Voici un article dans la continuation de ma série sur les grands classiques de la littérature. J’ai lu pour vous Le mystère de la chambre jaune des Éditions Caractère.

Qui est Gaston Leroux?

Gaston Leroux, né en 1868 à Paris, est un avocat devenu journaliste d’investigation pour le quotidien parisien Le Matin.

Quatrième de couverture

« Qui a tenté d’assassiner Mathilde Stangerson pendant son sommeil, dans la chambre jaune du château du Glandier? Mais surtout, comment le malfaiteur s’est-il échappé de cette pièce aux volets clos, fermée à clé de l’intérieur et dépourvue de cheminée? Seul indice : l’empreinte sanglante laissée sur un mur…

Telle est l’énigme soumise à l’astuce du jeune Rouletabille, reporter au journal L’Époque, qui s’invite au château à l’aide d’un mystérieux mot de passe. L’y attendent le père de Mathilde, scientifique en quête des secrets de la matière, et le célèbre détective Larsan dont les soupçons se portent très vite sur Darzac, le fiancé de Mathilde. Mais l’ingénieux Rouletabille, raisonnant « par le bon bout de la raison » a des doutes…

En donnant vie au truculent personnage de Rouletabille, concurrent français de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot, Gaston Leroux invente une forme de casse-tête policier mêlant l’humour, la logique et la fantaisie… »

Ce que j’ai moins aimé

Comme tous les romans de cette époque, il y a beaucoup de descriptions de lieux. On est moins habitué à cela aujourd’hui.

L’intrigue est complexe et rigoureuse. On y détaille plein d’observations et les faits, précisément définis, engendrent une certaine lourdeur dans la lecture. J’ai persévéré, car j’ai acheté le livre et c’est une de mes règles, lorsque je paye le volume, je dois le finir.

Marque page de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La narration

La narration est intéressante. Un dénommé Sinclair, dont on ne mentionne pas le prénom, nous raconte l’histoire. C’est un jeune avocat français et ami du héros, Joseph Rouletabille. C’est un reporter prétentieux à ses débuts, il a dix-huit ans. Chose curieuse, c’est un journaliste qui enquête pour un meurtre.

On utilise deux types de narration.

  • Celle de Sainclair
  • Dans certains chapitres, Sinclair nous présente un résumé écrit par une autre personne.
La tranche dorée (crédit photo de Phrenssynnes)

Un bel objet

Tel que vous pouvez le voir sur la photo, le livre est doté d’une belle tranche dorée ainsi qu’un ruban de marque-page fait de satin rouge. Il est magnifique, comme tous les autres ouvrages de la bibliothèque du collectionneur chez cet éditeur.

J’ai un faible pour le livre comme objet.  Le bouquin n’est pas très grand, environ dix par quinze centimètres. Ce qui permet de le transporter facilement et il est léger à tenir lors de la lecture.

Le mystère de la chambre jaune, comme une série télé

Les 330 pages sont réparties en 29 chapitres, donc chacun devait, probablement, représenter un épisode du feuilleton. J’aime cette similarité avec les séries télévisées qui sont très populaires aujourd’hui.

L’intrigue

Plus on avance dans l’histoire, plus elle devient captivante. On se laisse emporter et l’on se demande si ce jeune journaliste battra la police dans la résolution de ce crime et la recherche de la vérité.

Ce roman a eu un franc succès, en 1907, lorsqu’il a été publié en feuilleton dans le journal français, L’Illustration. Et cela, quelques mois après la parution (en épisodes aussi) d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.

J’aime cette dimension historique.

Marque page 2 de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine. Paris, où a eu lieu une partie de l’intrigue de ce roman.

Vue de Paris (crédit photo Lhom)

Ne partez pas sans me laisser un petit mot!

Et vous? Avez-vous lu les romans de Gaston Leroux?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même ce livre et les éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant la parution.

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