L’ombre d’un doute pour le 12 août
Nous, au Québec, on a le 12 août.
« Le 12 août, j’achète un livre québécois » est célébrée pour la sixième année consécutive par tous les libraires québécois.
Née en 2014 d’un mouvement spontané sur les réseaux sociaux (à l’initiative des auteurs Patrice Cazeault et Amélie Dubé), la journée du « douzou » est désormais inscrite au calendrier de la très grande majorité des librairies du Québec. »
Référence:https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201908/11/01-5237035-12-aout-la-fete-du-livre-quebecois.php
La journée officielle du 12 août dernier, j’étais en vacances en Ontario. Je me suis reprise, car il n’est jamais trop tard pour participer à la journée du « douzou ».
J’approuve cette initiative et je souhaite qu’elle se répande sur toute la planète! Pourquoi pas… Amis hors Québec, je vous sollicite pour découvrir un de nos nombreux auteurs québécois.
L’ombre d’un doute d’Esther Croft
Cette année, une de mes professeures m’a inspirée. Hé oui! j’ai eu le très grand privilège d’être une élève d’Esther Croft. Pendant six ans, j’ai suivi ses ateliers d’écriture et je disais, à la blague, avoir acquis un « Ph. d. » en atelier d’écriture. Lorsque j’ai vu un de ses recueils que je ne possédais pas encore, j’ai sauté dessus.
L’ombre d’un doute est un livre de dix nouvelles. À date, je n’ai lu que les deux premières et c’est à vous arracher les sentiments. Esther a le tour, elle utilise les mots et les tournures de phrases pour venir nous saisir le cœur.
Elle exploite si bien le non-dit, un des grands thèmes qui habite son œuvre.
Citation de L’ombre d’un doute
Yannick regarde ses papas sans dire un mot. Ils semblent très occupés à lire des messages sur leur téléphone intelligent. Il essaie de bouger le moins possible. Mais c’est plus fort que lui; il ne peut s’empêcher de se bercer lui-même contre le dossier du divan, en attendant que quelqu’un l’accueille. Il n’a pas encore défait sa valise ni sorti ses cahiers. Il est encore trop tôt pour savoir avec qui il se prépare à passer la semaine.
Esther Croft
Plus on avance dans la lecture et plus on découvre les différents pères de Yannick, on regarde avec les yeux d’un enfant le monde dans lequel il vit. Et cela, avec une qualité d’écriture indéniable.
L’ombre d’un doute (crédit photo Phrenssynnes)
Jean Désy
Sur la quatrième de couverture, Jean Désy dit qu’Esther Croft « est une puissante psychanalyste » et il n’a pas tort. C’est en révélant les non-dits « qu’elle parvient à dénouer certains nœuds de la psyché ».
Je me promets bien du plaisir à lire les autres nouvelles de ce livre.
Et vous? Avez-vous participé au « douzou »? Dites-moi quel livre québécois vous avez acheté? Sinon, je vous invite à courir à votre librairie!
Phrenssynnes.
N.B. Je n’ai reçu aucune rétribution pour cet article, j’ai acheté moi-même le livre et Lévesque éditeur et Esther Croft n’ont pas été mis au courant de mon projet.
Cliquez ici pour découvrir un autre livre d’Esther Croft.
Bravo pour tes encouragements pour la littérature québécoise. Bon week-end Isabelle.
Oh, ça donne envie de lire ce recueil de nouvelles! Je prends ça en note… Je n’ai pas acheté de livre cette fois-ci mais c’est une super initiative, ce doudou; de toute façon, 90% des livres que j’achète à l’année sont québécois.
Bonne fin de semaine!