Lectures d’automne 2025

Bonjour chers lecteur·rices (je me mets au goût du jour…),

Je profite de cet article pour faire une petite mise à jour concernant le blogue. Étant donné que je travaille sur d’autres projets d’écriture, le rythme des articles sera désormais mensuel au lieu d’hebdomadaire.

Pour ceux·elles que cela intéresse, voici mes autres projets :

  • L’infolettre sur Substack intitulée La chronique de Phrenssynnes.
  • Mon roman, un thriller, en est à l’étape de l’édition.
  • Et j’ai aussi, en chantier, une nouvelle.
  • Je participe également à des rencontres d’écriture avec un groupe de professionnels de la santé.

J’ai accumulé un peu de retard dans tous ces projets, car le mois d’octobre a été rempli d’émotions. Mon père est décédé à l’âge vénérable de 98 ans.

Maintenant, voici mon avis sur mes lectures d’automne.

Suggestions pour vos lectures d’automne

Les vents de sable de Kristin Hannah

Ce que j’ai aimé :

Après la Grande Dépression, une partie des États-Unis a été touchée par des années de tempêtes de poussières. Dans cette fiction, on découvre toute la misère qu’a vécue une Américaine affectée par ces événements. On s’imprègne de l’histoire, on visualise bien les personnages. Kristin Hannah réussit à nous plonger dans l’émotion.

J’ai été déchirée et catastrophée par tout ce que l’héroïne subit.

Lorsque j’arrêtais la lecture de ce livre, je regardais autour de moi et j’éprouvais beaucoup de gratitude.

Ce que j’ai moins aimé :

Le sable, le sable, l’auteure n’en finit plus d’en parler. Il faut dire que la période de sécheresse et de tempêtes dure environ 4 ans, mais il y aurait quelques longueurs à raccourcir.

Je suis aussi un peu déçue de la fin. 

Les vents de sable (crédit photo Phrenssynnes)
Les vents de sable 2(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que savent les morts de Laura Lippman.

J’ai découvert cette auteure de roman policier américaine grâce à Austin Kleon

Ce que j’ai aimé :

Intrigue bien ficelée dont je n’ai pas deviné la fin. Un roman d’environ 400 pages, mais sans longueurs. Un point de départ qui suscite beaucoup la curiosité.

Ce que j’ai moins aimé :

Je ne me suis pas tellement identifiée aux personnages. Parfois, on est déçu de finir un roman, car on aime les protagonistes et on n’a pas envie de les quitter. Ici, je n’ai pas eu d’attachement particulier.

Ce que savent les morts (crédit photo Phrenssynnes)
Ce que savent les morts2( crédit photo Phrenssynnes)

L’affaire Alaska Sanders de Joël Dicker

J’aime beaucoup Joël Dicker mais il m’a déçue dans L’énigme de la chambre 622 et La disparition de Stephanie Mailer. Par contre, j’ai adoré son fameux succès : La vérité sur l’affaire Harry Quebert ainsi que la suite, Le livre des Baltimore.

Ce que j’ai aimé :

Dans L’affaire Alaska Sanders, publié en 2022, on retrouve Marcus Goldman. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai beaucoup aimé ce roman. On s’attache à cet antihéros, l’écrivain à succès qui a de la difficulté à gérer sa réussite, malheureux en amour et pris dans la nostalgie de ses dernières histoires. Ce qui m’a particulièrement touchée, c’est l’humanité des policiers. Certains sont véreux tandis que d’autres ne sont pas dotés d’un grand quotient intellectuel. Et leurs collègues doivent naviguer, gérer les bourdes et les frasques de l’un ou l’autre.

À la fin, on a encore envie d’une autre histoire avec Marcus Goldman.

Ce que j’ai moins aimé :

En fait, pas grand-chose. Bien sûr, l’intrigue n’en finit plus d’avoir des rebondissements mais ce n’est pas trop tiré par les cheveux.

L'affaire Alaska Sanders (crédit photo Phrenssynnes)
L'affaire Alaska Sanders 2 (crédit photo Phrenssynnes)

Respirer de James Nestor

James Nestor est un journaliste qui avait beaucoup de problèmes respiratoires. Dans ce livre, il raconte son parcours et ses recherches journalistiques sur les bienfaits de différents exercices respiratoires.

Ce que j’ai aimé :

Même si vous n’avez pas de problème respiratoire, vous aimerez le ton jovial, humble et bienveillant. On admire l’étendue de sa démarche scientifique et toutes ses anecdotes amusantes.

Ce que j’ai moins aimé :

C’est de l’avoir emprunté à la bibliothèque au lieu de l’avoir acheté!

Respirer (crédit photo Phrenssynnes)
Respirer 2 (crédit photo Phrenssynnes)

Secrets Boréals de Anna Raymonde Gazaille

Ce livre a gagné le prix Saint-Pacôme du roman policier en 2022.

Ce que j’ai aimé :

Au début du livre, on alterne entre deux histoires à chaque chapitre. Ce qui donne du mystère à l’intrigue. Les histoires se relieront à la fin de l’œuvre.

Le personnage de Brigit est énigmatique. On a une envie de découvrir ce qu’elle a vécu.

L’écriture est juste assez dosée de poésie lors des descriptions de la beauté boréale. Le récit s’avère bien structuré, ce qui nous amène à vouloir découvrir les secrets de Brigit.

Ce que j’ai moins aimé :

Sans vouloir vous en dire trop, j’aurais mieux aimé une autre fin. Mais je vous recommande quand même cette belle lecture.

Je ne connaissais pas cette auteure, c’est un bon filon !

Secrets Boréals (crédit photo Phrenssynnes)
Secrets boréals 2 (crédit photo Phrenssynnes)

Les disparus de la Durance de Sandrine Destombes

Je découvre une autre auteure. Sandrine Destombes est une écrivaine française qui a publié une dizaine de romans. Un bon nom à retenir si vous aimez les livres policiers.

Ce que j’ai aimé :

C’est une histoire dont l’action a lieu en France et la Durance est une rivière qui se jette dans le Rhône. J’aime beaucoup ce pays et l’on s’y sent transporté dans ce bouquin.

L’intrigue de départ s’avère un peu glauque, mais on s’y accroche. Le personnage de Martin Vaas attire notre sympathie ainsi que tous les membres de son équipe. Leurs dialogues sont empreints d’humour et d’ironie.

Le rythme du récit avance sur une bonne cadence.

Ce que j’ai moins aimé :

Le côté très lugubre des meurtres s’avère parfois difficile.

Les disparus de la Durance (crédit photo Phrenssynnes)
Les disparus de la Durance 2 (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

Citation de Jonathan Franzen (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Lhom nous présente, cette semaine, ce magnifique coucher de soleil de St-Adrews, Nouveau-Brunswick. En souvenir de l’été !

Coucher de soleil (crédit photo Lhom)

J’espère avoir augmenté votre pile à lire !

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bye, bye, jusqu’au mois prochain.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

L’Énigme de la chambre 622 de Joël Dicker

Paru cette année aux Éditions Fallois, j’ai lu le dernier roman de Joël Dicker.

Livre acheté par moi-même et fortement recommandé par ma belle-sœur et plusieurs de mes amies.

Quatrième de couverture :

« Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses.  L’enquête de la police n’aboutira jamais.

Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.

Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?


(suite…)

« La disparition de Stephanie Mailer » par Joël Dicker

Le dernier roman de Joël Dicker

Quatrième de couverture.

« 30 juillet l994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est mené par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout : que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea? »

Ce que j’ai moins aimé

Tout un pavé : 635 pages!

Une grosse trentaine de personnages, tellement qu’il y a une liste des principaux à la fin du livre… afin de pouvoir s’y retrouver. Au début de la lecture, ça prend un peu de concentration afin de tous les connaître. À ne pas lire en même temps qu’un autre roman sinon vous vous y perdrez. Avec un tel nombre, l’auteur ne peut pas développer l’histoire de chacun aussi profondément qu’il le devrait, du moins pour certains.
Exemple, je trouve qu’il a un peu trop creusé l’histoire d’enfance de Jesse Rosenberg; un récit d’humiliation de la part de ses grands-parents. Par contre, j’aurais aimé en apprendre plus sur l’enfance et la vie d’un autre homme évoluant dans le roman d’une façon pour moi plutôt inattendue : Steven Bergdorf. Je m’attends d’ailleurs à une suite ou un autre livre avec ce fameux personnage.
L’auteur a failli me perdre avec Kirk Harvey, sa pièce de théâtre et tout ce qui tourne autour. Peu plausible que tant d‘acteurs dans le roman veuillent jouer dans cette représentation théâtrale. J’ai tenu bon pour vous! Et vous faire ma critique!

La disparition de Stephanie Mailer (crédit photo Phrenssynnes) La disparition de Stephanie Mailer (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai commencé ce livre avec beaucoup d’attente. Tout d’abord parce qu’il m’a été prêté et recommandé par mon amie « Droit 1975 ». Et j’ai adoré les deux premiers livre du même auteur, c’est-à-dire: La vérité sur l’affaire Harry Quebert et Le Livre des Baltimore.

Dans la foule de personnages, il y en a bien sûr auquel on s’attache plus. On peut voir leur évolution dans la vie puisque l’histoire se répartie entre deux époques. Mes préférés sont Jesse Rosenberg et Anna Kanner. Évidemment. Vous comprendrez si vous lisez jusqu’à la fin…
J’ai aimé l’intrigue compliquée avec une narration multiple. Chaque personnage a son mot à dire dans son chapitre. J’ai de l’admiration pour l’auteur de ne pas s’être perdu avec une histoire si sophistiqué et si longue; il lui a fallu un bon plan.
Faire une histoire avec deux récits, se passant à plusieurs années d’intervalle, est aussi le thème des autres romans que j’ai lu de cet écrivain.

Un roman policier?

Dans certains sites littéraires, on rapporte que Joël Dicker se défendait de ne pas avoir écrit un roman policier mais plutôt une histoire sur fond d’enquête policière. Moi j’aime bien les polars parce que j’ai de l’admiration envers les enquêteurs criminels. C’est une raison pour laquelle j’ai apprécié ce livre peu importe comment l’auteur le qualifie.
Vous savez que j’aime la Nouvelle-Angleterre pour l’avoir tant visitée. Et j’adore y retourner dans les romans.
J’ai aimé la fin malgré tout.
Et même si ce n’est pas son meilleur livre à mon avis, je serai fidèle à Joël Dicker avec ses prochains écrits.

Bonne lecture.

Phrenssynnes.

P.S. Joël Dicker et sa maison d’édition n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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book club illustration (credit DIVI)

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