L’eau qui dort de Fiona Barton
Il m’arrive parfois de bouquiner à la bibliothèque de la ville et de choisir un livre au hasard. Je m’attarde sur la couverture, je porte attention à la taille du volume, je lis la quatrième de couverture. Habituellement, c’est ce qu’il me faut pour décider. Étant donné que c’est un livre emprunté, je me réserve le droit de ne pas l’achever. Par contre, lorsque j’en achète un, je m’oblige à le finir. C’est pourquoi à la bibliothèque, je me sens libre de découvrir des auteurs sans aucune recommandation.
J’ai choisi L’eau qui dort de Fiona Barton comme ça, je ne connaissais pas du tout cette auteure.
Publié en 2022 en anglais et en 2023 pour la traduction française, L’eau qui dort est le quatrième roman de Fiona Barton. Née à Cambridge en 1957, l’auteure est journaliste et formatrice.
Quatrième de couverture


Ce que j’ai aimé
L’écriture de Fiona Barton s’avère fluide avec un bon équilibre dans les descriptions de paysage ou des personnages. On s’envole dans l’histoire sans sauter de phrases comme cela a été le cas avec un autre roman choisi aussi au hasard!
Le livre de Barton est un roman policier ayant lieu dans une petite ville britannique. L’intrigue m’a accroché tout de suite au début.
J’ai bien aimé le personnage principal, Élise King, la policière en charge de l’enquête.
Une femme sympathique dont l’auteure nous montre un peu de sa vulnérabilité. On comprend rapidement que c’est une policière très intelligente.
Citation
« Retourner travailler, voilà ce dont elle avait besoin. Diriger une enquête criminelle, se doper à l’adrénaline et au café froid. Pas à la tisane mémère. Pourtant, ses velléités s’éteignaient lorsqu’elle croisait son reflet dans le miroir : yeux caves et touffes de cheveux hérissés sur le crâne. Elle peinait à se reconnaître. »
Fiona Barton dans L’eau qui dort.
Ce que j’ai moins aimé
J’avoue qu’il n’y a pas grand-chose que je n’ai pas aimé!
Bien sûr, il y a beaucoup de personnages, puisque l’intrigue de ce roman, d’environ 420 pages, est assez complexe. Pourtant, on s’y retrouve facilement.
Il y a bien une chose que j’aurais aimé voir plus développé. Un peu plus de romance dans les amours d’Élise aurait été agréable. Son ex-conjoint l’a quittée pour une femme plus jeune. Et l’on apprend qu’il se fait abandonner par cette nouvelle fiancée.
Dans le prochain roman (s’il y en a un), nous souhaitons plus de bonheur et un peu de vengeance pour Élise.
En conclusion
Voilà un bon roman pour l’été. Que vous alliez à la plage, à la montagne ou sur le bord d’une piscine, ce roman vous divertira.
Recommandation
À lire si
- vous aimez vous enfuir dans des romans policiers.
- les histoires se déroulant en Grande-Bretagne vous intéressent.
- vous désirez encourager la littérature féminine.
- ou si vous aimez tout simplement lire un bon livre pendant vos vacances.

Photo de Lhom
Si vous désirez voyager au Québec cet été, voici une photo qui attisera votre envie. Lhom nous présente la rivière Jacques-Cartier.

Connaissiez-vous cette auteure ?
J’attends vos commentaires avec plaisir.
Bonne semaine.
Phrenssynnes
P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.
Cliquez ici pour lire d’autres articles sur Phrenssynnes se cultive.

Merci madame D et bon voyage!
Ce livre semble réellement intéressant ,à voir s’il sera libre pour mon voyage à Londres , au mois d’août……à suivre merci Francine