La mer de la tranquillité d’Emily St-John Mandel

Ce livre a été publié en 2022 en anglais et en 2023 pour l’édition en langue française. Emily St-John Mandel est une écrivaine canadienne qui vit en Colombie-Britannique. La mer de la tranquillité est son sixième roman publié. Emily St-John Mandel est aussi l’auteure de Station Eleven. Ce livre a été finaliste au National Books Awards en 2014.

J’ai toujours aimé la science-fiction et j’en lis depuis longtemps.

Wow! Barack Obama a recommandé ce livre sur sa liste d’été en 2022.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture  de La mer de tranquillité (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Le livre d'Emily St-John Mandel (crédit photo Phrenssynnes)

On a catégorisé ce livre comme de la science-fiction. Effectivement, c’est de la fiction et l’histoire se déroule sur plus de deux siècles, dont une partie dans l’avenir. Mais je n’ai pas eu l’impression de lire un roman de cette classification.

Après avoir parcouru environ le premier tiers du livre, je me suis rendu compte qu’un personnage secondaire prenait une plus grande importance dans l’intrigue. Et, j’ai fait quelque chose pour la première fois! Je l’ai relu depuis le début, car je n’avais pas trop porté attention à ce personnage. Je voulais déguster le plaisir de me remémorer tous les infimes détails qui se rattachaient à lui. Vous pensez que c’est décourageant? Non, au contraire, c’était un délice. Oui, j’ai un peu parcouru en diagonale, mais dans ce bouquin, on a envie de bien savourer et de suivre tous les univers intimes des protagonistes.

264 pages, ce n’est pas trop long.

Sans exagération poétique, l’auteure a teinté l’histoire d’émotions ressenties par les différents personnages au fil du temps. Peu importe l’époque à laquelle ils vivent, on sent les remous de leurs conditions humaines distinctes.

Citation

« Olive désirait-elle réellement pouvoir vivre sur terre? Elle balançait sur la question. Elle avait passé toute sa vie dans les cent cinquante kilomètres carrés de la seconde colonie lunaire, imaginativement baptisée Colonie Deux. Elle la trouvait belle — Colonie Deux était une cité de pierre blanche, de tours à flèche, de rues bordées d’arbres et de petits parcs, alternant les quartiers de hauts immeubles et de petites maisons agrémentées de pelouses miniatures, une rivière s’écoulant sous les passerelles piétonnes— mais les villes dépourvues de plan ont aussi du bon. Colonie Deux était apaisante par sa symétrie et son ordre. Parfois, cependant, l’ordre peut se révéler étouffant. »

Ce que j’ai moins aimé

 

Franchement, tout m’a plu dans cette histoire. J’y ai trouvé une belle mosaïque de personnages à découvrir. C’est le genre de livre dans lequel on a hâte de se replonger.

Je n’ai pas constaté de longueur et bien que l’action se passe à plusieurs époques, le récit est bien structuré. Je ne me suis pas perdue dans les différents espaces-temps.

Les fils de toutes les trames narratives finissent par se joindre si rapidement à la fin qu’on ne voit pas venir la conclusion.

Après avoir terminé ce livre, je n’ai qu’une envie. Celle de découvrir ses autres œuvres. D’autant plus qu’on retrouve Mirella, un personnage du livre La mer de la tranquillité, dans un des autres romans de l’auteure : L’hôtel de verre.

Un roman fascinant sur le thème de la vie intime, de la solitude et la condition humaine. Et aussi une belle réflexion sur l’éthique du voyage spatio-temporel.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom cette semaine. Ce n’est pas la mer de la tranquillité mais c’est un océan bien tranquille.

Une mer tranquille (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous Emily St-John Mandel?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été avisés de cet article avant publication.

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