité incroyable de grenouilles.  Émergeant des flots comme des poissons volants, elles sautaient à bord du radeau en frappant les voyageurs.  Ces hideux monstres marins effrayaient la sorcière. Le grillon, ayant peur de se faire manger par ces ignobles batraciens, tremblait, enfoui au fond de sa besace.  « Transformez-les! » houspilla Grillon à la sorcière.  D’un coup de baguette magique, elle changea tous ces horribles ouaouarons en adorables princes charmants.  Soudain, le radeau se mit à tanguer dangereusement sous le poids de tous ces matelots improvisés. La sorcière fit tournicoter de nouveau sa baguette et transforma la bande de princes en papillons multicolores.  Ils s’envolèrent tous dans le vent de la mer, créant ainsi un nuage arc-en-ciel. Les voyageurs continuèrent leur épopée à bord de l’embarcation.

    La sorcière, le prince et le grillon accostèrent sur une plage.

    Reprenant leur marche, ils plongèrent dans la brousse épaisse peuplée d’animaux étranges. Continuant toujours sur leur route, ils parvinrent dans une clairière au centre duquel gisait une énorme pyramide de pierre datant de plusieurs siècles et recouverte d’une épaisse végétation.  Grillon leur fredonna la même ritournelle et savait qu’ils devaient entrer dans cet endroit antique.  À la suite d’un défrichement intense, ils aperçurent une pierre singulière. Grillon se mit à chanter de plus belle en la voyant. Il savait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, qu’on devait faire basculer la roche pour ouvrir un passage secret dans la forteresse.

    La sorcière, le prince et le grillon y pénétrèrent.

    Visitant les différentes pièces de cet ancien palais, ils aperçurent au cœur même de la pyramide un énorme chêne. Celui-ci, tel un roi au sommet du monument, poussait sous la lumière d’un arc-en-ciel provenant d’un orifice plusieurs mètres plus haut.  Et, telle que Grillon l’avait prédit, ils trouvèrent dans la cavité de l’arbre, une moelle si dense et si pure qu’elle redonna au balai de la sorcière une aura immortelle.

    La sorcière s’éleva alors dans les airs, perchée sur son balai. Elle agita sa baguette magique en hurlant une incantation : « Pour te remercier, gentil ermite, je te transforme en prince charmant et ton grillon en une jolie princesse que tu pourras épouser dans ton château que voici au cœur de ton immense royaume où ton peuple t’attend afin de célébrer votre union fantastique.  Soyez heureux et ayez plusieurs enfants! »

    Tandis que l’ensorceleuse disparaissait, une pluie d’étoiles brillantes se déversa sur l’ermite et son grillon. Le prince vit, avec horreur, ses haillons se transformer en habits magnifiques et dorés.  Puis, il entendit un grondement et la pyramide se convertit en un céleste château où trônait, sur une immense table, un bœuf braisé aux champignons au milieu d’un festin.  Son grillon, quant à lui, se mua en une jolie et tendre princesse aux longs cheveux blonds, une adorable jeune fille ressemblant étrangement à la bonne sorcière. Enjouée et souriante, elle chantonnait une douce mélodie racontant son bonheur de ne pas passer le reste de sa vie à siffler ou manger des brins d’herbe dans une vieille besace de peau d’âne tannée par le temps.

    Photo de Lhom

    Cette semaine, Lhom nous offre une photo d’un château dans un étang qui pourrait bien être celui du prince! Reconnaissez-vous le château de Chenonceau?

    Chenonceau (crédit photo Lhom)

    J’en profite pour vous réitérer toute ma gratitude. Je vous remercie, chers lecteurs et lectrices, de prendre le temps de lire et j’apprécie tous vos commentaires ainsi que nos interactions. J’ai découvert depuis le début du blogue des personnes extraordinaires et cette expérience enrichissante pimente mon quotidien.

    Lhom se joint à moi pour vous souhaiter pour cette période festive et la nouvelle année de la santé à revendre, du bonheur à partager et de la prospérité pour tous.

    Phrenssynnes

    Trouvez le cadeau parfait: Des idées de livres à offrir à Noël

    Donner des livres en cadeau pour Noël

    J’ai toujours aimé recevoir un bouquin en cadeau.

    Avez-vous de tels souvenirs?

    Vous êtes enfouie dans un sofa moelleux, vêtue d’un pyjama en flanelle douce et vous tenez un livre d’une main. L’autre enserre une tasse fumante de chocolat chaud. Le silence total dans la maison vous entoure puisque tout le monde dort encore. Mais vous, vous êtes là, et entre deux paragraphes, vous regardez à travers la fenêtre. D’épais flocons de neige tombent lentement. Une petite gorgée, un soupir et vous reprenez votre lecture.

    Un livre, c’est comme un ami qui vous raconte une histoire.

    Prodiguez de tels moments aux êtres chers en leur donnant un bouquin en cadeau. Voici une liste de plusieurs suggestions qui devraient plaire. Est-ce qu’il ou elle aime la belle littérature? Ou plutôt des intrigues policières?  Elle part en voyage bientôt, offrez-lui un roman dont l’action se passe dans la région qu’elle visitera!

    Il veut découvrir le Québec, rien de mieux qu’une fiction pour explorer un coin de pays.

    Des livres en cadeau pour les amoureux de la littérature

    Des livres d’Edith Wharton.

    Ta mort à moi de David Goudreault.

    Des romans de Siri Hustvedt.

    Dolce Agonia de Nancy Huston.

    Marcher jusqu’au soir de Lydie Salvayre.

    L’enfant égaré de Grégoire Delacourt

     

    Les lettres de Edith Wharton (crédit photo Phrenssynnes)
    Coucher de soleil italien (crédit photo Tino)

    Des romans à lire avant d’aller en Italie

    Jaune Caravage de Gilda Piersanti.

    Les huit montagnes de Paolo Cognetti.

    L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante.

    Le train des enfants de Viola Ardone.

    Porca Miseria de Tonino Benacquista.

    Pompéi de Robert Harris

    Des romans à lire avant d’aller en France

    La personne de confiance de Didier Van Cauwerlaert.

    La boîte de Pandore de Bernard Werber.

    La gloire de mon père de Marcel Pagnol.

    Bonjour tristesse de Françoise Sagan.

    La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer.

    Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi.

    La panthère de Stéphanie des Horts.

    L’anomalie d’Hervé Le Tellier.

    Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

    Livre de Sagan sur fauteuil (crédit photo Phrenssynnes)
    Hôtel avec drapeau américain( crédit photo Phrenssynnes)

    Des romans à lire avant d’aller aux États-Unis

    La symphonie du hasard de Douglas Kennedy.

    Rupture de contrat de Harlan Coben.

    La disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker.

    État de terreur de Louise Penny et Hillary Clinton.

    La nuit de l’oracle de Paul Auster.

    Devenir de Michelle Obama.

    Beach music de Pat Conroy.

    Des romans à lire avant d’aller en Grande- Bretagne

    Celle qui brûle de Paula Hawkins.

    La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan.

    Jane Eyre et Hurlevent des sœurs  Charlotte et Emily Brontë.

    La dernière librairie de Londres de Madeline Martin.

    Le festin de Margaret Kennedy.

    La Chorale des dames de Chilbury de Jennifer Ryan.

    Persuasion de Jane Austen.

     

    Le pont de Londres (crédit photo Lhom)
    Entre deux os et théière (crédit photo Phrenssynnes)

    Des livres en cadeau pour les amateurs de romans policiers

    Une chance de trop de Harlan Coben.

    Un homme meilleur de Louise Penny.

    Entre deux os de Kathy Reichs.

    Le visage de l’ennemi d’Elizabeth George.

    L’appel du néant de Maxime Chattam.

    Quantum de Patricia Cornwell.

    L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker.

    L’eau rouge de Jurica Pavicic.

    Les survivants d’Alex Schulman.

    Rien qu’à moi d’Elisabeth Norebäck.

    Des livres québécois en cadeau

    La dame de la rue des messieurs de Jean Lemieux.

    Apprendre sur le tas de Boucar Diouf.

    L’ombre d’un doute d’Esther Croft.

    L’histoire populaire de l’amour au Québec de Jean-Sébastien Marsan.

    Le reste du temps d’Esther Croft.

    Le goût de l’élégance de Johanne Seymour.

    3 livres québécois (crédit photo Phrenssynnes)
    Lutin de Noël (crédit photo Phrenssynnes)

    Des livres en cadeau sous le sapin

     

     

    Voilà qui devrait vous aider à trouver un cadeau mémorable.

    Pensez aussi à vous gâter et vous en offrir au moins un pour le temps des fêtes!

    Photo de Lhom

    Cette semaine, Lhom nous offre une photo prise à la bibliothèque de l’université de Yale. C’est assez impressionnant, n’est-ce pas?

    Bibliothèque université Yale (crédit photo Lhom)

     

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

     

     

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    book club illustration1  (credit DIVI)

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    Biscuits au chocolat sans culpabilité

    Pourquoi j’ai fait des biscuits au chocolat sans culpabilité

    À l’approche de la saison froide, j’ai souvent une envie incontrôlable de dévorer des choses sucrées.

    Ma fille me disait que nous sommes tous pareils. Comme de gros ours faisant des réserves avant d’hiverner! En plus, nous mangeons beaucoup pendant le temps des Fêtes. On se retrouve en début d’année avec quelques kilos en trop. Je cherchais un moyen de rassasier cette envie sans prendre du poids avant Noël. J’ai cuisiné, cet automne, quelques recettes trouvées sur le web. Mais j’ai fini par concocter la mienne.

    Voici celles que j’ai essayées et qui m’ont inspirée pour la création de cette méthode pour préparer des biscuits au chocolat sans culpabilité.

     

    « Malgré sa teneur élevée en gras,
    le chocolat noir est bon pour le cœur.
    »

    Selon Élise Latour, nutritionniste sur le site de l’Institut de Cardiologie de Montréal.

    Bien sûr, nous devons faire attention à la quantité de sucre dans le chocolat, car c’est nuisible. C’est pourquoi je privilégie le chocolat noir.

    Tant qu’à cuisiner, autant se donner la peine de préparer des recettes bonnes pour la santé!

    L’autre avantage de cette recette, c’est qu’elle est très facile à réaliser.

    Allez! Lancez-vous!

    Biscuits au chocolat sans culpabilité

    Ingrédients

    • 175ml de banane écrasée (3/4 de tasse)
    • 30 ml (2 cuillères à table) de sirop d’érable
    • 60 gr (2 onces)  de chocolat non sucré
    • 60 ml (2 cuillères à table)  de psyllium
    • 125 ml (1/2 tasse) de son d’avoine
    • 125 ml (1/2 tasse) de beurre d’arachides
    • 5 ml (1 cuillère à thé) d’essence de vanille
    • Noix de pécan entières pour décorer

    Préparation

    Étape 1

    Faire chauffer le four à 200 °C (400 °F). Faire fondre le chocolat au micro-ondes pendant quelques secondes ou au bain-marie.

    Étape 2

    Mélanger le sirop d’érable avec le chocolat dans un grand bol.

    Étape 3

    Ajouter les autres ingrédients sauf les noix de pécan. Bien mélanger.

    Étape 4

    Former des boules de pâte à l’aide d’une cuillère. Déposer les boules sur une tôle à biscuits recouverte d’un tapis de cuisson ou de papier parchemin.  Espacer légèrement les boules.

    Étape 5

    Mettre une noix de pécan sur chaque boule. Faire cuire au four à 200 °C (400 °F) pendant 15 à 17 minutes.

    Bon appétit!

    Les trucs pour bien réussir

     

    • J’emploie du beurre d’arachide naturel. Je le ramollis au four micro-ondes pendant quelques secondes afin que ce soit plus facile à incorporer.
    • J’ai hérité de cette petite cuillère à crème glacée de ma belle-mère. Je la trouve parfaite pour façonner les boules. Je l’utilise aussi pour cuisiner des galettes Labriski.
    • Mélangez votre pâte avec une cuillère de bois ou une bonne maryse. N’employez pas un malaxeur.
    Cuillère à crème glacée (crédit photo Phrenssynnes)

    Maryse ou spatule?

    Mais qu’est-ce qu’une maryse? Une amie de ma fille qui étudiait en nutrition m’a fait découvrir la différence. Vous pouvez regarder cette vidéo où on explique bien la différence.

    Pourquoi utiliser le bon terme? Pour faciliter et améliorer les communications lorsqu’on travaille en équipe!

    Ceci n'est pas une spatule (crédit photo Phrenssynnes)
    Ceci est une spatule (crédit photo Phrenssynnes)
    Maryse de Noël (crédit photo Cabaretemango)

    Un merci spécial

    Voici la maryse de Noël de mon éditrice.

    Cher lectorat, sans vous en rendre compte, une tâche essentielle est effectuée, en arrière-plan, lors de chaque publication. Mon amie, Ann, corrige bénévolement mon texte avec une rigueur incroyable.
    S’il reste peut-être quelques coquilles, j’en prends l’entière responsabilité.
    J’en profite pour souligner l’importance de son travail et lui dire un gros merci.

    Oups! J’espaire ke je né pa fèt de fotes dens le dernié paragrafe…

    Et vous? Est-ce que vous inventez des recettes?

    Ressentez-vous la même fringale de choses sucrées à l’automne?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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    Un matin blanc

    Cette semaine, nous avons eu un matin blanc.

    La veille, j’avais écouté sur YouTube une entrevue avec une jeune écrivaine, Anne Bonfert. Elle est également parachutiste, photographe et globe-trotter. D’origine allemande, elle était en Nouvelle-Zélande lors de l’interview, assise devant un arbre et entourée d’oiseaux qui gazouillaient.

    Elle a publié un très bel article intitulé Mastering the Art of Rain Photography. Avec ce lien, vous ne pourrez pas lire le texte complet (puisqu’on doit être abonné à la plateforme payante Medium.com), mais vous pourrez voir quelques images.

    Elle m’a inspirée.

    J’ai essayé, en ce matin blanc, de maîtriser l’art de la photographie de la neige.

    Comment maîtriser l’art de photographier sous la neige ?

    Quel est le secret? Appuyer sur le foutu bouton le plus vite possible, car vos doigts vont geler!

    Ah! Ah! Soyons plus sérieux.

    À la recherche de la beauté dans la neige

    Soyez à la recherche de la beauté. J’avoue qu’au printemps, lorsque la neige est noire, je la trouve moins sublime. Comme vous pouvez le voir sur cette photo.

    J’essaye, à ce moment, de dénicher l’harmonie ailleurs.

    À la recherche de l’émotion

    Lors de ma promenade du matin, j’ai rencontré l’excitation. Celle des enfants sur mon chemin. Ils ressemblaient à des bonshommes de neige après avoir effectué toutes les cabrioles et pirouettes possibles afin de profiter de cette sensation différente.

    C’est attendrissant de les observer s’amuser sur ce tapis blanc.

    Étaient-ils plus énervés par la nouvelle neige que leur congé d’école à cause d’une grève des professeurs? Je ne leur ai pas demandé. J’ai préféré voir juste l’émerveillement.

    Je continue ma promenade dans l’épaisse couche qui assourdit le bruit de mes pas et ranime les exclamations des petits.

    neige noire (crédit photo Phrenssynnes)

    J’adorais faire l’ange dans la neige pendant mon enfance.

    Chêne avec ses feuilles (crédit photo Phrenssynnes)

    Déterminer le sujet de votre photo sous la neige

    J’ai choisi ce majestueux chêne comme sujet d’expérience photographique.

    Un vieil arbre solide et entêté.

    Il n’a pas voulu laisser tomber ses feuilles avant que la neige arrive.

    Neige, chêne et ses feuilles (crédit photo Phrenssynnes)

    L’équipement choisi pour photographier la neige

    • J’aurais pu utiliser un appareil sophistiqué.
    • J’aurais pu travailler le temps d’ouverture du diaphragme, l’exposition à la lumière, jouer avec la mise au point.
    • J’aurais pu prendre des clichés des innombrables motifs géométriques des flocons.

    J’ai choisi le chêne du voisin et mon téléphone intelligent.

    Simplicité volontaire.

    Essayer plusieurs façons d’observer et choisir

    Je m’éloigne de l’arbre. Puis, je m’approche et prends conscience de l’ampleur de son tronc. Je devine son âge.

    Une fois que j’ai trouvé mon sujet photographique, je dois choisir le bon angle.

    J’étudie bien la question.

    Car le gel des doigts n’est pas une plaisanterie! De toute façon, je dois être rapide pour éviter la buée et la neige fondue sur l’objectif.

    Parfois, observer les choses à l’envers nous aide à mieux les percevoir.

    Vue vers le ciel (crédit photo Phrenssynnes)

    C’est en regardant vers le ciel qu’on sent les racines.

    Vue vers le ciel (crédit photo Phrenssynnes)

    Jouer avec la couleur 

    Vous pouvez expérimenter comme Anne Bonfert et créer des images en noir et blanc.

    Je l’ai essayé et cela nous donne la preuve que le temps paraissait bien gris ce matin-là. Ah! Ah! Je ne vois pas beaucoup de différence que les photos aient de la couleur ou pas.

    Vue vers le ciel en noir et blanc (crédit photo Phrenssynnes)
    Linceul de neige (crédit photo Phrenssynnes)

    Le linceul de neige

    En vous écrivant ces mots, je comprends mieux pourquoi j’ai sélectionné cet arbre.

    Cette neige, qui le recouvre comme un linceul blanc, me rappelle celui qui habitait à côté du chêne.

    Celui qui s’en est allé le printemps dernier.

    Solide, majestueux, généreux et presque centenaire comme son chêne.

    Et aussi, un peu entêté.

    Il a laissé beaucoup de glands pour propager sa bonté.

    Hommage à mon voisin décédé en mai.

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une photo des montagnes de neige éternelle près de Chamonix.

    Montagnes près de Chamonix (crédit photo Lhom)

    Le mot de la fin

    Êtes-vous photographe dans l’âme, vous aussi?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Un vieux best-seller qui mérite encore d’être lu

    Comment j’ai découvert Pompéi de Robert Harris

    Je lis depuis toujours, pourtant je n’ai pas vu passer ce best-seller lors de sa publication en 2003 ni en 2004 lorsque la traduction française est sortie.

    Lorsque j’ai fait les recherches pour l’article « Savez-vous pourquoi la lecture est bénéfique pour vous? », le livre Pompéi était le roman choisi par les scientifiques pour une étude.

    « This novel was chosen because it was based on true events but written as historical fiction and conveyed in a classic narrative arc (Freytag, ). »

    Tel que cité dans « Short- and Long-Term Effects of a Novel on Connectivity in the Brain. »

    Cela m’a intrigué et m’a aussi donné l’envie de lire ce bouquin.

    Quatrième de couverture de Pompéi

    Au lieu de copier la quatrième de couverture, je préfère une photo. Cela vous permet de la lire vous-même, un peu comme si vous étiez à la librairie.

     Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé du livre Pompéi

    Couverture du livre de Robert Harris Pompéi (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce roman n’a pas été sélectionné par hasard pour une étude.

    Premièrement, il est bien écrit.  On n’accroche pas sur des phrases trop longues, on comprend bien le propos de l’auteur.

    Cela nous aide à ressentir les émotions des personnages.

    Deuxièmement, le type de narration est judicieusement choisi et elle prend une tournure particulière à la fin. Mais je ne vous en dis pas plus à ce sujet pour ne pas divulgâcher. Robert Harris a écrit son intrigue du point de vue d’un jeune ingénieur romain et de quelques protagonistes. Vous serez impressionnés de découvrir tous les petits détails sur la vie quotidienne à cette époque.

    Même si vous n’êtes pas ingénieur!

    Évidemment, on connait l’histoire de Pompéi. Ce roman est captivant parce qu’on veut savoir comment ces personnages crédibles vont éprouver le drame. Robert Harris met en scène toutes sortes de caractères qui reflètent tous les travers de l’Empire romain. Ce qui est d’autant plus intéressant.

    C’est pourquoi nous les adorons ou nous les détestons, mais ils ne nous laissent pas indifférents.

    L’auteur réussit bien à nous faire sentir les émotions des personnages. Comme vous pouvez le voir, par exemple, dans cette citation.

    « Il jeta sa torche consumée et se laissa sombrer en avant. Il étendit les mains et resta ainsi, sentant les ponces s’accumuler lentement autour de ses épaules en une sensation étrangement réconfortante, comme un enfant qui se fait border le soir dans son lit. »

    Robert Harris dans Pompéi.

    Livre Pompéi avec coussin (crédit photo Phrenssynnes)

    L’originalité de cette œuvre est aussi d’avoir inventé une fiction à partir d’un fait réel si ancien.

    J’ai de l’admiration pour cet auteur qui a dû faire beaucoup de recherches sur cette période. Composer un roman historique demande un travail colossal. Robert Harris a écrit plusieurs livres sur l’époque romaine.

    À un moment dans l’intrigue, un personnage relate qu’il a consulté une sibylle, une prêtresse qui prédisait l’avenir. Robert Harris a dû s’amuser en rédigeant la prophétie qu’elle voit pour la ville de Pompéi. Voici la citation.

    Citation

    « -Elle a vu une ville, notre ville, dans un avenir lointain. Un millier d’années, peut-être plus. Elle a vu une cité célèbre dans le monde entier, poursuivit-il dans un murmure. Nos temples, notre amphithéâtre, nos rues, arpentés par des gens de toutes les langues. Voilà ce qu’elle a vu dans les entrailles des serpents. Longtemps après que les César seront tombés en poussière et que l’empire ne sera plus, ce que nous avons bâti ici perdurera. »

    Robert Harris dans Pompéi.

    Ce que j’ai moins aimé du roman Pompéi

    Quelque chose qui peut parfois rebuter le lecteur, c’est le vocabulaire utilisé. Des mots comme : sibylle, centurie, clepsydre, quadrirème, putéolanum. Nous ne connaissons pas ces appellations puisqu’ils représentent souvent des choses qui n’existent plus ou ce sont des noms techniques comme drisse, cargue, vergue. Ces derniers sont des termes pour désigner certains objets en rapport avec la navigation en bateau à voile.

    Ne vous laissez pas décourager dans votre lecture par ces mots. Faites une petite recherche sur le web, c’est si facile.

    Et je le vois comme une occasion pour améliorer ma culture. Imaginez-vous comment ce sera utile dans votre prochain cinq à sept. Vous aurez l’air plus intelligent quand vous expliquerez à vos amis qu’est-ce qu’une clepsydre! Ah! Ah!

    Photo de Lhom

    Nous ne sommes pas allés à Rome. Mais il y a quelques années nous avons visité le site touristique du Pont du Gard, situé en France entre Avignon et Nîmes. Les Romains ont bâti ce pont au 1er siècle pour le passage d’un aqueduc.

    Ce trésor architectural nous a impressionnés.

    Pont du Guard (crédit photo Lhom)

    Recommandations

    Donc, vous avez tout avantage à lire Pompéi si :

    • Vous aimez les romans historiques et spécifiquement ceux sur l’époque romaine.
    • Vous visiterez bientôt l’Italie et aussi la région de Naples.
    • Vous êtes à la recherche d’une fiction originale et pleine d’actions.
    • Si vous êtes passionnés par l’Italie, tout simplement.

    Noël approche et c’est une bonne idée pour un cadeau à offrir à un ingénieur.

    Connaissiez-vous cet auteur ou ce livre?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

    P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

     

     

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    Critique de La dernière librairie de Londres, un roman de Madeline Martin

    La dernière librairie de Londres

    J’ai découvert le livre La dernière librairie de Londres grâce à madame C de mon club de lecture.

    Madeline Martin est une écrivaine américaine spécialisée dans les romans sentimentaux et historiques souvent primés dans le New York Times.

    Fougère, thé et La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

    Quatrième de couverture de La dernière librairie de Londres

    La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Livre de Madeline Martin et thé (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai souvent lu ou vu des récits de la Seconde Guerre mondiale avec des personnages importants du point de vue historique. On a créé beaucoup de fiction ou de film sur les moments clés de cette guerre.

    Dans ce livre, c’est différent.

    Ce que j’ai aimé, c’est découvrir comment monsieur et madame tout le monde ont vécu cette période difficile. L’auteure nous décrit le quotidien de Grace, l’héroïne du roman, ainsi que son entourage à partir de 1939 à Londres.  Ces gens ne sont pas en position de pouvoir, pas de politicien, pas d’espion, pas de général de l’armée. Donc, l’intrigue se différencie de ce qu’on retrouve souvent dans les livres sur la Seconde Guerre.

    Par exemple, j’ai appris, qu’au début, on avait surnommé ce conflit la guerre de l’ennui. Ils étaient sur le qui-vive, dès l’annonce officielle de l’affrontement envers l’Allemagne, mais les attaques ne venaient pas. Par contre, un jour le Blitz a commencé et l’auteur nous fait bien ressentir toute l’horreur de ces bombardements sur Londres.

    On sent cela grâce à la façon dont l’écrivaine décrit les petits détails de la routine quotidienne. On a transformé les jardins de fleurs en potager.

    Les personnages devaient se rendre dans les stations de métro pour y passer la nuit à l’abri des assauts aériens.

    Le gouvernement a rationné les denrées alimentaires.

    Citation

    -J’apprécie ce que vous avez fait pour cette librairie, poursuivit la jeune femme. Ce sont les livres qui nous ont réunis, l’amour des histoires, des aventures, l’évasion qu’ils procurent en ces temps difficiles, le rappel qu’il faut garder espoir.

    Madeline Martin

    Ce que j’ai moins aimé

    La force de ce roman n’est pas l’intrigue. Sans vous la révéler, j’avoue qu’on voit venir la fin et il n’y a rien d’étonnant. J’aime bien me faire surprendre par un auteur, mais ici, ce n’est pas arrivé.

    Par contre, je n’ai pas été déçue de ma lecture.

    L’excellence de cette fiction réside dans sa puissance à évoquer des émotions. Grace se transforme, d’antihéros au début du bouquin, elle devient une jeune femme au caractère remarquable avec un leadership exceptionnel.

    Les livres et la littérature me passionnent comme Grace et les autres personnages. Et je profite de l’évasion qu’ils nous offrent.

    Dans l’histoire, il y a des moments très touchants. Comme mentionné dans cet article au sujet de la lecture, lire nous permet d’expérimenter les mêmes sensations que les protagonistes comme si nous les vivions.

     

    Le livre La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    En continuation sur le thème de cette chronique, Lhom nous présente, cette semaine, une magnifique photo du pont de Londres.

    Le pont de Londres (crédit photo Lhom)

    Recommandations

    À lire si :

    • Vous aimez les histoires sur la Deuxième Guerre Mondiale.
    • Vous appréciez les livres qui font du bien ou si vous êtes amoureux des livres tout simplement.
    • Vous visitez Londres bientôt et vous aimez le contexte historique. On y parle des différents quartiers de la ville.

    Connaissiez-vous cette auteure?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

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    Délicieuse recette santé de biscuits aux dattes et aux graines de citrouille

    Biscuits aux dattes et aux graines de citrouille

    J’ai inventé une recette de biscuits aux dattes et graines de citrouille. Lorsque l’automne arrive, j’ai une terrible envie de dévorer des aliments sucrés. Cette sorte de fringale est beaucoup moins présente le reste de l’année. Quand les feuilles rougissent et que le froid se fait sentir, je rêve d’un bon gâteau Reine Elisabeth avec une tasse de thé .

    Étant donné que je m’efforce de manger le moins de sucre raffiné possible, j’ai essayé cet automne d’inventer une recette réconfortante et sans culpabilité!

    La voici.

    Biscuits dattes et graines de citrouille (crédit photo Phrenssynnes)

    Biscuits aux dattes et graines de citrouille

    Ingrédients

    • 150 grammes (1 tasse) de dattes dénoyautées et hachées
    • 125 ml (1/2 tasse) d’eau
    • 175 ml (3/4 tasse) de farine de pois jaune
    • 125 ml (1/2 tasse) de gruau
    • 1 1/2 banane moyenne
    • 125 ml (1/2 tasse) de tahini
    • 125 ml (1/2 tasse) de graines de citrouille décortiquées
    • 5 ml (1 cuillère à thé) d’essence de vanille

    Préparation

    Étape 1

    Chauffer le four à 175 degrés Celsius (350 degrés Fahrenheit).

    Mettre les dattes avec l’eau dans un bol pouvant aller au micro-ondes. Chauffer environ 3 minutes au micro-ondes (puissance max). Réduire en purée avec un pied mélangeur afin d’avoir la même texture qu’un yogourt grec.

    Réserver.

    Étape 2

    Dans un grand bol, mélanger la farine de pois jaune, le gruau, la banane et demie écrasée, le tahini, les graines de citrouille, la vanille et 50 ml (1/4 de tasse) de purée de dattes. Réserver le restant de la purée de dattes pour décorer les biscuits.

    Étape 3

    Faire des boules de pâte à l’aide d’une cuillère à crème glacée et déposer sur une plaque recouverte de papier parchemin ou d’un tapis de cuisson. Espacer les boules de quelques centimètres. Faites un creux dans chaque boule et remplissez d’environ une ou deux cuillères à thé de purée de dattes.

    Étape 4

    Faire cuire dans le four à 175 degrés Celsius (350 degrés Fahrenheit) 20 minutes.

    Bon appétit!

    Biscuits avant la cuisson (crédit photo Phrenssynnes)

    La note écolo

    Avec l’Halloween qui est dans l’air, les citrouilles submergent notre paysage.

    Si vous le désirez, vous pouvez utiliser les graines de vos citrouilles pour cette recette. Vous trouverez sur le web plusieurs sites où on explique comment faire. Toutefois, n’oubliez pas de décortiquer vos graines.

    J’avoue que je n’ai pas cette patience et j’ai employé des graines commerciales.

    Par contre, je me fais un devoir d’utiliser la chair de ma citrouille décorative.

    Graines de citrouille commerciales (crédit photo Phrenssynnes)

    La note théteuse

    Ces biscuits rassasient et ils sont délicieux avec une bonne tasse de thé en collation ou après le repas.

    J’aime beaucoup ce breuvage. Si vous avez envie de développer ce goût, voici mes articles à ce sujet.

     

    Tasse de thé (crédit photo Phrenssynnes)

    La note santé

    Ces biscuits sont bons pour la santé pour plusieurs raisons.

    Ils ne contiennent pas de sucre ajouté.

    On retrouve beaucoup de fibres dans la farine de pois jaune et elle est nourrissante. Voir cet article sur ce sujet.

    Les graines de citrouille sont riches en vitamines et magnésium.

    Les dattes possèdent beaucoup de fibres ainsi que de grandes caractéristiques nutritionnelles. Elles sont très caloriques puisqu’elles contiennent une forte teneur en glucides. Mais elles nous permettent de sucrer une recette avec un goût assez neutre et nous évitent d’utiliser du sucre raffiné.

    Biscuits aux dattes et graines de citrouille et thé (crédit photo Phrenssynnes)

    La note créative

    Madame Labriski m’inspire avec toutes ses recettes. Vous pouvez employer la purée de dattes commerciale de Madame Labriski pour ces biscuits (aucun lien affilié).

    Une autre source d’originalité est Grace Wagner que j’ai découvert sur Instagram.

    Ma recette contient de la farine de pois jaune. J’utilise cet aliment grâce à Allison Van Rassel dont je vous ai parlé dans cette rubrique récemment.

    Je vous invite à consulter ce texte sur la créativité et à inventer de nouveaux biscuits. Vous pouvez choisir d’autres graines, des noix, une sorte de farine différente ou même inclure une petite larme de sirop d’érable.

    Ma fille Kit4 ajoutera sûrement des grains de chocolat!

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

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    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

    Wow! nous avons rencontré le chanteur Henry Honkonen au mont Agamenticus

    Le mont Agamenticus

    Nous visitons Ogunquit depuis la nuit des temps et nous pensions connaître toutes les plus belles perles de la région.

    Cette année, nous en avons découvert une autre et non la moindre. Il y a quelques années, une de mes patientes m’avait parlé de cette montagne près d’Ogunquit. Depuis ce temps, j’avais l’idée d’y aller.

    Je réserve mes randonnées pédestres dans les bois pour les saisons d’automne et d’hiver parce que je déteste les moustiques.

    C’est la première fois que nous nous rendons dans cette région au mois d’octobre. Voilà pourquoi je voulais absolument visiter ce mont, mais j’ai dû convaincre Lhom. Cette tournée au mont Agamenticus nous a enchantés et il ne s’attendait pas à cela.

    La vue sur le mont Agamenticus et BB (crédit photo Phrenssynnes)
    BrittanyBrexit au mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

    Brittany Brexit au mont Agamenticus

     

    Nous avons profité de ce décor enchanteur pour prendre quelques photos de Brittany Brexit.

    L’histoire du mont Agamenticus

    Le York Water District a acheté des terres autour de l’étang Chases pour la protection de l’eau potable en 1897. Puis, en 1980, la ville de York a acquis plusieurs acres du mont Agamenticus pour prévenir le développement commercial. Voici leur crédo :

     « Trouver l’équilibre entre la protection de la faune et la qualité de l’eau avec des loisirs durables. »

    Sur le feuillet informatif, on vante la grande variété de faune et de flore sauvage.

    Pourtant, ce n’est pas ce qui nous a le plus éblouis. Nous sommes montés jusqu’au sommet en voiture par une merveilleuse journée ensoleillée. Le temps sec nous a permis d’avoir une bonne visibilité.

    Le paysage nous a épatés.

    La vue nord au mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

    Le paysage époustouflant du mont Agamenticus

    Vous pouvez tourner votre tête de 360 degrés et l’horizon s’étend à perte de vue. Sur la première photo, au nord, on aperçoit les Appalaches. Sur l’autre image, celle avec la roche, vers l’est, on repère au loin la côte et l’océan.

    Le panorama nous éblouit et l’air sain nous purifie les poumons.

    Avant de redescendre en voiture pour notre randonnée dans une piste, nous avons fait le sentier du sommet.

    La vue du mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

    On voit ici le littoral.

    Sur le haut du mont Agamenticus (Crédit photo Phrenssynnes)
    Henry Honkonen chante sur le mont A (crédit photo Phrenssynnes)

    Un spectacle hors du commun au mont Agamenticus

    Et c’est à ce moment que nous avons remarqué un étrange spectacle. Un jeune homme jouait de la guitare sur un promontoire de bois. Il chantait intensément tandis qu’un drone planait au-dessus de lui.

    Cela nous a bien intrigués.

    Alors, nous avons aperçu ses deux acolytes installés à côté, sur une table à pique-nique. La blogueuse a fait 2 + 2 et nous avons deviné leur objectif. J’ai fait fi de ma timidité et nous sommes allés leur parler.

    Nous avons rencontré Henry Honkonen.

    Une mélodie sur le mont Agamenticus

    Henry est un jeune chanteur qui vient de composer une mélodie qui s’intitule Save me.

    Avec son équipe techno, ils filmaient des séquences pour la vidéo de sa nouvelle chanson. Nous avons trouvé leur idée magique : filmer en plein air sur cette montagne extraordinaire..

    Comme vous pouvez le voir sur les photos, le décor enchanteur résonne bien avec le thème du refrain. Ils ont sélectionné la journée avec une température parfaite.

    Écoutez bien les paroles de la chanson Save me.

    Et ce lien où il exprime d’où viennent ses mots.

    J’aime beaucoup la musique et quel beau message!

    Henry Honkonen au Mont A (crédit photo Phrenssynnes)
    The making of (crédit photo Phrenssynnes)

    Le drone

    Le drone et son pilote, Mike Laselva m’ont beaucoup impressionnée. Il m’a expliqué que les moteurs de son appareil professionnel sont très forts et que, même s’il ventait, il contrôlait bien sa machine. Ce qui pourrait poser un problème, c’est si le drone se situait à 400 pieds plus haut.

    Le spécialiste du drône (crédit photo Phrenssynnes)
    Le chanteur américain Henry Honkonen (crédit photo Phrenssynnes)

    Henry, un natif de la région, porte un nom de famille d’origine finlandaise.

    J’adore sa nouvelle rengaine et vous pouvez visualiser plusieurs clips sur son compte Instagram.

    Par contre, si vous désirez regarder le vidéo officiel, allez sur YouTube.

    J’ai bien ri lorsqu’on nous voit dans l’arrière-plan, Lhom et moi! (Environ la dix-septième seconde).

    Je n’ai aucun lien affilié, mais j’aime bien encourager les jeunes dans leur entreprise créative et positive.

    Je souhaite beaucoup de succès à Henry et je vous invite à partager sa musique.

    Un selfie au mont Agamenticus avec Henry (crétdit photo Phrenssynnes)

    Cette rencontre fortuite, en bonus, a été la cerise sur le gâteau de cette visite déjà intéressante.

    De plus, la route de campagne entre le mont et Ogunquit est un délice à rouler en décapotable, même en octobre.

    Nous nous sommes ensuite époumonés dans les magnifiques sentiers que nous vous invitons à visiter lors de votre prochain passage dans cette région.

    Route de campagne vers Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)
    Sur la route du mont Agamenticus (crédit photo Phrenssynnes)

     

     

     

    Qui sait? Peut-être que vous rencontrerez une vedette vous aussi!

    Photo de Lhom

    Je termine cet article avec la photo de Lhom de la semaine. Voilà l’allure des sentiers du mont Agamenticus.

    Un vrai délice pour les amateurs de plein air.

    Sentier du mont Agamenticus (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Phrenssynnes

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    Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

    Pour lire en plus sur les aventures de Brittany Brexit et autres voyages.

    Muffins aux pommes et à la farine de pois jaune

    Retour vers le pois jaune

    J’ai écouté récemment à Radio-Canada une émission où la journaliste Allison Van Rassel nous parlait de la farine de pois jaune. Étant donné tous les bienfaits de cet aliment, j’ai couru jusqu’à mon épicerie préférée pour acheter cette merveille du monde.

    On mentionnait que la culture de pois jaune a connu un grand déclin depuis les années 70 parce que cette denrée était associée à la pauvreté. Mais aujourd’hui, on en développe à nouveau la production puisque c’est fort nutritif.

    Un bon aliment pour l’environnement

    « La plante a la particularité de capter l’azote de l’air pour nourrir le sol, permettant ainsi une réduction des engrais chimiques. »

    Site Grazia

    Plat de pois jaune (crédit photo Phrenssynnes)
    Farine de pois jaunes (crédit photo Phrenssynnes)

    Voici les valeurs nutritives des pois jaunes et de la farine de pois jaune.

    Valeur nutritive farine de pois jaune(crédit photo Phrenssynnes)
    Valeurs nutritives des pois jaunes (crédit photo Phrenssynnes)

    Les bienfaits des pois jaunes et de la farine de pois jaune

    Les avantages nutritifs des pois jaunes résident dans les quantités de protéines et de fibres qu’ils renferment. La journaliste mentionnait aussi qu’ils contiennent un acide aminé essentiel : la lysine, un nutriment important pour la santé.

    Pour écouter l’émission, cliquez ici.

    J’étais très enthousiasmée de découvrir cette nouvelle farine et j’ai fait une recherche pour dénicher des recettes.

    L’automne, avec une bonne tasse de thé, j’adore me délecter d’une délicieuse gâterie aux pommes, un fruit bien de chez nous.

    À ma grande surprise, je n’ai trouvé qu’une seule recette de muffins à la farine de pois. Elle semblait longue à exécuter et un peu compliquée. C’est pourquoi j’ai décidé d’en inventer une!

    La voici en primeur.

    Muffins aux pommes et à la farine de pois jaune 

    Ingrédients

    • 1 tasse (250 ml) de farine blanche ou de blé entier
    • 1 tasse (250 ml) de farine de pois jaune
    • 3 cuillères à thé et 1/2 (17 ml) de poudre à pâte
    • 6 cuillères à table (90 ml) de sucre
    • 1/2 cuillères à thé (2 ml) de sel
    • 1 œuf battu
    • 7/8 de tasse (220 ml) de lait
    • 3 cuillères à table (45 ml) d’huile d’avocat
    • 2 tasses (500 ml) de morceaux de pommes pelées, cœur et mèche enlevés
    • 1 cuillère à table (15 ml) d’eau
    • 1/4 de tasse (50 ml) de noix de Grenoble
    Muffins à la farine de pois jaune et pommes (crédit photo Phrenssynnes)

    Préparation

    Étape 1

    Faire chauffer le four à 200 degrés Celsius (400 degrés Fahrenheit). Mettre les cubes de pommes dans un chaudron avec l’eau et faire cuire à feu moyen pendant 10 minutes. Réservez.

    Étape 2

    Mélangez les ingrédients secs avec une spatule ou une cuillère de bois dans un grand bol.

    D’autre part, mêlez les éléments humides dans un autre plat.

    Étape 3

    Faites un creux dans le plat des ingrédients secs et versez les liquides. Mélangez à la cuillère jusqu’à ce que la préparation soit bien combinée.

    Étape 4

    Déposez la pâte dans 12 moules à muffins en ne remplissant que la moitié. Mettre une à deux cuillères à thé (5 à 10 ml) de pommes cuites dans chaque moule. Remplir chaque moule avec le restant de la pâte.

    Garnir de noix de Grenoble et d’une tranche de pomme.

    Étape 5

    Faire cuire au four à 200 degrés Celsius (400 degrés Fahrenheit) pendant environ 20 à 22 minutes.

    Noix de Grenoble(crédit photo Phrenssynnes)
    Muffins à la farine de pois jaunes avant cuisson(crédit photo Phrenssynnes)
    Tranches de pommes pour muffins à la farine de pois (crédit photo Phrenssynnes)

    Des muffins à la farine de pois jaune pleins de pommes

    Mettre la compote de pommes dans le milieu de votre muffin donne l’avantage d’inclure beaucoup de fruits dans chacun d’eux. Je déteste, par exemple, manger un muffin aux bleuets pour découvrir qu’il contient seulement un ou deux bleuets!

    Allez, délectez-vous.

    Bon appétit!

    Muffins farine de pois jaunes (crédit photo Phrenssynnes)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

     

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    Savez-vous pourquoi la lecture est bénéfique pour vous?

    Pourquoi la lecture

    Lorsque j’étais petite et que j’avais fini mes devoirs, mon père m’interdisait d’aller écouter la télévision. Il me disait: « Lis dans ta chambre encore trente minutes. » Ça m’embêtait un peu, j’aurais bien voulu regarder la télé, mais le plus fou, c’est que je lisais!

    J’en déduis que j’ai toujours aimé la lecture. Que ce soit des romans, des essais sur différents sujets ou tout simplement des articles sur le web, je trouve la plupart du temps quelque chose d’intéressant à découvrir.

    D’ailleurs, j’ai formé, avec des amies, un club de lecture.

    Étant donné que je désire partager ce plaisir, j’ai fait quelques recherches et constaté quelques faits étonnants.

    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Les bénéfices de la lecture pour la santé

    La consultation de cet article m’a appris que la lecture :

    • Améliore la connectivité du cerveau.
    • Aide à prévenir le déclin cognitif relié à l’âge.
    • Réduit le stress.
    • Prépare à une bonne nuit de sommeil.
    • Aide à soulager les symptômes de la dépression.
    • Peut aider à vivre plus longtemps.

     

    En fait, ces effets positifs ne m’étonnent pas. Par contre, mes recherches m’ont amenée à des informations encore plus surprenantes.

    Les bénéfices de la lecture pour votre vie professionnelle

    Souvent, les hommes ont tendance à lire des essais, des mémoires ou des autobiographies. Certains prétendent que lire des histoires inventées est une perte de temps.

    Pourtant, des études scientifiques suggèrent que consommer de la littérature apporte plus d’avantages que des ouvrages non fictionnels.

    Cela m’a beaucoup surprise, car je croyais que c’était la lecture, en général, qui était bonne.

    Lire des œuvres littéraires romanesques développe notre acuité sociale, c’est-à-dire notre capacité à comprendre les motivations d’autrui. La lecture d’essais peut être bénéfique pour améliorer notre culture et notre éducation. Par contre, elle ne contribue pas à accroître notre quotient émotionnel comme le fait une œuvre littéraire.

    Les personnes avec un bon quotient émotionnel sont une force recherchée par les employeurs d’aujourd’hui.

    Cet article de la Harvard Business Review relate les avantages de la littérature de fiction dans le monde du travail.

    Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

    La lecture et l’empathie

    Souvent, dans les livres sur les affaires, on réduit les questions de façon binaire. C’est bon ou mauvais. Par contre, dans la vie comme dans les romans, nous faisons face à toutes sortes de circonstances complexes avec nos collègues, nos amis ou notre famille. La littérature nous donne l’impression d’être dans la tête d’un autre et nous offre la chance de voir ce point de vue différent du nôtre.

    Par exemple, lorsqu’on découvre l’histoire d’un capitaine de bateau confronté à des décisions difficiles, on peut bénéficier de son expérience ainsi que la façon dont il résout son problème.

    Cela augmente nos facultés empathiques.

    La lecture d’œuvres littéraires donne plus d’expérience

    Dans une étude de 2013, on a prouvé avec une tomodensitométrie cérébrale que lire une œuvre romanesque a un effet sur le cerveau. Au fur et à mesure que la tension montait dans l’histoire, de plus en plus de régions de la masse cérébrale s’allumaient.

    Les tomodensitomètres cérébraux ont dévoilé que pendant la période de lecture, la zone corticale qui réagit aux sensations physiques telles que le mouvement et la douleur s’est activée.

    Dans notre tête, lorsqu’on lit, les zones du cerveau stimulées sont les mêmes que si on avait vécu l’acte du personnage. À un degré moindre que dans la réalité, mais ce sont les mêmes régions!

    Donc, la lecture nous permet d’utiliser plus de parties de notre matière grise. Cela nous donne la possibilité de ressentir plus d’expériences.

    Capture d'écran de Phrenssynnes pour club de lecture : À l'est d'Eden

    Le livre qu’on a fait lire aux participants de l’étude mentionnée ci-haut est le roman Pompéi de Robert Harris.

    Je vous encourage aussi à visionner cette conférence de Rita Carter sur le sujet. Si je n’ai pas réussi à vous convaincre, elle le fera!

    Conclusion

    Il y a quelques années, j’ai participé à une étude de l’Université de Sherbrooke sur les activités de lecture. Un des buts de cette étude était de trouver des moyens de favoriser la lecture chez les hommes afin qu’ils soient cognitivement plus stimulés.

    En général, les femmes lisent plus que les hommes comme le spécifient plusieurs sources. (123)

    Étant donné tous ces avantages, je vous encourage à inclure cette activité phénoménale dans votre quotidien.

    Et l’incitation vaut aussi pour vous, messieurs!

    J’invite d’ailleurs mon lectorat masculin à nous suggérer, dans les commentaires, vos fictions littéraires préférées.

     

     

     

    book club illustration1 (credit DIVI)

    Photo de Lhom

    Lhom nous propose, cette semaine, la photographie d’un bel endroit pour s’installer avec un bon livre dans la nature.

    On entend presque la cascade!

    Cascade sur la rivière du Hibou (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir parcouru cette chronique.

    Si vous l’avez aimée, je vous exprime toute ma gratitude si vous la partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

     

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    Rosbif 101, comment j’ai réussi à cuisiner un excellent rosbif

    Depuis quelques années, nous mangeons beaucoup moins de viande rouge et de charcuterie. Puisque l’Organisation mondiale de la Santé l’a déclaré.

    Donc, nous en mangeons rarement mais lorsqu’on en mange, on choisit de la bonne viande.

    Rosbif, carottes et pommes de terre purée (crédit photo Phrenssynnes)

    Recette de rosbif facile

    Ingrédients

    • rosbif (environ 1 kilogramme pour 4 à 6 personnes)
    • moutarde de Dijon (assez pour recouvrir tout le rôti)
    • Poivre noir et poivre en grains fraîchement moulu
    Poivrez généreusement votre rosbif (crédit photo  Phrenssynnes)

    Préparation

    Étape 1

    Sortir du frigo la pièce de viande au moins une heure avant la cuisson. Le rosbif doit être à la température de la pièce.

    Étape 2

    Chauffer le four à 260 degrés Celsius (500 degrés Fahrenheit). Badigeonner la viande de moutarde de Dijon. Ensuite, la placer sur une grille dans un plat peu profond. Poivrer généreusement.

    Étape 3

    Mettre le rosbif dans le four lorsqu’il a  atteint la bonne température. Cuire 11 minutes par kilogramme. 

    Étape 4

    Ensuite, baisser la température du four à 95 degrés Celsius (200 degrés Fahrenheit). Cuire 44 minutes par kilogramme. Il est interdit d’ouvrir le four pendant la cuisson.

    Étape 5

    Retirer du four le rosbif dès que la cuisson est terminée. Recouvrir d’un papier d’aluminium pendant que vous dressez les assiettes avec les pommes de terre et les légumes. Trancher le rosbif avec un couteau bien aiguisé ou idéalement avec un couteau électrique.

    Bon appétit!

    Une recette infaillible de rosbif

    Cette recette infaillible me vient de ma bouchère préférée. Elle a pris sa retraite mais j’utilise sa recette depuis des années. Si vous suivez les consignes à la lettre, vous réussirez à coup sûr. Je n’en ai jamais raté un.

    Pour la quantité de viande, les recommandations varient de 150 à 300 grammes par personne. Je calcule environ 250 grammes par personne mais j’ai toujours un peu de restant.

    C’est volontaire afin de pouvoir faire d’autres repas dans la semaine tel que je l’explique dans cet article sur l’organisation. Sandwich, pâté chinois, salade, etc.

    Rosbif avant cuisson (crédit photo Phrenssynnes)


    Les secrets pour réussir le rosbif

    Dans la préparation, j’ai souligné les éléments clés pour réussir.

    • Viande à température de la pièce avant de la mettre au four.
    • Placer la viande lorsque le four a atteint 260 degrés Celsius ou 500 degrés Fahrenheit.
    • Faire la règle de trois pour le temps de cuisson.
    • Interdiction d’ouvrir le four pendant la cuisson.
    • Retirer du four dès que la cuisson est terminé et servir.

    Afin d’être bien claire, le boucher va vous vendre un rosbif, disons de 1,458 kilogrammes. Vous n’aurez jamais exactement un kilogramme. Lisez le poids exacte de votre pièce de viande sur l’étiquette. Donc, par exemple, 1,458 x 11 = 16,038 minutes à 500 degrés et 1,458 x 44 = 64,152 minutes à 200 degrés. Si vous préférez votre viande saignante, cuisez 16 et 64 minutes. Si vous l’aimez médium, vous pouvez arrondir les temps de cuisson à 16 et 65 minutes. Pour ceux qui le préfère plus cuit, passez les tranches dans la casserole de sauce quelques instants avant de servir.

    Le type de cuisson

    Cette recette doit être exécutée avec un four classique. J’ai fait cuire le rosbif avec la fonction convection. Je me rend compte que ma recette ne doit pas être faite avec cette fonction. Parce que je trouve la viande légèrement trop cuite tel que vous pouvez le voir sur les photos. C’est une recette ancienne et les fours à convection n’existaient pas a l’époque!  Aujourd’hui, il existe des fours avec toutes sortes de fonctions, avec des thermomètres, des Thermomix, des Air fryers, etc.

    Servir votre rosbif

    Je sers cette viande avec une purée de pommes de terre et des carottes taillées en allumettes. Pour la sauce, j’utilise une demi-glace du commerce. Par contre, l’application Yuka ne donne pas une bonne cote pour ces sachets. Je suis à expérimenter pour trouver la recette de sauce demi-glace maison idéale. La dernière que j’ai faite n’était pas très réussie puisque ma fille Kit4 m’a dit de réutiliser le sachet commercial! Ah! Ah! Je ne me laisse pas décourager et je vais persister quand même. Qui sait? Peut-être vais-je réussir un jour.

    Le fameux rosbif (crédit photo Phrenssynnes)

    Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

     

    Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

     

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    Être grand-mère

    Être grand-mère et le chemin parcouru

    Plus jeune, j’étais une personne très douce et j’avais un problème à dire non. Peu après avoir accouché de mon premier bébé, j’ai appréhendé mes difficultés en tant que maman. Je devrais dire niet souvent, agir avec fermeté et inventer des punitions au besoin. Je sais, on utilise maintenant le mot « conséquence », pas punition!

    J’ai compris, alors, le plaisir d’être grand-maman. Je n’aurais pas besoin de dire non à mes petits-enfants et je ne ferais que gâter.

    Je suis grand-mère trois fois. J’ai deux petits-fils, une toute nouvelle petite-fille et beaucoup de chemin parcouru.

    Voici la première photo prise avec l’ainé de mes petits-enfants.

    Vieil arbre sur le Marginal Way, Ogunquit (crédit photo Phrenssynnes)
    Première photo avec mon premier petit-fils (crédit photo Phrenssynnes)

    L’histoire du Zincofax

    Mais avant de devenir une grand-mère, je devais, pour être une bonne maman, faire attention à mon comportement.

    Afin de bien l’éduquer, j’ai dû ne pas rire lorsque mon ainée a fait un immense dégât. Elle avait tartiné plusieurs murs, les meubles de sa chambre ainsi que sa salopette avec la crème blanche et visqueuse appliquée pour son érythème fessier.

    J’ai réussi, par miracle, à croquer cet instant mémorable avec un appareil photo avant que ma fille ne rempire la situation. Nous n’avions pas de téléphone intelligent dans nos poches à cette époque.

    ***

    L’histoire du caillou

    À l’époque, j’étais une maman très occupée. J’éduquais deux enfants, j’avais un mari, un travail avec des responsabilités, etc. L’expression «charge mentale» n’existait pas encore mais on la vivait quotidiennement.

    Un jour, j’étais pressée et je rangeais la chambre de ma cadette. Je ne sais quel évènement me contraignait, mais j’étais obligée de faire ce ménage.

    En même temps, je songeais probablement au menu du souper, à la pile de lavage, à ma prochaine réunion de bureaux ou à n’importe quel autre tracas sur ma liste de trucs à accomplir. Mais avant tout, j’essayais de mettre fin au chaos qui régnait dans cette pièce. Ce dont je me souviens le plus, c’est que je n’en avais pas du tout envie. Et je devais ajouter une tâche de plus, apprendre à ma fille à être plus ordonnée.

    Et, c’est là que j’ai découvert le caillou.

    Une vulgaire pierre sale, pleine de terre au beau milieu du lit. Maintenant s’ajoutaient les draps à laver. Exaspérée, la moutarde me monta au nez et j’ai crié après ma cadette. « Veux-tu me dire pourquoi tu gardes un vieux caillou malpropre dans tes draps et pourquoi ce vieux papier de gomme traîne sur ta table de chevet? Il me semble que ce n’est pas compliqué de le mettre dans la poubelle qui est juste là. » Joignant le geste à la parole, je tirai l’emballage de gomme dans la corbeille tandis que ma fille de cinq ans le rattrapa au vol en s’exclamant : « Attends! »

    Puis, elle ferma les yeux et le huma. « Ça sent bon. »

    Et saisissant le vilain caillou, elle déclara que c’était son oiseau.

    Phrenssynnes qui étend du linge sur la corde (crédit photo Lhom)
    Boite à souvenirs (crédit photo Phrenssynnes)

    La boite à souvenirs

     

     

    Je suis descendue de mes grands chevaux, me suis assise sur le bord du lit pour observer la fameuse roche et prendre conscience qu’il présentait vraiment la forme d’un geai bleu. Puis, j’ai, moi aussi, humé la senteur d’essence de menthe. Je me suis quand même demandée comment j’allais lui faire comprendre qu’on ne pouvait pas conserver tous les bouts de papier jusqu’à ce que l’odeur en ait disparu.

    Pourtant, j’ai placé le geai bleu dans sa boite à souvenirs.

    Une des premières œuvre d'art (crédit photo Phrenssynnes)

    Le plaisir de la semaine d’une grand-mère

     

     

     

    Cette semaine, j’ai eu un gros plaisir. Ma petite-fille, lors de sa visite, portait la robe de baptême de sa mère. Et oui! Je l’avais gardée.

    Vous l’avez compris, un de mes plus grands défauts est de conserver toutes sortes de choses. J’ai de la difficulté à me débarrasser de toute ma collection de cossins. Après réflexion, j’ai découvert que ce défaut me vient du fait que j’attache une valeur sentimentale aux objets.

    Je n’ai pas retrouvé le fameux caillou mais cette première œuvre d’art qu’il me fait plaisir de vous partager ainsi que la robe.

    Imaginez toutes ces années avec une telle philosophie. On se retrouve avec une maison bien remplie.

     Et vlan pour le minimalisme.

    Robe de baptême (crédit photo Kit4)

    La conclusion d’une grand-mère

     

    Mais ce n’est pas la raison pour laquelle je vous raconte ces histoires.

    La vie est remplie de soucis, de stress au travail, de fatigue ressentie, de contrariétés au quotidien et de listes de tâches à réaliser. Mais l’essentiel, c’est que vous ne retiendrez pas tout cela. Le sujet de la réunion de bureaux, ce qui vous a obligé à faire du ménage et votre chicane avec votre conjoint s’estomperont.

    Vous vous souviendrez des histoires de geai bleu et de Zincofax.

    Photo de Lhom

    Une grand-maman qui regarde vers l’avenir ou le chemin parcouru? 

    Une grand-mère qui regarde la montagne (criédit photo Lhom)

    Et vous? Conservez-vous beaucoup d’objets souvenirs?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Je vous souhaite une bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Le mage du Kremlin, un bouquin captivant que vous devez lire

    Introduction

    Une ancienne collègue m’a suggéré cette lecture, Le mage du Kremlin de Guiliano Da Empoli, un politicologue. 

    Elle m’a mentionné que ce roman est une très belle façon d’en apprendre davantage sur la culture russe. C’est l’histoire du principal conseiller de Poutine. Après avoir lu mon article de juin dernier où je vous parle d’une conférence de Rafael Jacob, elle se doutait que ce livre m’intéresserait.

    Elle avait raison, je l’ai trouvé captivant.

    Première de couverture Le mage du Kremlin (crédit photo Phrenssynnes)

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture Le mage du Kremlin(crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    C’est le genre de livre que j’aime lire avec une tablette électronique ou un cellulaire à portée de main, car à tout moment, j’avais envie de plus de précisions. Le mage du Kremlin est un roman, donc un récit inventé par l’auteur.

    Par contre, tel que spécifié au début : « Ce roman est inspiré de faits et de personnages réels, à qui l’auteur a prêté une vie privée et des propos imaginaires. Il s’agit néanmoins d’une véritable histoire russe. »

    Ce roman m’a fait connaitre plus en détail l’histoire de la Russie. Cela m’a aussi permis de découvrir ces oligarques russes dont on entend beaucoup parler ces dernières années.

    Cette histoire nous porte à réfléchir sur les différences culturelles. L’auteur ne parle pas de corruption dans le texte, mais pour nous, Nord-Américains, c’est bien ce qui se passe là-bas. C’est le mode de fonctionnement normal, valorisé et accepté.

    Capture écran Prigojine de Phrenssynnes

    Bref, ça marche comme ça en Russie.

    Pour eux, c’est mal vu de payer de sa poche pour une datcha (maison de campagne russe). C’est beaucoup plus prestigieux de se la faire octroyer par le président en remerciement pour services rendus. Le mage du Kremlin est Vadim Baranov, un stratège politique qui guide Poutine dans son poste de dirigeant. C’est Vladislav Sourkov qui a inspiré le personnage de Baranov.

    Les cheveux m’ont dressé sur la tête à certains moments. Lisez la citation 1.

    Ici, au Québec, on se fend en quatre pour inculquer à nos enfants de bonnes valeurs. On souhaite éliminer l’intimidation à l’école et les lieux fréquentés par les jeunes. Nous désirons leur apprendre l’ouverture aux différences culturelles et aux diversités sexuelles.

    On veut qu’ils respectent les handicapés, les aînés et la vulnérabilité que peut vivre un être humain.

    Il n’y a pas qu’en Russie où on voit ce genre de mauvais comportement. Nous nous rappelons tous le règne de Trump.

    Citation 1

    « Les gens pensent que le centre du pouvoir est le coeur d’une logique machiavélique, quand en réalité c’est le coeur de l’irrationnel et des passions, une cour d’école, vous dis-je, où la méchanceté gratuite a libre cours et prévaut immanquablement sur la justice et même sur la pure et simple logique. Parmi les primates, l’homme a le plus grand cerveau, c’est vrai, mais sa bite aussi est la plus grande, plus que celle du gorille. Et ça, ça doit bien vouloir dire quelque chose, non? »

    Les tactiques du mage du Kremlin

    Dans le roman, on nous montre comment Poutine n’hésite pas à se servir de tactiques qui visent les faiblesses d’un autre leader. Notamment, il a fait entrer son gigantesque labrador noir dans la salle où il rencontrait Angela Merkel, elle qui a une phobie extrême des chiens. On peut même voir cette anecdote sur le web.

    J’avoue que ces pratiques d’intimidations de la part des grands leaders du monde me dérangent. Vous me trouverez peut-être fleur bleue, mais comment voulez-vous apprendre des comportements raisonnables aux enfants alors que ceux qui nous gouvernent nous montrent le pire exemple!

    Capture écran Brezovsky de Phrenssynnes

    Quelques passages m’ont marquée. Entre autres, cette citation philosophique en rapport avec l’oeil et la vision a frappé l’optométriste en moi.

    Citation 2

    « L’oeil humain est fait pour survivre dans la forêt. C’est pour cette raison qu’il est sensible au mouvement. N’importe quelle chose qui bouge, l’oeil la capte et transporte l’information au cerveau. En revanche, tu sais ce qu’on ne voit pas? […] Ce qui reste immobile, Vadia. Au milieu de tous les changements, nous ne sommes pas entraînés à distinguer les choses qui restent les mêmes. Et c’est un grand problème parce que, quand on y pense, les choses qui ne changent pas sont presque toujours les plus importantes. »

    Ce que j’ai moins aimé

    J’ai dû mettre un peu de temps et de persévérance pour embarquer dans l’histoire. Contrairement à mon habitude, je n’avais pas lu la quatrième de couverture avant de commencer la lecture du livre. C’est peut-être pour cela. De plus, je ne suis pas spécialiste en politique.

    Mais, un coup parti, vous ne pourrez pas vous arrêter.

    Une autre chose qui m’a un peu rebutée, c’est la difficulté des noms russes. J’avais l’impression de tous les mélanger.

    Par contre, je dois avouer que c’est plus facile que lorsqu’on lit des noms dans un roman islandais! C’est pourquoi parcourir ce bouquin en faisant des recherches sur une tablette électronique ou un téléphone intelligent rajoute de la valeur à cette lecture.

    Capture écran Sechine de Phrenssynnes

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une photographie de l’océan et des dunes de Pilat, près d’Arcachon en France.

    Les dunes du Pilat (crédit photo Lhom)

    Recommandations

     Fait marquant de l’actualité, Evgueni Prigojine, dont on parle dans le roman, est récemment décédé dans un accident d’avion.

    Patrick Lagacé, Nathalie Collard et Caroline Montpetit ont parlé de ce roman. Cécile Vaissié en fait aussi une excellente critique.

    Bref, vous devez lire absolument Le mage du Kremlin de Guiliano Da Empora.

    Et surtout si:

    • Vous prévoyez un voyage en Russie. Hum… je me demande si vous êtes nombreux?
    • Vous vous intéressez à ce pays, à la politique internationale ou à la guerre en Ukraine.
    • Vous aimez les romans politiques.
    • Vous avez envie d’en apprendre plus sur les stratégies de bas étage, mais efficace!

    Connaissiez-vous cet auteur?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

     

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

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    Essayez cette recette de noix au cari

    Cette semaine, voici une recette de noix au cari délicieuse.

    Les noix sont excellentes pour la santé car elles contiennent des micronutriments et macronutriments. C’est quoi ces nutriments?

    Micronutriments et macronutriments des noix

    On classe les éléments nutritifs en deux catégories : les macronutriments et les micronutriments.

    Macronutriments

    Les macronutriments fournissent de l’énergie mesurée en calories. Ce sont des parties de l’alimentation que l’on consomme à grande dose.

    Il y a quatre catégories de macronutriments.

    • Protéines
    • Glucides
    • Lipides
    • Fibres

    Micronutriments

    Les micronutriments sont présents dans l’alimentation mais à très faible dose, d’où ce nom de micronutriment. Ces éléments essentiels peuvent par contre être toxiques si consommés à haute dose. Ils nous apportent des éléments indispensables au bon fonctionnement du corps sans jouer un rôle du point de vue calorique.

    • Vitamines
    • Minéraux (exemple : calcium, magnésium, potassium, sodium)
    • Oligoéléments (exemple : fer, fluor, iode, sélénium, zinc.)

    Pourquoi les noix sont bonnes pour la santé?

     

    Les noix sont une bonne source de protéines végétales et de fibres. Elles contiennent des gras mais en majorité insaturés, c’est-à-dire ceux bons pour la santé. Elles offrent un sentiment de satiété à cause des protéines et des fibres.

    De plus, elles contiennent des micronutriments tels que des vitamines, des minéraux et des oligoéléments.

    Noix au cari dans un plat (crédit photo Phrenssynnes)

    Le grand bémol, c’est que l’on doit faire attention à la quantité ingérée puisque les noix sont très caloriques. Il faut aussi faire attention à la quantité de sel, c’est pourquoi il est intéressant de les cuisiner nous-même.

    Une portion équivaut à environ 30 grammes ou une poignée. Oui, une seule poignée! C’est la partie la plus difficile surtout avec cette recette de noix au cari.

    Noix au cari

    Ingrédients

    • 15 à 30 ml d’huile d’olive ou d’avocat
    • 2.5 ml de curcuma
    • 2.5 ml de cari
    • Une pincée de cumin moulu
    • Sel et poivre au goût
    • 125 ml de noix de pacane
    • 125 ml de noix du Brésil
    • 125 ml noix de Grenoble
    • 250 ml de noix de cajou

    Préparation

    Étape 1

    Chauffez le four à 180 degrés Celsius (350 degrés Fahrenheit). Dans un grand bol, mélangez l’huile et les épices (les 5 premiers ingrédients.)

    Étape 2

    Goûtez l’huile épicée et rectifiez l’assaisonnement au besoin. 

    Étape 3

    Ajoutez toutes les noix et bien mélanger.

    Étape 4

    Déposez le mélange sur une plaque recouverte de papier parchemin ou un tapis de cuisson réutilisable. Cuire au four environ 8 à 10 minutes jusqu’à ce que les noix soient bien rôties.

    Noix au cari dans un plat de service (crédit photo Phrenssynnes)

    Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne dégustation!

    Phrenssynnes

     

    Noix au cari gros plan (crédit photo Phrenssynnes)

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    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

    Quelle leçon positive je retiens à partir de vieux souvenirs et du flux

    Les vieux souvenirs

    Cet été au Québec, la température ne nous a pas beaucoup gâtés. Il pleut, il y a de la bruine, c’est nuageux, le soleil apparaît et soudain, voilà une autre ondée. Ou il pleuvasse et un ensoleillement nous éblouit en même temps! L’automne souffle pour nous rappeler qu’il se trouve à nos portes.

    Bref, c’est un moment où nous restons plus à l’intérieur.

    J’en ai profité pour faire du rangement. Et j’ai découvert un petit trésor. Je suis tombée sur une ancienne boite à souvenirs, mais avant de vous en dire plus sur mes trouvailles, je veux vous parler du fromage bleu.

    Le fromage bleu

    Souvent nos goûts ou nos activités préférées sont influencés de façon aléatoire, selon nos expériences au fil du temps.

    Aimez-vous le fromage bleu, le vrai, celui où on peut distinguer la moisissure? Si oui, je parie que la première fois que vous en avez goûté, ce n’était pas un mardi soir pluvieux et ennuyant où votre mère vous a obligé à le finir. Ou était-ce votre père qui vous a forcé à rester à table jusqu’à ce que vous l’ayez tout mangé? Je vous entends répliquer : « Non, ça, c’est l’histoire des choux de Bruxelles! »

    Si vous aimez le bleu, je gagerais plutôt que vous avez vécu cette première expérience avec des amis, à la fin d’un copieux repas bien arrosé de rires et de vieux Bordeaux. Vous l’avez étendu sur un morceau de baguette pour ensuite le savourer avec une gorgée de ce vin corsé au milieu des hilarités.

    Panier de légumes (crédit photo DIVI)

    La boite à souvenirs

    Revenons maintenant à la boite à souvenirs. En avez-vous une? Est-ce que vous en conservez une dans votre grenier? Vous savez, ce genre de contenant dans lequel vous rangez une foule de bidules?

    • Le caillou bien poli qu’un ancien amoureux avait cueilli avec vous lors d’une marche romantique sur une plage.
    • Vos journaux intimes écrits pendant votre adolescence.
    • La première rose que vous avez reçue dans votre vie.
    • Vos médailles gagnées dans différents concours.
    • Votre premier bracelet de breloque démodé.
    • Les clichés pris dans des photos Booth.
    La boite à souvenirs (crédit photo Phrenssynnes)

    Mon gros défaut

    Vous aurez constaté mon défaut ou mon côté mélancolique, celui de conserver trop de trucs en souvenir. C’est le contraire de la simplicité volontaire! Est-ce que j’ai vraiment besoin de garder tout cela?

    Pourtant, j’ai eu beaucoup de plaisir à fouiller dans cette boite retrouvée cette semaine.

    Et j’ai mis le doigt sur une des raisons pourquoi j’aime tant écrire.

    J’ai trouvé, entre autres, le dessin en titre de cet article et une pièce de théâtre composée pour le cours de français de cinquième secondaire.

    La trouvaille dans les souvenirs

     

    Lorsque j’étudiais, en troisième secondaire, je faisais partie de l’équipe du journal de l’école. Un de mes textes, que vous pouvez lire ci-dessous, expliquait le quotidien des étudiants pendant les pauses de dix minutes entre chaque cours.

    On a parlé du premier numéro de notre publication dans le bulletin d’une station radiophonique de la ville de Québec.

    L’éditorialiste, qui était le père d’un élève, a qualifié de « savoureux » ce premier billet diffusé sur les dix minutes. Vous pouvez consulter l’éditorial plus bas.

    Un tel encouragement m’a influencée à un moment charnière de ma vie et j’en garde une forte impression.

    Comme la saveur d’un bon fromage bleu dont je me délecte encore de nombreuses décennies plus tard.

    Les 10 minutes souvenir de Phrenssynnes (crédit photo Phrenssynnes)
    L'éditorial CJRP souvenir (crédit photo Phrenssynnes)

    L’état de flux, les souvenirs et l’écriture

     

    Ces souvenirs m’ont entraînée à une réflexion. J’aime également écrire parce que cela m’amène dans un état de flux que les anglophones nomment flow.

    Connaissez-vous cette sensation décrite par le psychologue hongrois-américain Mihaly Csikszentmihalyi ?

    Cet état est bien expliqué dans son livre Flow : The psychology of optimal experience.

    Pour bien comprendre le concept, vous pouvez aussi cliquer sur ce lien.

    Dans Wikipédia, voici comment on résume l’état de flux :

     « […l’ état mental dans lequel une personne effectuant une activité est complètement immergée dans un sentiment de concentration énergique, d’implication totale et de plaisir dans le processus de l’activité. »

    Et dans cette vidéo, Adam Grant raconte avec un exemple concret comment cette sensation a réussi à l’aider à passer à travers la pandémie. Pendant le confinement, sa sœur, qui habitait à l’autre bout du pays, lui a proposé de jouer en famille à un jeu en ligne. Adam Grant s’est rendu compte, au fil du temps, que cette activité amenait toute sa famille dans un état de flux.

    Cahier (crédit photo Phrenssynnes)

    Les conditions pour le flux

    • Pour atteindre cet état, vous devez effectuer une tâche qui demande un certain défi. Cela ne doit pas être trop facile ni trop difficile.
    • Vous devez être intensément concentré, focalisé sur l’activité donc dans le moment présent.
    • Lorsque vous êtes dans la zone de flux, vous ne sentirez plus votre conscience de soi, vous serez immergé dans votre activité.
    • Vous perdrez la notion du temps que certains qualifient comme une distorsion de l’expérience temporelle.
    • De plus, pour vivre le flux, votre activité doit avoir un sens pour vous. Cela doit être important et gratifiant.

    Citation

    “Flow states are the secret of life. […] No sugar. No naughty videos. No Netflix. No alcohol. No drugs. Flow states are a drug that offers real happiness.”

    Tim Denning

    Conclusion sur les souvenirs et le flux

    Si je vous raconte cette histoire, c’est pour vous sensibiliser à l’influence de vos encouragements auprès des jeunes.

    Souvent, on ne se rend pas compte de l’impact positif que nos paroles ou nos actes peuvent avoir.

    Pour certains, écrire est une activité rebutante, mais pour d’autres, c’est comme un bon fromage bleu. Gardez toujours à l’esprit l’importance de stimuler les gens dans ce qu’ils aiment faire.

    Si vous fouillez dans votre mémoire, vous retrouverez sûrement des moments dans votre existence où vous avez vécu dans une zone de flux.

    Comment l’atteignez-vous?

    • En organisant un voyage à l’autre bout du monde avec votre conjoint?
    • En planifiant l’itinéraire idéal pour la sortie du grand patron?
    • En chantant dans une chorale ou en jouant du piano?
    • En affrontant un adversaire coriace au tennis?
    • En travaillant avec un fichier Excel complexe?
    • En dressant votre chien à marcher au pied?
    • En concoctant une béchamel parfaite?
    • En créant un site web ou un blogue?
    • En opérant une vessie cancéreuse?
    • En lisant un bon bouquin?
    • En écrivant un roman?
    • En tissant au métier?
    • En tricotant?

    Photo de Lhom

    Lhom a capturé cette image à Chamonix. Non, ce n’est pas nous planant en parapente puisque j’ai le vertige. Je ne sais pas si Lhom a voulu nous démontrer une activité où l’on peut ressentir le flux, mais j’aurais plutôt éprouvé une horrible trouille. 

    Parapentes à Chamonix (crédit photo Lhom)

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    12 août 2023 Avez-vous acheté votre livre québécois?

    Le 12 août et le livre québécois

    La journée du 12 août est celle où on achète un livre québécois.

    Vous manquez d’idées? Eh bien! En voilà quelques-unes.

     

    Des suggestions pour votre achat du 12 août

    La dame de la rue des messieurs est un roman de Jean Lemieux. Cliquez ici pour lire ma chronique.

    Cliquez ici pour lire la critique de Femme forêt d’Anaïs Barbeau-Lavallette.

    Le reste du temps est un livre d’une de mes auteures préférées. Voici l’article au sujet de ce bouquin.

     

     

     

    Le reste du temps de Esther Croft (crédit photo Phrenssynnes)
    Livre de Jean Lemieux (crédit photo Phrenssynnes)

    Et voici un autre éventail de suggestions!

    Une panoplie de suggestions (crédit photo Phrenssynnes)
    3 livres québécois (crédit photo Phrenssynnes)
    Livre de Lesley Chesterman (crédit photo Phrenssynnes)

    Pourquoi ne pas acheter un livre de cuisine?

    Lorsqu’on consulte ce genre de bouquin, on a tendance à le feuilleter, à jeter un coup d’œil aux recettes jusqu’à ce qu’on en cuisine une.

    Livres de madame Labriski (crédit photo Phrenssynnes)

    Le livre Chez Lesley : mes secrets pour tout réussir en cuisine est une excellente référence, mais vous aurez aussi beaucoup d’agrément à le lire en totalité d’un couvert à l’autre.

    Vous trouvez qu’il manque quelque chose dans la cloche à gâteau. Hum… Lhom a dit la même chose!

    Peut-être que le prochain article devrait être dans la catégorie Phrenssynnes et la bouffe?

     

    L’évènement littéraire du 12 août

    Créée en 2014 par Amélie Dubé et Patrice Cazeault, cette initiative québécoise continue.

    Encouragez la littérature québécoise!

    L’infolettre mensuelle

    Cette semaine, j’ai aussi publié mon infolettre sur Substack.

    Dans cette infolettre, je vous entretiens sur mes coups de cœur du dernier mois.  On se promène des bonbons choco-banane aux reflets bleus du soleil en passant par Marcel Proust avec Brittany Brexit.

    Je vous invite à découvrir l’infolettre.

    Cliquez ici pour y accéder et inscrivez-vous pour ne rien manquer.

    Photo de Lhom

    En lien avec l’article de la semaine, Lhom nous offre une photo tout à fait québécoise.  Une vue du miroir d’eau et du  fleuve Saint-Laurent capturée à la station de la plage sur la promenade Samuel-de-Champlain.

    Miroir d'eau et fleuve (crédit photo Lhom)

     

    Mon achat pour le 12 août

     Et finalement, voici mon achat.

    Hum… J’ai un peu triché, car je l’ai acheté le 11 août pour vous le montrer dans la publication du 12 août!

    Conclusion

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir. Faites-moi découvrir votre achat!

    Bonne lecture.

    Phrenssynnes

    P.S. Je n’ai pas informé de ce projet avant publication les auteurs et éditeurs mentionnés dans cette rubrique.

    Mon fol amour (crédit photo Phrenssynnes)

     

    Cliquez ici pour en lire

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

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    Une chronique de Beach Music, le roman de Pat Conroy

    Beach Music de Pat Conroy

    J’ai lu Beach Music, le roman de Pat Conroy publié en 1995. Cette idée de lire ce roman particulier m’est venue de Dominique Demers. J’ai assisté à une rencontre, à la maison de la littérature de Québec, pour la promotion du nouveau livre de cette auteure québécoise, Écrire pour que tout devienne possible.

    Livre de Dominique Demers (crédit photo Phrenssynnes)

    Si vous vous intéressez au métier d’écrivain, vous devez lire cet ouvrage. Dominique Demers est surtout connue comme auteure pour enfants mais elle a aussi publié plusieurs romans pour adultes.

    Au Québec, qui n’a pas lu  Valentine picotée à ses rejetons? Et que dire de Pétunia, princesse des pets? Dominique Demers avoue que c’est son histoire la plus drôle.

    Pétunia, princesse des pets (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai adoré Écrire pour que tout devienne possible et j’ai envie de dévorer tous les bouquins de Dominique Demers.

    Dans la catégorie adulte, mes préférés sont Maïna et Le Pari mais cela va peut-être changer puisque ma PAL (pile à lire) en contient quelques-uns.

    Livre de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)

    Une chose m’a frappée lors de cette entrevue, l’auteure Dominique Demers recommande le roman Beach Music de Pat Conroy. Elle s’est inspirée de cette œuvre pour écrire son livre Le Pari.

    Je connaissais Conroy de nom, mais je n’avais lu aucun de ses livres. Il est devenu célèbre avec la publication de son œuvre Le prince des marées, en 1986.

    L’auteur est décédé en 2016 d’un cancer du pancréas. Il vivait à Beaufort en Caroline du Sud.

    Je me suis lancée dans le bouquin Beach Music, une brique de 700 pages.

    Quatrième de couverture

    Vous pouvez lire la quatrième de couverture. Je la consulte toujours avant de choisir un livre, ainsi que la première page et la dernière phrase du roman. Nous avons tous nos petites manies de lecteur. 😉

    Quatrième de couverture de Beach Music (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    J’ai adoré ce roman de Pat Conroy tout comme Dominique Demers.

    La région de Charleston est aussi la vedette dans les romans de Kathie Reichs.

    Citation

    Cette première phrase du roman nous jette dans l’histoire de Jack McCall et de sa famille, qu’on veut découvrir.

    « En 1980, une année après le plongeon vers la mort de ma femme qui enjamba le pont Silas Pearlman de Charleston, Caroline du Sud, je partis vivre en Italie pour recommencer de zéro, emmenant avec moi notre petite fille. »

    Pat Conroy

    Après cet excellent incipit, on glisse dans la magnifique prose de Conroy. Jack McCall, le héros de ce roman, originaire de la Caroline du Sud, réside à Rome. C’est un véritable plaisir de se faire raconter les beautés de l’Italie ou de la région de Charleston.

    « Au fur et à mesure que nous avancions, m’arrivait l’air soyeux, brillant, et je sentais mon enfance remonter, tel un rêve lent et dérobé, lorsque je fermais les yeux pour permettre à la chimie du temps de me laisser reprendre possession des fantômes répudiés des parfums de ma jeunesse perdue. »

    Pat Conroy

    Les phrases de ce roman, parfois longues, ne nous ennuient jamais. Les plus interminables nous bercent dans la chaleur de la Caroline du Sud, comme l’intonation traînante du slang particulier des sudistes.

    L’auteur comprend les émotions et réussit avec brio à nous en faire vivre.

    Citation de Pat Conroy

    « Je ne sais pas pourquoi je suis toujours plus heureux lorsque je pense à un endroit où je suis allé ou bien où j’ai envie de me rendre, plutôt qu’à l’endroit où je me trouve. Il m’est difficile d’être heureux au présent. »

    Pat Conroy

    Cette fresque nous présente des personnages bouleversés par certains grands évènements de leur époque. De l’Holocauste à la guerre du Vietnam, Pat Conroy en fait un récit émouvant et a réussi à me tirer quelques larmes.

    Cette fiction met en lumière ce qu’a traversé une génération et l’impact sur leur descendance. Ces enfants doivent connaître l’expérience de vie de leurs parents. La façon dont ils la découvrent et le moment où ils l’apprennent a une importance cruciale.

    Beach Music de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)
    Couverture du livre de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai moins aimé

     

    Il n’y a qu’une seule chose qui m’a agacé dans le roman Beach Music. Parfois le ton de Leah, la fille de Jack McCall, ne sonne pas comme celui d’un enfant. Surtout à la fin, lorsque Leah, à l’aube de l’adolescence, donne des répliques qui sentent celles d’une femme de 40 ans.

    Recommandation

    • Si vous aimez vous enfuir dans de grandes histoires, Beach Music est pour vous.
    • Beach Music vous mettra dans l’ambiance si vous planifiez de visiter la Caroline du Sud prochainement.
    • Plusieurs passages de ce bouquin nous donnent envie d’arpenter la ville de Rome. Glissez-vous dans cette histoire si vous vous dirigez vers Rome.
    • Ou si vous aimez tout simplement lire un grand écrivain américain, ce livre est pour vous.

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente cette semaine une photo prise en Caroline du Sud. Nous avons visité deux fois la région de Charleston. Nous avons beaucoup aimé le charme du Deep South.

    Près de Charleston (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous lu ses livres?

    Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

     

     

     Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration1  (credit DIVI)

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    Brittany Brexit, la mini Cooper, scandale et révélation!

    La mini Cooper Brittany Brexit

    Vous savez qui est Brittany Brexit, mais connaissez-vous son histoire?

    Pour savoir qui est Brittany Brexit, cliquez ici.

    Lors de mon entrevue sur le balado Un coup de foudre de Justin Busch, j’ai raconté pourquoi j’ai baptisé ma voiture Brittany Brexit. Ma sœur, qui a écouté cette entrevue, m’a avoué qu’elle ne connaissait pas cette anecdote et cela m’a surprise. Et, j’ai réalisé que je ne l’avais jamais écrite.

    Voici cette histoire.

    En premier lieu, cette lubie, de trouver des noms pour nos automobiles, vient de Lhom.

    Étant donné son sens de l’humour burlesque, je dois m’empresser de dénicher une appellation décente. Sinon, vous l’aurez compris, je me retrouve avec un mot pas toujours flatteur pour ma bagnole.

    En 2016, j’ai acheté une Mini Cooper décapotable.

    Après l’avoir commandée, nous sommes partis au Royaume-Uni pour un voyage touristique. Nous avons visité, entre autres, Londres et la ville d’Oxford. Peu après notre retour, mon auto est arrivée.

    Elle est entrée au Canada exactement la journée où avait lieu le vote du Brexit au Royaume-Uni, c’est-à-dire le 23 juin 2016.

    Oxford (crédit photo Phrenssynnes)

    À ce moment, j’ai pris conscience que je me baladais probablement à Oxford au moment où mon véhicule y était fabriqué. Quelle coïncidence!

    Tout s’alignait vers le thème britannique. De plus, j’ai toujours adoré le prénom Brittany.

    Alors, de là vient l’appellation de mon petit bolide, Brittany Brexit.

    Révélation

    C’était ma première décapotable. Je l’ai ensuite changée en 2019 pour un modèle identique de la même couleur. Aucun lecteur n’a observé la seule différence qui apparaissait dans la teinte des rétroviseurs.

    Ainsi, dans l’article Road trip automne 2021 : aller aux pommes pour profiter des incroyables couleurs, vous pouvez constater que le dos des miroirs extérieurs est noir. Dans une des premières rubriques du blogue, en 2018, vous pouvez remarquer les rétroviseurs rouges.

    Les couleurs d'automne et Brittany Brexit (crédit photo Phrenssynnes)
    Brittany Brexit en road trip à Wells Maine (crédit photo Phrenssynnes)

    La mini Cooper Brittany Brexit et Google

    Voici un autre fait cocasse si vous vous intéressez au SEO (Search engine optimisation). Vous pouvez vérifier en tapant Brittany Brexit dans Google.  La photo de ma voiture apparaît dans la section image de la première page de résultats de Google!

    Capture d'écran de la mini Cooper (crédit photo Phrenssynnes)

    La mini Cooper s’est reposée pendant la pandémie

    Au début des années 20, lors du confinement, nous n’avons pas beaucoup voyagé.  J’ai si peu utilisé mon auto que j’ai dû faire réparer les freins de façon prématurée. Ils étaient rouillés.

    Vous remarquerez que les rubriques avec Brittany Brexit de cette époque se situent au Québec.

    En 2022, j’ai rédigé un article où Brittany Brexit visite les États-Unis à nouveau dans la chronique sur Lenox au Massachusetts.

    J’ai changé récemment pour une troisième Mini Cooper décapotable. Vous éprouverez un choc en voyant la couleur. Hurlerez-vous au scandale?

    Voilà la version Grey Power : Brittany Brexit the third.

    La mini Cooper dans les bois (Crédit photo Phrenssynnes)
    Arrière de la mini Cooper (crédit photo Phrenssynnes)

    Une randonnée avec la mini Cooper

    Nous avons pu constater lors d’une randonnée dans la région de Portneuf sa bonne tenue de route et sa conduite extraordinaire.

    Fraises de Portneuf (crédit photo Phrenssynnes)
    La mini Cooper avec le toit fermé (crédit photo Phrenssynnes)

    Brittany Brexit the third s’est arrêtée pour que nous puissions acheter des fraises fraîches et aussi rouges que la dernière Brittany Brexit.

    La mini Cooper à Ogunquit

    Nous l’avons testée pour aller à Ogunquit et nous avons réalisé qu’elle est aussi spacieuse que notre dernier modèle. Comme prouvé dans l’article Réussir à tout boucler dans votre mini bolide, nous n’avons pas eu de problème avec les bagages.

    Ogunquit4 2023 (crédit photo Phrenssynnes)

    Consommation

    Et nous avons pu constater qu’elle n’est pas trop gourmande. Elle fait 5,8 litres au 100 kilomètres.

    Ogunquit1 2023 (crédit photo Phrenssynnes)
    Ogunquit2 2023 (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    En lien avec l’article, Lhom nous présente une photo d’Oxford.

    Oxford1 (crédit photo Lhom)

    J’attends vos questions et commentaires avec plaisir.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma reconnaissance si vous le partagez sur les réseaux sociaux. Je vous remercie également d’avoir pris de votre temps pour le lire et de merci de contribuer à la popularité du blogue!

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

    Pour lire en plus sur les aventures de Brittany Brexit et autres voyages.

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    La longévité, vivre en bonne santé jusqu’à 100 ans…

    La longévité

    J’ai écouté un balado de Lewis Howes sur la longévité, The school of Greatness.

    Dans l’épisode 1438, intitulé : Live longer and reverse aging with these daily habits with Peter Attia (backed by science), l’invité de Lewis Howes est Peter Attia.  Le docteur Attia vient de publier un livre : Outlive: The Science and Art or Longevity. Ce Canadien de 50 ans a étudié à l’Université Queens et fait ensuite ses études de médecine à Stanford.

    Il a fait sa résidence en chirurgie générale à l’hôpital John Hopkins. Né à Toronto, il vit maintenant à Austin au Texas. Il anime, lui aussi, un balado où il discute de longévité, car il a fondé une clinique médicale spécialisée dans ce domaine.

    Je m’intéresse moi aussi à la longévité.

    J’ai été témoin de ce vieillissement de la population. Au début de ma carrière, je voyais très peu de gens de 85 ans qui conduisaient leur voiture. Et à la fin de ma vie professionnelle, j’en examinais régulièrement.

    J’ai même eu une patiente qui a eu son permis de conduire jusqu’à ses 99 ans!

    En tant qu’optométriste, c’est souvent moi qui donnais la première gifle de la vieillesse en annonçant à mes patients qu’il était presbyte. C’est le premier signe.

    Combien de fois ai-je entendue cette phrase que je déteste : « maudite vieillesse! »

    Avec l’expérience, j’essayais de les faire focaliser (ah! ah! déformation professionnelle) sur la gratitude en répliquant : « Cela fait partie du plaisir de vivre longtemps. »

    Longévité: Life span (vivre longtemps) et Health span (vivre en bonne santé)

    C’est bien beau survivre jusqu’à 100 ans, mais c’est primordial d’être en bonne santé toutes ces années.

    Passer les dernières décennies de notre existence à souffrir ou être victime d’Alzheimer nous empêche de profiter du bonheur de vivre. Le docteur Attia fait partie de ce courant d’experts en longévité ainsi que David Sinclair et Mark Hyman.

    Une brève éternité (crédit photo Phrenssynnes)

    Citation

    «Reste cette duperie fondamentale : ce n’est pas la vie que la science, les techniques ont prolongé, c’est la vieillesse. »

    -Pascal Bruckner dans Une brève éternité.

     Les principes de longévité du docteur Peter Attia

    Dans cet épisode, Peter Attia définit trois fondements essentiels pour vivre longtemps en bonne santé.

    1. L’aspect cognitif qui représente la bonne santé de notre cerveau.
    2. Le physique qui est notre capacité de mouvement et l’absence de douleur.
    3. La résilience émotionnelle est la faculté de rebondir face à des difficultés et de pouvoir revenir à un état d’équilibre.

     

    Il identifie trois grandes maladies chroniques et causes de mortalité par ordre d’importance :

    • Les problèmes cardio-vasculaires.
    • Le cancer.
    • La maladie d’Alzheimer.
    Truite épicée et papardelles (crédit photo Phrenssynnes)

    Diabète et longévité

    Une autre affection, le diabète de type 2, est souvent sous-jacente à celles nommées précédemment.

    Pour prévenir et combattre le diabète de type 2, le docteur Attia suggère :

    La diète

    Il a parlé de l’importance de consommer beaucoup de protéines, car c’est une molécule pour bâtir des muscles.

    L’autre point, à son avis, est de diminuer nos carbohydrates ou de choisir ceux avec d’excellentes qualités nutritives. Par exemple, manger du pain au levain de blé entier plutôt qu’un bon gâteau au chocolat!

    L’exercice

    Ses quatre piliers sont :

    Espadrilles (crédit photo Phrenssynnes)

    Le sommeil

    Le sommeil est très important. Pour améliorer sa qualité, le docteur Attia suggère d’arrêter de manger quelques heures avant de dormir.

    Une autre de ses recommandations est de cesser d’utiliser nos appareils électroniques au moins une heure à une heure et demie avant l’heure du coucher.

    Et pour les siestes, il ne voit pas de problème pourvu que cela n’interfère pas avec notre nuit. Fiou! Je dois avouer que claquer un petit  somme dans l’après-midi est un des grands plaisirs de ma vie!

    Nous avons des cycles d’environ 90 minutes quand nous dormons. Donc, il conseille, si on est un adepte de la siesta, de faire un roupillon d’une durée moindre que ce cycle afin de ne pas affecter notre nuit. Alors, pas de problème avec un power nap de vingt minutes.

    Le livre de Shawn Stevenson (crédit photo Phrenssynnes)

    Santé émotionnelle

    L’autre façon de diminuer nos chances d’avoir du diabète de type 2 est d’apprendre à gérer le stress et l’anxiété dans notre vie. Et, pour cela, il suggère la thérapie! Rien de moins!

    Il recommande particulièrement d’avoir une bonne relation avec le psychologue et une certaine spécialité, la thérapie dialectique comportementale (TDC).

    Hum… Êtes-vous comme moi?  Vous questionnez-vous sur ce que ça mange en hiver ? En fait, ce grand nom compliqué serait la troisième vague de la thérapie cognitivo-comportementale.

     Ça ne vous en dit pas plus…

    J’ai fait quelques recherches et esantementale.ca, un organisme de santé mentale canadien cite :

    La thérapie comportementale dialectique (TCD) est un type de thérapie mis au point pour aider les gens à réguler leurs émotions en leur enseignant diverses compétences telles que 1) la pleine conscience ; 2) l’efficacité interpersonnelle (par exemple, s’affirmer dans les interactions sociales), 3) la tolérance à la détresse (être capable de tolérer des situations stressantes) et 4) la régulation émotionnelle (être capable de réguler ou de gérer les stress et les déclencheurs).

    Pour en lire plus à ce sujet, cliquez ici.

    Si vous désirez écouter ce balado animé par Lewis Howes, voici le lien.

    Et ici, celui du docteur Peter Attia.

     

    Photo de Lhom

    En lien avec cet article, Lhom nous offre cette semaine un paysage dont nous voudrons encore profiter même lorsque nous aurons 125! Ah! Ah! nous adorons le Maine et ces magnifiques plages près d’Ogunquit.

    Plage du Maine, (crédit photo Lhom)

    Nous rêvons tous de la fontaine de Jouvence. Dans les années 90, Petula Clark chantait «Tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir.»

    Aujourd’hui, les paroles seraient « Tout le monde veut vivre longtemps, mais personne ne veut vieillir! »

    Quels sont les compromis que vous êtes prêts à faire pour être en santé le plus longtemps possible? Là est toute la question.

    Bonne semaine et cultivez le plaisir de vivre longtemps.

    Phrenssynnes

    P.S. Cet article se veut informatif et ne remplace pas les conseils d’un professionnel de la santé. Consultez votre médecin avant de prendre toute mesure pour votre santé personnelle.

    citation Hippocrate (crédit photo Phrenssynnes)

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    Mille et une idées géniales pour vos vacances à Québec en 2023

    Visiter la ville de Québec en 2023

    Le tourisme reprend en grand avec la fin de la pandémie cette année. La ville de Québec est devenue une destination de choix.

    En tant que résidente de cette magnifique cité, voici des suggestions d’activités à la mode pour des vacances mémorables en 2023.

    À noter que je n’ai aucun lien affilié et je n’ai aucun avantage financier. Ce sont des activités que j’ai moi-même expérimentées ou qui m’ont été recommandées par des amis.

    C’est aussi une occasion pour aider les entreprises touristiques et les restaurateurs qui ont énormément souffert pendant la pandémie.

    Fleuve et baignade (crédit photo Phrenssynnes)
    Symbole de la ville de Québec (crédit photo Lhom)

    Les restaurants

    Québec a déjà la réputation d’une destination gastronomique. Voici mes suggestions :

    Alphonse, cuisine et cocktail

    Un bon restaurant dans la vieille ville.

    Petits creux

    Une cuisine d’inspiration corse servie sur des planches dans l’ambiance de la célèbre rue Cartier.

    Quai 1635

    Le meilleur lobster roll en ville avec une magnifique vue sur le fleuve.

    Pizzaio

    Pour des pizzas inédites avec un service personnalisé du proprio.

    Prendre le thé au Château Frontenac

    Un moment magique dans l’après-midi pour se gâter.

    Montego Resto Club

    Pour une ambiance festive sur la rue Maguire. Essayez l’escalope de veau al limone.

    Au petit chalet

    Anciennement Le cochon dingue sur la rue Maguire. Allez-y pour le petit-déjeuner ou le brunch.

    Pensez à réserver pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

     

    Le p’tit tour de machine près de la ville de Québec.

    Voici quelques idées pour aller faire des excursions. Pensez à vous apporter un pique-nique.

    Stoneham

    Pour une virée dans la région de Stoneham, lisez les aventures de Brittany Brexit à Stoneham.

    La côte de Beaupré

    Visitez le Cap-Tourmente près de Beaupré et profitez-en pour faire une promenade et observer les oiseaux.

    Portneuf

    Faites une virée chez Alexis de Portneuf pour acheter d’excellents fromages. Mon préféré est La Sauvagine.

    Vous pouvez aussi goûter à une poutine au célèbre casse-croûte Chez Ti-Oui à Saint-Raymond.

    Coucher de soleil au lac Simon (crédit photo Phrenssynnes)
    Brittany Brexit au lac St-Joseph (crédit photo Phrenssynnes)
    lac québécois (crédit photo Phrenssynnes)

    L’île d’Orléans

    Il y a la tournée de l’île d’Orléans que ce soit en vélo ou en auto, vous pouvez faire plusieurs arrêts gourmands!

    Arrêtez chez Cassis Monna et Filles pour vous procurer des produits du terroir.

    Allez prendre une crème glacée à Sainte-Pétronille et vous aurez une magnifique vue de la ville de Québec.

    Charlevoix

    Faites une visite dans la région de Charlevoix. Vous pouvez voir ce que Brittany Brexit y a découvert.

    Phrenssynnes et la crème glacée (crédit photo Lhom)

    Randonnées et pique-nique près de la ville de Québec

    La Vallée-de-la-Jacques-Cartier est un des plus beaux parcs près de Québec pour faire de la randonnée, des pique-niques, du camping ainsi que du canot.

    Près de Stoneham, au mont Wright, vous pouvez faire une agréable montée qui sera récompensée par des vues panoramiques.

    Vue du haut du Mont Wright (crédit photo Phrenssynnes)

    Quai Paquet à Lévis

    Prenez le traversier Québec-Lévis, les enfants seront enchantés.

    Allez faire un tour dans la grande roue de Lévis ou voir le spectacle son et lumière.

    Voir les détails ici.

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    La promenade Samuel-De-Champlain

    La promenade Samuel-De-Champlain est le plus récent joyau de la ville de Québec. Que ce soit à pied, en vélo ou en patins à roulettes, vous aurez beaucoup de plaisir à vous promener sur le bord du majestueux fleuve Saint-Laurent.

    Le Pavillon des baigneurs

    Depuis le 5 juillet cette année, le Pavillon des baigneurs est ouvert à la station de la plage. Vous trouverez un accès au fleuve, une plage artificielle avec un miroir d’eau et des jets d’eau. Vous pourrez vous baigner dans ce qu’on a désigné comme le bassin de baignade. C’est une piscine avec une descente progressive pour atteindre une profondeur maximale d’un mètre. Les enfants vont adorer!

    Le Pavillon des baigneurs (crédit photo Phrenssynnes)
    Le bassin et le fleuve Saint-Laurent( crédit photo Phrenssynnes)

    Certains aînés se souviendront du temps où on pouvait se baigner dans le fleuve.

    Une photo de 1938 (crédit photo Phrenssynnes)
    Clocher et pavillon des baigneurs (crédit photo Phrenssynnes)

    Le clocher et le pavillon des baigneurs, voici deux époques qui se confrontent dans un contraste architectural.

    Oui, c'est à Québec, cela (crédit photo Phrenssynnes)

    Oui, c’est à Québec ce paysage!

    Terrasse et Château à Québec (crédit photo Phrenssynnes)

    Activités culturelles

    Le Musée National des Beaux-Arts du Québec présente  l’exposition  Alexander McQueen, l’art rencontre la mode jusqu’au 10 septembre 2023. Un rendez-vous à ne pas manquer.

    Regardez la programmation du Parc Roland-Beaudin pour aller voir un spectacle.

    Le kiosque Edwin-Bélanger est un autre endroit ravissant où il fait bon participer à des évènements culturels. Consultez la programmation ici.

    En cas de pluie, visitez les salles de cinéma Le Clap à Sainte-Foy ou à Loretteville qui offrent une belle variété de films.

     

     

    Le Vieux-Québec

    Lhom et moi aimons beaucoup nous balader dans le Vieux-Québec, même si nous sommes des résidents.  C’est un endroit si inspirant que j’en ai écrit un texte que vous pouvez lire ici.

    Des balades urbaines

    Les Plaines d’Abraham sont l’endroit idéal pour pique-niquer, mais vous pouvez aussi aller au Parc du Bois-de-Coulonge ou au Domaine de Maizerets. 

    Randonnée à vélo

    Pour les amateurs de cyclisme, voici une référence pour les pistes cyclables de la région de Québec. Je vous recommande la voie de vélo sur la promenade Samuel-de-Champlain et celle du Corridor de la Rivière-Saint-Charles qui est un fabuleux parc urbain.

    Une rue du Vieux-Québec (crédit photo Lhom)

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente ces deux photos du nouveau bassin et sa plage adjacente sur le bord du fleuve, devant le pavillon des baigneurs.

    Bassin et fleuve (crédit photo Lhom)
    Bassin des baigneurs et jets d'eau (crédit photo Lhom)

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    J’espère que vous profiterez bien de votre été dans la belle ville de Québec.

    Laissez-moi un petit mot pour me dire votre activité favorite.

    Phrenssynnes

    Lumière dorée prise de Perkins Cove (crédit photo Phrenssynnes)

    Pour lire en plus sur les aventures de Brittany Brexit et autres voyages.

    Les huit montagnes de Paolo Cognetti, une chronique littéraire

    Introduction

    C’est ma sœur qui m’a suggéré de lire le roman Les huit montagnes de Paolo Cognetti pour ensuite aller voir le film avec elle. Phase un complétée! Je viens de terminer ce bouquin que j’ai beaucoup aimé.

    Quatrième de couverture

    Vous pouvez lire dans cette image la quatrième de couverture.

    Quatrième de couverture  Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Couverture Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

    Sur la quatrième de couverture, on dit qu’on retrouve dans l’écriture de Paolo Cognetti une peu de Jack London, d’Ernest Hemingway ou de Mark Twain.

    J’ajouterais un peu de Marcel Pagnol et de Paolo Coelho.

    Paolo Cognetti a le talent pour relater des moments merveilleux de l’enfance. Vous souvenez-vous de ces journées où on jouait dehors jusqu’à être couvert de poussière et épuisé? En embarquant dans le bain, on découvrait nos pieds tout noirs de saleté!

    Il y a, dans le récit de Paolo Cognetti, des instants comme on en retrouve dans La gloire de mon père de Marcel Pagnol.

    L’autre rapprochement que je fais avec Pagnol est la relation avec le père. Donc, même si la couverture du livre est rose, sachez, messieurs, que vous adorerez probablement ce récit. Vous y trouverez un écho de votre enfance, du temps où vous passiez des heures avec votre meilleur ami.

     

     

     Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration1  (credit DIVI)

    Citation du livre Les huit montagnes

    Les huit montagnes est une belle histoire car racontée avec une écriture simple et avec une goutte de poésie juste bien dosée.

     

    La maison était imprégnée de l’humidité de trop d’hivers, aussi allumions-nous le feu pour le dîner puis restions au chaud devant jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller au lit. Chacun lisait son livre et parfois, entre deux pages, ravivait la flamme et la conversation. Le grand poêle noir nous écoutait.

    J’ai découvert de nouveaux mots : dame-jeanne et névé.

    Paolo Cognetti Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai dû chercher pour savoir ce qu’est une dame-jeanne et un névé. Et vous? Savez-vous ce que c’est?

    Selon Wikipédia :

     « Un névé est une accumulation de neige qui peut perdurer en dessous de la limite de neiges éternelles et ce même pendant une partie de l’été. Elle peut être à l’origine d’un glacier.»

    Et pour la dame-jeanne, une image vaut mille mots, donc cliquez ici si vous désirez en voir une.

    Ce que j’ai moins aimé

    Je suis un peu déçue de la fin.

    Ceux qui l’ont lu me diront, c’est normal puisque… Non! Je ne divulgâcherai pas …

    Voilà ce que je peux dire. Lorsque j’ai fini le livre, j’avais l’impression que le personnage principal n’avait pas vraiment évolué. Puis, en rédigeant cet article, j’ai relu certains passages que j’avais notés. Et, j’ai réalisé avec la citation suivante que le héros avait changé.

    Il avait aussi bien pris conscience de son parcours vers ce changement.

    On trouve sa place dans le monde par des moyens moins imprévisibles qu’on ne le croit. Après bien des détours, j’avais fini dans une grande ville au pied des montagnes avec une femme qui, en fin de compte, faisait la même chose que ma mère. Et avec qui je m’échappais dès que je le pouvais sur les hauteurs, pour reprendre les forces que la ville nous prenait.

     

    Photo de Lhom

    En lien avec cette histoire, Lhom nous présente, cette semaine, une photographie de la région du Piedmont dans le nord de l’Italie.

    Alba, Italie (crédit photo Lhom)

    Recommandations

    Pourquoi je vous recommande de lire ce roman?

    • Si vous visitez le nord de l’Italie dans un avenir rapproché ou si vous connaissez cette belle région.
    • Si vous aimez les randonnées en montagne.
    • Si vous affectionnez les histoires d’amitié.
    • Si vous aimez lire un livre avant de voir le film.

     

    Connaissiez-vous cet auteur?

    Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    J’ai hâte d’aller voir le film!

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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    Comment améliorer votre santé grâce à la créativité, 25 idées pour vous amuser

    Créativité

    J’ai lu récemment cet article de Forbes sur la créativité.  Datant de 2018, on stipule que la créativité est bonne pour la santé.

    Voici ce que j’ai appris.

    Flow

    La créativité peut nous faire vivre un état qu’on appelle le flow.

    Cela nous submerge de dopamine et nous ressentons du bonheur. Le flow est un concept élaboré par Mihaly Csikszentmihalyi dans son livre Flow: The psychology of optimal experience. C’est un état que beaucoup d’humains connaissent pour l’avoir souvent expérimenté.

    J’ai lu ce livre en français et j’ai adoré.

    Diminue la démence

    Des recherches prouvent que la créativité stimule positivement les patients atteints de démence. Bon, on n’est pas rendu là, mais je me dis que si c’est bon pour eux, ça ne doit pas être mauvais pour nous!

    Faire de la photo (crédit photo Phrenssynnes)

    Améliore la santé mentale

    Une activité créative comme le bricolage ou le coloriage a un effet similaire à la méditation. Cela calme le corps et l’esprit.

    J’ai une amie qui tisse au métier. J’avais de la difficulté à comprendre sa patience dans cette activité. Imaginez, pendant des heures, emboîter des fils l’un à l’autre dans le but d’en faire un bout de tissu! Mais lorsqu’elle m’a expliqué la concentration nécessaire à ne pas faire d’erreur, le mouvement répétitif du corps, j’ai saisi. Et, j’y ai vu une similitude avec la méditation et elle atteint un état de flow.

    Système immunitaire

    Être créatif stimule le système immunitaire. Cette étude conclut :

    Les résultats sont cohérents avec ceux d’études antérieures utilisant l’écriture émotionnelle dans d’autres groupes de patients. Sur la base des auto-évaluations de la valeur de l’écriture et des résultats préliminaires en laboratoire, les résultats suggèrent que l’écriture émotionnelle peut être bénéfique pour les patients infectés par le VIH.

    Je présume que si cela a un effet positif sur leur système immunitaire, il doit aussi en avoir un sur le mien! Certains sceptiques et chercheurs diront que ce n’est pas prouvé scientifiquement, mais je ne suis pas un cobaye!

     

    Citation d’une autre étude :

    L’utilisation des arts dans la guérison ne contredit pas le point de vue médical en apportant des dimensions émotionnelles, somatiques, artistiques et spirituelles à l’apprentissage. Au contraire, elle complète le point de vue biomédical en se concentrant non seulement sur la maladie et les symptômes eux-mêmes, mais aussi sur la nature holistique de la personne. […] Grâce à la créativité et à l’imagination, nous trouvons notre identité et notre réservoir de guérison. Plus nous comprenons la relation entre l’expression créative et la guérison, plus nous découvrons le pouvoir de guérison des arts.

    Cups Cakes de Pâques 1(crédit photo Phrenssynnes)

    Plus intelligent

    Wow! Mais comment?

    Avoir une activité créative pousse le cerveau à utiliser les hémisphères droit et gauche.

    Cet article relate bien ce fait chez les musiciens. Le cerveau gauche est responsable des fonctions motrices tandis que le droit se concentre sur la mélodie.

    Vous savez, depuis cet article, la musique et moi, ça fait deux!

    Je fais des petits gâteaux à la place. Hum… est-ce que ça me rend plus intelligente?  J’en doute mais la dent sucrée de Lhom est si heureuse lorsque je fais ce genre d’activité. Ah! Ah!

    Voici une liste d’activités pour votre créativité

     

    1. Broder
    2. Faire des collages
    3. Colorier
    4. Composer une chanson
    5. Coudre
    6. Créer de bijoux
    7. Créer des bouquets de fleurs séchées
    8. Créer un blogue
    9. Cuisiner
    10. Décorer
    11. Dessiner
    12. Écrire de la fiction, des essais ou de la poésie
    13. Fabriquer des bougies
    14. Faire de l’aquarelle
    15. Jardiner, faire un terrarium
    16. Jouer d’un instrument de musique
    17. Kuntsugi
    18. Macramé
    19. Menuiserie ou ébénisterie
    20. Origami
    21. Peindre
    22. Photographier
    23. Poterie
    24. Scrapbooking
    25. Tisser, tricoter ou crocheter

    Une autre idée pour un projet créatif : créer une histoire avec des tranches de livres comme sur ce post sur Instagram.

    Une histoire sur tranche de livres (crédit photo Phrenssynnes)

    Avez-vous compris mon histoire de tranches de livres?

    Lhom dit qu’elle a besoin d’une traduction!

    Une affaire de charme: c’est une histoire d’amour.

    L’ombre d’un doute: un doute apparait dans la relation.

    Le miroir se brisa: ils rompent.

    Une banale histoire: c’était une histoire d’amour triste et classique.

    Bonjour tristesse: elle ou il est triste.

    Si c’était à refaire: qu’est-ce qu’il ou elle changerait?

    Cartes sur table: parler et dire à l’autre le fond de sa pensée.

    La créativité dans les tranches de livres

    Bref, vous avez compris, la créativité est bonne pour la santé.

    Je vous invite à vous inventer un projet créatif. Pour ma part, cette semaine, j’ai complété une idée pour la fête des pères.

    Je vous en reparle la semaine prochaine, question de garder la surprise pour Lhom!

    Photo de Lhom

    Faire de la photographie, quel beau passe-temps créatif! 😉

    Voici le château de Clos Lucé où Léonard de Vinci a passé les dernières années de sa vie. Un génie de la créativité et si inspirant!

    Château de Clos Ducé (crédit photo Lhom)

    Et vous? Quel est votre passe-temps favori?

    Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

     

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Coups de coeur Juin 2023

    La twist santé

    On est au début juin, c’est le temps de faire des réserves pour l’été. Tel que je l’ai déjà expliqué dans cet article, j’ai l’habitude, à l’apparition des premiers signes de la saison chaude, de faire deux gros pots de marinade. Une est au vin rouge que j’utilise pour les viandes rouges et l’autre au vin blanc. Vous vous demandez quel est le petit truc santé de Phrenssynnes avec ces marinades ?

    Ce matin, j’ai fait celle au vin blanc et j’ai pensé à vous. Voici le secret.

    Je mets une quantité équivalente d’huile et de vin blanc. La recette originale stipulait ¾ de tasse d’huile et ¼ de tasse de vin blanc. J’utilise souvent cette marinade avec des poitrines de poulet désossées, une viande maigre qui a tendance à être sèche. J’ai remarqué en ayant une quantité égale d’huile et de vin, le résultat final est aussi délicieux et moins gras.

    Pots de Stephano identifiés (crédit photo Phrenssynnes)

    Cuisiner ce matin m’a fait penser à mon récent article sur les aliments ultra-transformés. Hum… J’ai réalisé qu’un des ingrédients, le bouillon de poulet concentré, doit appartenir à la catégorie 3 ou 4 de la classification NOVA! Si jamais je réussis à trouver un équivalent, je vous fais signe. En attendant, j’utilise la version avec moins de sel et remarquez qu’on ne doit pas ajouter de sel.

    Parlant d’aliment transformé, on en a parlé dans les médias récemment. Il semble que ce soit un sujet au goût du jour.

    La douche froide

    Avez-vous remarqué une nouvelle mode sur Instagram sur les vertus du cold plunge. Wim Hof est un des gurus de cette thérapie. On retrouve même la célèbre Mel Robbins qui s’y est mise aussi sur Instagram. C’est comme se baigner dans l’océan à Ogunquit. Ce bain dans cette eau salée est vivifiant!

    Je suis une adepte de la douche froide.

    À l’époque de mon enfance, le spa n’était pas en vogue. Bien sûr, les saunas existaient, mais cela n’était pas très courant. Depuis plusieurs années, avec la popularité grandissante, j’y suis allée quelques fois. J’en ai découvert les bienfaits. En vérité, après avoir fait les étapes chaud-froid, comme recommandé, cela me donnait la sensation d’être « décrassée ». C’est le même feeling qu’après un entraînement de course. Si vous êtes un adepte du jogging, vous reconnaissez cette sensation. C’est probablement le moment où notre corps sécrète de l’endorphine. C’est un sentiment de bien-être incroyable et on devient accro.

    Chute à Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)

    Le Québec regorge d’endroits fabuleux où on peut faire un cold plunge de façon tout à fait naturelle!

    Je l’ai déjà expérimenté dans cette magnifique cascade après une randonnée en montagne par une journée de canicule. Lhom peut en témoigner!

    Douche écossaise

    J’ai ainsi l’habitude des douches écossaises. Dans un premier temps, je prends ma douche chaude et après le savonnage, j’utilise la douche téléphone. Je coupe complètement l’eau chaude et je commence par les pieds. J’asperge d’eau froide le bout des orteils en remontant vers les cuisses. Ensuite, je fais les bras, toujours de l’extrémité vers le corps. Du bas vers le haut, je continue sur le ventre et le dos. Puis le cou et la nuque. Je ne fais pas le visage, car je ne veux pas augmenter ma légère couperose.

    Parfois, j’ai la sensation de sentir chaque vaisseau sanguin de mes jambes se contracter après le passage frigorifiant de l’eau. J’ai l’impression que doucher à l’eau froide des extrémités vers le corps donne un peu le même effet qu’un massage du style drainage lymphatique.

    Étant donné que j’habite au Québec, je vous assure qu’au mois de janvier lorsqu’on a  -30 degrés Celsius avec le refroidissement éolien, la douche n’est plus écossaise, mais glaciale! Peut-être devrais-je la qualifier de Québécoise!

    Pensez à vérifier si ce traitement au froid peut être contre-indiqué pour vous. Je ne voudrais pas que vous fassiez une crise cardiaque dans la douche!

    Les films à regarder

    Cette semaine, le temps a été moins clément. Les températures avoisinant les dix degrés et les bourrasques du nord-est nous ont ramenés devant la télé. C’est un peu décourageant pour un mois de juin.

    Si vous avez envie de vous divertir, j’ai deux suggestions pour vous. Elles sont disponibles en français.

    Sur Netflix, la première option est le film Une belle vie. L’histoire d’un pêcheur de homard danois qui devient une super vedette de la chanson. Voilà toute l’intrigue, mais c’est le genre de récit où divulgâcher la fin ne sabote pas le plaisir. Effectivement, on s’en fiche de savoir la fin, le bonheur est de découvrir comment tout se produit. On vit le même genre d’émoi que dans le conte de Cendrillon.

    C’est un film émouvant qui démontre qu’on peut exploiter notre plein potentiel malgré des traumatismes importants subit dans l’enfance. Je n’en dis pas plus!

    La deuxième suggestion est Official Secrets.

    Voici le résumé sur Netflix.

    L’histoire vraie de Katharine Gun, dénonciatrice des services de renseignement britanniques, qui a divulgué un mémo top-secret de la NSA exposant une opération d’espionnage illégale menée conjointement par les États-Unis et le Royaume-Uni.

    Basée sur une histoire vraie, cette œuvre cinématographique nous révèle les dessous des magouilles américaines et britanniques pour provoquer la guerre avec l’Irak.

    Katharine Gun est une jeune femme courageuse prête à aller jusqu’au bout pour ses convictions. Voilà une belle démonstration de l’ampleur de la bêtise, l’abus de pouvoir des politiciens.

    Visionner un film de ce genre nous fait réaliser à quel point monsieur tout le monde est tenu dans l’ignorance de ce qui se passe dans l’actualité.

    La conférence coup de coeur

    J’ai eu le privilège d’assister la semaine dernière à une conférence de Rafael Jacob, chercheur associé de la chaire Raoul-Dandurand. Sur le thème de l’économie géopolitique, je l’ai trouvé VRAIIIIIMENT intéressant. Dynamique et passionné, il nous révèle de façon enthousiasme sa compréhension de l’Univers géopolitique. Son point de vue met bien des choses en lumière.

    Moi, qui ai étudié en science, je n’ai pas consacré beaucoup de temps à ce domaine. Maintenant que je suis à la retraite et avec le spectacle de téléréalité que les années Trump nous ont fait vivre, je me reprends.

    Rafael Jacob est souvent interviewé dans l’univers médiatique québécois. Ne manquez pas ces reportages.

     

     

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente cette semaine une photo du bras de mer à Ogunquit dans le Maine. Un endroit où vous pourrez faire un véritable cold plunge.

    Bras de mer à Ogunquit, Maine (crédit photo Lhom)

    En conclusion

    Depuis le début du blogue, j’écris de temps à autre un article sur mes coups de cœur. J’ai décidé qu’à l’avenir, ce genre d’article prendrait la forme d’un bulletin publié sur la plateforme Substack. Alors pour ne rien manquer abonnez-vous sur ce lien Substack.

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Le Festin de Margaret Kennedy

     

    Le Festin de Margaret Kennedy

    Margaret Kennedy est une écrivaine britannique décédée en 1967 à l’âge de soixante-et-onze ans. Je la découvre avec ce roman, Le Festin, paru en 1950.

    L’action se passe en Cornouailles, au bord de la mer, en 1947, dans l’auberge de la famille Siddal.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture  du livre Le Festin (crédit photo Phrenssynnes)

    Le livre Le Festin est séparé en huit parties : le prologue et les sept jours de la semaine qui se terminent par un évènement tragique.

    La falaise surplombant l’auberge s’écrase sur celle-ci, la détruisant complètement. Je ne divulgâche rien ici, car on l’apprend dès les premières pages du bouquin. On sait qu’il y aura des victimes et des survivants.

    L’accroche littéraire est là.

    L’autre truc de l’écrivaine pour bien nous appâter est révélé dans l’avant-propos.

     

    Citation de l’avant-propos 

    « En 1937, alors qu’elle était avec des amis romanciers, la discussion s’est orientée vers les sept péchés capitaux : chacun proposait d’écrire une nouvelle où un personnage moderne incarnerait un péché. Le projet est tombé à l’eau, car tous avaient le sentiment que le résultat final serait trop déprimant. »

    L’idée a fait son chemin dans l’esprit de Margaret Kennedy.

    Citation du livre Le Festin

    « L’orgueil, la gourmandise, l’avarice, la luxure, la colère, l’envie et la paresse sont tous réunis à l’hôtel de Pendizack. »

    Cathy Rentzenbrink dans l’avant-propos

     

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    book club illustration (credit DIVI)

    Ce que j’ai aimé

    Le Festin de Margaret Kennedy (crédit photo Phrenssynnes)

    Tout au long de la fiction, plusieurs incidents se produisent. Chacun réagit à sa façon, révélant le meilleur et le pire de chacun. En conséquence, des clans se créent, des relations se brisent.

    Le lecteur s’égaye à reconnaître les péchés dans les différents personnages pittoresques et ne peut que les détester.

    Le récit de ce roman est écrit avec plusieurs types de narration. Certains chapitres sont des lettres écrites par des personnages ou des extraits de journaux intimes. Dans d’autres chapitres, l’auteure utilise la narration omnisciente.

    Un jour, ma fille Juny m’a demandé pourquoi j’aimais lire des romans policiers. Elle ne comprenait pas pourquoi je passais beaucoup de temps dans des livres dont le sujet est un meurtre. C’est vrai que c’est morbide. La mort d’une personne, peu importe qui elle est, est horrible en soi.

    Cela m’a fait réfléchir et je me suis souvenue du plaisir à lire les romans d’Agatha Christie, les premiers polars que j’ai découverts.

    Agatha Christie et Margaret Kennedy

    Aussi macabre que puisse être une enquête policière, on sent, dans les romans de cette écrivaine britannique, un ton, une ambiance ou une façon d’être avec une vibration joyeuse.

    Est-ce la petite touche d’humour typique à la British? Est-ce cette philosophie à reconnaître tous les travers humains avec indulgente compréhension? Il y a quelque chose de positif ou de profondément humain dans la vision du monde des personnages d’Agatha Christie.

    Et je reconnais, un peu, cette conception dans le roman de Margaret Kennedy.

    Le Festin et le sarcasme britannique 

    C’est horrible de penser qu’une falaise va s’écraser sur une auberge habitée. Mais l’écrivaine, en nous faisant découvrir les personnages dans la dernière semaine avant la tragédie, nous fait ressentir toutes sortes d’émotions.

    Le chichi entre l’intendante et la femme de chambre est un régal.

    Le rapprochement entre Gerry, le fils des propriétaires et une des pensionnaires de l’auberge est attendrissant.

    L’habileté de l’auteure à décrire et raconter les différents évènements du récit nous amène à espérer que nos préférés survivront.

    C’est un récit original et très différent que ce que je lis d’habitude. Une histoire qui nous raconte aussi une époque d’après-guerre avec la déchéance des riches britanniques dont on ne parle pas souvent dans les romans.

    Citation

    « Ils se levèrent toutefois de leur nid dans les ajoncs et reprirent le chemin de l’abri, serrés l’un contre l’autre et s’arrêtant souvent pour s’embrasser et s’exclamer. La lune continuait de s’élever au-dessus des collines et jetait une nappe d’argent sur les buissons au moment où ils arrivèrent à l’abri. »

    Margaret Kennedy

    Quatrième de couverture  du livre Le Festin (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai moins aimé

     

    Étant donné qu’il y a une panoplie de personnages, on s’y perd un peu au début. Mais avec la qualité de l’écriture, on finit par tous les démêler.

    Pourquoi le titre Le Festin

    Parmi les clients de l’hôtel, il y a plusieurs enfants. Ceux-ci, avec l’aide d’adultes, organisent une fête pour la première fois de leur vie. C’est un véritable festin, voilà le lien avec le titre.

    Photo de Lhom

    Lhom cède sa place, cette semaine, à @thecozylifestyle_. Une jeune Instagrameuse qui a réussi, dans ce cliché, à saisir la candeur et la joie pure de l’enfance. Cette même gaieté qui a inspiré les enfants du livre Le Festin à préparer une fête mémorable.

    Candeur et naïveté de l'enfance (crédit photo Thecozylifestyle_)

    Recommandations

    En bref, c’est un excellent roman à lire:

    • Avant de visiter les Cornouailles ou l’Angleterre.
    • Si vous aimez les romans avec un léger ton sarcastique.
    • Pour découvrir une femme écrivaine.

     

    Connaissiez-vous cette auteure?

    Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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    Un dessert simple et facile :pouding chocolat et chia nourrissant

    Pouding au chia

    Je vous présente une recette de pouding au chia et chocolat, un dessert savoureux qui plaira aux amoureux du chocolat.

    Du chia? Qu’est-ce que c’est ça?

    J’ai découvert cet aliment il y a quelques années. Le mot «chia» veut dire force en Maya. Les coureurs et les guerriers d’Amérique du Sud en consommaient pour augmenter leur endurance.

    En réalité, cela ressemble beaucoup à des graines de pavot. Elles sont blanches ou gris foncé. Il n’y a pas de différences nutritives entre des deux. Certains prétendent que les plus pâles ont un goût plus neutre, mais pour ma part,  je n’ai pas vu de grosse différence.

    Cliquez ici pour en savoir plus sur l’histoire du chia. Rachel de Jasperdenhealth.com l’explique très bien.

    Les bienfaits du chia

    Ces graines contiennent:

    • Oméga-3
    • Calcium
    • Fer
    • Fibres
    • Vitamine C
    • Protéines

    Lorsque vous trempez des graines de chia dans un liquide, le mélange devient visqueux. C’est ce qu’on nomme un mucilage. Cela provoque un léger effet laxatif.

    Graines de chia (crédit photo Phrenssynnes)
    Pouding chia et chocolat vu de haut (crédit photo Phrenssynnes)

    Les contre-indications

    Ces graines ont un potentiel allergique. Soyez prudents si vous avez des allergies à d’autres graines.

    Elles ont aussi un pouvoir anticoagulant donc, faites attention si vous avez ce genre de problème.

    Plutôt que vous faire un pouding au chocolat avec une poudre chimique correspondant à un aliment de la catégorie d’aliment ultra transformé, faites ma recette.

    Pendant le confinement de la pandémie, je me suis amusée à expérimenter différentes recettes. J’ai trouvé la bonne façon de faire. Tel que je l’explique dans les étapes, il faut faire gonfler les graines entières. Ensuite,  on les passe au mélangeur avec les autres ingrédients. 

    Vous verrez, c’est délicieux.

    Pouding chia et chocolat avec biscuit (crédit photo Phrenssynnes)

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

    Pouding au chia et chocolat

    Ingrédients

    • 1 tasse de lait
    • 1/4 tasse de chia non moulu (sinon la texture est gluante: beurk…)
    • 3 cuillères  à table de cacao en poudre non sucré
    • 1 cuillère à thé d’essence de vanille
    • 2 à 3 cuillères à table de miel ou sirop d’érable

    Préparation

    Étape 1

    Faire gonfler le chia dans le lait au frigo environ 10 à 15 minutes.

    Étape 2

    Passer la préparation au mélangeur.

    Étape 3

    Ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger.

    Étape 4

    Mettre au frigo pour une heure.

    Bon appétit!

    Pour varier, on peut aussi ajouter une cuillère à table de beurre d’arachide.

    Bon appétit!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

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    [Idée lecture] Une variété de romans captivants de mon club de lecture

    Des suggestions de livres du club de lecture

    L’été sera là bientôt et c’est une saison fantastique pour lire.

    Un bouquin, c’est comme un ami.

    J’adore la lecture et j’espère vous partager cette passion.

    Dans mon club, nous échangeons au sujet de livres que nous avons lus, mais aussi sur des blogues, des balados ou des séries télé.

    La lecture est une activité relaxante que vous soyez à la maison ou en voyage.

    Dans ce billet, je vous propose les dernières recommandations de mes copines.

     

    La servante écarlate (crédit photo Phrenssynnes)

    Suggestions de lecture de madame A

    Madame A a lu Alias Grace de Margaret Atwood et elle a adoré ce bouquin. Vous pouvez aussi voir la série sur Netflix inspirée de ce livre. Basé sur un fait divers du XIXe siècle, ayant bouleversé le Canada, cette fiction nous présente les conversations entre le docteur Simon Jordan et Grace.  Il essaye de découvrir la vérité dans l’histoire de Grace.

    Margaret Atwood est une écrivaine canadienne née à Ottawa. Elle est devenue célèbre avec son roman La servante écarlate publié en 1985.

    Madame A  a eu le plaisir d’assister, en avril, à une rencontre littéraire avec l’auteure lors du Salon du livre de Québec. Elle a été impressionnée par cette personnalité littéraire.

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    Suggestions de lecture de madame F

    Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa est une bonne brique que Madame F recommande.

    Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes) Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes)

    Un bref résumé:

    « Émile, 26 ans, touché par un Alzheimer précoce, décide de quitter l’hôpital et sa famille afin de partir à l’aventure. Une jeune femme, Joanne, répond à son annonce. Ils commencent ensemble un périple… »

    C’est une histoire émouvante et les commentaires de madame F m’ont donné envie de le lire.

    La deuxième suggestion de Madame F est le roman français Trois de Valérie Perrin (conjointe de Claude Lelouch). C’est une belle histoire sur l’amitié de trois personnages qui fait vibrer le lecteur et avec un punch final à ne pas manquer.

    Suggestions de lecture de madame W

    Madame W a lu Perdre la tête de Heather O’Neill, traduit par Dominique Fortier. C’est aussi une histoire sur une grande amitié.

    Un bref résumé:

    « L’écrivaine Heather O’Neill livre ici un récit captivant sur une amitié si intense qu’elle change le cours de l’histoire. Perdre la tête est un roman puissant qui explore les questions de genre et de pouvoir, de sexe et de désir, et la force terrible du cœur humain. »

    Madame W, une admiratrice de la traductrice Dominique Fortier (qui est aussi écrivaine), a été charmée.

    Le deuxième bouquin lu par madame W est le fameux roman italien, L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Décidément, encore une histoire d’amitié.

    J’ai entendu le plus grand bien de ce roman et par de nombreuses personnes, dont madame A. Il est sur ma PAL (pile à lire).

    Capture écran de Phrenssynnes L'amie prodigieuse

    Les suggestions de madame C

    Madame C, qui avoue ne pas être une grande lectrice, nous a présenté deux livres. Le premier, Voyage fatal de Kathy Reichs, l’a beaucoup déçue. Selon elle, ses nombreux romans ne sont pas toujours de même qualité.

    Le deuxième, Le dernier templier, est un des premiers livres écrits par Raymond Khoury. Il a été publié qu’en 2005 puisqu’il a été refusé par un éditeur dans les années 90. Ce livre a été vendu à plus de trois millions d’exemplaires. L’éditeur qui l’a refusé a dû s’en mordre les doigts.

    Madame C l’a trouvé intéressant, c’est une histoire un peu dans la lignée du Da Vinci Code de Dan Brown.

    Bref, ce livre fera, lui aussi partie de ma pile mais le dernier que j’ai lu sur le sujet (Le mystère des Templiers) m’a un peu désappointée.

    Les suggestions de lecture de Phrenssynnes

    En plus du livre sur les Templiers, j’ai lu le célèbre roman À l’est d’Eden de John Steinbeck. J’avais déjà lu Des souris et des hommes du même auteur, mais je voulais déguster une autre de ses oeuvres.

    C’est un plaisir d’être guidé par les mots de Steinbeck pour imaginer la Californie au tournant du XXe siècle. Sa description de la région de la rivière Salinas en début de livre est impressionnante. Comme si les deux rives de ce cours d’eau symbolisaient les deux familles de cette saga.

    J’ai succombé au charme de Sam Hamilton qui était, en réalité, le grand-père de l’auteur.

    Ce livre vibrait encore en moi lorsque j’ai assisté, moi aussi, à une rencontre littéraire. Celle de Nancy Huston et de Claudia Larochelle au Salon du livre de Québec.

    Nancy Huston, qui est une militante féministe depuis toujours, m’a fait réfléchir à ce roman de Steinbeck. Cette histoire où on parle du bien et du mal, non, plutôt où « les hommes » parlent du bien et du mal m’a remuée. Ma rencontre avec l’oeuvre de Steinbeck et celle avec Huston ont mis en évidence la misogynie ressortant de ce roman.

    Les personnages féminins principaux sont aux antipodes: une putain qui est aussi tenancière de bordel et une mère aux principes religieux rigides.

    Les deux se sont entrechoqués dans mon esprit.  À l’est d’Eden est une fresque qui reflète les moeurs et les mentalités d’une époque pas si lointaine.

    Capture d'écran de Phrenssynnes À l'est d'Eden

    Et des podcasts dont on a parlé au club de lecture

    Si vous aimez les balados, voici ceux que j’ai suggérés à mes amies du club de lecture.

    La page blanche : C’est une émission où Émilie Deseliène invite des écrivaines à parler de leur dernier livre et de créativité.

    « La Page Blanche est un podcast dans lequel j’invite des autrices pour discuter de leur dernier livre et de leur processus créatif.

    Mon objectif? Raconter deux histoires, celle d’une autrice et de son roman, mais aussi de lever le voile sur un métier qui fait parfois rêver, mais qui n’est pas sans cacher de nombreuses difficultés. Ensemble, on parle du cheminement de l’auteur, de livres, d’édition, des joies et des doutes de l’écrivain, et j’espère partager ainsi avec vous autant d’idées de lectures qu’une bonne dose d’inspiration. »

    Émilie Deseliène

    Le book club :

    « Le podcast présenté par Agathe Le Taillandier est une plongée dans la bibliothèque de nos invité·es. Personnalités du monde de la littérature, de l’humour, de la musique ou encore de la politique, ils et elles nous parlent de leur livre fétiche, celui qui a renouvelé leur perception du monde, les a aidés à comprendre leur histoire, ou vers lequel ils et elles reviennent, à chaque fois qu’elles en ressentent le besoin. »

    Le bruit des pages :

    « Le bruit des pages est un podcast littéraire. Catherine et Marine, deux passionnées de littérature, vous parlent de leurs lectures et de leurs découvertes en discutant de leurs coups de cœur ! Tous les mois, venez partager un moment d’évasion littéraire, et enrichir votre pile à lire avec des idées de romans. »

     

     

     Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Je termine avec cette belle citation.

    Citation

    « Il me semble que vous ou moi, au moment de choisir entre deux voies, devons toujours penser à notre fin et vivre pour que notre mort ne fasse plaisir à personne. »

    John Steinbeck, À l’est d’Eden.

    Photo de Lhom

    Cette semaine, Lhom cède la place à notre ami Tino. Cet Italien d’origine nous offre un magnifique coucher de soleil de la Toscane.

    Merci, Tino, pour cette collaboration.

     

    Coucher de soleil italien (crédit photo Tino)

    Et vous? Que lisez-vous? Lesquels de ces livres vous tentent?

    Avez-vous un club de lecture?

    Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    Un merci spécial à mes amies du club de lecture, j’aime beaucoup ces moments passés avec vous!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Road trip entre le Québec et la Floride, les bons endroits à visiter

    En direction de la Floride

    Chaque année les snowbirds partent vers le sud et envahissent la Floride. C’est ce que nous avons fait, nous aussi. Vous vous demandez quel itinéraire choisir? Voici notre circuit 2023 et vous n’avez pas besoin d’être un snowbird pour en profiter.

    La destination finale étant Delray Beach, au nord de Fort Lauderdale. Nous avons fait le chemin en cinq jours. Nous avions projeté de le faire en quatre jours mais nous avons eu un aléa de voyage. Lhom a fait un empoisonnement alimentaire… en plein milieu du trajet. L’important est que le tout s’est bien terminé!

    J’ai eu l’impression que ce périple mettait un point final à la pandémie. Cela représentait aussi le vrai début de ma retraite que j’ai pourtant commencé fin 2020.

     

    Citation sur le voyage

     

    « Notre destination n’est jamais un lieu mais une nouvelle façon de voir les choses. »

     

    Henry Miller

    Itinéraire vers la Floride

    Quel plaisir de voir les arbres et la végétation verdir en roulant vers le sud. Et ensuite de voir les premiers palmiers.

    Nous nous sommes arrêtés à Scranton, Pennsylvanie, ensuite à Smithfield en Caroline du Nord.

    Le mystère des Templiers

    Pendant mes vacances, j’ai lu ce livre (voir la photo) dont je ne vous ferai pas de critique puisque ce n’est pas le meilleur roman que j’ai lu… Par contre, ce bouquin m’a fait découvrir qu’à Charlottesville en Virginie on peut visiter Monticello. C’est la résidence de Thomas Jefferson qui est le principal rédacteur de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis. Il a aussi été le troisième Président. Nous n’avons pas visité ce lieu mais je me promets d’y aller un jour.

    En 2020, nous avions un voyage prévu en Floride pour découvrir toute la côte est. Saint Augustine faisait partie de ce voyage manqué. Nous nous sommes repris cette année. À cet endroit, nous sommes demeurés un peu plus longtemps pour visiter.

    Livre Le mystère des Templiers (crédit photo Phrenssynnes)

    Saint Augustine, Floride

    C’est une belle petite ville avec beaucoup d’histoire. Au centre d’accueil touristique, j’ai trouvé des dépliants avec les points d’intérêt. Ce que j’ai le plus aimé, c’est d’en apprendre plus sur l’histoire de la Floride.

    Cela me permet de me rattraper moi qui ai étudié en science.

    J’améliore mes connaissances en histoire et en géographie en voyageant. Je ne savais pas que les Espagnols avaient chassé les Francais de Saint Augustine. Si les événements s’étaient déroulés différemment, l’Amérique aurait pu être française!

    Magnolia avenue (crédit photo Phrenssynnes)
    L'océan à Saint-Augustine (crédit photo Phrenssynnes)

    Ma déception au sujet de Saint Augustine, c’est un peu le même sentiment que j’ai eu lorsque j’ai visité Salem au Massachusetts. On exploite de façon inélégante les attractions de style attrape touristes et cela gâche la richesse historique de cette jolie bourgade.

    Delray Beach

    Notre destination était Delray Beach, un endroit très dynamique. Depuis quelques années, de nouveaux restaurants très sélects ont trouvé pignon sur rue dans cette municipalité.

    À la fin mars, on y organise toutes les années, une soirée originale intitulée Savor the Avenue. L’avenue Atlantic se transforme en route piétonnière car on y installe une longue rangée de tables d’environ un demi-kilomètre. Une dizaine de restaurateurs ont leur table, qu’ils décorent pour gagner le concours de la plus belle tablée.

    Tablée bleue Delray, Floride (crédit photo Phrenssynnes)
    Fleurs sur une table (crédit photo Phrenssynnes)
    Tablée marine Delray Floride (crédit photo Phrenssynnes)
    La tablée rose Delray Floride (crédit photo Phrenssynnes)

    C’est la tablée rose qui a gagné!

    On parle beaucoup des algues sargasses et nous en avons vu lors de notre visite. On dit que ce que nous avons observé n’est rien par rapport à ce qui s’en vient l’été prochain.

    Plage venteuse Delray Floride (crédit photo Phrenssynnes)
    Plage Delray Floride 1(crédit photo Phrenssynnes)
    Plage Delray Floride 3 (crédit photo Phrenssynnes)

    Se faire des amis en Floride

    On fait toutes sortes de rencontres en Floride!

    Des amis Floridiens (crédit photo Phrenssynnes)

    Les coups de cœur sur le retour de la Floride

    Sur le retour, nous avons pris la route 81 et nous avons pu découvrir les impressionnants entrepôts gigantesques des grandes compagnies américaines.

    À travers les Carolines et la Virginie, les arbres en fleurs auréolaient l’autoroute de rose et de blanc.

    Que de bonheur pour les yeux.

    Arbres en fleurs sur la route de la Floride (crédit photo Phrenssynnes)

    Un des arrêts que nous avons le plus aimé sur le retour est à Winchester en Virginie.

     

    Winchester, Virginie (crédit photo Phrenssynnes)
    Centre-ville Winchester, Virginie (crédit photo Phrenssynnes)
    Winchester, Virginie (crédit photo Phrenssynnes)
    Winchester, Virginie 2 (crédit photo Phrenssynnes)

    Si vous passez près de Philadelphie, cliquez ici pour lire cet article et découvrir les beaux endroits à visiter.

    Et le dernier coup de coeur sur le retour est le lac George dans le nord de l’état de New York.

    Le plus fou, c’est qu’à notre arrivée, il faisait 30 degrés Celsius. Aussi chaud qu’en Floride!

    Lac George, NY (crédit photo Phrenssynnes)

    Vous préférez la côte ouest de la Floride? Cliquez ici pour lire l’article.

    Bord du lac George NY (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo le Lhom

    Lhom a choisi une photo de l’avenue Atlantic animée.

    Atlantic ave, Delray, Floride (crédit photo Lhom)

    Et vous? Avez-vous déjà fait cette route? Quels sont vos arrêts préférés?

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    Cliquez sur l’image pour en lire plus sur la catégorie Voyage

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    La diète méditerranéenne, ça mange quoi en hiver?

    Pourquoi la diète méditerranéenne?

    Mon amie blogueuse, Josée de Desmotsetdesimages.com suggérait récemment de faire une mise au point, au printemps, sur les intentions qu’on a pris lors la nouvelle année. Mieux m’alimenter fait partie de mes résolutions. J’ai été inspirée pour essayer de mieux cuisiner.

    Je posais la question à mon médecin à savoir quelle était la meilleure diète pour la santé et anti-inflammatoire. Elle m’a répondu, sans hésiter, la diète méditerranéenne est la seule prouvée scientifiquement. Alors, pourquoi s’obstiner à essayer à gauche ou à droite la nouvelle façon de manger à la mode? J’ai décidé d’axer notre alimentation sur ces principes.

    Panier de légumes (crédit photo DIVI)

    Les principes de l’alimentation méditerranéenne

    Vous pouvez consulter cette infographie sur le site de l’Institut de cardiologie de Montréal qui résument les grands principes.

    Je vous les résume.

    • Quelques fois par mois : sucreries et pâtisseries.
    • Quelques fois par semaine : viandes rouges maigres et volailles.
    • Trois fois par semaine : poissons (gras de préférence comme, par exemple, le saumon ou les sardines).
    • Tous les jours : produits laitiers maigres (lait, fromage, yogourt), huile d’olive, fruits, noix, légumineuses soya, légumes (vert foncé, orangés ou rouges), produits céréaliers à grains entiers (pain, pâtes, céréales, riz, couscous).
    Soupe truite au cresson3 (crédit photo Phrenssynnes)

    Mes recherches

    J’ai découvert lors de mes recherches une variété de cette diète, la MIND, c’est-à-dire un acronyme pour Mediterranean-DASH for intervention neurodegenerative delay. Le grand avantage de cette sorte d’alimentation est qu’elle diminue de 53% le risque de développer la maladie d’Alzheimer.

    Cette autre référence mentionne aussi les bénéfices de cette diète. En voici une autre pour convaincre les sceptiques.

    La différence entre l’alimentation méditerranéenne et la MIND.

    Les principes de la MIND

    Éviter les desserts.

    Éviter le beurre et le remplacer par l’huile d’olive. 

    Manger du poisson une fois par semaine.

    Un verre de vin rouge ou des raisins une fois par jour.

    Consommer de la volaille deux à trois fois par semaine mais éviter la volaille frite.

    Manger des noix cinq fois par semaine, notamment des pistaches qui diminuent la pression sanguine.

    On recommande trois portions par semaine de légumineuses.

    Pour les légumes verts, on préconise six portions par semaine car c’est excellent pour la santé vasculaire. 

    Il faut consommer des petits fruits (bleuets, fraises et compagnie) au moins deux fois par semaine. Une autre recherche qui prouve les bienfaits de cette catégorie d’aliments.

    On suggère du fromage seulement une fois par semaine, sinon choisir du fromage maigre. (Zut! moi qui adore ça)

    Pour la viande rouge, la recommandation est une fois par semaine.

    Et le dernier conseil, éviter le fast-food et la friture.

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

    Ça mange quoi en hiver comme on dit en bon québécois?

    En fait, que vous choisissiez l’une ou l’autre de ces alimentations, je crois que ce sera bénéfique pour votre santé.

    Voici les recettes déjà publiées, ainsi que les liens, qui peuvent correspondre à cette façon de l’alimenter. Cela peut vous donner des idées. À la grande déception de Lhom, le gâteau aux pommes, les cupcakes de Pâques et les bonbons de Noël sont des sucreries à consommer quelques fois par mois seulement!

    Recettes en accord avec les principes d’une diète méditerranéenne

    La soupe truite et cresson.

    Le bouillon de soupe maison.

    Le smoothie.

    Fruits (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    En lien avec cet article, Lhom nous présente une photo de la région méditerranéenne. Pouvez-vous deviner où c’est?

    Méditerranée près de Cannes (crédit photo Lhom)

    Je vous souhaite bonne semaine et bon appétit!

    Phrenssynnes

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

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    Être à la mode ou pas? That’s the question.

     

    Suivre la tendance

    J’ai lu cet article intéressant intitulé The age of average. 

    Il décrit, preuves à l’appui, comment tout se ressemble aujourd’hui. Qu’il s’agisse de la décoration intérieure des maisons ou des bistros-cafés, de l’architecture urbaine, du design des voitures et leurs logos, tout se ressemble.

    Il existe même ce que l’on appelle un visage Instagram. Toutes les célébritées ou influenceuses ont tendance à avoir le même look à la Kim Kardashian. Elle est la norme de base.

    C’est hallucinant!

    Brittany Brexit l'automne(crédit photo Phrenssynnes)

    L’auteur poursuit en expliquant la tendance de ces dernières années pour les publicités de films ou d’émissions télévisées. Il mentionne les titres de romans et d’essais qui se ressemblent tous, ainsi que les couvertures de livres. On passe ensuite aux marques de produits de beauté ou d’hygiène dont les photos publicitaires ont le même look.

    Tout cela est vrai, mais n’est-ce pas ce que l’on appelle le phénomène de mode ou de tendance ?

    Quand a-t-on commencé à suivre la tendance?

    À la préhistoire, la mode n’existait pas. La mode vestimentaire est apparue au XIVe siècle chez les aristocrates français.

    Puis, vers 1800, Charles Frederick Worth invente le défilé de mode.

    Le phénomène de la mode s’est accentué au fil du temps.

    Point de vue vestimentaire, je n’ai jamais beaucoup suivie la mode. J’ai toujours opté pour le style classique car je déteste le magasinage. J’essaye de ne pas être trop démodée. Ah! Ah!

    Chemin boisé (crédit photo Phrenssynnes)

    Suivre la tendance au max

    Alex Murrell mentionne que ce phénomène s’est étendu à tous les domaines. Il s’est développé de manière exponentielle ces dernières années. Il affirme que nous sommes à l’âge de la moyenne.

    Phrenssynnes en Floride (crédit photo Lhom)

    Suivre la tendance sur Instagram

     

    Consultez le site insta_repeat où l’on montre des répétitions de photos Instagram similaires. J’ai moi-même succombé à ce genre de photo (photo de dos avec l’océan). Nous sommes à la merci des algorithmes. 

    Impressionnant.

    C’est un brillant exemple de la tendance à la polarisation vers le même style.

    Mondialisation et technologies

    Cela a commencé à l’époque de la mondialisation dans les années 1990. Le phénomène de la mondialisation a commencé au 19e siècle mais s’est accentué dans les années 1990. Il est dû aux développements technologiques. À cette époque et encore aujourd’hui, quel que soit l’aéroport où vous vous rendez, vous trouverez le même type de magasins.

    L’avènement des médias sociaux a accentué ce phénomène dans tous les domaines.

    Est-ce parce que les médias sociaux nous donnent ce que nous demandons ? C’est fort probable. Les publicités sont ciblées. Et, comme indiqué dans l’article : Derrière nos écrans de fumée, ces médias ont tendance à nous polariser. Et à radicaliser nos opinions. Au lieu d’être flexibles dans nos jugements, nous sommes plus dichotomiques. Il est important de mettre l’accent sur les multiples couleurs de l’arc-en-ciel. Ou de se rappeler qu’il existe de nombreuses nuances de gris entre le blanc et le noir.

    Que faisons-nous?

    Or, depuis quelques années, nous faisons le contraire.

    Par exemple, Netflix nous propose des suggestions qui correspondent à nos goûts. Au lieu de présenter de la variété, Netflix nous propose des films qui ressemblent à ce que nous avons déjà regardé.  Cela entraîne un effet pervers de concentration et cela commence souvent par un film ou une série très populaire.  Cela crée un cercle vicieux qui nous pousse à choisir de plus en plus ce que tout le monde regarde.

    « The Instagram pictures we post, the tweets we read, the TV we watch, the app icons we click, the skylines we see, the websites we visit and the illustrations which adorn them all look the same. The list goes on, and on, and on. »

    Alex Murrell

    Un autre effet négatif est la diminution de la créativité des créateurs de contenu.

    Alex Murrell recommande d’essayer d’accroître la créativité. Il suggère que lorsque le monde fait du Zig, si vous voulez être original, faites du Zag.

    Il nous dit d’être encore plus créatif.

    Veut-il dire qu’il faut faire Zag pour devenir la nouvelle référence et définir la nouvelle tendance ?

    « I believe that the age of average is the age of opportunity. »

    Alex Murrel

    Il y a là matière à réflexion.

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre une photo de Riviera Maya. Ouch! On ne peut pas faire plus Instagram que ça!

    Riviera Maya, Mexique (crédit photo Lhom)

    La morale de cette histoire?

     

    Soyons audacieux.

    J’attends vos commentaires avec beaucoup de plaisir.

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    Suggestions de lecture pour vos vacances

    Des suggestions lecture du club

    Lire est une activité fantastique pour les vacances. Un livre, c’est comme un ami. Que ce soit sur la plage, en avion ou avant de s’endormir, la lecture est un passe-temps reposant.

    Ne soyez pas découragé par l’image de présentation de mon article. Ce ne sont pas de vieux bouquins que je vais vous proposer!

    J’ai lancé, avec mes amies, un club de lecture en 2018.  Dans une même envolée, j’ai démarré le blogue.

    Et, dans cet article, je vous offre les suggestions de lecture que mes copines ont présentées à notre dernière rencontre du club.

     

    Couverture du livre Hurlevent (crédit photo Phrenssynnes)

    Suggestions de lecture de madame A

    Madame A, qui est amateur d’intrigue en lien avec la Seconde Guerre mondiale, a lu pour nous La carte postale de Anne Berest. On raconte l’histoire d’une jeune femme juive qui va à la découverte du destin de ses ancêtres à partir d’une carte postale.

    La deuxième lecture de madame A est, pour elle, un retour vers un livre déjà lu. Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë. Un grand classique de la littérature britannique qui m’a fait vibrer pendant mon adolescence.  À noter, un film sur Emily Brontë sortira bientôt au cinéma et soyez assuré que j’irai le visionner.

    4ième de couverture de Hurlevent (crédit photo Phrenssynnes)

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    Suggestions lecture de madame F

    Si vous vous posez la question, madame F, ce n’est pas moi. Elle est notre dernière recrue.

    Elle nous propose trois livres :

    Le choix de Viola Ardone. Cette histoire est celle du choix de liberté d’Olivia Denaro, une jeune femme sicilienne.

    Si vous suivez le blogue, vous vous rappelez que j’ai déjà écrit un article sur un livre de Viola Ardone.

    La deuxième suggestion est Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara. Ce livre, dont les thématiques abordées sont difficiles et violentes, est devenu un best-seller. Publiée en 2015, la traduction française fait plus de 1000 pages. Un beau roman, selon madame F, qui nous fait réfléchir.

    La troisième proposition est un bouquin paru en 2013. N’essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell est une histoire dont l’intrigue a lieu en Suède sur le sujet du SIDA.

    Suggestions lecture de madame W

    Madame W assistera bientôt à une rencontre littéraire avec Nancy Huston. Animée par Claudia Larochelle, cette présentation fait partie de la programmation du Salon du livre de Québec. C’est pourquoi madame W a lu Ligne de faille  de cette auteure née à Calgary.

    L’autre suggestion de madame W est Je suis chercheur d’or  de Guillaume Dulude. Ce psychologue québécois parcourt le monde à la rencontre de tribus n’ayant pas de contact avec la civilisation moderne. Vous pouvez aussi retrouver ses aventures à l’émission Tribal sur TV5.

    Et finalement, À la recherche de l’arbre-mère  de Suzanne Simard. Elle est professeur d’écologie forestière en Colombie-Britannique et son livre raconte sa relation particulière avec les arbres et la nature.

    Les suggestions lecture de Phrenssynnes

    J’ai parlé à mes amies du livre Et vous? Comment vivrez-vous?, ce livre dont j’ai discuté dans mon dernier article et qui m’a beaucoup touché.

    Je suis en train de lire un roman québécois: L’étonnante mémoire des glaces de Catherine Lafrance, une auteure que je découvre. Je vais me souvenir de son nom, car elle est un bon filon! Son polar m’a accroché tout de suite. Elle a une belle écriture visuelle et bien équilibrée pour un suspense. Elle sait nous garder en haleine et son héros, le journaliste Michel Duquesne, est captivant.

    Mon autre lecture en cours est À l’est d’Eden de John Steinbeck. J’ai emprunté le livre à la bibliothèque, je me suis laissée un peu décourager par les pages jaunies et la finesse de la police de caractère… Mais après avoir lu quelques pages, ce lauréat du prix Nobel de la littérature m’avait accroché avec son histoire.

    Et des blogues

    Je termine ma présentation au club en suggérant des blogues littéraires. Voici deux blogues que vous pouvez aussi consulter pour trouver des idées de lecture.

     Collectif Polar

    Charlotte Parlotte qui suggère dans cet article des livres sur le thème de la fratrie.

     

     

     Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Ah! Lire à la plage, quel plaisir incroyable!

    Plage, Ouest de la Floride

    Je termine avec cette belle citation et je remercie mes amies du club de lecture. J’adore ces moments passés en votre compagnie.

    Citation

    « The only way to have a friend is to be one. »

    Ralph Waldo Emerson

    Kennebunkport (crédit photo Lhom)

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une photo d’un endroit magique pour des vacances : Kennebunkport, Maine.

    Faites-nous part de vos lectures du moment ou de celles que vous projetez faire pendant vos vacances.

    Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine et si vous partez, bonnes vacances!

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Et vous, comment vivrez-vous? de Yoshino Genzaburô

    Et vous, comment vivrez-vous? 

    J’ai découvert ce livre dans Âme brisée d’Akira Mizubayashi. Republié en 2021 par les Éditions Picquier, il fait 236 pages.

    En fait, Et vous, comment vivrez-vous? est le livre que le jeune Rei, âgé d’environ douze ans, lit au moment où son père se fait arrêter par des soldats japonais. Et cette œuvre a eu une grande importance tout au long de la vie de Rei. Ce livre m’intriguait.  De plus, mes amis, F et R, me l’ont fortement recommandé.

    L’auteur, Yoshimo Genzaburô, est diplômé de l’université de Tokyo. Au début de sa carrière, il a été bibliothécaire pour ensuite devenir éditeur et écrivain. Il est décédé en 1981 à l’âge de 82 ans.

    Quatrième de couverture

    Vous pouvez ici lire comment l’éditeur présente le livre en quatrième de couverture.

    Quatrième de couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

    Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration1  (credit DIVI)

    Ce que j’ai aimé de Et vous, comment vivrez-vous?

    Livre Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai adoré plusieurs choses de ce livre.

    Premièrement, ce bouquin me fait approfondir ma connaissance de la culture japonaise. Par contre, je me sens un peu mitigée par rapport à cela. 

    Deuxièmement, j’admire les principes moraux que l’on met en valeur. Je les trouve encore plus fondamentaux que ceux qu’on m’a inculqués dans ma jeunesse.

    Cela me fascine, l’auteur a écrit cet ouvrage en 1937 et on l’a réédité plus de 80 fois! Mais le comble est qu’il demeure toujours d’actualité!

    Cette citation, plus bas, m’a touché.

    Citation de Yoshino Genzaburô

    « Si tu te contentes de faire quelque chose parce qu’on t’a dit que c’était bien, ou parce que c’est cela que la société reconnaît comme critère pour mesurer la valeur d’un individu, bref, si tu te contentes de faire comme on t’a dit de faire – écoute-moi bien, Coper -, jamais tu ne deviendras un être pleinement humain. »

    Couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit Photo de Phrenssynnes)

    Ce que j’ai moins aimé

    C’est un peu comme lorsqu’on lit un livre dont l’intrigue se passe en Islande.

    On trouve beaucoup de mots incompréhensibles, des lieux dont les noms sont presque impossibles de se souvenir. Alors dans ce livre de Yoshino, on retrouve certains mots ou références à la culture japonaise que je ne connaissais pas. Oui, cela me fait découvrir cette culture, mais c’est parfois un peu rebutant.

    Par exemple, j’ai fini par apprendre que l’aburaage est du tofu frit. Malgré tout, cela ne m’a pas empêché d’en terminer la lecture.

    D’autre part, cet ouvrage est dédié aux adolescents. En tant qu’adulte, j’ai lu en diagonale certains passages mais j’ai quand même trouvé beaucoup d’intérêt à le lire.

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine cette magnifique photo d’un lac en Suisse. Un paysage qui nous porte à prendre du recul et à réfléchir, un peu comme le livre de Yoshino Genzaburô.

    Lac de Brienz, Suisse (crédit photo Lhom)

    Conclusion

    C’est un roman parfait pour lire avant d’aller au Japon.

    Si vous êtes enseignant, c’est une excellente suggestion pour les adolescents et même pour vous, puisqu’on y parle d’intimidation et de morale.

    Bref, c’est l’œuvre que j’aurais aimé lire quand j’avais quinze ans.

    Vous trouverez probablement quelqu’un à qui l’offrir.

    Connaissiez-vous cet auteur?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    L’alimentation ultratransformée

     Alimentation ultratransformée

    Pendant mon enfance, c’était ma mère qui avait la charge de cuisiner pour la famille.

    Mon père, qui est comptable à la retraite, ne s’est jamais intéressé à l’alimentation. Sauf quand son médecin lui a diagnostiqué un problème de cholestérol. Depuis ce temps, il a développé la mentalité : tout ce qui goûte bon est mauvais pour la santé.

    Pourtant, lorsque je lui demande de savourer une framboise nature, il confirme que c’est bon.

    Étant donné qu’il en faut un peu plus pour le convaincre, j’ai effectué cette petite recherche. Il ne comprend pas pourquoi, un petit-déjeuner dans un restaurant-minute peut être moins nutritif. Un œuf, c’est un œuf après tout!

    Le mot du docteur

    Ma sœur qui est médecin retraitée m’a expliqué une chose importante. Dans la guérison, le docteur doit faire son travail, mais l’individu malade doit aussi collaborer. Lorsqu’un patient a un problème de santé, trois conditions doivent être respectées pour le régler.

    • La première, la personne doit avoir la capacité à prendre soin d’elle. Par exemple, quelqu’un qui souffre d’Alzheimer ne l’a pas.
    • La deuxième exigence, le patient doit pouvoir résoudre son mal. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette possibilité. Par exemple, le médicament dont a besoin la personne n’est pas accessible à cause d’un retard de fabrication.
    Panier légumes de DIVI
    • Et, troisièmement, la personne doit vouloir réaliser les efforts nécessaires pour se soigner.
    • Vous seriez surpris du nombre de personnes dans cette catégorie. Certains refusent d’aller voir un nutritionniste parce qu’ils ne veulent pas arrêter de manger dans un restaurant fast-food. Sans oublier ceux qui désirent continuer à manger des desserts sucrés parce que c’est trop bon.

    Si vous êtes dans le troisième groupe, vous avez peut-être déjà cessé de lire cet article!

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

    Alimentation ultratransformée et l’OMS

    Il y a quelques années, l’Organisation mondiale pour la santé a déclaré que les viandes rouges et transformées étaient cancérigènes.  Le sandwich au jambon le midi et un repas au steak haché le soir faisaient en grande partie du menu standard de notre époque.

     

    Récemment, on parle beaucoup de l’effet nocif des aliments ultratransformés. Les études nous aident à comprendre pourquoi.

    Carottes nantaises (crédit photo Phrenssynnes)

    L’alimentation ultratransformée, c’est quoi?

    La classification NOVA est une façon de classer les aliments en quatre groupes. Vous pouvez la consulter ici.

    1. Groupe 1 : Aliments non transformés ou peu transformés. Exemple : ma framboise fraîche.
    2. Groupe 2 : Ingrédients culinaires transformés. Exemple : du beurre salé, du miel extrait des nids d’abeilles.
    3. Groupe 3 : Aliments transformés. Exemple : pains fraîchement préparés (non emballés) à base de farine de blé, de levure, d’eau et de sel, légumes en cannettes, bacon.
    4. Groupe 4 : Aliments ultratransformés. Exemple : crème glacée et desserts congelés, margarine, produits de boulangerie fabriqués avec des ingrédients tels que la graisse végétale hydrogénée, sucre, levure, lactosérum, émulsifiants et autres additifs.
    Petits pois de DIVI

    L’alimentation ultratransformée et les études scientifiques

    Cette recherche de 2023 démontre un lien entre la consommation d’aliments du groupe 4 et le cancer.

    On a aussi prouvé un lien entre le diabète de type 2 et l’alimentation de produits ultratransformés dans cette étude de 2019.

    Les aliments du groupe 4 contiennent des émulsifiants. Et, dans cette étude, on fait un lien entre ces additifs et la perturbation du microbiote intestinal. Cela peut favoriser la prévalence de maladies inflammatoires en altérant le microbiome.

    Huit cups cakes (crédit photo Phrenssynnes)
    Balance de DIVI

    Conclusion

    Pour en revenir avec l’œuf de mon père, je suis allée voir le site d’un célèbre restaurant-minute et ce que contient le fameux sandwich déjeuner.

    Il fait partie du groupe 4 sans conteste, mais je dois avouer que c’est ce qui entoure l’œuf qui s’avère le plus problématique! Et la grande question est : voudra-t-il faire des compromis pour améliorer son alimentation et sa santé?

    Cet article vous démontre le fait que la malbouffe est mauvaise pour la santé et que ce n’est pas une question de désinformation.

    L’équilibre

    En vieillissant, on doit prendre plus soin de nous et mieux manger est une bonne façon. Vieillir, c’est apprendre à faire des choix et des compromis et savoir ceux qui nous conviennent. Ce n’est pas de la sagesse que ça prend en vieillissant, c’est de la patience!

    Et, peu importe votre âge, l’important est l’équilibre.

    Photo de Lhom

    Lhom, ce petit coquin, nous montre cette semaine, la photo d’une vitrine au centre de Londres au Royaume-Uni.

    Une photographie qui l’a fait beaucoup rêver!

    Gâteaux multicolores (crédit photo Lhom)

    Et vous? Dites moi ce que vous en pensez, j’adore lire vos commentaires. Quel est votre truc pour améliorer votre alimentation ?

    Pensez à vous abonner au blogue, c’est gratuit!

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes.

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    Soupe truite et cresson

    Soupe truite et cresson

    Cette semaine, je vous ai concocté une recette de soupe à la truite et au cresson.

    Les bienfaits du cresson

    Selon cette étude, le cresson est un excellent aliment antioxydant et il contient de bons minéraux. tels le calcium, le potassium et le magnésium.

    Le cresson est une plante semi-aquatique qu’on consomme beaucoup en région méditerranéenne. Son goût est un peu piquant et poivré et on l’utilise, le plus souvent dans les salades ou en soupe. Selon une autre étude, c’est un aliment hypocalorique qui est faible en sodium, il ne contient pas de graisse. On lui trouve plusieurs propriétés : antioxydantes, anti-inflammatoires, cardioprotectrices et anticholestérols. Étant donné qu’il est riche en vitamine K, si vous prenez des anticoagulants, vérifiez auprès de votre pharmacien si c’est une bonne idée d’en manger.

    Plat de cresson (crédit photo Phrenssynnes)

    Dans un autre ordre d’idées, plus amusant, voici une anecdote reliée au cresson.

    Wikipédia rapporte que :

    « En Grande-Bretagne, selon la croyance populaire toujours, une jeune fille qui, le 24 mars, sème une ligne de cresson et une  ligne de laitue, peut connaître le caractère de son futur mari : il sera doux et conciliant si la laitue pousse en premier, mais si c’est le cresson, il sera exigeant et parfois violent.»

    Ha! Ha! Je me demande si on retrouve les mêmes vertus si  on sème le 24 mai ou le 13 juin?

    Soupe truite et cresson

    Ingrédients

    • Environ 300 grammes de filet de truite
    • 250 ml de cresson frais haché
    • 2 litres de fumet de poisson ou de bouillon de poulet ou de légumes 
    • 1 branche de céleri haché
    • 3 oignons verts hachés
    • 1 carotte hachée
    • 8 tomates cerise coupées en deux
    • 1 cuillère à thé d’herbes salées du Bas-Saint-Laurent
    • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
    • Sel et poivre au goût
    Légumes pour soupe truite et cresson (crédit photo Phrenssynnes)

    Préparation

    Étape 1

    Faire pocher le poisson dans un litre de bouillon ou de fumet. Réserver.

    Étape 2

    Dans une autre casserole, faire sauter les légumes dans l’huile d’olive.

    Étape 3

    Retirer le poisson du bouillon et enlever la peau ainsi que la chair grise. (Voir plus bas).

    Étape 4

    Ajouter aux légumes le bouillon qui reste du pochage du poisson ainsi que l’autre litre de bouillon ou de fumet.

    Ajouter les herbes salées. Faire mijoter pendant environ 30 minutes.

    Étape 5

    Ajouter la truite à la soupe et la défaire en gros morceaux. Faire mijoter deux minutes.

    Rectifier l’assaisonnement avec le sel et le poivre.

    Bon appétit!

     

     

    J'enlève la chair grise de la truite

     

    Avant d’enlever la chair grise (crédit photo Phrenssynnes)

    La chair grise enlevée

     

    La chair grise enlevée (crédit photo Phrenssynnes)

    Pourquoi enlever la chair grise du poisson

    Selon la nutritionniste Sofia Abdelkafi :

    «Comme les contaminants se retrouvent principalement dans les matières grasses, il faut éviter de manger la peau du poisson, ainsi que la couche de gras en dessous (chair grise).»

    Particularité de cette soupe truite et cresson

    Pour cette recette, j’ai utilisé du bouillon de poulet non salé mais vous avez l’option de cuisiner cette soupe avec du fumet de poisson ou du bouillon de légumes.

    Vous pouvez aussi utiliser du saumon frais ou n’importe quel poisson à chair blanche.

    L’autre option est d’utiliser d’autres légumes et vous aurez une autre recette de soupe.

    Tout cela selon les principes de cet article sur la soupe.

    Soupe truite au cresson3 (crédit photo Phrenssynnes)

    Bon appétit!

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

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    Citation de Steven Wright

     

    Bonjour chers lecteurs et lectrices,

     

    Cette semaine, je vous offre une citation de l’écrivain Steven Wright.

    Comme quoi, la littérature, c’est jouer avec les mots.

    Bonne réflexion.

    Phrenssynnes

     

    Citation

     

    Le blogue de Phrenssynnes

    There’s a fine line between fishing and just standing on the shore like an idiot.

    Steven Wright

    Photo de Lhom

    Lhom a choisi cette semaine cette magnifique photo prise par la photographe Kit4.

    Canot (crédit photo Kit4)

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    Chronique littéraire: Âme brisée d’Akira Mizubayashi

    Tasse chinoise vue de haut (crédit photo Phrenssynnes)

    Âme brisée d’Akira Mizubayashi

    Akira Mizubayashi a publié le roman Âme brisée en 2019. Il a étudié au Japon et en France et ses livres sont composés en français.  Cet écrivain et professeur universitaire vit à Tokyo et a gagné plusieurs prix littéraires.

    C’est la première fois que je lisais un ouvrage de ce romancier.

    J’ai beaucoup d’admiration pour un auteur qui rédige directement dans une autre langue que la sienne. D’autant plus que le japonais et le français sont deux langages si différents.

    Quatrième de couverture du livre Âme brisée

    4ième de couverture de Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)
    Couverture Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé d’Âme brisée

    J’ai aimé ce livre, car il m’a fait découvrir plusieurs choses.

    Un pan de l’histoire du Japon.

    • Le monde du violon et des luthiers.
    • Le style simple, délicat et zen.
    • De magnifiques morceaux de musique classique. (La gavotte en rondeau de Bach, Rosamunde de Schubert.
    • L’importance de la hiérarchie japonaise qui va jusqu’à influencer la langue.

    Je trouve parfois difficile de savoir quand utiliser le tutoiement ou le vouvoiement en français. Cela semble beaucoup plus ardu en japonais, car il y a plusieurs niveaux!

    Une autre chose m’a beaucoup impressionné. C’est la verve extraordinaire avec laquelle l’auteur réussit à décrire un morceau de musique interprété au violon.

    En voici un exemple.

     

    Citation

    «Une mélodie simple, touchante, lancinante, transparente comme un ruisseau de larmes, commença à couler sur les cordes du premier violon.»

    Ce que j’ai moins aimé d’Âme brisée

    Le rythme du livre est lent au début mais comme souvent dans les romans, persévérer dans notre lecture nous fait découvrir une belle histoire.

    La richesse de vocabulaire et l’éloquence avec laquelle il décrit la musique alourdissent parfois le texte.

    Citation

    «Le morceau avait démarré sur un thème sautillant, jovial, épanoui, comme pour accompagner un adolescent de la ville parti en promenade à la compagne, par un matin ensoleillé, pousser par le bonheur d’exister, aiguillonné par la curiosité de découvrir la beauté du paysage environnant. À un moment donné, la musique avait changé de couleur et d’atmosphère, comme si elle traduisait l’inquiétude refoulée de l’adolescent voyant s’amonceler subitement un gros nuage noir dans le ciel, radieux quelques minutes auparavant.»

    Tasse et livre Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)

    Comme indiqué sur la quatrième de couverture, Rei, le héros de cette histoire, est caché dans une armoire lors de l’arrestation de son père. On apprend  qu’avant le drame, il lisait un livre pendant que son père pratiquait le violon avec ses amis. Ce bouquin dont voici le titre, Dites-moi comment vous allez vivre, existe et il fait partie de ma pile à lire.

    Je découvre la littérature japonaise.

    Photo de Lhom

    Voici un magnifique paysage campagnard dans la région d’Alba en Italie.

    C’est un endroit qui se situe près de Crémone, au sud de Milan, où a lieu une partie de l’intrigue du livre Âme brisée.

    Campagne près d'Alba (crédit photo Lhom)

    C’est un excellent bouquin à lire avant de visiter le Japon ou la région de Mirecourt en France et Crémone en Italie.

    Connaissiez-vous cet auteur?

    Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

    Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma reconnaissance si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

    Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

     

      Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration (credit DIVI)

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    Bouillon maison: un aliment savoureux, réconfortant et formidable pour améliorer votre nutrition

    Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

     

    Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience!

     

    Comment faire du bouillon maison

    Depuis des années, je fais du bouillon de poulet maison. La soupe est un mets réconfortant qu’on aime déguster l’hiver pour nous réchauffer le cœur. La vérité, c’est que j’adore cuisiner du bouillon et je trouve que le goût de la soupe en est très amélioré.

    Le bouillon existe depuis la préhistoire, mais celui en cube déshydraté a été inventé en 1870 par un monsieur Urban. Ce n’est qu’en 1908 que Julius Maggi en débuta sa commercialisation.

    Selon Wikipedia, le bouillon en cube contient :

    • Sel
    • Maltodextrine
    • Exhausteurs de goût (glutamate, guanylate, iosinate ou extrait de levure)
    • Huile
    • Arôme
    • Sucre
    • Extrait de viande ou de légume

    Juste à voir cette liste d’ingrédients, on comprend que ce n’est pas l’idéal pour la nutrition.

    Bouillon maison

     

    J’ai toujours pensé que la soupe cuisinée à la maison était meilleure pour la santé. Pour cet article, j’ai fait des recherches.

     

    Une chose est certaine, son goût savoureux et sa légèreté en font un aliment à privilégier pour les personnes convalescentes. Une autre caractéristique en sa faveur est que c’est un mets peu calorique.

    Gros plan sur bouillon (crédit photo Phrenssynnes)
    Panier légumes de DIVI

    Les recherches favorables au bouillon

    Le bouillon d’os maison est, pour certains chercheurs, un aliment riche en toutes sortes de nutriments.

    • Protéines
    • Acides gras essentiel
    • Fer
    • Sélénium
    • Vitamines A, B12, C, D, E, K
    • Antioxydants
    • Carnosine
    • Acides aminés
    • Calcium
    • Magnésium
    • Potassium
    • Zinc

    La carnosine,  un acide aminé, est un antioxydant et on en retrouve beaucoup, notamment dans le bouillon de dinde.

    D’autres autres acides aminés, comme la glutamine, seraient bons pour la santé intestinale de même que la gélatine. Et la glycine favoriserait le sommeil.

     

     

    Donc, ces recherches clament que c’est bon pour le contrôle du poids, pour diminuer l’inflammation, contre les infections virales, pour l’hydratation, pour la santé des articulations, la santé intestinale et le sommeil.

    Mais on cite que cela peut être nocif pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle et de maladie cardiaque. La principale raison est la grande quantité de sodium contenu dans le bouillon.

    Une recherche datant de 1978 a déterminé que le bouillon de poulet était meilleur que l’eau froide ou chaude pour se débarrasser du mucus nasal.

    Une autre en 2000 a confirmé que cela aidait à diminuer l’inflammation. Par contre, la soupe utilisée pour cette étude incluait une grande quantité de légumes.

    L’avantage du bouillon maison, c’est qu’il ne contient aucun additif.

    Les recherches défavorables au bouillon

    Une des plus anciennes analyses remonte à 1934 au Royaume-Uni. Selon cette enquête, le bouillon d’os s’avère pauvre en nutriments et c’est l’ajout de légumes qui apporte la richesse nutritionnelle.

    On serait mieux de manger des légumes verts à feuilles que du bouillon comme source de collagène, selon William Percy, un professeur de l’école de médecine Sandford au Dakota du Sud.

    À la lumière de ces recherches, un fait indéniable est que si vous ajoutez des légumes dans votre recette de bouillon, il sera plus nutritif.

     

    Bol d'une soupe savoureuse (crédit photo Phrenssynnes)
    Panier de légumes (crédit photo DIVI)

    Une étude de 2013 mentionne qu’il y ait une possibilité que les os utilisés pour cuisiner du bouillon soient contaminés avec des métaux lourds comme le plomb et le cadmium.

    Mais une autre recherche plus récente (2017) indique que « les risques qui sont associés à l’ingestion de métaux lourds tels que le plomb et le cadmium dans le bouillon sont minimes car les niveaux étaient de l’ordre de quelques microgrammes par portion.» Donc, la quantité n’est pas significative.

    Le fait d’ajouter une cuillère à table de vinaigre aide à mieux extraire les minéraux et la moelle.

    En conclusion, je crois qu’il est bon de manger du bouillon fait maison à condition de l’additionner de beaucoup de légumes.

    Donc, voici ma recette.

    Bouillon de poulet et légumes

    Chaudron à soupe(crédit photo de Phrenssynnes)

    Voici le chaudron de 24 centimètres que j’utilise.

    Ingrédients

    • Carcasse de poulet : Je désosse un poulet rôti et je garde la carcasse et la peau.
    • Eau : assez pour remplir le chaudron et submerger la carcasse.
    • 1 oignon entier ou coupé en deux.
    • 2 branches de céleri.
    • 2 carottes.
    • 1 poireau.
    • 1 gousse d’ail.
    • 1 feuille de laurier.
    • 1 cuillère à thé de thym séché ou une branche fraîche.
    • 1 cuillère à thé de persil séché.
    • 1 cuillère à table de vinaigre de cidre de pomme.

    Préparation

    Étape 1

    Mettre tous les ingrédients dans un grand chaudron.

    Étape 2

    Porter à ébullition et laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que le liquide soit diminué de moitié.

    Je dois avouer que lorsque je suis pressée par le temps, j’augmente le feu et mon bouillon diminue plus rapidement. 

     

    Étape 3

    Couler à l’aide d’un tamis pour extraire le liquide seulement. Mettre au frigo quelques heures.

    Étape 4

    Ensuite, dégraisser, c’est-à-dire, enlever la couche de gras figé qui s’est formé à la surface. Je remarque que plus le bouillon est gélifié lorsqu’il est froid, meilleur il est.

    Vous pouvez vous en servir pour faire de la soupe ou des sauces. Le bouillon se congèle très bien.

    Bon appétit!

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    1001 trucs et astuces pour économiser à l’épicerie en 2023

    Trucs pour économiser

     

    On en parle dans l’actualité.

    La Banque du Canada a encore augmenté son taux directeur cette semaine. Depuis 2007, l’inflation n’a jamais grimpé aussi rapidement. Nous subissons tous cette augmentation de coût pour des produits essentiels de base.

    Lhom et moi avons acheté notre maison alors que les taux hypothécaires étaient astronomiques.

    J’ai donc accumulé, avec les années, quelques trucs pour ménager. J’en ai appris plusieurs de ma mère et de ma belle-mère. Économiser rime souvent avec simplicité.

    Cette sobriété voulue engendre de l’écoresponsabilité.

    La simplicité volontaire est une philosophie à laquelle beaucoup de jeunes adhèrent. Les générations avant nous ont connu la guerre. Ils  ont vécu des années difficiles qui les ont forcés à imaginer toutes sortes de solutions pour survivre.

    C’est pourquoi leur savoir est important.

    C’est dans un esprit de partage que j’écris ce texte. J’espère transmettre, d’une époque à l’autre, de petites astuces. En s’additionnant, elles peuvent se transformer en bonnes habitudes.

    Économiser à l’épicerie

    • Avant d’effectuer vos achats, cuisinez pour vider votre réfrigérateur. Par exemple, préparez une soupe avec les légumes flétris, un riz chinois avec les restants de viande.
    • Aller à l’épicerie en étant rassasié est un impératif.
    • Faites l’inventaire du garde-manger, du congélateur et du frigo. Pensez aux nombreux pots d’aliments marinés que vous ne devriez pas avoir en double.
    • Vérifier les ristournes de la semaine à votre magasin d’alimentation.
    • Faites le plan des menus hebdomadaires en fonction des rabais et de l’agenda familial.
    Panier légumes de DIVI
    • Prévoyez quelques plats végétariens avec tofu ou des légumineuses. Consommer moins de viande est économique et bon pour la santé.
    • Vous pouvez lire cet article pour la planification des repas.
    • Pensez à apporter vos sacs recyclables et les coupons.
    • Choisissez le magasin qui a les meilleurs prix sans passer par Sept-Îles pour aller à Montréal!
    • La personne qui cuisine dans la famille est celle qui doit faire l’épicerie. Car cette personne sera plus alerte et saura quoi sélectionner comme alternative si une denrée est trop dispendieuse.
    • Achetez en grosse quantité, mais à condition d’être un expert en gestion d’inventaire!
    • Les marchandises en vrac sont moins coûteuses.
    spaghetti au saumon facile (crédit photo Phrenssynnes)
    Salade de macaroni (crédit photo Phrenssynnes)
    • Pensez aux légumes surgelés, c’est souvent plus avantageux.
    • Optez pour les marques maison.
    • Faites congeler les aliments acquis en quantité.
    • Les grands chefs cuisinent en fonction de la saison. Faites comme eux! Par exemple, procurez une demi-dinde si c’est plus abordable qu’un poulet.
    • Les produits en portion individuelle sont à proscrire, car ils sont toujours plus onéreux.
    • Achetez des denrées non transformées. Les légumes coupés ou le fromage râpé coûtent plus cher.
    • Est-ce nécessaire de vous dire d’éviter l’eau embouteillée?

    Trouver un équilibre peut être un défi, mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

    Gruau (capture d'écran de Phrenssynnes)

     

     

     

     

    • Privilégiez les marques maison, elles sont moins chères habituellement.
    • Une pièce de viande complète sera plus économique. Vous pourrez réaliser plus d’un repas avec un poulet entier. Cela est moins dispendieux que des poitrines désossées.
    • Vous pourrez faire du bouillon.
    • Si vous pensez que la volaille n’est pas assez grosse, vous pouvez cuire un filet de porc dans le même chaudron.
    • Si possible, effectuez vos achats sans les enfants.
    • Vérifiez avec Yuka si un aliment est vraiment meilleur pour la santé avant de payer plus!
    • Adaptez-vous, si un légume est hors de prix, essayez d’en trouver un autre qui pourrait faire l’affaire pour votre recette.
    • À l’épicerie, utilisez les étiquettes des étagères pour contrôler le coût par 100 grammes ou 100 millilitres.
    • Certaines chaînes appliquent une politique d’égalisation des prix, profitez-en.
    • Respectez votre liste.
    • Attention aux produits près de la caisse!
    Muffins (crédit photo Phrenssynnes)

    Économiser en cuisinant

    • Achetez le moins possible des aliments transformés. En plus, ce sera meilleur pour votre santé.
    • Réalisez des corvées de popote avec des amis ou de la famille et congelez le tout.
    • Préparez une grosse chaudronnée de soupe par semaine et utilisez les tiges de brocoli.
    • Vérifiez régulièrement les dates d’expiration de vos denrées dans le garde-manger et cuisinez en conséquence.
    • Nos grand-mères faisaient cuire deux plats en même temps pour économiser l’énergie.
    • Servir une salade au chou maison avant le repas remplira l’estomac des plus affamés.
    • Obligez les enfants à boire de l’eau avant un verre de jus ou diluez le jus avec de l’eau.
    • Essayez de faire des équivalences dans vos recettes. Au lieu d’acheter du tabasco pour le guacamole, pouvez-vous utiliser autre chose que vous avez déjà? Par exemple, du sambal oelek, de la sriracha ou tout simplement du piment de Cayenne.
    • Souvenez-vous des nombreux pots d’aliments marinés ou de sauce que vous avez dans le frigo.
    • Préparez une bagatelle avec des restes de gâteau ou de biscuits.
    • Le délicieux pouding au pain d’autrefois était fait avec du pain trop sec. Sinon, vous pouvez confectionner de la chapelure avec les surplus de pain.
    • Cuisinez les fruits défraîchis en confiture ou en muffins est aussi un vieux truc.

    Ne pas jeter pour économiser

     

    • Si vous conservez vos charcuteries dans un plat recyclable au lieu de l’emballer dans une pellicule plastique, elles se gardent plus longtemps. Pensez aussi à les remettre rapidement au frigo.
    • Prenez l’habitude de servir des petites portions, quitte à se resservir deux fois plutôt que jeter les aliments.
    • Rangez les restants dans un contenant réutilisable au lieu de mettre une pellicule plastique par-dessus l’assiette. C’est écologique et économique.
    • Congelez les bananes trop mûres. La meilleure façon, c’est de les éplucher et les placer dans un plat recyclable puis, au congélateur. Excellent pour les smoothies ou les recettes de muffin ou de pain aux bananes.
    • Pour votre ménage, vous pouvez remplacer une foule de produits par le bicarbonate de soude et le vinaigre.
    Savonnier (crédit photo Phrenssynnes)
    • Il est préférable d’acheter du savon en pain. Les savons liquides sont moins écologiques à cause des contenants de plastique.
    • Voici un truc pour employer les résidus de savonnette en pain. Vous pouvez vous servir d’un filet qu’on prend dans les épiceries pour emballer des agrumes ou des oignons.

     

    Les trucs modernes pour économiser

    Et voilà pour les trucs de grand-mères. Si vous désirez connaître les ruses plus modernes ou technos, je vous invite à découvrir ces quelques applications.

    Flashfood

    Foodhero

    Toogoodtogo

    Sauvegarde

    Frigomagic

    Flipp

    Reebee

    Téléphone cellulaire (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente cette semaine le stade de baseball des Giants de San Francisco.

    Stade de baseball San Francisco(crédit photo Lhom)

    Que vous soyez de la même génération que moi ou pas, si vous avez de nouvelles idées, n’hésitez pas à les ajouter dans les commentaires.

    Si vous connaissez des personnes ou des familles qui pourraient bénéficier de ces conseils, je vous invite à partager cet article.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Dérive sur l’auto volante et l’intelligence artificielle

    Auto volante

    Mon rêve de téléphone visuel s’est réalisé et je l’utilise quotidiennement. J’aimerais aussi réaliser ce désir de bénéficier d’une voiture volante de mon vivant. Aurais-je l’opportunité de voyager dans une auto volante un jour?

    Avec toutes ces histoires d’intelligence artificielle(IA) dont on parle dans l’actualité, j’ai un doute qu’on travaille sur ce défi.

    Pourtant, ce serait une bonne idée d’allier les deux.

    Lorsque je travaillais, incorporer deux changements en même temps est une stratégie qui m’a aidé à évoluer dans mes habitudes. Je vous donne un exemple. Une façon classique d’évaluer la vision demeure le test Snellen. Sans vous expliquer cette mesure (je suis une optométriste maintenant retraitée), c’est le test avec les lettres que vous devez nommer.

    Charte Snellen (crédit photo DIVI)

    Une expérience

    J’ai appris à noter, lors de mes études universitaires, l’acuité visuelle Snellen avec le système impérial. C’est-à-dire 20/20 en impérial équivaut à 6/6 en métrique. Dans les années 70 et 80, le gouvernement du Canada a introduit la méthode métrique.

    Dans ma profession, je voyais de plus en plus de jeunes collègues qui consignaient la mesure Snellen en métrique. Chaque fois, je devais sortir mon tableau d’équivalence pour comprendre que 6/12 exprimait 20/40. Je me disais que je devais faire la transition, mais je n’y parvenais jamais.

    Puis est arrivé un tournant dans ma carrière où j’ai changé de bureau pour travailler avec un autre groupe d’optométristes. Et là, tout a été chamboulé pour moi. Cela voulait dire une salle d’examen différente avec des instruments similaires, mais pas parfaitement identiques, des dossiers comparables, mais pas pareils, une nouvelle assistante. C’était le genre de petits détails qui, en s’accumulant, me ralentissait malgré l’expérience que j’avais.

    Alors, je me suis dit, ma vieille, pourquoi ne pas en profiter pour faire une modification de plus et t’habituer à noter le test Snellen en métrique. J’étais déjà ralentie de toute façon et la suite m’a démontré que cela ne m’a pas coûté beaucoup plus d’effort. C’est ainsi que j’ai réussi à effectuer la transition. Pour m’encourager, je me disais que mes dossiers avaient l’air plus jeunes. 😉

    Les autos volantes

    Si je vous raconte cette histoire, c’est qu’avec ces bouleversements que va entraîner l’intelligence artificielle, pourquoi ne pas intégrer un autre changement.

    Et ici, je pense, entre autres, au domaine de l’automobile. Je suppose que les autorités gouvernementales s’arrachent les cheveux et se demandent comment ils vont gérer les voitures conduites par des ordinateurs. Imaginez lorsqu’on aura des autos volantes.

    (Imaginez-la avec des ailes!)                     

    Les couleurs d'automne et Brittany Brexit

    Les avantages des autos volantes

    Je lance un défi aux ingénieurs, pourquoi ne pas créer des autos volantes (qui se déplacent à quelques centimètres du sol) et intelligentes? Oh! Là! Là! J’en entends déjà plusieurs gronder!

    Ah! Ah! Mais comme je l’ai expérimenté dans ma carrière, c’est souvent une bonne façon d’intégrer un nouveau changement.

    Imaginez les avantages de flotter au lieu de rouler.

    • Nous n’aurions plus besoin de routes asphaltées.
    • On pourrait circuler sur des chemins recouverts de fleurs ou de végétaux.
    • Et que dire de planer au-dessus de l’eau. Est-ce que les ponts deviendraient inutiles?
    • Nous pourrions voltiger par-dessus la neige, plus d’exigence de déneigement.
    • Peut-être que cela éliminerait la contrainte des pneus d’hiver et d’été.
    • Nous gagnerions en espace pour nous déplacer, c’est-à-dire qu’on pourrait bénéficier de l’altitude pour diluer le trafic. Par exemple, les voitures d’urgence comme les ambulances et les camions de pompiers pourraient voler à une hauteur plus élevée que les véhicules réguliers.
    • Ce serait plus écologique, car nous n’aurions plus besoin de mettre du sel et toute sorte de produit pour déglacer sur les routes pendant la saison froide.
    • Et, j’ose espérer que nous ne resterions plus coincés dans les bancs de neige.
    • Etc.
    Téléphone cellulaire (crédit photo Phrenssynnes)

    Des grands changements avec les autos volantes

    La venue des autos volantes provoquerait de grands changements économiques. Ici, les propriétaires de compagnies fabriquant de l’asphalte ne m’aimeront pas, ni les déneigeurs. Un tel bouleversement créerait de nouvelles opportunités qui engendreraient des emplois que nous ne pouvons imaginer aujourd’hui.

    Cela entraînerait sûrement une singularité comme  l’invention du téléphone intelligent, l’iPhone en 2007. Réfléchissez à comment notre vie a évolué depuis.

    Suite à ma dernière publication, ma sœur m’a transmis cet article intéressant. Les auteurs expliquent que certains modèles d’intelligence artificielle ne peuvent résoudre cette énigme correctement. Par exemple, si on pose cette question à une IA, elle nous donne la mauvaise réponse.

    Voici la question.

    La question

    « La lumière est éteinte. J’appuie sur l’interrupteur d’éclairage. Je mange une pizza. J’appuie sur l’interrupteur d’éclairage. La lumière est-elle allumée?»

    La réponse

    On appelle cette interrogation la tâche pizza. La bonne réponse est, évidemment, que la lumière est éteinte.

    Je ne l’ai pas testé sur ChatGPT mais les auteurs de l’article nous assurent que cette IA répond que la lumière est allumée et qu’elle refuse de donner la bonne réponse.

    Oh! Imaginez ce que cela donnerait dans une voiture!

    Et vlan! J’ai l’impression que ce n’est pas demain matin que je vais conduire ma voiture volante intelligente. Je dois sous-estimer le travail qui doit être fait par les ingénieurs informaticiens.

    Intégrer les changements

    Peut-être que mon idée d’intégrer plusieurs changements en même temps n’est bonne que pour les habitudes?

    En tout cas, je ne suis pas la seule à avoir remarqué ce bénéfice d’intégrer ensemble deux changements. Car je l’ai lu dans le livre très inspirant de James Clear, Un rien peut tout changer. Il suggère cette technique pour nous aider à faire des changements positifs dans notre vie.

    Et vous? Combien de fois avez-vous fait votre Joy workout dont je vous ai déjà parlé? Ah! Ah! Alors lisez le livre de James Clear!

     

    Robot créé par Phrenssynnes sur Canva

    Photo de Lhom

    Voici la photo de Lhom qui représente son rêve!

    Lhom a croqué cette image à Genève il y a quelques années.

    À chacun ses rêves.

    Rêve d'auto de Lhom (crédit photo Lhom)

     

    Conclusion

    Peu importe toutes ces histoires, je serai toujours une rêveuse.

    Phrenssynnes

    P.S. Et vous, quel est votre rêve? Décrivez-le-moi dans les commentaires.

    P.P.S. À la date de publication, Chat GPT réussit à bien répondre à la question citée plus haut. Bref, il a appris rapidement. Hum…

    Intelligence artificielle? Incroyable, venez lire ma discussion avec un véritable robot

    Nouveauté technologique

    En ce début d’année, l’intelligence artificielle est une réalité et non plus de la science-fiction.

    Lorsque j’étais enfant, je rêvais du téléphone visuel. Je m’en sers maintenant régulièrement. J’ai l’impression de vivre comme dans un roman de science-fiction!

    Et aujourd’hui, je discute avec un robot. Quelle folie!

    J’ai décidé de m’amuser avec cette nouvelle technologie. Avez-vous entendu parler du chatGPT? Non, ce n’est pas un chat qui pète!

    C’est une intelligence artificielle qui répond à nos questions et qui peut faire certaines tâches.

    Selon Wikipédia :

    «ChatGPT est un prototype d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle développée par OpenAI et spécialisée dans le dialogue. L’agent conversationnel est un modèle de langage affiné à l’aide de techniques d’apprentissage supervisé et d’apprentissage par renforcement.»

    Je l’ai essayé. Il s’agit d’aller sur ce site, on doit donner un courriel et le valider en cliquant sur le lien qu’on nous envoie par courriel. Ensuite, on clique sur « try » et on peut chatter avec l’intelligence artificielle.

    Voici quelques bribes de ma conversation.

    Mes questions sont de couleur rose et les réponses de l’intelligence artificielle sont de couleur rouge et mes commentaires en noir.

    Phrenssynnes enfant (crédit photo de son papa)

    Ma conversation avec l’intelligence artificielle

    Es-tu un humain?

    Non, je suis un programme informatique appelé GPT-3, ou Generative Pre-trained Transformer 3, un modèle de traitement du langage développé par OpenAI. Je suis capable de comprendre et de répondre aux questions posées en utilisant les informations stockées dans mon réseau neuronal.

    As-tu accès au web pour aller chercher tes réponses?

    En tant que modèle de traitement du langage, je n’ai pas accès à Internet pour aller chercher des informations comme le ferait un navigateur web. Au lieu de cela, j’ai été entraîné sur une grande quantité de données textuelles provenant d’Internet et d’autres sources pour comprendre et générer du texte. Les informations que je peux fournir sont limitées à la quantité de données sur lesquelles j’ai été entraîné et à la date de coupe de mes connaissances.

    Quel est ton nom?

    Je suis ChatGPT, un modèle de traitement de langage développé par OpenAI.

     

     Qui est Phrenssynnes?

    Je suis désolé, je ne suis pas sûr de savoir qui est Phrenssynnes. Pouvez-vous s’il vous plaît fournir plus d’informations ou un contexte supplémentaire?

     

    Ouais, pas si intelligent que çà! 🙂

     

    Blogue de Phrenssynnes?

    Je ne suis pas au courant d’un blogue qui s’appelle « Phrenssynnes ». Il est possible que cela soit un blogue personnel qui n’est pas largement connu ou référencé en ligne. Si vous avez un lien ou une description de ce blogue, je peux vous donner plus d’informations sur son contenu et son auteur.

    Oh! Quelle déception qu’il ne me connaît pas! Pourtant le blogue existe depuis 2018 et on me trouve facilement sur Google!

    https://phrenssynnes.ca

    Je suis désolé, je n’ai pas accès à Internet pour vérifier cette URL. En général, je peux vous dire que les blogs sont des sites web où les utilisateurs peuvent publier des articles, des images, des vidéos et d’autres types de contenu pour partager leurs pensées, leurs idées et leurs expériences avec les lecteurs. Les blogs peuvent avoir des thèmes variés, allant de la technologie à la cuisine en passant par la mode, le voyage, la politique, l’éducation, etc. Il est possible que Phrenssynnes était un blogue qui a été créé pour partager des idées, des réflexions, des articles, des images, etc. sur un certain sujet d’intérêt.

    Je lui ai demandé d’écrire un article de blogue sur le même sujet que celui de la semaine dernière. Voilà ce que ça donne.

    Écris un article de blogue pour le blogue de Phrenssynnes sur le sujet des nouvelles habitudes pour 2023.bonnes résolutions 2023, exemple de résolutions, nouvelles habitudes, nouvelles habitudes à adopter, nouvelles habitudes à prendre, Résolutions 2023, résolutions 2023 idées, résolutions du nouvel an

    Titre : « Résolutions 2023 : Les nouvelles habitudes à adopter pour une année réussie »

    Introduction :

    C’est une nouvelle année, et cela signifie qu’il est temps de se fixer de nouveaux objectifs et de se lancer de nouveaux défis. Les résolutions du Nouvel An sont un moyen populaire de se fixer des objectifs pour l’année à venir, mais il est important de se rappeler que les résolutions ne sont pas seulement des choses à faire pendant les premières semaines de janvier. Les résolutions sont des habitudes à adopter tout au long de l’année.

    Voici quelques idées de nouvelles habitudes à adopter pour 2023 :

    1. Se lever tôt : Se lever tôt peut aider à améliorer la productivité et la motivation tout au long de la journée. Essayez de vous lever une heure plus tôt chaque matin pour profiter de ces avantages.
    2. Pratiquer la méditation ou le yoga : La méditation et le yoga peuvent aider à réduire le stress et à améliorer la concentration. Essayez de pratiquer chaque matin pour commencer la journée sur une note calme et détendue.
    3. Lire chaque jour : La lecture peut aider à stimuler l’imagination, à améliorer la compréhension et à élargir les connaissances. Essayez de lire au moins 30 minutes par jour pour bénéficier de ces avantages.
    4. Faire de l’exercice régulièrement : L’exercice peut aider à améliorer la santé physique et mentale. Essayez de faire de l’exercice au moins 30 minutes par jour pour bénéficier de ces avantages.
    5. Déconnecter de temps en temps : Il est important de déconnecter de temps en temps pour se détendre et se ressourcer. Essayez de déconnecter chaque jour pendant au moins une heure pour vous permettre de vous détendre et de vous concentrer sur autre chose.

    Il est important de se rappeler que les habitudes ne se forment pas du jour au lendemain. Il faut de la persévérance et de la patience pour les adopter. Mais en étant conscient de ces habitudes et en prenant des mesures pour les adopter, vous serez sur la bonne voie pour une année réussie.

    Vous pouvez constater, pour ceux qui ont lu mon article de la semaine dernière, qu’on ne parle pas de la même chose! L’article est général et n’a pas la petite touche personnelle que j’espère apporter.

    J’ai lu qu’une telle technologie peut composer un roman.

    Je lui ai demandé.

    Comment fais-tu pour écrire un roman?

    En tant que modèle de traitement de langue, je peux générer des textes de fiction en utilisant les données sur lesquelles je suis entraîné. Cela peut inclure des histoires, des romans, des nouvelles, etc. Je peux générer du texte en utilisant des prompts ou des sujets donnés, ou en continuant une histoire déjà commencée.

    Pour écrire un roman, je peux utiliser des prompts pour définir le sujet, les personnages, le contexte et la trame de l’histoire, puis utiliser mes connaissances linguistiques pour écrire des chapitres et des scènes qui se déroulent dans cet univers. Il est important de noter que les romans générés par un modèle de traitement de langue comme moi ne sont pas créés de la même manière qu’un roman écrit par un humain, et ils peuvent manquer d’originalité, d’émotion, de nuances, de sensibilité, et d’autres aspects qui font d’un livre un oeuvre littéraire.

    Oh! Aurons-nous des romans composés par un robot à l’avenir? Et surtout, comment saurons-nous si un livre a été écrit par un humain ou un robot?

    Cela amène toute une réflexion.

    Blogue Lifestyle

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    J’ai demandé à l’intelligence artificielle de me faire un programme d’entraînement.

    Crée une routine pour entraînement musculaire à la maison pour une femme de XX ans.

    (Non, non, vous ne saurez pas mon âge!!! La couleur orange est une censure de ma part!)

    Voici une routine d’entraînement de musculation à la maison pour une femme :

    Lundi :

    • Exercice 1 : Marche rapide ou vélo d’appartement pendant 15 minutes pour échauffer.
    • Exercice 2 : Squats avec une chaise ou un banc pour soutien pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 3 : Développé couché avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 4 : Planche latérale avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions de chaque côté.
    • Exercice 5 : Étirement pour se détendre.

    Mercredi :

    • Exercice 1 : Marche rapide ou vélo d’appartement pendant 15 minutes pour échauffer.
    • Exercice 2 : Extension des jambes avec une chaise ou un banc pour soutien pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 3 : Rangée debout avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 4 : Extension de triceps avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 5 : Étirement pour se détendre.

    Vendredi:

    • Exercice 1 : Marche rapide ou vélo d’appartement pendant 15 minutes pour échauffer.
    • Exercice 2 : Fentes avec une chaise ou un banc pour soutien pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 3 : Extension des bras avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 4 : Extension de l’épaule avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance pendant 3 séries de 12 répétitions.
    • Exercice 5 : Étirement pour se détendre.

    Il est important de noter qu’il est important de consulter un médecin avant de commencer un nouveau programme d’exercice et d’adapter les exercices en fonction de l’état de santé et des capacités physiques. Il est également important de commencer avec des poids légers et d’augmenter progressivement la résistance au fil du temps. Il est important

    Zut! J’ai oublié de lui demander si elle pouvait le faire à ma place. 🙂

    Comme je ne comprenais pas bien une consigne, je lui ai demandé:

    Montre-moi dans un vidéo comment faire cet exercice : Développé couché avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour résistance

    Je suis désolé, je suis un modèle de traitement de langage et je ne peux pas vous montrer de vidéos. Cependant, je peux vous donner une description détaillée de l’exercice de développé couché avec des bouteilles d’eau ou des poids légers pour la résistance :

    1. Commencez en étant allongé sur le dos sur un tapis ou une surface plane avec les genoux pliés et les pieds à plat sur le sol. Tenez les bouteilles d’eau ou les poids légers à vos côtés avec les paumes vers le haut.
    2. Poussez vos hanches vers le haut pour vous asseoir, en gardant vos pieds à plat sur le sol.

    3. Soulevez les bouteilles d’eau ou les poids légers vers le plafond en tendant vos bras, en gardant vos coudes légèrement pliés.
    4. Abaissez lentement les bouteilles d’eau ou les poids légers vers le sol en inspirant, en maintenant le contrôle de la résistance.
    5. Répétez cet exercice pour le nombre de répétitions recommandées dans votre routine d’entraînement.

    Il est important de maintenir une bonne forme pendant l’exercice pour éviter les blessures et assurer un engagement efficace des muscles ciblés. Il est également important de commencer avec des poids légers et d’augmenter progressivement la résistance au fil du temps. Il est également important de se rappeler de respirer correctement pendant l’exercice.

     

    Je dois avouer que je ne connais pas l’exercice qu’on appelle « développé couché sur le sol » et je n’ai pas bien compris lorsque ChatGPT l’explique. Particulièrement lorsqu’il écrit :« poussez les hanches vers le haut pour vous asseoir, en gardant vos pieds à plat sur le sol. »

    Comment peut-on s’asseoir lorsqu’on est couché par terre ? J’ai fait une recherche de vidéo sur Google pour savoir comment faire cet exercice et là, j’ai bien compris!

    Démonstration en vidéo.

    Lorsqu’on voit la vidéo, on constate que l’intelligence artificielle n’a pas compris le mouvement. Ceci est une faiblesse de cet outil. Une conversation écrite avec une intelligence artificielle a une certaine limite. Mais, à la vitesse où vont les choses, on peut imaginer la puissance de cette technologie dans l’avenir.

    J’ai posé une question générale à l’intelligence artificielle

     

    Conseil de vie pour 2023?

    Voici quelques conseils de vie pour 2023 :

    1. Prenez soin de votre santé mentale : La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. Faites de la méditation, de la respiration profonde, ou pratiquez des activités qui vous aident à vous détendre et à vous sentir bien.
    2. Faites de l’exercice régulièrement : L’exercice est un moyen efficace de maintenir un bon état de santé physique et mentale. Trouvez une activité que vous aimez et faites-la régulièrement.
    3. Mangez sainement : Une alimentation équilibrée est essentielle pour maintenir une bonne santé physique et mentale. Faites des choix alimentaires sains et équilibrés pour vous aider à vous sentir bien et à rester en bonne santé.
    4. Faites des choses qui vous font plaisir : Trouvez des activités qui vous font plaisir et qui vous donnent un sentiment de satisfaction et de bonheur.
    5. Entourez-vous de personnes positives : Les gens qui nous entourent ont un impact considérable sur notre vie. Entourez-vous de personnes positives qui vous apport   

     

    Créé par Phrenssynnes sur Canva

    Il s’est interrompu là.

    Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier pour tes réponses ?

    Je suis heureux de pouvoir vous aider ! Je suis un programme informatique, je n’ai pas la capacité de ressentir des émotions ou de recevoir des remerciements comme un être humain le ferait. Cependant, vous pouvez partager les informations que je vous ai fournies avec d’autres personnes qui pourraient en avoir besoin, ou vous pouvez également donner une note positive pour ma réponse pour aider les utilisateurs futurs à trouver mes réponses utiles.

    Photo de Lhom

    Cette semaine Lhom nous présente une photo de la ville de New York de nuit prise de Central Park.

    New York la nuit (crédit photo Lhom)

    Et vous? Avez-vous essayé cette dernière technologie?

    Allez-vous vous en servir?

    Qu’en pensez-vous?

    L’avenir nous dira ce qu’il en adviendra!

    Phrenssynnes

    P.S. Cet article ne contient aucun lien affilié et les sites mentionnés ainsi que mon ami ChatGPT n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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    Des nouvelles habitudes pour 2023

    Ancien logo (crédit photo Phrenssynnes)
    Orchidées (crédit photo Phrenssynnes)

    Bonne année 2023

    L’année 2023 est à peine commencée que j’ai beaucoup d’idées à vous présenter. Mon article, cette semaine, vous offre un melting pot de mes dernières découvertes.

    J’adore lire, naviguer sur le web et lire toutes sortes de billets d’information.

    Voici quelques perles pour commencer votre année en beauté.

    feuille (crédit photo DIVI)

    Ces idées s’alignent avec les thèmes du blogue pour 2023. La catégorie Phrenssynnes et la bouffe privilégie le petit twist santé à donner dans vos recettes sans trop de compromis. Dans Phrenssynnes se cultive, vous découvrirez quel roman lire avant de partir en voyage. La section Phrenssynnes cogite mettra en valeur des sites ou des découvertes par des femmes. Et dans la section voyage, je vous réserve une surprise!

    L’année de quoi?

    Mon amie F m’a appris que 2023 est l’année du millet. C’est l’Assemblée générale des Nations Unies qui l’a proclamée.

    Citation

    « Cette céréale, bien adaptée pour faire face au changement climatique, car cultivée principalement dans les zones sèches, ne nécessite ni engrais ni irrigation. Nutritive, elle contribue à la sécurité alimentaire, en particulier en Afrique et en Afrique de l’Ouest. »

    Bol d'une soupe savoureuse (crédit photo Phrenssynnes)

    Je connais déjà cette céréale, car j’en mets régulièrement dans la soupe.

    Je vous invite à en consommer puisque c’est une bonne source de fibres, de protéines végétales, de fer et de magnésium.

    Quel workout pour 2023?

    J’ai lu un article intéressant dans le New York Times cette semaine. On y fait référence à une étude sur le bonheur dont je vous ai déjà parlé dans un autre billet.

    Kelly McGonigal, dans un autre billet, nous suggère un entraînement de six mouvements qui améliorent l’humeur et des recherches scientifiques les valident.

    Puisqu’en début d’année, nous nous remettons tous aux sports, je trouve que faire un workout avec des mouvements qui peuvent apporter de la joie vaut la peine d’être essayé. Je l’ai testé et, au lieu d’attacher vos tuques comme on dit au Québec, je vous préviens, mesdames: Attachez vos soutiens-gorges, car ça swing! Essayez-le et donnez-moi des nouvelles.

    Café latte (crédit photo Phrenssynnes)

     

    Un petit café ou un thé avec ça?

    Après avoir fait cet exercice, vous pourrez vous gâter en prenant un bon café ou en savourant une tasse de thé. En faisant cela, vous pourrez ajouter au compteur un autre geste bon pour votre santé. Car depuis que j’ai publié cet article, j’ai trouvé trois autres études qui prouvent que la consommation de thé et de café est bonne pour la santé.

    Théière du blogue de Phrenssynnes (crédit photo Phrenssynnes)

    La dernière perle

    J’ai découvert ma quatrième perle pour votre début d’année dans ce blogue.

    C’est un type particulier de respiration pour nous aider à mieux gérer le stress. C’est un exercice de yoga qu’on appelle Simhasana Pranayama. Le Pranayama est une ancienne pratique de respiration issue des traditions yogiques de l’Inde.

    Comment faire cette respiration?

    Citation Voltaire (crédit photo Phrenssynnes)

    Êtes-vous surpris? Cet exercice aura comme effet de vous relaxer lorsque les choses ne vont pas comme vous voulez. Par contre, si vous la faites devant vos collègues, vos employés ou vos enfants, ceux-ci expérimenteront peut-être une augmentation de leur stress et leur angoisse en vous voyant! Ah! Ah! À chacun sa vision du leadership. Une chose est certaine, ils comprendront que c’est le temps de vous laisser un peu d’air!

    Je l’ai aussi testé pour vous mais je pourrais dire qu’un souci technique m’empêche de vous montrer la vidéo. 😉 Ah! Ah! Je vais être honnête avec vous, c’est plutôt la gêne.

    Photo de Lhom

    Lhom commence 2023 en beauté cette année en nous présentant une photo du Jungfrau, un magnifique sommet en Suisse.

    Jungfrau (crédit photo Lhom)

    Au lieu de prendre des résolutions en début d’année, j’essaie plutôt d’adopter de nouvelles habitudes. J’espère que ces quelques idées vous inspireront en 2023.

    Si vous désirez m’encourager, je vous invite à vous abonner, à partager mes articles sur les réseaux sociaux et à en parler à vos amis.

    Je vous remercie de votre fidélité et d’avoir lu cet article.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Laissez-moi un petit mot pour me dire laquelle de ces perles vous avez préférées.

     

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    À la recherche d’un excellent roman pour offrir à Noël?

    Le train des enfants de Viola Ardone.

    Ce livre de Viola Ardone sera un merveilleux cadeau de Noël, car il touchera la personne à qui vous le donnerez. En continuant la lecture de cette chronique, vous découvrirez les points forts et plus faibles de cette fiction.

    Viola Ardone, née à Naples, en Italie, a fait des études en littérature. Elle est maintenant professeure et écrivaine. Le train des enfants, publié en 2019, est son troisième roman.

     

    Je dédie cet article à mon ami, Agostino.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture du livre Le train des enfants (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé du livre de Viola Ardone

    Tel que vous pouvez le lire sur la quatrième de couverture, ce roman a été inspiré de faits réels qui ont eu lieu en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Plus de 70 000 enfants pauvres ont été déplacés du sud vers le nord de l’Italie pendant quelques mois dans des familles riches. Étant donné que j’aime beaucoup apprendre, cet ouvrage m’a permis de connaître un pan de l’histoire de ce pays.

    Dans la première partie de la fiction, le style littéraire de Viola Ardone m’a rappelé celui de Romain Gary dans le livre La vie devant soi. L’intrigue de Viola Ardone, composée au « je », nous raconte le destin d’un gamin de sept ans, Amerigo qui vit à Naples.

    Le train des enfants dans la laine (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai adoré la naïveté enfantine que l’auteure a utilisée dans son texte. Cette candeur nous fait sourire plus d’une fois. Dès le début, nous tombons amoureux d’Amerigo. Et, jusqu’à un certain point, l’écrivaine provoque des émotions qu’on a pu éprouver dans les premières années de notre vie. Elle sait toucher chacun d’entre nous avec cette universalité.

    Je n’ai pas trouvé de longueurs dans ce livre, la trame coule bien et l’on se laisse bercer par le quotidien des Italiens de cette époque.

    Citation

    « Moi dans la ruelle on m’appelle Nobel parce que je sais plein de trucs, même si j’ai arrêté d’aller à l’école. J’apprends dans la rue : je me balade, j’écoute les histoires, je me mêle des affaires des autres. Personne ne naît avec la science en infusion. »

     

     Viola Ardone

    Ce que j’ai moins aimé du roman de Viola Ardone

    Un des aspects que j’ai trouvé difficile en lisant ce roman, c’est de constater à quel point toute cette expérience a dû être pénible et traumatisante, non seulement pour les enfants, mais aussi pour les parents qui les ont laissés partir.

    Éloigner un petit de ses parents a toujours un impact et est-il positif ou négatif? Cela dépend d’une foule de facteurs et les retentissements demeureront toujours imprévisibles. J’espère que l’Humanité apprendra de ces histoires et que tous sauront s’en souvenir à l’avenir.

    Malgré tout cela, à mon avis, le roman se termine bien. Je ne vous en dis pas plus, sauf que la fin est lumineuse.

     

     

     Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Citation

    « Maman devant et moi derrière. Je ne sais pas où on va, elle dit que c’est pour mon bien. Ça sent l’arnaque, comme pour l’histoire des poux. C’est pour ton bien, et je me suis retrouvé avec les cheveux coupés rasibus. »

    Viola Ardone.

    Conclusion

    L’auteure réussit avec finesse à nous toucher avec le ton juste sur un sujet délicat. Vous serez attendri par les répercussions de cette histoire qui se voulait altruiste. On cherche parfois un bon livre qui nous fait vibrer, un beau récit avec des personnages qui vivent des aventures extraordinaires.

    Vous aimerez ce livre si:

    • Vous visitez bientôt l’Italie ou vous adorez ce pays.
    • Vous appréciez l’excellente littérature.
    • Vous vous passionnez pour l’humanité, les émotions et les enfants.
    • Vous cherchez un excellent roman à offrir pour Noël.

     

    Couverture du livre Le train des enfants (crédit photo Phrenssynnes)

    Photo de Lhom

    Comme à toutes les semaines, mon mari, Lhom nous offre une photographie. En lien avec cet article, voici un merveilleux paysage du nord de l’Italie.

    Paysage du nord de l'Italie (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous cette auteure?

    Offrirez-vous ce livre comme cadeau?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne  semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Merci à mon amie F de m’avoir recommandé cette lecture.

    Comment les bienfaits de la routine du soir peuvent vous rendre plus heureux

    La routine du soir

    La vie est faite de petites habitudes qui, à la longue, peuvent nous rendre soit heureux ou le contraire.

    La routine du soir demeure plus importante que celle du matin.

    Dans plusieurs articles populaires, on demande souvent aux personnalités connues de relater leur habitude au lever. Celle du coucher est plus essentielle, car elle nous permet de prendre conscience des accomplissements des dernières heures.

    Et elle nous prépare au lendemain.

    Quand on a notre plan, au début de la journée, on se réveille et on y va.

    La grande liberté reste une des choses que j’ai appréciée le plus, lorsque j’ai quitté mon emploi d’optométriste.

    Routine du soir, du matin

    Au début, je trouvais drôle et ridicule de ne pas savoir comment m’habiller le matin. Pourquoi ? Parce que je n’avais rien programmé.

    Une panoplie d’activités s’offrait à moi. Faire l’épicerie, cuisiner, aller marcher, travailler sur mon blogue, etc. Au début, on jubile de ce luxe, de pouvoir lambiner ainsi.

    Mais souvent, j’étais déçue, j’avais l’impression de ne pas avoir profité de mon temps.

    Maintenant, en décidant le soir, ce que je prévois pour le lendemain, cela contribue à une plus grande satisfaction.

    En plus, cela configure notre inconscient à nous aider à réaliser notre objectif.

    Café latte (crédit photo Phrenssynnes)
    Lavande de mon jardin

    Routine ou rituel du soir et gratitude

    L’heure du coucher se trouve à être le meilleur moment pour pratiquer la gratitude.

    Je vous ai aussi déjà parlé de l’avantage d’une routine dans cet article sur le sommeil.

    Je vous invite aussi à lire celui-ci.

    Une des pires activités consiste à naviguer ou lire sur un appareil électronique, que ce soit votre téléphone ou une tablette.

    La lumière bleue aura un mauvais effet sur votre endormissement et la qualité de votre repos.

    Ce qui nourrira votre subconscient sera des trucs anodins et futiles que vous aurez observés sur les réseaux sociaux.

    Et voir sur Instagram cette merveilleuse personne qui a une merveilleuse vie avec ses merveilleux enfants et son merveilleux mari ne rendra pas votre vie plus merveilleuse.

    En conclusion

    Si vous voulez ressentir de la fierté, vous devez finir les choses. C’est bon de bien terminer sa journée.

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une magnifique photographie d’un paysage du lac Léman.

    Lac Léman (crédit photo Lhom)

    Et vous? Avez-vous une routine du soir? La trouvez-vous plus importante que celle du matin?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Phrenssynnes

     

     

    Avertissement: Le blogue de Phrenssynnes est un blogue de divertissement utilisé pour discuter et partager mon parcours vers le bonheur, la santé et le bien-être, etc.  Il ne doit pas être utilisé pour remplacer l’avis d’un professionnel de la santé. Les personnes mentionnées dans cet article n’ont pas été mises au courant de ce projet et je ne reçois aucune rétribution financière.

    Envie d’en lire plus sur Phrenssynnes cogite?    ↓              

    La panthère de Stéphanie des Horts

    La panthère de Stéphanie des Horts

    Le fabuleux roman de Jeanne Toussaint, joaillière des rois

     

    J’ai lu le livre La Panthère de Stéphanie des Horts, publié chez JC Lattès en 2010. Ce roman biographique relate l’histoire de Jeanne Toussaint, une femme qui avait toute une personnalité! 

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture de la panthère (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    La panthère sur fond ligné (crédit photo Phrenssynnes)

    Je me passionne toujours pour les fictions à la Cendrillon. Je me laisse facilement embarquer dans des histoires où l’héroïne évolue, grâce à ses qualités, de son statut miséreux à celui de princesse vénérée.

    Originaire de la Belgique, Jeanne Toussaint, violée par l’amant de sa mère alors qu’elle n’est qu’une gamine, s’enfuit à Paris. Elle va rejoindre sa sœur Charlotte qui a subi la même expérience et vit là-bas. Elles deviennent des « horizontales », c’est-à-dire des courtisanes ou des prostituées élégantes. Jeanne, qu’on surnomme la panthère, profite d’une jeunesse exaltante. Elle côtoie la haute société aristocratique. Et par ses qualités et ses relations, à défaut de se marier, elle réussit à obtenir le poste de directrice artistique à la prestigieuse bijouterie Cartier de Paris.

     

    La vie de cette femme ambitieuse démontre qu’on peut aller loin à force de persévérance et de travail. Jeanne a du style et du goût, elle a créé la ligne de produits Panthère et est devenue une légende.

    Citation

    « Charlotte me surnomme Pan-Pan pour la panthère qui rugit en moi. Car elle me connaît bien, sait mon caractère inflexible et ma volonté farouche. Pan-Pan, la panthère. Marche ou crève. Oui, je suis la féline, celle qui avance, souple et silencieuse, courageuse et intraitable. Je vais au bout de mon destin, et je le décide démesuré. Passe, dépasse et surpasse. Ou bien trépasse. Moi, Jeanne Toussaint, du haut de mon mètre soixante, je les distances toutes. »

    Stéphanie Des Horst

    Cette dame audacieuse rencontre des aristocrates et des artistes débutants à l’époque devenus, depuis, riches et célèbres. Je ne connais pas un grand nombre de tous ces personnages, mais plusieurs de ces noms résonnent encore aujourd’hui.

    Entre autres, Jeanne développe un lien d’amitié avec une autre « horizontale », Coco Chanel.

    J’ai bien rigolé lorsque Jeanne exprime son impression sur Pablo Picasso.

     « J’adore Pablito, petit Espagnol râblé, hargneux, caractère de chien, mais talent fou. Et quel accent épouvantable. On ne comprend rien à ce qu’il baragouine. »

    Puis, on s’amuse de la scène où un copain de Jeanne et Charlotte leur parle de Marcel Proust.

    « … le jeune homme pâle aux yeux d’ébène qui suçote sa moustache en jetant des regards inquiets tout autour de lui […]

    — Oh, celui-là, répond Hélleu, un dénommé Proust, Alphonse ou Jules, je ne sais plus. Mais il ne te regardera pas, Charlie, on dit qu’il n’aime que les hommes. C’est un écrivaillon, il est tout à sa grande œuvre. À la recherche de je ne sais quoi, encore un qui ne passera pas la barrière aiguë de la postérité. »

    J’ai aussi aimé le volet historique de ce livre. Notamment lorsque l’auteure nous raconte l’histoire d’un bijou fabriqué pendant la guerre, l’oiseau en cage.

    Ce que j’ai moins aimé

     

    Lorsqu’elle est la responsable artistique de la maison Cartier, Jeanne crée des bijoux avec l’équipe. J’aime bien la joaillerie, mais jusqu’à une certaine limite. C’est pourquoi j’ai trouvé quelques longueurs dans le texte.

    Par contre, cela m’a fait tomber en admiration devant les talents de l’auteure pour tant de descriptions d’objets précieux. C’est incroyable de la voir utiliser un nombre colossal de mots pour dépeindre ces joyaux.

    Dans la dernière section de l’ouvrage, le ton narcissique m’a un peu agacée. L’histoire est écrite au « je », alors la belle Jeanne se louange abondamment.

    Est-ce que Jeanne Toussaint était nombriliste? Serait-ce une bévue de Stéphanie des Horts d’avoir choisi ce type de narration? Ou bien a-t-elle voulu, justement, nous démontrer la vantardise de cette femme? On ne sait pas trop. Car si elle désirait lui rendre hommage, une partie du livre ne reflète pas cette vénération.

    La panthère et les perles (crédit photo Phrenssynnes)

    Conclusion

    Vous aimerez ce livre si :

     

    • Vous désirez découvrir un pan de l’histoire de Paris avant un voyage dans la Ville Lumière.
    • Vous aimez les romans historiques.
    • Vous êtes amateurs de bijoux et pierres précieuses.
    • Vous affectionnez les lectures sur les gens riches et célèbres.

    Photo de Lhom

    En lien avec le livre La panthère dont l’action a lieu à Paris, Lhom nous offre cette magnifique image du pont Alexandre III.

    Un pont à Paris(crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous cet auteure? Aimez-vous les romans biographiques?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je remercie mon amie J pour m’avoir prêté ce livre.

     

      Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration (credit DIVI)

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    Une recette de cretons savoureuse, facile et au goût du jour

    Cretonnade au poulet

    Les cretons au poulet pour améliorer notre alimentation

    Depuis quelques années, nous tâchons, Lhom et moi, d’améliorer notre alimentation. Notamment, nous nous efforçons de diminuer notre consommation de viande rouge et de charcuterie. Je dois donc me creuser la tête pour essayer de découvrir de nouvelles recettes ou adapter des anciennes avec ces critères.

    L’autre jour, à l’épicerie, j’ai trouvé une cretonnade au poulet qui semblait délicieuse. Par contre, je me suis aperçue qu’elle ne passait pas le test Yuka, car cette tartinade de volaille contenait des additifs nocifs pour la santé. Pour ceux qui ne connaissent pas Yuka, je vous invite à lire mon article à ce sujet.

    Cretonnade au poulet vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

    L’idée d’une cretonnade au poulet maison

    J’ai eu l’idée de cuisiner moi-même une cretonnade de poulet maison. Pour cela, j’ai fouillé dans ma boîte de recettes. Je me rappelais qu’une ancienne collègue optométriste m’avait donné, il y a une éternité, l’authentique recette de cretons de sa mère. Faites avec du porc et de la panne de porc, ces cretons représentent un héritage mythique de la cuisine du Bas-du-Fleuve. Vous trouverez, en deuxième partie, cette recette originale et délicieuse.

    Vous avez envie d’améliorer votre alimentation?

     

    Vous n’êtes pas seul. Je suis ici pour vous aider. Lisez ces articles et vous découvrirez des recettes faciles testées par une maman d’expérience et un papa gourmand!

     

    La recette de cretonnade au poulet testée

    Pour vous, j’ai fait le test et j’ai réussi à transformer une recette au goût du jour. Pour ceux qui doutent de ma version améliorée au poulet, Lhom y a goûté et elle a passé le test avec succès!

    Cretonnade au poulet

    Ingrédients

    • 1 kilo de dinde ou de poulet haché
    • 2 gros oignons hachés
    • 2 gousses d’ail écrasées
    • 15 ml de sel (ou moins au goût)
    • 1,25 ml de poivre
    • 1,25 ml de clou de girofle moulu
    • 50 ml d’eau
    • 50 ml de lait

    Préparation

    Étape 1

    Mettre la viande dans un chaudron avec l’oignon et l’ail. Ajouter l’eau et le lait.

    Étape 2

    Mijoter très lentement avec un couvercle et brasser de temps à autre. Après 30 minutes, ajouter le sel.

    Étape 3

    Cuire encore 30 minutes avec le couvercle et brasser de temps en temps. Puis, ajouter le poivre et le clou de girofle. Si nécessaire, ajouter 15 à 30 ml de lait.

    Étape 4

    Continuer la cuisson encore 60 minutes sans le couvercle. Ensuite, passer le tout au mélangeur à main pour avoir une texture plus uniforme. Brasser et placer dans un ou plusieurs plats. Laisser refroidir avant de manger.

    En résumé, on fait cuire une heure avec couvercle et une heure sans couvercle. On ajoute le sel après trente minutes de cuisson puis le clou de girofle et le poivre après une heure de cuisson.

    Après la réfrigération, les cretons au poulet ne figeront pas comme ceux au porc puisqu’ils sont maigres. Donc vous pourrez, si vous le désirez, démouler les cretons de porc. Par contre, les cretons au poulet devront être servi dans un plat.

    Des bons cretons maison (crédit photo Phrenssynnes)

    Voici la recette ancestrale du Bas-du-Fleuve

    Cretons de porc à l’ancienne

    Ingrédients

    • 1 kilo de porc haché
    • 1/4 de kilo de panne de porc
    • 2 gros oignons hachés
    • 2 gousses d’ail écrasées
    • 15 ml de sel (ou moins au goût)
    • 1,25 ml de poivre
    • 1,25 ml de clou de girofle moulu
    • 50 ml d’eau
    • 50 ml de lait

    Préparation

    Étape 1

    Mettre la viande dans un chaudron avec l’oignon et l’ail. Ajouter l’eau et le lait.

    Étape 2

    Cuire très lentement avec un couvercle et brasser de temps à autre. Après 30 minutes, ajouter le sel.

    Étape 3

    Cuire encore 30 minutes avec le couvercle et brasser de temps en temps. Puis, ajouter le poivre et le clou de girofle. Si nécessaire, ajouter 15 à 30 ml de lait.

    Étape 4

    Cuire encore 60 minutes sans le couvercle. Ensuite, passer le tout au mélangeur à main pour avoir une texture plus uniforme. Brasser et placer dans des moules ou de plats. Laisser refroidir avant de manger.

    Sur du pain grillé, un bagel ou un craquelin, vous vous délecterez de ce mets réconfortant. Essayez ces cretons avec cette recette de pain santé. Vous trouverez cela délicieux.

    Les Québécois se rappelleront ce plaisir d’enfance, celui de déguster un sandwich aux cretons après avoir fait du ski ou jouer dehors à en avoir les joues rougies. Mangiez-vous vos cretons avec ou sans moutarde?

    Trouver un équilibre peut être un défi mais manger sainement n’a pas besoin d’être compliqué!

    J’espère que vous aimerez ces cretons et si vous cuisinez cette recette, donnez-moi en des nouvelles. J’adore lire vos commentaires.

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    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Pourquoi écouter des balados et mes 10 préférés

    Un balado ou podcast, qu’est-ce que c’est?

     

    Un balado, c’est comme une émission radiophonique, mais diffusée par Internet. On télécharge un balado sur son téléphone cellulaire ou sa tablette et on peut l’écouter quand on le désire. Cela existe depuis les années 2000, mais c’est devenu très populaire plus tard, avec l’arrivée des appareils téléphoniques intelligents.

    L’avantage, c’est que vous n’avez pas besoin d’Internet pour l’écouter, une fois l’épisode téléchargé sur votre appareil. Rarement, vous devrez payer, car la plupart sont gratuits. Par contre, sur ceux gratis, vous remarquerez probablement des publicités. Vous pouvez l’éviter, comme je fais souvent, en faisant avancer rapidement la diffusion.

    Vous pouvez écouter des balados avec les applications Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify ou même sur YouTube. Mais vous pouvez aussi les entendre avec votre ordinateur.

    Des suggestions de balados à écouter

    Que ce soit en marchant, en conduisant la voiture, en cuisinant ou en faisant le ménage, j’aime bien choisir mes émissions audios.

    Un des avantages, c’est d’avoir la possibilité de l’écouter au moment qui me convient. Comme je suis une personne qui adore apprendre, alors je suis bien servie avec cette fonction sur mon téléphone.

    Je vous propose une liste de balados.

    Appareil cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)
    Téléphone cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)

    En français

    Ici et ailleurs

    Ici et ailleurs est une émission sur les voyages et les découvertes du monde. Chaque épisode, en français, propose une entrevue avec un voyageur singulier. Que ce soit au Québec ou ailleurs, comme le titre l’indique, on y rencontre une brochette variée de personnalités qui aime bourlinguer, chacun à sa manière. On y entend des aventures étonnantes, des idées de destinations intéressantes et des façons originales et diverses de visiter la planète.

    J’ai bien aimé l’épisode avec Jonathan B. Roy.

    J’ai eu le plaisir de participer à cette émission avec l’animateur Yves Simard.

    Le grand écart

    Jean-Philippe Wauthier anime le balado, Le grand écart, sur le thème de la pratique de l’activité physique et ce qui s’y rattache. On y parle de nutrition, de psychologie sportive et des dernières nouveautés en entraînement. C’est mon amie, madame C, qui m’a fait découvrir cette émission. Et cela m’a convaincue à recommencer la course après avoir écouté l’épisode avec Josée Prévost.

    C’est parfait pour écouter en courant ou pour vous motiver à bouger.

    Ohdio

    Il y a bien sûr toute la variétée présenté par Radio-Canada. Vous devez télécharger l’application Ohdio pour les écouter.

    En anglais

    The Art of Charm

    J’ai apprécié cet épisode de ce podcast américain, The Art of Charm. On y rencontre un auteur qui présente son nouveau livre. Il nous révèle sa découverte des six types d’habilités nécessaires pour le succès d’un groupe. Pour lui, un papa et une maman forment une équipe, de même qu’un couple. J’ai donc trouvé cette conversation enrichissante, car elle ne s’applique pas seulement à une organisation de travail, mais à tous ceux qui peuvent, d’une manière ou d’un autre, constituer une équipe. C’est une façon de se connaître davantage afin d’améliorer notre efficacité et de mieux se comprendre.

    Vous me direz dans les commentaires si vous avez découvert vos plus grandes habiletés!

    Huberman lab

    Andrew Huberman est un neuroscientifique et professeur à la faculté de médecine de l’université de Stanford. Il a lancé ce balado, Huberman lab, en 2021 et il est devenu très populaire. Bien qu’il faille se réserver plus de temps pour écouter ce podcast en anglais, il s’est classé dans les meilleurs pour les catégories Science, Éducation et Santé physique. J’ai trouvé ces épisodes stimulants, car ils nous font découvrir comment les dernières recherches scientifiques peuvent nous aider au quotidien.

     

     

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    book club illustration1  (credit DIVI)

    Cal Fussman

    J’ai découvert les émissions de Cal Fussman par l’entremise de Tim Ferris. Cal Fussman a un don pour les interviews. Dans l’épisode que je vous présente, il rencontre un ancien commandant des forces navales américaines. Celui-ci nous explique comment un simple exercice de respiration l’a mis sur la voie de la guérison après un choc post-traumatique. Cet exercice peut être très utile pour quiconque vit une situation stressante.

    Dr Russell Kennedy, md

    Russell Kennedy est un médecin canadien originaire de Vancouver.  Son expérience personnelle et médicale l’a amené à développer une expertise singulière qui m’a frappée. C’est touchant qu’il fasse preuve de vulnérabilité en nous parlant de son vécu familial. Il est fascinant à écouter, car, même si vous ne souffrez pas de problèmes de santé mentale, son approche reste innovatrice.

    Pour moi qui ne suis pas parfaitement bilingue, j’ai trouvé que l’accent du Dr Kennedy facilite l’écoute de ce podcast en anglais. Parfait pour pratiquer votre anglais.

    Téléphone et balado (crédit photo Phrenssynnes)

    The Daily Stoïc

    Ryan Holiday est un écrivain et conférencier qui a travaillé dans le marketing. Son podcast s’inspire de la philosophie stoïcienne, des penseurs tels que Marc Aurèle et Sénèque. Ces capsules de différentes longueurs sont de type question-réponse de l’auteur ou des entrevues avec des gens qui viennent de milieux disparates.

    Ann Kroeker, writing coach

    Pour ceux et celles qui s’intéressent à l’écriture et souffrent du syndrome de la page blanche, cette coach vous aidera à le combattre. Ann Kroeker nous parle aussi de créativité, de productivité et de formation continue pour les écrivains.

    The Tim Ferriss Show

    Je vous ai déjà parlé de Tim Ferriss.

    J’ai découvert son blogue et ses livres il y a plusieurs années. J’aime bien sa façon originale de voir les choses. Il pose de bonnes questions, ce qui donne le ton juste à ses entrevues avec des personnalités captivantes.

    Je vous présente trois épisodes différents.

    Ray Dalio (un des préférés de Lhom)

    Ray Dalio est un gestionnaire d’actifs d’environ 160 milliards de dollars. Il a commencé simplement dans son petit appartement, mais il a réussi à bâtir une des plus importantes sociétés privées américaines.

    On le surnomme « Le Steve Jobs de l’investissement. » Dans cette entrevue avec Tim Ferriss, il nous explique comment son succès est dû aux principes qu’il a appris et appliqués au fil des années.

    Maria Sharapova

    Vous connaissez sûrement cette personnalité qui est une des meilleures joueuses de tennis au monde. Dans ce podcast, elle discute avec Tim Ferriss de sa vie, de stratégies d’entraînement, de performances mentales et de psychologie sportive.

    Elizabeth Gilbert

    Elizabeth Gilbert est l’auteur de nombreux best-sellers du New York Times, dont les livres Mange, prie, aime et Comme par magie. J’ai particulièrement adoré ce dernier qui traite de la créativité. J’estime beaucoup sa philosophie de vie et l’on ressort épanoui après avoir écouté cette entrevue.

    Photo de Lhom

    Cette semaine, Lhom nous présente une photo d’un paysage hivernal.

    Lhom désire mentionner que son balado numéro un est d’écouter tous les bruits de la nature lorsqu’il se promène dans la forêt!

    Meilleur balado: les bruits de la nature (crédit photo Lhom)

    Et vous? Est-ce que vous écoutez des balados? Quel est votre préféré?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les personnes et/ou compagnies  mentionnées n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je n’ai reçu aucune rétribution pour cet article.

    [Idée lecture] Un excellent roman tendre et doux de Virginie Grimaldi

    Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi

    Virginie Grimaldi a quarante-cinq ans et vit à Bordeaux. Elle a publié son premier livre en 2015. On classe ses fictions entre le genre chick-lit et feel good. On mentionne, sur la quatrième de couverture, qu’en 2019, elle est la romancière la plus lue en France.

     

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture de Et que ne durent que les moments doux. (crédit photo Phrenssynnes)

     

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)
    Tasse de thé, gâteau et livre (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    J’ai aimé le ton humoristique et, à certains moments, caustique, de l’auteure qui plus d’une fois m’a fait sourire. Voici une citation avec Édouard, le chien dont hérite Élise.

    Citation

    « Mon adorable fils a laissé un vide, mais aussi son chien. Édouard pèse quatorze kilos, dont treize d’intestin. À l’instar des chats, il nous fait chaque jour une offrande, et ce n’est pas un oiseau. »

    Virginie Grimaldi

    Tel que vous pouvez le voir sur la quatrième de couverture, c’est l’histoire d’Élise et de Lili. Oh!  Quelle coïncidence! Dans le dernier roman que j’ai lu, un des personnages importants s’appelait également Elise, mais sans accent.

    Ces femmes, habitant Bordeaux, vivent des moments clés dans leur vie. Une vient d’accoucher et l’autre expérimente le syndrome du nid vide, car son benjamin est parti étudier à Paris.

    Donc, les chapitres alternent entre la narration homodiégétique d’Élise et Lili. Que voici un grand mot! Tel que Dominic Bellavance nous en donne la définition dans son blogue.

    « Nom scientifique : Narration homodiégétique.

    Avec cette narration, c’est le héros qui raconte sa propre histoire. Il narre le récit au « je » et intériorise la plupart des évènements qui se déroulent autour de lui. Le texte sera souvent teinté du point de vue particulier et du langage de celui qui raconte. »

    Dominic Bellavance

    En tant que lecteur, j’ai remarqué qu’avec ce type de narration, l’auteur réussit fréquemment à créer un effet « surprise ». Car le texte est coloré du point de vue du personnage. C’est ce qui permet à l’écrivain de se jouer de nous et de nous faire vivre, avec une pirouette littéraire, une stupéfaction distrayante.

    Et effectivement, dans Et que ne durent que les moments doux, je n’ai pas vu venir la finale.

    N’est-ce pas notre désir, comme lecteur?

    J’aime la plume très sensorielle de Virginie Grimaldi.

    Citation de Virginie Grimaldi

    « Charline me donne les dernières nouvelles de sa vie outre-Manche, je lui raconte mes derniers jours, elle me demande si je vais bien, je mens, on se souhaite une bonne nuit, et puis le silence.

    Ce silence qui hurle dans mes oreilles. »

    Virginie Grimaldi

     

    Voici un autre exemple du ton particulier de cette romancière.

    Citation

    « Édouard est rentré à la maison. Pour fêter ça, il a offert son œuvre au tapis. J’ai offert le tapis à la poubelle. »

    Virginie Grimaldi

    Couverture de Et que ne durent les moments doux (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai moins aimé

     

    J’ai trouvé le titre long et difficile à retenir. Il est tiré d’une œuvre musicale d’Alain Bashung.

    Parfois on tombe un brin dans la mièvrerie, surtout dans les chapitres de Lili, la plus jeune des deux héroïnes, celle qui vient d’accoucher. Est-ce sa candeur qui devient trop doucereuse? Cela m’a un peu agacée, mais ne m’a pas empêchée de continuer mon cheminement vers la rencontre des personnages. Car, avec cette construction romanesque, on sait que l’auteure nous mène à l’instant où l’on découvrira leur lien.

    En conclusion pour ce roman de Virginie Grimaldi

    L’intrigue a lieu à Bordeaux donc, à lire si vous visiterez bientôt cette ville. Par contre, il n’y a pas beaucoup de référence en rapport à cet endroit.

    Bref, Et que ne durent que les moments doux est un excellent bouquin lorsqu’on a envie de se plonger dans une histoire émotive et tendre.

    Photo de Lhom

     

    Étant donné que l’intrigue du roman de Virginie Grimaldi a lieu à Bordeaux, Lhom nous offre cette semaine, une vue de la place de la Bourse à Bordeaux.

    Place de la bourse à Bordeaux (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous cette auteure?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne  semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

    Les hommes ont peur de la lumière

    J’ai lu Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy. C’est le deuxième roman de cet auteur que je découvre. En 2019, je vous avais fait une critique de La symphonie du hasard.

    Kennedy est un écrivain américain reconnu particulièrement pour dénoncer le puritanisme religieux aux États-Unis. Dans ce roman publié en 2021, il nous en fait une démonstration criante.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture livre de D Kennedy(crédit photo Phrenssynnes) ph

    Ce que j’ai aimé

    Il se crée une très belle relation d’amitié entre Brendan, le chauffeur Uber et la cliente Elise.

    J’ai beaucoup d’admiration pour le talent de Douglas Kennedy car l’idée de l’intrigue m’a impressionnée. L’auteur place ses héros dans une situation représentative du débat profond de l’Amérique actuelle. Les personnages sont confrontés à de sévères divergences au sein de leur propre famille, comme au cœur de leur nation. Je trouve que la trame percutante est habilement choisie pour démontrer l’antagonisme dans lequel les Américains doivent faire face au quotidien.

    L’Amérique est contrainte à une dichotomie noire ou blanche alors qu’en réalité, l’être humain doit naviguer, non seulement dans différentes nuances de gris mais parfois dans une myriade de couleurs.

    Les 256 pages se lisent bien et l’écriture fluide. La traduction d’un bon ton n’est pas agaçante comme certaines peuvent l’être souvent, pour nous les Québécois.

    La dernière partie de l’histoire nous happe, un véritable suspense mené d’une main de maître. Tel que promis sur la quatrième de couverture, le thriller est haletant.

    Citation de Les hommes ont peur de la lumière

    Voici une citation où j’aime bien le rythme et le talent de l’auteur pour, non seulement décrire une situation mais aussi nous la faire sentir.

    « Elle est sortie de la voiture et s’est approchée de l’entrée à petits pas hésitants, à croire qu’elle redoutait une nouvelle explosion. Puis elle s’est arrêtée et a redressé les épaules, soudain résolue. Déterminée. Sans crainte.

    Mais quand elle s’est retournée vers moi, j’ai lu quelque chose dans son regard. Ni colère ni ressentiment. De l’inquiétude. De l’inquiétude pour elle-même et pour moi. »

    Douglas Kennedy

    Couverture de Les hommes ont peur de la lumière (crédit photo Phrenssynnes)

    Au début de Les hommes ont peur de la lumière, l’auteur nous démontre les difficultés et la vulnérabilité auxquelles sont confrontés les chauffeurs Uber. J’ai apprécié ces explications et la critique sociale de cette compagnie.

    Citation

     » On ne travaille pas chez Uber.

     

    Personne ne travaille chez Uber.

     

    On conduit pour Uber.

     

    Alors, même si on n’est pas leur « employé » à proprement parlé…

     

    On est leur prisonnier. »

     

    Douglas Kennedy

    Ce que j’ai moins aimé

     

    Par contre, j’ai remarqué quelques longueurs dans les précisions des problèmes financiers de Brendan. J’avoue que c’est la seule page lue en diagonale.

    C’est un bouquin à lire si vous allez à Los Angeles. Il vous fera découvrir une réalité poignante de cette ville. Personnellement, j’ai trouvé que l’histoire ne me donnait pas envie d’aller visiter à nouveau cette ville!

     

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    book club illustration (credit DIVI)

    Conclusion de cette critique sur Les hommes ont peur de la lumière

    J’ai beaucoup aimé ce livre mais surtout la fin. Trois courtes phrases incisives qui résument l’émotion que ressentent sûrement beaucoup d’Américains chaque jour.

    Cette fin m’a touchée.

     

    Photo de Lhom

    En lien avec le livre Les hommes ont peur de la lumière, Lhom nous présente cette semaine une photo qu’il a prise, il y a quelques années, à Los Angeles. Je crois que c’est une bonne représentation du volumineux trafic de cette grande ville américaine.

    Trafic près de L.A. (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous cet auteur? Aimez-vous Douglas Kennedy?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne  semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Chronique littéraire: lire l’excellent roman Rien qu’à moi, d’Elisabeth Norebäck

    J’ai lu le roman Rien qu’à moi d’Elisabeth Norebäck.  Cette Suédoise a écrit cette histoire pendant un de ses trois congés de maternité. Ingénieure de formation, elle habite Stockholm avec sa famille. Rien qu’à moi, son premier roman a été publié en 2017.

    Quatrième de couverture de Rien qu’à moi

    Quatrième de couverture de Rien qu'à moi (crédit photo madame A)

    Ce que j’ai aimé

    Rien qu'à moi d'Elisabeth Norebäck (crédit photo madame A)

    Cette première œuvre se définit comme un page turner, stressant à souhait. Le pire, c’est qu’on devine la situation, mais on ne peut s’empêcher de continuer notre lecture, car on veut savoir comment! Comment cela va-t-il arriver et se terminer?

    J’ai bien aimé le climat nordique suédois si propice au suspense psychologique.

    Le livre est composé au « je » et ce « je » représente, à tour de rôle, les points de vue des deux mères, Stella et Kerstin, et Isabelle, la fille.  Nous retrouvons aussi quelques sections qui présentent des extraits du journal de Stella. Cette judicieuse construction nous amène à évoluer dans l’histoire, mais c’est surtout le style qui nous fait vivre les émois des protagonistes. Nous éprouvons les émotions de personnages quand l’écrivaine décrit les perceptions physiologiques. 

    Remarquez cet extrait qui dépeint la respiration, les battements du cœur, la douleur. Après, elle axe sur le visuel, la sensation auditive, avec le bruit de la pluie et ensuite l’atmosphère de son bureau. Si ce livre m’a happée, c’est probablement à cause de cette qualité littéraire, mais aussi, car j’ai toujours eu la phobie de perdre une de mes filles.

    Citation

    « Je suis allongée par terre.

    Les jambes repliées, les bras passés autour des genoux.

    Inspire. Expire.

    Mon cœur bat encore à mes oreilles, la douleur au creux de mon ventre s’est changée en nausée, mais au moins j’ai cessé de trembler.

    Je m’appelle Stella Widstrand à présent, plus Johansson. J’ai trente-neuf ans, plus dix-neuf. Et je n’ai plus de crise de panique.

    Une lumière d’automne grisâtre filtre dans la pièce. J’entends encore la pluie qui tombe à verse dehors. Mon bureau, au cabinet, est comme d’habitude. Hautes fenêtres, murs vert mousse. Une grande toile représentant un paysage et un parquet recouvert d’un tapis tissé à la main. Mon vieux bureau usé, les fauteuils dans les coins, de part et d’autre de la porte. Je me rappelle quand j’ai décoré cette pièce, le soin avec lequel j’ai choisi chaque détail. Je ne me rappelle pas, en revanche, pourquoi c’était aussi important.

    J’ai toujours imaginé que je la retrouverais. Pas que ce serait elle qui me tomberait dessus. »

    Elisabeth Norebäck

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    book club illustration (credit DIVI)

    Ce que j’ai moins aimé de Rien qu’à moi

     

    La première partie, qui est plus lente, regorge de quelques longueurs.

    Un certain manque de logique dans cette histoire m’a étonnée. Je trouve que les policiers suédois passent pour des idiots et des incompétents. Et pourtant, j’éprouve de la difficulté à les imaginer aussi mauvais que ça. Après tout, on s’attend au même savoir-faire que Wallender!

    Et c’est là, la faiblesse du roman. L’écrivaine aurait peut-être dû exploiter ce point de vue rationnel, et nous en dire plus sur l’enquête officielle. Lorsque son enfant disparaît, les détectives ne retiennent pas l’hypothèse de kidnapping. Je trouve cela aberrant!

    Elisabeth Norebäck aurait dû nous donner plus d’éléments qui auraient pu étayer cette hypothèse non plausible. Cela aurait rendu l’histoire plus crédible et je me demande si l’auteure n’a pas perdu quelques lecteurs à cause de cela. Peut-être est-ce moi qui suis trop logique? Je crois que, si je m’étais retrouvée à la place de Stella, j’aurais tenté de récolter des preuves concrètes à soumettre aux policiers afin de confirmer que cette jeune femme de vingt-deux ans était ma fille. Par exemple, le personnage aurait pu engager un détective privé, essayer d’obtenir un échantillon d’ADN. Par contre, un maelstrom de sentiments submergeait Stella, à tel point que son équilibre mental en était menacé.

    Conclusion 

    Peu importe cette faiblesse, j’ai continué à dévorer ce roman jusqu’à la dernière page avec beaucoup d’avidité. Peut-être, est-ce le signe ou la preuve qu’on lit pour ressentir des émotions! Et tout ce que Stella effectue pour retrouver sa fille, je l’aurais sans doute accompli moi aussi!

     

    Si vous avez besoin de vous changer les idées, vous enfuir de votre quotidien, je vous le recommande.

    C’est une excellente histoire à découvrir avant d’aller visiter la Suède et particulièrement Stockholm.

     

    Pour un premier roman, Elisabeth Norebäck peut être fière et je garde ce nom d’écrivaine en tête, car je savourerai certainement ses autres livres.

    Photo de Lhom

    Cette semaine, voici une photo du pont fleuri à Luzerne en Suisse.

    Le pont fleuri à Luzerne (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous cet auteure?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne  semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Un merci spécial pour la collaboration de mon amie, madame A, pour les photos du livre.

    L’eau rouge, un excellent roman policier pour vous faire découvrir un pays

    J’ai lu L’eau rouge, l’excellent roman policier de l’écrivain croate Jurica Pavicic. Toutes mes excuses à l’auteur et au peuple croate. Je n’ai pas découvert, malgré toutes mes recherches, comment taper sur mon clavier, les différents accents sur la lettre « c ». L’appel est lancé à tous, s’il vous plaît, avisez-moi si vous trouvez la solution.

    Cet écrivain est né en 1965 à Split, une ville croate où a lieu une partie de l’intrigue de cette fiction. L’eau rouge est le premier roman de cet auteur publié en français. Il a remporté le Prix du polar européen en 2021 ainsi que le Grand Prix de littérature policière.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

     

    J’ai aimé l’écriture claire, juste, sans être incisive.

    L’intelligence de la construction nous fait connaître, à chaque chapitre, les états d’âme des différents protagonistes impliqués dans la disparition d’une jeune femme.

    Dans un genre policier, l’auteur synthétise trente ans en Croatie, de la chute du communisme jusqu’à l’explosion touristique. Sans être un livre politique, Pavicic nous présente un pays, ses habitants et l’histoire croate de 1989 à 2017.

    On y parle de la guerre qui a scindé la Yougoslavie, mais à travers les personnages affectés par la disparition de Silva, parfaitement en lien avec l’intrigue.

    Ce que j’ai moins aimé

    Couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

    L’histoire se déroule sur une trentaine d’années, donc ce n’est pas un rythme de suspense. Ce n’est pas un page turner. Il n’y a pas de longueurs, mais la cadence est un peu lente. Cela m’a pris un moment à m’acclimater à cette vitesse. En fait, c’est la vitesse de ces gens qui vivent des évènements pénibles. Pourtant, ils sont dans un endroit fabuleux sur la côte dalmate.

    Citation

    « Vesna se souvient de tout cela. Elle se souvient de ces quatre personnes assises autour de la table de la cuisine, sous le Jésus endormi et les paysages canadiens du calendrier. Le crépuscule tombe sur Misto, on entend les essais de sonorisation pour la fête des pêcheurs qui aura lieu dans le petit port. Elle se souvient de ces quatre ombres en train de dîner, qui goûtent au repas, se versent du vin, discutent. Jakov va se lever, déposer les assiettes dans l’évier et ranger le vin dans le buffet. Silva va quitter la table et se traîner avec paresse et langueur jusque dans sa chambre. »

    Jurica Pavicic

    C’est un roman original, différent de mes lectures habituelles, une merveilleuse fiction sur le thème de la disparition, celle d’une jeune femme, mais aussi d’un pays.

    C’est un roman parfait pour lire avant de partir en Croatie.

    De plus, Jurica Pavicic nous fait réaliser l’importance cruciale de certains détails dans une enquête policière. Il s’agit d’un élément qui, dans cette histoire, aura un impact sur la vie de plusieurs individus même après trente ans. Puisque je ne suis pas une divulgâcheuse, ne comptez pas sur moi pour vous révéler cet infime élément! Je vous laisse le trouver.

    Je fais un clin d’œil, ici, à mon ami Twitter, le blogueur Justin Busch. Tombé amoureux de la France pendant la pandémie, il regarde des films de Louis de Funès et cuisine de la gastronomie française pour apprendre la langue de Molière! Jamais je n’aurais cru qu’un Américain de la Californie me ferait découvrir un mot québécois que je ne connaissais pas : divulgâcheur.

     

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    book club illustration (credit DIVI)

    Photo de Kit4

    Cette semaine, exceptionnellement, c’est ma fille Kit4 qui nous présente une photographie. Puisqu’elle a visité la Croatie en 2018 telle que je vous le spécifiais dans cet article, voici une vue prise dans les îles près de Split, la région où, justement, l’intrigue de ce roman a eu lieu.

    Paysage Croate (crédit photo Kit4)

    Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous visité la Croatie?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne  semaine .

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs, éditeurs et personnes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    10 séries exceptionnelles à ne pas manquer à l’automne

    La saison froide arrive à grands pas et nous installer devant la télévision pour regarder des histoires en série représente une activité hygge incontournable.

    Si vous avez déjà visionné toutes mes recommandations dans cet article, en voici d’autres toutes aussi intéressantes.

    • Young Sheldon

      • À visionner sur Netflix, 5 saisons, environ 20 épisodes par saison d’une durée d’environ 20 minutes. Disponible en français.
      • Dans Young Sheldon, on vit les aventures de Sheldon, un enfant doué d’un intellect exceptionnel sauf dans les relations humaines, et de sa famille. C’est une série légère, chaleureuse et pleine d’humour qui est intéressante à regarder si vous n’avez pas beaucoup de temps, puisque les épisodes ne durent que vingt minutes. J’aime cette œuvre qui nous rappelle que l’intelligence émotionnelle est plus importante que l’intellectuelle. Sheldon Cooper est le même personnage que celui de la série The Big Bang Theory.
    • Blindspot

      • À visionner sur Netflix, 5 saisons, environ 22 épisodes d’une durée d’environ 42 minutes. Disponible en français.
      • Une femme amnésique au corps tatoué de la tête au pied découvre avec l’aide du FBI que ses tatouages sont des indices pour révéler les actes de criminels. J’ai trouvé cette histoire très intrigante.
    Série Blindspot (capture écran de Phrenssynnes)
    • Biohackers

      • À visionner sur Netflix, 2 saisons, 6 épisodes d’une durée d’environ 45 minutes.
      • Disponible en français.
      • Une jeune femme commence des études de médecine dans une grande université allemande avec la mission secrète de révéler le lien entre la mort tragique des membres de sa famille et une professeure réputée. C’est une excellente série qui nous fait réfléchir sur l’éthique et la science.

     

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)
    Série Manifest (capture écran de Phrenssynnes)
    • Manifest

      • À visionner sur Netflix, 3 saisons, 13 à 16 épisodes par saison, d’une durée d’environ 42 minutes. Disponible en français.
      • Un avion porté disparu il y a plusieurs mois atterrit aux États-Unis Les passagers en sortant de l’avion se retrouvent à la bonne destination, mais doivent faire face à une nouvelle réalité où leurs proches ont évolué sans eux. J’aime les séries de science-fiction bien ficelée.
    • The Lincoln Lawyer

      • À visionner sur Netflix, 1 saison, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 50 minutes. Disponible en français.
      • Mickey Haller, un avocat renommé et connu pour travailler dans sa Lincoln, est en convalescence d’un accident de surf lorsqu’il hérite du cabinet d’un collègue assassiné. Il récolte ainsi d’une affaire de meurtre très médiatisé. Un personnage des romans de Michael Connely a inspiré cette série.
    Série Lincoln Lawyer (capture écran de Phrenssynnes)
    • Madame Maisel, femme fabuleuse

      • À visionner sur Prime Video, 4 saisons, 8 à 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 50 à 60 minutes. Disponible en français.
      • À New York à la fin des années 50, on nous présente la vie d’une jeune femme juive, riche et sympathique qui se découvre un talent d’humoriste. J’ai trouvé cette série intéressante du point de vue historique et l’énergie et les aventures de madame Maisel sont rafraîchissantes.
    Série Bosch (capture écran de Phrenssynnes)
    • Bosch

      • À visionner sur Prime Video, 7 saisons, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 50 minutes. Disponible en français.
      • Titus Welliver joue le rôle d’Harry Bosch, un enquêteur criminel de la police de Los Angeles. C’est un personnage des romans de Michael Connely. Étant déjà une fan de cet écrivain, j’ai adoré cette série. L’authenticité et l’éthique du policier impressionnent.
    • Bosch : Legacy

      • À visionner sur Prime Video, 1 saison, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 50 minutes. Disponible en français.
      • C’est l’excellente suite de Bosch où Harry Bosch est devenu détective privé alors que sa fille, Maggie, suivant les traces de son père, commence sa carrière de policière à Los Angeles. On retrouve aussi le personnage de Honey Chandler, une avocate qui a survécu à une tentative d’assassinat.
    • Jack Ryan

      • À visionner sur Prime Video, 2 saisons, 8 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 60 minutes. Disponible en français.
      • Ce sont les aventures de Jack Ryan, un héros des romans de Tom Clancy. Ce jeune analyste de la CIA est lancé dans une enquête qui le mène à résoudre une importante affaire de terrorisme. L’intelligence et l’éthique du personnage génèrent le cœur de l’histoire. Un suspense incroyable.
    Série Jack Ryan (capture écran de Phrenssynnes)
    • The Summer I Turned Pretty

      • À visionner sur Prime Video, 1 saison, 7 épisodes par saison, d’une durée d’environ 39 à 52 minutes. Disponible en français.
      • Sur le thème du passage à l’âge adulte, cette série est basée sur le premier roman d’une trilogie de Jenny Han. Une deuxième saison de cette série légère et romantique est en production. Deux familles se réunissent tous les étés à Cousins Beach dans le Maine. Je n’ai jamais visité cet endroit, mais cela m’a donné le goût d’aller y faire un tour avec Lhom et Brittany Brexit. L’intrigue est fondée sur le personnage de Belly qui est sur le point d’avoir seize ans. S’étant métamorphosée dans la dernière année, elle a espoir que cet été-là sera différent des autres. Léger, agréable et parfait pour se changer les idées.

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente cette semaine une photo de Californie. Elle a été prise à Santa Barbara, près de Los Angeles, lieu de la série Bosh.

    Santa Barbara (crédit photo Lhom)

    Et vous? Avez-vous vu ces séries? Est-ce que vous avez d’autres suggestions?

    Je vous souhaite un bon visionnement.

    Phrenssynnes

    P.S. Il n’y a aucun lien affilié dans cet article.

    Chronique littéraire de Jaune Caravage, un roman policier italien étonnant!

    J’ai choisi le livre Jaune Caravage pour découvrir l’auteure Gilda Piersanti.

    J’ai entendu parler d’elle par mon amie Twitter et bibliothécaire @SylvieGeo. Elle a gazouillé qu’elle lisait Le saut de Tibère de cette écrivaine et que ce bouquin faisait partie des Saisons meurtrières. Ce sont une collection de romans avec les mêmes personnages policiers. On a créé une minisérie télévisée en France.

    Jaune Caravage a été publié en 2008.

    J’aime emprunter de vrais livres à ma bibliothèque municipale, car je préfère lire sur du papier avant de m’endormir. Cela m’aide à limiter ma consommation de lumière bleue et à favoriser le sommeil.

     

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    book club illustration (credit DIVI)

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

    J’adore découvrir une auteure qui a écrit un tas de fictions avec les mêmes personnages comme Louise Penny.

    Les romans de Gilda Piersanti sont un bon filon, si vous aimez les histoires policières.

    L’action se passe à Rome en Italie et cela me permet de mieux connaître cette ville que je n’ai jamais visitée. Les berges du Tibre semblent un endroit magnifique pour se promener, mais parfois risqué, telles qu’on le constate dans ce roman.

    Si vous projetez un voyage à cet endroit, lisez ce livre et il vous fera découvrir une partie de cette cité avant votre départ!

    On embarque vite dans l’histoire qu’on ne veut plus lâcher après. J’ai aimé les personnages de Mariella De Luca et sa collègue, Sylvia Di Santo, et je lirai probablement les divers romans de la série. J’ai beaucoup d’admiration pour le métier de ces enquêteurs de police ainsi que tous ceux qui travaillent dans ce milieu. Naviguer dans les eaux troubles du crime et coincer la pire race des bandits, les assassins, demandent une intelligence et des facultés incroyables.

    Le lien avec la littérature dans l’intrigue demeure une chose particulière qui m’a fait craquer pour ce roman.  On y fait référence à une nouvelle d’Edgar Poe. Et c’est même une autre œuvre littéraire qui aide l’inspectrice à comprendre un détail important dans l’homicide. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous révéler le punch !

    Le mot Caravage fait référence à un peintre ayant vécu au début des années 1600.

    Et l’auteure nous renvoie à cette œuvre particulière de l’artiste.

    Citation

    J’adore cette citation.

    « Eva l’avait sortie de l’ombre en la désignant du doigt comme le Christ de Caravage sort Matthieu de son tripot obscur et l’inonde la lumière jaune. Jaune Caravage. Sa vie était obscure comme le tripot de saint Matthieu, son jaune à elle avait été Eva. »

    Gilda Piersanti

    Ce que j’ai moins aimé

    J’ai remarqué beaucoup de mots en italien et de référence à ce pays. Au début, j’étais un peu perdue, mais grâce aux notes en fin de volume, j’ai fini par m’y retrouver.

    Jaune Caravage n’est pas la première histoire de la collection. Se glisser dans la peau des différents protagonistes se fait aisément même si c’est le quatrième volet de la série. Par contre, à un moment donné, dans le récit, un personnage est parachuté dans l’intrigue et on se demande d’où il vient, celui-là. Après avoir lu deux fois le paragraphe qui nous éclaircit son existence, j’ai compris de façon un peu ardue le lien avec un autre roman plus ancien.

    Photo de Lhom

    En plus de la photo de Lhom, cette semaine, je vous dirige vers cette magnifique photo sur Instagram, représentant de façon exceptionnelle la lumière dorée d’un coucher de soleil. Est-ce cette lumière que Caravage essaie de reproduire dans ces oeuvres?

    The cozy lifestyle, le compte d’une jeune photographe que je vous invite à suivre.

    La photo de Lhom a été prise au lac de Côme en Italie. Un paysage différent de ceux relatés dans le roman policier de Gilda Piersanti mais une image qui fait plaisir aux yeux.

    Lac de Côme, Italie (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous Gilda Piersanti?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne  semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs, éditeurs et personnes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    La Dame de la rue des Messieurs de Jean Lemieux

    Je vous présente le bouquin québécois que je me suis procuré cette année dans le cadre de l’évènement « le 12 août, j’achète un livre québécois. »

    J’ai sélectionné un livre de Jean Lemieux. Voici les raisons de mon choix :

     

    • Je connais l’auteur, car j’ai déjà lu ses romans policiers dont l’intrigue se passe aux Îles de La Madeleine et j’ai apprécié ses livres.
    • Je sais qu’il vit à Québec. Tant qu’à acheter québécois, pourquoi ne pas acheter « pure laine! »
    • J’ai beaucoup aimé la première de couverture du bouquin. Pour deux choses: le dessin m’a plu et, au toucher, le livre est doux!

    Vous pouvez constater l’irrationalité des critères de choix d’un ouvrage!

    Je suis allée à pied avec mon amie F à la librairie Vaugeois pour acheter ce livre.

     

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture du livre de Jean Lemieux (crédit photo Phrenssynnes)
    La Dame de la rue des Messieurs (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Comme pour le choix d’un livre, votre avis sur une œuvre demeure très subjectif et variable d’une personne à l’autre. L’émotion ressentie par le lecteur influencera beaucoup s’il adore ou pas. De plus, l’écrivain ne contrôle pas ces perceptions.

    Dans cette histoire, je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à l’héroïne. Elle est une femme dans la soixantaine qui habite près de chez moi et qui est une cliente assidue de la librairie Vaugeois. Oui, celle-là où j’ai acheté ce livre. Quelle coïncidence!

    J’ai aimé la rencontre de deux êtres perturbés par des choix faits lors de leur jeunesse. À l’âge mûr, un bouleversement soudain dans leur quotidien les amène à aller de l’avant. Une démarche, qu’ils auraient pu réaliser il y a longtemps, mais ils s’en sentaient incapables.

    J’adore améliorer ma culture et dans ce livre, j’ai appris la différence entre un piano Steinway Hamburg et New York.

    Dans l’histoire, l’Appassionata de Beethoven joue un rôle important. Je ne connaissais pas cette sonate pour piano longue d’environ vingt minutes et qui, d’un point de vue technique, est reconnue pour sa difficulté à exécuter. En plus de découvrir cette musique, j’ai aussi acquis plus de connaissances sur la vie de Beethoven.

    J’apprécie beaucoup le talent de Jean Lemieux pour décrire une scène et nous en faire sentir l’émotion. L’héroïne, dans un magasin d’instruments de musique, s’amuse à distraire son professeur, mais elle n’impressionne pas que lui. J’aime beaucoup cette citation.

    Citation

    « Après avoir demandé la permission au vendeur obséquieux, Michèle s’assoit au clavier, ouvre son cahier et se tourne vers son Betreuer. […] Avec maîtrise, mais aussi avec dérision, elle joue un passage furibond du premier mouvement de l’Appassionata, un galimatias d’accords syncopés et d’arpèges, fortissimo, qui fait chuter la mâchoire du vendeur et se retourner un jeune tatoué magasinant un synthétiseur. »

    Jean Lemieux

    Ce que j’ai moins aimé

    Je ne peux pas reconnaître à sa juste valeur tous les détails musicaux dont l’auteur disserte. Si vous ne connaissez pas ma relation avec l’art musical, je vous invite à lire cet article.

    Vous comprenez maintenant mon incapacité à analyser ces deux images. Tout ce que je pourrais dire c’est qu’une semble plus compliquée que l’autre.

    Ligne de musique (crédit photo Phrenssynnes)
    Une partie de l'Appassionata (crédit photo Phrenssynnes)

    C’est bon un roman à lire si vous projetez un voyage à Vienne en Autriche. Sinon, cette histoire vous fera voyager!

    En conclusion, La Dame de la rue des Messieurs n’est pas un page turner. C’est une charmante histoire d’amitié où deux personnages évoluent. Cette fiction nous entraîne dans l’aventure touchante de deux êtres affectés par le destin qui se découvrent et s’entraident.

    Photo de Lhom

    En lien avec cette histoire qui se passe en partie à Québec, Lhom nous offre une image du symbole de cette ville. 

    Symbole de la ville de Québec (crédit photo Lhom)

    Connaissiez-vous cet auteur?

    Quel est votre livre québécois acheté le 12 août?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne  semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Un chronique littéraire sur le roman Femme forêt, un livre d’Anaïs Barbeau-Lavalette

    Publié en 2021 chez les éditions Marchand de feuilles, ce livre, de 287 pages, a été inspiré par la vie de l’auteure pendant le début de la pandémie.

    J’avoue, candidement, que je ne connaissais pas cette écrivaine. C’est ma sœur qui, en m’offrant ce recueil, me la fait découvrir. Anaïs Barbeau-Lavalette est aussi scénariste et réalisatrice dans le monde du cinéma.

    Habituée à être derrière l’objectif, elle s’est elle-même mise sous les projecteurs dans cet ouvrage.

     

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Femme forêt 2(crédit photo Phrenssynnes)

    Cette Anaïs survit à la pandémie dans la misère, réfugiée avec ses trois enfants, un conjoint qui semble souvent absent et une autre famille, dans une vieille bicoque perméable aux vents et pleine de souris. Elle crée une légende et en fait un objet dignement publié, au lieu de se lamenter de ces conditions. J’admire l’optimisme de cette jeune femme.

    Cette écrivaine, entourée de son trésor de mari, observe beaucoup. Elle baigne dans une forêt remplie de richesse et sa progéniture constitue sa fortune. De plus, Anaïs nous présente les voisins de l’endroit, et quelques écorchés du destin qui habitent cette région reculée. Elle les transforme tous en des personnages colorés et bigarrés qui peuplent un royaume surréel et lointain.

     

     

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    L’auteure se targue d’avoir beaucoup voyagé. On bénéficie de cette culture accumulée au cours de sa vie de globe-trotter. Elle nous raconte les anecdotes qui ont rempli son quotidien, qu’elles soient issues de son séjour en forêt ou de ses visites avec les gens de la place.

    Seuls les poètes et les biologistes brillent à se rappeler le nom des plantes et de la faune. Tout au long du récit, l’écrivaine disserte sur le mélilot, les fougères et les asclépiades. On participe à ses rencontres avec des butors, des castors et des lucioles.

    L’auteure se sert de tous ces mots, transformés en prose poétique, pour nous dévoiler son existence pendant le grand confinement. Elle réussit à nous faire ressentir les joies de l’enfance.

    Cette expérience d’être plongée dans la nature semble l’avoir unie à sa famille.

    Citation

    « La Maison bleue est surpeuplée.

    On pétille d’abord tous ensemble, emmêlés dans un bonheur effervescent. Et puis on trace des lignes et on se toise.

    Il faudra s’incliner devant la façon d’être et de vivre de chacun. […]

    Il faudra mettre des règles. Beaucoup de règles. »

    Anaïs Barbeau-Lavalette

    Ce que j’ai moins aimé

    Étant donné que je ne suis pas une adepte de poésie, j’ai trouvé certaines longueurs.

     

    Autres citations

    « Mes enfants sont une coquille éphémère qui recouvre mon corps.

    Mon esprit se perd dans l’abîme sylvestre qui nous entoure, nous avale. »

    Anaïs Barbeau-Lavalette

     

    « Intéressé par ce qui émerge de la terre, du ciel ou de l’eau, il se penche entre deux vents, esquissant délicatement une révérence au vivant. »

    Anaïs Barbeau-Lavalette

     

    Lorsque j’ai terminé la rédaction de cette chronique, j’ai fait une recherche sur Anaïs Barbeau-Lavalette. J’ai découvert une dame avec un profond regard de khôl. J’ai perçu une artiste énergique à l’allure engagée avec un curriculum cinématographique impressionnant.

    Mon imagination s’était forgée une toute autre image. Je m’attendais à une blonde jeune femme aux airs angéliques et naïfs. Je visualisais des yeux pâles auréolés d’une couronne de fleurs. Ah! Ah! Ma vision poétique de l’auteure! Écrivains et écrivaines, vous ne cesserez d’être étonnés de ce qui se passe dans l’esprit de vos lecteurs.

     

    Si vous aimez la forêt et la poésie, ce livre est pour vous. En revanche, si vous êtes avide de romans policiers ou de suspenses, vous n’y trouverez pas votre compte. C’est un bon bouquin à lire avant de partir dans les bois.

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente cette semaine, un paysage québécois à faire rêver : la baie du Grand Pabos.

    Baie du grand Pabos (Crédit photo Phrenssynnes)

    Connaissiez-vous cette auteure?

    J’attends vos commentaires avec plaisir.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. L’auteure du livre et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Un livre essentiel à lire en 2022: La puissance de la joie de Frédéric Lenoir

    Paru en 2015 aux éditions Fayard, La puissance de la joie écrit par Frédéric Lenoir se décline en sept parties, suivies d’un épilogue.

    1. Le plaisir, le bonheur, la joie
    2. Les philosophes de la joie
    3. Laisser fleurir la joie
    4. Devenir soi
    5. S’accorder au monde
    6. La joie parfaite
    7. La joie de vivre
    8. Épilogue : La sagesse de la joie

     

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture de La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

     

     

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    Ce que j’ai aimé du livre de Frédéric Lenoir

    Des lunettes roses pour lire La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai apprécié sa réflexion sur les différences entre le plaisir, le bonheur et la joie. Franchement, je ne m’étais jamais arrêtée à faire ces distinctions. Ces trois mots avaient, pour moi, la même signification.

    Étant donné que j’adore apprendre, explorer les écrits de Spinoza, Nietzsche et Bergson a été un plaisir. Ou une joie ou un bonheur ? J’en suis encore à démêler ces termes! Ah! Ah!

    Ce que j’aime aussi dans ce genre de livre, c’est qu’on peut sans cesse le reprendre. On l’ouvre et l’on peut le parcourir avec l’assurance d’en retirer un éclairage nouveau à chaque fois. J’ai la conviction que si j’y reviens dans dix ans, le message de Frédéric Lenoir aura un écho différent.

    C’est un livre qui peut contribuer à votre cheminement personnel. Je trouve qu’il est pertinent de le lire en 2022, après cette horrible pandémie, car nous avons été tant privés de joie.

    Lire ce bouquin nous stimule à nous poser des questions, mais il nous permet, surtout, de nous déposer. Dans le monde d’aujourd’hui, où un changement n’attend pas l’autre, se plonger dans une œuvre de ce genre tend à nous ralentir. Et, comme j’ai l’habitude de le dire, ça réaligne les yeux dans les trous. Frédéric Lenoir nous aide à remettre nos vraies valeurs en perspective.

    L’auteur a rédigé avec des mots simples un message plein de sagesse sans relent de psycho pop.

    Citation

    « Être sage, c’est consentir à la vie et l’aimer comme elle est. C’est ne pas vouloir à tout prix transformer le monde selon ses propres désirs. C’est se réjouir de ce qu’on a, de ce qui est là, sans toujours en désirer davantage ou autre chose. Cette belle formule attribuée à saint Augustin le résume bien : “Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède déjà.” »

    Frédéric Lenoir

    Ce que j’ai moins aimé

    Discourir sur la joie pendant 203 pages entraîne quelques longueurs. Évidemment! Par contre, il ne se répète pas.

    Vous le savez, j’ai étudié en science, mais parcourir cette œuvre m’a confirmé que la philosophie, ce n’est pas ma tasse de thé. J’aime bien me remettre en question et m’arrêter à quelques réflexions philosophiques, mais je n’en aurais pas fait mon pain quotidien.

    Ce livre demeure l’ouvrage parfait avant de se blottir dans les bras de Morphée sur un oreiller de joie, de bonheur ou de plaisir. À vous de décider!

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une photo qui devrait vous procurer de la joie, du moins nous l’espérons! Un magnifique coucher de soleil au lac Léman en Suisse.

    Lac Léman, Suisse (crédit photo Lhom)

    Connaissez-vous cet auteur? Avez-vous déjà lu des livres de Frédéric Lenoir?

    J’attends vos commentaires avec plaisir, joie et bonheur!

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

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    Une chronique littéraire sur le prix Goncourt 2020, excellent choix à lire même en 2022

    L’anomalie d’Hervé Le Tellier

     

    J’ai lu pour vous le livre L’anomalie d’Hervé Le Tellier, gagnant du prix Goncourt en 2020.

    C’est la première fois que je lis les écrits de cet auteur.

    Je ne saurais vous dire la raison pour laquelle j’ai sélectionné ce roman. J’ai dû voir une recommandation positive à cet effet sur le Net, car d’habitude, les prix Goncourt me rebutent un peu. Disons que ces œuvres, choisies par l’Académie Goncourt, ne m’ont pas toujours impressionnée.

    Quatrième de couverture de L'anomalie(crédit photo Phrenssynnes)

    On ne doit pas mélanger les deux Académies: la Française et la Goncourt.

    Je remarque, lors de mes recherches, que, parmi les membres de la prestigieuse Académie Goncourt, figure l’écrivain Pascal Bruckner dont j’ai récemment critiqué le livre Une brève éternité.

    Quatrième de couverture de L’anomalie

    Je vous laisse lire la quatrième de couverture sur cette photo, si vous le désirez.

    Ce que j’ai aimé

    L’intrigue de cette œuvre, publiée fin août 2020 chez Gallimard, se passe en 2021. Je classerais ce livre dans la catégorie de science-fiction, mais d’une façon atypique. Cela, parce qu’un phénomène digne de cette classification littéraire survient dans l’histoire. Par contre, l’auteur met l’accent sur la vie des personnages. Et non pas sur cette anomalie aberrante que le lecteur constate vers le milieu du bouquin.

    Je ne m’attendais pas à une histoire du genre chez Gallimard, mais de toute façon j’adore la science-fiction.

    Livre L'anomalie sur coussin(crédit photo Phrenssynnes)

    J’ai aimé la brochette variée des protagonistes décrits dans la quatrième de couverture. La liste des héros est assez longue.

    Dans la première section du livre, nous rencontrons les personnages, la deuxième partie nous révèle la fameuse anomalie. Et, dans la troisième, nous constatons les conséquences de l’anomalie sur la vie des caractères choisis par l’auteur.

    Hervé Le Tellier compose bien et on ne ressent pas de lourdeur littéraire dans son style. Certains écrivains nous gargarisent parfois d’une façon irritante avec l’étendue de leur riche vocabulaire. D’autres fois, d’interminables phrases nous assomment.  Ce n’est pas le cas ici.

    J’aime l’originalité de l’histoire et la crédibilité du vécu de chaque personne après l’anomalie.

    « Victor Miesel ne manque pas de charme. Son visage longtemps anguleux s’est adouci avec les années, et ses cheveux drus, son nez romain, sa peau mate peuvent évoquer Kafka, un Kafka vigoureux qui serait parvenu à dépasser la quarantaine. Son grand corps est long, encore mince bien que la sédentarité inhérente à son métier l’ait quelque peu empâté.

    Car Victor écrit. »

    Hervé Le Tellier

    Dernier point que j’aime, ce bouquin se révèle être un authentique page turner avec un brin d’humour sarcastique. Et c’est un bon livre à lire si vous prenez l’avion entre Paris et New York.

     

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Ce que j’ai moins aimé

     

    Cette ironie de l’auteur nous fait prendre conscience à quel point certains humains dans le monde actuel peuvent être détraqués. Il n’a pas tort et son œuvre est aussi un kaléidoscope d’images des multiples fléaux perturbant notre société. Ma foi, c’est décourageant et désolant.

    La fin du livre m’a un peu déplu. À la place de l’auteur, j’aurais omis les quatre derniers paragraphes. Cela aurait engendré une fin ouverte et aurait donné au lecteur l’espoir d’une suite. Car on veut en savoir plus sur cette histoire. Assurément!

    Photo de Lhom

     

    Cette semaine, Lhom nous présente, en lien avec cette histoire incroyable d’Hervé Le Tellier, une photo de nuit de la ville de New York.

    New York city la nuit (crédit photo Lhom)

    Et vous? Aimez-vous lire les gagnants des différents prix littéraires? Avez-vous lu cet auteur?

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Hervé Le Tellier, ses éditeurs et les personnes mentionnées dans cet article, n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    [Idée lecture] Quel livre magnifique à lire avant de visiter la France

    Le livre de  Wolfram Fleischhauer

    J’ai lu La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer, publié en 2002. Traduit de l’allemand, cet ouvrage a connu un succès en Allemagne lors de sa parution.

    Mon ami R me l’a prêté et fortement recommandé. Puisqu’il a paru il y a environ vingt ans, j’ignore si on l’offre en librairie, mais il est disponible en bibliothèque.

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture de La ligne pourpre(crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    C’est le type de roman avec un manuscrit dans le livre.

    Je ne connais pas bien l’histoire de France et encore moins ce qui se déroula au temps d’Henri de Navarre. La trame se passe à deux moments, de nos jours et en 1599.

    Étant donné que j’aime apprendre et me cultiver, ce livre a été très instructif. D’autant plus que l’écrivain indique, à la fin, ce qui est véridique et factuel dans son intrigue. Monsieur Fleischhauer a ajouté en annexe une chronologie des principaux évènements de l’époque, ce qui aide beaucoup le lecteur.

    Un bouquin comme celui-là nous donne l’impression de voyager dans le temps. La cruauté de cette période, les conditions d’hygiène, les mariages arrangés politiquement nous scandalisent.

    L’auteur nous transmet sa passion pour les recherches de documents anciens en nous faisant bien sentir son engouement lors de ses découvertes.

    Dans le milieu de l’ouvrage, on retrouve une description de plusieurs pages sur la maladie et l’opération subie par le roi Henri de Navarre en 1598. On lui retire un calcul de la vessie. Une narration qui doit être probablement truculente et choquante pour des urologues du 21e siècle.

     

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    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Citation de Wolfram Fleischhauer

    « Au cours des jours suivants, les médecins délibérèrent devant la cour assemblée et se disputèrent sur le bon diagnostic. Il fallait dans un premier temps réfléchir à la date de l’opération. Tous s’accordaient pour dire que la saison était favorable. Le froid et la sécheresse étant considérés comme les éléments principaux de la vessie, il était recommandé de choisir pour opérer cet organe au moment où Mars et Saturne ne se trouveraient pas dans l’axe de la Lune. On n’était pas d’accord, en revanche, sur le point où l’intervention devrait être effectuée. Certains plaidaient pour opérer le membre lui-même. »

    Wolfram Fleischhauer

    Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

    La description de la procédure, qui s’étend sur deux pages et demie, nous dresse les cheveux sur la tête! Par contre, l’auteur explique plus loin quelle est l’importance de cette description d’un point de vue littéraire.

     

    Et suivent les conseils pour la guérison :

    « Il faut bander le patient et l’allonger jambes croisées dans une chambre obscure et chaude pour que Morphée s’empare de lui et apaise ses douleurs. Au bout de quelques jours, il faut injecter dans la vessie du convalescent un baume concocté à base de plantain, de solanum et d’eau de rose. Si, après l’opération, des caillots et d’autres particules bouchaient la vessie, il faudrait de nouveau poser la sonde pour libérer l’urètre. Voilà, Dieu m’en est témoin, ce qu’il faut faire pour préserver notre roi de la mort. »

     

    Hum! les chirurgiens de l’époque avaient besoin de prier avec beaucoup de dévotion!

    Ce que j’ai moins aimé

     Étant donné que c’est, en partie, une enquête criminelle, on y recense plusieurs témoignages qui deviennent des passages un peu lourds.

    J’ai remarqué aussi certaines longueurs dans le manuscrit. On y dépeint les scènes d’un banquet de Mardi gras où, on présente au roi, un spectacle surprise.  Cette partie du texte aurait pu être condensée tout en gardant l’émotion du crescendo de cette représentation théâtrale. L’auteur a failli me perdre à ce moment, mais j’ai continué parce que mon ami R m’avait recommandé cette lecture!

    Le livre pourpre vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

    Les amoureux de l’histoire de l’art se délecteront de cette histoire. Si vous envisagez de visiter Paris, Bâle, La Rochelle, Fontainebleau, vous trouverez ce livre passionnant. Mon copain R a vu le fabuleux tableau de la couverture au Musée du Louvre. Peut-être que vous pourrez aussi le voir.

    Photo de Lhom

    Lhom nous présente cette semaine une photo d’un château français, le château de Chambord.

    Château de Chambord (crédit photo Lhom)

    J’attends vos commentaires lorsque vous aurez lu ce roman.

    Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous vu le tableau au Louvre?

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Wolfram Fleischhauer et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    C’est le 12 août : allez acheter votre livre québécois!

    Le 12 août et le livre québécois

    Exceptionnellement, je publie mon article de la semaine aujourd’hui, vendredi, au lieu du samedi car on est le 12 août! La journée du 12 août est celle où on achète un livre québécois.

    Vous manquez d’idées? Eh bien! En voilà quelques-unes.

     

    Des suggestions pour votre livre québécois

     

    Des romans ou recueils de nouvelles

    État de terreur écrit par la Québécoise Louise Penny avec Hillary Clinton.

    Un homme meilleur de Louise Penny.

     L’accoucheur en cuissardes de Jean Désy

    Le goût de l’élégance de Johanne Seymour.

    Ta mort à moi de David Goudreault.

    Le reste du temps  et L’ombre d’un doute d’Esther Croft.

    J’aime beaucoup les romans de Martin Michaud, particulièrement la série Victor Lessard.

     

    Peut-être, préférez-vous des essais?

    Je ne suis pas une compagnie de Michel Perreault.

    L’histoire populaire de l’amour au Québec de Jean-Sébastien Marsan.

    Apprendre sur le tas de Boucar Diouf.

     

    Un livre québécois dans ma PAL

    Dans ma pile à lire, j’ai reçu en cadeau ce roman, Femme forêt d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

    Lorsque je choisis un livre, je lis toujours la quatrième de couverture. Je lis rarement les premiers mots avant mon achat. Par contre, avant de commencer ma lecture, je vais lire la toute dernière phrase du livre.

    Femme forêt 2(crédit photo Phrenssynnes)
    Quatrième de couverture Femme forêt (crédit photo Phrenssynnes)

    Et, à chaque fois, je constate que je ne comprends rien à cette phrase. Puis, je me dis que lorsque j’aurai fini ma lecture, je serai capable d’en expliquer les moindres mots! Cela me fascine.

    Je connais quelqu’un qui, avant son achat, lit quelques mots dans la première page. Et elle fait de même pour une page dans le milieu et à la fin de l’ouvrage. Je suis certaine qu’elle se reconnaîtra.

    Bref, on a tous des tics de lecture. À propos, quels sont les vôtres?

    Quels sont vos critères pour choisir un livre?

    Je vous révèle un secret, j’ai déjà acheté un livre de Paul Auster parce que la couverture du livre était douce au toucher. Ah! c’est tout à fait ridicule mais que voulez-vous?  Il faut accepter nos petites manies.

    Et voici un autre éventail de suggestions!

    Une panoplie de suggestions (crédit photo Phrenssynnes)

    Créée par Amélie Dubé et Patrice Cazeault en 2014, cette initiative ne semble pas s’essouffler. C’est tout un sujet d’actualité.

    On en parle à Radio-Canada.

    Il y a un article dans le journal La Presse.

    Vous pouvez lire sur sujet dans le magazine Les Affaires.

    Et évidemment, sur le site  leslibraires.ca, il en est aussi question.

    Julie lit au lit fait une émission radiophonique spéciale aujourd’hui à CKIA.

     

    Cliquez ici pour en lire

    plus sur Phrenssynnes se cultive.

    book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

    Photo de Lhom

    Pour continuer la tradition, je vous présente, à toutes les semaines, une oeuvre de mon photographe préféré, mon mari, Lhom. Voici, pour rester dans le thème québécois, une magnifique vue de l’Isle-aux-Coudres.

    L'Isle-aux-Coudres (crédit photo Lhom)

    J’attends vos commentaires avec plaisir. Faites-moi découvrir votre achat!

    Bonne lecture.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteurs mentionnés et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

    Chronique sur Une brève éternité de Pascal Bruckner

    Une brève éternité – Philosophie de la longévité

    J’ai lu, sur la recommandation d’un ami, le livre Une brève éternité de Pascal Bruckner publié en 2019. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque municipale.

     

    Quatrième de couverture

    Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé

    Tout d’abord, l’auteur m’a fait sourire. Au début du livre, il nous montre qu’à la fin du XIXe siècle, être jeune était un désavantage. Les jouvenceaux de vingt ans se vieillissaient pour réussir ! Aujourd’hui, ce sont les baby-boomers qui essaient de se rajeunir. Les temps ont bien changé.

    L’auteur a un grand vocabulaire et il excelle dans la jonglerie littéraire.

    On dit qu’une œuvre d’art de grande valeur évoque des sensations chez un nombre considérable de personnes. Selon cette définition, cet ouvrage peut être une importante réalisation. Oui, j’ai ressenti beaucoup d’émotions en lisant ce bouquin, mais pas celles qui sont agréables à avoir. Si vous aimez voir des films d’horreur pour vous sentir vivant, peut-être apprécierez-vous ce livre.

    Ce que j’ai moins aimé

    Après m’avoir fait sourire, ce livre m’a secouée.

    « Douche froide

    Reste cette duperie fondamentale : ce n’est pas la vie que la science, les techniques ont prolongé, c’est la vieillesse. »

    Moi, ce n’est pas une douche froide que j’ai ressentie, cela m’a plongée dans une prise de conscience qui m’a si déprimée que j’ai mis le livre de côté pendant quelques jours. Le pire c’est que l’auteur n’a pas tort.

    Puis l’écrivain demande ce qu’on fera de ces années de vieillesse de plus.

    Il parle des philosophes, de Freud en déployant des acrobaties de vocabulaire. Puis, il arrive à ce double postulat contradictoire :

     

    Couverture du livre Une brève éternité (crédit photo Phrenssynnes)

     

      Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

    book club illustration (credit DIVI)

    « ; vis comme si tu devais t’éteindre à chaque moment, vis comme si tu ne devais jamais mourir. »

     

    Plusieurs citations dans Une brève éternité

    Oui, il fait résonner quelques grandes évidences que nous éprouvons comme grands-parents.

    « […] ceux-ci, dans une sorte de transmission inversée, doivent se soumettre alors aux ordres de leurs propres fils et filles qui savent mieux ce qui est bon pour leur progéniture : permission de s’occuper des petits, mais aux conditions des jeunes géniteurs. »

    Ensuite, dans ses voltiges littéraires, il cite Platon :

    « Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser. »

    Oui, on voudrait tous refaire notre vie de vingt ans avec notre expérience de soixante ans. On le savait déjà.

    Il continue, par la suite, avec de belles citations :

    « Le drame de la vieillesse, disait Oscar Wilde, c’est qu’on reste jeune. »

    Effectivement, nos émotions ne déclinent pas. Tel que je le dis depuis des années, à la blague : ça fait seulement deux ans que j’ai cinquante ans, je ne suis pas encore habituée.

    À nouveau, un paragraphe pour vous démolir le moral :

    « À partir de la cinquantaine, on s’étonne d’être toujours gaillard, alors que tant d’autres ont déjà tiré leur révérence. Les enterrements deviennent aussi fréquents que les mariages ou les baptêmes. »

    C’est une constatation que nous expérimentons tous, je me demande ce que cela m’apporte de la lire.

    Après, il s’en prend aux photographies de famille.

    « Qu’est-ce qu’une photo de famille, des petits-enfants aux grands-parents? Un conte cruel qui nous dit : voilà ce qui va vous arriver. Les jolies frimousses se froisseront, les cheveux tomberont, les silhouettes se déformeront jusqu’à devenir méconnaissables. »

    Quelle façon négative de voir quelque chose qui est supposé être un plaisir. À mon avis, prendre un portrait de famille, c’est plutôt se bâtir des souvenirs pour se remémorer des moments heureux avec ceux qu’on aime.

    Et Bruckner continue avec une suggestion. L’objectif n’est pas d’avoir une vie réussie, mais une vie épanouie. Il discourt pendant plusieurs pages sur une véracité pour moi. Je ne me suis jamais dit que j’ai réussi ma vie, comme si le succès était la finalité. C’est peut-être l’opinion de plusieurs, mais pas la mienne. Je crois que le but demeure l’épanouissement et cela est d’une telle évidence que je ne vois pas l’intérêt à l’expliquer sur plusieurs pages.

    Pascal Bruckner écrit 256 pages sur le sujet, mais une grande partie réside en des citations. C’est une preuve que l’auteur a lu beaucoup.

    Il termine avec un léger ton d’espoir :

    « Le seul mot que nous devrions prononcer chaque matin, en reconnaissance du cadeau qui nous a été fait, c’est : Merci.

    Rien ne nous était dû. »

    Je préfère cette citation de Coluche :

    Citation de Coluche (crédit photo Phrenssynnes)

     

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une photographie d’un paysage français. Nous aimerions tous être presque éternels comme ces vignes de Châteauneuf-du-Pape.

    Château Neuf du Pape(crédit photo Lhom)

    J’essaie encore de trouver le nouveau dans les propos de l’auteur. À part la douche froide au début, je ne vois pas.

    J’aimerais bien avoir vos commentaires si vous avez lu cet essai.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Pascal Bruckner et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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    Réussir à tout boucler dans votre mini bolide et partir en road trip

    Partir en voyage avec sa Mini Cooper

    Vous croyiez qu’une mini Cooper est trop petite pour partir en voyage?  Détrompez-vous! Brittany Brexit est surprenante. Lhom et moi roulons jusqu’à Ogunquit ou partout ailleurs, avec chaises, parasol, glacière, valises. Tout le tralala. Une de mes amies en doutait, mais après plusieurs escapades, nous avons fait nos preuves.

    Mon rêve d’un périple à la plage avec ma voiture miniature m’a forcé à revoir mes convictions. Je partage avec vous un résumé du sermon intérieur avec lequel je me suis réprimandée.

    « Phrenssynnes, tu ne peux pas te séparer de ton séchoir, ton shampoing et toute ta trousse complète de produits de beauté ?

    Tu dois accepter une coiffure et un maquillage pas aussi parfait que d’habitude. Qui sait ? À force de te creuser les méninges pour minimaliser tes bagages, tu découvriras peut-être des astuces pour te faciliter la vie même dans ta routine habituelle. Lâche ton fou et laisse tes cheveux friser.

    Tu vas en vacances!

    Tu n’es pas une mannequin professionnelle partant pour un shooting photo pour faire la une d’un magazine.

    Et, tu n’es pas obligée d’apporter ta garde-robe entière. »

    Voyage en Mini Cooper(crédit photo Phrenssynnes)

    Les trucs et astuces pour partir heureux en road trip

    Après ces recadrements, voici les trucs et les compromis satisfaisants que j’ai développés et découverts au fil des voyages.

    diffuseur de voyage(crédit photo Phrenssynnes)

    Astuce pour le séchoir à cheveux

    Connaissez-vous cet objet ? C’est une astuce qu’une collègue m’a transmise. Vous l’insérez au bout du séchoir. Il remplace l’énorme diffuseur dont vous vous servez chez vous. Eh oui, vous devez trouver le moyen de vous convaincre d’utiliser le sèche-cheveux fourni à votre hébergement.

    Les compromis du voyage en Mini Cooper

    Axez sur le moins de maquillage possible. Êtes-vous obligée d’apporter ce crayon à sourcils ? Moi, non. Par contre, j’apporte deux tubes de rouge à lèvres au minimum. Ah! ah! Vous savez que j’adore ça.

    Vérifiez auprès de votre cosméticienne si elle peut vous vendre la version solide au lieu de liquide de votre savon ou de tout autre produit préféré.

    Faire un voyage à vélo sur un continent différent est le comble du minimalisme. Je connais des amies qui raffolent de ça et je me suis inspirée d’elles.  Elles utilisent leur écran solaire comme crème hydratante et leur seul fard devient un bâton de mascara! Point final. Je ne suis pas si extrême, mais vous comprenez le principe.

    Achetez des produits hygiéniques en format voyage. Mettez les bouteilles de liquide dans un double sac afin d’éviter les dégâts dans la valise.

    Je place les ceintures dans le fond du bagage et à plat.

    Les chaussures les plus volumineuses seront dans vos pieds pendant le trajet et non pas dans la valise.

    Vous allez me trouver ennuyante, mais les seuls bijoux que j’apporte sont ceux que je porte.

    Vous téléchargez vos lectures sur votre tablette électronique ou votre liseuse.

    Comment remplir la valise pour un voyage en Mini Cooper

    Je vous suggère cette technique de pliage pour ranger vos vêtements dans la valise à la verticale. Il sera plus facile pour vous de visualiser vos vêtements. Roulez les plus gros articles comme les pantalons et les parkas. Vous pouvez utiliser des élastiques afin qu’ils soient plus serrés et ne se déroulent pas.

    J’essaye de penser en système multicouche plutôt que d’apporter un coupe-vent plus chaud.

    Favorisez des vêtements de tissus légers qui sécheront vite en cas de besoin.

    Pensez à apporter un sac dédié à la lessive.

    Je n’utilise pas de cubes à rangement dans la valise, car je trouve que cela nous fait perdre de la place.

    Je range les chaussettes dans les souliers et ceux-ci dans un sac afin de ne pas salir mon linge. Vous pouvez placer vos sous-vêtements dans un chapeau ou une pochette.

    Choisissez des tenues aux couleurs coordonnées afin de pouvoir tout mixer.

    Employez, si possible, des pochettes transparentes pour vos produits de beauté ou hygiéniques. C’est plus pratique et rapide lorsqu’on peut voir à travers.

    Nous avons trouvé une glacière souple et pliable.

    Paqueter pour le voyage en Mini Cooper

    Nous partageons nos bagages dans une grosse valise et un sac de voyage de style baise-en-ville. (Je trouve cette expression française tellement cocasse!) Nous plaçons la valise sur la banquette arrière et le sac de voyage qui est plus souple, dans le coffre.

    Empaquetage de la Mini Cooper pour voyage(crédit photo Phrenssynnes)
    Sac de voyage(crédit photo Phrenssynnes)

    Les chaises de plage entrent dans l’espace entre les sièges avant et arrière. Le parasol est rangé en diagonale. Le toit de la voiture ouvre et ferme sans entraves.

    Empaquetage de Mini Cooper pour voyage vue de haut (crédit photo Phrenssynnes)
    Arrière Mini Cooper pour voyage(crédit photo Phrenssynnes)

    Réfléchir et prévoir avant votre partir en voyage avec sa Mini Cooper

    Réfléchissez, et discutez-en avec vos amis, vous trouverez des compromis acceptables.

    Je sais que vous pourrez faire les arrangements qui vous conviennent. À chacun ses priorités.

    Le principe du voyage, c’est d’être dépaysé, de découvrir de nouveaux paysages. Sortir de nos comportements quotidiens nous dépoussière, pour notre plus grand bien.

    Surtout après ces années de pandémie.

    Photo de Lhom

    Voici la photo choisie par Lhom cette semaine. Equinox Pound dans le Vermont.

    Equinox Pound au Vermont(crédit photo Lhom)

    Et vous? Quels sont vos trucs? En ai-je oublié? N’hésitez pas, j’adore lire vos commentaires.

    Je vous souhaite bon voyage.

    Phrenssynnes

    P.S. Il n’y a aucun lien affilié dans cet article et je n’ai reçu aucune rétribution financière.

    Courir 101 virtuel: mon expérience personnelle

    Courir 101 virtuel: mon expérience personnelle

    Lors d’un souper chez des amis, madame C m’a appris qu’elle participait à un programme de formation à la course à pied. Son enthousiasme m’a résolu à recommencer et j’ai décidé d’expérimenter avec la même coach que ma copine. C’est une initiation sur un balado gratuit, donc je n’avais rien à perdre !

    J’ai déjà fait de la course pendant plusieurs années. Quand le beau temps se pointait au printemps, je démarrais un entraînement progressif. Ma récompense arrivait à la fin de l’été. C’était comme un bonbon pour moi : courir un trajet de dix kilomètres dans le cadre du Marathon des deux rives de Québec. C’était un évènement qui avait lieu tous les ans à la fin d’août. J’y ai participé pendant environ sept ans, c’était une fête à chaque fois.

    À la suite d’un entraînement excessif, je suis tombée malade, puis un vilain mal de dos m’a empêchée de pratiquer cet exercice pendant plusieurs années.

    Mon épine dorsale va mieux et j’adore ce sport.

    Je connais deux autres blogueuses qui pratiquent aussi la course à pied.

    Rachel de Jasperden’s Health et Smells de Smelly socks and Garden peas. Elles ont d’ailleurs écrit des articles à ce sujet cette année.

    Cliquez ici pour celui de Rachel.

    Et ici pour celui de Smells.

    Pourquoi j’aime la course à pied

    Vous savez que faire de l’exercice est bon pour la santé. Je vous invite à lire cet article si vous n’êtes pas convaincus.

    C’est un exercice qui a de nombreux avantages. Cela demande peu d’équipement, on n’a pas besoin de réserver un terrain ou une salle. Il n’y a pas d’abonnement à payer comme dans un centre de ski ou dans un club d’entraînement. La course est une activité qu’on peut pratiquer au moment où on le désire, où l’on veut et qu’on peut faire seul si on le souhaite. On n’est pas obligé de chercher de partenaires comme au golf ou au tennis, par exemple. C’est un sport de liberté, on saute dans nos espadrilles et l’on s’enfuit en oubliant tous nos soucis!

    La course à pied, c’est aussi une forme de méditation. Lorsqu’on atteint un certain plateau, on effectue le même mouvement, en cadence, répétitif, on peut entrer dans une sorte de transe ou d’extase. Et Josée dans son balado ne cesse de nous répéter : des p’tits pas, des p’tits pas, des p’tits pas. On fini par le répéter dans notre tête comme un mantra!

    Et après l’entraînement, vous ressentez le bonheur d’une bonne dose d’endorphine.

    Les inconvénients de la course à pied

    Les gens ont tendance à croire que c’est un sport facile que n’importe qui peut faire du jour au lendemain. Tout le monde est capable de courir! Sachez qu’il existe une technique de course. Si vous désirez vous y mettre et que vous vous lancez sans suivre certaines recommandations, vous risquez de vous blesser.

    On doit respecter plusieurs choses si on veut réussir sans se faire mal.

    C’est pourquoi j’ai décidé de recommencer en essayant la méthode de Josée Prévost de la Maison de la course.

    Si je ne vous ai pas convaincu d’essayer, écoutez ce balado très intéressant de Jean-Philippe Wauthier!

    L’équipement

    L’équipement le plus important demeure votre soulier de course. Il est primordial de porter une espadrille adaptée pour votre type de foulée et pas trop usé. Il existe différents types de foulées. De là, l’importance de faire votre achat dans une boutique spécialisée où le vendeur est lui-même un coureur.

    Ce sera, je crois, votre plus gros investissement pour votre réussite. Remarquez que je n’ai pas dit la dépense! Il y a une différence entre les deux.

    Pour suivre cette formation, vous avez besoin d’un téléphone cellulaire ainsi que des écouteurs si vous ne voulez pas que tous les passants entendent les bouffonneries de Josée!

    Lorsque vous vous inscrivez avec votre adresse courriel, il y a une excellente vidéo expliquant comment télécharger les sessions d’entraînement.

    Prévoyez des vêtements pour trois sorties par semaine à moins que vous ne fassiez votre lessive tous les jours.

    Je porte toujours une casquette pendant l’été pour courir. Je trouve que c’est confortable pour se protéger du soleil.

    Ma casquette de course (crédit photo Phrenssynnes)
    Mes écouteurs (crédit photo Phrenssynnes)

    Voici mes écouteurs. Trouvez-vous qu’ils sont un peu gros?

    L’histoire des écouteurs

    En fait, j’avais mis ces écouteurs sur ma liste de suggestion de cadeau de fête en 2020. Nous avions un voyage planifié en Allemagne et en Autriche pour le mois de mai 2020. J’ai de la difficulté à dormir sur un long vol de nuit en avion. Je travaillais encore à l’époque et un de mes patients, qui est guide touristique, m’avait recommandé ces écouteurs. Ils annulent le bruit ambiant et ce professionnel du voyage pouvait dormir en avion et arriver à destination frais et dispos.

    J’attends mon prochain voyage en avion pour les utiliser. En attendant, j’ai découvert que c’est fantastique pour écouter des balados!

    Jusqu’à maintenant, j’ai complété la moitié du programme et à part quelques courbatures, je suis toujours vivante! Je vous reviendrai plus tard pour la suite de mon expérience.

    Photo de Lhom

    Il y a de magnifiques endroits pour courir. Lhom nous en présente un où la vue est fantastique. Le fleuve Saint-Laurent vu du haut du massif de Petite-Rivière-Saint-François.

    Petite-Rivière-St-François(crédit photo Lhom)

    À tous les coureurs et lecteurs, j’attends vos commentaires avec plaisir. Je suis aussi ouverte à vos conseils sur ma technique de course et j’aimerais savoir ce que vous pensez de mes p’tits pas!

    Je vous souhaite une bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les sites et personnes mentionnés dans cet article n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je ne reçois aucune rémunération financière pour cette chronique.

    Chronique du best-seller: État de terreur de Louise Penny et Hillary Clinton

    Introduction

    J’ai lu pour vous le livre écrit en collaboration par Louise Penny et Hillary Rodham Clinton, deux personnes que j’apprécie beaucoup.

    J’ignore pourquoi, mais j’ai souvent l’habitude de bouder les romans très (ou trop) à la mode. Par exemple, lorsqu’Harry Potter a paru en 2000, j’ai fini par m’attaquer au premier tome seulement quelques années après sa parution.  Mais cette fois-ci, je n’ai pas résisté à État de terreur et j’ai utilisé une carte-cadeau pour me le procurer.

    Quatrième de couverture du livre État de terreur

    Quatrième d'État de terreur (crédit photo Phrenssynnes)

    Ce que j’ai aimé du livre État de terreur

     

    Vous savez que j’aime beaucoup Louise Penny. J’ai connu ses livres par un de mes voisins et je les ai presque tous lus. Mon préféré est Un homme meilleur.

    État de terreur est différent, puisque c’est une fiction à suspense géopolitique et non pas un roman policier comme Louise Penny a l’habitude d’écrire. Et la collaboration avec Hillary est réussie, car c’est un excellent bouquin sur le thème du terrorisme et de la trahison.

    Ce que j’ai moins aimé dans le livre État de terreur

    État de terreur de Louise Penny et Hillary CLinton(crédit photo Phrenssynnes)

    Les dialogues dans État de terreur,  sont parfaits. Les évènements, malheureusement plausibles, évoquent des éventualités angoissantes. Les héroïnes, Betsy et Ellen, nous font vivre des moments inouïs. Betsy nous fait jubiler lorsqu’elle utilise sa réputation de bonne femme accro au candy crush pour camoufler la mission d’espionnage que la secrétaire d’État lui a confiée.

    La psychologie des personnages est bien étudiée sans glisser dans le caricatural. La complicité féminine mise en valeur donnera peut-être le goût à certaines filles de se lancer en politique.  J’espère que nous aurons le plaisir de pouvoir lire d’autres histoires avec ces deux protagonistes. Je ne serais pas étonnée que cette fiction devienne une excellente série télévisée.

    Citation

    « Et Douglas Williams savait indiscutablement se donner des airs présidentiels.

    Et pourtant, tandis qu’il traversait la chambre en souriant et en saluant avec effusion ses amis et ses ennemis politiques, la caméra revenait sans cesse vers la secrétaire d’État.

    Là résidait la tension dramatique. Là se trouvait la véritable histoire de la soirée. »

    Dans cette citation, on reconnaît le style de Louise Penny. On voit comment elle nous illustre une situation, nous fait sentir le pouls d’un moment important et emballe le tout avec deux courtes phrases rythmées.

    Ce que j’ai moins aimé

    Le clin d’œil (un peu tiré par les cheveux) à un personnage légendaire des romans de Louise Penny m’a amusé, mais je disculpe les auteures de cette exagération. Que voulez-vous, je suis une admiratrice de ce héros moi aussi!

    L’inconvénient comme avec tous les livres de ce genre, c’est qu’on les dévore trop vite. On a tellement hâte de découvrir ce qui va se passer qu’on lit sans le déguster. Et qu’on doit interrompre tous nos projets en cours! Ah! Ah!

    Je ne trouve pas d’autre défaut à ce livre.

    En conclusion, j’ai adoré cette fiction et je vous la recommande. 

    Photo de Lhom

    Lhom nous offre cette semaine une photo de la ville de New York prise de Central Park.

    New York City (credit photo Lhom)

    Et vous? Avez-vous lu ce livre ou ceux de Louise Penny? 

    J’adore lire vos commentaires.

    Bonne semaine.

    Phrenssynnes

    P.S. Les auteures et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.