L’Enfant réparé de Grégoire Delacourt
Quatrième de couverture du livre
« « Le jour où j’ai appris que j’étais une victime, je me suis senti vivant. »
On a souvent dit de ses romans qu’ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu’il écrivait “parce que cela répare.” Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Sa mère, qui l’éloignait chaque jour davantage ?
Histoire d’une famille où l’on porte le déni comme une armure, L’Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d’un grand écrivain. Il dit l’écriture comme seule échappatoire, permettant d’abord de fuir avant de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle.
Au plus juste des mots, l’auteur nous offre ici un récit littéraire d’une lucidité exceptionnelle. »
Le choix du livre L’Enfant réparé
Je remercie mon frère pour ce présent d’anniversaire. Voilà comment j’ai dépensé ma carte cadeau!
J’ai choisi ce livre à la librairie à cause de l’auteur, Grégoire Delacourt. Je croyais que c’était lui qui avait écrit La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules alors que c’est plutôt Philippe Delerm. Je prends conscience de cette erreur en faisant les recherches pour cet article.
Le roman qui a fait connaître Grégoire Delacourt est La liste de mes envies avec 1,2 millions d’exemplaires vendus et traduit en 35 langues. Et je me rends compte que je ne l’ai pas lu !

Ce que j’ai moins aimé
J’aurais dû y penser en lisant le titre. C’est-à-dire, j’aurais dû comprendre que c’était un ouvrage sur un sujet lourd, basé sur une histoire de malheur, un peu comme le livre Porca miseria de Tonino Benacquista.
Peut-être l’aurais-je laissé de côté? Car, avec ce coronavirus qui ne lâche pas la planète, j’ai besoin de légèreté comme beaucoup de gens autour de moi.
Je trouve toujours difficile de lire ce genre de bouquin pourtant lorsque je le termine, je suis contente. Ce sont des livres ardus, mais qui nous font grandir.
Si je n’avais pas lu L’Enfant réparé, j’aurais manqué quelque chose.
« Je crois qu’elle sut aussitôt, et ce matin de juillet tourna à la nuit d’hiver. »
Grégoire Delacourt

Ce que j’ai aimé
Ce roman nous révèle un grand artiste littéraire. Je serais incapable de bâtir un livre de si brillante façon. C’est à la fois décousu et cohérent. L’auteur nous amène d’une époque à l’autre. Il nous fait passer de sa réalité externe à son intériorité. On sait où on est, on comprend sans jamais se perdre. Ce créateur est un magicien dans l’art d’écrire. Il réussit à nous faire ressentir son parcours et c’est fabuleux de voir que la littérature l’a aidé à guérir.
Cet écrivain fait preuve d’une grande vulnérabilité en faisant la révélation de son expérience. Et cela nous rapproche toujours en tant qu’être humain.
Ses métaphores sont extraordinaires.
« Il pleure en confessant cela. Une grosse larme coule, elle possède la lenteur d’un sirop. »
Grégoire Delacourt
Une œuvre remarquable de Grégoire Delacourt
Bref, même si le sujet est lourd, je vous recommande fortement ce bijou, car c’est une œuvre qui nous marque.
Photo de Lhom
En lien avec cette oeuvre littéraire française, Lhom nous offre cette semaine une photo de ce beau pays qu’est la France.

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?
Je vous souhaite une bonne lecture.
Phrenssynnes
P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.
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