Cette semaine, nous avons eu un matin blanc.
La veille, j’avais écouté sur YouTube une entrevue avec une jeune écrivaine, Anne Bonfert. Elle est également parachutiste, photographe et globe-trotter. D’origine allemande, elle était en Nouvelle-Zélande lors de l’interview, assise devant un arbre et entourée d’oiseaux qui gazouillaient.
Elle a publié un très bel article intitulé Mastering the Art of Rain Photography. Avec ce lien, vous ne pourrez pas lire le texte complet (puisqu’on doit être abonné à la plateforme payante Medium.com), mais vous pourrez voir quelques images.
Elle m’a inspirée.
J’ai essayé, en ce matin blanc, de maîtriser l’art de la photographie de la neige.
Comment maîtriser l’art de photographier sous la neige ?
Quel est le secret? Appuyer sur le foutu bouton le plus vite possible, car vos doigts vont geler!
Ah! Ah! Soyons plus sérieux.
À la recherche de la beauté dans la neige
Soyez à la recherche de la beauté. J’avoue qu’au printemps, lorsque la neige est noire, je la trouve moins sublime. Comme vous pouvez le voir sur cette photo.
J’essaye, à ce moment, de dénicher l’harmonie ailleurs.
À la recherche de l’émotion
Lors de ma promenade du matin, j’ai rencontré l’excitation. Celle des enfants sur mon chemin. Ils ressemblaient à des bonshommes de neige après avoir effectué toutes les cabrioles et pirouettes possibles afin de profiter de cette sensation différente.
C’est attendrissant de les observer s’amuser sur ce tapis blanc.
Étaient-ils plus énervés par la nouvelle neige que leur congé d’école à cause d’une grève des professeurs? Je ne leur ai pas demandé. J’ai préféré voir juste l’émerveillement.
Je continue ma promenade dans l’épaisse couche qui assourdit le bruit de mes pas et ranime les exclamations des petits.
J’adorais faire l’ange dans la neige pendant mon enfance.
Déterminer le sujet de votre photo sous la neige
J’ai choisi ce majestueux chêne comme sujet d’expérience photographique.
Un vieil arbre solide et entêté.
Il n’a pas voulu laisser tomber ses feuilles avant que la neige arrive.
L’équipement choisi pour photographier la neige
- J’aurais pu utiliser un appareil sophistiqué.
- J’aurais pu travailler le temps d’ouverture du diaphragme, l’exposition à la lumière, jouer avec la mise au point.
- J’aurais pu prendre des clichés des innombrables motifs géométriques des flocons.
J’ai choisi le chêne du voisin et mon téléphone intelligent.
Simplicité volontaire.
Essayer plusieurs façons d’observer et choisir
Je m’éloigne de l’arbre. Puis, je m’approche et prends conscience de l’ampleur de son tronc. Je devine son âge.
Une fois que j’ai trouvé mon sujet photographique, je dois choisir le bon angle.
J’étudie bien la question.
Car le gel des doigts n’est pas une plaisanterie! De toute façon, je dois être rapide pour éviter la buée et la neige fondue sur l’objectif.
Parfois, observer les choses à l’envers nous aide à mieux les percevoir.
C’est en regardant vers le ciel qu’on sent les racines.
Jouer avec la couleur
Vous pouvez expérimenter comme Anne Bonfert et créer des images en noir et blanc.
Je l’ai essayé et cela nous donne la preuve que le temps paraissait bien gris ce matin-là. Ah! Ah! Je ne vois pas beaucoup de différence que les photos aient de la couleur ou pas.
Le linceul de neige
En vous écrivant ces mots, je comprends mieux pourquoi j’ai sélectionné cet arbre.
Cette neige, qui le recouvre comme un linceul blanc, me rappelle celui qui habitait à côté du chêne.
Celui qui s’en est allé le printemps dernier.
Solide, majestueux, généreux et presque centenaire comme son chêne.
Et aussi, un peu entêté.
Il a laissé beaucoup de glands pour propager sa bonté.
Hommage à mon voisin décédé en mai.
Photo de Lhom
Lhom nous offre cette semaine une photo des montagnes de neige éternelle près de Chamonix.
Le mot de la fin
Êtes-vous photographe dans l’âme, vous aussi?
Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.
Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.
Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!
J’attends vos commentaires avec plaisir.
Phrenssynnes
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Merci Anne-Marie! Je vais faire le message à Lhom, ah!ah!
La photo de Lhom fait compétition aux tiennes on dirait bien… Hihi! Ces montagnes… magnifiques!
C’est un très bon truc. Merci, Josée. Bon week-end!
J’ai lu ton article avec beaucoup de plaisir et admiré tes photos.
Il est vrai que ce n’est pas toujours évident de photographier durant l’hiver.
Premièrement, à cause du froid et aussi du manque de couleur. J’essaye toujours d’intégrer un peu de couleur dans mon paysage… une grange au toit orangé par exemple. Je recherche toujours la petite touche de couleur qui va apporter un plus à la photo. 😉
Bisousxxx