[Idée lecture] Quel livre magnifique à lire avant de visiter la France

Le livre de  Wolfram Fleischhauer

J’ai lu La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer, publié en 2002. Traduit de l’allemand, cet ouvrage a connu un succès en Allemagne lors de sa parution.

Mon ami R me l’a prêté et fortement recommandé. Puisqu’il a paru il y a environ vingt ans, j’ignore si on l’offre en librairie, mais il est disponible en bibliothèque.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La ligne pourpre(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

C’est le type de roman avec un manuscrit dans le livre.

Je ne connais pas bien l’histoire de France et encore moins ce qui se déroula au temps d’Henri de Navarre. La trame se passe à deux moments, de nos jours et en 1599.

Étant donné que j’aime apprendre et me cultiver, ce livre a été très instructif. D’autant plus que l’écrivain indique, à la fin, ce qui est véridique et factuel dans son intrigue. Monsieur Fleischhauer a ajouté en annexe une chronologie des principaux évènements de l’époque, ce qui aide beaucoup le lecteur.

Un bouquin comme celui-là nous donne l’impression de voyager dans le temps. La cruauté de cette période, les conditions d’hygiène, les mariages arrangés politiquement nous scandalisent.

L’auteur nous transmet sa passion pour les recherches de documents anciens en nous faisant bien sentir son engouement lors de ses découvertes.

Dans le milieu de l’ouvrage, on retrouve une description de plusieurs pages sur la maladie et l’opération subie par le roi Henri de Navarre en 1598. On lui retire un calcul de la vessie. Une narration qui doit être probablement truculente et choquante pour des urologues du 21e siècle.

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Citation de Wolfram Fleischhauer

« Au cours des jours suivants, les médecins délibérèrent devant la cour assemblée et se disputèrent sur le bon diagnostic. Il fallait dans un premier temps réfléchir à la date de l’opération. Tous s’accordaient pour dire que la saison était favorable. Le froid et la sécheresse étant considérés comme les éléments principaux de la vessie, il était recommandé de choisir pour opérer cet organe au moment où Mars et Saturne ne se trouveraient pas dans l’axe de la Lune. On n’était pas d’accord, en revanche, sur le point où l’intervention devrait être effectuée. Certains plaidaient pour opérer le membre lui-même. »

Wolfram Fleischhauer

Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

La description de la procédure, qui s’étend sur deux pages et demie, nous dresse les cheveux sur la tête! Par contre, l’auteur explique plus loin quelle est l’importance de cette description d’un point de vue littéraire.

 

Et suivent les conseils pour la guérison :

« Il faut bander le patient et l’allonger jambes croisées dans une chambre obscure et chaude pour que Morphée s’empare de lui et apaise ses douleurs. Au bout de quelques jours, il faut injecter dans la vessie du convalescent un baume concocté à base de plantain, de solanum et d’eau de rose. Si, après l’opération, des caillots et d’autres particules bouchaient la vessie, il faudrait de nouveau poser la sonde pour libérer l’urètre. Voilà, Dieu m’en est témoin, ce qu’il faut faire pour préserver notre roi de la mort. »

 

Hum! les chirurgiens de l’époque avaient besoin de prier avec beaucoup de dévotion!

Ce que j’ai moins aimé

 Étant donné que c’est, en partie, une enquête criminelle, on y recense plusieurs témoignages qui deviennent des passages un peu lourds.

J’ai remarqué aussi certaines longueurs dans le manuscrit. On y dépeint les scènes d’un banquet de Mardi gras où, on présente au roi, un spectacle surprise.  Cette partie du texte aurait pu être condensée tout en gardant l’émotion du crescendo de cette représentation théâtrale. L’auteur a failli me perdre à ce moment, mais j’ai continué parce que mon ami R m’avait recommandé cette lecture!

Le livre pourpre vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

Les amoureux de l’histoire de l’art se délecteront de cette histoire. Si vous envisagez de visiter Paris, Bâle, La Rochelle, Fontainebleau, vous trouverez ce livre passionnant. Mon copain R a vu le fabuleux tableau de la couverture au Musée du Louvre. Peut-être que vous pourrez aussi le voir.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo d’un château français, le château de Chambord.

Château de Chambord (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires lorsque vous aurez lu ce roman.

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous vu le tableau au Louvre?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Wolfram Fleischhauer et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

 

Voici un article dans la continuation de ma série sur les grands classiques de la littérature. J’ai lu pour vous Le mystère de la chambre jaune des Éditions Caractère.

Qui est Gaston Leroux?

Gaston Leroux, né en 1868 à Paris, est un avocat devenu journaliste d’investigation pour le quotidien parisien Le Matin.

Quatrième de couverture

« Qui a tenté d’assassiner Mathilde Stangerson pendant son sommeil, dans la chambre jaune du château du Glandier? Mais surtout, comment le malfaiteur s’est-il échappé de cette pièce aux volets clos, fermée à clé de l’intérieur et dépourvue de cheminée? Seul indice : l’empreinte sanglante laissée sur un mur…

Telle est l’énigme soumise à l’astuce du jeune Rouletabille, reporter au journal L’Époque, qui s’invite au château à l’aide d’un mystérieux mot de passe. L’y attendent le père de Mathilde, scientifique en quête des secrets de la matière, et le célèbre détective Larsan dont les soupçons se portent très vite sur Darzac, le fiancé de Mathilde. Mais l’ingénieux Rouletabille, raisonnant « par le bon bout de la raison » a des doutes…

En donnant vie au truculent personnage de Rouletabille, concurrent français de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot, Gaston Leroux invente une forme de casse-tête policier mêlant l’humour, la logique et la fantaisie… »

Ce que j’ai moins aimé

Comme tous les romans de cette époque, il y a beaucoup de descriptions de lieux. On est moins habitué à cela aujourd’hui.

L’intrigue est complexe et rigoureuse. On y détaille plein d’observations et les faits, précisément définis, engendrent une certaine lourdeur dans la lecture. J’ai persévéré, car j’ai acheté le livre et c’est une de mes règles, lorsque je paye le volume, je dois le finir.

Marque page de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La narration

La narration est intéressante. Un dénommé Sinclair, dont on ne mentionne pas le prénom, nous raconte l’histoire. C’est un jeune avocat français et ami du héros, Joseph Rouletabille. C’est un reporter prétentieux à ses débuts, il a dix-huit ans. Chose curieuse, c’est un journaliste qui enquête pour un meurtre.

On utilise deux types de narration.

  • Celle de Sainclair
  • Dans certains chapitres, Sinclair nous présente un résumé écrit par une autre personne.
La tranche dorée (crédit photo de Phrenssynnes)

Un bel objet

Tel que vous pouvez le voir sur la photo, le livre est doté d’une belle tranche dorée ainsi qu’un ruban de marque-page fait de satin rouge. Il est magnifique, comme tous les autres ouvrages de la bibliothèque du collectionneur chez cet éditeur.

J’ai un faible pour le livre comme objet.  Le bouquin n’est pas très grand, environ dix par quinze centimètres. Ce qui permet de le transporter facilement et il est léger à tenir lors de la lecture.

Le mystère de la chambre jaune, comme une série télé

Les 330 pages sont réparties en 29 chapitres, donc chacun devait, probablement, représenter un épisode du feuilleton. J’aime cette similarité avec les séries télévisées qui sont très populaires aujourd’hui.

L’intrigue

Plus on avance dans l’histoire, plus elle devient captivante. On se laisse emporter et l’on se demande si ce jeune journaliste battra la police dans la résolution de ce crime et la recherche de la vérité.

Ce roman a eu un franc succès, en 1907, lorsqu’il a été publié en feuilleton dans le journal français, L’Illustration. Et cela, quelques mois après la parution (en épisodes aussi) d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.

J’aime cette dimension historique.

Marque page 2 de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine. Paris, où a eu lieu une partie de l’intrigue de ce roman.

Vue de Paris (crédit photo Lhom)

Ne partez pas sans me laisser un petit mot!

Et vous? Avez-vous lu les romans de Gaston Leroux?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même ce livre et les éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant la parution.

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Un homme meilleur de Louise Penny

J’ai lu, cette semaine, le roman de Louise Penny, Un homme meilleur.

Quatrième de couverture

« Alors qu’une crue printanière place toute la province sous la menace de terribles inondations, n’épargnant ni Three Pines ni la rivière Bella Bella, Armand Gamache affronte une tempête médiatique. De retour d’une suspension de neuf mois à la suite de décisions “désastreuses”, il est rétrogradé à la section des homicides de la Sûreté du Québec, sous la direction de son gendre et ancien lieutenant, Jean-Guy Beauvoir. Au cœur de ce tumulte, un père fou d’inquiétude sollicite l’inspecteur-chef pour retrouver Vivienne Godin, sa fille disparue. Gamache ne peut que s’associer à la douleur d’Homer Godin et se répéter cette question : comment réagirait-il s’il devait craindre de n’avoir pas su protéger sa propre enfant d’un conjoint violent? »


(suite…)

5 suggestions de lecture pour vous distraire ce printemps

Je veux partager avec vous des suggestions de lecture.

J’ai commencé ce blogue il y a un peu plus de deux ans et en même temps, j’ai lancé un club de lecture avec des amies.  Je rêvais depuis longtemps d’écrire en ligne et je trouvais que les deux activités se mariaient bien.  Cela me permettait de partager ainsi mes résumés de livres sur un site web après ma rencontre littéraire.

J’étais loin de penser, au début, que cela m’amènerait à publier si assidument.  C’est sûrement parce que j’aime ça! Après tous ces mois, je suis fidèle au poste. Tous les samedis matin, mon article a déjà atterri dans votre boîte courriel prêt à être consulté pendant que vous savourez votre café.

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L’appel du néant de Maxime Chattam

L’appel du néant, un roman de Maxime Chattam.

Aujourd’hui, je vous parle d’un auteur français connu, mais pas de moi.  Maxim Chattam, Maxime Drouot de son vrai nom, écrit des romans policiers après avoir fait des études en criminologie.

Il y a longtemps que je voulais lire les oeuvres de cet écrivain.  Je me suis décidée au hasard à la librairie et j’ai acheté L’appel du néant. 

 Quatrième de couverture

« Traque infernale.

Médecine légale.

Services secrets.

… Menace et terreur.

La victoire du Mal est-elle inéluctable ?

Ludivine Vancker et ses collègues de la section de recherche de la gendarmerie de Paris enquêtent sur un tueur insaisissable dont les traces ne permettent pas l’identification.  L’affaire se complique encore plus lorsque la DGSI s’invite dans l’enquête… Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours. »


L'appel du néant de Maxime Chattam (crédit photo Phrenssynnes) L’appel du néant de Maxime Chattam (crédit photo Phrenssynnes)

L’anti-chroniqueuse littéraire

Vous savez, je suis anti-chroniqueuse littéraire.  Pourquoi ce titre?  Les critiques vont donner leur opinion sur des livres et celle-ci sera soit positive, soit négative.  Par contre, si je vous fais un article sur un livre, c’est parce que je l’ai aimé.  Si je l’ai détesté, je ne vous en parlerai pas du tout. Point final.

Une œuvre a des points forts et parfois des choses qui nous agacent.  Voilà l’objet du paragraphe « Ce que j’ai moins aimé ». Même si dans ma critique j’ai une telle section, je vous recommande quand même de lire ce bouquin.

Ce que j’ai moins aimé

Lors de ma lecture, j’ai éprouvé un peu de difficulté à entrer dans le roman.  Au début de l’histoire, l’angoisse nous arrache le coeur, car la policière, Ludivine, est prisonnière d’un tueur en série.  Quoi de plus effrayant!  D’un autre côté, c’est la preuve que l’auteur a réussi son travail, il arrive à nous faire ressentir des émotions.  J’ai persévéré et j’ai beaucoup aimé.

Couverture de L'appel du néant (crédit photo Phrenssynnes) Couverture de L’appel du néant (crédit photo Phrenssynnes)

L’autre chose qui m’a un peu agacée, c’est une sorte de césure vers le milieu du roman.  En fait, cela pourrait être une fin pour l’œuvre.  Mais non, l’histoire continue et prend un grand tournant.  Le livre débute avec un récit de tueur en série, mais évolue vers une traque de terroriste.  C’est peut-être ça le métier de policier, mais on sent presque un changement de genre. Toutefois à la fin, l’écrivain parvient à enrober le tout.

L'appel du néant sur bibliothèque (crédit photo Phrenssynnes) L’appel du néant sur bibliothèque (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai aimé l’écriture.  Les premières pages où il décrit Ludivine, le personnage principal, sont parfaites.

 Une plastique de blonde cliché, taille moyenne, cheveux mi-longs dont les torsades inflexibles trahissaient la nature rebelle, beaux yeux clairs d’un bleu de pierre précieuse, pommettes hautes, juste assez saillantes pour lui allonger le visage et lui creuser les joues, lui conférant cet air un peu racé, presque slave.  Lèvres pleines, d’un rose pamplemousse à croquer, comme pour détourner le regard de ces courbes lentement dessinées au prix d’innombrables heures de sport régulier.

Les personnages sont bien campés.  D’ailleurs, je me suis aperçue après avoir terminé la lecture que cette histoire était la troisième d’une série.  C’est le signe que les héros ont passé le test!

L’auteur a bien fait ses devoirs.  Il semble très informé sur les dernières technologies des experts en criminalité français.  Il connaît le système, donc présence de beaucoup d’acronymes comme je l’ai mentionné dans mon article sur Quantum de Patricia Cornwell.

L’écrivain s’est aussi renseigné sur le terrorisme et se sert de l’histoire pour nous instruire et nous faire voir le point de vue de l’autre.

Une intrigue amoureuse se tisse entre Ludivine et Marc Tellec, un agent des services secrets français.

J’ai beaucoup aimé la fin et ce que ce Marc dit à Ludivine au sujet de L’appel du néant.

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?

Pour terminer, voici la photo de Lhom. La rivière Bow à Banff, Canada.

Ouest canadien (crédit photo Lhom) Ouest canadien (crédit photo Lhom)

Je vous souhaite une bonne lecture et une belle semaine.

Phrenssynnes

P.-S. Maxime Chattam et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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Louise Penny? Mais qui diable est Louise Penny?

Mais qui diable est Louise Penny?

Selon Wikipédia :

« Louise Penny, née le 1er juillet 1958 à Toronto, est une femme de lettres canadienne surtout connue pour ses romans policiers. En 2011, elle demeure à Sutton au Québec où se situe le décor des enquêtes de l’inspecteur québécois Armand Gamache de la Sûreté du Québec. Les livres de cette série lui ont valu quatre fois de suite (2007–2010) le prix Agatha pour le roman policier de l’année qui se conforme au genre du whodunit dans le style d’Agatha Christie. »

J’ai découvert Louise Penny grâce à un de mes voisins qui m’a chaleureusement recommandé la lecture de ses romans policiers. Il m’avait dit que c’était une anglophone vivant dans l’Estrie et qu’elle était dans la liste des Best-Sellers du New York Time.

En plein coeur

J’ai commencé par son premier roman  En plein cœur  et je dois avouer que j’ai trouvé le début ardu. L’histoire se passe dans le village de Three Pines, il y a beaucoup de personnages et je les mélangeais tous. Cela m’a pris du temps à les démêler et bien les reconnaître. Cela valait la peine car je trouve que Louise Penny a une belle écriture et j’adore tous ses personnages.

Ce qu’il y a d’admirable c’est son héros Armand Gamache. Il est un policier qui a bon cœur et de bonnes valeurs. De plus, il est, non seulement marié, mais heureux avec son épouse Reine-Marie. Contrairement à plusieurs romans policiers où le personnage principal est un détective séparé, divorcé, alcoolique, drogué ou perturbé émotivement. Pour en citer quelques-uns: Harry Bosch de Michael Connelly Victor Lessard de Martin Michaud, Harry Hole de Jo Nesbo, Kurt Wallander de Henning Mankell.  Pour moi, Armand Gamache est un vrai héros.  C’est aussi un être humain et l’auteure réussit bien à nous le faire ressentir.  Il a ses « dadas » et ses démons, et j’aimerais les découvrir.

Voici une photo prise de ma fenêtre. Je vis à Four Pines! Ah! Ah!

Four pines (crédit photo Phrenssynnes) Four pines (crédit photo Phrenssynnes)

Je sens que j’ai quelques atomes crochus avec elle car je suis de la même génération, et j’aime les romans policiers. J’ai de l’admiration pour elle car elle a traversé des moments difficiles dans sa vie personnelle.  J’aimerais bien la rencontrer.

Louise Penny a publié une quinzaine de romans dans la série sur Armand Gamache. Chacun d’entre eux est une enquête sur un meurtre.  Il y a un fil conducteur entre chacune de ses histoires où on apprend à découvrir la vie de ce fabuleux détective, de ses collègues, amis et sa famille.

Des romans qui se passent au Québec

Mon petit côté chauvin est content de lire ces romans qui se passent au Québec.  Louise Penny est née en Ontario mais elle a adopté le Québec où, dit-elle, elle se sent chez elle.  Elle y parle de l’hiver rigoureux, des forêts denses où on ne doit pas s’aventurer au risque de s’y perdre, de la chaleur d’un café bistro, de notre goût pour la bonne gastronomie, etc.  Au début de son dernier roman elle décrit un blizzard où Armand Gamache doit se déplacer en voiture avec d’autres personnes.  Elle nous fait bien ressentir le danger.  Moi qui vis ici depuis ma naissance, je suis habituée, comme tous mes compatriotes, à ces énormes tempêtes de neige et on oublie parfois comment elles peuvent être dangereuses.  Bref, j’adore que Louise Penny fasse connaître au monde entier ce coin de pays que j’aime moi aussi.

Pour en lire plus sur la culture, visitez Phrenssynnes se cultive.

Louise Penny ne nous déçoit pas. Je ne saurais vous recommander un livre plus que l’autre car je les aime tous.  Par contre, j’ai peut-être une petite préférence pour Enterrez vos morts car l’action a lieu dans la ville de Québec!

Et vous?  Connaissiez-vous Louise Penny?  Sinon, je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes.

p.s. Louise Penny, ses éditeurs et ses maisons d’édition n’ont pas été mis au courant de ce projet.  Les livres que j’ai lu d’elle ont été acheté par moi, ou reçus en cadeau d’un de mes proches ou empruntés à la bibliothèque.

Références: https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Penny 

 

 

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Harlan Coben? Mais qui diable est Harlan Coben?

Harlan Coben

Harlan Coben est écrivain américain de roman policier et un de mes préférés.  D’origine juive, habitant au New Jersey, il a étudié les sciences politiques à Amherst College avec entre autres, l’auteur Dan Brown.  Il est marié avec une pédiatre et ils ont quatre enfants.

Myron Bolitar, le héros d’Harlan Coben

Il a écrit plus d’une vingtaine de romans policiers, dont une série où son personnage, Myron Bolitar, est le héros.  Joueur de basket-ball professionnel blessé sérieusement à un genou, Myron doit abandonner sa carrière de sportif.  Après un passage au FBI, il devient agent d’athlètes de haut niveau.  Cette situation le mène parfois à agir  en détective privé; qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour que ses clients soient heureux.  Il travaille avec son proche et très riche compagnon, Windsor Horne Lockwood III.  Surnommé Win, ce personnage à la limite de la psychopathie, est d’une loyauté indéfectible envers son ami Myron. Son assistante, Esperanza Diaz, alias Pocahontas, complète l’équipe. C’est une ancienne lutteuse professionnelle connue à travers le pays pour sa silhouette menue, mais dotée d’une musculature « agréable ».

Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes) Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes)

Rupture de contrat

Rupture de contrat, voilà le roman dont je vais vous parler.  L’histoire nous amène à un litige de contrat dans le monde du football, un sport d’une importance sans borne aux U.S.A.  Myron doit renégocier  pour son poulain, un quart-arrière d’un grand talent.  Et voilà que la disparition d’une jeune fille vient brouiller les choses.  D’autant plus, la victime est la sœur de l’ancienne amoureuse de Myron.  Notre héros doit éclaircir cette disparition et défendre sa place sur le marché compétitif des agents sportifs. Tout cela, il le fait avec la douleur aigre-douce de côtoyer son ex-amante.

Quatrième de couverture:

Jusqu’à présent, Myron Bolitar, agent sportif, officiait plutôt en seconde division.  Mais en prenant sous son aile le quarterback le plus prometteur de sa génération, Christian Steele, il se retrouve propulsé en première ligne.  Entre négociation de contrat, rumeur de meurtre et photographies pornos, l’ex-agent du FBI est à nouveau sur le pied de guerre.

Ce que j’ai aimé

J’aime Harlan Coben et son héros de Myron Bolitar pour son sens de l’humour.  À la fois tendre, tenace et agressif, Myron fait preuve d’une conscience, qualité inexistante chez son ami Win. Ça bouge beaucoup dans ce roman, j’aime aussi les nombreux dialogues où l’ironie et l’art du sarcasme de Myron sont mis en valeur.  Bref, les personnages sont attachants.

Ce que j’ai moins aimé

La traduction aux accents d’argot français est irritante pour les Québécois.

Pour Win, c’était de la routine. Il maîtrisait toutes les attaques et toutes les esquives. Il excellait surtout dans l’art de tromper son adversaire. Quand on le rencontrait dans la rue, on le prenait pour une lavette arrogante et snob incapable d’écraser une pêche trop mûre d’un direct du droit. Dans un dojang, il se transformait en terreur. Le taekwondo est considéré comme un art et le mot convient parfaitement. Win était un artiste. Le meilleur que Myron eût connu.

(suite…)