Un livre essentiel à lire en 2022: La puissance de la joie de Frédéric Lenoir

Paru en 2015 aux éditions Fayard, La puissance de la joie écrit par Frédéric Lenoir se décline en sept parties, suivies d’un épilogue.

  1. Le plaisir, le bonheur, la joie
  2. Les philosophes de la joie
  3. Laisser fleurir la joie
  4. Devenir soi
  5. S’accorder au monde
  6. La joie parfaite
  7. La joie de vivre
  8. Épilogue : La sagesse de la joie

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Ce que j’ai aimé du livre de Frédéric Lenoir

Des lunettes roses pour lire La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai apprécié sa réflexion sur les différences entre le plaisir, le bonheur et la joie. Franchement, je ne m’étais jamais arrêtée à faire ces distinctions. Ces trois mots avaient, pour moi, la même signification.

Étant donné que j’adore apprendre, explorer les écrits de Spinoza, Nietzsche et Bergson a été un plaisir. Ou une joie ou un bonheur ? J’en suis encore à démêler ces termes! Ah! Ah!

Ce que j’aime aussi dans ce genre de livre, c’est qu’on peut sans cesse le reprendre. On l’ouvre et l’on peut le parcourir avec l’assurance d’en retirer un éclairage nouveau à chaque fois. J’ai la conviction que si j’y reviens dans dix ans, le message de Frédéric Lenoir aura un écho différent.

C’est un livre qui peut contribuer à votre cheminement personnel. Je trouve qu’il est pertinent de le lire en 2022, après cette horrible pandémie, car nous avons été tant privés de joie.

Lire ce bouquin nous stimule à nous poser des questions, mais il nous permet, surtout, de nous déposer. Dans le monde d’aujourd’hui, où un changement n’attend pas l’autre, se plonger dans une œuvre de ce genre tend à nous ralentir. Et, comme j’ai l’habitude de le dire, ça réaligne les yeux dans les trous. Frédéric Lenoir nous aide à remettre nos vraies valeurs en perspective.

L’auteur a rédigé avec des mots simples un message plein de sagesse sans relent de psycho pop.

Citation

« Être sage, c’est consentir à la vie et l’aimer comme elle est. C’est ne pas vouloir à tout prix transformer le monde selon ses propres désirs. C’est se réjouir de ce qu’on a, de ce qui est là, sans toujours en désirer davantage ou autre chose. Cette belle formule attribuée à saint Augustin le résume bien : “Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède déjà.” »

Frédéric Lenoir

Ce que j’ai moins aimé

Discourir sur la joie pendant 203 pages entraîne quelques longueurs. Évidemment! Par contre, il ne se répète pas.

Vous le savez, j’ai étudié en science, mais parcourir cette œuvre m’a confirmé que la philosophie, ce n’est pas ma tasse de thé. J’aime bien me remettre en question et m’arrêter à quelques réflexions philosophiques, mais je n’en aurais pas fait mon pain quotidien.

Ce livre demeure l’ouvrage parfait avant de se blottir dans les bras de Morphée sur un oreiller de joie, de bonheur ou de plaisir. À vous de décider!

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo qui devrait vous procurer de la joie, du moins nous l’espérons! Un magnifique coucher de soleil au lac Léman en Suisse.

Lac Léman, Suisse (crédit photo Lhom)

Connaissez-vous cet auteur? Avez-vous déjà lu des livres de Frédéric Lenoir?

J’attends vos commentaires avec plaisir, joie et bonheur!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Chronique du livre Les sept soeurs de Lucinda Riley

Les sept sœurs de Lucinda Riley

J’ai lu le roman Les sept sœurs de Lucinda Riley sur les recommandations d’une amie. Je l’ai acheté avec une carte-cadeau que j’ai reçu.

En faisant des recherches pour cet article, j’apprends que l’écrivaine d’origine irlandaise est décédée d’un cancer de l’œsophage en 2021. Elle avait cinquante-six ans. Quelle tristesse!

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

C’est un bouquin de plus de 650 pages, mais ne vous découragez pas par ce nombre. On embarque vite dans ce roman intrigant et peu commun de sept sœurs adoptées par un homme riche qui demeure à Genève, en Suisse. Ce livre, le premier tome d’une série, se concentre sur l’histoire de la famille biologique de l’aînée, Maia.

Ce que j’ai moins aimé

Au début du roman, j’ai moins cliqué sur cette histoire de sept sœurs adoptées par un étrange et mystérieux milliardaire. Ces filles, dont les prénoms inspirés de la mythologie de la constellation de la Pléiade, ne connaissent pas leur origine. Au décès du père, chacune d’elle découvre un indice sur l’endroit où elle a vu le jour. Je me demandais où ces pistes, que je trouvais un peu ésotériques, allaient nous mener.

C’est un livre où on se laisse porter par l’intrigue et pas nécessairement par la beauté de la prose ou la construction littéraire.

Présentation Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)
Devant du livre Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Je me permets de critiquer la prose, mais on ne peut lui reprocher son efficacité et les personnages ont une crédibilité indiscutable.

Ce n’est que dans la partie qui se passe à Rio que j’ai commencé à apprécier le roman. J’adore les romans où on présente une dimension historique intéressante. On parle de la construction du Christ rédempteur sur le mont Corcovado à Rio de Janeiro.

Je n’ai jamais visité le Brésil, mais on connaît tous ce monument, véritable merveille du monde.

On sait que c’est une fiction, mais l’écrivaine s’est servie de l’authentique ingénieur brésilien, Heitor da Silva Costa, pour créer un personnage de sa saga. De même que Paul Landowski, un sculpteur français qui a aussi participé à la création de cette immense statue.

J’ai beaucoup aimé en apprendre sur les mœurs de l’époque au Brésil de même que sur ce pays en général.

Conclusion

Dans Les sept soeurs,  l’auteure ne donne pas toutes les réponses et on a hâte de continuer la suite.  Sachez, amateurs de séries télévisées, qu’on est en train de réaliser une adaptation.

Je trouve cette fiction légère et parfaite pour apporter en vacances ou si vous avez envie de vous changer les idées.

Si vous allez en voyage au Brésil, je vous recommande ce roman avant de partir.

Lecture d’été? Et si vous le lisez en plein mois de janvier, ne vous inquiétez pas, la chaleur de Rio, la samba et les caïpirinhas vous réchaufferont le cœur!

Photo de Lhom

En lien avec le thème de la semaine, Lhom nous présente cette magnifique photo du célèbre jet du lac Léman à Genève, où une partie de l’intrigue se passe.

Genève (crédit photo Lhom)

Et vous? Connaissiez-vous cette auteure? J’ai toujours beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. N’hésitez pas à partager votre opinion si vous avez déjà lu ce livre.

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Lucinda Riley et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique du livre Les survivants d’Alex Schulman

Les survivants d’Alex Schulman

J’ai lu pour vous, vraiment pour vous, Les Survivants d’Alex Schulman. Je déclare cela parce que j’ai décroché à un certain moment. Mais ce qui m’a tenu en haleine, ce sont les mots d’Algemeen Dagblad : « Une histoire magnifiquement composée et un apogée que personne ne voit venir. » J’ai poursuivi à cause de la quatrième de couverture. Je voulais connaître cet accident, le point culminant du roman, cette fin qui nous surprend. Et je ne regrette pas d’avoir persévéré car cette œuvre originale vaut la peine d’être lue.

La quatrième de couverture

 

 

Quatrième de couverture de Les survivants (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Au moment où je me suis sentie ennuyée et perdue, dans ce roman au sujet de trois garçons que je trouve malheureux, je me suis dit, attention! Je souhaitais deviner, je désirais découvrir cet apogée inattendu. Je me suis arrêtée et j’ai observé les titres des chapitres.

Cette analyse m’a aidé à démêler et à saisir la structure et la trame du récit. La fiction est écrite à la troisième personne, mais du point de vue d’un seul personnage. Et cela, je l’ai compris à la fin. Je fais bien attention pour ne rien dévoiler! Non, je ne vous divulguerai pas le punch final.

La structure du livre Les survivants

L’auteur nous raconte l’histoire d’une façon non linéaire en rapport avec le temps. Il utilise deux séries de chapitres qui sont présentés en alternance. La première se déroule de nos jours et les titres nomment une heure de la journée.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Par exemple, le premier chapitre de cette séquence se passe à 23 h 59 et cette journée défile à l’envers au fil du livre. Le deuxième chapitre fait partie d’un enchaînement différent.

Dans cette autre série de chapitres, on découvre la famille et son cheminement, de manière linéaire. On avance dans le temps jusqu’au fameux accident. Et leur histoire continue dans chacun de ces chapitres jusqu’à ce que le récit se rejoigne.

Comprendre cet arrangement m’a aidé à me retrouver dans le roman. De temps en temps, dans les sections qui se déroulent à notre époque, l’auteur fait des ellipses vers le passé. J’ai trouvé que c’était parfois difficile de se situer. À un moment, je me suis demandé si Benjamin, l’un des trois frères, n’était pas en réalité mort. Mais non, ce n’était pas le cas.

J’ai ressenti de la colère en lisant ce livre. On est fâché de voir les parents ne pas bien s’occuper de leurs enfants. Mon côté maternel, peut-être un peu trop protecteur, s’opposait. Je n’aurais jamais permis cela, je n’aurais jamais fait cela.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Cet ouvrage m’a fait prendre conscience d’une chose. L’importance de la structure dans la construction d’un roman dépeint le vrai travail de l’écrivain. Car la façon de présenter ces évènements demeure cruciale.

Lors de la fameuse révélation, vers la fin du livre, on est surpris, mais on a le sentiment que c’est plausible.

C’est le style d’histoire qu’on a besoin de consulter deux fois, ou presque. On ne peut s’empêcher de revenir en arrière pour relire certains passages. Et là, on comprend pourquoi l’écrivain nous a piégés. Je me suis demandé s’il avait le droit de nous prendre de la sorte. Et ma réponse est oui, il respecte les principes littéraires. Il réussit tout simplement à tisser cette histoire de façon experte. La clé réside dans la narration.

J’aime bien lire des romans étrangers. Cela nous permet de connaître différentes cultures. J’ai découvert cette fois-ci les pirojkis!

L’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions et à ralentir certains moments.

Une citation du livre Les survivants

« Il suivit des yeux une guêpe qui tournoyait fiévreusement au-dessus d’un bol de sauce à la crème abandonné sur la table du déjeuner. La guêpe était lourde, ses déplacements erratiques, elle avait des problèmes, ses ailes semblaient battre de plus en plus lentement, avec de plus en plus de peine, elle s’approcha trop près de la sauce et s’y englua. » Alex Schulman

Avouez qu’on la voit bien cette guêpe!

Une autre chose fascinante du livre est cette universalité que l’auteur nous fait revivre, celle de l’enfance. On se reconnait dans les taquineries méchantes des frères, dans leurs jeux imaginaires.

En conclusion, ce bouquin intéressant, cette histoire originale fait écho en nous, même après la finale.

Photo de Lhom

J’ai toujours pensé que la Suède et le Québec devaient se ressembler même si je n’ai jamais visité ce pays scandinave. En lien avec cette histoire suédoise, voici un panorama québécois. Le lac Gouat.

Un lac, une forêt dense de sapins, est-ce dans un paysage semblable que les trois frères du roman ont vécu plusieurs étés ?

Lac au Québec (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu cet écrivain? J’aimerais beaucoup avoir vos commentaires si vous avez lu ce livre.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

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Chronique du livre de Jenny Colgan

La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan

J’ai lu pour vous ce roman feel-good de Jenny Colgan. Après ma découverte de cette écrivaine sur le web, j’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’ai trouvé le ton du roman, un peu trop chick-lit.  Par contre, l’auteure est constante dans sa manière de coucher son histoire sur le papier.

On a besoin parfois dans la vie de livre comme celui-là. Il est nécessaire de se plonger, de temps à autre, dans une fiction qui va nous accrocher et nous empêcher de penser à nos problèmes. On veut se changer les idées, savoir que de belles choses arrivent. Et on « signe » un contrat avec l’écrivain. C’est-à-dire, on accepte qu’elle nous raconte son roman. Si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit et avez envie de quelque chose de très stimulant intellectuellement, ce n’est pas le bon livre pour vous.

Une autre caractéristique qui m’a moins plus est qu’on prévoit en gros l’intrigue. Mais le récit n’est pas insipide.

J’ai aussi remarqué que l’auteure aurait pu mieux travailler la tension sexuelle entre les deux protagonistes. Elle arrive un peu loin dans ce roman de 500 pages et on se demande d’où elle sort.

Ce que j’ai aimé

L’histoire, qui se passe à Londres et en grande partie dans les Highlands en Écosse, nous fait voyager. J’ai découvert cette région que je n’ai jamais visitée.

C’est un ouvrage qui parle de livres. Évidemment, avec ce titre! Cela a plu à la lectrice en moi, car j’y ai trouvé de multiples suggestions d’auteurs que je ne connaissais pas! Ne soyez pas surpris que ce soit beaucoup d’écrivains britanniques.

J’ai appris ce qu’est le style d’architecture baronnial écossais.

Quatrième et limonade (crédit photo Phrenssynnes)

Une autre chose que j’ai aimée, les personnages cuisinent et mangent des scones. Ah! Ah! vous me reconnaissez là! Bien sûr, me direz-vous, ils vivent en Écosse.

J’aime bien cette citation.

Même si c’était un concept étrange, Zoe était convaincue qu’on pouvait devenir ami avec quelqu’un rien qu’en explorant sa bibliothèque.

 

Jenny Colgan 

En conclusion

C’est une histoire à la Cendrillon, on adore voir les jeunes femmes miséreuses réussir! Jenny Colgan a une façon personnelle de nous y faire croire sans que cela soit trop idyllique.

Si vous avez soif d’une lecture légère pour l’été, c’est parfait. Par contre, le récit se passe en automne, donc c’est aussi une bonne idée d’attendre le moment des feuilles mortes pour le déguster. Bref, c’est une auteure à retenir lorsqu’on a envie de lire du bonbon!

Photo de Lhom

Voici, pour vous mettre dans l’ambiance britannique du livre de Jenny Colgan, la photo de Lhom. C’est une vue de l’église St-Mary Church à Warwick au Royaume-Uni.

Ste-Mary's church au Royaume-Uni (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire du chick-lit parfois? Connaissiez-vous cette auteure?

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteure et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Suggestion de lecture 2022: Porca miseria de Tonino Benacquista

Porca miseria

J’ai lu pour vous le nouveau roman de Tonino Benaquista, Porca miseria.  Madame A de mon club de lecture me l’a prêté et encouragé à le lire. Je la remercie.

L’auteur, né en France en 1961, est le cadet d’un couple d’émigrés italiens. Après avoir interrompu ses études en cinéma et littérature, il exerce plusieurs métiers. Il connait la célébrité en 1991 à la suite de la parution de sa fiction La Commedia des ratés qui a gagné trois prix littéraires.

Livre, fleur et thé (crédit photo Phrenssynnes)

Ce bouquin a été publié cette année aux éditions Gallimard, voici la quatrième de couverture.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo)

Que veut dire Porca miseria?

 

C’est une sorte de juron exprimant une philosophie de la vie bien réelle. La preuve? Il y a une traduction en plusieurs langues:

Traduction française : putain de merde.

Américaine : damn it.

Britannique : holy shit.

Espagnole : merda la verdad.

Québécoise : maudite marde.

Porca miseria (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Qui a envie de lire l’histoire et l’enfance malheureuse d’un fils d’alcoolique et d’une femme dépressive et anxieuse? Le sujet est rebutant, mais devant l’insistance de ma copine, madame A, je me suis lancée dans cette lecture.

L’autre point à noter, il faut avoir une certaine connaissance de la France et de sa culture pour apprécier.

Ce que j’ai aimé

Trio livre, thé et fleurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

Tonino Benacquista est un écrivain dangereux pour moi. Ah! Ah! Il fait partie d’un petit groupe d’auteurs qui me donne une impérieuse envie de gratter du papier pour composer, telle une incontrôlable démangeaison. La lecture de ses mots fait bouger quelque chose en moi et m’inspire.

Peut-être est-ce l’universalité de sa prose ? Ou est-ce le rythme judicieux de son style qui évoque en nous des sentiments déjà vécus ?

Chose certaine, il a le ton juste, une voix unique et un vocabulaire incroyable.

En conclusion

L’auteur termine sur une note touchante, en se mettant en position de vulnérabilité, il fait preuve de bravoure. Il nous révèle son problème de santé mentale.

Tonino est-il plus heureux que ses parents?

Il cite Oscar Wilde:

« Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas vivre ses rêves, l’autre est de les vivre. »

Tonino Benacquista est allé au bout de son rêve.

De même que l’écrivain Jack Kérouac dont on parle ces temps-ci à cause de son centième anniversaire de naissance. S’est-il rendu, lui aussi au bout de sa route? Son œuvre culte est un élément déclencheur du mouvement beatnik qui a eu un impact majeur sur la culture hippie. Il a souffert d’alcoolisme et de toxicomanie. Il est mort à 47 ans d’une hémorragie. 

Virginia Woolf, pareillement, est allée au bout de son rêve. Cette célèbre écrivaine britannique a eu sa chambre à soi, ce qui a influencé un nouveau courant littéraire. Elle s’est suicidée à l’âge de 59 ans.

Mais ces êtres dont on parle encore aujourd’hui, ces dieux des lettres qui ont atteint le temple du succès planétaire, nos héros écrivains avec leur performance et leur carrière remarquable ont-ils été heureux dans la vie?

Dans notre société, laquelle nous assure le bonheur au sommet d’une profession qui valorise la gloire, la réussite, la prospérité, à quoi sert tout cela si l’on est malheureux et malade au fond de l’âme?

Ce livre, Porca miseria, malgré son sujet rébarbatif nous révèle la force de la France par l’ambition littéraire. La beauté du récit nous illustre le pouvoir de la résilience.  Je souhaite une longue vie à monsieur Benacquista.

C’est une œuvre qui mérite d’être lue.

Photo de Lhom

Pour terminer en beauté, voici la photo de Lhom cette semaine. Il nous présente un paysage de la région de la Réserve naturelle du bout du lac d’Annecy en France.

Région du bout du lac d'Annecy (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu les livres de Tonino Benacquista?  Jack Kérouac?  Virginia Woolf? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

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Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

 

Voici un article dans la continuation de ma série sur les grands classiques de la littérature. J’ai lu pour vous Le mystère de la chambre jaune des Éditions Caractère.

Qui est Gaston Leroux?

Gaston Leroux, né en 1868 à Paris, est un avocat devenu journaliste d’investigation pour le quotidien parisien Le Matin.

Quatrième de couverture

« Qui a tenté d’assassiner Mathilde Stangerson pendant son sommeil, dans la chambre jaune du château du Glandier? Mais surtout, comment le malfaiteur s’est-il échappé de cette pièce aux volets clos, fermée à clé de l’intérieur et dépourvue de cheminée? Seul indice : l’empreinte sanglante laissée sur un mur…

Telle est l’énigme soumise à l’astuce du jeune Rouletabille, reporter au journal L’Époque, qui s’invite au château à l’aide d’un mystérieux mot de passe. L’y attendent le père de Mathilde, scientifique en quête des secrets de la matière, et le célèbre détective Larsan dont les soupçons se portent très vite sur Darzac, le fiancé de Mathilde. Mais l’ingénieux Rouletabille, raisonnant « par le bon bout de la raison » a des doutes…

En donnant vie au truculent personnage de Rouletabille, concurrent français de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot, Gaston Leroux invente une forme de casse-tête policier mêlant l’humour, la logique et la fantaisie… »

Ce que j’ai moins aimé

Comme tous les romans de cette époque, il y a beaucoup de descriptions de lieux. On est moins habitué à cela aujourd’hui.

L’intrigue est complexe et rigoureuse. On y détaille plein d’observations et les faits, précisément définis, engendrent une certaine lourdeur dans la lecture. J’ai persévéré, car j’ai acheté le livre et c’est une de mes règles, lorsque je paye le volume, je dois le finir.

Marque page de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La narration

La narration est intéressante. Un dénommé Sinclair, dont on ne mentionne pas le prénom, nous raconte l’histoire. C’est un jeune avocat français et ami du héros, Joseph Rouletabille. C’est un reporter prétentieux à ses débuts, il a dix-huit ans. Chose curieuse, c’est un journaliste qui enquête pour un meurtre.

On utilise deux types de narration.

  • Celle de Sainclair
  • Dans certains chapitres, Sinclair nous présente un résumé écrit par une autre personne.
La tranche dorée (crédit photo de Phrenssynnes)

Un bel objet

Tel que vous pouvez le voir sur la photo, le livre est doté d’une belle tranche dorée ainsi qu’un ruban de marque-page fait de satin rouge. Il est magnifique, comme tous les autres ouvrages de la bibliothèque du collectionneur chez cet éditeur.

J’ai un faible pour le livre comme objet.  Le bouquin n’est pas très grand, environ dix par quinze centimètres. Ce qui permet de le transporter facilement et il est léger à tenir lors de la lecture.

Le mystère de la chambre jaune, comme une série télé

Les 330 pages sont réparties en 29 chapitres, donc chacun devait, probablement, représenter un épisode du feuilleton. J’aime cette similarité avec les séries télévisées qui sont très populaires aujourd’hui.

L’intrigue

Plus on avance dans l’histoire, plus elle devient captivante. On se laisse emporter et l’on se demande si ce jeune journaliste battra la police dans la résolution de ce crime et la recherche de la vérité.

Ce roman a eu un franc succès, en 1907, lorsqu’il a été publié en feuilleton dans le journal français, L’Illustration. Et cela, quelques mois après la parution (en épisodes aussi) d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.

J’aime cette dimension historique.

Marque page 2 de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine. Paris, où a eu lieu une partie de l’intrigue de ce roman.

Vue de Paris (crédit photo Lhom)

Ne partez pas sans me laisser un petit mot!

Et vous? Avez-vous lu les romans de Gaston Leroux?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même ce livre et les éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant la parution.

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12 août 2024: Achetez votre livre québécois

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Le 12 août, c'est l'évènement Achetez votre livre québécois Étant donné que la journée du 12 août arrive à grands pas, je vous propose encore cette année d'encourager le monde du livre québécois. Les autres années, je vous ai présenté soit un ouvrage, soit un auteur...

L’ostinato

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Bonjour lecteur et lectrice, Je récidive cette semaine et je publie une autre de mes nouvelles intitulée L'ostinato. Je me suis creusée les méninges sur ce que j'allais publier cette semaine. En fouillant dans mes fichiers, je suis tombée sur ce texte. Tel que je vous...

Des bons livres pour l’été 2024

Voici des bons livres pour l'été 2024 Êtes-vous à la recherche de bons livres pour lire pendant l’été? Vous trouverez ici un article pour vous aider à dénicher la perle qui vous accompagnera lors de vos vacances. J’adore m’installer sur le bord de l'eau par une...

[Idée lecture 2022] Celle qui brûle de Paula Hawkins

Paula Hawkins

J’ai lu le dernier roman de Paula Hawkins dont le titre est Celle qui brûle, livre que j’ai emprunté à ma bibliothèque municipale.

Résumé

On trouve un jeune homme assassiné dans la péniche où il habite à Londres.

Trois femmes évoluent autour de Daniel, la victime.

Laura, une jeune femme victime d’un grave accident d’auto lors de son enfance, est la dernière amante de Daniel. Elle n’a plus d’inhibition et, à cause de cette séquelle, elle se retrouve dans le trouble souvent. 

Il y a Carla, la tante de Daniel. Le fils de Carla est mort à l’âge de trois ans lors d’une chute. Il était sous la garde de sa tante Angela, la mère de Daniel. Celle-ci, saoule, ronflait dans sa chambre au lieu de surveiller son neveu.  Le fils d’Angela, Daniel, a été témoin du drame.

Et le troisième personnage féminin est Myriam, la voisine de Daniel. Surnommée la Hobbit, elle est grosse, célibataire, petite, laide, poilue et frustrée.

On découvre ces trois femmes au cours de l’intrigue. Au compte-goutte, l’objet de leur malheur nous est révélé tout au long du récit. L’infinité de leur souffrance est incommensurable, comment cela peut-il arriver à un être humain? Paula Hawkins nous présente trois différents cas de femmes brisées par la vie.

 

Ce que j’ai aimé

C’est un livre bien écrit où il n’y a pas d’invraisemblance dans le récit. L’auteure, fidèle à sa réputation, nous livre une intrigue bien ficelée, pour ne pas dire top chrono. Les personnages ainsi que chacune de leur histoire sont crédibles. Bref, c’est un livre d’une grande qualité professionnelle.

Ce que j’ai moins aimé

Cette divulgation des calamités de chacune met un peu en retrait le suspense. À la fin du roman, la révélation du véritable meurtrier de Daniel m’a laissée indifférente car j’étais subjuguée par l’histoire des épreuves de ces dames.

L’objet d’une intrigue est la résolution du meurtre mais l’auteur ne m’a pas attrapé dans son jeu. L’intérêt de ce bouquin est l’histoire tragique de ces femmes plutôt que le « Whodunit. »

Après avoir lu les trois romans de cette écrivaine, à mon goût, La fille du train demeure mon préféré car j’ai été si estomaquée à la fin.

Photo de Lhom

Je termine cet article, comme à toutes les semaines, en vous présentant une photographie.  Elle a été prise à Londres par Lhom, il y a quelques années.

Londres, U.K.

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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[Idée lecture] Quels romans lire pour se mettre dans l’ambiance de vacances en Slovénie ou au Costa Rica

Voici d’autres idées de lecture pour faire suite à un article qui a suscité plusieurs commentaires. Je vous offre une rubrique aujourd’hui, à la demande de Monique. Elle pense partir en Slovénie et au Costa Rica. J’ai décidé de relever le défi, car ces idées pourraient intéresser plusieurs personnes.

Lecture et Slovénie

La destination de Monique en Slovénie est le lac Bled, un endroit magnifique.

Brina Svit est une auteure slovène publiant en français. Elle a écrit Nouvelle définition de l’amour en 2017 chez Gallimard. Son livre Un cœur de trop a gagné le prix de l’Académie française Maurice-Genevois. Un visage slovène est un autre de ses romans à lire en vacances.

Veronika décide de mourir de Paulo Coelho est un best-seller dont l’action se déroule à Ljubljana.

L’été slovène de Clément Bénech.

Quand Ulysse revient à Trieste de Boris Pahor.

L’amie Slovène de Françoise Houdart est une belle histoire sur l’amitié et la Slovénie.

 

Je dois vous avouer que je n’ai pas lu ces livres. Par contre, j’ai réservé celui de Paulo Coelho à ma bibliothèque. Je ferai une mise à jour de cet article lorsque j’aurai terminé cette lecture.

Lecture et Costa Rica

Le Costa Rica est un endroit avec des paysages idylliques et une forêt tropicale humide.

C’est le lieu de l’intrigue du célèbre roman de Michael Crichton : Jurassic Park et sa suite Le monde perdu. Histoires que vous connaissez probablement par les films adaptés du roman. Steven Spielberg a réalisé le premier film en 1993. J’ai lu ce roman il y a des années et j’avais adoré. J’avais réussi à convaincre mon mari, qui n’est pas un grand lecteur, de le lire.

jurassic park

Photo by Dave Harwood on Pexels.com

Daniel Quiros a gagné le prix de littérature Aquileo J. Echeverria pour son livre Été rouge. C’est un prix national octroyé par le ministère de la Culture et de la Jeunesse du Costa Rica. L’auteur de 42 ans enseigne la littérature à l’université Lafayette en Pennsylvanie, aux États-Unis.

The devil’s deep de Michael Wallace est qualifié comme un thriller palpitant dont une partie de l’action se passe au Costa Rica.

Je ne prévois pas aller bientôt au Costa Rica ou en Slovénie mais si j’y allais, ce sont les livres que j’aurais envie de lire.

Photo de Lhom

Comme à toutes les semaines, voici la photo que mon mari vous offre cette semaine. Voici Grenoble, un endroit que nous aimerions visiter à nouveau.

Grenoble, France

Je vous souhaite bonne lecture et bon voyage à Monique.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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Un essai captivant à lire cet été : Histoire populaire de l’amour au Québec, De la Nouvelle-France à la Révolution tranquille

Tome 1 — avant 1760 de Jean-Sébastien Marsan

Je vous présente une bonne suggestion de lecture pour l’été 2021. C’est un livre différent de mon registre habituel. Madame A de mon club de lecture m’a proposé le premier tome de l’Histoire populaire de l’amour au Québec. L’amour au temps de la Nouvelle-France. Wow! Quel sujet!


(suite…)

Un magnifique roman sur la résilience: La Chorale des dames de Chilbury

Madame A de mon club de lecture m’a prêté ce livre avec une recommandation très positive. La Chorale des dames de Chilbury est un roman bouleversant de l’auteure Jennifer Ryan.

Quatrième de couverture

1940. Un paisible village anglais voit partir ses hommes au front. Restées seules, les femmes affrontent une autre bataille : sauver la chorale locale pour défier la guerre en chantant. Autour de miss Primrose Trent, charismatique professeur de chant, se rassemble toute une communauté de femmes, saisie dans cet étrange moment de liberté : Mrs. Tilling, une veuve timide; Venetia, la “tombeuse” du village; Silvie, une jeune réfugiée juive; Edwina, une sage-femme qui cherche à fuir un passé sordide. Potins, jalousies, peurs, amours secrètes… Entre rires et larmes, Jennifer Ryan, s’inspirant des récits de sa grand-mère qui a vécu le conflit depuis un petit village du Kent, sonde avec talent les âmes de ce chœur attachant et inoubliable. 


(suite…)

« Elle et lui » de Marc Lévy

J’ai trouvé le livre Elle et lui de Marc Lévy dans une caisse que ma fille Kit4 a entreposée à la maison. Paru en 2015, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas ce roman: « Elle et lui » de Marc Lévy. J’ai lu quelques livres de cet auteur mais il y a très longtemps.

Quatrième de couverture

Elle est actrice. Lui, écrivain.

Elle s’appelle Mia. Lui, Paul.

Elle est anglaise. Lui, américain.

Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.

Elle a beaucoup de succès. Lui, pas vraiment.

Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.

Elle se sent seule. Lui aussi.

Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.

Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.

Paul est un personnage dans d’autres romans de Marc Lévy: « Et si c’était vrai » et « Vous revoir ». On retrouve aussi les amis de Paul, Arthur et Lauren, qui ont été aussi dans les mêmes romans précédents.

L’histoire se passe à Londres, Séoul et Paris.

C’est un roman tout à fait dans le style de Marc Lévy, comme cet auteur nous y a habitué. Une comédie romantique légère, un bon divertissement lorsqu’on a besoin de quelque chose de pas trop compliqué pour se changer les idées. Du bonbon… !

Ce que j’ai aimé.

Cette légèreté et la facilité à lire.

On aime tous les intrigues se déroulant dans les grandes villes. Je me suis sentie à Paris!

 J’ai aussi été surprise par l’intrigue.  Lorsque Paul, le héros, apprend à Séoul un fait inattendu à propos de la traductrice coréenne de ses romans. Non, je ne vous le révélerai pas!  Ah! Ah!  Je vous laisse le plaisir de le découvrir.

J’ai aimé le personnage de Daisy.  Elle est l’amie parisienne de Mia,  une chef propriétaire de restaurant avec les deux pieds sur terre.

Ce que j’ai moins aimé

Comédie légère… parfois un peu trop.  Ça frise le petit film de fille sentimental de série B.  Est-ce dû au fait que j’ai eu de la difficulté à m’identifier à Mia?  Cette star britannique, riche, populaire, mariée à une autre grande vedette du cinéma…  Ou est-ce la plume ou le rythme de l’écrivain qui ne réussit pas à me faire ressentir les émotions de ce personnage féminin?

Beaucoup de dialogues et aussi de « textos ».

« Répondant à l’appel d’une copine qui l’avait suppliée de l’accompagner à l’inauguration d’un restaurant, Mia avait décidé de se faire belle.  Elle aussi était capable de rendre David jaloux.  Et puis mieux valait être entourée d’inconnus que chez soi à broyer du noir. »

Marc Lévy

Bref, je ne donne pas vraiment de note aux livres que je lis.

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Ce livre peut être parfait pour vous, si vous partez en vacances et avez envie de légèreté pour vous distraire.

Par contre, si vous avez envie de lire un bouquin où l’écriture, la voie et le rythme de l’auteur fera vibrer quelque chose au tréfonds de votre être, vous serez déçu.

Voici la photo de Lhom de la semaine.

Est-ce que Mia aurait pu visiter ce magnifique jardin?

Kensington Palace, Londres (crédit photo Lhom) Kensington Palace, Londres (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu Marc Lévy? Quel est votre préféré?

Phrenssynnes

Le goût de l’élégance de Johanne Seymour

Pour la journée du livre québécois du 12 août, le livre que j’ai acheté est le dernier de Johanne Seymour.

Avant d’acheter ou de lire un livre, je lis toujours la quatrième de couverture. La voici:

« Un jour, tu te lèves, et ton destin prend une tournure inattendue. Ta petite vie ordinaire et soudain plongée au cœur d’un tourbillon dont la beauté insoupçonnable et la puissance amoureuse t’étaient étrangères. Tu n’es plus seule.

Ton île, que tu croyais déserte, est peuplée. »


(suite…)

« Ta mort à moi » de David Goudreault

J’ai entendu parler du roman Ta mort à moi de David Goudreault sur Twitter et ma fille Kitkat me l’a offert pour mon anniversaire.  Je l’ai commencé tout en ne sachant rien de l’histoire à l’exception que plusieurs l’avaient aimé.

 Sur la quatrième de couverture

 «  La famille, c’est comme un bouquet de ballons: ça vole plus haut attaché serré, et on ne sait jamais lequel va crever le premier. »

On y lit aussi que l’auteur est travailleur social, chroniqueur, poète et romancier.

 

Des titres de chapitres qui piquent la curiosité

 

David Goudreault nous raconte l’histoire de Marie-Maude Pranesh-Lopez.  La première chose m’ayant frappé dans ce roman est que les titres des chapitres sont dans le désordre.  Certains sont intitulés « réflexions préparatoires no 1 ».  D’autres sont des sections de journal intime du personnage principal, Marie-Maude.  Et les chapitres numérotés sont incohérents.  Exemple, le chapitre 1 est à la page 105.  J’ai été très intriguée par ce désordre.  Est-ce que cela faisait partie du processus d’écriture?  Comme si l’auteur avait écrit et intitulé ses chapitres et les a ensuite placés dans un certain ordre sans en changer les titres.  Et pourtant, on suit très bien le fil de l’histoire.  C’est là, le génie de l’écrivain.

On ne sait pas trop au début du livre qui est le narrateur. Cela ne m’a pas agacé comme dans La maison aux esprits d’Isabel Allende.  On sait que c’est le biographe de Marie-Maude Pranesh-Lopez et on apprend à la fin qui est vraiment cette personne par rapport à Marie-Maude.

 

Un roman spécial de David Goudreault

 

Une autre particularité m’ayant étonné dans ce roman, c’est l’originalité du personnage de Marie-Maude. Troubles de l’attachement semble être le diagnostic qui explique sa personnalité.
Elle a un frère jumeau qui souffre de problème respiratoire grave.

Étant donné le tempérament du personnage principal,  on veut savoir comment ça va finir quoiqu’on sache rapidement qu’elle va mourir et comment.  Et, tout cela est intrigant.

Une fille à l’intelligence rare.

 

« Alors qu’au départ il comptait s’en servir comme simple intermédiaire pour quelques négociations avec des importateurs australiens, le boss confiait de plus en plus de tâches névralgiques à l’unique femme de sa bande. Tandis que la vaste majorité de la vingtaine d’hommes sous ses ordres flirtait avec l’innumérisme, Pranesh-Lopez était capable de calculs mentaux complexes, habileté non-négligeable lorsqu’on est mêlé au trafic de milliers d’armes de poing et de fusils mitrailleurs. Elle mémorisait chaque transaction et pouvait se passer de notes.»

David Goudreault

Ta mort à moi de David Goudreault (crédit photo Phrenssynnes)

 

 Une belle écriture

J’aime l’écriture de David Goudreault. À preuve, cet extrait où un chef de gang se délecte dans son bain.

 

Huynh se prélassait dans son bain moussant, une coupe de Petrus dans une main, une de ses prostituées préférées sous l’autre.

David Goudreault

Et quelques instants plus tard où il vient d’apprendre qu’un délateur vient de le rapporter aux policiers et que ceux-ci s’en viennent.

 

Son contact lui raccrocha au nez, coupant court à ses inutiles renâclements. Lahela relâcha de suite le phallus détumescent du gangster, faisant preuve d’un discernement certain. Pantois, le cul dans l’eau chaude, l’homme perdit de précieuses secondes à encaisser le choc. Il jugea, avec raison, que s’il quittait son bain spacieux à la robinetterie d’or maintenant, il ne le retrouverait jamais. La liberté lui parut tout de même plus attrayante.

David Goudreault

Verre de vin et Ta mort a moi (crédit photo Phrenssynnes)

Moi qui écris aussi, je crois que j’aurais  été incapable d’inventer  des caractères aussi originaux. Vers la fin Marie Maude est propriétaire d’une maison où toute une tribu de personnes vient habiter.  Je me suis demandé où David Goudreault était allé chercher l’inspiration pour créer ces personnages tout aussi loufoques les uns que les autres.  C’est en relisant la quatrième de couverture que j’ai fait une supposition.  L’auteur est travailleur social et il s’est peut-être inspiré du genre de clientèle qu’il doit côtoyer dans son quotidien.

Un livre différent, original.

À lire.

Avez-vous déjà lu David Goudreault?

J’attends vos commentaires avec plaisir

 

Bonne lecture.

Phrenssynnes.

P.S. Je n’ai pas avisé David Goudreault et ses éditeurs de ce projet avant publication.

 

 

 

 

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J’ai acheté mon livre québécois!

L’ombre d’un doute pour le 12 août

Nous, au Québec, on a le 12 août.

« Le 12 août, j’achète un livre québécois  » est célébrée pour la sixième année consécutive par tous les libraires québécois.

Née en 2014 d’un mouvement spontané sur les réseaux sociaux (à l’initiative des auteurs Patrice Cazeault et Amélie Dubé), la journée du « douzou » est désormais inscrite au calendrier de la très grande majorité des librairies du Québec. »

Référence:https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201908/11/01-5237035-12-aout-la-fete-du-livre-quebecois.php

La journée officielle du 12 août dernier, j’étais en vacances en Ontario. Je me suis reprise, car il n’est jamais trop tard pour participer à la journée du « douzou ». (suite…)

Harlan Coben? Mais qui diable est Harlan Coben?

Harlan Coben

Harlan Coben est écrivain américain de roman policier et un de mes préférés.  D’origine juive, habitant au New Jersey, il a étudié les sciences politiques à Amherst College avec entre autres, l’auteur Dan Brown.  Il est marié avec une pédiatre et ils ont quatre enfants.

Myron Bolitar, le héros d’Harlan Coben

Il a écrit plus d’une vingtaine de romans policiers, dont une série où son personnage, Myron Bolitar, est le héros.  Joueur de basket-ball professionnel blessé sérieusement à un genou, Myron doit abandonner sa carrière de sportif.  Après un passage au FBI, il devient agent d’athlètes de haut niveau.  Cette situation le mène parfois à agir  en détective privé; qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour que ses clients soient heureux.  Il travaille avec son proche et très riche compagnon, Windsor Horne Lockwood III.  Surnommé Win, ce personnage à la limite de la psychopathie, est d’une loyauté indéfectible envers son ami Myron. Son assistante, Esperanza Diaz, alias Pocahontas, complète l’équipe. C’est une ancienne lutteuse professionnelle connue à travers le pays pour sa silhouette menue, mais dotée d’une musculature « agréable ».

Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes) Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes)

Rupture de contrat

Rupture de contrat, voilà le roman dont je vais vous parler.  L’histoire nous amène à un litige de contrat dans le monde du football, un sport d’une importance sans borne aux U.S.A.  Myron doit renégocier  pour son poulain, un quart-arrière d’un grand talent.  Et voilà que la disparition d’une jeune fille vient brouiller les choses.  D’autant plus, la victime est la sœur de l’ancienne amoureuse de Myron.  Notre héros doit éclaircir cette disparition et défendre sa place sur le marché compétitif des agents sportifs. Tout cela, il le fait avec la douleur aigre-douce de côtoyer son ex-amante.

Quatrième de couverture:

Jusqu’à présent, Myron Bolitar, agent sportif, officiait plutôt en seconde division.  Mais en prenant sous son aile le quarterback le plus prometteur de sa génération, Christian Steele, il se retrouve propulsé en première ligne.  Entre négociation de contrat, rumeur de meurtre et photographies pornos, l’ex-agent du FBI est à nouveau sur le pied de guerre.

Ce que j’ai aimé

J’aime Harlan Coben et son héros de Myron Bolitar pour son sens de l’humour.  À la fois tendre, tenace et agressif, Myron fait preuve d’une conscience, qualité inexistante chez son ami Win. Ça bouge beaucoup dans ce roman, j’aime aussi les nombreux dialogues où l’ironie et l’art du sarcasme de Myron sont mis en valeur.  Bref, les personnages sont attachants.

Ce que j’ai moins aimé

La traduction aux accents d’argot français est irritante pour les Québécois.

Pour Win, c’était de la routine. Il maîtrisait toutes les attaques et toutes les esquives. Il excellait surtout dans l’art de tromper son adversaire. Quand on le rencontrait dans la rue, on le prenait pour une lavette arrogante et snob incapable d’écraser une pêche trop mûre d’un direct du droit. Dans un dojang, il se transformait en terreur. Le taekwondo est considéré comme un art et le mot convient parfaitement. Win était un artiste. Le meilleur que Myron eût connu.

(suite…)