Chronique littéraire de Jaune Caravage, un roman policier italien étonnant!

J’ai choisi le livre Jaune Caravage pour découvrir l’auteure Gilda Piersanti.

J’ai entendu parler d’elle par mon amie Twitter et bibliothécaire @SylvieGeo. Elle a gazouillé qu’elle lisait Le saut de Tibère de cette écrivaine et que ce bouquin faisait partie des Saisons meurtrières. Ce sont une collection de romans avec les mêmes personnages policiers. On a créé une minisérie télévisée en France.

Jaune Caravage a été publié en 2008.

J’aime emprunter de vrais livres à ma bibliothèque municipale, car je préfère lire sur du papier avant de m’endormir. Cela m’aide à limiter ma consommation de lumière bleue et à favoriser le sommeil.

 

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book club illustration (credit DIVI)

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

J’adore découvrir une auteure qui a écrit un tas de fictions avec les mêmes personnages comme Louise Penny.

Les romans de Gilda Piersanti sont un bon filon, si vous aimez les histoires policières.

L’action se passe à Rome en Italie et cela me permet de mieux connaître cette ville que je n’ai jamais visitée. Les berges du Tibre semblent un endroit magnifique pour se promener, mais parfois risqué, telles qu’on le constate dans ce roman.

Si vous projetez un voyage à cet endroit, lisez ce livre et il vous fera découvrir une partie de cette cité avant votre départ!

On embarque vite dans l’histoire qu’on ne veut plus lâcher après. J’ai aimé les personnages de Mariella De Luca et sa collègue, Sylvia Di Santo, et je lirai probablement les divers romans de la série. J’ai beaucoup d’admiration pour le métier de ces enquêteurs de police ainsi que tous ceux qui travaillent dans ce milieu. Naviguer dans les eaux troubles du crime et coincer la pire race des bandits, les assassins, demandent une intelligence et des facultés incroyables.

Le lien avec la littérature dans l’intrigue demeure une chose particulière qui m’a fait craquer pour ce roman.  On y fait référence à une nouvelle d’Edgar Poe. Et c’est même une autre œuvre littéraire qui aide l’inspectrice à comprendre un détail important dans l’homicide. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous révéler le punch !

Le mot Caravage fait référence à un peintre ayant vécu au début des années 1600.

Et l’auteure nous renvoie à cette œuvre particulière de l’artiste.

Citation

J’adore cette citation.

« Eva l’avait sortie de l’ombre en la désignant du doigt comme le Christ de Caravage sort Matthieu de son tripot obscur et l’inonde la lumière jaune. Jaune Caravage. Sa vie était obscure comme le tripot de saint Matthieu, son jaune à elle avait été Eva. »

Gilda Piersanti

Ce que j’ai moins aimé

J’ai remarqué beaucoup de mots en italien et de référence à ce pays. Au début, j’étais un peu perdue, mais grâce aux notes en fin de volume, j’ai fini par m’y retrouver.

Jaune Caravage n’est pas la première histoire de la collection. Se glisser dans la peau des différents protagonistes se fait aisément même si c’est le quatrième volet de la série. Par contre, à un moment donné, dans le récit, un personnage est parachuté dans l’intrigue et on se demande d’où il vient, celui-là. Après avoir lu deux fois le paragraphe qui nous éclaircit son existence, j’ai compris de façon un peu ardue le lien avec un autre roman plus ancien.

Photo de Lhom

En plus de la photo de Lhom, cette semaine, je vous dirige vers cette magnifique photo sur Instagram, représentant de façon exceptionnelle la lumière dorée d’un coucher de soleil. Est-ce cette lumière que Caravage essaie de reproduire dans ces oeuvres?

The cozy lifestyle, le compte d’une jeune photographe que je vous invite à suivre.

La photo de Lhom a été prise au lac de Côme en Italie. Un paysage différent de ceux relatés dans le roman policier de Gilda Piersanti mais une image qui fait plaisir aux yeux.

Lac de Côme, Italie (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous Gilda Piersanti?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs, éditeurs et personnes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

[Idée lecture] Quel livre magnifique à lire avant de visiter la France

Le livre de  Wolfram Fleischhauer

J’ai lu La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer, publié en 2002. Traduit de l’allemand, cet ouvrage a connu un succès en Allemagne lors de sa parution.

Mon ami R me l’a prêté et fortement recommandé. Puisqu’il a paru il y a environ vingt ans, j’ignore si on l’offre en librairie, mais il est disponible en bibliothèque.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La ligne pourpre(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

C’est le type de roman avec un manuscrit dans le livre.

Je ne connais pas bien l’histoire de France et encore moins ce qui se déroula au temps d’Henri de Navarre. La trame se passe à deux moments, de nos jours et en 1599.

Étant donné que j’aime apprendre et me cultiver, ce livre a été très instructif. D’autant plus que l’écrivain indique, à la fin, ce qui est véridique et factuel dans son intrigue. Monsieur Fleischhauer a ajouté en annexe une chronologie des principaux évènements de l’époque, ce qui aide beaucoup le lecteur.

Un bouquin comme celui-là nous donne l’impression de voyager dans le temps. La cruauté de cette période, les conditions d’hygiène, les mariages arrangés politiquement nous scandalisent.

L’auteur nous transmet sa passion pour les recherches de documents anciens en nous faisant bien sentir son engouement lors de ses découvertes.

Dans le milieu de l’ouvrage, on retrouve une description de plusieurs pages sur la maladie et l’opération subie par le roi Henri de Navarre en 1598. On lui retire un calcul de la vessie. Une narration qui doit être probablement truculente et choquante pour des urologues du 21e siècle.

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Citation de Wolfram Fleischhauer

« Au cours des jours suivants, les médecins délibérèrent devant la cour assemblée et se disputèrent sur le bon diagnostic. Il fallait dans un premier temps réfléchir à la date de l’opération. Tous s’accordaient pour dire que la saison était favorable. Le froid et la sécheresse étant considérés comme les éléments principaux de la vessie, il était recommandé de choisir pour opérer cet organe au moment où Mars et Saturne ne se trouveraient pas dans l’axe de la Lune. On n’était pas d’accord, en revanche, sur le point où l’intervention devrait être effectuée. Certains plaidaient pour opérer le membre lui-même. »

Wolfram Fleischhauer

Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

La description de la procédure, qui s’étend sur deux pages et demie, nous dresse les cheveux sur la tête! Par contre, l’auteur explique plus loin quelle est l’importance de cette description d’un point de vue littéraire.

 

Et suivent les conseils pour la guérison :

« Il faut bander le patient et l’allonger jambes croisées dans une chambre obscure et chaude pour que Morphée s’empare de lui et apaise ses douleurs. Au bout de quelques jours, il faut injecter dans la vessie du convalescent un baume concocté à base de plantain, de solanum et d’eau de rose. Si, après l’opération, des caillots et d’autres particules bouchaient la vessie, il faudrait de nouveau poser la sonde pour libérer l’urètre. Voilà, Dieu m’en est témoin, ce qu’il faut faire pour préserver notre roi de la mort. »

 

Hum! les chirurgiens de l’époque avaient besoin de prier avec beaucoup de dévotion!

Ce que j’ai moins aimé

 Étant donné que c’est, en partie, une enquête criminelle, on y recense plusieurs témoignages qui deviennent des passages un peu lourds.

J’ai remarqué aussi certaines longueurs dans le manuscrit. On y dépeint les scènes d’un banquet de Mardi gras où, on présente au roi, un spectacle surprise.  Cette partie du texte aurait pu être condensée tout en gardant l’émotion du crescendo de cette représentation théâtrale. L’auteur a failli me perdre à ce moment, mais j’ai continué parce que mon ami R m’avait recommandé cette lecture!

Le livre pourpre vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

Les amoureux de l’histoire de l’art se délecteront de cette histoire. Si vous envisagez de visiter Paris, Bâle, La Rochelle, Fontainebleau, vous trouverez ce livre passionnant. Mon copain R a vu le fabuleux tableau de la couverture au Musée du Louvre. Peut-être que vous pourrez aussi le voir.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo d’un château français, le château de Chambord.

Château de Chambord (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires lorsque vous aurez lu ce roman.

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous vu le tableau au Louvre?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Wolfram Fleischhauer et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique sur Une brève éternité de Pascal Bruckner

Une brève éternité – Philosophie de la longévité

J’ai lu, sur la recommandation d’un ami, le livre Une brève éternité de Pascal Bruckner publié en 2019. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque municipale.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Tout d’abord, l’auteur m’a fait sourire. Au début du livre, il nous montre qu’à la fin du XIXe siècle, être jeune était un désavantage. Les jouvenceaux de vingt ans se vieillissaient pour réussir ! Aujourd’hui, ce sont les baby-boomers qui essaient de se rajeunir. Les temps ont bien changé.

L’auteur a un grand vocabulaire et il excelle dans la jonglerie littéraire.

On dit qu’une œuvre d’art de grande valeur évoque des sensations chez un nombre considérable de personnes. Selon cette définition, cet ouvrage peut être une importante réalisation. Oui, j’ai ressenti beaucoup d’émotions en lisant ce bouquin, mais pas celles qui sont agréables à avoir. Si vous aimez voir des films d’horreur pour vous sentir vivant, peut-être apprécierez-vous ce livre.

Ce que j’ai moins aimé

Après m’avoir fait sourire, ce livre m’a secouée.

« Douche froide

Reste cette duperie fondamentale : ce n’est pas la vie que la science, les techniques ont prolongé, c’est la vieillesse. »

Moi, ce n’est pas une douche froide que j’ai ressentie, cela m’a plongée dans une prise de conscience qui m’a si déprimée que j’ai mis le livre de côté pendant quelques jours. Le pire c’est que l’auteur n’a pas tort.

Puis l’écrivain demande ce qu’on fera de ces années de vieillesse de plus.

Il parle des philosophes, de Freud en déployant des acrobaties de vocabulaire. Puis, il arrive à ce double postulat contradictoire :

 

Couverture du livre Une brève éternité (crédit photo Phrenssynnes)

 

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book club illustration (credit DIVI)

« ; vis comme si tu devais t’éteindre à chaque moment, vis comme si tu ne devais jamais mourir. »

 

Plusieurs citations dans Une brève éternité

Oui, il fait résonner quelques grandes évidences que nous éprouvons comme grands-parents.

« […] ceux-ci, dans une sorte de transmission inversée, doivent se soumettre alors aux ordres de leurs propres fils et filles qui savent mieux ce qui est bon pour leur progéniture : permission de s’occuper des petits, mais aux conditions des jeunes géniteurs. »

Ensuite, dans ses voltiges littéraires, il cite Platon :

« Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser. »

Oui, on voudrait tous refaire notre vie de vingt ans avec notre expérience de soixante ans. On le savait déjà.

Il continue, par la suite, avec de belles citations :

« Le drame de la vieillesse, disait Oscar Wilde, c’est qu’on reste jeune. »

Effectivement, nos émotions ne déclinent pas. Tel que je le dis depuis des années, à la blague : ça fait seulement deux ans que j’ai cinquante ans, je ne suis pas encore habituée.

À nouveau, un paragraphe pour vous démolir le moral :

« À partir de la cinquantaine, on s’étonne d’être toujours gaillard, alors que tant d’autres ont déjà tiré leur révérence. Les enterrements deviennent aussi fréquents que les mariages ou les baptêmes. »

C’est une constatation que nous expérimentons tous, je me demande ce que cela m’apporte de la lire.

Après, il s’en prend aux photographies de famille.

« Qu’est-ce qu’une photo de famille, des petits-enfants aux grands-parents? Un conte cruel qui nous dit : voilà ce qui va vous arriver. Les jolies frimousses se froisseront, les cheveux tomberont, les silhouettes se déformeront jusqu’à devenir méconnaissables. »

Quelle façon négative de voir quelque chose qui est supposé être un plaisir. À mon avis, prendre un portrait de famille, c’est plutôt se bâtir des souvenirs pour se remémorer des moments heureux avec ceux qu’on aime.

Et Bruckner continue avec une suggestion. L’objectif n’est pas d’avoir une vie réussie, mais une vie épanouie. Il discourt pendant plusieurs pages sur une véracité pour moi. Je ne me suis jamais dit que j’ai réussi ma vie, comme si le succès était la finalité. C’est peut-être l’opinion de plusieurs, mais pas la mienne. Je crois que le but demeure l’épanouissement et cela est d’une telle évidence que je ne vois pas l’intérêt à l’expliquer sur plusieurs pages.

Pascal Bruckner écrit 256 pages sur le sujet, mais une grande partie réside en des citations. C’est une preuve que l’auteur a lu beaucoup.

Il termine avec un léger ton d’espoir :

« Le seul mot que nous devrions prononcer chaque matin, en reconnaissance du cadeau qui nous a été fait, c’est : Merci.

Rien ne nous était dû. »

Je préfère cette citation de Coluche :

Citation de Coluche (crédit photo Phrenssynnes)

 

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photographie d’un paysage français. Nous aimerions tous être presque éternels comme ces vignes de Châteauneuf-du-Pape.

Château Neuf du Pape(crédit photo Lhom)

J’essaie encore de trouver le nouveau dans les propos de l’auteur. À part la douche froide au début, je ne vois pas.

J’aimerais bien avoir vos commentaires si vous avez lu cet essai.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Pascal Bruckner et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Chronique du livre Les sept soeurs de Lucinda Riley

Les sept sœurs de Lucinda Riley

J’ai lu le roman Les sept sœurs de Lucinda Riley sur les recommandations d’une amie. Je l’ai acheté avec une carte-cadeau que j’ai reçu.

En faisant des recherches pour cet article, j’apprends que l’écrivaine d’origine irlandaise est décédée d’un cancer de l’œsophage en 2021. Elle avait cinquante-six ans. Quelle tristesse!

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

C’est un bouquin de plus de 650 pages, mais ne vous découragez pas par ce nombre. On embarque vite dans ce roman intrigant et peu commun de sept sœurs adoptées par un homme riche qui demeure à Genève, en Suisse. Ce livre, le premier tome d’une série, se concentre sur l’histoire de la famille biologique de l’aînée, Maia.

Ce que j’ai moins aimé

Au début du roman, j’ai moins cliqué sur cette histoire de sept sœurs adoptées par un étrange et mystérieux milliardaire. Ces filles, dont les prénoms inspirés de la mythologie de la constellation de la Pléiade, ne connaissent pas leur origine. Au décès du père, chacune d’elle découvre un indice sur l’endroit où elle a vu le jour. Je me demandais où ces pistes, que je trouvais un peu ésotériques, allaient nous mener.

C’est un livre où on se laisse porter par l’intrigue et pas nécessairement par la beauté de la prose ou la construction littéraire.

Présentation Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)
Devant du livre Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Je me permets de critiquer la prose, mais on ne peut lui reprocher son efficacité et les personnages ont une crédibilité indiscutable.

Ce n’est que dans la partie qui se passe à Rio que j’ai commencé à apprécier le roman. J’adore les romans où on présente une dimension historique intéressante. On parle de la construction du Christ rédempteur sur le mont Corcovado à Rio de Janeiro.

Je n’ai jamais visité le Brésil, mais on connaît tous ce monument, véritable merveille du monde.

On sait que c’est une fiction, mais l’écrivaine s’est servie de l’authentique ingénieur brésilien, Heitor da Silva Costa, pour créer un personnage de sa saga. De même que Paul Landowski, un sculpteur français qui a aussi participé à la création de cette immense statue.

J’ai beaucoup aimé en apprendre sur les mœurs de l’époque au Brésil de même que sur ce pays en général.

Conclusion

Dans Les sept soeurs,  l’auteure ne donne pas toutes les réponses et on a hâte de continuer la suite.  Sachez, amateurs de séries télévisées, qu’on est en train de réaliser une adaptation.

Je trouve cette fiction légère et parfaite pour apporter en vacances ou si vous avez envie de vous changer les idées.

Si vous allez en voyage au Brésil, je vous recommande ce roman avant de partir.

Lecture d’été? Et si vous le lisez en plein mois de janvier, ne vous inquiétez pas, la chaleur de Rio, la samba et les caïpirinhas vous réchaufferont le cœur!

Photo de Lhom

En lien avec le thème de la semaine, Lhom nous présente cette magnifique photo du célèbre jet du lac Léman à Genève, où une partie de l’intrigue se passe.

Genève (crédit photo Lhom)

Et vous? Connaissiez-vous cette auteure? J’ai toujours beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. N’hésitez pas à partager votre opinion si vous avez déjà lu ce livre.

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Lucinda Riley et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique du livre Les survivants d’Alex Schulman

Les survivants d’Alex Schulman

J’ai lu pour vous, vraiment pour vous, Les Survivants d’Alex Schulman. Je déclare cela parce que j’ai décroché à un certain moment. Mais ce qui m’a tenu en haleine, ce sont les mots d’Algemeen Dagblad : « Une histoire magnifiquement composée et un apogée que personne ne voit venir. » J’ai poursuivi à cause de la quatrième de couverture. Je voulais connaître cet accident, le point culminant du roman, cette fin qui nous surprend. Et je ne regrette pas d’avoir persévéré car cette œuvre originale vaut la peine d’être lue.

La quatrième de couverture

 

 

Quatrième de couverture de Les survivants (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Au moment où je me suis sentie ennuyée et perdue, dans ce roman au sujet de trois garçons que je trouve malheureux, je me suis dit, attention! Je souhaitais deviner, je désirais découvrir cet apogée inattendu. Je me suis arrêtée et j’ai observé les titres des chapitres.

Cette analyse m’a aidé à démêler et à saisir la structure et la trame du récit. La fiction est écrite à la troisième personne, mais du point de vue d’un seul personnage. Et cela, je l’ai compris à la fin. Je fais bien attention pour ne rien dévoiler! Non, je ne vous divulguerai pas le punch final.

La structure du livre Les survivants

L’auteur nous raconte l’histoire d’une façon non linéaire en rapport avec le temps. Il utilise deux séries de chapitres qui sont présentés en alternance. La première se déroule de nos jours et les titres nomment une heure de la journée.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Par exemple, le premier chapitre de cette séquence se passe à 23 h 59 et cette journée défile à l’envers au fil du livre. Le deuxième chapitre fait partie d’un enchaînement différent.

Dans cette autre série de chapitres, on découvre la famille et son cheminement, de manière linéaire. On avance dans le temps jusqu’au fameux accident. Et leur histoire continue dans chacun de ces chapitres jusqu’à ce que le récit se rejoigne.

Comprendre cet arrangement m’a aidé à me retrouver dans le roman. De temps en temps, dans les sections qui se déroulent à notre époque, l’auteur fait des ellipses vers le passé. J’ai trouvé que c’était parfois difficile de se situer. À un moment, je me suis demandé si Benjamin, l’un des trois frères, n’était pas en réalité mort. Mais non, ce n’était pas le cas.

J’ai ressenti de la colère en lisant ce livre. On est fâché de voir les parents ne pas bien s’occuper de leurs enfants. Mon côté maternel, peut-être un peu trop protecteur, s’opposait. Je n’aurais jamais permis cela, je n’aurais jamais fait cela.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Cet ouvrage m’a fait prendre conscience d’une chose. L’importance de la structure dans la construction d’un roman dépeint le vrai travail de l’écrivain. Car la façon de présenter ces évènements demeure cruciale.

Lors de la fameuse révélation, vers la fin du livre, on est surpris, mais on a le sentiment que c’est plausible.

C’est le style d’histoire qu’on a besoin de consulter deux fois, ou presque. On ne peut s’empêcher de revenir en arrière pour relire certains passages. Et là, on comprend pourquoi l’écrivain nous a piégés. Je me suis demandé s’il avait le droit de nous prendre de la sorte. Et ma réponse est oui, il respecte les principes littéraires. Il réussit tout simplement à tisser cette histoire de façon experte. La clé réside dans la narration.

J’aime bien lire des romans étrangers. Cela nous permet de connaître différentes cultures. J’ai découvert cette fois-ci les pirojkis!

L’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions et à ralentir certains moments.

Une citation du livre Les survivants

« Il suivit des yeux une guêpe qui tournoyait fiévreusement au-dessus d’un bol de sauce à la crème abandonné sur la table du déjeuner. La guêpe était lourde, ses déplacements erratiques, elle avait des problèmes, ses ailes semblaient battre de plus en plus lentement, avec de plus en plus de peine, elle s’approcha trop près de la sauce et s’y englua. » Alex Schulman

Avouez qu’on la voit bien cette guêpe!

Une autre chose fascinante du livre est cette universalité que l’auteur nous fait revivre, celle de l’enfance. On se reconnait dans les taquineries méchantes des frères, dans leurs jeux imaginaires.

En conclusion, ce bouquin intéressant, cette histoire originale fait écho en nous, même après la finale.

Photo de Lhom

J’ai toujours pensé que la Suède et le Québec devaient se ressembler même si je n’ai jamais visité ce pays scandinave. En lien avec cette histoire suédoise, voici un panorama québécois. Le lac Gouat.

Un lac, une forêt dense de sapins, est-ce dans un paysage semblable que les trois frères du roman ont vécu plusieurs étés ?

Lac au Québec (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu cet écrivain? J’aimerais beaucoup avoir vos commentaires si vous avez lu ce livre.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

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Chronique du livre de Jenny Colgan

La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan

J’ai lu pour vous ce roman feel-good de Jenny Colgan. Après ma découverte de cette écrivaine sur le web, j’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’ai trouvé le ton du roman, un peu trop chick-lit.  Par contre, l’auteure est constante dans sa manière de coucher son histoire sur le papier.

On a besoin parfois dans la vie de livre comme celui-là. Il est nécessaire de se plonger, de temps à autre, dans une fiction qui va nous accrocher et nous empêcher de penser à nos problèmes. On veut se changer les idées, savoir que de belles choses arrivent. Et on « signe » un contrat avec l’écrivain. C’est-à-dire, on accepte qu’elle nous raconte son roman. Si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit et avez envie de quelque chose de très stimulant intellectuellement, ce n’est pas le bon livre pour vous.

Une autre caractéristique qui m’a moins plus est qu’on prévoit en gros l’intrigue. Mais le récit n’est pas insipide.

J’ai aussi remarqué que l’auteure aurait pu mieux travailler la tension sexuelle entre les deux protagonistes. Elle arrive un peu loin dans ce roman de 500 pages et on se demande d’où elle sort.

Ce que j’ai aimé

L’histoire, qui se passe à Londres et en grande partie dans les Highlands en Écosse, nous fait voyager. J’ai découvert cette région que je n’ai jamais visitée.

C’est un ouvrage qui parle de livres. Évidemment, avec ce titre! Cela a plu à la lectrice en moi, car j’y ai trouvé de multiples suggestions d’auteurs que je ne connaissais pas! Ne soyez pas surpris que ce soit beaucoup d’écrivains britanniques.

J’ai appris ce qu’est le style d’architecture baronnial écossais.

Quatrième et limonade (crédit photo Phrenssynnes)

Une autre chose que j’ai aimée, les personnages cuisinent et mangent des scones. Ah! Ah! vous me reconnaissez là! Bien sûr, me direz-vous, ils vivent en Écosse.

J’aime bien cette citation.

Même si c’était un concept étrange, Zoe était convaincue qu’on pouvait devenir ami avec quelqu’un rien qu’en explorant sa bibliothèque.

 

Jenny Colgan 

En conclusion

C’est une histoire à la Cendrillon, on adore voir les jeunes femmes miséreuses réussir! Jenny Colgan a une façon personnelle de nous y faire croire sans que cela soit trop idyllique.

Si vous avez soif d’une lecture légère pour l’été, c’est parfait. Par contre, le récit se passe en automne, donc c’est aussi une bonne idée d’attendre le moment des feuilles mortes pour le déguster. Bref, c’est une auteure à retenir lorsqu’on a envie de lire du bonbon!

Photo de Lhom

Voici, pour vous mettre dans l’ambiance britannique du livre de Jenny Colgan, la photo de Lhom. C’est une vue de l’église St-Mary Church à Warwick au Royaume-Uni.

Ste-Mary's church au Royaume-Uni (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire du chick-lit parfois? Connaissiez-vous cette auteure?

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteure et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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L’Enfant réparé de Grégoire Delacourt

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Quatrième de couverture du livre 

 

«  « Le jour où j’ai appris que j’étais une victime, je me suis senti vivant. »

On a souvent dit de ses romans qu’ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu’il écrivait “parce que cela répare.” Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Sa mère, qui l’éloignait chaque jour davantage ?

Histoire d’une famille où l’on porte le déni comme une armure, L’Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d’un grand écrivain. Il dit l’écriture comme seule échappatoire, permettant d’abord de fuir avant de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle.

Au plus juste des mots, l’auteur nous offre ici un récit littéraire d’une lucidité exceptionnelle. »

Le choix du livre L’Enfant réparé

Je remercie mon frère pour ce présent d’anniversaire. Voilà comment j’ai dépensé ma carte cadeau!

J’ai choisi ce livre à la librairie à cause de l’auteur, Grégoire Delacourt. Je croyais que c’était lui qui avait écrit La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules alors que c’est plutôt Philippe Delerm. Je prends conscience de cette erreur en faisant les recherches pour cet article.

Le roman qui a fait connaître Grégoire Delacourt est La liste de mes envies avec 1,2 millions d’exemplaires vendus et traduit en 35 langues. Et je me rends compte que je ne l’ai pas lu !

L'Enfant réparé1 (Crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’aurais dû y penser en lisant le titre. C’est-à-dire, j’aurais dû comprendre que c’était un ouvrage sur un sujet lourd, basé sur une histoire de malheur, un peu comme le livre Porca miseria de Tonino Benacquista.

 

Peut-être l’aurais-je laissé de côté? Car, avec ce coronavirus qui ne lâche pas la planète, j’ai besoin de légèreté comme beaucoup de gens autour de moi.

Je trouve toujours difficile de lire ce genre de bouquin pourtant lorsque je le termine, je suis contente. Ce sont des livres ardus, mais qui nous font grandir.

Si je n’avais pas lu L’Enfant réparé, j’aurais manqué quelque chose.

« Je crois qu’elle sut aussitôt, et ce matin de juillet tourna à la nuit d’hiver. »

Grégoire Delacourt

L'Enfant réparé2 (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Ce roman nous révèle un grand artiste littéraire. Je serais incapable de bâtir un livre de si brillante façon. C’est à la fois décousu et cohérent. L’auteur nous amène d’une époque à l’autre. Il nous fait passer de sa réalité externe à son intériorité. On sait où on est, on comprend sans jamais se perdre. Ce créateur est un magicien dans l’art d’écrire. Il réussit à nous faire ressentir son parcours et c’est fabuleux de voir que la littérature l’a aidé à guérir.

Cet écrivain fait preuve d’une grande vulnérabilité en faisant la révélation de son expérience. Et cela nous rapproche toujours en tant qu’être humain.

Ses métaphores sont extraordinaires.

« Il pleure en confessant cela. Une grosse larme coule, elle possède la lenteur d’un sirop. »

Grégoire Delacourt

Une œuvre remarquable de Grégoire Delacourt

Bref, même si le sujet est lourd, je vous recommande fortement ce bijou, car c’est une œuvre qui nous marque.

 

Photo de Lhom

En lien avec cette oeuvre littéraire française, Lhom nous offre cette semaine une photo de ce beau pays qu’est la France.

Région de Châteauneuf-du-pape (Crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. 

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Suggestion de lecture 2022: Porca miseria de Tonino Benacquista

Porca miseria

J’ai lu pour vous le nouveau roman de Tonino Benaquista, Porca miseria.  Madame A de mon club de lecture me l’a prêté et encouragé à le lire. Je la remercie.

L’auteur, né en France en 1961, est le cadet d’un couple d’émigrés italiens. Après avoir interrompu ses études en cinéma et littérature, il exerce plusieurs métiers. Il connait la célébrité en 1991 à la suite de la parution de sa fiction La Commedia des ratés qui a gagné trois prix littéraires.

Livre, fleur et thé (crédit photo Phrenssynnes)

Ce bouquin a été publié cette année aux éditions Gallimard, voici la quatrième de couverture.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo)

Que veut dire Porca miseria?

 

C’est une sorte de juron exprimant une philosophie de la vie bien réelle. La preuve? Il y a une traduction en plusieurs langues:

Traduction française : putain de merde.

Américaine : damn it.

Britannique : holy shit.

Espagnole : merda la verdad.

Québécoise : maudite marde.

Porca miseria (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Qui a envie de lire l’histoire et l’enfance malheureuse d’un fils d’alcoolique et d’une femme dépressive et anxieuse? Le sujet est rebutant, mais devant l’insistance de ma copine, madame A, je me suis lancée dans cette lecture.

L’autre point à noter, il faut avoir une certaine connaissance de la France et de sa culture pour apprécier.

Ce que j’ai aimé

Trio livre, thé et fleurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

Tonino Benacquista est un écrivain dangereux pour moi. Ah! Ah! Il fait partie d’un petit groupe d’auteurs qui me donne une impérieuse envie de gratter du papier pour composer, telle une incontrôlable démangeaison. La lecture de ses mots fait bouger quelque chose en moi et m’inspire.

Peut-être est-ce l’universalité de sa prose ? Ou est-ce le rythme judicieux de son style qui évoque en nous des sentiments déjà vécus ?

Chose certaine, il a le ton juste, une voix unique et un vocabulaire incroyable.

En conclusion

L’auteur termine sur une note touchante, en se mettant en position de vulnérabilité, il fait preuve de bravoure. Il nous révèle son problème de santé mentale.

Tonino est-il plus heureux que ses parents?

Il cite Oscar Wilde:

« Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas vivre ses rêves, l’autre est de les vivre. »

Tonino Benacquista est allé au bout de son rêve.

De même que l’écrivain Jack Kérouac dont on parle ces temps-ci à cause de son centième anniversaire de naissance. S’est-il rendu, lui aussi au bout de sa route? Son œuvre culte est un élément déclencheur du mouvement beatnik qui a eu un impact majeur sur la culture hippie. Il a souffert d’alcoolisme et de toxicomanie. Il est mort à 47 ans d’une hémorragie. 

Virginia Woolf, pareillement, est allée au bout de son rêve. Cette célèbre écrivaine britannique a eu sa chambre à soi, ce qui a influencé un nouveau courant littéraire. Elle s’est suicidée à l’âge de 59 ans.

Mais ces êtres dont on parle encore aujourd’hui, ces dieux des lettres qui ont atteint le temple du succès planétaire, nos héros écrivains avec leur performance et leur carrière remarquable ont-ils été heureux dans la vie?

Dans notre société, laquelle nous assure le bonheur au sommet d’une profession qui valorise la gloire, la réussite, la prospérité, à quoi sert tout cela si l’on est malheureux et malade au fond de l’âme?

Ce livre, Porca miseria, malgré son sujet rébarbatif nous révèle la force de la France par l’ambition littéraire. La beauté du récit nous illustre le pouvoir de la résilience.  Je souhaite une longue vie à monsieur Benacquista.

C’est une œuvre qui mérite d’être lue.

Photo de Lhom

Pour terminer en beauté, voici la photo de Lhom cette semaine. Il nous présente un paysage de la région de la Réserve naturelle du bout du lac d’Annecy en France.

Région du bout du lac d'Annecy (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu les livres de Tonino Benacquista?  Jack Kérouac?  Virginia Woolf? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Une Chronique Du Classique: La Gloire De Mon Père

La gloire de mon père est un grand classique de la littérature française et je dois honteusement avouer que c’est la première fois que je le lis. Et cela malgré ma longue vie de lectrice!

Quatrième de couverture de La gloire de mon père

« Un petit Marseillais d’il y a un siècle; l’école primaire; le cocon familial; les premières vacances dans les collines à La Treille; la première chasse avec son père…

Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus.

La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire.

Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C’est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain, le réalisera. »

Le château de ma mère et Le temps des secrets sont les deux autres tomes de cette série, Souvenirs d’enfance. C’est une autobiographie de ce célèbre écrivain né en 1895 à Aubagne.

Dans le premier tome, La gloire de mon père, l’avant-propos de l’auteur m’a fait sourire. Parce qu’il compare l’angoisse du succès d’une pièce de théâtre à celui d’un livre; et il explique comment l’échec d’une publication d’un livre était moins pénible pour l’auteur que celui d’une représentation théâtrale.

 « Ce sont ces considérations, peu honorables, mais rassurantes, qui m’ont décidé à publier cet ouvrage, qui n’a au surplus que peu de prétentions… »

Quatrième de couverture de La gloire de mon père (crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé 

 

Je me suis moins identifiée à ce garçonnet si fasciné par la chasse et qui jouait à l’Indien Comanche avec son petit frère. Peut-être que c’est parce que je suis une fille? Est-ce que c’est à cause de la différence de climat? Ou peut-être est-ce dû au fait que l’histoire se passe dans un autre siècle?

Puisque je suis une fille Québécoise né à une autre époque.

 

Le livre La gloire de mon père (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé 

Des mots nouveaux

Tout d’abord, j’ai découvert trois mots nouveaux.

Ce dîner cynégétique : adjectif qui se rapporte à la chasse.

Demi-muid : tonneau épais de grande taille contenant du vin ou de l’alcool.

Et un troisième dont je n’ai pas pu trouver la définition!

« …il fut débartavellisé … »

Amis français, pouvez-vous m’aider ici? J’apprécierais tant avoir vos réponses dans les commentaires!

L’anticléricalisme

L’histoire se passe à une époque lointaine, au début des années 1900.  Le narrateur est Marcel Pagnol, mais à l’âge adulte.  Son père était professeur ou plutôt instructeur public comme on disait en France à cette époque-là.  Une des choses qui m’ont frappée est la culture dans les Écoles normales françaises : « l’étude de la théologie y était remplacée par des cours d’anticléricalisme. »

Ces faits m’ont impressionnée car ils sont incroyablement opposé à ce que les Québécois vivaient à la même époque. Une période où les gens du Québec étaient un peuple fidèle gardé dans l’ignorance par le clergé.

Les qualités littéraires de Marcel Pagnol

J’ai apprécié la qualité de l’écriture, mais on doit s’y adapter au début.  L’histoire se passe dans un autre siècle et dans un pays très différent du Québec, du moins pour ce qui est du climat!

En conclusion, La Gloire de mon père est un grand classique à lire qui nous donne envie de visiter cette région extraordinaire qu’est la Provence.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom cette semaine. Une vue de la région de Cassis, dans le sud de la France. En fait, pas très loin de l’endroit où se passe l’intrigue de ce roman de Marcel Pagnol.

Région de Cassis (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu La gloire de mon père ou d’autres livres de Marcel Pagnol?

Je vous souhaite bonne semaine et bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas mis les éditeurs au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque.

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[Idée lecture] Quels romans lire pour se mettre dans l’ambiance de vacances en Slovénie ou au Costa Rica

Voici d’autres idées de lecture pour faire suite à un article qui a suscité plusieurs commentaires. Je vous offre une rubrique aujourd’hui, à la demande de Monique. Elle pense partir en Slovénie et au Costa Rica. J’ai décidé de relever le défi, car ces idées pourraient intéresser plusieurs personnes.

Lecture et Slovénie

La destination de Monique en Slovénie est le lac Bled, un endroit magnifique.

Brina Svit est une auteure slovène publiant en français. Elle a écrit Nouvelle définition de l’amour en 2017 chez Gallimard. Son livre Un cœur de trop a gagné le prix de l’Académie française Maurice-Genevois. Un visage slovène est un autre de ses romans à lire en vacances.

Veronika décide de mourir de Paulo Coelho est un best-seller dont l’action se déroule à Ljubljana.

L’été slovène de Clément Bénech.

Quand Ulysse revient à Trieste de Boris Pahor.

L’amie Slovène de Françoise Houdart est une belle histoire sur l’amitié et la Slovénie.

 

Je dois vous avouer que je n’ai pas lu ces livres. Par contre, j’ai réservé celui de Paulo Coelho à ma bibliothèque. Je ferai une mise à jour de cet article lorsque j’aurai terminé cette lecture.

Lecture et Costa Rica

Le Costa Rica est un endroit avec des paysages idylliques et une forêt tropicale humide.

C’est le lieu de l’intrigue du célèbre roman de Michael Crichton : Jurassic Park et sa suite Le monde perdu. Histoires que vous connaissez probablement par les films adaptés du roman. Steven Spielberg a réalisé le premier film en 1993. J’ai lu ce roman il y a des années et j’avais adoré. J’avais réussi à convaincre mon mari, qui n’est pas un grand lecteur, de le lire.

jurassic park

Photo by Dave Harwood on Pexels.com

Daniel Quiros a gagné le prix de littérature Aquileo J. Echeverria pour son livre Été rouge. C’est un prix national octroyé par le ministère de la Culture et de la Jeunesse du Costa Rica. L’auteur de 42 ans enseigne la littérature à l’université Lafayette en Pennsylvanie, aux États-Unis.

The devil’s deep de Michael Wallace est qualifié comme un thriller palpitant dont une partie de l’action se passe au Costa Rica.

Je ne prévois pas aller bientôt au Costa Rica ou en Slovénie mais si j’y allais, ce sont les livres que j’aurais envie de lire.

Photo de Lhom

Comme à toutes les semaines, voici la photo que mon mari vous offre cette semaine. Voici Grenoble, un endroit que nous aimerions visiter à nouveau.

Grenoble, France

Je vous souhaite bonne lecture et bon voyage à Monique.

Phrenssynnes

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Un essai captivant à lire cet été : Histoire populaire de l’amour au Québec, De la Nouvelle-France à la Révolution tranquille

Tome 1 — avant 1760 de Jean-Sébastien Marsan

Je vous présente une bonne suggestion de lecture pour l’été 2021. C’est un livre différent de mon registre habituel. Madame A de mon club de lecture m’a proposé le premier tome de l’Histoire populaire de l’amour au Québec. L’amour au temps de la Nouvelle-France. Wow! Quel sujet!


(suite…)

Un magnifique roman sur la résilience: La Chorale des dames de Chilbury

Madame A de mon club de lecture m’a prêté ce livre avec une recommandation très positive. La Chorale des dames de Chilbury est un roman bouleversant de l’auteure Jennifer Ryan.

Quatrième de couverture

1940. Un paisible village anglais voit partir ses hommes au front. Restées seules, les femmes affrontent une autre bataille : sauver la chorale locale pour défier la guerre en chantant. Autour de miss Primrose Trent, charismatique professeur de chant, se rassemble toute une communauté de femmes, saisie dans cet étrange moment de liberté : Mrs. Tilling, une veuve timide; Venetia, la “tombeuse” du village; Silvie, une jeune réfugiée juive; Edwina, une sage-femme qui cherche à fuir un passé sordide. Potins, jalousies, peurs, amours secrètes… Entre rires et larmes, Jennifer Ryan, s’inspirant des récits de sa grand-mère qui a vécu le conflit depuis un petit village du Kent, sonde avec talent les âmes de ce chœur attachant et inoubliable. 


(suite…)

« Elle et lui » de Marc Lévy

J’ai trouvé le livre Elle et lui de Marc Lévy dans une caisse que ma fille Kit4 a entreposée à la maison. Paru en 2015, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas ce roman: « Elle et lui » de Marc Lévy. J’ai lu quelques livres de cet auteur mais il y a très longtemps.

Quatrième de couverture

Elle est actrice. Lui, écrivain.

Elle s’appelle Mia. Lui, Paul.

Elle est anglaise. Lui, américain.

Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.

Elle a beaucoup de succès. Lui, pas vraiment.

Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.

Elle se sent seule. Lui aussi.

Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.

Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.

Paul est un personnage dans d’autres romans de Marc Lévy: « Et si c’était vrai » et « Vous revoir ». On retrouve aussi les amis de Paul, Arthur et Lauren, qui ont été aussi dans les mêmes romans précédents.

L’histoire se passe à Londres, Séoul et Paris.

C’est un roman tout à fait dans le style de Marc Lévy, comme cet auteur nous y a habitué. Une comédie romantique légère, un bon divertissement lorsqu’on a besoin de quelque chose de pas trop compliqué pour se changer les idées. Du bonbon… !

Ce que j’ai aimé.

Cette légèreté et la facilité à lire.

On aime tous les intrigues se déroulant dans les grandes villes. Je me suis sentie à Paris!

 J’ai aussi été surprise par l’intrigue.  Lorsque Paul, le héros, apprend à Séoul un fait inattendu à propos de la traductrice coréenne de ses romans. Non, je ne vous le révélerai pas!  Ah! Ah!  Je vous laisse le plaisir de le découvrir.

J’ai aimé le personnage de Daisy.  Elle est l’amie parisienne de Mia,  une chef propriétaire de restaurant avec les deux pieds sur terre.

Ce que j’ai moins aimé

Comédie légère… parfois un peu trop.  Ça frise le petit film de fille sentimental de série B.  Est-ce dû au fait que j’ai eu de la difficulté à m’identifier à Mia?  Cette star britannique, riche, populaire, mariée à une autre grande vedette du cinéma…  Ou est-ce la plume ou le rythme de l’écrivain qui ne réussit pas à me faire ressentir les émotions de ce personnage féminin?

Beaucoup de dialogues et aussi de « textos ».

« Répondant à l’appel d’une copine qui l’avait suppliée de l’accompagner à l’inauguration d’un restaurant, Mia avait décidé de se faire belle.  Elle aussi était capable de rendre David jaloux.  Et puis mieux valait être entourée d’inconnus que chez soi à broyer du noir. »

Marc Lévy

Bref, je ne donne pas vraiment de note aux livres que je lis.

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Ce livre peut être parfait pour vous, si vous partez en vacances et avez envie de légèreté pour vous distraire.

Par contre, si vous avez envie de lire un bouquin où l’écriture, la voie et le rythme de l’auteur fera vibrer quelque chose au tréfonds de votre être, vous serez déçu.

Voici la photo de Lhom de la semaine.

Est-ce que Mia aurait pu visiter ce magnifique jardin?

Kensington Palace, Londres (crédit photo Lhom) Kensington Palace, Londres (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu Marc Lévy? Quel est votre préféré?

Phrenssynnes

Le goût de l’élégance de Johanne Seymour

Pour la journée du livre québécois du 12 août, le livre que j’ai acheté est le dernier de Johanne Seymour.

Avant d’acheter ou de lire un livre, je lis toujours la quatrième de couverture. La voici:

« Un jour, tu te lèves, et ton destin prend une tournure inattendue. Ta petite vie ordinaire et soudain plongée au cœur d’un tourbillon dont la beauté insoupçonnable et la puissance amoureuse t’étaient étrangères. Tu n’es plus seule.

Ton île, que tu croyais déserte, est peuplée. »


(suite…)

« Ta mort à moi » de David Goudreault

J’ai entendu parler du roman Ta mort à moi de David Goudreault sur Twitter et ma fille Kitkat me l’a offert pour mon anniversaire.  Je l’ai commencé tout en ne sachant rien de l’histoire à l’exception que plusieurs l’avaient aimé.

 Sur la quatrième de couverture

 «  La famille, c’est comme un bouquet de ballons: ça vole plus haut attaché serré, et on ne sait jamais lequel va crever le premier. »

On y lit aussi que l’auteur est travailleur social, chroniqueur, poète et romancier.

 

Des titres de chapitres qui piquent la curiosité

 

David Goudreault nous raconte l’histoire de Marie-Maude Pranesh-Lopez.  La première chose m’ayant frappé dans ce roman est que les titres des chapitres sont dans le désordre.  Certains sont intitulés « réflexions préparatoires no 1 ».  D’autres sont des sections de journal intime du personnage principal, Marie-Maude.  Et les chapitres numérotés sont incohérents.  Exemple, le chapitre 1 est à la page 105.  J’ai été très intriguée par ce désordre.  Est-ce que cela faisait partie du processus d’écriture?  Comme si l’auteur avait écrit et intitulé ses chapitres et les a ensuite placés dans un certain ordre sans en changer les titres.  Et pourtant, on suit très bien le fil de l’histoire.  C’est là, le génie de l’écrivain.

On ne sait pas trop au début du livre qui est le narrateur. Cela ne m’a pas agacé comme dans La maison aux esprits d’Isabel Allende.  On sait que c’est le biographe de Marie-Maude Pranesh-Lopez et on apprend à la fin qui est vraiment cette personne par rapport à Marie-Maude.

 

Un roman spécial de David Goudreault

 

Une autre particularité m’ayant étonné dans ce roman, c’est l’originalité du personnage de Marie-Maude. Troubles de l’attachement semble être le diagnostic qui explique sa personnalité.
Elle a un frère jumeau qui souffre de problème respiratoire grave.

Étant donné le tempérament du personnage principal,  on veut savoir comment ça va finir quoiqu’on sache rapidement qu’elle va mourir et comment.  Et, tout cela est intrigant.

Une fille à l’intelligence rare.

 

« Alors qu’au départ il comptait s’en servir comme simple intermédiaire pour quelques négociations avec des importateurs australiens, le boss confiait de plus en plus de tâches névralgiques à l’unique femme de sa bande. Tandis que la vaste majorité de la vingtaine d’hommes sous ses ordres flirtait avec l’innumérisme, Pranesh-Lopez était capable de calculs mentaux complexes, habileté non-négligeable lorsqu’on est mêlé au trafic de milliers d’armes de poing et de fusils mitrailleurs. Elle mémorisait chaque transaction et pouvait se passer de notes.»

David Goudreault

Ta mort à moi de David Goudreault (crédit photo Phrenssynnes)

 

 Une belle écriture

J’aime l’écriture de David Goudreault. À preuve, cet extrait où un chef de gang se délecte dans son bain.

 

Huynh se prélassait dans son bain moussant, une coupe de Petrus dans une main, une de ses prostituées préférées sous l’autre.

David Goudreault

Et quelques instants plus tard où il vient d’apprendre qu’un délateur vient de le rapporter aux policiers et que ceux-ci s’en viennent.

 

Son contact lui raccrocha au nez, coupant court à ses inutiles renâclements. Lahela relâcha de suite le phallus détumescent du gangster, faisant preuve d’un discernement certain. Pantois, le cul dans l’eau chaude, l’homme perdit de précieuses secondes à encaisser le choc. Il jugea, avec raison, que s’il quittait son bain spacieux à la robinetterie d’or maintenant, il ne le retrouverait jamais. La liberté lui parut tout de même plus attrayante.

David Goudreault

Verre de vin et Ta mort a moi (crédit photo Phrenssynnes)

Moi qui écris aussi, je crois que j’aurais  été incapable d’inventer  des caractères aussi originaux. Vers la fin Marie Maude est propriétaire d’une maison où toute une tribu de personnes vient habiter.  Je me suis demandé où David Goudreault était allé chercher l’inspiration pour créer ces personnages tout aussi loufoques les uns que les autres.  C’est en relisant la quatrième de couverture que j’ai fait une supposition.  L’auteur est travailleur social et il s’est peut-être inspiré du genre de clientèle qu’il doit côtoyer dans son quotidien.

Un livre différent, original.

À lire.

Avez-vous déjà lu David Goudreault?

J’attends vos commentaires avec plaisir

 

Bonne lecture.

Phrenssynnes.

P.S. Je n’ai pas avisé David Goudreault et ses éditeurs de ce projet avant publication.

 

 

 

 

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J’ai acheté mon livre québécois!

L’ombre d’un doute pour le 12 août

Nous, au Québec, on a le 12 août.

« Le 12 août, j’achète un livre québécois  » est célébrée pour la sixième année consécutive par tous les libraires québécois.

Née en 2014 d’un mouvement spontané sur les réseaux sociaux (à l’initiative des auteurs Patrice Cazeault et Amélie Dubé), la journée du « douzou » est désormais inscrite au calendrier de la très grande majorité des librairies du Québec. »

Référence:https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201908/11/01-5237035-12-aout-la-fete-du-livre-quebecois.php

La journée officielle du 12 août dernier, j’étais en vacances en Ontario. Je me suis reprise, car il n’est jamais trop tard pour participer à la journée du « douzou ». (suite…)

Harlan Coben? Mais qui diable est Harlan Coben?

Harlan Coben

Harlan Coben est écrivain américain de roman policier et un de mes préférés.  D’origine juive, habitant au New Jersey, il a étudié les sciences politiques à Amherst College avec entre autres, l’auteur Dan Brown.  Il est marié avec une pédiatre et ils ont quatre enfants.

Myron Bolitar, le héros d’Harlan Coben

Il a écrit plus d’une vingtaine de romans policiers, dont une série où son personnage, Myron Bolitar, est le héros.  Joueur de basket-ball professionnel blessé sérieusement à un genou, Myron doit abandonner sa carrière de sportif.  Après un passage au FBI, il devient agent d’athlètes de haut niveau.  Cette situation le mène parfois à agir  en détective privé; qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour que ses clients soient heureux.  Il travaille avec son proche et très riche compagnon, Windsor Horne Lockwood III.  Surnommé Win, ce personnage à la limite de la psychopathie, est d’une loyauté indéfectible envers son ami Myron. Son assistante, Esperanza Diaz, alias Pocahontas, complète l’équipe. C’est une ancienne lutteuse professionnelle connue à travers le pays pour sa silhouette menue, mais dotée d’une musculature « agréable ».

Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes) Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes)

Rupture de contrat

Rupture de contrat, voilà le roman dont je vais vous parler.  L’histoire nous amène à un litige de contrat dans le monde du football, un sport d’une importance sans borne aux U.S.A.  Myron doit renégocier  pour son poulain, un quart-arrière d’un grand talent.  Et voilà que la disparition d’une jeune fille vient brouiller les choses.  D’autant plus, la victime est la sœur de l’ancienne amoureuse de Myron.  Notre héros doit éclaircir cette disparition et défendre sa place sur le marché compétitif des agents sportifs. Tout cela, il le fait avec la douleur aigre-douce de côtoyer son ex-amante.

Quatrième de couverture:

Jusqu’à présent, Myron Bolitar, agent sportif, officiait plutôt en seconde division.  Mais en prenant sous son aile le quarterback le plus prometteur de sa génération, Christian Steele, il se retrouve propulsé en première ligne.  Entre négociation de contrat, rumeur de meurtre et photographies pornos, l’ex-agent du FBI est à nouveau sur le pied de guerre.

Ce que j’ai aimé

J’aime Harlan Coben et son héros de Myron Bolitar pour son sens de l’humour.  À la fois tendre, tenace et agressif, Myron fait preuve d’une conscience, qualité inexistante chez son ami Win. Ça bouge beaucoup dans ce roman, j’aime aussi les nombreux dialogues où l’ironie et l’art du sarcasme de Myron sont mis en valeur.  Bref, les personnages sont attachants.

Ce que j’ai moins aimé

La traduction aux accents d’argot français est irritante pour les Québécois.

Pour Win, c’était de la routine. Il maîtrisait toutes les attaques et toutes les esquives. Il excellait surtout dans l’art de tromper son adversaire. Quand on le rencontrait dans la rue, on le prenait pour une lavette arrogante et snob incapable d’écraser une pêche trop mûre d’un direct du droit. Dans un dojang, il se transformait en terreur. Le taekwondo est considéré comme un art et le mot convient parfaitement. Win était un artiste. Le meilleur que Myron eût connu.

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