Chronique littéraire: lire l’excellent roman Rien qu’à moi, d’Elisabeth Norebäck

J’ai lu le roman Rien qu’à moi d’Elisabeth Norebäck.  Cette Suédoise a écrit cette histoire pendant un de ses trois congés de maternité. Ingénieure de formation, elle habite Stockholm avec sa famille. Rien qu’à moi, son premier roman a été publié en 2017.

Quatrième de couverture de Rien qu’à moi

Quatrième de couverture de Rien qu'à moi (crédit photo madame A)

Ce que j’ai aimé

Rien qu'à moi d'Elisabeth Norebäck (crédit photo madame A)

Cette première œuvre se définit comme un page turner, stressant à souhait. Le pire, c’est qu’on devine la situation, mais on ne peut s’empêcher de continuer notre lecture, car on veut savoir comment! Comment cela va-t-il arriver et se terminer?

J’ai bien aimé le climat nordique suédois si propice au suspense psychologique.

Le livre est composé au « je » et ce « je » représente, à tour de rôle, les points de vue des deux mères, Stella et Kerstin, et Isabelle, la fille.  Nous retrouvons aussi quelques sections qui présentent des extraits du journal de Stella. Cette judicieuse construction nous amène à évoluer dans l’histoire, mais c’est surtout le style qui nous fait vivre les émois des protagonistes. Nous éprouvons les émotions de personnages quand l’écrivaine décrit les perceptions physiologiques. 

Remarquez cet extrait qui dépeint la respiration, les battements du cœur, la douleur. Après, elle axe sur le visuel, la sensation auditive, avec le bruit de la pluie et ensuite l’atmosphère de son bureau. Si ce livre m’a happée, c’est probablement à cause de cette qualité littéraire, mais aussi, car j’ai toujours eu la phobie de perdre une de mes filles.

Citation

« Je suis allongée par terre.

Les jambes repliées, les bras passés autour des genoux.

Inspire. Expire.

Mon cœur bat encore à mes oreilles, la douleur au creux de mon ventre s’est changée en nausée, mais au moins j’ai cessé de trembler.

Je m’appelle Stella Widstrand à présent, plus Johansson. J’ai trente-neuf ans, plus dix-neuf. Et je n’ai plus de crise de panique.

Une lumière d’automne grisâtre filtre dans la pièce. J’entends encore la pluie qui tombe à verse dehors. Mon bureau, au cabinet, est comme d’habitude. Hautes fenêtres, murs vert mousse. Une grande toile représentant un paysage et un parquet recouvert d’un tapis tissé à la main. Mon vieux bureau usé, les fauteuils dans les coins, de part et d’autre de la porte. Je me rappelle quand j’ai décoré cette pièce, le soin avec lequel j’ai choisi chaque détail. Je ne me rappelle pas, en revanche, pourquoi c’était aussi important.

J’ai toujours imaginé que je la retrouverais. Pas que ce serait elle qui me tomberait dessus. »

Elisabeth Norebäck

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book club illustration (credit DIVI)

Ce que j’ai moins aimé de Rien qu’à moi

 

La première partie, qui est plus lente, regorge de quelques longueurs.

Un certain manque de logique dans cette histoire m’a étonnée. Je trouve que les policiers suédois passent pour des idiots et des incompétents. Et pourtant, j’éprouve de la difficulté à les imaginer aussi mauvais que ça. Après tout, on s’attend au même savoir-faire que Wallender!

Et c’est là, la faiblesse du roman. L’écrivaine aurait peut-être dû exploiter ce point de vue rationnel, et nous en dire plus sur l’enquête officielle. Lorsque son enfant disparaît, les détectives ne retiennent pas l’hypothèse de kidnapping. Je trouve cela aberrant!

Elisabeth Norebäck aurait dû nous donner plus d’éléments qui auraient pu étayer cette hypothèse non plausible. Cela aurait rendu l’histoire plus crédible et je me demande si l’auteure n’a pas perdu quelques lecteurs à cause de cela. Peut-être est-ce moi qui suis trop logique? Je crois que, si je m’étais retrouvée à la place de Stella, j’aurais tenté de récolter des preuves concrètes à soumettre aux policiers afin de confirmer que cette jeune femme de vingt-deux ans était ma fille. Par exemple, le personnage aurait pu engager un détective privé, essayer d’obtenir un échantillon d’ADN. Par contre, un maelstrom de sentiments submergeait Stella, à tel point que son équilibre mental en était menacé.

Conclusion 

Peu importe cette faiblesse, j’ai continué à dévorer ce roman jusqu’à la dernière page avec beaucoup d’avidité. Peut-être, est-ce le signe ou la preuve qu’on lit pour ressentir des émotions! Et tout ce que Stella effectue pour retrouver sa fille, je l’aurais sans doute accompli moi aussi!

 

Si vous avez besoin de vous changer les idées, vous enfuir de votre quotidien, je vous le recommande.

C’est une excellente histoire à découvrir avant d’aller visiter la Suède et particulièrement Stockholm.

 

Pour un premier roman, Elisabeth Norebäck peut être fière et je garde ce nom d’écrivaine en tête, car je savourerai certainement ses autres livres.

Photo de Lhom

Cette semaine, voici une photo du pont fleuri à Luzerne en Suisse.

Le pont fleuri à Luzerne (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Un merci spécial pour la collaboration de mon amie, madame A, pour les photos du livre.

L’eau rouge, un excellent roman policier pour vous faire découvrir un pays

J’ai lu L’eau rouge, l’excellent roman policier de l’écrivain croate Jurica Pavicic. Toutes mes excuses à l’auteur et au peuple croate. Je n’ai pas découvert, malgré toutes mes recherches, comment taper sur mon clavier, les différents accents sur la lettre « c ». L’appel est lancé à tous, s’il vous plaît, avisez-moi si vous trouvez la solution.

Cet écrivain est né en 1965 à Split, une ville croate où a lieu une partie de l’intrigue de cette fiction. L’eau rouge est le premier roman de cet auteur publié en français. Il a remporté le Prix du polar européen en 2021 ainsi que le Grand Prix de littérature policière.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

 

J’ai aimé l’écriture claire, juste, sans être incisive.

L’intelligence de la construction nous fait connaître, à chaque chapitre, les états d’âme des différents protagonistes impliqués dans la disparition d’une jeune femme.

Dans un genre policier, l’auteur synthétise trente ans en Croatie, de la chute du communisme jusqu’à l’explosion touristique. Sans être un livre politique, Pavicic nous présente un pays, ses habitants et l’histoire croate de 1989 à 2017.

On y parle de la guerre qui a scindé la Yougoslavie, mais à travers les personnages affectés par la disparition de Silva, parfaitement en lien avec l’intrigue.

Ce que j’ai moins aimé

Couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

L’histoire se déroule sur une trentaine d’années, donc ce n’est pas un rythme de suspense. Ce n’est pas un page turner. Il n’y a pas de longueurs, mais la cadence est un peu lente. Cela m’a pris un moment à m’acclimater à cette vitesse. En fait, c’est la vitesse de ces gens qui vivent des évènements pénibles. Pourtant, ils sont dans un endroit fabuleux sur la côte dalmate.

Citation

« Vesna se souvient de tout cela. Elle se souvient de ces quatre personnes assises autour de la table de la cuisine, sous le Jésus endormi et les paysages canadiens du calendrier. Le crépuscule tombe sur Misto, on entend les essais de sonorisation pour la fête des pêcheurs qui aura lieu dans le petit port. Elle se souvient de ces quatre ombres en train de dîner, qui goûtent au repas, se versent du vin, discutent. Jakov va se lever, déposer les assiettes dans l’évier et ranger le vin dans le buffet. Silva va quitter la table et se traîner avec paresse et langueur jusque dans sa chambre. »

Jurica Pavicic

C’est un roman original, différent de mes lectures habituelles, une merveilleuse fiction sur le thème de la disparition, celle d’une jeune femme, mais aussi d’un pays.

C’est un roman parfait pour lire avant de partir en Croatie.

De plus, Jurica Pavicic nous fait réaliser l’importance cruciale de certains détails dans une enquête policière. Il s’agit d’un élément qui, dans cette histoire, aura un impact sur la vie de plusieurs individus même après trente ans. Puisque je ne suis pas une divulgâcheuse, ne comptez pas sur moi pour vous révéler cet infime élément! Je vous laisse le trouver.

Je fais un clin d’œil, ici, à mon ami Twitter, le blogueur Justin Busch. Tombé amoureux de la France pendant la pandémie, il regarde des films de Louis de Funès et cuisine de la gastronomie française pour apprendre la langue de Molière! Jamais je n’aurais cru qu’un Américain de la Californie me ferait découvrir un mot québécois que je ne connaissais pas : divulgâcheur.

 

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book club illustration (credit DIVI)

Photo de Kit4

Cette semaine, exceptionnellement, c’est ma fille Kit4 qui nous présente une photographie. Puisqu’elle a visité la Croatie en 2018 telle que je vous le spécifiais dans cet article, voici une vue prise dans les îles près de Split, la région où, justement, l’intrigue de ce roman a eu lieu.

Paysage Croate (crédit photo Kit4)

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous visité la Croatie?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine .

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs, éditeurs et personnes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Une chronique littéraire sur le prix Goncourt 2020, excellent choix à lire même en 2022

L’anomalie d’Hervé Le Tellier

 

J’ai lu pour vous le livre L’anomalie d’Hervé Le Tellier, gagnant du prix Goncourt en 2020.

C’est la première fois que je lis les écrits de cet auteur.

Je ne saurais vous dire la raison pour laquelle j’ai sélectionné ce roman. J’ai dû voir une recommandation positive à cet effet sur le Net, car d’habitude, les prix Goncourt me rebutent un peu. Disons que ces œuvres, choisies par l’Académie Goncourt, ne m’ont pas toujours impressionnée.

Quatrième de couverture de L'anomalie(crédit photo Phrenssynnes)

On ne doit pas mélanger les deux Académies: la Française et la Goncourt.

Je remarque, lors de mes recherches, que, parmi les membres de la prestigieuse Académie Goncourt, figure l’écrivain Pascal Bruckner dont j’ai récemment critiqué le livre Une brève éternité.

Quatrième de couverture de L’anomalie

Je vous laisse lire la quatrième de couverture sur cette photo, si vous le désirez.

Ce que j’ai aimé

L’intrigue de cette œuvre, publiée fin août 2020 chez Gallimard, se passe en 2021. Je classerais ce livre dans la catégorie de science-fiction, mais d’une façon atypique. Cela, parce qu’un phénomène digne de cette classification littéraire survient dans l’histoire. Par contre, l’auteur met l’accent sur la vie des personnages. Et non pas sur cette anomalie aberrante que le lecteur constate vers le milieu du bouquin.

Je ne m’attendais pas à une histoire du genre chez Gallimard, mais de toute façon j’adore la science-fiction.

Livre L'anomalie sur coussin(crédit photo Phrenssynnes)

J’ai aimé la brochette variée des protagonistes décrits dans la quatrième de couverture. La liste des héros est assez longue.

Dans la première section du livre, nous rencontrons les personnages, la deuxième partie nous révèle la fameuse anomalie. Et, dans la troisième, nous constatons les conséquences de l’anomalie sur la vie des caractères choisis par l’auteur.

Hervé Le Tellier compose bien et on ne ressent pas de lourdeur littéraire dans son style. Certains écrivains nous gargarisent parfois d’une façon irritante avec l’étendue de leur riche vocabulaire. D’autres fois, d’interminables phrases nous assomment.  Ce n’est pas le cas ici.

J’aime l’originalité de l’histoire et la crédibilité du vécu de chaque personne après l’anomalie.

« Victor Miesel ne manque pas de charme. Son visage longtemps anguleux s’est adouci avec les années, et ses cheveux drus, son nez romain, sa peau mate peuvent évoquer Kafka, un Kafka vigoureux qui serait parvenu à dépasser la quarantaine. Son grand corps est long, encore mince bien que la sédentarité inhérente à son métier l’ait quelque peu empâté.

Car Victor écrit. »

Hervé Le Tellier

Dernier point que j’aime, ce bouquin se révèle être un authentique page turner avec un brin d’humour sarcastique. Et c’est un bon livre à lire si vous prenez l’avion entre Paris et New York.

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Ce que j’ai moins aimé

 

Cette ironie de l’auteur nous fait prendre conscience à quel point certains humains dans le monde actuel peuvent être détraqués. Il n’a pas tort et son œuvre est aussi un kaléidoscope d’images des multiples fléaux perturbant notre société. Ma foi, c’est décourageant et désolant.

La fin du livre m’a un peu déplu. À la place de l’auteur, j’aurais omis les quatre derniers paragraphes. Cela aurait engendré une fin ouverte et aurait donné au lecteur l’espoir d’une suite. Car on veut en savoir plus sur cette histoire. Assurément!

Photo de Lhom

 

Cette semaine, Lhom nous présente, en lien avec cette histoire incroyable d’Hervé Le Tellier, une photo de nuit de la ville de New York.

New York city la nuit (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire les gagnants des différents prix littéraires? Avez-vous lu cet auteur?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Hervé Le Tellier, ses éditeurs et les personnes mentionnées dans cet article, n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

[Idée lecture] Quel livre magnifique à lire avant de visiter la France

Le livre de  Wolfram Fleischhauer

J’ai lu La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer, publié en 2002. Traduit de l’allemand, cet ouvrage a connu un succès en Allemagne lors de sa parution.

Mon ami R me l’a prêté et fortement recommandé. Puisqu’il a paru il y a environ vingt ans, j’ignore si on l’offre en librairie, mais il est disponible en bibliothèque.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La ligne pourpre(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

C’est le type de roman avec un manuscrit dans le livre.

Je ne connais pas bien l’histoire de France et encore moins ce qui se déroula au temps d’Henri de Navarre. La trame se passe à deux moments, de nos jours et en 1599.

Étant donné que j’aime apprendre et me cultiver, ce livre a été très instructif. D’autant plus que l’écrivain indique, à la fin, ce qui est véridique et factuel dans son intrigue. Monsieur Fleischhauer a ajouté en annexe une chronologie des principaux évènements de l’époque, ce qui aide beaucoup le lecteur.

Un bouquin comme celui-là nous donne l’impression de voyager dans le temps. La cruauté de cette période, les conditions d’hygiène, les mariages arrangés politiquement nous scandalisent.

L’auteur nous transmet sa passion pour les recherches de documents anciens en nous faisant bien sentir son engouement lors de ses découvertes.

Dans le milieu de l’ouvrage, on retrouve une description de plusieurs pages sur la maladie et l’opération subie par le roi Henri de Navarre en 1598. On lui retire un calcul de la vessie. Une narration qui doit être probablement truculente et choquante pour des urologues du 21e siècle.

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Citation de Wolfram Fleischhauer

« Au cours des jours suivants, les médecins délibérèrent devant la cour assemblée et se disputèrent sur le bon diagnostic. Il fallait dans un premier temps réfléchir à la date de l’opération. Tous s’accordaient pour dire que la saison était favorable. Le froid et la sécheresse étant considérés comme les éléments principaux de la vessie, il était recommandé de choisir pour opérer cet organe au moment où Mars et Saturne ne se trouveraient pas dans l’axe de la Lune. On n’était pas d’accord, en revanche, sur le point où l’intervention devrait être effectuée. Certains plaidaient pour opérer le membre lui-même. »

Wolfram Fleischhauer

Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

La description de la procédure, qui s’étend sur deux pages et demie, nous dresse les cheveux sur la tête! Par contre, l’auteur explique plus loin quelle est l’importance de cette description d’un point de vue littéraire.

 

Et suivent les conseils pour la guérison :

« Il faut bander le patient et l’allonger jambes croisées dans une chambre obscure et chaude pour que Morphée s’empare de lui et apaise ses douleurs. Au bout de quelques jours, il faut injecter dans la vessie du convalescent un baume concocté à base de plantain, de solanum et d’eau de rose. Si, après l’opération, des caillots et d’autres particules bouchaient la vessie, il faudrait de nouveau poser la sonde pour libérer l’urètre. Voilà, Dieu m’en est témoin, ce qu’il faut faire pour préserver notre roi de la mort. »

 

Hum! les chirurgiens de l’époque avaient besoin de prier avec beaucoup de dévotion!

Ce que j’ai moins aimé

 Étant donné que c’est, en partie, une enquête criminelle, on y recense plusieurs témoignages qui deviennent des passages un peu lourds.

J’ai remarqué aussi certaines longueurs dans le manuscrit. On y dépeint les scènes d’un banquet de Mardi gras où, on présente au roi, un spectacle surprise.  Cette partie du texte aurait pu être condensée tout en gardant l’émotion du crescendo de cette représentation théâtrale. L’auteur a failli me perdre à ce moment, mais j’ai continué parce que mon ami R m’avait recommandé cette lecture!

Le livre pourpre vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

Les amoureux de l’histoire de l’art se délecteront de cette histoire. Si vous envisagez de visiter Paris, Bâle, La Rochelle, Fontainebleau, vous trouverez ce livre passionnant. Mon copain R a vu le fabuleux tableau de la couverture au Musée du Louvre. Peut-être que vous pourrez aussi le voir.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo d’un château français, le château de Chambord.

Château de Chambord (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires lorsque vous aurez lu ce roman.

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous vu le tableau au Louvre?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Wolfram Fleischhauer et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique du best-seller: État de terreur de Louise Penny et Hillary Clinton

Introduction

J’ai lu pour vous le livre écrit en collaboration par Louise Penny et Hillary Rodham Clinton, deux personnes que j’apprécie beaucoup.

J’ignore pourquoi, mais j’ai souvent l’habitude de bouder les romans très (ou trop) à la mode. Par exemple, lorsqu’Harry Potter a paru en 2000, j’ai fini par m’attaquer au premier tome seulement quelques années après sa parution.  Mais cette fois-ci, je n’ai pas résisté à État de terreur et j’ai utilisé une carte-cadeau pour me le procurer.

Quatrième de couverture du livre État de terreur

Quatrième d'État de terreur (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre État de terreur

 

Vous savez que j’aime beaucoup Louise Penny. J’ai connu ses livres par un de mes voisins et je les ai presque tous lus. Mon préféré est Un homme meilleur.

État de terreur est différent, puisque c’est une fiction à suspense géopolitique et non pas un roman policier comme Louise Penny a l’habitude d’écrire. Et la collaboration avec Hillary est réussie, car c’est un excellent bouquin sur le thème du terrorisme et de la trahison.

Ce que j’ai moins aimé dans le livre État de terreur

État de terreur de Louise Penny et Hillary CLinton(crédit photo Phrenssynnes)

Les dialogues dans État de terreur,  sont parfaits. Les évènements, malheureusement plausibles, évoquent des éventualités angoissantes. Les héroïnes, Betsy et Ellen, nous font vivre des moments inouïs. Betsy nous fait jubiler lorsqu’elle utilise sa réputation de bonne femme accro au candy crush pour camoufler la mission d’espionnage que la secrétaire d’État lui a confiée.

La psychologie des personnages est bien étudiée sans glisser dans le caricatural. La complicité féminine mise en valeur donnera peut-être le goût à certaines filles de se lancer en politique.  J’espère que nous aurons le plaisir de pouvoir lire d’autres histoires avec ces deux protagonistes. Je ne serais pas étonnée que cette fiction devienne une excellente série télévisée.

Citation

« Et Douglas Williams savait indiscutablement se donner des airs présidentiels.

Et pourtant, tandis qu’il traversait la chambre en souriant et en saluant avec effusion ses amis et ses ennemis politiques, la caméra revenait sans cesse vers la secrétaire d’État.

Là résidait la tension dramatique. Là se trouvait la véritable histoire de la soirée. »

Dans cette citation, on reconnaît le style de Louise Penny. On voit comment elle nous illustre une situation, nous fait sentir le pouls d’un moment important et emballe le tout avec deux courtes phrases rythmées.

Ce que j’ai moins aimé

Le clin d’œil (un peu tiré par les cheveux) à un personnage légendaire des romans de Louise Penny m’a amusé, mais je disculpe les auteures de cette exagération. Que voulez-vous, je suis une admiratrice de ce héros moi aussi!

L’inconvénient comme avec tous les livres de ce genre, c’est qu’on les dévore trop vite. On a tellement hâte de découvrir ce qui va se passer qu’on lit sans le déguster. Et qu’on doit interrompre tous nos projets en cours! Ah! Ah!

Je ne trouve pas d’autre défaut à ce livre.

En conclusion, j’ai adoré cette fiction et je vous la recommande. 

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo de la ville de New York prise de Central Park.

New York City (credit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu ce livre ou ceux de Louise Penny? 

J’adore lire vos commentaires.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteures et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique du livre Les sept soeurs de Lucinda Riley

Les sept sœurs de Lucinda Riley

J’ai lu le roman Les sept sœurs de Lucinda Riley sur les recommandations d’une amie. Je l’ai acheté avec une carte-cadeau que j’ai reçu.

En faisant des recherches pour cet article, j’apprends que l’écrivaine d’origine irlandaise est décédée d’un cancer de l’œsophage en 2021. Elle avait cinquante-six ans. Quelle tristesse!

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

C’est un bouquin de plus de 650 pages, mais ne vous découragez pas par ce nombre. On embarque vite dans ce roman intrigant et peu commun de sept sœurs adoptées par un homme riche qui demeure à Genève, en Suisse. Ce livre, le premier tome d’une série, se concentre sur l’histoire de la famille biologique de l’aînée, Maia.

Ce que j’ai moins aimé

Au début du roman, j’ai moins cliqué sur cette histoire de sept sœurs adoptées par un étrange et mystérieux milliardaire. Ces filles, dont les prénoms inspirés de la mythologie de la constellation de la Pléiade, ne connaissent pas leur origine. Au décès du père, chacune d’elle découvre un indice sur l’endroit où elle a vu le jour. Je me demandais où ces pistes, que je trouvais un peu ésotériques, allaient nous mener.

C’est un livre où on se laisse porter par l’intrigue et pas nécessairement par la beauté de la prose ou la construction littéraire.

Présentation Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)
Devant du livre Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Je me permets de critiquer la prose, mais on ne peut lui reprocher son efficacité et les personnages ont une crédibilité indiscutable.

Ce n’est que dans la partie qui se passe à Rio que j’ai commencé à apprécier le roman. J’adore les romans où on présente une dimension historique intéressante. On parle de la construction du Christ rédempteur sur le mont Corcovado à Rio de Janeiro.

Je n’ai jamais visité le Brésil, mais on connaît tous ce monument, véritable merveille du monde.

On sait que c’est une fiction, mais l’écrivaine s’est servie de l’authentique ingénieur brésilien, Heitor da Silva Costa, pour créer un personnage de sa saga. De même que Paul Landowski, un sculpteur français qui a aussi participé à la création de cette immense statue.

J’ai beaucoup aimé en apprendre sur les mœurs de l’époque au Brésil de même que sur ce pays en général.

Conclusion

Dans Les sept soeurs,  l’auteure ne donne pas toutes les réponses et on a hâte de continuer la suite.  Sachez, amateurs de séries télévisées, qu’on est en train de réaliser une adaptation.

Je trouve cette fiction légère et parfaite pour apporter en vacances ou si vous avez envie de vous changer les idées.

Si vous allez en voyage au Brésil, je vous recommande ce roman avant de partir.

Lecture d’été? Et si vous le lisez en plein mois de janvier, ne vous inquiétez pas, la chaleur de Rio, la samba et les caïpirinhas vous réchaufferont le cœur!

Photo de Lhom

En lien avec le thème de la semaine, Lhom nous présente cette magnifique photo du célèbre jet du lac Léman à Genève, où une partie de l’intrigue se passe.

Genève (crédit photo Lhom)

Et vous? Connaissiez-vous cette auteure? J’ai toujours beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. N’hésitez pas à partager votre opinion si vous avez déjà lu ce livre.

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Lucinda Riley et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique du livre Les survivants d’Alex Schulman

Les survivants d’Alex Schulman

J’ai lu pour vous, vraiment pour vous, Les Survivants d’Alex Schulman. Je déclare cela parce que j’ai décroché à un certain moment. Mais ce qui m’a tenu en haleine, ce sont les mots d’Algemeen Dagblad : « Une histoire magnifiquement composée et un apogée que personne ne voit venir. » J’ai poursuivi à cause de la quatrième de couverture. Je voulais connaître cet accident, le point culminant du roman, cette fin qui nous surprend. Et je ne regrette pas d’avoir persévéré car cette œuvre originale vaut la peine d’être lue.

La quatrième de couverture

 

 

Quatrième de couverture de Les survivants (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Au moment où je me suis sentie ennuyée et perdue, dans ce roman au sujet de trois garçons que je trouve malheureux, je me suis dit, attention! Je souhaitais deviner, je désirais découvrir cet apogée inattendu. Je me suis arrêtée et j’ai observé les titres des chapitres.

Cette analyse m’a aidé à démêler et à saisir la structure et la trame du récit. La fiction est écrite à la troisième personne, mais du point de vue d’un seul personnage. Et cela, je l’ai compris à la fin. Je fais bien attention pour ne rien dévoiler! Non, je ne vous divulguerai pas le punch final.

La structure du livre Les survivants

L’auteur nous raconte l’histoire d’une façon non linéaire en rapport avec le temps. Il utilise deux séries de chapitres qui sont présentés en alternance. La première se déroule de nos jours et les titres nomment une heure de la journée.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Par exemple, le premier chapitre de cette séquence se passe à 23 h 59 et cette journée défile à l’envers au fil du livre. Le deuxième chapitre fait partie d’un enchaînement différent.

Dans cette autre série de chapitres, on découvre la famille et son cheminement, de manière linéaire. On avance dans le temps jusqu’au fameux accident. Et leur histoire continue dans chacun de ces chapitres jusqu’à ce que le récit se rejoigne.

Comprendre cet arrangement m’a aidé à me retrouver dans le roman. De temps en temps, dans les sections qui se déroulent à notre époque, l’auteur fait des ellipses vers le passé. J’ai trouvé que c’était parfois difficile de se situer. À un moment, je me suis demandé si Benjamin, l’un des trois frères, n’était pas en réalité mort. Mais non, ce n’était pas le cas.

J’ai ressenti de la colère en lisant ce livre. On est fâché de voir les parents ne pas bien s’occuper de leurs enfants. Mon côté maternel, peut-être un peu trop protecteur, s’opposait. Je n’aurais jamais permis cela, je n’aurais jamais fait cela.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Cet ouvrage m’a fait prendre conscience d’une chose. L’importance de la structure dans la construction d’un roman dépeint le vrai travail de l’écrivain. Car la façon de présenter ces évènements demeure cruciale.

Lors de la fameuse révélation, vers la fin du livre, on est surpris, mais on a le sentiment que c’est plausible.

C’est le style d’histoire qu’on a besoin de consulter deux fois, ou presque. On ne peut s’empêcher de revenir en arrière pour relire certains passages. Et là, on comprend pourquoi l’écrivain nous a piégés. Je me suis demandé s’il avait le droit de nous prendre de la sorte. Et ma réponse est oui, il respecte les principes littéraires. Il réussit tout simplement à tisser cette histoire de façon experte. La clé réside dans la narration.

J’aime bien lire des romans étrangers. Cela nous permet de connaître différentes cultures. J’ai découvert cette fois-ci les pirojkis!

L’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions et à ralentir certains moments.

Une citation du livre Les survivants

« Il suivit des yeux une guêpe qui tournoyait fiévreusement au-dessus d’un bol de sauce à la crème abandonné sur la table du déjeuner. La guêpe était lourde, ses déplacements erratiques, elle avait des problèmes, ses ailes semblaient battre de plus en plus lentement, avec de plus en plus de peine, elle s’approcha trop près de la sauce et s’y englua. » Alex Schulman

Avouez qu’on la voit bien cette guêpe!

Une autre chose fascinante du livre est cette universalité que l’auteur nous fait revivre, celle de l’enfance. On se reconnait dans les taquineries méchantes des frères, dans leurs jeux imaginaires.

En conclusion, ce bouquin intéressant, cette histoire originale fait écho en nous, même après la finale.

Photo de Lhom

J’ai toujours pensé que la Suède et le Québec devaient se ressembler même si je n’ai jamais visité ce pays scandinave. En lien avec cette histoire suédoise, voici un panorama québécois. Le lac Gouat.

Un lac, une forêt dense de sapins, est-ce dans un paysage semblable que les trois frères du roman ont vécu plusieurs étés ?

Lac au Québec (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu cet écrivain? J’aimerais beaucoup avoir vos commentaires si vous avez lu ce livre.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

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Suggestions de lecture du club, printemps 2025

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Des suggestions de lecture pour l'été L’été sera là bientôt et c’est une saison fantastique pour lire. Un bouquin, c’est comme un ami. J’adore la lecture et j’espère vous partager cette passion. C’est une activité relaxante que vous soyez à la maison ou en voyage....

Mon top 10 pour 2024

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Dans l'esprit du top 10 des lectrices du blogue Collectif polar, j'ai décidé de participer à la suggestion de Geneviève Van Landuyt, l'auteure du site. Elle travaille à la bibliothèque Parmentier à Paris et coordonnatrice de Collectif polar. Je vous invite à aller...

Heureuse tristesse

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C'est l'automne Je vous offre cette semaine une autre nouvelle avec une atmosphère aussi mélancolique que la saison automnale. Même si c'est le mois de l'horreur avec la fête de l'Halloween, je me laisse plus submerger par le sentiment de nostalgie que par la peur....

Comment trouver un bon livre

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Comment se choisir un livre? La lecture est une activité agréable et bénéfique. Tel que j'en ai déjà discuté dans cet article, vous pouvez profiter des avantages de la lecture dans plusieurs domaines de votre vie. Que vous soyez à la retraite ou un travailleur...

Chronique du livre de Jenny Colgan

La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan

J’ai lu pour vous ce roman feel-good de Jenny Colgan. Après ma découverte de cette écrivaine sur le web, j’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’ai trouvé le ton du roman, un peu trop chick-lit.  Par contre, l’auteure est constante dans sa manière de coucher son histoire sur le papier.

On a besoin parfois dans la vie de livre comme celui-là. Il est nécessaire de se plonger, de temps à autre, dans une fiction qui va nous accrocher et nous empêcher de penser à nos problèmes. On veut se changer les idées, savoir que de belles choses arrivent. Et on « signe » un contrat avec l’écrivain. C’est-à-dire, on accepte qu’elle nous raconte son roman. Si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit et avez envie de quelque chose de très stimulant intellectuellement, ce n’est pas le bon livre pour vous.

Une autre caractéristique qui m’a moins plus est qu’on prévoit en gros l’intrigue. Mais le récit n’est pas insipide.

J’ai aussi remarqué que l’auteure aurait pu mieux travailler la tension sexuelle entre les deux protagonistes. Elle arrive un peu loin dans ce roman de 500 pages et on se demande d’où elle sort.

Ce que j’ai aimé

L’histoire, qui se passe à Londres et en grande partie dans les Highlands en Écosse, nous fait voyager. J’ai découvert cette région que je n’ai jamais visitée.

C’est un ouvrage qui parle de livres. Évidemment, avec ce titre! Cela a plu à la lectrice en moi, car j’y ai trouvé de multiples suggestions d’auteurs que je ne connaissais pas! Ne soyez pas surpris que ce soit beaucoup d’écrivains britanniques.

J’ai appris ce qu’est le style d’architecture baronnial écossais.

Quatrième et limonade (crédit photo Phrenssynnes)

Une autre chose que j’ai aimée, les personnages cuisinent et mangent des scones. Ah! Ah! vous me reconnaissez là! Bien sûr, me direz-vous, ils vivent en Écosse.

J’aime bien cette citation.

Même si c’était un concept étrange, Zoe était convaincue qu’on pouvait devenir ami avec quelqu’un rien qu’en explorant sa bibliothèque.

 

Jenny Colgan 

En conclusion

C’est une histoire à la Cendrillon, on adore voir les jeunes femmes miséreuses réussir! Jenny Colgan a une façon personnelle de nous y faire croire sans que cela soit trop idyllique.

Si vous avez soif d’une lecture légère pour l’été, c’est parfait. Par contre, le récit se passe en automne, donc c’est aussi une bonne idée d’attendre le moment des feuilles mortes pour le déguster. Bref, c’est une auteure à retenir lorsqu’on a envie de lire du bonbon!

Photo de Lhom

Voici, pour vous mettre dans l’ambiance britannique du livre de Jenny Colgan, la photo de Lhom. C’est une vue de l’église St-Mary Church à Warwick au Royaume-Uni.

Ste-Mary's church au Royaume-Uni (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire du chick-lit parfois? Connaissiez-vous cette auteure?

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteure et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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L’Enfant réparé de Grégoire Delacourt

L’Enfant réparé de Grégoire Delacourt

Quatrième de couverture du livre 

 

«  « Le jour où j’ai appris que j’étais une victime, je me suis senti vivant. »

On a souvent dit de ses romans qu’ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu’il écrivait “parce que cela répare.” Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Sa mère, qui l’éloignait chaque jour davantage ?

Histoire d’une famille où l’on porte le déni comme une armure, L’Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d’un grand écrivain. Il dit l’écriture comme seule échappatoire, permettant d’abord de fuir avant de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle.

Au plus juste des mots, l’auteur nous offre ici un récit littéraire d’une lucidité exceptionnelle. »

Le choix du livre L’Enfant réparé

Je remercie mon frère pour ce présent d’anniversaire. Voilà comment j’ai dépensé ma carte cadeau!

J’ai choisi ce livre à la librairie à cause de l’auteur, Grégoire Delacourt. Je croyais que c’était lui qui avait écrit La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules alors que c’est plutôt Philippe Delerm. Je prends conscience de cette erreur en faisant les recherches pour cet article.

Le roman qui a fait connaître Grégoire Delacourt est La liste de mes envies avec 1,2 millions d’exemplaires vendus et traduit en 35 langues. Et je me rends compte que je ne l’ai pas lu !

L'Enfant réparé1 (Crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’aurais dû y penser en lisant le titre. C’est-à-dire, j’aurais dû comprendre que c’était un ouvrage sur un sujet lourd, basé sur une histoire de malheur, un peu comme le livre Porca miseria de Tonino Benacquista.

 

Peut-être l’aurais-je laissé de côté? Car, avec ce coronavirus qui ne lâche pas la planète, j’ai besoin de légèreté comme beaucoup de gens autour de moi.

Je trouve toujours difficile de lire ce genre de bouquin pourtant lorsque je le termine, je suis contente. Ce sont des livres ardus, mais qui nous font grandir.

Si je n’avais pas lu L’Enfant réparé, j’aurais manqué quelque chose.

« Je crois qu’elle sut aussitôt, et ce matin de juillet tourna à la nuit d’hiver. »

Grégoire Delacourt

L'Enfant réparé2 (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Ce roman nous révèle un grand artiste littéraire. Je serais incapable de bâtir un livre de si brillante façon. C’est à la fois décousu et cohérent. L’auteur nous amène d’une époque à l’autre. Il nous fait passer de sa réalité externe à son intériorité. On sait où on est, on comprend sans jamais se perdre. Ce créateur est un magicien dans l’art d’écrire. Il réussit à nous faire ressentir son parcours et c’est fabuleux de voir que la littérature l’a aidé à guérir.

Cet écrivain fait preuve d’une grande vulnérabilité en faisant la révélation de son expérience. Et cela nous rapproche toujours en tant qu’être humain.

Ses métaphores sont extraordinaires.

« Il pleure en confessant cela. Une grosse larme coule, elle possède la lenteur d’un sirop. »

Grégoire Delacourt

Une œuvre remarquable de Grégoire Delacourt

Bref, même si le sujet est lourd, je vous recommande fortement ce bijou, car c’est une œuvre qui nous marque.

 

Photo de Lhom

En lien avec cette oeuvre littéraire française, Lhom nous offre cette semaine une photo de ce beau pays qu’est la France.

Région de Châteauneuf-du-pape (Crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. 

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Suggestion de lecture 2022: Porca miseria de Tonino Benacquista

Porca miseria

J’ai lu pour vous le nouveau roman de Tonino Benaquista, Porca miseria.  Madame A de mon club de lecture me l’a prêté et encouragé à le lire. Je la remercie.

L’auteur, né en France en 1961, est le cadet d’un couple d’émigrés italiens. Après avoir interrompu ses études en cinéma et littérature, il exerce plusieurs métiers. Il connait la célébrité en 1991 à la suite de la parution de sa fiction La Commedia des ratés qui a gagné trois prix littéraires.

Livre, fleur et thé (crédit photo Phrenssynnes)

Ce bouquin a été publié cette année aux éditions Gallimard, voici la quatrième de couverture.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo)

Que veut dire Porca miseria?

 

C’est une sorte de juron exprimant une philosophie de la vie bien réelle. La preuve? Il y a une traduction en plusieurs langues:

Traduction française : putain de merde.

Américaine : damn it.

Britannique : holy shit.

Espagnole : merda la verdad.

Québécoise : maudite marde.

Porca miseria (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Qui a envie de lire l’histoire et l’enfance malheureuse d’un fils d’alcoolique et d’une femme dépressive et anxieuse? Le sujet est rebutant, mais devant l’insistance de ma copine, madame A, je me suis lancée dans cette lecture.

L’autre point à noter, il faut avoir une certaine connaissance de la France et de sa culture pour apprécier.

Ce que j’ai aimé

Trio livre, thé et fleurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

Tonino Benacquista est un écrivain dangereux pour moi. Ah! Ah! Il fait partie d’un petit groupe d’auteurs qui me donne une impérieuse envie de gratter du papier pour composer, telle une incontrôlable démangeaison. La lecture de ses mots fait bouger quelque chose en moi et m’inspire.

Peut-être est-ce l’universalité de sa prose ? Ou est-ce le rythme judicieux de son style qui évoque en nous des sentiments déjà vécus ?

Chose certaine, il a le ton juste, une voix unique et un vocabulaire incroyable.

En conclusion

L’auteur termine sur une note touchante, en se mettant en position de vulnérabilité, il fait preuve de bravoure. Il nous révèle son problème de santé mentale.

Tonino est-il plus heureux que ses parents?

Il cite Oscar Wilde:

« Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas vivre ses rêves, l’autre est de les vivre. »

Tonino Benacquista est allé au bout de son rêve.

De même que l’écrivain Jack Kérouac dont on parle ces temps-ci à cause de son centième anniversaire de naissance. S’est-il rendu, lui aussi au bout de sa route? Son œuvre culte est un élément déclencheur du mouvement beatnik qui a eu un impact majeur sur la culture hippie. Il a souffert d’alcoolisme et de toxicomanie. Il est mort à 47 ans d’une hémorragie. 

Virginia Woolf, pareillement, est allée au bout de son rêve. Cette célèbre écrivaine britannique a eu sa chambre à soi, ce qui a influencé un nouveau courant littéraire. Elle s’est suicidée à l’âge de 59 ans.

Mais ces êtres dont on parle encore aujourd’hui, ces dieux des lettres qui ont atteint le temple du succès planétaire, nos héros écrivains avec leur performance et leur carrière remarquable ont-ils été heureux dans la vie?

Dans notre société, laquelle nous assure le bonheur au sommet d’une profession qui valorise la gloire, la réussite, la prospérité, à quoi sert tout cela si l’on est malheureux et malade au fond de l’âme?

Ce livre, Porca miseria, malgré son sujet rébarbatif nous révèle la force de la France par l’ambition littéraire. La beauté du récit nous illustre le pouvoir de la résilience.  Je souhaite une longue vie à monsieur Benacquista.

C’est une œuvre qui mérite d’être lue.

Photo de Lhom

Pour terminer en beauté, voici la photo de Lhom cette semaine. Il nous présente un paysage de la région de la Réserve naturelle du bout du lac d’Annecy en France.

Région du bout du lac d'Annecy (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu les livres de Tonino Benacquista?  Jack Kérouac?  Virginia Woolf? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

 

Voici un article dans la continuation de ma série sur les grands classiques de la littérature. J’ai lu pour vous Le mystère de la chambre jaune des Éditions Caractère.

Qui est Gaston Leroux?

Gaston Leroux, né en 1868 à Paris, est un avocat devenu journaliste d’investigation pour le quotidien parisien Le Matin.

Quatrième de couverture

« Qui a tenté d’assassiner Mathilde Stangerson pendant son sommeil, dans la chambre jaune du château du Glandier? Mais surtout, comment le malfaiteur s’est-il échappé de cette pièce aux volets clos, fermée à clé de l’intérieur et dépourvue de cheminée? Seul indice : l’empreinte sanglante laissée sur un mur…

Telle est l’énigme soumise à l’astuce du jeune Rouletabille, reporter au journal L’Époque, qui s’invite au château à l’aide d’un mystérieux mot de passe. L’y attendent le père de Mathilde, scientifique en quête des secrets de la matière, et le célèbre détective Larsan dont les soupçons se portent très vite sur Darzac, le fiancé de Mathilde. Mais l’ingénieux Rouletabille, raisonnant « par le bon bout de la raison » a des doutes…

En donnant vie au truculent personnage de Rouletabille, concurrent français de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot, Gaston Leroux invente une forme de casse-tête policier mêlant l’humour, la logique et la fantaisie… »

Ce que j’ai moins aimé

Comme tous les romans de cette époque, il y a beaucoup de descriptions de lieux. On est moins habitué à cela aujourd’hui.

L’intrigue est complexe et rigoureuse. On y détaille plein d’observations et les faits, précisément définis, engendrent une certaine lourdeur dans la lecture. J’ai persévéré, car j’ai acheté le livre et c’est une de mes règles, lorsque je paye le volume, je dois le finir.

Marque page de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La narration

La narration est intéressante. Un dénommé Sinclair, dont on ne mentionne pas le prénom, nous raconte l’histoire. C’est un jeune avocat français et ami du héros, Joseph Rouletabille. C’est un reporter prétentieux à ses débuts, il a dix-huit ans. Chose curieuse, c’est un journaliste qui enquête pour un meurtre.

On utilise deux types de narration.

  • Celle de Sainclair
  • Dans certains chapitres, Sinclair nous présente un résumé écrit par une autre personne.
La tranche dorée (crédit photo de Phrenssynnes)

Un bel objet

Tel que vous pouvez le voir sur la photo, le livre est doté d’une belle tranche dorée ainsi qu’un ruban de marque-page fait de satin rouge. Il est magnifique, comme tous les autres ouvrages de la bibliothèque du collectionneur chez cet éditeur.

J’ai un faible pour le livre comme objet.  Le bouquin n’est pas très grand, environ dix par quinze centimètres. Ce qui permet de le transporter facilement et il est léger à tenir lors de la lecture.

Le mystère de la chambre jaune, comme une série télé

Les 330 pages sont réparties en 29 chapitres, donc chacun devait, probablement, représenter un épisode du feuilleton. J’aime cette similarité avec les séries télévisées qui sont très populaires aujourd’hui.

L’intrigue

Plus on avance dans l’histoire, plus elle devient captivante. On se laisse emporter et l’on se demande si ce jeune journaliste battra la police dans la résolution de ce crime et la recherche de la vérité.

Ce roman a eu un franc succès, en 1907, lorsqu’il a été publié en feuilleton dans le journal français, L’Illustration. Et cela, quelques mois après la parution (en épisodes aussi) d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.

J’aime cette dimension historique.

Marque page 2 de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine. Paris, où a eu lieu une partie de l’intrigue de ce roman.

Vue de Paris (crédit photo Lhom)

Ne partez pas sans me laisser un petit mot!

Et vous? Avez-vous lu les romans de Gaston Leroux?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

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Une Chronique Du Classique: La Gloire De Mon Père

La gloire de mon père est un grand classique de la littérature française et je dois honteusement avouer que c’est la première fois que je le lis. Et cela malgré ma longue vie de lectrice!

Quatrième de couverture de La gloire de mon père

« Un petit Marseillais d’il y a un siècle; l’école primaire; le cocon familial; les premières vacances dans les collines à La Treille; la première chasse avec son père…

Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus.

La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire.

Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C’est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain, le réalisera. »

Le château de ma mère et Le temps des secrets sont les deux autres tomes de cette série, Souvenirs d’enfance. C’est une autobiographie de ce célèbre écrivain né en 1895 à Aubagne.

Dans le premier tome, La gloire de mon père, l’avant-propos de l’auteur m’a fait sourire. Parce qu’il compare l’angoisse du succès d’une pièce de théâtre à celui d’un livre; et il explique comment l’échec d’une publication d’un livre était moins pénible pour l’auteur que celui d’une représentation théâtrale.

 « Ce sont ces considérations, peu honorables, mais rassurantes, qui m’ont décidé à publier cet ouvrage, qui n’a au surplus que peu de prétentions… »

Quatrième de couverture de La gloire de mon père (crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé 

 

Je me suis moins identifiée à ce garçonnet si fasciné par la chasse et qui jouait à l’Indien Comanche avec son petit frère. Peut-être que c’est parce que je suis une fille? Est-ce que c’est à cause de la différence de climat? Ou peut-être est-ce dû au fait que l’histoire se passe dans un autre siècle?

Puisque je suis une fille Québécoise né à une autre époque.

 

Le livre La gloire de mon père (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé 

Des mots nouveaux

Tout d’abord, j’ai découvert trois mots nouveaux.

Ce dîner cynégétique : adjectif qui se rapporte à la chasse.

Demi-muid : tonneau épais de grande taille contenant du vin ou de l’alcool.

Et un troisième dont je n’ai pas pu trouver la définition!

« …il fut débartavellisé … »

Amis français, pouvez-vous m’aider ici? J’apprécierais tant avoir vos réponses dans les commentaires!

L’anticléricalisme

L’histoire se passe à une époque lointaine, au début des années 1900.  Le narrateur est Marcel Pagnol, mais à l’âge adulte.  Son père était professeur ou plutôt instructeur public comme on disait en France à cette époque-là.  Une des choses qui m’ont frappée est la culture dans les Écoles normales françaises : « l’étude de la théologie y était remplacée par des cours d’anticléricalisme. »

Ces faits m’ont impressionnée car ils sont incroyablement opposé à ce que les Québécois vivaient à la même époque. Une période où les gens du Québec étaient un peuple fidèle gardé dans l’ignorance par le clergé.

Les qualités littéraires de Marcel Pagnol

J’ai apprécié la qualité de l’écriture, mais on doit s’y adapter au début.  L’histoire se passe dans un autre siècle et dans un pays très différent du Québec, du moins pour ce qui est du climat!

En conclusion, La Gloire de mon père est un grand classique à lire qui nous donne envie de visiter cette région extraordinaire qu’est la Provence.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom cette semaine. Une vue de la région de Cassis, dans le sud de la France. En fait, pas très loin de l’endroit où se passe l’intrigue de ce roman de Marcel Pagnol.

Région de Cassis (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu La gloire de mon père ou d’autres livres de Marcel Pagnol?

Je vous souhaite bonne semaine et bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas mis les éditeurs au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque.

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book club illustration (credit DIVI)

« Bonjour tristesse » de Françoise Sagan: Un roman incontournable de la littérature

Françoise Sagan et la bibliothèque

Françoise Sagan est une écrivaine remarquable.

J’ai une relation particulière avec ce livre. Je l’ai lu vers l’âge de dix-sept ans.

Étudiante au secondaire, j’avais choisi l’option basket-ball cette année-là. Dans l’horaire de la semaine, ce choix comprenait deux heures au gymnase et une heure d’étude à la bibliothèque. Vous me croyez sportive, mais en réalité, de toutes les possibilités, celle-là était la seule à offrir cette heure libre dans la salle de la biblio de l’école. C’est la raison pourquoi je l’ai sélectionnée ! Mon côté « rat de bibliothèque » en avait ainsi décidé.

Livre de Sagan sur fauteuil (crédit photo Phrenssynnes)

C’est lors d’un de ces après-midis où, naviguant d’une allée de livres à l’autre, j’ai découvert le livre de Françoise Sagan.

Cette œuvre est la première publiée par cette écrivaine et lui a valu une gloire littéraire qui a continué tout au long de sa vie. Madame Sagan est décédée en 2004.

Quatrième de couverture du livre de Françoise Sagan

 

« Un homme de quarante ans, charmant, léger, aux aventures faciles et nombreuses, et sa fille de dix-sept ans, Cécile, forment un couple inséparable de camarades. Ils vivent dans la plus grande liberté, une amoralité parfaite, une insouciance totale, jusqu’au jour où, plus dangereuse que toutes les habituelles “passantes”, une femme survient… Belle, envoûtante, un peu mystérieuse, Anne, qui fut la meilleure amie de la mère de Cécile, va vouloir enchaîner l’homme volage et préserver la jeune fille d’une dépravation certaine. Devant cette menace, Cécile, avec un machiavélisme à la fois innocent et pervers, provoque la rupture, la catastrophe… Le danger est écarté, mais un nouveau visage hantera désormais l’adolescente : celui de la tristesse.

Écrit par une jeune fille de dix-huit ans, ce roman poétique et ensorcelant révèle un talent exceptionnel. »

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Livre de Sagan et boiserie  (crédit photo de Phrenssynnes)

 

Le titre du livre de Françoise Sagan

Le titre, Bonjour tristesse, lui a été probablement inspiré du poème de Paul Éluard qu’on peut voir avant la première partie du roman. J’adore les titres des livres de Françoise Sagan: Un certain sourire, Un peu de soleil dans l’eau froide, Dans un mois dans un an.

Je dois vous avouer que j’ai de la difficulté avec la première phrase de l’histoire. Et cela, même après l’avoir lu et relu.

Pourtant, cela ne m’a pas découragée pour lire ce bouquin.

La première phrase

« Sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »

Françoise Sagan

Ce n’est pas tout le monde qui apprécie cette histoire. Je peux ici, citer madame Couette du blogue Hop sous la couette qui n’a pas aimé tel que vous pouvez le lire dans son article.

Pour moi, une chose est certaine, cet ouvrage m’a marqué. À l’époque, j’aurais été incapable de dire pourquoi. Maintenant, après en avoir lu toute ma vie, je peux dire que c’est le premier roman qui a touché une corde sensible en moi.

Le roman de Françoise Sagan

Tout au long du récit, on sent une froideur, une méchanceté d’adolescente. Est-ce dû à cette jalousie envers l’amoureuse du père? Est-ce la personnalité de Cécile? L’évidence est que Françoise Sagan, en étirant le moment avec ses mots, parvient à nous faire ressentir l’émotion.

J’ai aimé l’écriture de cette écrivaine parce qu’elle est épurée et poétique. Les mots sont simples, mais bien choisis. Le rythme du style nous ensorcèle avec la chaleur estivale de la Côte d’Azur, les bains dans la mer.

Il y a aussi le buzz de Monaco et de ses Casinos, l’ivresse et l’amoureux de Cécile qui l’emmène en bateau.

J’ai été impressionnée qu’on écrive de façon si légère sur des choses si tragiques.

Livre de Françoise Sagan sur divan (crédit photo de Phrenssynnes)

Extrait de Bonjour tristesse de Françoise Sagan

« Et alors, je ne sais pourquoi, cette allumette prit pour moi une importance vitale. Peut-être parce qu’Anne, subitement arrachée à son indifférence, me regardait sans sourire, avec attention. À ce moment-là, le décor, le temps disparurent, il n’y eut plus que cette allumette, mon doigt dessus, la boîte grise et le regard d’Anne. »

Françoise Sagan

C’est une courte histoire de moins de deux-cents pages. Si vous n’avez pas encore lu cette auteure, c’est une bonne idée de commencer par Bonjour tristesse.

Photo de Lhom

Voici la photographie de Lhom pour l’article de cette semaine. Justement en parlant de Monaco! Ce magnifique paysage de la Principauté et la Méditerranée nous permet de terminer sur une note de beauté.

Principauté de Monaco (crédit photo Lhom)

Qui entre vous avez lu ce roman de Françoise Sagan? L’avez-vous aimé? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine et bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même ce livre et les éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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[Idée lecture 2022] Celle qui brûle de Paula Hawkins

Paula Hawkins

J’ai lu le dernier roman de Paula Hawkins dont le titre est Celle qui brûle, livre que j’ai emprunté à ma bibliothèque municipale.

Résumé

On trouve un jeune homme assassiné dans la péniche où il habite à Londres.

Trois femmes évoluent autour de Daniel, la victime.

Laura, une jeune femme victime d’un grave accident d’auto lors de son enfance, est la dernière amante de Daniel. Elle n’a plus d’inhibition et, à cause de cette séquelle, elle se retrouve dans le trouble souvent. 

Il y a Carla, la tante de Daniel. Le fils de Carla est mort à l’âge de trois ans lors d’une chute. Il était sous la garde de sa tante Angela, la mère de Daniel. Celle-ci, saoule, ronflait dans sa chambre au lieu de surveiller son neveu.  Le fils d’Angela, Daniel, a été témoin du drame.

Et le troisième personnage féminin est Myriam, la voisine de Daniel. Surnommée la Hobbit, elle est grosse, célibataire, petite, laide, poilue et frustrée.

On découvre ces trois femmes au cours de l’intrigue. Au compte-goutte, l’objet de leur malheur nous est révélé tout au long du récit. L’infinité de leur souffrance est incommensurable, comment cela peut-il arriver à un être humain? Paula Hawkins nous présente trois différents cas de femmes brisées par la vie.

 

Ce que j’ai aimé

C’est un livre bien écrit où il n’y a pas d’invraisemblance dans le récit. L’auteure, fidèle à sa réputation, nous livre une intrigue bien ficelée, pour ne pas dire top chrono. Les personnages ainsi que chacune de leur histoire sont crédibles. Bref, c’est un livre d’une grande qualité professionnelle.

Ce que j’ai moins aimé

Cette divulgation des calamités de chacune met un peu en retrait le suspense. À la fin du roman, la révélation du véritable meurtrier de Daniel m’a laissée indifférente car j’étais subjuguée par l’histoire des épreuves de ces dames.

L’objet d’une intrigue est la résolution du meurtre mais l’auteur ne m’a pas attrapé dans son jeu. L’intérêt de ce bouquin est l’histoire tragique de ces femmes plutôt que le « Whodunit. »

Après avoir lu les trois romans de cette écrivaine, à mon goût, La fille du train demeure mon préféré car j’ai été si estomaquée à la fin.

Photo de Lhom

Je termine cet article, comme à toutes les semaines, en vous présentant une photographie.  Elle a été prise à Londres par Lhom, il y a quelques années.

Londres, U.K.

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Un magnifique roman sur la résilience: La Chorale des dames de Chilbury

Madame A de mon club de lecture m’a prêté ce livre avec une recommandation très positive. La Chorale des dames de Chilbury est un roman bouleversant de l’auteure Jennifer Ryan.

Quatrième de couverture

1940. Un paisible village anglais voit partir ses hommes au front. Restées seules, les femmes affrontent une autre bataille : sauver la chorale locale pour défier la guerre en chantant. Autour de miss Primrose Trent, charismatique professeur de chant, se rassemble toute une communauté de femmes, saisie dans cet étrange moment de liberté : Mrs. Tilling, une veuve timide; Venetia, la “tombeuse” du village; Silvie, une jeune réfugiée juive; Edwina, une sage-femme qui cherche à fuir un passé sordide. Potins, jalousies, peurs, amours secrètes… Entre rires et larmes, Jennifer Ryan, s’inspirant des récits de sa grand-mère qui a vécu le conflit depuis un petit village du Kent, sonde avec talent les âmes de ce chœur attachant et inoubliable. 


(suite…)

5 suggestions de lecture pour vous distraire ce printemps

Je veux partager avec vous des suggestions de lecture.

J’ai commencé ce blogue il y a un peu plus de deux ans et en même temps, j’ai lancé un club de lecture avec des amies.  Je rêvais depuis longtemps d’écrire en ligne et je trouvais que les deux activités se mariaient bien.  Cela me permettait de partager ainsi mes résumés de livres sur un site web après ma rencontre littéraire.

J’étais loin de penser, au début, que cela m’amènerait à publier si assidument.  C’est sûrement parce que j’aime ça! Après tous ces mois, je suis fidèle au poste. Tous les samedis matin, mon article a déjà atterri dans votre boîte courriel prêt à être consulté pendant que vous savourez votre café.

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Le goût de l’élégance de Johanne Seymour

Pour la journée du livre québécois du 12 août, le livre que j’ai acheté est le dernier de Johanne Seymour.

Avant d’acheter ou de lire un livre, je lis toujours la quatrième de couverture. La voici:

« Un jour, tu te lèves, et ton destin prend une tournure inattendue. Ta petite vie ordinaire et soudain plongée au cœur d’un tourbillon dont la beauté insoupçonnable et la puissance amoureuse t’étaient étrangères. Tu n’es plus seule.

Ton île, que tu croyais déserte, est peuplée. »


(suite…)

La maison aux esprits d’Isabel Allende

Isabel Allende

L’auteure Isabel Allende m’a été recommandée depuis longtemps par une collègue mais je ne l’avais pas encore lue.  Puis ma sœur m’en a aussi parlé.  Je me suis alors décidé et j’ai acheté « La maison aux esprits » pour commencer par un de ses best-sellers.  J’ai choisi l’édition livre de poche car j’adore cette grosseur de bouquin.

Ce que j’ai moins aimé

Je dois avouer je me suis sentie longtemps perdue dans ce roman car je cherchais toujours qui était le narrateur jusqu’à ce qu’il change.  Écrit à la troisième personne, tout d’un coup, l’histoire est au « je ».  On reconnaît vite le « je » comme étant Estéban Trueba.

Et ensuite on revient encore au narrateur omniscient dont on ignore l’identité.  Cela m’a agacé un peu et j’ai persisté car en général quand j’achète moi-même un roman, je tiens à le finir.  Ce qui n’est pas le cas d’un livre emprunté à la bibliothèque.

J’ai trouvé la lecture ardue, l’écriture étant parsemée de mots inconnus de moi.  Ce que ma sœur adore.  Elle s’amuse souvent à écrire des textes incompréhensibles avec sa collection de mots nouveaux récoltés lors d’une de ses lectures.

 

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Exemple de mots bizarres: catafalque, pétaudière, anachorète,  galène, syllabaire, houppelande, pythonisse et cantilène.  Connaissez-vous la définition exacte de tous ces mots?

Est-ce que cette panoplie de termes rarement utilisés dans la langue française vient du fait que le texte original est en espagnol?  Ou est-ce dû à l’érudition phénoménale de l’écrivaine?  En tous les cas, la mienne a augmentée!

J’ai été un peu rebutée par ce roman car je ne me suis pas vraiment attachée ou reconnue dans aucun des personnages.  Sûrement pas à travers Estéban Trueba, cet homme violent incapable de contrôler ses émotions ou Clara, sa femme aux pouvoirs soit disant « extralucides ».

 

 

 

Livre d'Isabelle Allende (crédit photo Phrenssynnes) Livre d’Isabel Allende (crédit photo Phrenssynnes)

Dans une grande partie du début, j’ai eu de la difficulté à situer l’époque exacte à laquelle l’histoire se passe.  Mais ensuite, lorsque l’auteure décrit les problèmes politiques et le coup d’État, tout est clair.

Ce que j’ai aimé

Parfois on lit un livre, on embarquée dans le récit et on ne sait pour quelle raison, à un moment donné, on décroche.  Et l’écrivain nous perd.  Dans ce livre d’Isabel Allende, ce que j’ai trouvé difficile, c’est que je n’ai pas embarqué au début.  Est-ce à cause du narrateur?  Mon attachement aux personnages?  Mais une chose est claire, il n’y a pas eu de moment où j’ai véritablement débarquée de l’histoire.  Preuve pour moi d’une grande littérature.

Tout cela étant dit, je peux  vous assurer que du point de vue littéraire Isabel Allende est une écrivaine hors pair.  Ses personnages sont bien campés et les boucles sont bouclées!  On apprécie la lecture, un coup le livre terminé comme cela arrive dans les grandes œuvres.

Et vous?  Avez-vous lu Isabel Allende?  L’avez-vous aimée?

Bonne semaine,

 

Phrenssynnes.

P.S. Isabel Allende et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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« Madame Hemingway » de Paula McLain

Quatrième de couverture

Chicago, octobre 1920.  Hadley Richardson a 28 ans et débarque du Missouri.  Elle fait alors la connaissance d’un jeune homme de 20 ans, revenu blessé de la Grand Guerre, Ernest Hemingway.  Après un mariage éclair, ils embarquent pour la France et se retrouvent à Paris au cœur d’une « génération perdue » d’écrivains anglo-saxons expatriés -Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, Francis Scott Fitzgerald…

Rive gauche, entre l’alcool et la cocaïne, la guerre des ego, les couples qui se font et se défont et la beauté des femmes, Ernest travail à son premier roman, Le soleil se lève aussi, qui lui apportera consécration et argent.

Mais à quel prix?  Hadley saura-t-elle répondre aux exigences et aux excès de son écrivain de mari?  Pourra-t-elle rester sa muse, sa complice, son épouse?

Madame Hemingway (crédit photo Phrenssynnes) Madame Hemingway (crédit photo Phrenssynnes)

Mais qui diable est Hadley Richardson?

Ce livre m’a été prêté par mon amie « droit1975 ».  Oui, « droit1975 » contribue beaucoup à ma culture.

Ce que j’ai aimé:

J’ai adoré ce roman de Paula McLain.  Écris au « je », on découvre la vie d’Hadley avec Ernest Hemingway au début de sa carrière d’écrivain.  Ni l’un, ni l’autre ne savait qu’Ernest deviendrait un pilier de la littérature américaine et remporterait un jour le Prix Nobel.

On vit avec eux les difficultés d’un jeune couple vivant à Paris avec peu de moyen.  L’écriture de madame McLain nous rend Hadley très attachante et même si on sait comment l’histoire va finir, l’auteure ne m’a pas perdue un seul instant. Aucune longueur.

Une belle main d’écriture dont voici un parfait exemple.  Hadley nous décrit Zelda, l’épouse de Francis Scott Fitzgerald lors de leur première rencontre.

Elle avait déjà ce je ne sais quoi de flou dans l’attitude quand elle se leva pour nous serrer la main, quelque chose de trouble qu’elle semblait même cultiver.  Sa robe, un pâle fourreau de couches vaporeuses superposées, bougea comme en rêve autour d’elle quand elle se rassit.  Elle avait le teint clair, les cheveux blonds ondulés, tout en elle donnait l’impression d’être de la même couleur, à l’exception de sa bouche, peinte en rouge sombre, qui se découpait en une éclatante ligne droite.

Ce que j’ai moins aimé:

Madame Hemingway est un roman mettant en vedette de vrais personnes; Paula McLain mentionnent à la fin du livre qu’ils sont, dans son histoire, des personnages imaginaires. Par contre, elle s’est appuyée sur de nombreux documents historiques pour relater leurs vies.

Je ressens un certain malaise en m’imaginant à la place d’Ernest Hemingway et d’Hadley Richardson.  Je disais même à Lhom, suppose qu’on écrive un roman sur nous en y décrivant notre relation intime.  Pour reprendre l’expression, je crois que je me retournerais dans ma tombe et serais un peu choqué qu’une auteure relate de tels moments intimes qui ne se sont probablement pas passé comme elle le décrit…  On a le droit de faire ce qu’on veut avec la fiction mais le lecteur doit prendre gare et ne pas croire que c’est la réalité exacte.

Pour en lire plus sur Phrenssynnes et la culture.

C’est une belle lecture qui nous rapproche d’Hemingway et nous donne envie de lire et relire les livres de ce géant littéraire.  Et une excellente suggestion pour un cadeau de Noël.

Bonne lecture.

Phrenssynnes

p.s. Paula McLain et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

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« La disparition de Stephanie Mailer » par Joël Dicker

Le dernier roman de Joël Dicker

Quatrième de couverture.

« 30 juillet l994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est mené par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout : que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea? »

Ce que j’ai moins aimé

Tout un pavé : 635 pages!

Une grosse trentaine de personnages, tellement qu’il y a une liste des principaux à la fin du livre… afin de pouvoir s’y retrouver. Au début de la lecture, ça prend un peu de concentration afin de tous les connaître. À ne pas lire en même temps qu’un autre roman sinon vous vous y perdrez. Avec un tel nombre, l’auteur ne peut pas développer l’histoire de chacun aussi profondément qu’il le devrait, du moins pour certains.
Exemple, je trouve qu’il a un peu trop creusé l’histoire d’enfance de Jesse Rosenberg; un récit d’humiliation de la part de ses grands-parents. Par contre, j’aurais aimé en apprendre plus sur l’enfance et la vie d’un autre homme évoluant dans le roman d’une façon pour moi plutôt inattendue : Steven Bergdorf. Je m’attends d’ailleurs à une suite ou un autre livre avec ce fameux personnage.
L’auteur a failli me perdre avec Kirk Harvey, sa pièce de théâtre et tout ce qui tourne autour. Peu plausible que tant d‘acteurs dans le roman veuillent jouer dans cette représentation théâtrale. J’ai tenu bon pour vous! Et vous faire ma critique!

La disparition de Stephanie Mailer (crédit photo Phrenssynnes) La disparition de Stephanie Mailer (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai commencé ce livre avec beaucoup d’attente. Tout d’abord parce qu’il m’a été prêté et recommandé par mon amie « Droit 1975 ». Et j’ai adoré les deux premiers livre du même auteur, c’est-à-dire: La vérité sur l’affaire Harry Quebert et Le Livre des Baltimore.

Dans la foule de personnages, il y en a bien sûr auquel on s’attache plus. On peut voir leur évolution dans la vie puisque l’histoire se répartie entre deux époques. Mes préférés sont Jesse Rosenberg et Anna Kanner. Évidemment. Vous comprendrez si vous lisez jusqu’à la fin…
J’ai aimé l’intrigue compliquée avec une narration multiple. Chaque personnage a son mot à dire dans son chapitre. J’ai de l’admiration pour l’auteur de ne pas s’être perdu avec une histoire si sophistiqué et si longue; il lui a fallu un bon plan.
Faire une histoire avec deux récits, se passant à plusieurs années d’intervalle, est aussi le thème des autres romans que j’ai lu de cet écrivain.

Un roman policier?

Dans certains sites littéraires, on rapporte que Joël Dicker se défendait de ne pas avoir écrit un roman policier mais plutôt une histoire sur fond d’enquête policière. Moi j’aime bien les polars parce que j’ai de l’admiration envers les enquêteurs criminels. C’est une raison pour laquelle j’ai apprécié ce livre peu importe comment l’auteur le qualifie.
Vous savez que j’aime la Nouvelle-Angleterre pour l’avoir tant visitée. Et j’adore y retourner dans les romans.
J’ai aimé la fin malgré tout.
Et même si ce n’est pas son meilleur livre à mon avis, je serai fidèle à Joël Dicker avec ses prochains écrits.

Bonne lecture.

Phrenssynnes.

P.S. Joël Dicker et sa maison d’édition n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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J’ai acheté mon livre québécois!

L’ombre d’un doute pour le 12 août

Nous, au Québec, on a le 12 août.

« Le 12 août, j’achète un livre québécois  » est célébrée pour la sixième année consécutive par tous les libraires québécois.

Née en 2014 d’un mouvement spontané sur les réseaux sociaux (à l’initiative des auteurs Patrice Cazeault et Amélie Dubé), la journée du « douzou » est désormais inscrite au calendrier de la très grande majorité des librairies du Québec. »

Référence:https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201908/11/01-5237035-12-aout-la-fete-du-livre-quebecois.php

La journée officielle du 12 août dernier, j’étais en vacances en Ontario. Je me suis reprise, car il n’est jamais trop tard pour participer à la journée du « douzou ». (suite…)

Harlan Coben? Mais qui diable est Harlan Coben?

Harlan Coben

Harlan Coben est écrivain américain de roman policier et un de mes préférés.  D’origine juive, habitant au New Jersey, il a étudié les sciences politiques à Amherst College avec entre autres, l’auteur Dan Brown.  Il est marié avec une pédiatre et ils ont quatre enfants.

Myron Bolitar, le héros d’Harlan Coben

Il a écrit plus d’une vingtaine de romans policiers, dont une série où son personnage, Myron Bolitar, est le héros.  Joueur de basket-ball professionnel blessé sérieusement à un genou, Myron doit abandonner sa carrière de sportif.  Après un passage au FBI, il devient agent d’athlètes de haut niveau.  Cette situation le mène parfois à agir  en détective privé; qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour que ses clients soient heureux.  Il travaille avec son proche et très riche compagnon, Windsor Horne Lockwood III.  Surnommé Win, ce personnage à la limite de la psychopathie, est d’une loyauté indéfectible envers son ami Myron. Son assistante, Esperanza Diaz, alias Pocahontas, complète l’équipe. C’est une ancienne lutteuse professionnelle connue à travers le pays pour sa silhouette menue, mais dotée d’une musculature « agréable ».

Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes) Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes)

Rupture de contrat

Rupture de contrat, voilà le roman dont je vais vous parler.  L’histoire nous amène à un litige de contrat dans le monde du football, un sport d’une importance sans borne aux U.S.A.  Myron doit renégocier  pour son poulain, un quart-arrière d’un grand talent.  Et voilà que la disparition d’une jeune fille vient brouiller les choses.  D’autant plus, la victime est la sœur de l’ancienne amoureuse de Myron.  Notre héros doit éclaircir cette disparition et défendre sa place sur le marché compétitif des agents sportifs. Tout cela, il le fait avec la douleur aigre-douce de côtoyer son ex-amante.

Quatrième de couverture:

Jusqu’à présent, Myron Bolitar, agent sportif, officiait plutôt en seconde division.  Mais en prenant sous son aile le quarterback le plus prometteur de sa génération, Christian Steele, il se retrouve propulsé en première ligne.  Entre négociation de contrat, rumeur de meurtre et photographies pornos, l’ex-agent du FBI est à nouveau sur le pied de guerre.

Ce que j’ai aimé

J’aime Harlan Coben et son héros de Myron Bolitar pour son sens de l’humour.  À la fois tendre, tenace et agressif, Myron fait preuve d’une conscience, qualité inexistante chez son ami Win. Ça bouge beaucoup dans ce roman, j’aime aussi les nombreux dialogues où l’ironie et l’art du sarcasme de Myron sont mis en valeur.  Bref, les personnages sont attachants.

Ce que j’ai moins aimé

La traduction aux accents d’argot français est irritante pour les Québécois.

Pour Win, c’était de la routine. Il maîtrisait toutes les attaques et toutes les esquives. Il excellait surtout dans l’art de tromper son adversaire. Quand on le rencontrait dans la rue, on le prenait pour une lavette arrogante et snob incapable d’écraser une pêche trop mûre d’un direct du droit. Dans un dojang, il se transformait en terreur. Le taekwondo est considéré comme un art et le mot convient parfaitement. Win était un artiste. Le meilleur que Myron eût connu.

(suite…)

Lectures de vacances ou Didier Van Cauwelaert.

Lectures de vacances ou Didier Van Cauwelaert

Mais qui diable est Didier Van Cauwelaert?  Site de Didier Van Cauwelaert

C’est votre lecture de vacances!

Quoi de plus agréable que de s’installer à la plage ou sur le bord de la piscine avec un bon livre par une journée de canicule.

La personne de confiance (crédit photo Phrenssynnes) La personne de confiance (crédit photo Phrenssynnes)

Didier Van Cauwelaert, un écrivain que j’aime

Et c’est un bon filon, cet écrivain. Quand je découvre un auteur intéressant, j’ai l’habitude de lire plusieurs de ses livres. Or monsieur Cauwelaert en a écrit une panoplie; plus d’une vingtaine de roman et de nombreuses pièces de théâtre. Je l’ai découvert en 1994 lorsqu’il a remporté le Prix Goncourt pour Un aller simple que je vous recommande. (suite…)