Comment j’ai découvert Pompéi de Robert Harris
Je lis depuis toujours, pourtant je n’ai pas vu passer ce best-seller lors de sa publication en 2003 ni en 2004 lorsque la traduction française est sortie.
Lorsque j’ai fait les recherches pour l’article « Savez-vous pourquoi la lecture est bénéfique pour vous? », le livre Pompéi était le roman choisi par les scientifiques pour une étude.
« This novel was chosen because it was based on true events but written as historical fiction and conveyed in a classic narrative arc (Freytag, 1900). »
Tel que cité dans « Short- and Long-Term Effects of a Novel on Connectivity in the Brain. »
Cela m’a intrigué et m’a aussi donné l’envie de lire ce bouquin.
Quatrième de couverture de Pompéi
Au lieu de copier la quatrième de couverture, je préfère une photo. Cela vous permet de la lire vous-même, un peu comme si vous étiez à la librairie.
Ce que j’ai aimé du livre Pompéi
Ce roman n’a pas été sélectionné par hasard pour une étude.
Premièrement, il est bien écrit. On n’accroche pas sur des phrases trop longues, on comprend bien le propos de l’auteur.
Cela nous aide à ressentir les émotions des personnages.
Deuxièmement, le type de narration est judicieusement choisi et elle prend une tournure particulière à la fin. Mais je ne vous en dis pas plus à ce sujet pour ne pas divulgâcher. Robert Harris a écrit son intrigue du point de vue d’un jeune ingénieur romain et de quelques protagonistes. Vous serez impressionnés de découvrir tous les petits détails sur la vie quotidienne à cette époque.
Même si vous n’êtes pas ingénieur!
Évidemment, on connait l’histoire de Pompéi. Ce roman est captivant parce qu’on veut savoir comment ces personnages crédibles vont éprouver le drame. Robert Harris met en scène toutes sortes de caractères qui reflètent tous les travers de l’Empire romain. Ce qui est d’autant plus intéressant.
C’est pourquoi nous les adorons ou nous les détestons, mais ils ne nous laissent pas indifférents.
L’auteur réussit bien à nous faire sentir les émotions des personnages. Comme vous pouvez le voir, par exemple, dans cette citation.
« Il jeta sa torche consumée et se laissa sombrer en avant. Il étendit les mains et resta ainsi, sentant les ponces s’accumuler lentement autour de ses épaules en une sensation étrangement réconfortante, comme un enfant qui se fait border le soir dans son lit. »
Robert Harris dans Pompéi.
L’originalité de cette œuvre est aussi d’avoir inventé une fiction à partir d’un fait réel si ancien.
J’ai de l’admiration pour cet auteur qui a dû faire beaucoup de recherches sur cette période. Composer un roman historique demande un travail colossal. Robert Harris a écrit plusieurs livres sur l’époque romaine.
À un moment dans l’intrigue, un personnage relate qu’il a consulté une sibylle, une prêtresse qui prédisait l’avenir. Robert Harris a dû s’amuser en rédigeant la prophétie qu’elle voit pour la ville de Pompéi. Voici la citation.
Citation
« -Elle a vu une ville, notre ville, dans un avenir lointain. Un millier d’années, peut-être plus. Elle a vu une cité célèbre dans le monde entier, poursuivit-il dans un murmure. Nos temples, notre amphithéâtre, nos rues, arpentés par des gens de toutes les langues. Voilà ce qu’elle a vu dans les entrailles des serpents. Longtemps après que les César seront tombés en poussière et que l’empire ne sera plus, ce que nous avons bâti ici perdurera. »
Robert Harris dans Pompéi.
Ce que j’ai moins aimé du roman Pompéi
Quelque chose qui peut parfois rebuter le lecteur, c’est le vocabulaire utilisé. Des mots comme : sibylle, centurie, clepsydre, quadrirème, putéolanum. Nous ne connaissons pas ces appellations puisqu’ils représentent souvent des choses qui n’existent plus ou ce sont des noms techniques comme drisse, cargue, vergue. Ces derniers sont des termes pour désigner certains objets en rapport avec la navigation en bateau à voile.
Ne vous laissez pas décourager dans votre lecture par ces mots. Faites une petite recherche sur le web, c’est si facile.
Et je le vois comme une occasion pour améliorer ma culture. Imaginez-vous comment ce sera utile dans votre prochain cinq à sept. Vous aurez l’air plus intelligent quand vous expliquerez à vos amis qu’est-ce qu’une clepsydre! Ah! Ah!
Photo de Lhom
Nous ne sommes pas allés à Rome. Mais il y a quelques années nous avons visité le site touristique du Pont du Gard, situé en France entre Avignon et Nîmes. Les Romains ont bâti ce pont au 1er siècle pour le passage d’un aqueduc.
Ce trésor architectural nous a impressionnés.
Recommandations
Donc, vous avez tout avantage à lire Pompéi si :
- Vous aimez les romans historiques et spécifiquement ceux sur l’époque romaine.
- Vous visiterez bientôt l’Italie et aussi la région de Naples.
- Vous êtes à la recherche d’une fiction originale et pleine d’actions.
- Si vous êtes passionnés par l’Italie, tout simplement.
Noël approche et c’est une bonne idée pour un cadeau à offrir à un ingénieur.
Connaissiez-vous cet auteur ou ce livre?
Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.
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Bonne semaine.
Phrenssynnes
P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.
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Ah! Ah! Fatherland… J’aime bien ça!
Bon week-end, Geneviève.
2 sites incontournables quand on aime les vieilles pierres comme moi.
Et Harris est lui aussi incontournable, même si pour moi cet auteur c’est avant tout Fatherland 😉
Tu commences à avoir une bonne liste, Isabelle. Ahah!
Bon week-end.
En tout cas, ce livre m’a donnée goût d’aller voir Pompéi.
Je ne connais pas ce livre mais il me tente vraiment beaucoup; c’est clairement un titre de plus sur ma liste.
Bonne journée!
Je suis allé au vrai Pompéi, maux jamais au Pont du Gard !