Suivre la tendance
J’ai lu cet article intéressant intitulé The age of average.
Il décrit, preuves à l’appui, comment tout se ressemble aujourd’hui. Qu’il s’agisse de la décoration intérieure des maisons ou des bistros-cafés, de l’architecture urbaine, du design des voitures et leurs logos, tout se ressemble.
Il existe même ce que l’on appelle un visage Instagram. Toutes les célébritées ou influenceuses ont tendance à avoir le même look à la Kim Kardashian. Elle est la norme de base.
C’est hallucinant!
L’auteur poursuit en expliquant la tendance de ces dernières années pour les publicités de films ou d’émissions télévisées. Il mentionne les titres de romans et d’essais qui se ressemblent tous, ainsi que les couvertures de livres. On passe ensuite aux marques de produits de beauté ou d’hygiène dont les photos publicitaires ont le même look.
Tout cela est vrai, mais n’est-ce pas ce que l’on appelle le phénomène de mode ou de tendance ?
Quand a-t-on commencé à suivre la tendance?
À la préhistoire, la mode n’existait pas. La mode vestimentaire est apparue au XIVe siècle chez les aristocrates français.
Puis, vers 1800, Charles Frederick Worth invente le défilé de mode.
Le phénomène de la mode s’est accentué au fil du temps.
Point de vue vestimentaire, je n’ai jamais beaucoup suivie la mode. J’ai toujours opté pour le style classique car je déteste le magasinage. J’essaye de ne pas être trop démodée. Ah! Ah!
Suivre la tendance au max
Alex Murrell mentionne que ce phénomène s’est étendu à tous les domaines. Il s’est développé de manière exponentielle ces dernières années. Il affirme que nous sommes à l’âge de la moyenne.
Suivre la tendance sur Instagram
Consultez le site insta_repeat où l’on montre des répétitions de photos Instagram similaires. J’ai moi-même succombé à ce genre de photo (photo de dos avec l’océan). Nous sommes à la merci des algorithmes.
Impressionnant.
C’est un brillant exemple de la tendance à la polarisation vers le même style.
Mondialisation et technologies
Cela a commencé à l’époque de la mondialisation dans les années 1990. Le phénomène de la mondialisation a commencé au 19e siècle mais s’est accentué dans les années 1990. Il est dû aux développements technologiques. À cette époque et encore aujourd’hui, quel que soit l’aéroport où vous vous rendez, vous trouverez le même type de magasins.
L’avènement des médias sociaux a accentué ce phénomène dans tous les domaines.
Est-ce parce que les médias sociaux nous donnent ce que nous demandons ? C’est fort probable. Les publicités sont ciblées. Et, comme indiqué dans l’article : Derrière nos écrans de fumée, ces médias ont tendance à nous polariser. Et à radicaliser nos opinions. Au lieu d’être flexibles dans nos jugements, nous sommes plus dichotomiques. Il est important de mettre l’accent sur les multiples couleurs de l’arc-en-ciel. Ou de se rappeler qu’il existe de nombreuses nuances de gris entre le blanc et le noir.
Que faisons-nous?
Or, depuis quelques années, nous faisons le contraire.
Par exemple, Netflix nous propose des suggestions qui correspondent à nos goûts. Au lieu de présenter de la variété, Netflix nous propose des films qui ressemblent à ce que nous avons déjà regardé. Cela entraîne un effet pervers de concentration et cela commence souvent par un film ou une série très populaire. Cela crée un cercle vicieux qui nous pousse à choisir de plus en plus ce que tout le monde regarde.
Un autre effet négatif est la diminution de la créativité des créateurs de contenu.
Alex Murrell recommande d’essayer d’accroître la créativité. Il suggère que lorsque le monde fait du Zig, si vous voulez être original, faites du Zag.
Il nous dit d’être encore plus créatif.
Veut-il dire qu’il faut faire Zag pour devenir la nouvelle référence et définir la nouvelle tendance ?
« I believe that the age of average is the age of opportunity. »
Il y a là matière à réflexion.
Photo de Lhom
Lhom nous offre une photo de Riviera Maya. Ouch! On ne peut pas faire plus Instagram que ça!
La morale de cette histoire?
Soyons audacieux.
J’attends vos commentaires avec beaucoup de plaisir.
Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.
Phrenssynnes
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Tout cela est frappant et c’est surtout l’accélération qui est impressionnante. Merci pour ton commentaire, Mélanie.
Un bel article qui donne le goût de faire autrement, d’honorer la différence !
Je n’avais pas réalisé à quel point les tendances sont fortes et qu’on s’enlise inconsciemment dans le commun.
Je n’ai jamais été trop portée sur les modes, mais quand même…
Cela m’inspire!
Merci Francine pour ce texte bien intéressant et à bientôt,
Mélanie
Bonne réflexion Isabelle.
Effectivement, tu es élégante! Il faut opter pour moins de vêtements mais d’une plus grande qualité comme autrefois.
C’est devenu une évidence et cet article mentionné en fait la preuve!
Excellent article! Ça fait réfléchir, tout ça…
Bonne journée!
Personnellement je me définis beaucoup par mes tenues vestimentaires . Être bien habillée me donne de l’assurance. Les vêtements nous personnalisent.
Cependant depuis quelques années je suis conscientisée du fait que c’est un très grand pollueur.
Oh, j’ai trouvé des PROBLÈMES en écrivant sur ce sujet sur Quora il y a des années. Je me suis plaint que Chipotle ressemble à Starbucks, qui ressemble de son tour à des centaines de petites boutiques de vêtements d’occasion dans les centre-villes des États-Unis. Et je l’ai attribué aux Millennials. Ils m’ont trouvé, m’ont signalé aux admins par milliers, et j’ai failli être expulsé du site. Ils ne supportent aucune critique de leur goût 100 % homogène.