Introduction

J’ai lu pour vous le livre écrit en collaboration par Louise Penny et Hillary Rodham Clinton, deux personnes que j’apprécie beaucoup.

J’ignore pourquoi, mais j’ai souvent l’habitude de bouder les romans très (ou trop) à la mode. Par exemple, lorsqu’Harry Potter a paru en 2000, j’ai fini par m’attaquer au premier tome seulement quelques années après sa parution.  Mais cette fois-ci, je n’ai pas résisté à État de terreur et j’ai utilisé une carte-cadeau pour me le procurer.

Quatrième de couverture du livre État de terreur

Quatrième d'État de terreur (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre État de terreur

 

Vous savez que j’aime beaucoup Louise Penny. J’ai connu ses livres par un de mes voisins et je les ai presque tous lus. Mon préféré est Un homme meilleur.

État de terreur est différent, puisque c’est une fiction à suspense géopolitique et non pas un roman policier comme Louise Penny a l’habitude d’écrire. Et la collaboration avec Hillary est réussie, car c’est un excellent bouquin sur le thème du terrorisme et de la trahison.

Ce que j’ai moins aimé dans le livre État de terreur

État de terreur de Louise Penny et Hillary CLinton(crédit photo Phrenssynnes)

Les dialogues dans État de terreur,  sont parfaits. Les évènements, malheureusement plausibles, évoquent des éventualités angoissantes. Les héroïnes, Betsy et Ellen, nous font vivre des moments inouïs. Betsy nous fait jubiler lorsqu’elle utilise sa réputation de bonne femme accro au candy crush pour camoufler la mission d’espionnage que la secrétaire d’État lui a confiée.

La psychologie des personnages est bien étudiée sans glisser dans le caricatural. La complicité féminine mise en valeur donnera peut-être le goût à certaines filles de se lancer en politique.  J’espère que nous aurons le plaisir de pouvoir lire d’autres histoires avec ces deux protagonistes. Je ne serais pas étonnée que cette fiction devienne une excellente série télévisée.

Citation

« Et Douglas Williams savait indiscutablement se donner des airs présidentiels.

Et pourtant, tandis qu’il traversait la chambre en souriant et en saluant avec effusion ses amis et ses ennemis politiques, la caméra revenait sans cesse vers la secrétaire d’État.

Là résidait la tension dramatique. Là se trouvait la véritable histoire de la soirée. »

Dans cette citation, on reconnaît le style de Louise Penny. On voit comment elle nous illustre une situation, nous fait sentir le pouls d’un moment important et emballe le tout avec deux courtes phrases rythmées.

Ce que j’ai moins aimé

Le clin d’œil (un peu tiré par les cheveux) à un personnage légendaire des romans de Louise Penny m’a amusé, mais je disculpe les auteures de cette exagération. Que voulez-vous, je suis une admiratrice de ce héros moi aussi!

L’inconvénient comme avec tous les livres de ce genre, c’est qu’on les dévore trop vite. On a tellement hâte de découvrir ce qui va se passer qu’on lit sans le déguster. Et qu’on doit interrompre tous nos projets en cours! Ah! Ah!

Je ne trouve pas d’autre défaut à ce livre.

En conclusion, j’ai adoré cette fiction et je vous la recommande. 

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo de la ville de New York prise de Central Park.

New York City (credit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu ce livre ou ceux de Louise Penny? 

J’adore lire vos commentaires.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteures et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.