9, Juil, 2022 | Phrenssynnes se cultive |
Introduction
J’ai lu pour vous le livre écrit en collaboration par Louise Penny et Hillary Rodham Clinton, deux personnes que j’apprécie beaucoup.
J’ignore pourquoi, mais j’ai souvent l’habitude de bouder les romans très (ou trop) à la mode. Par exemple, lorsqu’Harry Potter a paru en 2000, j’ai fini par m’attaquer au premier tome seulement quelques années après sa parution. Mais cette fois-ci, je n’ai pas résisté à État de terreur et j’ai utilisé une carte-cadeau pour me le procurer.
Quatrième de couverture du livre État de terreur
Ce que j’ai aimé du livre État de terreur
Vous savez que j’aime beaucoup Louise Penny. J’ai connu ses livres par un de mes voisins et je les ai presque tous lus. Mon préféré est Un homme meilleur.
État de terreur est différent, puisque c’est une fiction à suspense géopolitique et non pas un roman policier comme Louise Penny a l’habitude d’écrire. Et la collaboration avec Hillary est réussie, car c’est un excellent bouquin sur le thème du terrorisme et de la trahison.
Ce que j’ai moins aimé dans le livre État de terreur
Les dialogues dans État de terreur, sont parfaits. Les évènements, malheureusement plausibles, évoquent des éventualités angoissantes. Les héroïnes, Betsy et Ellen, nous font vivre des moments inouïs. Betsy nous fait jubiler lorsqu’elle utilise sa réputation de bonne femme accro au candy crush pour camoufler la mission d’espionnage que la secrétaire d’État lui a confiée.
La psychologie des personnages est bien étudiée sans glisser dans le caricatural. La complicité féminine mise en valeur donnera peut-être le goût à certaines filles de se lancer en politique. J’espère que nous aurons le plaisir de pouvoir lire d’autres histoires avec ces deux protagonistes. Je ne serais pas étonnée que cette fiction devienne une excellente série télévisée.
Citation
« Et Douglas Williams savait indiscutablement se donner des airs présidentiels.
Et pourtant, tandis qu’il traversait la chambre en souriant et en saluant avec effusion ses amis et ses ennemis politiques, la caméra revenait sans cesse vers la secrétaire d’État.
Là résidait la tension dramatique. Là se trouvait la véritable histoire de la soirée. »
Dans cette citation, on reconnaît le style de Louise Penny. On voit comment elle nous illustre une situation, nous fait sentir le pouls d’un moment important et emballe le tout avec deux courtes phrases rythmées.
Ce que j’ai moins aimé
Le clin d’œil (un peu tiré par les cheveux) à un personnage légendaire des romans de Louise Penny m’a amusé, mais je disculpe les auteures de cette exagération. Que voulez-vous, je suis une admiratrice de ce héros moi aussi!
L’inconvénient comme avec tous les livres de ce genre, c’est qu’on les dévore trop vite. On a tellement hâte de découvrir ce qui va se passer qu’on lit sans le déguster. Et qu’on doit interrompre tous nos projets en cours! Ah! Ah!
Je ne trouve pas d’autre défaut à ce livre.
En conclusion, j’ai adoré cette fiction et je vous la recommande.
Photo de Lhom
Lhom nous offre cette semaine une photo de la ville de New York prise de Central Park.
Et vous? Avez-vous lu ce livre ou ceux de Louise Penny?
J’adore lire vos commentaires.
Bonne semaine.
Phrenssynnes
P.S. Les auteures et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.
15, Jan, 2022 | Phrenssynnes se cultive |
Paula Hawkins
J’ai lu le dernier roman de Paula Hawkins dont le titre est Celle qui brûle, livre que j’ai emprunté à ma bibliothèque municipale.
Résumé
On trouve un jeune homme assassiné dans la péniche où il habite à Londres.
Trois femmes évoluent autour de Daniel, la victime.
Laura, une jeune femme victime d’un grave accident d’auto lors de son enfance, est la dernière amante de Daniel. Elle n’a plus d’inhibition et, à cause de cette séquelle, elle se retrouve dans le trouble souvent.
Il y a Carla, la tante de Daniel. Le fils de Carla est mort à l’âge de trois ans lors d’une chute. Il était sous la garde de sa tante Angela, la mère de Daniel. Celle-ci, saoule, ronflait dans sa chambre au lieu de surveiller son neveu. Le fils d’Angela, Daniel, a été témoin du drame.
Et le troisième personnage féminin est Myriam, la voisine de Daniel. Surnommée la Hobbit, elle est grosse, célibataire, petite, laide, poilue et frustrée.
On découvre ces trois femmes au cours de l’intrigue. Au compte-goutte, l’objet de leur malheur nous est révélé tout au long du récit. L’infinité de leur souffrance est incommensurable, comment cela peut-il arriver à un être humain? Paula Hawkins nous présente trois différents cas de femmes brisées par la vie.
Ce que j’ai aimé
C’est un livre bien écrit où il n’y a pas d’invraisemblance dans le récit. L’auteure, fidèle à sa réputation, nous livre une intrigue bien ficelée, pour ne pas dire top chrono. Les personnages ainsi que chacune de leur histoire sont crédibles. Bref, c’est un livre d’une grande qualité professionnelle.
Ce que j’ai moins aimé
Cette divulgation des calamités de chacune met un peu en retrait le suspense. À la fin du roman, la révélation du véritable meurtrier de Daniel m’a laissée indifférente car j’étais subjuguée par l’histoire des épreuves de ces dames.
L’objet d’une intrigue est la résolution du meurtre mais l’auteur ne m’a pas attrapé dans son jeu. L’intérêt de ce bouquin est l’histoire tragique de ces femmes plutôt que le « Whodunit. »
Après avoir lu les trois romans de cette écrivaine, à mon goût, La fille du train demeure mon préféré car j’ai été si estomaquée à la fin.
Photo de Lhom
Je termine cet article, comme à toutes les semaines, en vous présentant une photographie. Elle a été prise à Londres par Lhom, il y a quelques années.
Connaissiez-vous cet auteur?
Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.
J’attends vos commentaires avec plaisir.
Bonne semaine.
Phrenssynnes
P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.
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14, Juin, 2020 | Phrenssynnes se cultive
Pendant le confinement, mon amie droit1975 m’a prêté un livre. Sachant que j’aime bien l’écrivain Harlan Coben, elle a laissé dans ma boîte aux lettres (confinement oblige…) le roman Dans les bois.
Dans les bois de Harlan Coben (crédit photo Phrenssynnes)
Je me suis demandé si j’avais déjà lu ce livre. Quand je l’ai commencé, l’histoire me disait vaguement quelque chose. Plus j’avançais dans ma lecture, plus je me rappelais l’intrigue mais je ne me souvenais pas des détails du récit et de la fin. Je l’ai donc continué et pensé vous le présenter. Mais, lorsque que j’ai vu que le copyright datait de 2007, je me suis dit, à quoi bon faire une critique sur mon blogue d’un livre aussi ancien. Probablement que tout le monde a déjà lu…
(suite…)
3, Août, 2019 | Phrenssynnes se cultive
Harlan Coben
Harlan Coben est écrivain américain de roman policier et un de mes préférés. D’origine juive, habitant au New Jersey, il a étudié les sciences politiques à Amherst College avec entre autres, l’auteur Dan Brown. Il est marié avec une pédiatre et ils ont quatre enfants.
Myron Bolitar, le héros d’Harlan Coben
Il a écrit plus d’une vingtaine de romans policiers, dont une série où son personnage, Myron Bolitar, est le héros. Joueur de basket-ball professionnel blessé sérieusement à un genou, Myron doit abandonner sa carrière de sportif. Après un passage au FBI, il devient agent d’athlètes de haut niveau. Cette situation le mène parfois à agir en détective privé; qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour que ses clients soient heureux. Il travaille avec son proche et très riche compagnon, Windsor Horne Lockwood III. Surnommé Win, ce personnage à la limite de la psychopathie, est d’une loyauté indéfectible envers son ami Myron. Son assistante, Esperanza Diaz, alias Pocahontas, complète l’équipe. C’est une ancienne lutteuse professionnelle connue à travers le pays pour sa silhouette menue, mais dotée d’une musculature « agréable ».
Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes)
Rupture de contrat
Rupture de contrat, voilà le roman dont je vais vous parler. L’histoire nous amène à un litige de contrat dans le monde du football, un sport d’une importance sans borne aux U.S.A. Myron doit renégocier pour son poulain, un quart-arrière d’un grand talent. Et voilà que la disparition d’une jeune fille vient brouiller les choses. D’autant plus, la victime est la sœur de l’ancienne amoureuse de Myron. Notre héros doit éclaircir cette disparition et défendre sa place sur le marché compétitif des agents sportifs. Tout cela, il le fait avec la douleur aigre-douce de côtoyer son ex-amante.
Quatrième de couverture:
Jusqu’à présent, Myron Bolitar, agent sportif, officiait plutôt en seconde division. Mais en prenant sous son aile le quarterback le plus prometteur de sa génération, Christian Steele, il se retrouve propulsé en première ligne. Entre négociation de contrat, rumeur de meurtre et photographies pornos, l’ex-agent du FBI est à nouveau sur le pied de guerre.
Ce que j’ai aimé
J’aime Harlan Coben et son héros de Myron Bolitar pour son sens de l’humour. À la fois tendre, tenace et agressif, Myron fait preuve d’une conscience, qualité inexistante chez son ami Win. Ça bouge beaucoup dans ce roman, j’aime aussi les nombreux dialogues où l’ironie et l’art du sarcasme de Myron sont mis en valeur. Bref, les personnages sont attachants.
Ce que j’ai moins aimé
La traduction aux accents d’argot français est irritante pour les Québécois.
Pour Win, c’était de la routine. Il maîtrisait toutes les attaques et toutes les esquives. Il excellait surtout dans l’art de tromper son adversaire. Quand on le rencontrait dans la rue, on le prenait pour une lavette arrogante et snob incapable d’écraser une pêche trop mûre d’un direct du droit. Dans un dojang, il se transformait en terreur. Le taekwondo est considéré comme un art et le mot convient parfaitement. Win était un artiste. Le meilleur que Myron eût connu.
(suite…)