Des bons livres pour l’été 2024

Voici des bons livres pour l’été 2024

Êtes-vous à la recherche de bons livres pour lire pendant l’été?

Vous trouverez ici un article pour vous aider à dénicher la perle qui vous accompagnera lors de vos vacances. J’adore m’installer sur le bord de l’eau par une journée caniculaire avec un roman et un verre de limonade. J’oscille entre la chaise longue et la trempette, que ce soit dans la piscine, dans un lac ou dans l’océan. 

Voici cinq suggestions pour agrémenter vos moments de détente.

La nuit de l'oracle (crédit photo Phrenssynnes)

La nuit de l’oracle de Paul Auster

Homme de lettres américain de Brooklyn, il a enseigné à l’université Columbia et a traduit les œuvres de plusieurs auteurs français. Pourquoi lire Paul Auster cette année? Étant donné qu’il est décédé à la fin d’avril, on a envie de se retremper dans ses histoires où l’action se situe à New York. 

Je vous suggère La nuit de l’oracle, où on côtoie un écrivain new-yorkais en convalescence d’une maladie qui l’a plongé dans les dettes et l’angoisse de la page blanche. Tout au long de la fiction, on le suit dans les rues de New York où il finit par retrouver l’inspiration en achetant un carnet bleu dans une charmante papeterie.

Un carnet peut-être aussi bleu que la belle et douce couverture de ce livre?

Le serment 1 de Tom Clancy et Mark Greaney

Si vous aimez les histoires d’espionnage et d’action, vous serez servi avec ce roman du célèbre auteur américain, Tom Clancy.

J’adore son héros, Jack Ryan, devenu, rien de moins que le président des États-Unis. Ce livre, publié en anglais en 2016, nous baigne dans une intrigue d’attentats, de failles informatiques et de patriotisme. Avez-vous vu les séries de Jack Ryan sur Prime Vidéo qui mettent en vedette John Krasinski?

Le serment 1 vous plongera dans un univers géopolitique excitant et vous pourrez lire la suite dans Le serment 2.

Bon livre pour 2024 (crédit photo Phrenssynnes)

Les yeux de Mona de Thomas Schlesser

Cet ouvrage publié cette année par l’historien de l’art Thomas Schlesser représente un bijou de lecture.

La trame met en vedette une petite fille ayant des problèmes visuels qui visite les grands musées parisiens avec son grand-père. C’est un voyage éducatif extraordinaire si vous désirez en apprendre plus sur l’histoire de l’art. La beauté du roman apparaît dans chaque œuvre commentée et décrite afin d’en découvrir l’importance.

C’est aussi attendrissant d’observer l’évolution de cette fillette tout au long du récit.

Les yeux de Mona (crédit photo de Phrenssynnes)
Bon livre pour 2024 (2) (crédit photo Phrenssynnes)

La singularité du bouquin réside aussi dans sa jaquette qui montre les photos des œuvres dont il est question.

Vous aurez envie de vous envoler vers Paris pour voir ces musées extraordinaires.

Livre Les lendemains (crédit photo Phrenssynnes)

Les lendemains de Mélissa Da Costa

L’héroïne de Mélissa Da Costa, Amande, s’isole dans une maison de la campagne française pour couver un chagrin inconsolable.

Le roman nous révèle pourquoi la protagoniste a tant de peine et comment elle finira par se reconstruire après ce drame. Le hasard l’aidera à découvrir de nouvelles relations et un calendrier qui lui permettra, grâce au jardinage, de recommencer à neuf.

Voilà une belle histoire qui vous donne envie d’être en contact avec la nature et qui vous fera ressentir des émotions incroyables.

 

Bien manger c’est tout simple! de Marie-Ève Caplette

Je vous présente un livre de recettes très original. 

Lorsqu’on a le plaisir de vivre longtemps, on se doit d’améliorer la qualité de notre alimentation.

La nutritionniste Marie-Ève Caplette nous épaule avec délice dans ce bouquin plein d’images et de bonnes propositions. J’ai essayé quelques-unes de ses créations qui m’ont charmée. J’ai retenu celles de cretons végétaliens, les toasts à la ricotta, cinq marinades pour le poulet. Vous aurez envie de cuisiner!

Elle nous donne une panoplie d’idées et de trucs pour nous aider à effectuer un virage santé avec plaisir et saveur.

Bon livre de recettes pour 2024 (crédit photo Phrenssynnes)

Si vous désirez d’autres suggestions, visitez la section Phrenssynnes se cultive.

Photo de Lhom

Lhom nous présente, cette semaine, une image du port de Wells dans le Maine où on sent l’air salin de la mer et la joie des vacances.

Nous vous souhaitons de profiter au maximum de votre pause estivale.

Port de Wells (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous ces auteurs?

Avez-vous d’autres suggestions à nous faire?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je suis reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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Chronique littéraire : La prisonnière du temps de Kate Morton

La prisonnière du temps

J’ai lu La prisonnière du temps de l’Australienne Kate Morton. Elle a publié son premier roman en 2007. En 2019 a paru La prisonnière du temps. Je découvre cette auteure née en 1976 et qui a étudié en littérature victorienne.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture  La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

Citation de La prisonnière du temps

« Les branches des arbres n’étaient pas droites. Elles croissaient vers la canopée en rubans ondulés. Les troncs étaient couverts de fougères et de lichens ; il y avait là des chênes, mêlés à quelques bouleaux et noisetiers. La lumière striait le sous-bois et l’air semblait vibrer de quelque attente.

Lorsqu’ils atteignirent la clairière, Lucy croyait presque entendre la respiration des feuilles. »

Kate Morton

Ce que j’ai aimé

Couverture 2 La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

Je me suis laissée séduire par la magnifique image de la couverture.

L’auteure nous attire au début du roman en piquant notre curiosité avec une accroche très captivante, tel que vous pouvez le lire sur la quatrième de couverture.

Le lien entre le passé et notre époque s’avère un délice pour ceux qui aiment l’histoire. Les ellipses, c’est-à-dire les allers-retours entre le présent et le passé, coulent aussi bien que l’eau dans la Tamise. On ne s’y perd jamais.

Plusieurs intrigues structurent la fiction, certaines contemporaines et d’autres dans les temps anciens, donc on ne s’ennuie pas.

Elodie, l’héroïne principale, m’a charmé avec sa personnalité particulière. Elle ne se laisse pas impressionner par le glamour, l’argent ou le snobisme.

J’aime le type d’écriture de Kate Morton, visuelle et dynamique. Elle nous donne envie de visiter Birchwood Manor, de faire un tour en chaloupe sur la Tamise ou de nous promener dans ces lieux envoûtants.

Une des narratrices est un fantôme, on le découvre en cours de lecture. Mais on ne tombe pas dans un excès de surnaturel. La dose s’avère parfaite.

Citation

« Chacun de nous chemine vers son crépuscule. »

Kate Morton dans La prisonnière du temps.

Ce que j’ai moins aimé

Telle la Tamise, les méandres du récit nous font découvrir une pléiade de personnages.

En cours de lecture, je me suis demandé qui était cette Juliet sortie de nulle part et nouvellement parachuté dans l’intrigue. Mais en continuant, on trouve un sens à cette protagoniste.

Je me suis aussi questionnée sur la nécessité littéraire du personnage d’Ada, dont on comprend plus ou moins le rôle dans le développement romanesque.

On se rend compte que cette maison, baptisée Birchwood Manor, représente le vrai fil conducteur de cette fiction dont Juliet et Ada font partie intégrante.  L’auteure met en valeur l’importance des lieux chez l’être humain. En brillante écrivaine, Kate Morton finit par rattacher toutes les trames.

La fin m’a un peu déçue, j’aurais adoré lire plus sur les péripéties amoureuses d’Elodie. Il manque de la prose avec des détails croustillants dans cette partie de l’intrigue.

Qui sait? Peut-être dans un prochain roman?

Couverture 3 La prisonnière du temps (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo de la semaine. Lhom nous présente une image de la fameuse Tamise dont il est souvent question dans le roman de Kate Morton.

La Tamise vue de Londres (crédit photo Lhom)

Recommandations

Pourquoi lire La prisonnière du temps ?

  • Vous aimez les romans originaux avec un peu de surnaturel.
  • Si les fictions qui se déroulent en Angleterre vous passionnent.
  • Vous désirez voyager en Grande-Bretagne prochainement, ce livre vous donnera encore plus le goût de partir.
  • Si vous avez besoin de vous distraire avec une bonne histoire, lancez-vous dans ce bouquin.
  • J’espère que ma chronique vous a donné envie de lire cette belle histoire!

Connaissiez-vous cette auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Stoneham

Introduction

Voici un de mes souvenirs d’enfance qui m’habite chaque été lorsque je m’aventure trop longtemps dans les bois.

Si vous êtes allergiques aux piqûres de moustiques, vous me comprendrez.

Sinon, j’espère au moins vous faire sourire.

Bonne lecture.

Stoneham

 

Des relents de souvenirs réveillent chez moi des sentiments équivoques pour ce lieu charmant qu’est Stoneham.  J’aime l’hiver, le ski, les feux de foyer, la bonne bouffe avec les amis.  Pourtant, existe dans mon esprit une sorte de dichotomie, comme si cet endroit adorable se transformait en un monde si différent l’été.

Boisé Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)
Chemin boisé (crédit photo Phrenssynnes)

Chez mon oncle

Nous allions souvent, à l’époque de mon enfance, visiter un oncle, une tante et mes cousins, ces amateurs de pêche, de plein air et de camping.  Ils possédaient un terrain en bordure de la rivière des Hurons, juste à côté de l’église du village.  Mes parents, ma sœur et moi allions pique-niquer avec eux pendant les canicules. De magnifiques journées remplies aussi de maringouins, d’insectes noirs et autres horribles mouches qui raffolaient de ma douce et misérable peau.

À peine sortie de la voiture, je me transformais en une cible mouvante entourée d’une ombre de moustiques. Je devenais comme un mariage d’oiseaux. Une brume d’insectes volait dans une parfaite harmonie avec tous les mouvements de mon corps.  J’avais beau courir de gauche à droite, descendre à la rivière avec mes cousins, galoper autour de la tente, cavaler dans les hautes herbes avec ma sœur, ils ne me lâchaient point.  Mon exquise chair se métamorphosait en un véritable festin pour eux.

La frénésie

 

Mon corps entier venait dans un tel état de crispation, à l’affût du moindre effleurement que provoquaient les pattes de moustique touchant mon épiderme.  Et je ne claquais jamais assez vite. De temps en temps, je criais victoire et mes yeux affolés voyaient une tache de sang auréoler le cadavre aplati de l’insecte maudit.  D’autres fois, je giflais ma cuisse alors que ce n’était qu’un brin d’herbe qui m’avait chatouillé la peau.   Parfois, une perle de sueur qui glissait lentement provoquait la même hystérie.  C’est surtout cet état de tension musculaire qui me rendait folle.  Si mal dans cette peau, véritable aimant à bibitte devenue boursouflée de piqûres.  Et cette rage. Cette frénésie de démangeaison, ce prurit quasi pervers obsédait tous mes sens.  Ah! Quelle jouissance que de gratter ces sales piqûres jusqu’au sang.

Boisé l'été à Stoneham (crédit photo Phrenssynnes)

La tartinade ou la baignade

 

Quelques fois, je laissais ma mère me tartiner de chasse-moustique. Mais mon territoire épidermique déjà à feu et à sang en bénéficiait peu. Et, je me sentais visqueuse et brûlante avec cette odeur si chimique qui me poursuivait toute la journée, si artificielle et incongrue au milieu de toute cette nature.

Ou j’allais me baigner dans la rivière caillouteuse dont l’eau glaciale contribuait à modifier ma contracture.  L’engourdissement gagnait mes pieds et mes jambes, c’est dans un état proche de l’apoplexie que je me mouillais le ventre.  Bravement, je m’enfonçais jusqu’à la nuque. Enfin, plus d’insectes!

Faux, je finissais toujours par en apercevoir des géants avec de très longues pattes qui semblaient glisser sur la surface de l’eau comme d’habiles patineuses sur la glace.  Ces araignées d’eau ne piquaient pas, me disait-on.

Le sandwich

 

Puis les lèvres bleues, la peau rougie de froid, je courais sur l’herbe sèche qui me picotait les pieds, pour atteindre le sandwich jambon moutarde que me tendait ma mère.  Je m’enfuyais aussitôt dans la tente de mon oncle pour enlever mon maillot détrempé en me claquant à qui mieux mieux tantôt une jambe, tantôt un bras, la bobette d’une main, le sandwich dans l’autre.

Et, je zippais rapidement la fermeture éclair du campement, je sprintais, lançant ma croûte de pain dans les airs, pour me réfugier dans la voiture de mon père.  La chaude canicule de l’habitacle réchauffait ma chair de poule.  Après avoir fini d’écraser tous les brûlots qui avaient daigné m’accompagner dans l’automobile, j’observais le restant de la famille goûter des joies du plein air.

Mon corps exténué pouvait commencer à se détendre, une suave léthargie me gagnait, je m’allongeais sur la banquette, en profitant enfin de mon dimanche après-midi.

Mais l’horreur me réveillait toujours un instant plus tard par le harcèlement d’un fatal bourdonnement me vibrant autour de l’oreille…

Photo de Lhom

Cette petite rivière n’est pas celle des Hurons mais Lhom a pris cette photo à Stoneham.

Rivière à Stoneham (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!

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Phrenssynnes

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code QR du blogue (crédit photo Phrenssynnes)

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Chronique de « Intérieur nuit » de Marisha Pessl

Pourquoi lire Intérieur nuit?

J’ai lu le livre, Intérieur nuit, le deuxième roman publié de Marisha Pessl, une écrivaine du Nord-est américain.

J’aime encourager la gent féminine et je sélectionne des livres où l’intrigue se passe à des endroits que je visite. Donc, je fais des recherches dans ce sens. C’est ainsi que j’ai découvert Marisha Pessl.  Pourquoi l’avoir choisie? Sur un site internet, les noms de plusieurs femmes auteures défilaient.

Deux petites coïncidences m’ont surprise, tout simplement!

Intérieur nuit m’attendait à la bibliothèque!

Depuis que j’ai terminé cette lecture, j’ai décidé d’entamer bientôt La physique des catastrophes.

Livre de Marisha Pessl sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« L’opacité. Je sais que c’est difficile à comprendre de nos jours, mais le véritable artiste a besoin d’opacité pour créer. C’est d’elle qu’il tient son pouvoir. Son invisibilité. Moins le monde en sait sur lui, sur ses faits et gestes, ses origines, ses méthodes secrètes, plus il est fort. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

Quatrième de couverture

Je trouve inutile de recopier la quatrième de couverture, je préfère vous laisser parcourir le résumé directement sur cette image. La lisez-vous toujours avant de commencer un livre? Moi, oui.

Quatrième de couverture d'Intérieur nuit (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« Ma vie était un costume que je n’avais mis que pour les grandes occasions. La plupart du temps, je l’avais gardée au fond de mon placard, oubliant jusqu’à sa présence. On était censés mourir quand les coutures ne tenaient plus qu’à un fil, quand les coudes et les genoux étaient tachés d’herbe et de boue, les épaulettes abîmées par les étreintes, les pluies torrentielles et le soleil de plomb, le tissu élimé, les boutons arrachés. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

Intérieur nuit sur un palmier (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Page noire (crédit photo Phrenssynnes)

L’audace d’Intérieur nuit

Tout d’abord, lorsque j’ai parcouru le bouquin, j’ai remarqué un fait rare dans un tel type de roman. En feuilletant l’ouvrage, on découvre plusieurs pages avec des images. Vous observerez des rapports médicaux, des photos de chroniques dans des magazines ou des sites internet. En fait, Marisha Pessl a créé ces volets graphiques afin de rendre encore plus réel Stanislas Cordova, un des personnages importants de l’histoire. Il est un cinéaste mythique, très connu, mais également d’une excentricité légendaire. On qualifie ses films de chefs-d’œuvre.

Mais c’est le journaliste d’investigation, Scott McGrath, que nous suivons tout au long du livre. J’aime son scepticisme et son auto-dérision.

Ses expériences sont aussi imagées.

Par exemple, à la page 581 de l’intrigue, Scott éprouve un black-out de trois jours. Or, pour figurer cette perte de conscience, l’auteure a choisi d’insérer dans le bouquin une feuille noire, recto et verso!

J’admire cette fantaisie artistique de l’écrivaine.

Une des choses qui m’a frappée dans cette fiction, c’est la complexité dans la construction des protagonistes.

Pessl a imaginé, non seulement la vie, l’œuvre entière du cinéaste Cordova, mais aussi plusieurs articles de médias à son sujet.

C’est la première fois où je lis un roman où la création des personnages est si approfondie. Et j’admire cela.

Livre Intérieur nuit sur fond gris (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« Le temps efface de nos souvenirs la plupart des horreurs et des souffrances. »

Marisha Pessl dans Intérieur nuit

 

Ce que j’ai moins aimé

Les italiques

Marisha Pessl utilise l’italique d’une façon inusitée que je n’ai pas tout à fait compris.

Le côté sombre

On perçoit que l’enquête du journaliste Scott McGrath frise l’obsession malsaine.

De plus, lors de sa quête, il découvre un lien avec la magie noire et on sent bien son angoisse avec tout ça.

Le réalisateur Cordova crée des films d’une horreur et d’une violence si terribles qu’on en interdit la diffusion dans les salles de cinéma. Des admirateurs divulgueront l’œuvre devenue ainsi mythique, de façon illégale dans les endroits les plus insolites. Cela prendra une tournure virale sur le nombre d’irréductibles adeptes anormalement obnubilés par l’artiste.

Cela teinte l’histoire d’un côté obscur.

J’ai aimé la finale

Par contre, sans vous en dire plus, la fin nous aligne vers quelque chose de plus lumineux. Du moins, c’est mon interprétation.  Mais, puisque cette fin est ouverte, peut-être en discernerez-vous une autre fin.

Le côté sombre de New York (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Cette photo de Lhom illustre bien la ville où se déroule le roman. La branche symbolise une autre partie de l’intrigue de Marisha Pessl qui se déroule dans la région au nord du Big Apple.

New York City vue côté Nord (crédit photo Lhom)

Recommandations

Je vous recommande de lire ce roman si :

  • Vous aimez lire les histoires qui se déroulent à New York et dans la région de la Hudson Valley.
  • Vous recherchez des fictions où on met en valeur les artistes.
  • Vous voulez encourager la littérature féminine.
  • Vous désirez lire un livre admirablement écrit et bien traduit.

Intérieur nuit est le genre de roman qu’on regrette de terminer parce qu’on aurait encore envie de suivre les héros.

Connaissiez-vous cette auteure?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Journée internationale de la femme et jardin d’écrivaines.

Les écrivaines et la Journée internationale de la femme

Étant donné que le 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes, mon article hebdomadaire sera consacré aux femmes et à la littérature.

Lire les œuvres d’écrivaines est une façon concrète d’encourager les femmes.

Selon Wikipédia, les sœurs Brontë, Charlotte, Emily et Anne, ont publié sous des pseudonymes masculins.

Selon une biographie, Jane Austen aurait publié dans l’anonymat!

 

Persuasion de Jane Austen (crédit photo Phrenssynnes)

« L’ouvrage paraît donc en 1846 sous des pseudonymes masculins, Currer (pour Charlotte), Ellis (pour Emily) et Acton (pour Anne) Bell. Ce sont des prénoms fort peu courants, mais les initiales de chacune des sœurs sont respectées et le patronyme a peut-être été inspiré par celui du vicaire de la paroisse, Arthur Bell Nicholls. »

Extrait de Wikipédia

« Ayant publié ses romans sous anonymat, Jane Austen ne connaît aucune véritable popularité de son vivant, bien qu’elle soit lue et appréciée par l’élite littéraire de l’époque et jouisse de bonnes ventes et de critiques favorables pour la plupart de ses œuvres. Il faut attendre 1869 et la publication de A Souvenir of Jane Austen (Mes Souvenirs de Jane Austen), signé par son neveu James Edward Austen-Leigh, pour que l’écrivaine fasse l’objet d’un regain d’intérêt en Angleterre. »

Extrait de la biographie de Jane Austen sur le site FNAC.

Livre sur femme et science (capture écran de Phrenssynnes)

Les femmes, l’histoire et la science

Tout d’abord, je vous encourage à lire ces deux livres qui mettent en valeur les femmes dans deux domaines souvent réservés aux hommes.

Les grandes oubliées : pourquoi l’histoire a effacé les femmes de Titiou LeCocq. Je l’ai trouvé très intéressant et instructif. Il nous apprend beaucoup de choses sur l’histoire des femmes en France. C’est un essai de 325 pages publié en 2022. Non seulement l’auteure nous explique pourquoi l’histoire a effacé les femmes, mais elle nous fait aussi découvrir celles qu’elles étaient et leur rôle important.

Un deuxième bouquin en attente sur ma PAL (pile à lire) est une recommandation d’un bon ami. Oui, c’est un homme qui m’a suggéré la lecture du livre Les plus grandes femmes de la science de Jean C.Baudet.

 

Un jardin d’écrivaines

Cet article se veut un jardin de suggestions de livres publiés par des femmes dans lequel vous pouvez aller cueillir l’inspiration pour vos prochaines lectures.

Je les ai classés par leur nationalité. Par contre, certaines n’écriront pas nécessairement des histoires qui ont eu lieu dans leur pays natal. Par exemple, Elizabeth George est une Américaine, mais ses romans se déroulent en Grande-Bretagne.

Si vous cliquez sur le nom d’une auteure, vous serez dirigé vers une chronique sur d’un ses livres.

Mini jardin botanique (crédit photo Phrenssynnes)
Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes pour club de lecture)
Livre de Sagan et boiserie (crédit photo de Phrenssynnes)
Femme forêt (crédit photo Phrenssynnes)

Citation

« La plus grande gloire pour une femme est qu’on ne parle pas d’elle, disait Périclès qui était, lui, un des hommes dont on parlait le plus. »
Une chambre à soi, Virginia Woolf

Si l’historique de la journée du 8 mars vous intéresse, je vous invite à consulter cet article de la blogueuse Ju lit les mots.

Photo de Lhom

Lhom nous offre deux photos prises il y a quelques années à Calgary en Alberta.

C’est une sculpture de cinq femmes canadiennes surnommées les cinq célèbres.

Il en manque deux sur un cliché, c’est pourquoi vous avez droit à deux images cette semaine.

Cette magnifique œuvre de Barbara Paterson nous a éblouis. Je dois avouer que je ne les connaissais pas avant d’avoir vu cette statue.

Je vous présente les cinq célèbres :

Quatre Albertaines et Henrietta qui était Québécoise. Elles ont travaillé d’arrache-pied pour le droit des femmes canadiennes. Si vous avez envie de comprendre pourquoi ces cinq femmes sont connues, voici le lien pour découvrir leur histoire.

Les Cinq femmes célèbres (crédit photo Lhom)
Les cinq célèbres(2) (crédit photo Lhom)

 

Quelles écrivaines allez-vous cueillir dans ce jardin?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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Jos la serviette

Il arrive à l’occasion que des personnes me demandent de lire un de mes textes de fiction. Donc,  je vous présente, cette semaine, une nouvelle de mon cru.

On parle beaucoup d’IA (intelligence artificielle) ces temps-ci mais je vous assure que cette nouvelle a été créée à 100% avec l’IN (imagination naturelle) de Phrenssynnes.

Bonne lecture.

 

Signe (création de Phrenssynnes sur Canva)

Jos la serviette

Une serviette blanche, épaisse en coton, entoure la taille d’un homme. Il y a de la vapeur dans la pièce puisqu’il sort de la douche. Le bas de son visage est recouvert d’une imposante mousse laiteuse qu’il a étendue grâce à un blaireau. L’homme approche le rasoir pour racler toute cette mousse ainsi qu’une couche de sa barbe. Il se penche pour bien voir dans le miroir devant lui.

Maintenant, la moitié de sa figure est blanchâtre. Il racle, il gratte et l’on commence à mieux saisir les traits de sa physionomie. La couleur de son épiderme s’apparente à celle des régions méditerranéennes. Son teint est olivâtre et ses cheveux courts et foncés réussissent à boucler. Le brun sombre de ses yeux démontre un regard à la fois noir et rieur. L’épaisseur de ses cils rendrait bien des femmes folles de jalousie. Mais, qui dit longs cils, forts et foncés, dits aussi forte pilosité. Voilà pourquoi, ses muscles abdominaux se trouvent cachés sous une toison laissée à son état sauvage.

Je vous décris tout cela, mais en réalité, ce que notre personnage fait, en se douchant puis en se rasant, est de répéter. Il se prépare pour la conférence qu’il donnera dans quelques heures devant un public averti. Cet homme se regarde dans le miroir en parlant, agitant parfois le rasoir, comme il déplacera son pointeur en exposant chacune des diapositives de son allocution. Il le connaît par cœur ce discours, mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’aujourd’hui ne sera pas comme les autres jours.

Jos la serviette vivra un enchevêtrement de petites coïncidences, dont il se souviendra encore longtemps.

La première se produisit lorsqu’il aperçut son assistant, l’Escargot.

L’Escargot avait été ainsi surnommé par la blonde de Jos la serviette parce qu’il effectuait l’ensemble de ses mouvements avec une lenteur déconcertante. Il portait toujours un énorme sac à dos de forme arrondie. De plus, il avait le menton fuyant et la peau glabre, voire visqueuse, tel un véritable colimaçon. Mais, l’Escargot représentait un élément essentiel dans la vie de Jos la serviette. Doté d’une intelligence exceptionnelle et d’un sens de l’organisation peu commun, l’Escargot gérait la carrière de Jos.

Aussi, lorsqu’il aperçut l’Escargot sans son sac à dos, Jos ressentit un instant de panique. Une réflexion disgracieuse s’était faufilée dans son esprit. Si l’Escargot se transformait en limace, qu’adviendrait-il de la carrière en de Jos? Mais, pour l’heure, la coquille n’était pas une priorité. Il avait un déjeuner important avec son mentor avant la conférence de l’après-midi.

Jos travaillait beaucoup et se posait plusieurs questions sur son avenir, malgré la confiance qui transpirait de sa personne. Il cherchait, mais ne trouvait pas qu’elle devait être sa prochaine étape. Il se sentait un peu perdu.

Voilà de quoi il voulait discuter avec cet ami.

Celui-ci l’encouragea à prendre l’entrée de bigorneau qui s’avérait être un subtil délice dans ce restaurant gastronomique. Jos se laissa attirer et fut comblé par les mollusques aromatisés à l’ail, mais déçu des propos de son conseiller.

Quelques minutes plus tard, Jos installa son micro, son ordinateur et alluma son pointeur. Puis, il se mit à parler en l’agitant comme il l’avait fait avec son rasoir devant la glace.

Il s’abandonna et débita sa conférence sans l’aisance à laquelle il était habitué. Car sans aucune raison, son ordinateur se mit à faire défiler les images en vrille. Déconcerté, il se perdit dans un dédale de termes techniques. Mais après moult circonvolutions, il réussit à revenir au déroulement prévu. Il acheva sa présentation en réprimant quelques rots à l’ail qui lui firent regretter d’avoir suivi les conseils de son ami.

Lorsque la conférence fut terminée, une femme de l’assistance vint poser une question à Jos la serviette. En discutant avec elle, il observa ses doigts et la bague portée sur son annulaire droit attira son attention. Elle avait la forme d’un escargot.

—Vous portez une bague très particulière, déclara-t-il.

—Oh! Merci. Elle m’a été offerte par ma grand-mère, l’escargot était son animal fétiche.

La conversation dévia vers l’histoire particulière de cette grand-mère qui prêchait que le gastéropode représentait la lenteur et la persévérance.

Jos songea qu’il avait hâte de raconter cet étrange récit à sa douce moitié lorsqu’il entendit un brouhaha.

Il se retourna et vit son assistant, l’Escargot, allongé sur le plancher de la salle de conférence, l’écume à la bouche et le corps agité de tremblements frénétiques. Les ambulanciers arrivèrent peu après et on sauva l’Escargot mais celui-ci fut mis au repos pendant une période indéterminée.

C’est ce qui décida Jos la serviette à ralentir la cadence et l’amena à se poser encore plus de questions. Son conseiller avait-il raison?

C’est ainsi qu’il se retrouva un vendredi après-midi à deux heures trente, sur la terrasse d’un café avec sa blonde.

— C’est vraiment étrange pour moi d’être ici avec toi, un vendredi après-midi, sur une terrasse. Je n’y crois pas. Je suis si peu habitué à ce rythme, à ce genre d’activité que ça sonne vraiment bizarre.

— Bien non, Jos, répliqua-t-elle. La seule chose qui est bizarre, c’est qu’on est au Krieghoff et que tu prends un thé. Regarde autour de toi. Tout le monde vient ici pour prendre un café, il est tellement bon. Et toi, tu bois du Earl Grey!

En disant cela, une jolie blonde s’approcha du couple en souriant et s’exclama : « Hé! Salut La blonde de Joslaserviette! Comment vas-tu?»

— Super! Ça fait une éternité qu’on s’est vu. Tu n’as pas changé, lança-t-elle en l’embrassant.

—Je te présente mon conjoint, Jos la serviette.

Jos reconnu Madame bague en escargot.

— On se connaît nous? enchaîna-t-il.

— Oui, on s’est rencontré lors de votre dernière conférence. Au fait, est-ce que votre assistant va mieux?

Et la conversation continua et il se rendit compte que sa blonde était une amie d’enfance de Madame bague en escargot.

— Je n’en reviens pas, comment le monde est petit, poursuivit-il avec philosophie.

— Justement, dit Madame bague en escargot, c’est drôle de vous rencontrer, car je voulais vous appeler. Je travaille pour la compagnie Y et on est à la recherche d’une personne comme vous. Et je me demandais si vous seriez intéressé à …

C’est ainsi que la vie de Jos la serviette prit un tournant inattendu.

Le matin suivant devant son miroir, le visage recouvert de mousse blanche, il se racla la barbe en se disant que, finalement, son conseiller avait peut-être raison.

Photo de Lhom

En lien avec cette nouvelle, Lhom nous offre une image d’un café et d’un rayon de soleil. Il désire mentionner qu’il préfère le café au Earl Grey.

Café et un rayon de soleil (crédit photo Lhom)

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire ma nouvelle au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

 

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La mer de tranquillité, un roman incroyable à lire absolument en 2024

La mer de la tranquillité d’Emily St-John Mandel

Ce livre a été publié en 2022 en anglais et en 2023 pour l’édition en langue française. Emily St-John Mandel est une écrivaine canadienne qui vit en Colombie-Britannique. La mer de la tranquillité est son sixième roman publié. Emily St-John Mandel est aussi l’auteure de Station Eleven. Ce livre a été finaliste au National Books Awards en 2014.

J’ai toujours aimé la science-fiction et j’en lis depuis longtemps.

Wow! Barack Obama a recommandé ce livre sur sa liste d’été en 2022.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture  de La mer de tranquillité (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Le livre d'Emily St-John Mandel (crédit photo Phrenssynnes)

On a catégorisé ce livre comme de la science-fiction. Effectivement, c’est de la fiction et l’histoire se déroule sur plus de deux siècles, dont une partie dans l’avenir. Mais je n’ai pas eu l’impression de lire un roman de cette classification.

Après avoir parcouru environ le premier tiers du livre, je me suis rendu compte qu’un personnage secondaire prenait une plus grande importance dans l’intrigue. Et, j’ai fait quelque chose pour la première fois! Je l’ai relu depuis le début, car je n’avais pas trop porté attention à ce personnage. Je voulais déguster le plaisir de me remémorer tous les infimes détails qui se rattachaient à lui. Vous pensez que c’est décourageant? Non, au contraire, c’était un délice. Oui, j’ai un peu parcouru en diagonale, mais dans ce bouquin, on a envie de bien savourer et de suivre tous les univers intimes des protagonistes.

264 pages, ce n’est pas trop long.

Sans exagération poétique, l’auteure a teinté l’histoire d’émotions ressenties par les différents personnages au fil du temps. Peu importe l’époque à laquelle ils vivent, on sent les remous de leurs conditions humaines distinctes.

Citation

« Olive désirait-elle réellement pouvoir vivre sur terre? Elle balançait sur la question. Elle avait passé toute sa vie dans les cent cinquante kilomètres carrés de la seconde colonie lunaire, imaginativement baptisée Colonie Deux. Elle la trouvait belle — Colonie Deux était une cité de pierre blanche, de tours à flèche, de rues bordées d’arbres et de petits parcs, alternant les quartiers de hauts immeubles et de petites maisons agrémentées de pelouses miniatures, une rivière s’écoulant sous les passerelles piétonnes— mais les villes dépourvues de plan ont aussi du bon. Colonie Deux était apaisante par sa symétrie et son ordre. Parfois, cependant, l’ordre peut se révéler étouffant. »

Ce que j’ai moins aimé

 

Franchement, tout m’a plu dans cette histoire. J’y ai trouvé une belle mosaïque de personnages à découvrir. C’est le genre de livre dans lequel on a hâte de se replonger.

Je n’ai pas constaté de longueur et bien que l’action se passe à plusieurs époques, le récit est bien structuré. Je ne me suis pas perdue dans les différents espaces-temps.

Les fils de toutes les trames narratives finissent par se joindre si rapidement à la fin qu’on ne voit pas venir la conclusion.

Après avoir terminé ce livre, je n’ai qu’une envie. Celle de découvrir ses autres œuvres. D’autant plus qu’on retrouve Mirella, un personnage du livre La mer de la tranquillité, dans un des autres romans de l’auteure : L’hôtel de verre.

Un roman fascinant sur le thème de la vie intime, de la solitude et la condition humaine. Et aussi une belle réflexion sur l’éthique du voyage spatio-temporel.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom cette semaine. Ce n’est pas la mer de la tranquillité mais c’est un océan bien tranquille.

Une mer tranquille (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous Emily St-John Mandel?

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Le conte Le prince et le grillon

Voici un conte

À la demande de plusieurs, je vous offre, cette semaine, une de mes fictions inédites.  C’est un conte, mais pas une histoire de Noël. Ce genre littéraire nous donne toujours à réfléchir et se prête bien à cette période de fin d’année. Elle nourrira, je l’espère, vos discussions. Amusez-vous à échanger avec vos proches. Est-ce qu’ils l’interprèteront de la même façon que vous?

Le blogue sera en pause pour la saison de Noël, de retour le samedi 6 janvier 2024.

Je vous rappelle qu’en vous abonnant sur le blogue (sur la plateforme WordPress), vous recevez le samedi matin ma dernière publication sur différents sujets : la culture, la bouffe, les voyages ou certaines réflexions.

J’espère vous inspirer à découvrir le bonheur dans les petites joies quotidiennes et ensoleiller vos journées. Voilà mon souhait!

Vous pouvez aussi souscrire à mon infolettre mensuelle (sur la plateforme Substack). Cette parution est destinée aux lecteurs curieux et passionnés qui aiment se divertir et agrémenter leur café d’un peu de lecture. Je suis une flâneuse qui aime apprendre, donc, dans cette autre publication, je partage les idées géniales découvertes lors de mes navigations sur le web. Sur une note légère, humoristique et positive, j’essaie de livrer celles qui méritent d’être partagées. N’hésitez pas à me communiquer les vôtres!

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Voici le conte

Le prince et le grillon

 

Il était une fois un pays où habitait un prince qui ne voulait pas être charmant.  Non pas qu’il veuille être méchant, mais il n’avait aucune envie de charmer quelque jeune fille que ce soit, eût-elle été princesse.  Il avait seulement envie de vivre en solitaire entre le pré où son bœuf brouterait et sa forêt où des champignons pousseraient. Se complaisant de quiétude, il aspirait à la tranquillité tel un nénuphar dans son étang.  Le prince aimait se promener dans les bois avec son fidèle ami, Grillon, le petit grillon.  Il le transportait dans une minuscule besace faite d’une peau d’âne souple et bien tannée.  Parfois, il s’arrêtait, s’assoyait sur une pierre plate et sortait l’insecte de son sac.  Le prince cueillait un brin d’herbe et nourrissait son compagnon.

Il savait que sa vie calme désespérait ses parents.  Le prince s’ouvrait et racontait tout cela à son complice.  Le grillon en chantant lui donna une idée.  Il connaissait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, une petite maisonnée abandonnée à l’orée d’un bois.  Il pourrait s’y installer, laissant croire à ses parents qu’il avait disparu magiquement et y vivre en ermite selon ses principes et ses aspirations simples.

Quelques jours plus tard, suivant un stratagème que l’insecte lui avait soufflé à l’oreille, le prince avait renoncé à ses brillants vêtements pour des hardes plus modestes et avait quitté le château en pleine nuit.  Il s’établit dans la chaumière dont lui avait parlé son insecte.  Il découvrait la joie de chasser, cuisiner, jardiner et vaquer à ses occupations pour vivre en parfaite autarcie avec son compagnon le grillon. De temps à autre, il se rendait jusqu’à l’étang où il aimait voir son reflet de simple solitaire à travers les nénuphars.

Un étang (crédit photo Phrenssynnes)

Puis, vint un jour où l’on cogna à sa porte.  Surpris, car n’ayant jamais de visite, il se demanda qui cela pouvait être.  Ouvrant la porte, il aperçut devant lui une charmante sorcière en panne d’essence pour son balai magique.

—Non, lui répondit-il, il n’avait pas en sa possession cette substance.

 Mais son petit grillon se mit à s’agiter et à siffler dans sa poche.  Le sortant de sa besace, il fit glisser le grillon dans sa main qui se mit aussitôt à chanter. Il connaissait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, un endroit où se trouvait l’essence de balai magique.

—Et bien, lui répondit le prince, explique à la dame où est cet endroit et elle pourra se ravitailler.

—C’est un creux de chêne si particulier qu’il n’y a que moi pour le reconnaître, chantonna-t-il. Un creux dans un chêne à des lieux et des lieux d’ici.

Par bonté d’âme, le prince, refusant de se séparer de son grillon, partit avec la bonne sorcière dans la forêt à la recherche d’essence à balai.

Ils marchèrent des jours et des jours, traversèrent montagnes et forêts, vallées et rivières, pour arriver dans un pays de neige et de sable. Un pays tout pâle où les troncs d’arbres irradiaient d’une couleur blanche.  Cette contrée bordée d’une mer aussi blême qu’étrange, une mer aux flots houleux et laiteux.

La sorcière, le prince et le grillon s’en approchèrent.

L’insecte leur chanta qu’au large, droit devant eux, existait une île où le creux d’un certain chêne renfermait l’essence, la quintessence même du balai magique.  Le prince entreprit alors de fabriquer un radeau pour la traversée de cet océan.

Voyageant sur une mer troublée, ils furent attaqués par une quantité incroyable de grenouilles.  Émergeant des flots comme des poissons volants, elles sautaient à bord du radeau en frappant les voyageurs.  Ces hideux monstres marins effrayaient la sorcière. Le grillon, ayant peur de se faire manger par ces ignobles batraciens, tremblait, enfoui au fond de sa besace.  « Transformez-les! » houspilla Grillon à la sorcière.  D’un coup de baguette magique, elle changea tous ces horribles ouaouarons en adorables princes charmants.  Soudain, le radeau se mit à tanguer dangereusement sous le poids de tous ces matelots improvisés. La sorcière fit tournicoter de nouveau sa baguette et transforma la bande de princes en papillons multicolores.  Ils s’envolèrent tous dans le vent de la mer, créant ainsi un nuage arc-en-ciel. Les voyageurs continuèrent leur épopée à bord de l’embarcation.

La sorcière, le prince et le grillon accostèrent sur une plage.

Reprenant leur marche, ils plongèrent dans la brousse épaisse peuplée d’animaux étranges. Continuant toujours sur leur route, ils parvinrent dans une clairière au centre duquel gisait une énorme pyramide de pierre datant de plusieurs siècles et recouverte d’une épaisse végétation.  Grillon leur fredonna la même ritournelle et savait qu’ils devaient entrer dans cet endroit antique.  À la suite d’un défrichement intense, ils aperçurent une pierre singulière. Grillon se mit à chanter de plus belle en la voyant. Il savait, pour avoir parcouru tant de distance avant d’être l’ami fidèle du prince, qu’on devait faire basculer la roche pour ouvrir un passage secret dans la forteresse.

La sorcière, le prince et le grillon y pénétrèrent.

Visitant les différentes pièces de cet ancien palais, ils aperçurent au cœur même de la pyramide un énorme chêne. Celui-ci, tel un roi au sommet du monument, poussait sous la lumière d’un arc-en-ciel provenant d’un orifice plusieurs mètres plus haut.  Et, telle que Grillon l’avait prédit, ils trouvèrent dans la cavité de l’arbre, une moelle si dense et si pure qu’elle redonna au balai de la sorcière une aura immortelle.

La sorcière s’éleva alors dans les airs, perchée sur son balai. Elle agita sa baguette magique en hurlant une incantation : « Pour te remercier, gentil ermite, je te transforme en prince charmant et ton grillon en une jolie princesse que tu pourras épouser dans ton château que voici au cœur de ton immense royaume où ton peuple t’attend afin de célébrer votre union fantastique.  Soyez heureux et ayez plusieurs enfants! »

Tandis que l’ensorceleuse disparaissait, une pluie d’étoiles brillantes se déversa sur l’ermite et son grillon. Le prince vit, avec horreur, ses haillons se transformer en habits magnifiques et dorés.  Puis, il entendit un grondement et la pyramide se convertit en un céleste château où trônait, sur une immense table, un bœuf braisé aux champignons au milieu d’un festin.  Son grillon, quant à lui, se mua en une jolie et tendre princesse aux longs cheveux blonds, une adorable jeune fille ressemblant étrangement à la bonne sorcière. Enjouée et souriante, elle chantonnait une douce mélodie racontant son bonheur de ne pas passer le reste de sa vie à siffler ou manger des brins d’herbe dans une vieille besace de peau d’âne tannée par le temps.

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom nous offre une photo d’un château dans un étang qui pourrait bien être celui du prince! Reconnaissez-vous le château de Chenonceau?

Chenonceau (crédit photo Lhom)

J’en profite pour vous réitérer toute ma gratitude. Je vous remercie, chers lecteurs et lectrices, de prendre le temps de lire et j’apprécie tous vos commentaires ainsi que nos interactions. J’ai découvert depuis le début du blogue des personnes extraordinaires et cette expérience enrichissante pimente mon quotidien.

Lhom se joint à moi pour vous souhaiter pour cette période festive et la nouvelle année de la santé à revendre, du bonheur à partager et de la prospérité pour tous.

Phrenssynnes

Trouvez le cadeau parfait: Des idées de livres à offrir à Noël

Donner des livres en cadeau pour Noël

J’ai toujours aimé recevoir un bouquin en cadeau.

Avez-vous de tels souvenirs?

Vous êtes enfouie dans un sofa moelleux, vêtue d’un pyjama en flanelle douce et vous tenez un livre d’une main. L’autre enserre une tasse fumante de chocolat chaud. Le silence total dans la maison vous entoure puisque tout le monde dort encore. Mais vous, vous êtes là, et entre deux paragraphes, vous regardez à travers la fenêtre. D’épais flocons de neige tombent lentement. Une petite gorgée, un soupir et vous reprenez votre lecture.

Un livre, c’est comme un ami qui vous raconte une histoire.

Prodiguez de tels moments aux êtres chers en leur donnant un bouquin en cadeau. Voici une liste de plusieurs suggestions qui devraient plaire. Est-ce qu’il ou elle aime la belle littérature? Ou plutôt des intrigues policières?  Elle part en voyage bientôt, offrez-lui un roman dont l’action se passe dans la région qu’elle visitera!

Il veut découvrir le Québec, rien de mieux qu’une fiction pour explorer un coin de pays.

Des livres en cadeau pour les amoureux de la littérature

Des livres d’Edith Wharton.

Ta mort à moi de David Goudreault.

Des romans de Siri Hustvedt.

Dolce Agonia de Nancy Huston.

Marcher jusqu’au soir de Lydie Salvayre.

L’enfant égaré de Grégoire Delacourt

 

Les lettres de Edith Wharton (crédit photo Phrenssynnes)
Coucher de soleil italien (crédit photo Tino)

Des romans à lire avant d’aller en Italie

Jaune Caravage de Gilda Piersanti.

Les huit montagnes de Paolo Cognetti.

L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante.

Le train des enfants de Viola Ardone.

Porca Miseria de Tonino Benacquista.

Pompéi de Robert Harris

Des romans à lire avant d’aller en France

La personne de confiance de Didier Van Cauwerlaert.

La boîte de Pandore de Bernard Werber.

La gloire de mon père de Marcel Pagnol.

Bonjour tristesse de Françoise Sagan.

La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer.

Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi.

La panthère de Stéphanie des Horts.

L’anomalie d’Hervé Le Tellier.

Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

Livre de Sagan sur fauteuil (crédit photo Phrenssynnes)
Hôtel avec drapeau américain( crédit photo Phrenssynnes)

Des romans à lire avant d’aller aux États-Unis

La symphonie du hasard de Douglas Kennedy.

Rupture de contrat de Harlan Coben.

La disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker.

État de terreur de Louise Penny et Hillary Clinton.

La nuit de l’oracle de Paul Auster.

Devenir de Michelle Obama.

Beach music de Pat Conroy.

Des romans à lire avant d’aller en Grande- Bretagne

Celle qui brûle de Paula Hawkins.

La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan.

Jane Eyre et Hurlevent des sœurs  Charlotte et Emily Brontë.

La dernière librairie de Londres de Madeline Martin.

Le festin de Margaret Kennedy.

La Chorale des dames de Chilbury de Jennifer Ryan.

Persuasion de Jane Austen.

 

Le pont de Londres (crédit photo Lhom)
Entre deux os et théière (crédit photo Phrenssynnes)

Des livres en cadeau pour les amateurs de romans policiers

Une chance de trop de Harlan Coben.

Un homme meilleur de Louise Penny.

Entre deux os de Kathy Reichs.

Le visage de l’ennemi d’Elizabeth George.

L’appel du néant de Maxime Chattam.

Quantum de Patricia Cornwell.

L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker.

L’eau rouge de Jurica Pavicic.

Les survivants d’Alex Schulman.

Rien qu’à moi d’Elisabeth Norebäck.

Des livres québécois en cadeau

La dame de la rue des messieurs de Jean Lemieux.

Apprendre sur le tas de Boucar Diouf.

L’ombre d’un doute d’Esther Croft.

L’histoire populaire de l’amour au Québec de Jean-Sébastien Marsan.

Le reste du temps d’Esther Croft.

Le goût de l’élégance de Johanne Seymour.

3 livres québécois (crédit photo Phrenssynnes)
Lutin de Noël (crédit photo Phrenssynnes)

Des livres en cadeau sous le sapin

 

 

Voilà qui devrait vous aider à trouver un cadeau mémorable.

Pensez aussi à vous gâter et vous en offrir au moins un pour le temps des fêtes!

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom nous offre une photo prise à la bibliothèque de l’université de Yale. C’est assez impressionnant, n’est-ce pas?

Bibliothèque université Yale (crédit photo Lhom)

 

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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Un vieux best-seller qui mérite encore d’être lu

Comment j’ai découvert Pompéi de Robert Harris

Je lis depuis toujours, pourtant je n’ai pas vu passer ce best-seller lors de sa publication en 2003 ni en 2004 lorsque la traduction française est sortie.

Lorsque j’ai fait les recherches pour l’article « Savez-vous pourquoi la lecture est bénéfique pour vous? », le livre Pompéi était le roman choisi par les scientifiques pour une étude.

« This novel was chosen because it was based on true events but written as historical fiction and conveyed in a classic narrative arc (Freytag, ). »

Tel que cité dans « Short- and Long-Term Effects of a Novel on Connectivity in the Brain. »

Cela m’a intrigué et m’a aussi donné l’envie de lire ce bouquin.

Quatrième de couverture de Pompéi

Au lieu de copier la quatrième de couverture, je préfère une photo. Cela vous permet de la lire vous-même, un peu comme si vous étiez à la librairie.

 Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre Pompéi

Couverture du livre de Robert Harris Pompéi (crédit photo Phrenssynnes)

Ce roman n’a pas été sélectionné par hasard pour une étude.

Premièrement, il est bien écrit.  On n’accroche pas sur des phrases trop longues, on comprend bien le propos de l’auteur.

Cela nous aide à ressentir les émotions des personnages.

Deuxièmement, le type de narration est judicieusement choisi et elle prend une tournure particulière à la fin. Mais je ne vous en dis pas plus à ce sujet pour ne pas divulgâcher. Robert Harris a écrit son intrigue du point de vue d’un jeune ingénieur romain et de quelques protagonistes. Vous serez impressionnés de découvrir tous les petits détails sur la vie quotidienne à cette époque.

Même si vous n’êtes pas ingénieur!

Évidemment, on connait l’histoire de Pompéi. Ce roman est captivant parce qu’on veut savoir comment ces personnages crédibles vont éprouver le drame. Robert Harris met en scène toutes sortes de caractères qui reflètent tous les travers de l’Empire romain. Ce qui est d’autant plus intéressant.

C’est pourquoi nous les adorons ou nous les détestons, mais ils ne nous laissent pas indifférents.

L’auteur réussit bien à nous faire sentir les émotions des personnages. Comme vous pouvez le voir, par exemple, dans cette citation.

« Il jeta sa torche consumée et se laissa sombrer en avant. Il étendit les mains et resta ainsi, sentant les ponces s’accumuler lentement autour de ses épaules en une sensation étrangement réconfortante, comme un enfant qui se fait border le soir dans son lit. »

Robert Harris dans Pompéi.

Livre Pompéi avec coussin (crédit photo Phrenssynnes)

L’originalité de cette œuvre est aussi d’avoir inventé une fiction à partir d’un fait réel si ancien.

J’ai de l’admiration pour cet auteur qui a dû faire beaucoup de recherches sur cette période. Composer un roman historique demande un travail colossal. Robert Harris a écrit plusieurs livres sur l’époque romaine.

À un moment dans l’intrigue, un personnage relate qu’il a consulté une sibylle, une prêtresse qui prédisait l’avenir. Robert Harris a dû s’amuser en rédigeant la prophétie qu’elle voit pour la ville de Pompéi. Voici la citation.

Citation

« -Elle a vu une ville, notre ville, dans un avenir lointain. Un millier d’années, peut-être plus. Elle a vu une cité célèbre dans le monde entier, poursuivit-il dans un murmure. Nos temples, notre amphithéâtre, nos rues, arpentés par des gens de toutes les langues. Voilà ce qu’elle a vu dans les entrailles des serpents. Longtemps après que les César seront tombés en poussière et que l’empire ne sera plus, ce que nous avons bâti ici perdurera. »

Robert Harris dans Pompéi.

Ce que j’ai moins aimé du roman Pompéi

Quelque chose qui peut parfois rebuter le lecteur, c’est le vocabulaire utilisé. Des mots comme : sibylle, centurie, clepsydre, quadrirème, putéolanum. Nous ne connaissons pas ces appellations puisqu’ils représentent souvent des choses qui n’existent plus ou ce sont des noms techniques comme drisse, cargue, vergue. Ces derniers sont des termes pour désigner certains objets en rapport avec la navigation en bateau à voile.

Ne vous laissez pas décourager dans votre lecture par ces mots. Faites une petite recherche sur le web, c’est si facile.

Et je le vois comme une occasion pour améliorer ma culture. Imaginez-vous comment ce sera utile dans votre prochain cinq à sept. Vous aurez l’air plus intelligent quand vous expliquerez à vos amis qu’est-ce qu’une clepsydre! Ah! Ah!

Photo de Lhom

Nous ne sommes pas allés à Rome. Mais il y a quelques années nous avons visité le site touristique du Pont du Gard, situé en France entre Avignon et Nîmes. Les Romains ont bâti ce pont au 1er siècle pour le passage d’un aqueduc.

Ce trésor architectural nous a impressionnés.

Pont du Guard (crédit photo Lhom)

Recommandations

Donc, vous avez tout avantage à lire Pompéi si :

  • Vous aimez les romans historiques et spécifiquement ceux sur l’époque romaine.
  • Vous visiterez bientôt l’Italie et aussi la région de Naples.
  • Vous êtes à la recherche d’une fiction originale et pleine d’actions.
  • Si vous êtes passionnés par l’Italie, tout simplement.

Noël approche et c’est une bonne idée pour un cadeau à offrir à un ingénieur.

Connaissiez-vous cet auteur ou ce livre?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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J’attends vos commentaires avec plaisir.

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Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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Critique de La dernière librairie de Londres, un roman de Madeline Martin

La dernière librairie de Londres

J’ai découvert le livre La dernière librairie de Londres grâce à madame C de mon club de lecture.

Madeline Martin est une écrivaine américaine spécialisée dans les romans sentimentaux et historiques souvent primés dans le New York Times.

Fougère, thé et La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

Quatrième de couverture de La dernière librairie de Londres

La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Livre de Madeline Martin et thé (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai souvent lu ou vu des récits de la Seconde Guerre mondiale avec des personnages importants du point de vue historique. On a créé beaucoup de fiction ou de film sur les moments clés de cette guerre.

Dans ce livre, c’est différent.

Ce que j’ai aimé, c’est découvrir comment monsieur et madame tout le monde ont vécu cette période difficile. L’auteure nous décrit le quotidien de Grace, l’héroïne du roman, ainsi que son entourage à partir de 1939 à Londres.  Ces gens ne sont pas en position de pouvoir, pas de politicien, pas d’espion, pas de général de l’armée. Donc, l’intrigue se différencie de ce qu’on retrouve souvent dans les livres sur la Seconde Guerre.

Par exemple, j’ai appris, qu’au début, on avait surnommé ce conflit la guerre de l’ennui. Ils étaient sur le qui-vive, dès l’annonce officielle de l’affrontement envers l’Allemagne, mais les attaques ne venaient pas. Par contre, un jour le Blitz a commencé et l’auteur nous fait bien ressentir toute l’horreur de ces bombardements sur Londres.

On sent cela grâce à la façon dont l’écrivaine décrit les petits détails de la routine quotidienne. On a transformé les jardins de fleurs en potager.

Les personnages devaient se rendre dans les stations de métro pour y passer la nuit à l’abri des assauts aériens.

Le gouvernement a rationné les denrées alimentaires.

Citation

-J’apprécie ce que vous avez fait pour cette librairie, poursuivit la jeune femme. Ce sont les livres qui nous ont réunis, l’amour des histoires, des aventures, l’évasion qu’ils procurent en ces temps difficiles, le rappel qu’il faut garder espoir.

Madeline Martin

Ce que j’ai moins aimé

La force de ce roman n’est pas l’intrigue. Sans vous la révéler, j’avoue qu’on voit venir la fin et il n’y a rien d’étonnant. J’aime bien me faire surprendre par un auteur, mais ici, ce n’est pas arrivé.

Par contre, je n’ai pas été déçue de ma lecture.

L’excellence de cette fiction réside dans sa puissance à évoquer des émotions. Grace se transforme, d’antihéros au début du bouquin, elle devient une jeune femme au caractère remarquable avec un leadership exceptionnel.

Les livres et la littérature me passionnent comme Grace et les autres personnages. Et je profite de l’évasion qu’ils nous offrent.

Dans l’histoire, il y a des moments très touchants. Comme mentionné dans cet article au sujet de la lecture, lire nous permet d’expérimenter les mêmes sensations que les protagonistes comme si nous les vivions.

 

Le livre La dernière librairie de Londres (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

En continuation sur le thème de cette chronique, Lhom nous présente, cette semaine, une magnifique photo du pont de Londres.

Le pont de Londres (crédit photo Lhom)

Recommandations

À lire si :

  • Vous aimez les histoires sur la Deuxième Guerre Mondiale.
  • Vous appréciez les livres qui font du bien ou si vous êtes amoureux des livres tout simplement.
  • Vous visitez Londres bientôt et vous aimez le contexte historique. On y parle des différents quartiers de la ville.

Connaissiez-vous cette auteure?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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Le mage du Kremlin, un bouquin captivant que vous devez lire

Introduction

Une ancienne collègue m’a suggéré cette lecture, Le mage du Kremlin de Guiliano Da Empoli, un politicologue. 

Elle m’a mentionné que ce roman est une très belle façon d’en apprendre davantage sur la culture russe. C’est l’histoire du principal conseiller de Poutine. Après avoir lu mon article de juin dernier où je vous parle d’une conférence de Rafael Jacob, elle se doutait que ce livre m’intéresserait.

Elle avait raison, je l’ai trouvé captivant.

Première de couverture Le mage du Kremlin (crédit photo Phrenssynnes)

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture Le mage du Kremlin(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

C’est le genre de livre que j’aime lire avec une tablette électronique ou un cellulaire à portée de main, car à tout moment, j’avais envie de plus de précisions. Le mage du Kremlin est un roman, donc un récit inventé par l’auteur.

Par contre, tel que spécifié au début : « Ce roman est inspiré de faits et de personnages réels, à qui l’auteur a prêté une vie privée et des propos imaginaires. Il s’agit néanmoins d’une véritable histoire russe. »

Ce roman m’a fait connaitre plus en détail l’histoire de la Russie. Cela m’a aussi permis de découvrir ces oligarques russes dont on entend beaucoup parler ces dernières années.

Cette histoire nous porte à réfléchir sur les différences culturelles. L’auteur ne parle pas de corruption dans le texte, mais pour nous, Nord-Américains, c’est bien ce qui se passe là-bas. C’est le mode de fonctionnement normal, valorisé et accepté.

Capture écran Prigojine de Phrenssynnes

Bref, ça marche comme ça en Russie.

Pour eux, c’est mal vu de payer de sa poche pour une datcha (maison de campagne russe). C’est beaucoup plus prestigieux de se la faire octroyer par le président en remerciement pour services rendus. Le mage du Kremlin est Vadim Baranov, un stratège politique qui guide Poutine dans son poste de dirigeant. C’est Vladislav Sourkov qui a inspiré le personnage de Baranov.

Les cheveux m’ont dressé sur la tête à certains moments. Lisez la citation 1.

Ici, au Québec, on se fend en quatre pour inculquer à nos enfants de bonnes valeurs. On souhaite éliminer l’intimidation à l’école et les lieux fréquentés par les jeunes. Nous désirons leur apprendre l’ouverture aux différences culturelles et aux diversités sexuelles.

On veut qu’ils respectent les handicapés, les aînés et la vulnérabilité que peut vivre un être humain.

Il n’y a pas qu’en Russie où on voit ce genre de mauvais comportement. Nous nous rappelons tous le règne de Trump.

Citation 1

«Les gens pensent que le centre du pouvoir est le coeur d’une logique machiavélique, quand en réalité c’est le coeur de l’irrationnel et des passions, une cour d’école, vous dis-je, où la méchanceté gratuite a libre cours et prévaut immanquablement sur la justice et même sur la pure et simple logique. Parmi les primates, l’homme a le plus grand cerveau, c’est vrai, mais sa bite aussi est la plus grande, plus que celle du gorille. Et ça, ça doit bien vouloir dire quelque chose, non?»

Les tactiques du mage du Kremlin

Dans le roman, on nous montre comment Poutine n’hésite pas à se servir de tactiques qui visent les faiblesses d’un autre leader. Notamment, il a fait entrer son gigantesque labrador noir dans la salle où il rencontrait Angela Merkel, elle qui a une phobie extrême des chiens. On peut même voir cette anecdote sur le web.

J’avoue que ces pratiques d’intimidations de la part des grands leaders du monde me dérangent. Vous me trouverez peut-être fleur bleue, mais comment voulez-vous apprendre des comportements raisonnables aux enfants alors que ceux qui nous gouvernent nous montrent le pire exemple!

Capture écran Brezovsky de Phrenssynnes

Quelques passages m’ont marquée. Entre autres, cette citation philosophique en rapport avec l’oeil et la vision a frappé l’optométriste en moi.

Citation 2

«L’oeil humain est fait pour survivre dans la forêt. C’est pour cette raison qu’il est sensible au mouvement. N’importe quelle chose qui bouge, l’oeil la capte et transporte l’information au cerveau. En revanche, tu sais ce qu’on ne voit pas? […] Ce qui reste immobile, Vadia. Au milieu de tous les changements, nous ne sommes pas entraînés à distinguer les choses qui restent les mêmes. Et c’est un grand problème parce que, quand on y pense, les choses qui ne changent pas sont presque toujours les plus importantes.»

Ce que j’ai moins aimé

J’ai dû mettre un peu de temps et de persévérance pour embarquer dans l’histoire. Contrairement à mon habitude, je n’avais pas lu la quatrième de couverture avant de commencer la lecture du livre. C’est peut-être pour cela. De plus, je ne suis pas spécialiste en politique.

Mais, un coup parti, vous ne pourrez pas vous arrêter.

Une autre chose qui m’a un peu rebutée, c’est la difficulté des noms russes. J’avais l’impression de tous les mélanger.

Par contre, je dois avouer que c’est plus facile que lorsqu’on lit des noms dans un roman islandais! C’est pourquoi parcourir ce bouquin en faisant des recherches sur une tablette électronique ou un téléphone intelligent rajoute de la valeur à cette lecture.

Capture écran Sechine de Phrenssynnes

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photographie de l’océan et des dunes de Pilat, près d’Arcachon en France.

Les dunes du Pilat (crédit photo Lhom)

Recommandations

 Fait marquant de l’actualité, Evgueni Prigojine, dont on parle dans le roman, est récemment décédé dans un accident d’avion.

Patrick Lagacé, Nathalie Collard et Caroline Montpetit ont parlé de ce roman. Cécile Vaissié en fait aussi une excellente critique.

Bref, vous devez lire absolument Le mage du Kremlin de Guiliano Da Empora.

Et surtout si:

  • Vous prévoyez un voyage en Russie. Hum… je me demande si vous êtes nombreux?
  • Vous vous intéressez à ce pays, à la politique internationale ou à la guerre en Ukraine.
  • Vous aimez les romans politiques.
  • Vous avez envie d’en apprendre plus sur les stratégies de bas étage, mais efficace!

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

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Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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12 août 2023 Avez-vous acheté votre livre québécois?

Le 12 août et le livre québécois

La journée du 12 août est celle où on achète un livre québécois.

Vous manquez d’idées? Eh bien! En voilà quelques-unes.

 

Des suggestions pour votre achat du 12 août

La dame de la rue des messieurs est un roman de Jean Lemieux. Cliquez ici pour lire ma chronique.

Cliquez ici pour lire la critique de Femme forêt d’Anaïs Barbeau-Lavallette.

Le reste du temps est un livre d’une de mes auteures préférées. Voici l’article au sujet de ce bouquin.

 

 

 

Le reste du temps de Esther Croft (crédit photo Phrenssynnes)
Livre de Jean Lemieux (crédit photo Phrenssynnes)

Et voici un autre éventail de suggestions!

Une panoplie de suggestions (crédit photo Phrenssynnes)
3 livres québécois (crédit photo Phrenssynnes)
Livre de Lesley Chesterman (crédit photo Phrenssynnes)

Pourquoi ne pas acheter un livre de cuisine?

Lorsqu’on consulte ce genre de bouquin, on a tendance à le feuilleter, à jeter un coup d’œil aux recettes jusqu’à ce qu’on en cuisine une.

Livres de madame Labriski (crédit photo Phrenssynnes)

Le livre Chez Lesley : mes secrets pour tout réussir en cuisine est une excellente référence, mais vous aurez aussi beaucoup d’agrément à le lire en totalité d’un couvert à l’autre.

Vous trouvez qu’il manque quelque chose dans la cloche à gâteau. Hum… Lhom a dit la même chose!

Peut-être que le prochain article devrait être dans la catégorie Phrenssynnes et la bouffe?

 

L’évènement littéraire du 12 août

Créée en 2014 par Amélie Dubé et Patrice Cazeault, cette initiative québécoise continue.

Encouragez la littérature québécoise!

L’infolettre mensuelle

Cette semaine, j’ai aussi publié mon infolettre sur Substack.

Dans cette infolettre, je vous entretiens sur mes coups de cœur du dernier mois.  On se promène des bonbons choco-banane aux reflets bleus du soleil en passant par Marcel Proust avec Brittany Brexit.

Je vous invite à découvrir l’infolettre.

Cliquez ici pour y accéder et inscrivez-vous pour ne rien manquer.

Photo de Lhom

En lien avec l’article de la semaine, Lhom nous offre une photo tout à fait québécoise.  Une vue du miroir d’eau et du  fleuve Saint-Laurent capturée à la station de la plage sur la promenade Samuel-de-Champlain.

Miroir d'eau et fleuve (crédit photo Lhom)

 

Mon achat pour le 12 août

 Et finalement, voici mon achat.

Hum… J’ai un peu triché, car je l’ai acheté le 11 août pour vous le montrer dans la publication du 12 août!

Conclusion

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma gratitude si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux.

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir. Faites-moi découvrir votre achat!

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas informé de ce projet avant publication les auteurs et éditeurs mentionnés dans cette rubrique.

Mon fol amour (crédit photo Phrenssynnes)

 

Cliquez ici pour en lire

plus sur Phrenssynnes se cultive.

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Une chronique de Beach Music, le roman de Pat Conroy

Beach Music de Pat Conroy

J’ai lu Beach Music, le roman de Pat Conroy publié en 1995. Cette idée de lire ce roman particulier m’est venue de Dominique Demers. J’ai assisté à une rencontre, à la maison de la littérature de Québec, pour la promotion du nouveau livre de cette auteure québécoise, Écrire pour que tout devienne possible.

Livre de Dominique Demers (crédit photo Phrenssynnes)

Si vous vous intéressez au métier d’écrivain, vous devez lire cet ouvrage. Dominique Demers est surtout connue comme auteure pour enfants mais elle a aussi publié plusieurs romans pour adultes.

Au Québec, qui n’a pas lu  Valentine picotée à ses rejetons? Et que dire de Pétunia, princesse des pets? Dominique Demers avoue que c’est son histoire la plus drôle.

Pétunia, princesse des pets (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai adoré Écrire pour que tout devienne possible et j’ai envie de dévorer tous les bouquins de Dominique Demers.

Dans la catégorie adulte, mes préférés sont Maïna et Le Pari mais cela va peut-être changer puisque ma PAL (pile à lire) en contient quelques-uns.

Livre de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)

Une chose m’a frappée lors de cette entrevue, l’auteure Dominique Demers recommande le roman Beach Music de Pat Conroy. Elle s’est inspirée de cette œuvre pour écrire son livre Le Pari.

Je connaissais Conroy de nom, mais je n’avais lu aucun de ses livres. Il est devenu célèbre avec la publication de son œuvre Le prince des marées, en 1986.

L’auteur est décédé en 2016 d’un cancer du pancréas. Il vivait à Beaufort en Caroline du Sud.

Je me suis lancée dans le bouquin Beach Music, une brique de 700 pages.

Quatrième de couverture

Vous pouvez lire la quatrième de couverture. Je la consulte toujours avant de choisir un livre, ainsi que la première page et la dernière phrase du roman. Nous avons tous nos petites manies de lecteur. 😉

Quatrième de couverture de Beach Music (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai adoré ce roman de Pat Conroy tout comme Dominique Demers.

La région de Charleston est aussi la vedette dans les romans de Kathie Reichs.

Citation

Cette première phrase du roman nous jette dans l’histoire de Jack McCall et de sa famille, qu’on veut découvrir.

«En 1980, une année après le plongeon vers la mort de ma femme qui enjamba le pont Silas Pearlman de Charleston, Caroline du Sud, je partis vivre en Italie pour recommencer de zéro, emmenant avec moi notre petite fille.»

Pat Conroy

Après cet excellent incipit, on glisse dans la magnifique prose de Conroy. Jack McCall, le héros de ce roman, originaire de la Caroline du Sud, réside à Rome. C’est un véritable plaisir de se faire raconter les beautés de l’Italie ou de la région de Charleston.

«Au fur et à mesure que nous avancions, m’arrivait l’air soyeux, brillant, et je sentais mon enfance remonter, tel un rêve lent et dérobé, lorsque je fermais les yeux pour permettre à la chimie du temps de me laisser reprendre possession des fantômes répudiés des parfums de ma jeunesse perdue.»

Pat Conroy

Les phrases de ce roman, parfois longues, ne nous ennuient jamais. Les plus interminables nous bercent dans la chaleur de la Caroline du Sud, comme l’intonation traînante du slang particulier des sudistes.

L’auteur comprend les émotions et réussit avec brio à nous en faire vivre.

Citation de Pat Conroy

«Je ne sais pas pourquoi je suis toujours plus heureux lorsque je pense à un endroit où je suis allé ou bien où j’ai envie de me rendre, plutôt qu’à l’endroit où je me trouve. Il m’est difficile d’être heureux au présent.»

Pat Conroy

Cette fresque nous présente des personnages bouleversés par certains grands évènements de leur époque. De l’Holocauste à la guerre du Vietnam, Pat Conroy en fait un récit émouvant et a réussi à me tirer quelques larmes.

Cette fiction met en lumière ce qu’a traversé une génération et l’impact sur leur descendance. Ces enfants doivent connaître l’expérience de vie de leurs parents. La façon dont ils la découvrent et le moment où ils l’apprennent a une importance cruciale.

Beach Music de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)
Couverture du livre de Pat Conroy (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

 

Il n’y a qu’une seule chose qui m’a agacé dans le roman Beach Music. Parfois le ton de Leah, la fille de Jack McCall, ne sonne pas comme celui d’un enfant. Surtout à la fin, lorsque Leah, à l’aube de l’adolescence, donne des répliques qui sentent celles d’une femme de 40 ans.

Recommandation

  • Si vous aimez vous enfuir dans de grandes histoires, Beach Music est pour vous.
  • Beach Music vous mettra dans l’ambiance si vous planifiez de visiter la Caroline du Sud prochainement.
  • Plusieurs passages de ce bouquin nous donnent envie d’arpenter la ville de Rome. Glissez-vous dans cette histoire si vous vous dirigez vers Rome.
  • Ou si vous aimez tout simplement lire un grand écrivain américain, ce livre est pour vous.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo prise en Caroline du Sud. Nous avons visité deux fois la région de Charleston. Nous avons beaucoup aimé le charme du Deep South.

Près de Charleston (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous lu ses livres?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

 

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Les huit montagnes de Paolo Cognetti, une chronique littéraire

Introduction

C’est ma sœur qui m’a suggéré de lire le roman Les huit montagnes de Paolo Cognetti pour ensuite aller voir le film avec elle. Phase un complétée! Je viens de terminer ce bouquin que j’ai beaucoup aimé.

Quatrième de couverture

Vous pouvez lire dans cette image la quatrième de couverture.

Quatrième de couverture  Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Couverture Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

Sur la quatrième de couverture, on dit qu’on retrouve dans l’écriture de Paolo Cognetti une peu de Jack London, d’Ernest Hemingway ou de Mark Twain.

J’ajouterais un peu de Marcel Pagnol et de Paolo Coelho.

Paolo Cognetti a le talent pour relater des moments merveilleux de l’enfance. Vous souvenez-vous de ces journées où on jouait dehors jusqu’à être couvert de poussière et épuisé? En embarquant dans le bain, on découvrait nos pieds tout noirs de saleté!

Il y a, dans le récit de Paolo Cognetti, des instants comme on en retrouve dans La gloire de mon père de Marcel Pagnol.

L’autre rapprochement que je fais avec Pagnol est la relation avec le père. Donc, même si la couverture du livre est rose, sachez, messieurs, que vous adorerez probablement ce récit. Vous y trouverez un écho de votre enfance, du temps où vous passiez des heures avec votre meilleur ami.

 

 

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Citation du livre Les huit montagnes

Les huit montagnes est une belle histoire car racontée avec une écriture simple et avec une goutte de poésie juste bien dosée.

 

La maison était imprégnée de l’humidité de trop d’hivers, aussi allumions-nous le feu pour le dîner puis restions au chaud devant jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller au lit. Chacun lisait son livre et parfois, entre deux pages, ravivait la flamme et la conversation. Le grand poêle noir nous écoutait.

J’ai découvert de nouveaux mots : dame-jeanne et névé.

Paolo Cognetti Les huit montagnes (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai dû chercher pour savoir ce qu’est une dame-jeanne et un névé. Et vous? Savez-vous ce que c’est?

Selon Wikipédia :

 « Un névé est une accumulation de neige qui peut perdurer en dessous de la limite de neiges éternelles et ce même pendant une partie de l’été. Elle peut être à l’origine d’un glacier.»

Et pour la dame-jeanne, une image vaut mille mots, donc cliquez ici si vous désirez en voir une.

Ce que j’ai moins aimé

Je suis un peu déçue de la fin.

Ceux qui l’ont lu me diront, c’est normal puisque… Non! Je ne divulgâcherai pas …

Voilà ce que je peux dire. Lorsque j’ai fini le livre, j’avais l’impression que le personnage principal n’avait pas vraiment évolué. Puis, en rédigeant cet article, j’ai relu certains passages que j’avais notés. Et, j’ai réalisé avec la citation suivante que le héros avait changé.

Il avait aussi bien pris conscience de son parcours vers ce changement.

On trouve sa place dans le monde par des moyens moins imprévisibles qu’on ne le croit. Après bien des détours, j’avais fini dans une grande ville au pied des montagnes avec une femme qui, en fin de compte, faisait la même chose que ma mère. Et avec qui je m’échappais dès que je le pouvais sur les hauteurs, pour reprendre les forces que la ville nous prenait.

 

Photo de Lhom

En lien avec cette histoire, Lhom nous présente, cette semaine, une photographie de la région du Piedmont dans le nord de l’Italie.

Alba, Italie (crédit photo Lhom)

Recommandations

Pourquoi je vous recommande de lire ce roman?

  • Si vous visitez le nord de l’Italie dans un avenir rapproché ou si vous connaissez cette belle région.
  • Si vous aimez les randonnées en montagne.
  • Si vous affectionnez les histoires d’amitié.
  • Si vous aimez lire un livre avant de voir le film.

 

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

J’ai hâte d’aller voir le film!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Comment améliorer votre santé grâce à la créativité, 25 idées pour vous amuser

Créativité

J’ai lu récemment cet article de Forbes sur la créativité.  Datant de 2018, on stipule que la créativité est bonne pour la santé.

Voici ce que j’ai appris.

Flow

La créativité peut nous faire vivre un état qu’on appelle le flow.

Cela nous submerge de dopamine et nous ressentons du bonheur. Le flow est un concept élaboré par Mihaly Csikszentmihalyi dans son livre Flow: The psychology of optimal experience. C’est un état que beaucoup d’humains connaissent pour l’avoir souvent expérimenté.

J’ai lu ce livre en français et j’ai adoré.

Diminue la démence

Des recherches prouvent que la créativité stimule positivement les patients atteints de démence. Bon, on n’est pas rendu là, mais je me dis que si c’est bon pour eux, ça ne doit pas être mauvais pour nous!

Faire de la photo (crédit photo Phrenssynnes)

Améliore la santé mentale

Une activité créative comme le bricolage ou le coloriage a un effet similaire à la méditation. Cela calme le corps et l’esprit.

J’ai une amie qui tisse au métier. J’avais de la difficulté à comprendre sa patience dans cette activité. Imaginez, pendant des heures, emboîter des fils l’un à l’autre dans le but d’en faire un bout de tissu! Mais lorsqu’elle m’a expliqué la concentration nécessaire à ne pas faire d’erreur, le mouvement répétitif du corps, j’ai saisi. Et, j’y ai vu une similitude avec la méditation et elle atteint un état de flow.

Système immunitaire

Être créatif stimule le système immunitaire. Cette étude conclut :

Les résultats sont cohérents avec ceux d’études antérieures utilisant l’écriture émotionnelle dans d’autres groupes de patients. Sur la base des auto-évaluations de la valeur de l’écriture et des résultats préliminaires en laboratoire, les résultats suggèrent que l’écriture émotionnelle peut être bénéfique pour les patients infectés par le VIH.

Je présume que si cela a un effet positif sur leur système immunitaire, il doit aussi en avoir un sur le mien! Certains sceptiques et chercheurs diront que ce n’est pas prouvé scientifiquement, mais je ne suis pas un cobaye!

 

Citation d’une autre étude :

L’utilisation des arts dans la guérison ne contredit pas le point de vue médical en apportant des dimensions émotionnelles, somatiques, artistiques et spirituelles à l’apprentissage. Au contraire, elle complète le point de vue biomédical en se concentrant non seulement sur la maladie et les symptômes eux-mêmes, mais aussi sur la nature holistique de la personne. […] Grâce à la créativité et à l’imagination, nous trouvons notre identité et notre réservoir de guérison. Plus nous comprenons la relation entre l’expression créative et la guérison, plus nous découvrons le pouvoir de guérison des arts.

Cups Cakes de Pâques 1(crédit photo Phrenssynnes)

Plus intelligent

Wow! Mais comment?

Avoir une activité créative pousse le cerveau à utiliser les hémisphères droit et gauche.

Cet article relate bien ce fait chez les musiciens. Le cerveau gauche est responsable des fonctions motrices tandis que le droit se concentre sur la mélodie.

Vous savez, depuis cet article, la musique et moi, ça fait deux!

Je fais des petits gâteaux à la place. Hum… est-ce que ça me rend plus intelligente?  J’en doute mais la dent sucrée de Lhom est si heureuse lorsque je fais ce genre d’activité. Ah! Ah!

Voici une liste d’activités pour votre créativité

 

  1. Broder
  2. Faire des collages
  3. Colorier
  4. Composer une chanson
  5. Coudre
  6. Créer de bijoux
  7. Créer des bouquets de fleurs séchées
  8. Créer un blogue
  9. Cuisiner
  10. Décorer
  11. Dessiner
  12. Écrire de la fiction, des essais ou de la poésie
  13. Fabriquer des bougies
  14. Faire de l’aquarelle
  15. Jardiner, faire un terrarium
  16. Jouer d’un instrument de musique
  17. Kuntsugi
  18. Macramé
  19. Menuiserie ou ébénisterie
  20. Origami
  21. Peindre
  22. Photographier
  23. Poterie
  24. Scrapbooking
  25. Tisser, tricoter ou crocheter

Une autre idée pour un projet créatif : créer une histoire avec des tranches de livres comme sur ce post sur Instagram.

Une histoire sur tranche de livres (crédit photo Phrenssynnes)

Avez-vous compris mon histoire de tranches de livres?

Lhom dit qu’elle a besoin d’une traduction!

Une affaire de charme: c’est une histoire d’amour.

L’ombre d’un doute: un doute apparait dans la relation.

Le miroir se brisa: ils rompent.

Une banale histoire: c’était une histoire d’amour triste et classique.

Bonjour tristesse: elle ou il est triste.

Si c’était à refaire: qu’est-ce qu’il ou elle changerait?

Cartes sur table: parler et dire à l’autre le fond de sa pensée.

La créativité dans les tranches de livres

Bref, vous avez compris, la créativité est bonne pour la santé.

Je vous invite à vous inventer un projet créatif. Pour ma part, cette semaine, j’ai complété une idée pour la fête des pères.

Je vous en reparle la semaine prochaine, question de garder la surprise pour Lhom!

Photo de Lhom

Faire de la photographie, quel beau passe-temps créatif! 😉

Voici le château de Clos Lucé où Léonard de Vinci a passé les dernières années de sa vie. Un génie de la créativité et si inspirant!

Château de Clos Ducé (crédit photo Lhom)

Et vous? Quel est votre passe-temps favori?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

 

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Le Festin de Margaret Kennedy

 

Le Festin de Margaret Kennedy

Margaret Kennedy est une écrivaine britannique décédée en 1967 à l’âge de soixante-et-onze ans. Je la découvre avec ce roman, Le Festin, paru en 1950.

L’action se passe en Cornouailles, au bord de la mer, en 1947, dans l’auberge de la famille Siddal.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture  du livre Le Festin (crédit photo Phrenssynnes)

Le livre Le Festin est séparé en huit parties : le prologue et les sept jours de la semaine qui se terminent par un évènement tragique.

La falaise surplombant l’auberge s’écrase sur celle-ci, la détruisant complètement. Je ne divulgâche rien ici, car on l’apprend dès les premières pages du bouquin. On sait qu’il y aura des victimes et des survivants.

L’accroche littéraire est là.

L’autre truc de l’écrivaine pour bien nous appâter est révélé dans l’avant-propos.

 

Citation de l’avant-propos 

« En 1937, alors qu’elle était avec des amis romanciers, la discussion s’est orientée vers les sept péchés capitaux : chacun proposait d’écrire une nouvelle où un personnage moderne incarnerait un péché. Le projet est tombé à l’eau, car tous avaient le sentiment que le résultat final serait trop déprimant. »

L’idée a fait son chemin dans l’esprit de Margaret Kennedy.

Citation du livre Le Festin

« L’orgueil, la gourmandise, l’avarice, la luxure, la colère, l’envie et la paresse sont tous réunis à l’hôtel de Pendizack. »

Cathy Rentzenbrink dans l’avant-propos

 

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book club illustration (credit DIVI)

Ce que j’ai aimé

Le Festin de Margaret Kennedy (crédit photo Phrenssynnes)

Tout au long de la fiction, plusieurs incidents se produisent. Chacun réagit à sa façon, révélant le meilleur et le pire de chacun. En conséquence, des clans se créent, des relations se brisent.

Le lecteur s’égaye à reconnaître les péchés dans les différents personnages pittoresques et ne peut que les détester.

Le récit de ce roman est écrit avec plusieurs types de narration. Certains chapitres sont des lettres écrites par des personnages ou des extraits de journaux intimes. Dans d’autres chapitres, l’auteure utilise la narration omnisciente.

Un jour, ma fille Juny m’a demandé pourquoi j’aimais lire des romans policiers. Elle ne comprenait pas pourquoi je passais beaucoup de temps dans des livres dont le sujet est un meurtre. C’est vrai que c’est morbide. La mort d’une personne, peu importe qui elle est, est horrible en soi.

Cela m’a fait réfléchir et je me suis souvenue du plaisir à lire les romans d’Agatha Christie, les premiers polars que j’ai découverts.

Agatha Christie et Margaret Kennedy

Aussi macabre que puisse être une enquête policière, on sent, dans les romans de cette écrivaine britannique, un ton, une ambiance ou une façon d’être avec une vibration joyeuse.

Est-ce la petite touche d’humour typique à la British? Est-ce cette philosophie à reconnaître tous les travers humains avec indulgente compréhension? Il y a quelque chose de positif ou de profondément humain dans la vision du monde des personnages d’Agatha Christie.

Et je reconnais, un peu, cette conception dans le roman de Margaret Kennedy.

Le Festin et le sarcasme britannique 

C’est horrible de penser qu’une falaise va s’écraser sur une auberge habitée. Mais l’écrivaine, en nous faisant découvrir les personnages dans la dernière semaine avant la tragédie, nous fait ressentir toutes sortes d’émotions.

Le chichi entre l’intendante et la femme de chambre est un régal.

Le rapprochement entre Gerry, le fils des propriétaires et une des pensionnaires de l’auberge est attendrissant.

L’habileté de l’auteure à décrire et raconter les différents évènements du récit nous amène à espérer que nos préférés survivront.

C’est un récit original et très différent que ce que je lis d’habitude. Une histoire qui nous raconte aussi une époque d’après-guerre avec la déchéance des riches britanniques dont on ne parle pas souvent dans les romans.

Citation

« Ils se levèrent toutefois de leur nid dans les ajoncs et reprirent le chemin de l’abri, serrés l’un contre l’autre et s’arrêtant souvent pour s’embrasser et s’exclamer. La lune continuait de s’élever au-dessus des collines et jetait une nappe d’argent sur les buissons au moment où ils arrivèrent à l’abri. »

Margaret Kennedy

Quatrième de couverture  du livre Le Festin (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

 

Étant donné qu’il y a une panoplie de personnages, on s’y perd un peu au début. Mais avec la qualité de l’écriture, on finit par tous les démêler.

Pourquoi le titre Le Festin

Parmi les clients de l’hôtel, il y a plusieurs enfants. Ceux-ci, avec l’aide d’adultes, organisent une fête pour la première fois de leur vie. C’est un véritable festin, voilà le lien avec le titre.

Photo de Lhom

Lhom cède sa place, cette semaine, à @thecozylifestyle_. Une jeune Instagrameuse qui a réussi, dans ce cliché, à saisir la candeur et la joie pure de l’enfance. Cette même gaieté qui a inspiré les enfants du livre Le Festin à préparer une fête mémorable.

Candeur et naïveté de l'enfance (crédit photo Thecozylifestyle_)

Recommandations

En bref, c’est un excellent roman à lire:

  • Avant de visiter les Cornouailles ou l’Angleterre.
  • Si vous aimez les romans avec un léger ton sarcastique.
  • Pour découvrir une femme écrivaine.

 

Connaissiez-vous cette auteure?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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[Idée lecture] Une variété de romans captivants de mon club de lecture

Des suggestions de livres du club de lecture

L’été sera là bientôt et c’est une saison fantastique pour lire.

Un bouquin, c’est comme un ami.

J’adore la lecture et j’espère vous partager cette passion.

Dans mon club, nous échangeons au sujet de livres que nous avons lus, mais aussi sur des blogues, des balados ou des séries télé.

La lecture est une activité relaxante que vous soyez à la maison ou en voyage.

Dans ce billet, je vous propose les dernières recommandations de mes copines.

 

La servante écarlate (crédit photo Phrenssynnes)

Suggestions de lecture de madame A

Madame A a lu Alias Grace de Margaret Atwood et elle a adoré ce bouquin. Vous pouvez aussi voir la série sur Netflix inspirée de ce livre. Basé sur un fait divers du XIXe siècle, ayant bouleversé le Canada, cette fiction nous présente les conversations entre le docteur Simon Jordan et Grace.  Il essaye de découvrir la vérité dans l’histoire de Grace.

Margaret Atwood est une écrivaine canadienne née à Ottawa. Elle est devenue célèbre avec son roman La servante écarlate publié en 1985.

Madame A  a eu le plaisir d’assister, en avril, à une rencontre littéraire avec l’auteure lors du Salon du livre de Québec. Elle a été impressionnée par cette personnalité littéraire.

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Suggestions de lecture de madame F

Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa est une bonne brique que Madame F recommande.

Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes) Tout le bleu du ciel (capture écran de Phrenssynnes)

Un bref résumé:

« Émile, 26 ans, touché par un Alzheimer précoce, décide de quitter l’hôpital et sa famille afin de partir à l’aventure. Une jeune femme, Joanne, répond à son annonce. Ils commencent ensemble un périple… »

C’est une histoire émouvante et les commentaires de madame F m’ont donné envie de le lire.

La deuxième suggestion de Madame F est le roman français Trois de Valérie Perrin (conjointe de Claude Lelouch). C’est une belle histoire sur l’amitié de trois personnages qui fait vibrer le lecteur et avec un punch final à ne pas manquer.

Suggestions de lecture de madame W

Madame W a lu Perdre la tête de Heather O’Neill, traduit par Dominique Fortier. C’est aussi une histoire sur une grande amitié.

Un bref résumé:

« L’écrivaine Heather O’Neill livre ici un récit captivant sur une amitié si intense qu’elle change le cours de l’histoire. Perdre la tête est un roman puissant qui explore les questions de genre et de pouvoir, de sexe et de désir, et la force terrible du cœur humain. »

Madame W, une admiratrice de la traductrice Dominique Fortier (qui est aussi écrivaine), a été charmée.

Le deuxième bouquin lu par madame W est le fameux roman italien, L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Décidément, encore une histoire d’amitié.

J’ai entendu le plus grand bien de ce roman et par de nombreuses personnes, dont madame A. Il est sur ma PAL (pile à lire).

Capture écran de Phrenssynnes L'amie prodigieuse

Les suggestions de madame C

Madame C, qui avoue ne pas être une grande lectrice, nous a présenté deux livres. Le premier, Voyage fatal de Kathy Reichs, l’a beaucoup déçue. Selon elle, ses nombreux romans ne sont pas toujours de même qualité.

Le deuxième, Le dernier templier, est un des premiers livres écrits par Raymond Khoury. Il a été publié qu’en 2005 puisqu’il a été refusé par un éditeur dans les années 90. Ce livre a été vendu à plus de trois millions d’exemplaires. L’éditeur qui l’a refusé a dû s’en mordre les doigts.

Madame C l’a trouvé intéressant, c’est une histoire un peu dans la lignée du Da Vinci Code de Dan Brown.

Bref, ce livre fera, lui aussi partie de ma pile mais le dernier que j’ai lu sur le sujet (Le mystère des Templiers) m’a un peu désappointée.

Les suggestions de lecture de Phrenssynnes

En plus du livre sur les Templiers, j’ai lu le célèbre roman À l’est d’Eden de John Steinbeck. J’avais déjà lu Des souris et des hommes du même auteur, mais je voulais déguster une autre de ses oeuvres.

C’est un plaisir d’être guidé par les mots de Steinbeck pour imaginer la Californie au tournant du XXe siècle. Sa description de la région de la rivière Salinas en début de livre est impressionnante. Comme si les deux rives de ce cours d’eau symbolisaient les deux familles de cette saga.

J’ai succombé au charme de Sam Hamilton qui était, en réalité, le grand-père de l’auteur.

Ce livre vibrait encore en moi lorsque j’ai assisté, moi aussi, à une rencontre littéraire. Celle de Nancy Huston et de Claudia Larochelle au Salon du livre de Québec.

Nancy Huston, qui est une militante féministe depuis toujours, m’a fait réfléchir à ce roman de Steinbeck. Cette histoire où on parle du bien et du mal, non, plutôt où «les hommes» parlent du bien et du mal m’a remuée. Ma rencontre avec l’oeuvre de Steinbeck et celle avec Huston ont mis en évidence la misogynie ressortant de ce roman.

Les personnages féminins principaux sont aux antipodes: une putain qui est aussi tenancière de bordel et une mère aux principes religieux rigides.

Les deux se sont entrechoqués dans mon esprit.  À l’est d’Eden est une fresque qui reflète les moeurs et les mentalités d’une époque pas si lointaine.

Capture d'écran de Phrenssynnes À l'est d'Eden

Et des podcasts dont on a parlé au club de lecture

Si vous aimez les balados, voici ceux que j’ai suggérés à mes amies du club de lecture.

La page blanche : C’est une émission où Émilie Deseliène invite des écrivaines à parler de leur dernier livre et de créativité.

« La Page Blanche est un podcast dans lequel j’invite des autrices pour discuter de leur dernier livre et de leur processus créatif.

Mon objectif? Raconter deux histoires, celle d’une autrice et de son roman, mais aussi de lever le voile sur un métier qui fait parfois rêver, mais qui n’est pas sans cacher de nombreuses difficultés. Ensemble, on parle du cheminement de l’auteur, de livres, d’édition, des joies et des doutes de l’écrivain, et j’espère partager ainsi avec vous autant d’idées de lectures qu’une bonne dose d’inspiration. »

Émilie Deseliène

Le book club :

« Le podcast présenté par Agathe Le Taillandier est une plongée dans la bibliothèque de nos invité·es. Personnalités du monde de la littérature, de l’humour, de la musique ou encore de la politique, ils et elles nous parlent de leur livre fétiche, celui qui a renouvelé leur perception du monde, les a aidés à comprendre leur histoire, ou vers lequel ils et elles reviennent, à chaque fois qu’elles en ressentent le besoin. »

Le bruit des pages :

« Le bruit des pages est un podcast littéraire. Catherine et Marine, deux passionnées de littérature, vous parlent de leurs lectures et de leurs découvertes en discutant de leurs coups de cœur ! Tous les mois, venez partager un moment d’évasion littéraire, et enrichir votre pile à lire avec des idées de romans. »

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Je termine avec cette belle citation.

Citation

« Il me semble que vous ou moi, au moment de choisir entre deux voies, devons toujours penser à notre fin et vivre pour que notre mort ne fasse plaisir à personne. »

John Steinbeck, À l’est d’Eden.

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom cède la place à notre ami Tino. Cet Italien d’origine nous offre un magnifique coucher de soleil de la Toscane.

Merci, Tino, pour cette collaboration.

 

Coucher de soleil italien (crédit photo Tino)

Et vous? Que lisez-vous? Lesquels de ces livres vous tentent?

Avez-vous un club de lecture?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

Un merci spécial à mes amies du club de lecture, j’aime beaucoup ces moments passés avec vous!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Suggestions de lecture pour vos vacances

Des suggestions lecture du club

Lire est une activité fantastique pour les vacances. Un livre, c’est comme un ami. Que ce soit sur la plage, en avion ou avant de s’endormir, la lecture est un passe-temps reposant.

Ne soyez pas découragé par l’image de présentation de mon article. Ce ne sont pas de vieux bouquins que je vais vous proposer!

J’ai lancé, avec mes amies, un club de lecture en 2018.  Dans une même envolée, j’ai démarré le blogue.

Et, dans cet article, je vous offre les suggestions de lecture que mes copines ont présentées à notre dernière rencontre du club.

 

Couverture du livre Hurlevent (crédit photo Phrenssynnes)

Suggestions de lecture de madame A

Madame A, qui est amateur d’intrigue en lien avec la Seconde Guerre mondiale, a lu pour nous La carte postale de Anne Berest. On raconte l’histoire d’une jeune femme juive qui va à la découverte du destin de ses ancêtres à partir d’une carte postale.

La deuxième lecture de madame A est, pour elle, un retour vers un livre déjà lu. Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë. Un grand classique de la littérature britannique qui m’a fait vibrer pendant mon adolescence.  À noter, un film sur Emily Brontë sortira bientôt au cinéma et soyez assuré que j’irai le visionner.

4ième de couverture de Hurlevent (crédit photo Phrenssynnes)

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Suggestions lecture de madame F

Si vous vous posez la question, madame F, ce n’est pas moi. Elle est notre dernière recrue.

Elle nous propose trois livres :

Le choix de Viola Ardone. Cette histoire est celle du choix de liberté d’Olivia Denaro, une jeune femme sicilienne.

Si vous suivez le blogue, vous vous rappelez que j’ai déjà écrit un article sur un livre de Viola Ardone.

La deuxième suggestion est Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara. Ce livre, dont les thématiques abordées sont difficiles et violentes, est devenu un best-seller. Publiée en 2015, la traduction française fait plus de 1000 pages. Un beau roman, selon madame F, qui nous fait réfléchir.

La troisième proposition est un bouquin paru en 2013. N’essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell est une histoire dont l’intrigue a lieu en Suède sur le sujet du SIDA.

Suggestions lecture de madame W

Madame W assistera bientôt à une rencontre littéraire avec Nancy Huston. Animée par Claudia Larochelle, cette présentation fait partie de la programmation du Salon du livre de Québec. C’est pourquoi madame W a lu Ligne de faille  de cette auteure née à Calgary.

L’autre suggestion de madame W est Je suis chercheur d’or  de Guillaume Dulude. Ce psychologue québécois parcourt le monde à la rencontre de tribus n’ayant pas de contact avec la civilisation moderne. Vous pouvez aussi retrouver ses aventures à l’émission Tribal sur TV5.

Et finalement, À la recherche de l’arbre-mère  de Suzanne Simard. Elle est professeur d’écologie forestière en Colombie-Britannique et son livre raconte sa relation particulière avec les arbres et la nature.

Les suggestions lecture de Phrenssynnes

J’ai parlé à mes amies du livre Et vous? Comment vivrez-vous?, ce livre dont j’ai discuté dans mon dernier article et qui m’a beaucoup touché.

Je suis en train de lire un roman québécois: L’étonnante mémoire des glaces de Catherine Lafrance, une auteure que je découvre. Je vais me souvenir de son nom, car elle est un bon filon! Son polar m’a accroché tout de suite. Elle a une belle écriture visuelle et bien équilibrée pour un suspense. Elle sait nous garder en haleine et son héros, le journaliste Michel Duquesne, est captivant.

Mon autre lecture en cours est À l’est d’Eden de John Steinbeck. J’ai emprunté le livre à la bibliothèque, je me suis laissée un peu décourager par les pages jaunies et la finesse de la police de caractère… Mais après avoir lu quelques pages, ce lauréat du prix Nobel de la littérature m’avait accroché avec son histoire.

Et des blogues

Je termine ma présentation au club en suggérant des blogues littéraires. Voici deux blogues que vous pouvez aussi consulter pour trouver des idées de lecture.

 Collectif Polar

Charlotte Parlotte qui suggère dans cet article des livres sur le thème de la fratrie.

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Ah! Lire à la plage, quel plaisir incroyable!

Plage, Ouest de la Floride

Je termine avec cette belle citation et je remercie mes amies du club de lecture. J’adore ces moments passés en votre compagnie.

Citation

«The only way to have a friend is to be one.»

Ralph Waldo Emerson

Kennebunkport (crédit photo Lhom)

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo d’un endroit magique pour des vacances : Kennebunkport, Maine.

Faites-nous part de vos lectures du moment ou de celles que vous projetez faire pendant vos vacances.

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine et si vous partez, bonnes vacances!

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Et vous, comment vivrez-vous? de Yoshino Genzaburô

Et vous, comment vivrez-vous? 

J’ai découvert ce livre dans Âme brisée d’Akira Mizubayashi. Republié en 2021 par les Éditions Picquier, il fait 236 pages.

En fait, Et vous, comment vivrez-vous? est le livre que le jeune Rei, âgé d’environ douze ans, lit au moment où son père se fait arrêter par des soldats japonais. Et cette œuvre a eu une grande importance tout au long de la vie de Rei. Ce livre m’intriguait.  De plus, mes amis, F et R, me l’ont fortement recommandé.

L’auteur, Yoshimo Genzaburô, est diplômé de l’université de Tokyo. Au début de sa carrière, il a été bibliothécaire pour ensuite devenir éditeur et écrivain. Il est décédé en 1981 à l’âge de 82 ans.

Quatrième de couverture

Vous pouvez ici lire comment l’éditeur présente le livre en quatrième de couverture.

Quatrième de couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

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book club illustration1  (credit DIVI)

Ce que j’ai aimé de Et vous, comment vivrez-vous?

Livre Et vous, comment vivrez-vous? (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai adoré plusieurs choses de ce livre.

Premièrement, ce bouquin me fait approfondir ma connaissance de la culture japonaise. Par contre, je me sens un peu mitigée par rapport à cela. 

Deuxièmement, j’admire les principes moraux que l’on met en valeur. Je les trouve encore plus fondamentaux que ceux qu’on m’a inculqués dans ma jeunesse.

Cela me fascine, l’auteur a écrit cet ouvrage en 1937 et on l’a réédité plus de 80 fois! Mais le comble est qu’il demeure toujours d’actualité!

Cette citation, plus bas, m’a touché.

Citation de Yoshino Genzaburô

«Si tu te contentes de faire quelque chose parce qu’on t’a dit que c’était bien, ou parce que c’est cela que la société reconnaît comme critère pour mesurer la valeur d’un individu, bref, si tu te contentes de faire comme on t’a dit de faire – écoute-moi bien, Coper -, jamais tu ne deviendras un être pleinement humain.»

Couverture de Et vous, comment vivrez-vous? (crédit Photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

C’est un peu comme lorsqu’on lit un livre dont l’intrigue se passe en Islande.

On trouve beaucoup de mots incompréhensibles, des lieux dont les noms sont presque impossibles de se souvenir. Alors dans ce livre de Yoshino, on retrouve certains mots ou références à la culture japonaise que je ne connaissais pas. Oui, cela me fait découvrir cette culture, mais c’est parfois un peu rebutant.

Par exemple, j’ai fini par apprendre que l’aburaage est du tofu frit. Malgré tout, cela ne m’a pas empêché d’en terminer la lecture.

D’autre part, cet ouvrage est dédié aux adolescents. En tant qu’adulte, j’ai lu en diagonale certains passages mais j’ai quand même trouvé beaucoup d’intérêt à le lire.

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine cette magnifique photo d’un lac en Suisse. Un paysage qui nous porte à prendre du recul et à réfléchir, un peu comme le livre de Yoshino Genzaburô.

Lac de Brienz, Suisse (crédit photo Lhom)

Conclusion

C’est un roman parfait pour lire avant d’aller au Japon.

Si vous êtes enseignant, c’est une excellente suggestion pour les adolescents et même pour vous, puisqu’on y parle d’intimidation et de morale.

Bref, c’est l’œuvre que j’aurais aimé lire quand j’avais quinze ans.

Vous trouverez probablement quelqu’un à qui l’offrir.

Connaissiez-vous cet auteur?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous remercie d’avoir lu mon article et si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Citation de Steven Wright

 

Bonjour chers lecteurs et lectrices,

 

Cette semaine, je vous offre une citation de l’écrivain Steven Wright.

Comme quoi, la littérature, c’est jouer avec les mots.

Bonne réflexion.

Phrenssynnes

 

Citation

 

Le blogue de Phrenssynnes

There’s a fine line between fishing and just standing on the shore like an idiot.

Steven Wright

Photo de Lhom

Lhom a choisi cette semaine cette magnifique photo prise par la photographe Kit4.

Canot (crédit photo Kit4)

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Chronique littéraire: Âme brisée d’Akira Mizubayashi

Tasse chinoise vue de haut (crédit photo Phrenssynnes)

Âme brisée d’Akira Mizubayashi

Akira Mizubayashi a publié le roman Âme brisée en 2019. Il a étudié au Japon et en France et ses livres sont composés en français.  Cet écrivain et professeur universitaire vit à Tokyo et a gagné plusieurs prix littéraires.

C’est la première fois que je lisais un ouvrage de ce romancier.

J’ai beaucoup d’admiration pour un auteur qui rédige directement dans une autre langue que la sienne. D’autant plus que le japonais et le français sont deux langages si différents.

Quatrième de couverture du livre Âme brisée

4ième de couverture de Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)
Couverture Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé d’Âme brisée

J’ai aimé ce livre, car il m’a fait découvrir plusieurs choses.

Un pan de l’histoire du Japon.

  • Le monde du violon et des luthiers.
  • Le style simple, délicat et zen.
  • De magnifiques morceaux de musique classique. (La gavotte en rondeau de Bach, Rosamunde de Schubert.
  • L’importance de la hiérarchie japonaise qui va jusqu’à influencer la langue.

Je trouve parfois difficile de savoir quand utiliser le tutoiement ou le vouvoiement en français. Cela semble beaucoup plus ardu en japonais, car il y a plusieurs niveaux!

Une autre chose m’a beaucoup impressionné. C’est la verve extraordinaire avec laquelle l’auteur réussit à décrire un morceau de musique interprété au violon.

En voici un exemple.

 

Citation

«Une mélodie simple, touchante, lancinante, transparente comme un ruisseau de larmes, commença à couler sur les cordes du premier violon.»

Ce que j’ai moins aimé d’Âme brisée

Le rythme du livre est lent au début mais comme souvent dans les romans, persévérer dans notre lecture nous fait découvrir une belle histoire.

La richesse de vocabulaire et l’éloquence avec laquelle il décrit la musique alourdissent parfois le texte.

Citation

«Le morceau avait démarré sur un thème sautillant, jovial, épanoui, comme pour accompagner un adolescent de la ville parti en promenade à la compagne, par un matin ensoleillé, pousser par le bonheur d’exister, aiguillonné par la curiosité de découvrir la beauté du paysage environnant. À un moment donné, la musique avait changé de couleur et d’atmosphère, comme si elle traduisait l’inquiétude refoulée de l’adolescent voyant s’amonceler subitement un gros nuage noir dans le ciel, radieux quelques minutes auparavant.»

Tasse et livre Âme brisée (crédit photo Phrenssynnes)

Comme indiqué sur la quatrième de couverture, Rei, le héros de cette histoire, est caché dans une armoire lors de l’arrestation de son père. On apprend  qu’avant le drame, il lisait un livre pendant que son père pratiquait le violon avec ses amis. Ce bouquin dont voici le titre, Dites-moi comment vous allez vivre, existe et il fait partie de ma pile à lire.

Je découvre la littérature japonaise.

Photo de Lhom

Voici un magnifique paysage campagnard dans la région d’Alba en Italie.

C’est un endroit qui se situe près de Crémone, au sud de Milan, où a lieu une partie de l’intrigue du livre Âme brisée.

Campagne près d'Alba (crédit photo Lhom)

C’est un excellent bouquin à lire avant de visiter le Japon ou la région de Mirecourt en France et Crémone en Italie.

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cette chronique.

Si vous avez aimé cet article, je vous exprime toute ma reconnaissance si vous le partagez avec vos amis, votre famille ou sur les réseaux sociaux. 

Je suis également reconnaissante que vous ayez pris le temps de lire mon texte au complet et de contribuer à la popularité du blogue!

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

 

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À la recherche d’un excellent roman pour offrir à Noël?

Le train des enfants de Viola Ardone.

Ce livre de Viola Ardone sera un merveilleux cadeau de Noël, car il touchera la personne à qui vous le donnerez. En continuant la lecture de cette chronique, vous découvrirez les points forts et plus faibles de cette fiction.

Viola Ardone, née à Naples, en Italie, a fait des études en littérature. Elle est maintenant professeure et écrivaine. Le train des enfants, publié en 2019, est son troisième roman.

 

Je dédie cet article à mon ami, Agostino.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture du livre Le train des enfants (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre de Viola Ardone

Tel que vous pouvez le lire sur la quatrième de couverture, ce roman a été inspiré de faits réels qui ont eu lieu en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Plus de 70 000 enfants pauvres ont été déplacés du sud vers le nord de l’Italie pendant quelques mois dans des familles riches. Étant donné que j’aime beaucoup apprendre, cet ouvrage m’a permis de connaître un pan de l’histoire de ce pays.

Dans la première partie de la fiction, le style littéraire de Viola Ardone m’a rappelé celui de Romain Gary dans le livre La vie devant soi. L’intrigue de Viola Ardone, composée au « je », nous raconte le destin d’un gamin de sept ans, Amerigo qui vit à Naples.

Le train des enfants dans la laine (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai adoré la naïveté enfantine que l’auteure a utilisée dans son texte. Cette candeur nous fait sourire plus d’une fois. Dès le début, nous tombons amoureux d’Amerigo. Et, jusqu’à un certain point, l’écrivaine provoque des émotions qu’on a pu éprouver dans les premières années de notre vie. Elle sait toucher chacun d’entre nous avec cette universalité.

Je n’ai pas trouvé de longueurs dans ce livre, la trame coule bien et l’on se laisse bercer par le quotidien des Italiens de cette époque.

Citation

«Moi dans la ruelle on m’appelle Nobel parce que je sais plein de trucs, même si j’ai arrêté d’aller à l’école. J’apprends dans la rue : je me balade, j’écoute les histoires, je me mêle des affaires des autres. Personne ne naît avec la science en infusion.»

 

 Viola Ardone

Ce que j’ai moins aimé du roman de Viola Ardone

Un des aspects que j’ai trouvé difficile en lisant ce roman, c’est de constater à quel point toute cette expérience a dû être pénible et traumatisante, non seulement pour les enfants, mais aussi pour les parents qui les ont laissés partir.

Éloigner un petit de ses parents a toujours un impact et est-il positif ou négatif? Cela dépend d’une foule de facteurs et les retentissements demeureront toujours imprévisibles. J’espère que l’Humanité apprendra de ces histoires et que tous sauront s’en souvenir à l’avenir.

Malgré tout cela, à mon avis, le roman se termine bien. Je ne vous en dis pas plus, sauf que la fin est lumineuse.

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Citation

«Maman devant et moi derrière. Je ne sais pas où on va, elle dit que c’est pour mon bien. Ça sent l’arnaque, comme pour l’histoire des poux. C’est pour ton bien, et je me suis retrouvé avec les cheveux coupés rasibus.»

Viola Ardone.

Conclusion

L’auteure réussit avec finesse à nous toucher avec le ton juste sur un sujet délicat. Vous serez attendri par les répercussions de cette histoire qui se voulait altruiste. On cherche parfois un bon livre qui nous fait vibrer, un beau récit avec des personnages qui vivent des aventures extraordinaires.

Vous aimerez ce livre si:

  • Vous visitez bientôt l’Italie ou vous adorez ce pays.
  • Vous appréciez l’excellente littérature.
  • Vous vous passionnez pour l’humanité, les émotions et les enfants.
  • Vous cherchez un excellent roman à offrir pour Noël.

 

Couverture du livre Le train des enfants (crédit photo Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Comme à toutes les semaines, mon mari, Lhom nous offre une photographie. En lien avec cet article, voici un merveilleux paysage du nord de l’Italie.

Paysage du nord de l'Italie (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cette auteure?

Offrirez-vous ce livre comme cadeau?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Merci à mon amie F de m’avoir recommandé cette lecture.

La panthère de Stéphanie des Horts

La panthère de Stéphanie des Horts

Le fabuleux roman de Jeanne Toussaint, joaillière des rois

 

J’ai lu le livre La Panthère de Stéphanie des Horts, publié chez JC Lattès en 2010. Ce roman biographique relate l’histoire de Jeanne Toussaint, une femme qui avait toute une personnalité! 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de la panthère (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La panthère sur fond ligné (crédit photo Phrenssynnes)

Je me passionne toujours pour les fictions à la Cendrillon. Je me laisse facilement embarquer dans des histoires où l’héroïne évolue, grâce à ses qualités, de son statut miséreux à celui de princesse vénérée.

Originaire de la Belgique, Jeanne Toussaint, violée par l’amant de sa mère alors qu’elle n’est qu’une gamine, s’enfuit à Paris. Elle va rejoindre sa sœur Charlotte qui a subi la même expérience et vit là-bas. Elles deviennent des « horizontales », c’est-à-dire des courtisanes ou des prostituées élégantes. Jeanne, qu’on surnomme la panthère, profite d’une jeunesse exaltante. Elle côtoie la haute société aristocratique. Et par ses qualités et ses relations, à défaut de se marier, elle réussit à obtenir le poste de directrice artistique à la prestigieuse bijouterie Cartier de Paris.

 

La vie de cette femme ambitieuse démontre qu’on peut aller loin à force de persévérance et de travail. Jeanne a du style et du goût, elle a créé la ligne de produits Panthère et est devenue une légende.

Citation

«Charlotte me surnomme Pan-Pan pour la panthère qui rugit en moi. Car elle me connaît bien, sait mon caractère inflexible et ma volonté farouche. Pan-Pan, la panthère. Marche ou crève. Oui, je suis la féline, celle qui avance, souple et silencieuse, courageuse et intraitable. Je vais au bout de mon destin, et je le décide démesuré. Passe, dépasse et surpasse. Ou bien trépasse. Moi, Jeanne Toussaint, du haut de mon mètre soixante, je les distances toutes.»

Stéphanie Des Horst

Cette dame audacieuse rencontre des aristocrates et des artistes débutants à l’époque devenus, depuis, riches et célèbres. Je ne connais pas un grand nombre de tous ces personnages, mais plusieurs de ces noms résonnent encore aujourd’hui.

Entre autres, Jeanne développe un lien d’amitié avec une autre « horizontale », Coco Chanel.

J’ai bien rigolé lorsque Jeanne exprime son impression sur Pablo Picasso.

 « J’adore Pablito, petit Espagnol râblé, hargneux, caractère de chien, mais talent fou. Et quel accent épouvantable. On ne comprend rien à ce qu’il baragouine. »

Puis, on s’amuse de la scène où un copain de Jeanne et Charlotte leur parle de Marcel Proust.

« … le jeune homme pâle aux yeux d’ébène qui suçote sa moustache en jetant des regards inquiets tout autour de lui […]

— Oh, celui-là, répond Hélleu, un dénommé Proust, Alphonse ou Jules, je ne sais plus. Mais il ne te regardera pas, Charlie, on dit qu’il n’aime que les hommes. C’est un écrivaillon, il est tout à sa grande œuvre. À la recherche de je ne sais quoi, encore un qui ne passera pas la barrière aiguë de la postérité. »

J’ai aussi aimé le volet historique de ce livre. Notamment lorsque l’auteure nous raconte l’histoire d’un bijou fabriqué pendant la guerre, l’oiseau en cage.

Ce que j’ai moins aimé

 

Lorsqu’elle est la responsable artistique de la maison Cartier, Jeanne crée des bijoux avec l’équipe. J’aime bien la joaillerie, mais jusqu’à une certaine limite. C’est pourquoi j’ai trouvé quelques longueurs dans le texte.

Par contre, cela m’a fait tomber en admiration devant les talents de l’auteure pour tant de descriptions d’objets précieux. C’est incroyable de la voir utiliser un nombre colossal de mots pour dépeindre ces joyaux.

Dans la dernière section de l’ouvrage, le ton narcissique m’a un peu agacée. L’histoire est écrite au « je », alors la belle Jeanne se louange abondamment.

Est-ce que Jeanne Toussaint était nombriliste? Serait-ce une bévue de Stéphanie des Horts d’avoir choisi ce type de narration? Ou bien a-t-elle voulu, justement, nous démontrer la vantardise de cette femme? On ne sait pas trop. Car si elle désirait lui rendre hommage, une partie du livre ne reflète pas cette vénération.

La panthère et les perles (crédit photo Phrenssynnes)

Conclusion

Vous aimerez ce livre si :

 

  • Vous désirez découvrir un pan de l’histoire de Paris avant un voyage dans la Ville Lumière.
  • Vous aimez les romans historiques.
  • Vous êtes amateurs de bijoux et pierres précieuses.
  • Vous affectionnez les lectures sur les gens riches et célèbres.

Photo de Lhom

En lien avec le livre La panthère dont l’action a lieu à Paris, Lhom nous offre cette magnifique image du pont Alexandre III.

Un pont à Paris(crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteure? Aimez-vous les romans biographiques?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je remercie mon amie J pour m’avoir prêté ce livre.

 

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Pourquoi écouter des balados et mes 10 préférés

Un balado ou podcast, qu’est-ce que c’est?

 

Un balado, c’est comme une émission radiophonique, mais diffusée par Internet. On télécharge un balado sur son téléphone cellulaire ou sa tablette et on peut l’écouter quand on le désire. Cela existe depuis les années 2000, mais c’est devenu très populaire plus tard, avec l’arrivée des appareils téléphoniques intelligents.

L’avantage, c’est que vous n’avez pas besoin d’Internet pour l’écouter, une fois l’épisode téléchargé sur votre appareil. Rarement, vous devrez payer, car la plupart sont gratuits. Par contre, sur ceux gratis, vous remarquerez probablement des publicités. Vous pouvez l’éviter, comme je fais souvent, en faisant avancer rapidement la diffusion.

Vous pouvez écouter des balados avec les applications Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify ou même sur YouTube. Mais vous pouvez aussi les entendre avec votre ordinateur.

Des suggestions de balados à écouter

Que ce soit en marchant, en conduisant la voiture, en cuisinant ou en faisant le ménage, j’aime bien choisir mes émissions audios.

Un des avantages, c’est d’avoir la possibilité de l’écouter au moment qui me convient. Comme je suis une personne qui adore apprendre, alors je suis bien servie avec cette fonction sur mon téléphone.

Je vous propose une liste de balados.

Appareil cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)
Téléphone cellulaire et balado (crédit photo Phrenssynnes)

En français

Ici et ailleurs

Ici et ailleurs est une émission sur les voyages et les découvertes du monde. Chaque épisode, en français, propose une entrevue avec un voyageur singulier. Que ce soit au Québec ou ailleurs, comme le titre l’indique, on y rencontre une brochette variée de personnalités qui aime bourlinguer, chacun à sa manière. On y entend des aventures étonnantes, des idées de destinations intéressantes et des façons originales et diverses de visiter la planète.

J’ai bien aimé l’épisode avec Jonathan B. Roy.

J’ai eu le plaisir de participer à cette émission avec l’animateur Yves Simard.

Le grand écart

Jean-Philippe Wauthier anime le balado, Le grand écart, sur le thème de la pratique de l’activité physique et ce qui s’y rattache. On y parle de nutrition, de psychologie sportive et des dernières nouveautés en entraînement. C’est mon amie, madame C, qui m’a fait découvrir cette émission. Et cela m’a convaincue à recommencer la course après avoir écouté l’épisode avec Josée Prévost.

C’est parfait pour écouter en courant ou pour vous motiver à bouger.

Ohdio

Il y a bien sûr toute la variétée présenté par Radio-Canada. Vous devez télécharger l’application Ohdio pour les écouter.

En anglais

The Art of Charm

J’ai apprécié cet épisode de ce podcast américain, The Art of Charm. On y rencontre un auteur qui présente son nouveau livre. Il nous révèle sa découverte des six types d’habilités nécessaires pour le succès d’un groupe. Pour lui, un papa et une maman forment une équipe, de même qu’un couple. J’ai donc trouvé cette conversation enrichissante, car elle ne s’applique pas seulement à une organisation de travail, mais à tous ceux qui peuvent, d’une manière ou d’un autre, constituer une équipe. C’est une façon de se connaître davantage afin d’améliorer notre efficacité et de mieux se comprendre.

Vous me direz dans les commentaires si vous avez découvert vos plus grandes habiletés!

Huberman lab

Andrew Huberman est un neuroscientifique et professeur à la faculté de médecine de l’université de Stanford. Il a lancé ce balado, Huberman lab, en 2021 et il est devenu très populaire. Bien qu’il faille se réserver plus de temps pour écouter ce podcast en anglais, il s’est classé dans les meilleurs pour les catégories Science, Éducation et Santé physique. J’ai trouvé ces épisodes stimulants, car ils nous font découvrir comment les dernières recherches scientifiques peuvent nous aider au quotidien.

 

 

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book club illustration1  (credit DIVI)

Cal Fussman

J’ai découvert les émissions de Cal Fussman par l’entremise de Tim Ferris. Cal Fussman a un don pour les interviews. Dans l’épisode que je vous présente, il rencontre un ancien commandant des forces navales américaines. Celui-ci nous explique comment un simple exercice de respiration l’a mis sur la voie de la guérison après un choc post-traumatique. Cet exercice peut être très utile pour quiconque vit une situation stressante.

Dr Russell Kennedy, md

Russell Kennedy est un médecin canadien originaire de Vancouver.  Son expérience personnelle et médicale l’a amené à développer une expertise singulière qui m’a frappée. C’est touchant qu’il fasse preuve de vulnérabilité en nous parlant de son vécu familial. Il est fascinant à écouter, car, même si vous ne souffrez pas de problèmes de santé mentale, son approche reste innovatrice.

Pour moi qui ne suis pas parfaitement bilingue, j’ai trouvé que l’accent du Dr Kennedy facilite l’écoute de ce podcast en anglais. Parfait pour pratiquer votre anglais.

Téléphone et balado (crédit photo Phrenssynnes)

The Daily Stoïc

Ryan Holiday est un écrivain et conférencier qui a travaillé dans le marketing. Son podcast s’inspire de la philosophie stoïcienne, des penseurs tels que Marc Aurèle et Sénèque. Ces capsules de différentes longueurs sont de type question-réponse de l’auteur ou des entrevues avec des gens qui viennent de milieux disparates.

Ann Kroeker, writing coach

Pour ceux et celles qui s’intéressent à l’écriture et souffrent du syndrome de la page blanche, cette coach vous aidera à le combattre. Ann Kroeker nous parle aussi de créativité, de productivité et de formation continue pour les écrivains.

The Tim Ferriss Show

Je vous ai déjà parlé de Tim Ferriss.

J’ai découvert son blogue et ses livres il y a plusieurs années. J’aime bien sa façon originale de voir les choses. Il pose de bonnes questions, ce qui donne le ton juste à ses entrevues avec des personnalités captivantes.

Je vous présente trois épisodes différents.

Ray Dalio (un des préférés de Lhom)

Ray Dalio est un gestionnaire d’actifs d’environ 160 milliards de dollars. Il a commencé simplement dans son petit appartement, mais il a réussi à bâtir une des plus importantes sociétés privées américaines.

On le surnomme « Le Steve Jobs de l’investissement. » Dans cette entrevue avec Tim Ferriss, il nous explique comment son succès est dû aux principes qu’il a appris et appliqués au fil des années.

Maria Sharapova

Vous connaissez sûrement cette personnalité qui est une des meilleures joueuses de tennis au monde. Dans ce podcast, elle discute avec Tim Ferriss de sa vie, de stratégies d’entraînement, de performances mentales et de psychologie sportive.

Elizabeth Gilbert

Elizabeth Gilbert est l’auteur de nombreux best-sellers du New York Times, dont les livres Mange, prie, aime et Comme par magie. J’ai particulièrement adoré ce dernier qui traite de la créativité. J’estime beaucoup sa philosophie de vie et l’on ressort épanoui après avoir écouté cette entrevue.

Photo de Lhom

Cette semaine, Lhom nous présente une photo d’un paysage hivernal.

Lhom désire mentionner que son balado numéro un est d’écouter tous les bruits de la nature lorsqu’il se promène dans la forêt!

Meilleur balado: les bruits de la nature (crédit photo Lhom)

Et vous? Est-ce que vous écoutez des balados? Quel est votre préféré?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les personnes et/ou compagnies  mentionnées n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. Je n’ai reçu aucune rétribution pour cet article.

[Idée lecture] Un excellent roman tendre et doux de Virginie Grimaldi

Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi

Virginie Grimaldi a quarante-cinq ans et vit à Bordeaux. Elle a publié son premier livre en 2015. On classe ses fictions entre le genre chick-lit et feel good. On mentionne, sur la quatrième de couverture, qu’en 2019, elle est la romancière la plus lue en France.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de Et que ne durent que les moments doux. (crédit photo Phrenssynnes)

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)
Tasse de thé, gâteau et livre (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai aimé le ton humoristique et, à certains moments, caustique, de l’auteure qui plus d’une fois m’a fait sourire. Voici une citation avec Édouard, le chien dont hérite Élise.

Citation

« Mon adorable fils a laissé un vide, mais aussi son chien. Édouard pèse quatorze kilos, dont treize d’intestin. À l’instar des chats, il nous fait chaque jour une offrande, et ce n’est pas un oiseau. »

Virginie Grimaldi

Tel que vous pouvez le voir sur la quatrième de couverture, c’est l’histoire d’Élise et de Lili. Oh!  Quelle coïncidence! Dans le dernier roman que j’ai lu, un des personnages importants s’appelait également Elise, mais sans accent.

Ces femmes, habitant Bordeaux, vivent des moments clés dans leur vie. Une vient d’accoucher et l’autre expérimente le syndrome du nid vide, car son benjamin est parti étudier à Paris.

Donc, les chapitres alternent entre la narration homodiégétique d’Élise et Lili. Que voici un grand mot! Tel que Dominic Bellavance nous en donne la définition dans son blogue.

« Nom scientifique : Narration homodiégétique.

Avec cette narration, c’est le héros qui raconte sa propre histoire. Il narre le récit au « je » et intériorise la plupart des évènements qui se déroulent autour de lui. Le texte sera souvent teinté du point de vue particulier et du langage de celui qui raconte. »

Dominic Bellavance

En tant que lecteur, j’ai remarqué qu’avec ce type de narration, l’auteur réussit fréquemment à créer un effet « surprise ». Car le texte est coloré du point de vue du personnage. C’est ce qui permet à l’écrivain de se jouer de nous et de nous faire vivre, avec une pirouette littéraire, une stupéfaction distrayante.

Et effectivement, dans Et que ne durent que les moments doux, je n’ai pas vu venir la finale.

N’est-ce pas notre désir, comme lecteur?

J’aime la plume très sensorielle de Virginie Grimaldi.

Citation de Virginie Grimaldi

« Charline me donne les dernières nouvelles de sa vie outre-Manche, je lui raconte mes derniers jours, elle me demande si je vais bien, je mens, on se souhaite une bonne nuit, et puis le silence.

Ce silence qui hurle dans mes oreilles. »

Virginie Grimaldi

 

Voici un autre exemple du ton particulier de cette romancière.

Citation

« Édouard est rentré à la maison. Pour fêter ça, il a offert son œuvre au tapis. J’ai offert le tapis à la poubelle. »

Virginie Grimaldi

Couverture de Et que ne durent les moments doux (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

 

J’ai trouvé le titre long et difficile à retenir. Il est tiré d’une œuvre musicale d’Alain Bashung.

Parfois on tombe un brin dans la mièvrerie, surtout dans les chapitres de Lili, la plus jeune des deux héroïnes, celle qui vient d’accoucher. Est-ce sa candeur qui devient trop doucereuse? Cela m’a un peu agacée, mais ne m’a pas empêchée de continuer mon cheminement vers la rencontre des personnages. Car, avec cette construction romanesque, on sait que l’auteure nous mène à l’instant où l’on découvrira leur lien.

En conclusion pour ce roman de Virginie Grimaldi

L’intrigue a lieu à Bordeaux donc, à lire si vous visiterez bientôt cette ville. Par contre, il n’y a pas beaucoup de référence en rapport à cet endroit.

Bref, Et que ne durent que les moments doux est un excellent bouquin lorsqu’on a envie de se plonger dans une histoire émotive et tendre.

Photo de Lhom

 

Étant donné que l’intrigue du roman de Virginie Grimaldi a lieu à Bordeaux, Lhom nous offre cette semaine, une vue de la place de la Bourse à Bordeaux.

Place de la bourse à Bordeaux (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cette auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

Les hommes ont peur de la lumière

J’ai lu Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy. C’est le deuxième roman de cet auteur que je découvre. En 2019, je vous avais fait une critique de La symphonie du hasard.

Kennedy est un écrivain américain reconnu particulièrement pour dénoncer le puritanisme religieux aux États-Unis. Dans ce roman publié en 2021, il nous en fait une démonstration criante.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture livre de D Kennedy(crédit photo Phrenssynnes) ph

Ce que j’ai aimé

Il se crée une très belle relation d’amitié entre Brendan, le chauffeur Uber et la cliente Elise.

J’ai beaucoup d’admiration pour le talent de Douglas Kennedy car l’idée de l’intrigue m’a impressionnée. L’auteur place ses héros dans une situation représentative du débat profond de l’Amérique actuelle. Les personnages sont confrontés à de sévères divergences au sein de leur propre famille, comme au cœur de leur nation. Je trouve que la trame percutante est habilement choisie pour démontrer l’antagonisme dans lequel les Américains doivent faire face au quotidien.

L’Amérique est contrainte à une dichotomie noire ou blanche alors qu’en réalité, l’être humain doit naviguer, non seulement dans différentes nuances de gris mais parfois dans une myriade de couleurs.

Les 256 pages se lisent bien et l’écriture fluide. La traduction d’un bon ton n’est pas agaçante comme certaines peuvent l’être souvent, pour nous les Québécois.

La dernière partie de l’histoire nous happe, un véritable suspense mené d’une main de maître. Tel que promis sur la quatrième de couverture, le thriller est haletant.

Citation de Les hommes ont peur de la lumière

Voici une citation où j’aime bien le rythme et le talent de l’auteur pour, non seulement décrire une situation mais aussi nous la faire sentir.

«Elle est sortie de la voiture et s’est approchée de l’entrée à petits pas hésitants, à croire qu’elle redoutait une nouvelle explosion. Puis elle s’est arrêtée et a redressé les épaules, soudain résolue. Déterminée. Sans crainte.

Mais quand elle s’est retournée vers moi, j’ai lu quelque chose dans son regard. Ni colère ni ressentiment. De l’inquiétude. De l’inquiétude pour elle-même et pour moi.»

Douglas Kennedy

Couverture de Les hommes ont peur de la lumière (crédit photo Phrenssynnes)

Au début de Les hommes ont peur de la lumière, l’auteur nous démontre les difficultés et la vulnérabilité auxquelles sont confrontés les chauffeurs Uber. J’ai apprécié ces explications et la critique sociale de cette compagnie.

Citation

» On ne travaille pas chez Uber.

 

Personne ne travaille chez Uber.

 

On conduit pour Uber.

 

Alors, même si on n’est pas leur «employé» à proprement parlé…

 

On est leur prisonnier.»

 

Douglas Kennedy

Ce que j’ai moins aimé

 

Par contre, j’ai remarqué quelques longueurs dans les précisions des problèmes financiers de Brendan. J’avoue que c’est la seule page lue en diagonale.

C’est un bouquin à lire si vous allez à Los Angeles. Il vous fera découvrir une réalité poignante de cette ville. Personnellement, j’ai trouvé que l’histoire ne me donnait pas envie d’aller visiter à nouveau cette ville!

 

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book club illustration (credit DIVI)

Conclusion de cette critique sur Les hommes ont peur de la lumière

J’ai beaucoup aimé ce livre mais surtout la fin. Trois courtes phrases incisives qui résument l’émotion que ressentent sûrement beaucoup d’Américains chaque jour.

Cette fin m’a touchée.

 

Photo de Lhom

En lien avec le livre Les hommes ont peur de la lumière, Lhom nous présente cette semaine une photo qu’il a prise, il y a quelques années, à Los Angeles. Je crois que c’est une bonne représentation du volumineux trafic de cette grande ville américaine.

Trafic près de L.A. (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteur? Aimez-vous Douglas Kennedy?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique littéraire: lire l’excellent roman Rien qu’à moi, d’Elisabeth Norebäck

J’ai lu le roman Rien qu’à moi d’Elisabeth Norebäck.  Cette Suédoise a écrit cette histoire pendant un de ses trois congés de maternité. Ingénieure de formation, elle habite Stockholm avec sa famille. Rien qu’à moi, son premier roman a été publié en 2017.

Quatrième de couverture de Rien qu’à moi

Quatrième de couverture de Rien qu'à moi (crédit photo madame A)

Ce que j’ai aimé

Rien qu'à moi d'Elisabeth Norebäck (crédit photo madame A)

Cette première œuvre se définit comme un page turner, stressant à souhait. Le pire, c’est qu’on devine la situation, mais on ne peut s’empêcher de continuer notre lecture, car on veut savoir comment! Comment cela va-t-il arriver et se terminer?

J’ai bien aimé le climat nordique suédois si propice au suspense psychologique.

Le livre est composé au « je » et ce « je » représente, à tour de rôle, les points de vue des deux mères, Stella et Kerstin, et Isabelle, la fille.  Nous retrouvons aussi quelques sections qui présentent des extraits du journal de Stella. Cette judicieuse construction nous amène à évoluer dans l’histoire, mais c’est surtout le style qui nous fait vivre les émois des protagonistes. Nous éprouvons les émotions de personnages quand l’écrivaine décrit les perceptions physiologiques. 

Remarquez cet extrait qui dépeint la respiration, les battements du cœur, la douleur. Après, elle axe sur le visuel, la sensation auditive, avec le bruit de la pluie et ensuite l’atmosphère de son bureau. Si ce livre m’a happée, c’est probablement à cause de cette qualité littéraire, mais aussi, car j’ai toujours eu la phobie de perdre une de mes filles.

Citation

« Je suis allongée par terre.

Les jambes repliées, les bras passés autour des genoux.

Inspire. Expire.

Mon cœur bat encore à mes oreilles, la douleur au creux de mon ventre s’est changée en nausée, mais au moins j’ai cessé de trembler.

Je m’appelle Stella Widstrand à présent, plus Johansson. J’ai trente-neuf ans, plus dix-neuf. Et je n’ai plus de crise de panique.

Une lumière d’automne grisâtre filtre dans la pièce. J’entends encore la pluie qui tombe à verse dehors. Mon bureau, au cabinet, est comme d’habitude. Hautes fenêtres, murs vert mousse. Une grande toile représentant un paysage et un parquet recouvert d’un tapis tissé à la main. Mon vieux bureau usé, les fauteuils dans les coins, de part et d’autre de la porte. Je me rappelle quand j’ai décoré cette pièce, le soin avec lequel j’ai choisi chaque détail. Je ne me rappelle pas, en revanche, pourquoi c’était aussi important.

J’ai toujours imaginé que je la retrouverais. Pas que ce serait elle qui me tomberait dessus. »

Elisabeth Norebäck

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book club illustration (credit DIVI)

Ce que j’ai moins aimé de Rien qu’à moi

 

La première partie, qui est plus lente, regorge de quelques longueurs.

Un certain manque de logique dans cette histoire m’a étonnée. Je trouve que les policiers suédois passent pour des idiots et des incompétents. Et pourtant, j’éprouve de la difficulté à les imaginer aussi mauvais que ça. Après tout, on s’attend au même savoir-faire que Wallender!

Et c’est là, la faiblesse du roman. L’écrivaine aurait peut-être dû exploiter ce point de vue rationnel, et nous en dire plus sur l’enquête officielle. Lorsque son enfant disparaît, les détectives ne retiennent pas l’hypothèse de kidnapping. Je trouve cela aberrant!

Elisabeth Norebäck aurait dû nous donner plus d’éléments qui auraient pu étayer cette hypothèse non plausible. Cela aurait rendu l’histoire plus crédible et je me demande si l’auteure n’a pas perdu quelques lecteurs à cause de cela. Peut-être est-ce moi qui suis trop logique? Je crois que, si je m’étais retrouvée à la place de Stella, j’aurais tenté de récolter des preuves concrètes à soumettre aux policiers afin de confirmer que cette jeune femme de vingt-deux ans était ma fille. Par exemple, le personnage aurait pu engager un détective privé, essayer d’obtenir un échantillon d’ADN. Par contre, un maelstrom de sentiments submergeait Stella, à tel point que son équilibre mental en était menacé.

Conclusion 

Peu importe cette faiblesse, j’ai continué à dévorer ce roman jusqu’à la dernière page avec beaucoup d’avidité. Peut-être, est-ce le signe ou la preuve qu’on lit pour ressentir des émotions! Et tout ce que Stella effectue pour retrouver sa fille, je l’aurais sans doute accompli moi aussi!

 

Si vous avez besoin de vous changer les idées, vous enfuir de votre quotidien, je vous le recommande.

C’est une excellente histoire à découvrir avant d’aller visiter la Suède et particulièrement Stockholm.

 

Pour un premier roman, Elisabeth Norebäck peut être fière et je garde ce nom d’écrivaine en tête, car je savourerai certainement ses autres livres.

Photo de Lhom

Cette semaine, voici une photo du pont fleuri à Luzerne en Suisse.

Le pont fleuri à Luzerne (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Un merci spécial pour la collaboration de mon amie, madame A, pour les photos du livre.

L’eau rouge, un excellent roman policier pour vous faire découvrir un pays

J’ai lu L’eau rouge, l’excellent roman policier de l’écrivain croate Jurica Pavicic. Toutes mes excuses à l’auteur et au peuple croate. Je n’ai pas découvert, malgré toutes mes recherches, comment taper sur mon clavier, les différents accents sur la lettre «c». L’appel est lancé à tous, s’il vous plaît, avisez-moi si vous trouvez la solution.

Cet écrivain est né en 1965 à Split, une ville croate où a lieu une partie de l’intrigue de cette fiction. L’eau rouge est le premier roman de cet auteur publié en français. Il a remporté le Prix du polar européen en 2021 ainsi que le Grand Prix de littérature policière.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

 

J’ai aimé l’écriture claire, juste, sans être incisive.

L’intelligence de la construction nous fait connaître, à chaque chapitre, les états d’âme des différents protagonistes impliqués dans la disparition d’une jeune femme.

Dans un genre policier, l’auteur synthétise trente ans en Croatie, de la chute du communisme jusqu’à l’explosion touristique. Sans être un livre politique, Pavicic nous présente un pays, ses habitants et l’histoire croate de 1989 à 2017.

On y parle de la guerre qui a scindé la Yougoslavie, mais à travers les personnages affectés par la disparition de Silva, parfaitement en lien avec l’intrigue.

Ce que j’ai moins aimé

Couverture de L'eau rouge (crédit photo Phrenssynnes)

L’histoire se déroule sur une trentaine d’années, donc ce n’est pas un rythme de suspense. Ce n’est pas un page turner. Il n’y a pas de longueurs, mais la cadence est un peu lente. Cela m’a pris un moment à m’acclimater à cette vitesse. En fait, c’est la vitesse de ces gens qui vivent des évènements pénibles. Pourtant, ils sont dans un endroit fabuleux sur la côte dalmate.

Citation

«Vesna se souvient de tout cela. Elle se souvient de ces quatre personnes assises autour de la table de la cuisine, sous le Jésus endormi et les paysages canadiens du calendrier. Le crépuscule tombe sur Misto, on entend les essais de sonorisation pour la fête des pêcheurs qui aura lieu dans le petit port. Elle se souvient de ces quatre ombres en train de dîner, qui goûtent au repas, se versent du vin, discutent. Jakov va se lever, déposer les assiettes dans l’évier et ranger le vin dans le buffet. Silva va quitter la table et se traîner avec paresse et langueur jusque dans sa chambre.»

Jurica Pavicic

C’est un roman original, différent de mes lectures habituelles, une merveilleuse fiction sur le thème de la disparition, celle d’une jeune femme, mais aussi d’un pays.

C’est un roman parfait pour lire avant de partir en Croatie.

De plus, Jurica Pavicic nous fait réaliser l’importance cruciale de certains détails dans une enquête policière. Il s’agit d’un élément qui, dans cette histoire, aura un impact sur la vie de plusieurs individus même après trente ans. Puisque je ne suis pas une divulgâcheuse, ne comptez pas sur moi pour vous révéler cet infime élément! Je vous laisse le trouver.

Je fais un clin d’œil, ici, à mon ami Twitter, le blogueur Justin Busch. Tombé amoureux de la France pendant la pandémie, il regarde des films de Louis de Funès et cuisine de la gastronomie française pour apprendre la langue de Molière! Jamais je n’aurais cru qu’un Américain de la Californie me ferait découvrir un mot québécois que je ne connaissais pas : divulgâcheur.

 

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Photo de Kit4

Cette semaine, exceptionnellement, c’est ma fille Kit4 qui nous présente une photographie. Puisqu’elle a visité la Croatie en 2018 telle que je vous le spécifiais dans cet article, voici une vue prise dans les îles près de Split, la région où, justement, l’intrigue de ce roman a eu lieu.

Paysage Croate (crédit photo Kit4)

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous visité la Croatie?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine .

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs, éditeurs et personnes mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

10 séries exceptionnelles à ne pas manquer à l’automne

La saison froide arrive à grands pas et nous installer devant la télévision pour regarder des histoires en série représente une activité hygge incontournable.

Si vous avez déjà visionné toutes mes recommandations dans cet article, en voici d’autres toutes aussi intéressantes.

  • Young Sheldon

    • À visionner sur Netflix, 5 saisons, environ 20 épisodes par saison d’une durée d’environ 20 minutes. Disponible en français.
    • Dans Young Sheldon, on vit les aventures de Sheldon, un enfant doué d’un intellect exceptionnel sauf dans les relations humaines, et de sa famille. C’est une série légère, chaleureuse et pleine d’humour qui est intéressante à regarder si vous n’avez pas beaucoup de temps, puisque les épisodes ne durent que vingt minutes. J’aime cette œuvre qui nous rappelle que l’intelligence émotionnelle est plus importante que l’intellectuelle. Sheldon Cooper est le même personnage que celui de la série The Big Bang Theory.
  • Blindspot

    • À visionner sur Netflix, 5 saisons, environ 22 épisodes d’une durée d’environ 42 minutes. Disponible en français.
    • Une femme amnésique au corps tatoué de la tête au pied découvre avec l’aide du FBI que ses tatouages sont des indices pour révéler les actes de criminels. J’ai trouvé cette histoire très intrigante.
Série Blindspot (capture écran de Phrenssynnes)
  • Biohackers

    • À visionner sur Netflix, 2 saisons, 6 épisodes d’une durée d’environ 45 minutes.
    • Disponible en français.
    • Une jeune femme commence des études de médecine dans une grande université allemande avec la mission secrète de révéler le lien entre la mort tragique des membres de sa famille et une professeure réputée. C’est une excellente série qui nous fait réfléchir sur l’éthique et la science.

 

 

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Série Manifest (capture écran de Phrenssynnes)
  • Manifest

    • À visionner sur Netflix, 3 saisons, 13 à 16 épisodes par saison, d’une durée d’environ 42 minutes. Disponible en français.
    • Un avion porté disparu il y a plusieurs mois atterrit aux États-Unis Les passagers en sortant de l’avion se retrouvent à la bonne destination, mais doivent faire face à une nouvelle réalité où leurs proches ont évolué sans eux. J’aime les séries de science-fiction bien ficelée.
  • The Lincoln Lawyer

    • À visionner sur Netflix, 1 saison, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 50 minutes. Disponible en français.
    • Mickey Haller, un avocat renommé et connu pour travailler dans sa Lincoln, est en convalescence d’un accident de surf lorsqu’il hérite du cabinet d’un collègue assassiné. Il récolte ainsi d’une affaire de meurtre très médiatisé. Un personnage des romans de Michael Connely a inspiré cette série.
Série Lincoln Lawyer (capture écran de Phrenssynnes)
  • Madame Maisel, femme fabuleuse

    • À visionner sur Prime Video, 4 saisons, 8 à 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 50 à 60 minutes. Disponible en français.
    • À New York à la fin des années 50, on nous présente la vie d’une jeune femme juive, riche et sympathique qui se découvre un talent d’humoriste. J’ai trouvé cette série intéressante du point de vue historique et l’énergie et les aventures de madame Maisel sont rafraîchissantes.
Série Bosch (capture écran de Phrenssynnes)
  • Bosch

    • À visionner sur Prime Video, 7 saisons, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 50 minutes. Disponible en français.
    • Titus Welliver joue le rôle d’Harry Bosch, un enquêteur criminel de la police de Los Angeles. C’est un personnage des romans de Michael Connely. Étant déjà une fan de cet écrivain, j’ai adoré cette série. L’authenticité et l’éthique du policier impressionnent.
  • Bosch : Legacy

    • À visionner sur Prime Video, 1 saison, 10 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 50 minutes. Disponible en français.
    • C’est l’excellente suite de Bosch où Harry Bosch est devenu détective privé alors que sa fille, Maggie, suivant les traces de son père, commence sa carrière de policière à Los Angeles. On retrouve aussi le personnage de Honey Chandler, une avocate qui a survécu à une tentative d’assassinat.
  • Jack Ryan

    • À visionner sur Prime Video, 2 saisons, 8 épisodes par saison, d’une durée d’environ 45 à 60 minutes. Disponible en français.
    • Ce sont les aventures de Jack Ryan, un héros des romans de Tom Clancy. Ce jeune analyste de la CIA est lancé dans une enquête qui le mène à résoudre une importante affaire de terrorisme. L’intelligence et l’éthique du personnage génèrent le cœur de l’histoire. Un suspense incroyable.
Série Jack Ryan (capture écran de Phrenssynnes)
  • The Summer I Turned Pretty

    • À visionner sur Prime Video, 1 saison, 7 épisodes par saison, d’une durée d’environ 39 à 52 minutes. Disponible en français.
    • Sur le thème du passage à l’âge adulte, cette série est basée sur le premier roman d’une trilogie de Jenny Han. Une deuxième saison de cette série légère et romantique est en production. Deux familles se réunissent tous les étés à Cousins Beach dans le Maine. Je n’ai jamais visité cet endroit, mais cela m’a donné le goût d’aller y faire un tour avec Lhom et Brittany Brexit. L’intrigue est fondée sur le personnage de Belly qui est sur le point d’avoir seize ans. S’étant métamorphosée dans la dernière année, elle a espoir que cet été-là sera différent des autres. Léger, agréable et parfait pour se changer les idées.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo de Californie. Elle a été prise à Santa Barbara, près de Los Angeles, lieu de la série Bosh.

Santa Barbara (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous vu ces séries? Est-ce que vous avez d’autres suggestions?

Je vous souhaite un bon visionnement.

Phrenssynnes

P.S. Il n’y a aucun lien affilié dans cet article.

Chronique littéraire de Jaune Caravage, un roman policier italien étonnant!

J’ai choisi le livre Jaune Caravage pour découvrir l’auteure Gilda Piersanti.

J’ai entendu parler d’elle par mon amie Twitter et bibliothécaire @SylvieGeo. Elle a gazouillé qu’elle lisait Le saut de Tibère de cette écrivaine et que ce bouquin faisait partie des Saisons meurtrières. Ce sont une collection de romans avec les mêmes personnages policiers. On a créé une minisérie télévisée en France.

Jaune Caravage a été publié en 2008.

J’aime emprunter de vrais livres à ma bibliothèque municipale, car je préfère lire sur du papier avant de m’endormir. Cela m’aide à limiter ma consommation de lumière bleue et à favoriser le sommeil.

 

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Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Couverture de Jaune Caravage(crédit photo Phrenssynnes)

J’adore découvrir une auteure qui a écrit un tas de fictions avec les mêmes personnages comme Louise Penny.

Les romans de Gilda Piersanti sont un bon filon, si vous aimez les histoires policières.

L’action se passe à Rome en Italie et cela me permet de mieux connaître cette ville que je n’ai jamais visitée. Les berges du Tibre semblent un endroit magnifique pour se promener, mais parfois risqué, telles qu’on le constate dans ce roman.

Si vous projetez un voyage à cet endroit, lisez ce livre et il vous fera découvrir une partie de cette cité avant votre départ!

On embarque vite dans l’histoire qu’on ne veut plus lâcher après. J’ai aimé les personnages de Mariella De Luca et sa collègue, Sylvia Di Santo, et je lirai probablement les divers romans de la série. J’ai beaucoup d’admiration pour le métier de ces enquêteurs de police ainsi que tous ceux qui travaillent dans ce milieu. Naviguer dans les eaux troubles du crime et coincer la pire race des bandits, les assassins, demandent une intelligence et des facultés incroyables.

Le lien avec la littérature dans l’intrigue demeure une chose particulière qui m’a fait craquer pour ce roman.  On y fait référence à une nouvelle d’Edgar Poe. Et c’est même une autre œuvre littéraire qui aide l’inspectrice à comprendre un détail important dans l’homicide. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous révéler le punch !

Le mot Caravage fait référence à un peintre ayant vécu au début des années 1600.

Et l’auteure nous renvoie à cette œuvre particulière de l’artiste.

Citation

J’adore cette citation.

« Eva l’avait sortie de l’ombre en la désignant du doigt comme le Christ de Caravage sort Matthieu de son tripot obscur et l’inonde la lumière jaune. Jaune Caravage. Sa vie était obscure comme le tripot de saint Matthieu, son jaune à elle avait été Eva. »

Gilda Piersanti

Ce que j’ai moins aimé

J’ai remarqué beaucoup de mots en italien et de référence à ce pays. Au début, j’étais un peu perdue, mais grâce aux notes en fin de volume, j’ai fini par m’y retrouver.

Jaune Caravage n’est pas la première histoire de la collection. Se glisser dans la peau des différents protagonistes se fait aisément même si c’est le quatrième volet de la série. Par contre, à un moment donné, dans le récit, un personnage est parachuté dans l’intrigue et on se demande d’où il vient, celui-là. Après avoir lu deux fois le paragraphe qui nous éclaircit son existence, j’ai compris de façon un peu ardue le lien avec un autre roman plus ancien.

Photo de Lhom

En plus de la photo de Lhom, cette semaine, je vous dirige vers cette magnifique photo sur Instagram, représentant de façon exceptionnelle la lumière dorée d’un coucher de soleil. Est-ce cette lumière que Caravage essaie de reproduire dans ces oeuvres?

The cozy lifestyle, le compte d’une jeune photographe que je vous invite à suivre.

La photo de Lhom a été prise au lac de Côme en Italie. Un paysage différent de ceux relatés dans le roman policier de Gilda Piersanti mais une image qui fait plaisir aux yeux.

Lac de Côme, Italie (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous Gilda Piersanti?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

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La Dame de la rue des Messieurs de Jean Lemieux

Je vous présente le bouquin québécois que je me suis procuré cette année dans le cadre de l’évènement « le 12 août, j’achète un livre québécois. »

J’ai sélectionné un livre de Jean Lemieux. Voici les raisons de mon choix :

 

  • Je connais l’auteur, car j’ai déjà lu ses romans policiers dont l’intrigue se passe aux Îles de La Madeleine et j’ai apprécié ses livres.
  • Je sais qu’il vit à Québec. Tant qu’à acheter québécois, pourquoi ne pas acheter « pure laine! »
  • J’ai beaucoup aimé la première de couverture du bouquin. Pour deux choses: le dessin m’a plu et, au toucher, le livre est doux!

Vous pouvez constater l’irrationalité des critères de choix d’un ouvrage!

Je suis allée à pied avec mon amie F à la librairie Vaugeois pour acheter ce livre.

 

 

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Quatrième de couverture

Quatrième de couverture du livre de Jean Lemieux (crédit photo Phrenssynnes)
La Dame de la rue des Messieurs (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Comme pour le choix d’un livre, votre avis sur une œuvre demeure très subjectif et variable d’une personne à l’autre. L’émotion ressentie par le lecteur influencera beaucoup s’il adore ou pas. De plus, l’écrivain ne contrôle pas ces perceptions.

Dans cette histoire, je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à l’héroïne. Elle est une femme dans la soixantaine qui habite près de chez moi et qui est une cliente assidue de la librairie Vaugeois. Oui, celle-là où j’ai acheté ce livre. Quelle coïncidence!

J’ai aimé la rencontre de deux êtres perturbés par des choix faits lors de leur jeunesse. À l’âge mûr, un bouleversement soudain dans leur quotidien les amène à aller de l’avant. Une démarche, qu’ils auraient pu réaliser il y a longtemps, mais ils s’en sentaient incapables.

J’adore améliorer ma culture et dans ce livre, j’ai appris la différence entre un piano Steinway Hamburg et New York.

Dans l’histoire, l’Appassionata de Beethoven joue un rôle important. Je ne connaissais pas cette sonate pour piano longue d’environ vingt minutes et qui, d’un point de vue technique, est reconnue pour sa difficulté à exécuter. En plus de découvrir cette musique, j’ai aussi acquis plus de connaissances sur la vie de Beethoven.

J’apprécie beaucoup le talent de Jean Lemieux pour décrire une scène et nous en faire sentir l’émotion. L’héroïne, dans un magasin d’instruments de musique, s’amuse à distraire son professeur, mais elle n’impressionne pas que lui. J’aime beaucoup cette citation.

Citation

« Après avoir demandé la permission au vendeur obséquieux, Michèle s’assoit au clavier, ouvre son cahier et se tourne vers son Betreuer. […] Avec maîtrise, mais aussi avec dérision, elle joue un passage furibond du premier mouvement de l’Appassionata, un galimatias d’accords syncopés et d’arpèges, fortissimo, qui fait chuter la mâchoire du vendeur et se retourner un jeune tatoué magasinant un synthétiseur. »

Jean Lemieux

Ce que j’ai moins aimé

Je ne peux pas reconnaître à sa juste valeur tous les détails musicaux dont l’auteur disserte. Si vous ne connaissez pas ma relation avec l’art musical, je vous invite à lire cet article.

Vous comprenez maintenant mon incapacité à analyser ces deux images. Tout ce que je pourrais dire c’est qu’une semble plus compliquée que l’autre.

Ligne de musique (crédit photo Phrenssynnes)
Une partie de l'Appassionata (crédit photo Phrenssynnes)

C’est bon un roman à lire si vous projetez un voyage à Vienne en Autriche. Sinon, cette histoire vous fera voyager!

En conclusion, La Dame de la rue des Messieurs n’est pas un page turner. C’est une charmante histoire d’amitié où deux personnages évoluent. Cette fiction nous entraîne dans l’aventure touchante de deux êtres affectés par le destin qui se découvrent et s’entraident.

Photo de Lhom

En lien avec cette histoire qui se passe en partie à Québec, Lhom nous offre une image du symbole de cette ville. 

Symbole de la ville de Québec (crédit photo Lhom)

Connaissiez-vous cet auteur?

Quel est votre livre québécois acheté le 12 août?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne  semaine.

Phrenssynnes

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Un chronique littéraire sur le roman Femme forêt, un livre d’Anaïs Barbeau-Lavalette

Publié en 2021 chez les éditions Marchand de feuilles, ce livre, de 287 pages, a été inspiré par la vie de l’auteure pendant le début de la pandémie.

J’avoue, candidement, que je ne connaissais pas cette écrivaine. C’est ma sœur qui, en m’offrant ce recueil, me la fait découvrir. Anaïs Barbeau-Lavalette est aussi scénariste et réalisatrice dans le monde du cinéma.

Habituée à être derrière l’objectif, elle s’est elle-même mise sous les projecteurs dans cet ouvrage.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Femme forêt 2(crédit photo Phrenssynnes)

Cette Anaïs survit à la pandémie dans la misère, réfugiée avec ses trois enfants, un conjoint qui semble souvent absent et une autre famille, dans une vieille bicoque perméable aux vents et pleine de souris. Elle crée une légende et en fait un objet dignement publié, au lieu de se lamenter de ces conditions. J’admire l’optimisme de cette jeune femme.

Cette écrivaine, entourée de son trésor de mari, observe beaucoup. Elle baigne dans une forêt remplie de richesse et sa progéniture constitue sa fortune. De plus, Anaïs nous présente les voisins de l’endroit, et quelques écorchés du destin qui habitent cette région reculée. Elle les transforme tous en des personnages colorés et bigarrés qui peuplent un royaume surréel et lointain.

 

 

 

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L’auteure se targue d’avoir beaucoup voyagé. On bénéficie de cette culture accumulée au cours de sa vie de globe-trotter. Elle nous raconte les anecdotes qui ont rempli son quotidien, qu’elles soient issues de son séjour en forêt ou de ses visites avec les gens de la place.

Seuls les poètes et les biologistes brillent à se rappeler le nom des plantes et de la faune. Tout au long du récit, l’écrivaine disserte sur le mélilot, les fougères et les asclépiades. On participe à ses rencontres avec des butors, des castors et des lucioles.

L’auteure se sert de tous ces mots, transformés en prose poétique, pour nous dévoiler son existence pendant le grand confinement. Elle réussit à nous faire ressentir les joies de l’enfance.

Cette expérience d’être plongée dans la nature semble l’avoir unie à sa famille.

Citation

« La Maison bleue est surpeuplée.

On pétille d’abord tous ensemble, emmêlés dans un bonheur effervescent. Et puis on trace des lignes et on se toise.

Il faudra s’incliner devant la façon d’être et de vivre de chacun. […]

Il faudra mettre des règles. Beaucoup de règles. »

Anaïs Barbeau-Lavalette

Ce que j’ai moins aimé

Étant donné que je ne suis pas une adepte de poésie, j’ai trouvé certaines longueurs.

 

Autres citations

« Mes enfants sont une coquille éphémère qui recouvre mon corps.

Mon esprit se perd dans l’abîme sylvestre qui nous entoure, nous avale. »

Anaïs Barbeau-Lavalette

 

« Intéressé par ce qui émerge de la terre, du ciel ou de l’eau, il se penche entre deux vents, esquissant délicatement une révérence au vivant. »

Anaïs Barbeau-Lavalette

 

Lorsque j’ai terminé la rédaction de cette chronique, j’ai fait une recherche sur Anaïs Barbeau-Lavalette. J’ai découvert une dame avec un profond regard de khôl. J’ai perçu une artiste énergique à l’allure engagée avec un curriculum cinématographique impressionnant.

Mon imagination s’était forgée une toute autre image. Je m’attendais à une blonde jeune femme aux airs angéliques et naïfs. Je visualisais des yeux pâles auréolés d’une couronne de fleurs. Ah! Ah! Ma vision poétique de l’auteure! Écrivains et écrivaines, vous ne cesserez d’être étonnés de ce qui se passe dans l’esprit de vos lecteurs.

 

Si vous aimez la forêt et la poésie, ce livre est pour vous. En revanche, si vous êtes avide de romans policiers ou de suspenses, vous n’y trouverez pas votre compte. C’est un bon bouquin à lire avant de partir dans les bois.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine, un paysage québécois à faire rêver : la baie du Grand Pabos.

Baie du grand Pabos (Crédit photo Phrenssynnes)

Connaissiez-vous cette auteure?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Un livre essentiel à lire en 2022: La puissance de la joie de Frédéric Lenoir

Paru en 2015 aux éditions Fayard, La puissance de la joie écrit par Frédéric Lenoir se décline en sept parties, suivies d’un épilogue.

  1. Le plaisir, le bonheur, la joie
  2. Les philosophes de la joie
  3. Laisser fleurir la joie
  4. Devenir soi
  5. S’accorder au monde
  6. La joie parfaite
  7. La joie de vivre
  8. Épilogue : La sagesse de la joie

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

 

 

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Ce que j’ai aimé du livre de Frédéric Lenoir

Des lunettes roses pour lire La puissance de la joie (crédit photo Phrenssynnes)

J’ai apprécié sa réflexion sur les différences entre le plaisir, le bonheur et la joie. Franchement, je ne m’étais jamais arrêtée à faire ces distinctions. Ces trois mots avaient, pour moi, la même signification.

Étant donné que j’adore apprendre, explorer les écrits de Spinoza, Nietzsche et Bergson a été un plaisir. Ou une joie ou un bonheur ? J’en suis encore à démêler ces termes! Ah! Ah!

Ce que j’aime aussi dans ce genre de livre, c’est qu’on peut sans cesse le reprendre. On l’ouvre et l’on peut le parcourir avec l’assurance d’en retirer un éclairage nouveau à chaque fois. J’ai la conviction que si j’y reviens dans dix ans, le message de Frédéric Lenoir aura un écho différent.

C’est un livre qui peut contribuer à votre cheminement personnel. Je trouve qu’il est pertinent de le lire en 2022, après cette horrible pandémie, car nous avons été tant privés de joie.

Lire ce bouquin nous stimule à nous poser des questions, mais il nous permet, surtout, de nous déposer. Dans le monde d’aujourd’hui, où un changement n’attend pas l’autre, se plonger dans une œuvre de ce genre tend à nous ralentir. Et, comme j’ai l’habitude de le dire, ça réaligne les yeux dans les trous. Frédéric Lenoir nous aide à remettre nos vraies valeurs en perspective.

L’auteur a rédigé avec des mots simples un message plein de sagesse sans relent de psycho pop.

Citation

« Être sage, c’est consentir à la vie et l’aimer comme elle est. C’est ne pas vouloir à tout prix transformer le monde selon ses propres désirs. C’est se réjouir de ce qu’on a, de ce qui est là, sans toujours en désirer davantage ou autre chose. Cette belle formule attribuée à saint Augustin le résume bien : “Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède déjà.” »

Frédéric Lenoir

Ce que j’ai moins aimé

Discourir sur la joie pendant 203 pages entraîne quelques longueurs. Évidemment! Par contre, il ne se répète pas.

Vous le savez, j’ai étudié en science, mais parcourir cette œuvre m’a confirmé que la philosophie, ce n’est pas ma tasse de thé. J’aime bien me remettre en question et m’arrêter à quelques réflexions philosophiques, mais je n’en aurais pas fait mon pain quotidien.

Ce livre demeure l’ouvrage parfait avant de se blottir dans les bras de Morphée sur un oreiller de joie, de bonheur ou de plaisir. À vous de décider!

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo qui devrait vous procurer de la joie, du moins nous l’espérons! Un magnifique coucher de soleil au lac Léman en Suisse.

Lac Léman, Suisse (crédit photo Lhom)

Connaissez-vous cet auteur? Avez-vous déjà lu des livres de Frédéric Lenoir?

J’attends vos commentaires avec plaisir, joie et bonheur!

Bonne semaine.

Phrenssynnes

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Une chronique littéraire sur le prix Goncourt 2020, excellent choix à lire même en 2022

L’anomalie d’Hervé Le Tellier

 

J’ai lu pour vous le livre L’anomalie d’Hervé Le Tellier, gagnant du prix Goncourt en 2020.

C’est la première fois que je lis les écrits de cet auteur.

Je ne saurais vous dire la raison pour laquelle j’ai sélectionné ce roman. J’ai dû voir une recommandation positive à cet effet sur le Net, car d’habitude, les prix Goncourt me rebutent un peu. Disons que ces œuvres, choisies par l’Académie Goncourt, ne m’ont pas toujours impressionnée.

Quatrième de couverture de L'anomalie(crédit photo Phrenssynnes)

On ne doit pas mélanger les deux Académies: la Française et la Goncourt.

Je remarque, lors de mes recherches, que, parmi les membres de la prestigieuse Académie Goncourt, figure l’écrivain Pascal Bruckner dont j’ai récemment critiqué le livre Une brève éternité.

Quatrième de couverture de L’anomalie

Je vous laisse lire la quatrième de couverture sur cette photo, si vous le désirez.

Ce que j’ai aimé

L’intrigue de cette œuvre, publiée fin août 2020 chez Gallimard, se passe en 2021. Je classerais ce livre dans la catégorie de science-fiction, mais d’une façon atypique. Cela, parce qu’un phénomène digne de cette classification littéraire survient dans l’histoire. Par contre, l’auteur met l’accent sur la vie des personnages. Et non pas sur cette anomalie aberrante que le lecteur constate vers le milieu du bouquin.

Je ne m’attendais pas à une histoire du genre chez Gallimard, mais de toute façon j’adore la science-fiction.

Livre L'anomalie sur coussin(crédit photo Phrenssynnes)

J’ai aimé la brochette variée des protagonistes décrits dans la quatrième de couverture. La liste des héros est assez longue.

Dans la première section du livre, nous rencontrons les personnages, la deuxième partie nous révèle la fameuse anomalie. Et, dans la troisième, nous constatons les conséquences de l’anomalie sur la vie des caractères choisis par l’auteur.

Hervé Le Tellier compose bien et on ne ressent pas de lourdeur littéraire dans son style. Certains écrivains nous gargarisent parfois d’une façon irritante avec l’étendue de leur riche vocabulaire. D’autres fois, d’interminables phrases nous assomment.  Ce n’est pas le cas ici.

J’aime l’originalité de l’histoire et la crédibilité du vécu de chaque personne après l’anomalie.

« Victor Miesel ne manque pas de charme. Son visage longtemps anguleux s’est adouci avec les années, et ses cheveux drus, son nez romain, sa peau mate peuvent évoquer Kafka, un Kafka vigoureux qui serait parvenu à dépasser la quarantaine. Son grand corps est long, encore mince bien que la sédentarité inhérente à son métier l’ait quelque peu empâté.

Car Victor écrit. »

Hervé Le Tellier

Dernier point que j’aime, ce bouquin se révèle être un authentique page turner avec un brin d’humour sarcastique. Et c’est un bon livre à lire si vous prenez l’avion entre Paris et New York.

 

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Ce que j’ai moins aimé

 

Cette ironie de l’auteur nous fait prendre conscience à quel point certains humains dans le monde actuel peuvent être détraqués. Il n’a pas tort et son œuvre est aussi un kaléidoscope d’images des multiples fléaux perturbant notre société. Ma foi, c’est décourageant et désolant.

La fin du livre m’a un peu déplu. À la place de l’auteur, j’aurais omis les quatre derniers paragraphes. Cela aurait engendré une fin ouverte et aurait donné au lecteur l’espoir d’une suite. Car on veut en savoir plus sur cette histoire. Assurément!

Photo de Lhom

 

Cette semaine, Lhom nous présente, en lien avec cette histoire incroyable d’Hervé Le Tellier, une photo de nuit de la ville de New York.

New York city la nuit (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire les gagnants des différents prix littéraires? Avez-vous lu cet auteur?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Hervé Le Tellier, ses éditeurs et les personnes mentionnées dans cet article, n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

[Idée lecture] Quel livre magnifique à lire avant de visiter la France

Le livre de  Wolfram Fleischhauer

J’ai lu La ligne pourpre de Wolfram Fleischhauer, publié en 2002. Traduit de l’allemand, cet ouvrage a connu un succès en Allemagne lors de sa parution.

Mon ami R me l’a prêté et fortement recommandé. Puisqu’il a paru il y a environ vingt ans, j’ignore si on l’offre en librairie, mais il est disponible en bibliothèque.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture de La ligne pourpre(crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

C’est le type de roman avec un manuscrit dans le livre.

Je ne connais pas bien l’histoire de France et encore moins ce qui se déroula au temps d’Henri de Navarre. La trame se passe à deux moments, de nos jours et en 1599.

Étant donné que j’aime apprendre et me cultiver, ce livre a été très instructif. D’autant plus que l’écrivain indique, à la fin, ce qui est véridique et factuel dans son intrigue. Monsieur Fleischhauer a ajouté en annexe une chronologie des principaux évènements de l’époque, ce qui aide beaucoup le lecteur.

Un bouquin comme celui-là nous donne l’impression de voyager dans le temps. La cruauté de cette période, les conditions d’hygiène, les mariages arrangés politiquement nous scandalisent.

L’auteur nous transmet sa passion pour les recherches de documents anciens en nous faisant bien sentir son engouement lors de ses découvertes.

Dans le milieu de l’ouvrage, on retrouve une description de plusieurs pages sur la maladie et l’opération subie par le roi Henri de Navarre en 1598. On lui retire un calcul de la vessie. Une narration qui doit être probablement truculente et choquante pour des urologues du 21e siècle.

 

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book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Citation de Wolfram Fleischhauer

« Au cours des jours suivants, les médecins délibérèrent devant la cour assemblée et se disputèrent sur le bon diagnostic. Il fallait dans un premier temps réfléchir à la date de l’opération. Tous s’accordaient pour dire que la saison était favorable. Le froid et la sécheresse étant considérés comme les éléments principaux de la vessie, il était recommandé de choisir pour opérer cet organe au moment où Mars et Saturne ne se trouveraient pas dans l’axe de la Lune. On n’était pas d’accord, en revanche, sur le point où l’intervention devrait être effectuée. Certains plaidaient pour opérer le membre lui-même. »

Wolfram Fleischhauer

Livres anciens (crédit photo Phrenssynnes)

La description de la procédure, qui s’étend sur deux pages et demie, nous dresse les cheveux sur la tête! Par contre, l’auteur explique plus loin quelle est l’importance de cette description d’un point de vue littéraire.

 

Et suivent les conseils pour la guérison :

« Il faut bander le patient et l’allonger jambes croisées dans une chambre obscure et chaude pour que Morphée s’empare de lui et apaise ses douleurs. Au bout de quelques jours, il faut injecter dans la vessie du convalescent un baume concocté à base de plantain, de solanum et d’eau de rose. Si, après l’opération, des caillots et d’autres particules bouchaient la vessie, il faudrait de nouveau poser la sonde pour libérer l’urètre. Voilà, Dieu m’en est témoin, ce qu’il faut faire pour préserver notre roi de la mort. »

 

Hum! les chirurgiens de l’époque avaient besoin de prier avec beaucoup de dévotion!

Ce que j’ai moins aimé

 Étant donné que c’est, en partie, une enquête criminelle, on y recense plusieurs témoignages qui deviennent des passages un peu lourds.

J’ai remarqué aussi certaines longueurs dans le manuscrit. On y dépeint les scènes d’un banquet de Mardi gras où, on présente au roi, un spectacle surprise.  Cette partie du texte aurait pu être condensée tout en gardant l’émotion du crescendo de cette représentation théâtrale. L’auteur a failli me perdre à ce moment, mais j’ai continué parce que mon ami R m’avait recommandé cette lecture!

Le livre pourpre vue de haut(crédit photo Phrenssynnes)

Les amoureux de l’histoire de l’art se délecteront de cette histoire. Si vous envisagez de visiter Paris, Bâle, La Rochelle, Fontainebleau, vous trouverez ce livre passionnant. Mon copain R a vu le fabuleux tableau de la couverture au Musée du Louvre. Peut-être que vous pourrez aussi le voir.

Photo de Lhom

Lhom nous présente cette semaine une photo d’un château français, le château de Chambord.

Château de Chambord (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires lorsque vous aurez lu ce roman.

Connaissiez-vous cet auteur? Avez-vous vu le tableau au Louvre?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Wolfram Fleischhauer et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

C’est le 12 août : allez acheter votre livre québécois!

Le 12 août et le livre québécois

Exceptionnellement, je publie mon article de la semaine aujourd’hui, vendredi, au lieu du samedi car on est le 12 août! La journée du 12 août est celle où on achète un livre québécois.

Vous manquez d’idées? Eh bien! En voilà quelques-unes.

 

Des suggestions pour votre livre québécois

 

Des romans ou recueils de nouvelles

État de terreur écrit par la Québécoise Louise Penny avec Hillary Clinton.

Un homme meilleur de Louise Penny.

 L’accoucheur en cuissardes de Jean Désy

Le goût de l’élégance de Johanne Seymour.

Ta mort à moi de David Goudreault.

Le reste du temps  et L’ombre d’un doute d’Esther Croft.

J’aime beaucoup les romans de Martin Michaud, particulièrement la série Victor Lessard.

 

Peut-être, préférez-vous des essais?

Je ne suis pas une compagnie de Michel Perreault.

L’histoire populaire de l’amour au Québec de Jean-Sébastien Marsan.

Apprendre sur le tas de Boucar Diouf.

 

Un livre québécois dans ma PAL

Dans ma pile à lire, j’ai reçu en cadeau ce roman, Femme forêt d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

Lorsque je choisis un livre, je lis toujours la quatrième de couverture. Je lis rarement les premiers mots avant mon achat. Par contre, avant de commencer ma lecture, je vais lire la toute dernière phrase du livre.

Femme forêt 2(crédit photo Phrenssynnes)
Quatrième de couverture Femme forêt (crédit photo Phrenssynnes)

Et, à chaque fois, je constate que je ne comprends rien à cette phrase. Puis, je me dis que lorsque j’aurai fini ma lecture, je serai capable d’en expliquer les moindres mots! Cela me fascine.

Je connais quelqu’un qui, avant son achat, lit quelques mots dans la première page. Et elle fait de même pour une page dans le milieu et à la fin de l’ouvrage. Je suis certaine qu’elle se reconnaîtra.

Bref, on a tous des tics de lecture. À propos, quels sont les vôtres?

Quels sont vos critères pour choisir un livre?

Je vous révèle un secret, j’ai déjà acheté un livre de Paul Auster parce que la couverture du livre était douce au toucher. Ah! c’est tout à fait ridicule mais que voulez-vous?  Il faut accepter nos petites manies.

Et voici un autre éventail de suggestions!

Une panoplie de suggestions (crédit photo Phrenssynnes)

Créée par Amélie Dubé et Patrice Cazeault en 2014, cette initiative ne semble pas s’essouffler. C’est tout un sujet d’actualité.

On en parle à Radio-Canada.

Il y a un article dans le journal La Presse.

Vous pouvez lire sur sujet dans le magazine Les Affaires.

Et évidemment, sur le site  leslibraires.ca, il en est aussi question.

Julie lit au lit fait une émission radiophonique spéciale aujourd’hui à CKIA.

 

Cliquez ici pour en lire

plus sur Phrenssynnes se cultive.

book-club_illustration-10 (crédit DIVI)

Photo de Lhom

Pour continuer la tradition, je vous présente, à toutes les semaines, une oeuvre de mon photographe préféré, mon mari, Lhom. Voici, pour rester dans le thème québécois, une magnifique vue de l’Isle-aux-Coudres.

L'Isle-aux-Coudres (crédit photo Lhom)

J’attends vos commentaires avec plaisir. Faites-moi découvrir votre achat!

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs mentionnés et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique sur Une brève éternité de Pascal Bruckner

Une brève éternité – Philosophie de la longévité

J’ai lu, sur la recommandation d’un ami, le livre Une brève éternité de Pascal Bruckner publié en 2019. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque municipale.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Tout d’abord, l’auteur m’a fait sourire. Au début du livre, il nous montre qu’à la fin du XIXe siècle, être jeune était un désavantage. Les jouvenceaux de vingt ans se vieillissaient pour réussir ! Aujourd’hui, ce sont les baby-boomers qui essaient de se rajeunir. Les temps ont bien changé.

L’auteur a un grand vocabulaire et il excelle dans la jonglerie littéraire.

On dit qu’une œuvre d’art de grande valeur évoque des sensations chez un nombre considérable de personnes. Selon cette définition, cet ouvrage peut être une importante réalisation. Oui, j’ai ressenti beaucoup d’émotions en lisant ce bouquin, mais pas celles qui sont agréables à avoir. Si vous aimez voir des films d’horreur pour vous sentir vivant, peut-être apprécierez-vous ce livre.

Ce que j’ai moins aimé

Après m’avoir fait sourire, ce livre m’a secouée.

« Douche froide

Reste cette duperie fondamentale : ce n’est pas la vie que la science, les techniques ont prolongé, c’est la vieillesse. »

Moi, ce n’est pas une douche froide que j’ai ressentie, cela m’a plongée dans une prise de conscience qui m’a si déprimée que j’ai mis le livre de côté pendant quelques jours. Le pire c’est que l’auteur n’a pas tort.

Puis l’écrivain demande ce qu’on fera de ces années de vieillesse de plus.

Il parle des philosophes, de Freud en déployant des acrobaties de vocabulaire. Puis, il arrive à ce double postulat contradictoire :

 

Couverture du livre Une brève éternité (crédit photo Phrenssynnes)

 

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book club illustration (credit DIVI)

« ; vis comme si tu devais t’éteindre à chaque moment, vis comme si tu ne devais jamais mourir. »

 

Plusieurs citations dans Une brève éternité

Oui, il fait résonner quelques grandes évidences que nous éprouvons comme grands-parents.

« […] ceux-ci, dans une sorte de transmission inversée, doivent se soumettre alors aux ordres de leurs propres fils et filles qui savent mieux ce qui est bon pour leur progéniture : permission de s’occuper des petits, mais aux conditions des jeunes géniteurs. »

Ensuite, dans ses voltiges littéraires, il cite Platon :

« Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser. »

Oui, on voudrait tous refaire notre vie de vingt ans avec notre expérience de soixante ans. On le savait déjà.

Il continue, par la suite, avec de belles citations :

« Le drame de la vieillesse, disait Oscar Wilde, c’est qu’on reste jeune. »

Effectivement, nos émotions ne déclinent pas. Tel que je le dis depuis des années, à la blague : ça fait seulement deux ans que j’ai cinquante ans, je ne suis pas encore habituée.

À nouveau, un paragraphe pour vous démolir le moral :

« À partir de la cinquantaine, on s’étonne d’être toujours gaillard, alors que tant d’autres ont déjà tiré leur révérence. Les enterrements deviennent aussi fréquents que les mariages ou les baptêmes. »

C’est une constatation que nous expérimentons tous, je me demande ce que cela m’apporte de la lire.

Après, il s’en prend aux photographies de famille.

« Qu’est-ce qu’une photo de famille, des petits-enfants aux grands-parents? Un conte cruel qui nous dit : voilà ce qui va vous arriver. Les jolies frimousses se froisseront, les cheveux tomberont, les silhouettes se déformeront jusqu’à devenir méconnaissables. »

Quelle façon négative de voir quelque chose qui est supposé être un plaisir. À mon avis, prendre un portrait de famille, c’est plutôt se bâtir des souvenirs pour se remémorer des moments heureux avec ceux qu’on aime.

Et Bruckner continue avec une suggestion. L’objectif n’est pas d’avoir une vie réussie, mais une vie épanouie. Il discourt pendant plusieurs pages sur une véracité pour moi. Je ne me suis jamais dit que j’ai réussi ma vie, comme si le succès était la finalité. C’est peut-être l’opinion de plusieurs, mais pas la mienne. Je crois que le but demeure l’épanouissement et cela est d’une telle évidence que je ne vois pas l’intérêt à l’expliquer sur plusieurs pages.

Pascal Bruckner écrit 256 pages sur le sujet, mais une grande partie réside en des citations. C’est une preuve que l’auteur a lu beaucoup.

Il termine avec un léger ton d’espoir :

« Le seul mot que nous devrions prononcer chaque matin, en reconnaissance du cadeau qui nous a été fait, c’est : Merci.

Rien ne nous était dû. »

Je préfère cette citation de Coluche :

Citation de Coluche (crédit photo Phrenssynnes)

 

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photographie d’un paysage français. Nous aimerions tous être presque éternels comme ces vignes de Châteauneuf-du-Pape.

Château Neuf du Pape(crédit photo Lhom)

J’essaie encore de trouver le nouveau dans les propos de l’auteur. À part la douche froide au début, je ne vois pas.

J’aimerais bien avoir vos commentaires si vous avez lu cet essai.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Pascal Bruckner et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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Chronique du best-seller: État de terreur de Louise Penny et Hillary Clinton

Introduction

J’ai lu pour vous le livre écrit en collaboration par Louise Penny et Hillary Rodham Clinton, deux personnes que j’apprécie beaucoup.

J’ignore pourquoi, mais j’ai souvent l’habitude de bouder les romans très (ou trop) à la mode. Par exemple, lorsqu’Harry Potter a paru en 2000, j’ai fini par m’attaquer au premier tome seulement quelques années après sa parution.  Mais cette fois-ci, je n’ai pas résisté à État de terreur et j’ai utilisé une carte-cadeau pour me le procurer.

Quatrième de couverture du livre État de terreur

Quatrième d'État de terreur (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé du livre État de terreur

 

Vous savez que j’aime beaucoup Louise Penny. J’ai connu ses livres par un de mes voisins et je les ai presque tous lus. Mon préféré est Un homme meilleur.

État de terreur est différent, puisque c’est une fiction à suspense géopolitique et non pas un roman policier comme Louise Penny a l’habitude d’écrire. Et la collaboration avec Hillary est réussie, car c’est un excellent bouquin sur le thème du terrorisme et de la trahison.

Ce que j’ai moins aimé dans le livre État de terreur

État de terreur de Louise Penny et Hillary CLinton(crédit photo Phrenssynnes)

Les dialogues dans État de terreur,  sont parfaits. Les évènements, malheureusement plausibles, évoquent des éventualités angoissantes. Les héroïnes, Betsy et Ellen, nous font vivre des moments inouïs. Betsy nous fait jubiler lorsqu’elle utilise sa réputation de bonne femme accro au candy crush pour camoufler la mission d’espionnage que la secrétaire d’État lui a confiée.

La psychologie des personnages est bien étudiée sans glisser dans le caricatural. La complicité féminine mise en valeur donnera peut-être le goût à certaines filles de se lancer en politique.  J’espère que nous aurons le plaisir de pouvoir lire d’autres histoires avec ces deux protagonistes. Je ne serais pas étonnée que cette fiction devienne une excellente série télévisée.

Citation

« Et Douglas Williams savait indiscutablement se donner des airs présidentiels.

Et pourtant, tandis qu’il traversait la chambre en souriant et en saluant avec effusion ses amis et ses ennemis politiques, la caméra revenait sans cesse vers la secrétaire d’État.

Là résidait la tension dramatique. Là se trouvait la véritable histoire de la soirée. »

Dans cette citation, on reconnaît le style de Louise Penny. On voit comment elle nous illustre une situation, nous fait sentir le pouls d’un moment important et emballe le tout avec deux courtes phrases rythmées.

Ce que j’ai moins aimé

Le clin d’œil (un peu tiré par les cheveux) à un personnage légendaire des romans de Louise Penny m’a amusé, mais je disculpe les auteures de cette exagération. Que voulez-vous, je suis une admiratrice de ce héros moi aussi!

L’inconvénient comme avec tous les livres de ce genre, c’est qu’on les dévore trop vite. On a tellement hâte de découvrir ce qui va se passer qu’on lit sans le déguster. Et qu’on doit interrompre tous nos projets en cours! Ah! Ah!

Je ne trouve pas d’autre défaut à ce livre.

En conclusion, j’ai adoré cette fiction et je vous la recommande. 

Photo de Lhom

Lhom nous offre cette semaine une photo de la ville de New York prise de Central Park.

New York City (credit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu ce livre ou ceux de Louise Penny? 

J’adore lire vos commentaires.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. Les auteures et leurs éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique du livre Les sept soeurs de Lucinda Riley

Les sept sœurs de Lucinda Riley

J’ai lu le roman Les sept sœurs de Lucinda Riley sur les recommandations d’une amie. Je l’ai acheté avec une carte-cadeau que j’ai reçu.

En faisant des recherches pour cet article, j’apprends que l’écrivaine d’origine irlandaise est décédée d’un cancer de l’œsophage en 2021. Elle avait cinquante-six ans. Quelle tristesse!

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs

Quatrième de couverture du livre Les sept sœurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

C’est un bouquin de plus de 650 pages, mais ne vous découragez pas par ce nombre. On embarque vite dans ce roman intrigant et peu commun de sept sœurs adoptées par un homme riche qui demeure à Genève, en Suisse. Ce livre, le premier tome d’une série, se concentre sur l’histoire de la famille biologique de l’aînée, Maia.

Ce que j’ai moins aimé

Au début du roman, j’ai moins cliqué sur cette histoire de sept sœurs adoptées par un étrange et mystérieux milliardaire. Ces filles, dont les prénoms inspirés de la mythologie de la constellation de la Pléiade, ne connaissent pas leur origine. Au décès du père, chacune d’elle découvre un indice sur l’endroit où elle a vu le jour. Je me demandais où ces pistes, que je trouvais un peu ésotériques, allaient nous mener.

C’est un livre où on se laisse porter par l’intrigue et pas nécessairement par la beauté de la prose ou la construction littéraire.

Présentation Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)
Devant du livre Les sept soeurs (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Je me permets de critiquer la prose, mais on ne peut lui reprocher son efficacité et les personnages ont une crédibilité indiscutable.

Ce n’est que dans la partie qui se passe à Rio que j’ai commencé à apprécier le roman. J’adore les romans où on présente une dimension historique intéressante. On parle de la construction du Christ rédempteur sur le mont Corcovado à Rio de Janeiro.

Je n’ai jamais visité le Brésil, mais on connaît tous ce monument, véritable merveille du monde.

On sait que c’est une fiction, mais l’écrivaine s’est servie de l’authentique ingénieur brésilien, Heitor da Silva Costa, pour créer un personnage de sa saga. De même que Paul Landowski, un sculpteur français qui a aussi participé à la création de cette immense statue.

J’ai beaucoup aimé en apprendre sur les mœurs de l’époque au Brésil de même que sur ce pays en général.

Conclusion

Dans Les sept soeurs,  l’auteure ne donne pas toutes les réponses et on a hâte de continuer la suite.  Sachez, amateurs de séries télévisées, qu’on est en train de réaliser une adaptation.

Je trouve cette fiction légère et parfaite pour apporter en vacances ou si vous avez envie de vous changer les idées.

Si vous allez en voyage au Brésil, je vous recommande ce roman avant de partir.

Lecture d’été? Et si vous le lisez en plein mois de janvier, ne vous inquiétez pas, la chaleur de Rio, la samba et les caïpirinhas vous réchaufferont le cœur!

Photo de Lhom

En lien avec le thème de la semaine, Lhom nous présente cette magnifique photo du célèbre jet du lac Léman à Genève, où une partie de l’intrigue se passe.

Genève (crédit photo Lhom)

Et vous? Connaissiez-vous cette auteure? J’ai toujours beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. N’hésitez pas à partager votre opinion si vous avez déjà lu ce livre.

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Lucinda Riley et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

Chronique du livre Les survivants d’Alex Schulman

Les survivants d’Alex Schulman

J’ai lu pour vous, vraiment pour vous, Les Survivants d’Alex Schulman. Je déclare cela parce que j’ai décroché à un certain moment. Mais ce qui m’a tenu en haleine, ce sont les mots d’Algemeen Dagblad : « Une histoire magnifiquement composée et un apogée que personne ne voit venir. » J’ai poursuivi à cause de la quatrième de couverture. Je voulais connaître cet accident, le point culminant du roman, cette fin qui nous surprend. Et je ne regrette pas d’avoir persévéré car cette œuvre originale vaut la peine d’être lue.

La quatrième de couverture

 

 

Quatrième de couverture de Les survivants (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Au moment où je me suis sentie ennuyée et perdue, dans ce roman au sujet de trois garçons que je trouve malheureux, je me suis dit, attention! Je souhaitais deviner, je désirais découvrir cet apogée inattendu. Je me suis arrêtée et j’ai observé les titres des chapitres.

Cette analyse m’a aidé à démêler et à saisir la structure et la trame du récit. La fiction est écrite à la troisième personne, mais du point de vue d’un seul personnage. Et cela, je l’ai compris à la fin. Je fais bien attention pour ne rien dévoiler! Non, je ne vous divulguerai pas le punch final.

La structure du livre Les survivants

L’auteur nous raconte l’histoire d’une façon non linéaire en rapport avec le temps. Il utilise deux séries de chapitres qui sont présentés en alternance. La première se déroule de nos jours et les titres nomment une heure de la journée.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Par exemple, le premier chapitre de cette séquence se passe à 23 h 59 et cette journée défile à l’envers au fil du livre. Le deuxième chapitre fait partie d’un enchaînement différent.

Dans cette autre série de chapitres, on découvre la famille et son cheminement, de manière linéaire. On avance dans le temps jusqu’au fameux accident. Et leur histoire continue dans chacun de ces chapitres jusqu’à ce que le récit se rejoigne.

Comprendre cet arrangement m’a aidé à me retrouver dans le roman. De temps en temps, dans les sections qui se déroulent à notre époque, l’auteur fait des ellipses vers le passé. J’ai trouvé que c’était parfois difficile de se situer. À un moment, je me suis demandé si Benjamin, l’un des trois frères, n’était pas en réalité mort. Mais non, ce n’était pas le cas.

J’ai ressenti de la colère en lisant ce livre. On est fâché de voir les parents ne pas bien s’occuper de leurs enfants. Mon côté maternel, peut-être un peu trop protecteur, s’opposait. Je n’aurais jamais permis cela, je n’aurais jamais fait cela.

Les survivants d'Alex Schulman (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Cet ouvrage m’a fait prendre conscience d’une chose. L’importance de la structure dans la construction d’un roman dépeint le vrai travail de l’écrivain. Car la façon de présenter ces évènements demeure cruciale.

Lors de la fameuse révélation, vers la fin du livre, on est surpris, mais on a le sentiment que c’est plausible.

C’est le style d’histoire qu’on a besoin de consulter deux fois, ou presque. On ne peut s’empêcher de revenir en arrière pour relire certains passages. Et là, on comprend pourquoi l’écrivain nous a piégés. Je me suis demandé s’il avait le droit de nous prendre de la sorte. Et ma réponse est oui, il respecte les principes littéraires. Il réussit tout simplement à tisser cette histoire de façon experte. La clé réside dans la narration.

J’aime bien lire des romans étrangers. Cela nous permet de connaître différentes cultures. J’ai découvert cette fois-ci les pirojkis!

L’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions et à ralentir certains moments.

Une citation du livre Les survivants

« Il suivit des yeux une guêpe qui tournoyait fiévreusement au-dessus d’un bol de sauce à la crème abandonné sur la table du déjeuner. La guêpe était lourde, ses déplacements erratiques, elle avait des problèmes, ses ailes semblaient battre de plus en plus lentement, avec de plus en plus de peine, elle s’approcha trop près de la sauce et s’y englua. » Alex Schulman

Avouez qu’on la voit bien cette guêpe!

Une autre chose fascinante du livre est cette universalité que l’auteur nous fait revivre, celle de l’enfance. On se reconnait dans les taquineries méchantes des frères, dans leurs jeux imaginaires.

En conclusion, ce bouquin intéressant, cette histoire originale fait écho en nous, même après la finale.

Photo de Lhom

J’ai toujours pensé que la Suède et le Québec devaient se ressembler même si je n’ai jamais visité ce pays scandinave. En lien avec cette histoire suédoise, voici un panorama québécois. Le lac Gouat.

Un lac, une forêt dense de sapins, est-ce dans un paysage semblable que les trois frères du roman ont vécu plusieurs étés ?

Lac au Québec (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu cet écrivain? J’aimerais beaucoup avoir vos commentaires si vous avez lu ce livre.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

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Chronique du livre de Jenny Colgan

La charmante librairie des flots tranquilles de Jenny Colgan

J’ai lu pour vous ce roman feel-good de Jenny Colgan. Après ma découverte de cette écrivaine sur le web, j’ai emprunté ce livre à ma bibliothèque municipale.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’ai trouvé le ton du roman, un peu trop chick-lit.  Par contre, l’auteure est constante dans sa manière de coucher son histoire sur le papier.

On a besoin parfois dans la vie de livre comme celui-là. Il est nécessaire de se plonger, de temps à autre, dans une fiction qui va nous accrocher et nous empêcher de penser à nos problèmes. On veut se changer les idées, savoir que de belles choses arrivent. Et on « signe » un contrat avec l’écrivain. C’est-à-dire, on accepte qu’elle nous raconte son roman. Si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit et avez envie de quelque chose de très stimulant intellectuellement, ce n’est pas le bon livre pour vous.

Une autre caractéristique qui m’a moins plus est qu’on prévoit en gros l’intrigue. Mais le récit n’est pas insipide.

J’ai aussi remarqué que l’auteure aurait pu mieux travailler la tension sexuelle entre les deux protagonistes. Elle arrive un peu loin dans ce roman de 500 pages et on se demande d’où elle sort.

Ce que j’ai aimé

L’histoire, qui se passe à Londres et en grande partie dans les Highlands en Écosse, nous fait voyager. J’ai découvert cette région que je n’ai jamais visitée.

C’est un ouvrage qui parle de livres. Évidemment, avec ce titre! Cela a plu à la lectrice en moi, car j’y ai trouvé de multiples suggestions d’auteurs que je ne connaissais pas! Ne soyez pas surpris que ce soit beaucoup d’écrivains britanniques.

J’ai appris ce qu’est le style d’architecture baronnial écossais.

Quatrième et limonade (crédit photo Phrenssynnes)

Une autre chose que j’ai aimée, les personnages cuisinent et mangent des scones. Ah! Ah! vous me reconnaissez là! Bien sûr, me direz-vous, ils vivent en Écosse.

J’aime bien cette citation.

Même si c’était un concept étrange, Zoe était convaincue qu’on pouvait devenir ami avec quelqu’un rien qu’en explorant sa bibliothèque.

 

Jenny Colgan 

En conclusion

C’est une histoire à la Cendrillon, on adore voir les jeunes femmes miséreuses réussir! Jenny Colgan a une façon personnelle de nous y faire croire sans que cela soit trop idyllique.

Si vous avez soif d’une lecture légère pour l’été, c’est parfait. Par contre, le récit se passe en automne, donc c’est aussi une bonne idée d’attendre le moment des feuilles mortes pour le déguster. Bref, c’est une auteure à retenir lorsqu’on a envie de lire du bonbon!

Photo de Lhom

Voici, pour vous mettre dans l’ambiance britannique du livre de Jenny Colgan, la photo de Lhom. C’est une vue de l’église St-Mary Church à Warwick au Royaume-Uni.

Ste-Mary's church au Royaume-Uni (crédit photo Lhom)

Et vous? Aimez-vous lire du chick-lit parfois? Connaissiez-vous cette auteure?

Bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteure et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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L’Enfant réparé de Grégoire Delacourt

L’Enfant réparé de Grégoire Delacourt

Quatrième de couverture du livre 

 

«  «Le jour où j’ai appris que j’étais une victime, je me suis senti vivant.»

On a souvent dit de ses romans qu’ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu’il écrivait “parce que cela répare.” Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Sa mère, qui l’éloignait chaque jour davantage ?

Histoire d’une famille où l’on porte le déni comme une armure, L’Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d’un grand écrivain. Il dit l’écriture comme seule échappatoire, permettant d’abord de fuir avant de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle.

Au plus juste des mots, l’auteur nous offre ici un récit littéraire d’une lucidité exceptionnelle. »

Le choix du livre L’Enfant réparé

Je remercie mon frère pour ce présent d’anniversaire. Voilà comment j’ai dépensé ma carte cadeau!

J’ai choisi ce livre à la librairie à cause de l’auteur, Grégoire Delacourt. Je croyais que c’était lui qui avait écrit La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules alors que c’est plutôt Philippe Delerm. Je prends conscience de cette erreur en faisant les recherches pour cet article.

Le roman qui a fait connaître Grégoire Delacourt est La liste de mes envies avec 1,2 millions d’exemplaires vendus et traduit en 35 langues. Et je me rends compte que je ne l’ai pas lu !

L'Enfant réparé1 (Crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

J’aurais dû y penser en lisant le titre. C’est-à-dire, j’aurais dû comprendre que c’était un ouvrage sur un sujet lourd, basé sur une histoire de malheur, un peu comme le livre Porca miseria de Tonino Benacquista.

 

Peut-être l’aurais-je laissé de côté? Car, avec ce coronavirus qui ne lâche pas la planète, j’ai besoin de légèreté comme beaucoup de gens autour de moi.

Je trouve toujours difficile de lire ce genre de bouquin pourtant lorsque je le termine, je suis contente. Ce sont des livres ardus, mais qui nous font grandir.

Si je n’avais pas lu L’Enfant réparé, j’aurais manqué quelque chose.

« Je crois qu’elle sut aussitôt, et ce matin de juillet tourna à la nuit d’hiver.»

Grégoire Delacourt

L'Enfant réparé2 (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

Ce roman nous révèle un grand artiste littéraire. Je serais incapable de bâtir un livre de si brillante façon. C’est à la fois décousu et cohérent. L’auteur nous amène d’une époque à l’autre. Il nous fait passer de sa réalité externe à son intériorité. On sait où on est, on comprend sans jamais se perdre. Ce créateur est un magicien dans l’art d’écrire. Il réussit à nous faire ressentir son parcours et c’est fabuleux de voir que la littérature l’a aidé à guérir.

Cet écrivain fait preuve d’une grande vulnérabilité en faisant la révélation de son expérience. Et cela nous rapproche toujours en tant qu’être humain.

Ses métaphores sont extraordinaires.

« Il pleure en confessant cela. Une grosse larme coule, elle possède la lenteur d’un sirop. »

Grégoire Delacourt

Une œuvre remarquable de Grégoire Delacourt

Bref, même si le sujet est lourd, je vous recommande fortement ce bijou, car c’est une œuvre qui nous marque.

 

Photo de Lhom

En lien avec cette oeuvre littéraire française, Lhom nous offre cette semaine une photo de ce beau pays qu’est la France.

Région de Châteauneuf-du-pape (Crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. L’auteur et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. 

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Suggestion de lecture 2022: Porca miseria de Tonino Benacquista

Porca miseria

J’ai lu pour vous le nouveau roman de Tonino Benaquista, Porca miseria.  Madame A de mon club de lecture me l’a prêté et encouragé à le lire. Je la remercie.

L’auteur, né en France en 1961, est le cadet d’un couple d’émigrés italiens. Après avoir interrompu ses études en cinéma et littérature, il exerce plusieurs métiers. Il connait la célébrité en 1991 à la suite de la parution de sa fiction La Commedia des ratés qui a gagné trois prix littéraires.

Livre, fleur et thé (crédit photo Phrenssynnes)

Ce bouquin a été publié cette année aux éditions Gallimard, voici la quatrième de couverture.

 

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture (crédit photo)

Que veut dire Porca miseria?

 

C’est une sorte de juron exprimant une philosophie de la vie bien réelle. La preuve? Il y a une traduction en plusieurs langues:

Traduction française : putain de merde.

Américaine : damn it.

Britannique : holy shit.

Espagnole : merda la verdad.

Québécoise : maudite marde.

Porca miseria (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Qui a envie de lire l’histoire et l’enfance malheureuse d’un fils d’alcoolique et d’une femme dépressive et anxieuse? Le sujet est rebutant, mais devant l’insistance de ma copine, madame A, je me suis lancée dans cette lecture.

L’autre point à noter, il faut avoir une certaine connaissance de la France et de sa culture pour apprécier.

Ce que j’ai aimé

Trio livre, thé et fleurs (crédit photo Phrenssynnes)

 

Tonino Benacquista est un écrivain dangereux pour moi. Ah! Ah! Il fait partie d’un petit groupe d’auteurs qui me donne une impérieuse envie de gratter du papier pour composer, telle une incontrôlable démangeaison. La lecture de ses mots fait bouger quelque chose en moi et m’inspire.

Peut-être est-ce l’universalité de sa prose ? Ou est-ce le rythme judicieux de son style qui évoque en nous des sentiments déjà vécus ?

Chose certaine, il a le ton juste, une voix unique et un vocabulaire incroyable.

En conclusion

L’auteur termine sur une note touchante, en se mettant en position de vulnérabilité, il fait preuve de bravoure. Il nous révèle son problème de santé mentale.

Tonino est-il plus heureux que ses parents?

Il cite Oscar Wilde:

« Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas vivre ses rêves, l’autre est de les vivre. »

Tonino Benacquista est allé au bout de son rêve.

De même que l’écrivain Jack Kérouac dont on parle ces temps-ci à cause de son centième anniversaire de naissance. S’est-il rendu, lui aussi au bout de sa route? Son œuvre culte est un élément déclencheur du mouvement beatnik qui a eu un impact majeur sur la culture hippie. Il a souffert d’alcoolisme et de toxicomanie. Il est mort à 47 ans d’une hémorragie. 

Virginia Woolf, pareillement, est allée au bout de son rêve. Cette célèbre écrivaine britannique a eu sa chambre à soi, ce qui a influencé un nouveau courant littéraire. Elle s’est suicidée à l’âge de 59 ans.

Mais ces êtres dont on parle encore aujourd’hui, ces dieux des lettres qui ont atteint le temple du succès planétaire, nos héros écrivains avec leur performance et leur carrière remarquable ont-ils été heureux dans la vie?

Dans notre société, laquelle nous assure le bonheur au sommet d’une profession qui valorise la gloire, la réussite, la prospérité, à quoi sert tout cela si l’on est malheureux et malade au fond de l’âme?

Ce livre, Porca miseria, malgré son sujet rébarbatif nous révèle la force de la France par l’ambition littéraire. La beauté du récit nous illustre le pouvoir de la résilience.  Je souhaite une longue vie à monsieur Benacquista.

C’est une œuvre qui mérite d’être lue.

Photo de Lhom

Pour terminer en beauté, voici la photo de Lhom cette semaine. Il nous présente un paysage de la région de la Réserve naturelle du bout du lac d’Annecy en France.

Région du bout du lac d'Annecy (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous déjà lu les livres de Tonino Benacquista?  Jack Kérouac?  Virginia Woolf? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

 

Voici un article dans la continuation de ma série sur les grands classiques de la littérature. J’ai lu pour vous Le mystère de la chambre jaune des Éditions Caractère.

Qui est Gaston Leroux?

Gaston Leroux, né en 1868 à Paris, est un avocat devenu journaliste d’investigation pour le quotidien parisien Le Matin.

Quatrième de couverture

« Qui a tenté d’assassiner Mathilde Stangerson pendant son sommeil, dans la chambre jaune du château du Glandier? Mais surtout, comment le malfaiteur s’est-il échappé de cette pièce aux volets clos, fermée à clé de l’intérieur et dépourvue de cheminée? Seul indice : l’empreinte sanglante laissée sur un mur…

Telle est l’énigme soumise à l’astuce du jeune Rouletabille, reporter au journal L’Époque, qui s’invite au château à l’aide d’un mystérieux mot de passe. L’y attendent le père de Mathilde, scientifique en quête des secrets de la matière, et le célèbre détective Larsan dont les soupçons se portent très vite sur Darzac, le fiancé de Mathilde. Mais l’ingénieux Rouletabille, raisonnant « par le bon bout de la raison » a des doutes…

En donnant vie au truculent personnage de Rouletabille, concurrent français de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot, Gaston Leroux invente une forme de casse-tête policier mêlant l’humour, la logique et la fantaisie… »

Ce que j’ai moins aimé

Comme tous les romans de cette époque, il y a beaucoup de descriptions de lieux. On est moins habitué à cela aujourd’hui.

L’intrigue est complexe et rigoureuse. On y détaille plein d’observations et les faits, précisément définis, engendrent une certaine lourdeur dans la lecture. J’ai persévéré, car j’ai acheté le livre et c’est une de mes règles, lorsque je paye le volume, je dois le finir.

Marque page de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

La narration

La narration est intéressante. Un dénommé Sinclair, dont on ne mentionne pas le prénom, nous raconte l’histoire. C’est un jeune avocat français et ami du héros, Joseph Rouletabille. C’est un reporter prétentieux à ses débuts, il a dix-huit ans. Chose curieuse, c’est un journaliste qui enquête pour un meurtre.

On utilise deux types de narration.

  • Celle de Sainclair
  • Dans certains chapitres, Sinclair nous présente un résumé écrit par une autre personne.
La tranche dorée (crédit photo de Phrenssynnes)

Un bel objet

Tel que vous pouvez le voir sur la photo, le livre est doté d’une belle tranche dorée ainsi qu’un ruban de marque-page fait de satin rouge. Il est magnifique, comme tous les autres ouvrages de la bibliothèque du collectionneur chez cet éditeur.

J’ai un faible pour le livre comme objet.  Le bouquin n’est pas très grand, environ dix par quinze centimètres. Ce qui permet de le transporter facilement et il est léger à tenir lors de la lecture.

Le mystère de la chambre jaune, comme une série télé

Les 330 pages sont réparties en 29 chapitres, donc chacun devait, probablement, représenter un épisode du feuilleton. J’aime cette similarité avec les séries télévisées qui sont très populaires aujourd’hui.

L’intrigue

Plus on avance dans l’histoire, plus elle devient captivante. On se laisse emporter et l’on se demande si ce jeune journaliste battra la police dans la résolution de ce crime et la recherche de la vérité.

Ce roman a eu un franc succès, en 1907, lorsqu’il a été publié en feuilleton dans le journal français, L’Illustration. Et cela, quelques mois après la parution (en épisodes aussi) d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.

J’aime cette dimension historique.

Marque page 2 de satin rouge(crédit photo de Phrenssynnes)

Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine. Paris, où a eu lieu une partie de l’intrigue de ce roman.

Vue de Paris (crédit photo Lhom)

Ne partez pas sans me laisser un petit mot!

Et vous? Avez-vous lu les romans de Gaston Leroux?

Je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même ce livre et les éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant la parution.

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12 août 2023 Avez-vous acheté votre livre québécois?

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Une chronique de Beach Music, le roman de Pat Conroy

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Les huit montagnes de Paolo Cognetti, une chronique littéraire

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Une Chronique Du Classique: La Gloire De Mon Père

La gloire de mon père est un grand classique de la littérature française et je dois honteusement avouer que c’est la première fois que je le lis. Et cela malgré ma longue vie de lectrice!

Quatrième de couverture de La gloire de mon père

« Un petit Marseillais d’il y a un siècle; l’école primaire; le cocon familial; les premières vacances dans les collines à La Treille; la première chasse avec son père…

Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus.

La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire.

Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C’est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain, le réalisera. »

Le château de ma mère et Le temps des secrets sont les deux autres tomes de cette série, Souvenirs d’enfance. C’est une autobiographie de ce célèbre écrivain né en 1895 à Aubagne.

Dans le premier tome, La gloire de mon père, l’avant-propos de l’auteur m’a fait sourire. Parce qu’il compare l’angoisse du succès d’une pièce de théâtre à celui d’un livre; et il explique comment l’échec d’une publication d’un livre était moins pénible pour l’auteur que celui d’une représentation théâtrale.

 « Ce sont ces considérations, peu honorables, mais rassurantes, qui m’ont décidé à publier cet ouvrage, qui n’a au surplus que peu de prétentions… »

Quatrième de couverture de La gloire de mon père (crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé 

 

Je me suis moins identifiée à ce garçonnet si fasciné par la chasse et qui jouait à l’Indien Comanche avec son petit frère. Peut-être que c’est parce que je suis une fille? Est-ce que c’est à cause de la différence de climat? Ou peut-être est-ce dû au fait que l’histoire se passe dans un autre siècle?

Puisque je suis une fille Québécoise né à une autre époque.

 

Le livre La gloire de mon père (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé 

Des mots nouveaux

Tout d’abord, j’ai découvert trois mots nouveaux.

Ce dîner cynégétique : adjectif qui se rapporte à la chasse.

Demi-muid : tonneau épais de grande taille contenant du vin ou de l’alcool.

Et un troisième dont je n’ai pas pu trouver la définition!

«…il fut débartavellisé …»

Amis français, pouvez-vous m’aider ici? J’apprécierais tant avoir vos réponses dans les commentaires!

L’anticléricalisme

L’histoire se passe à une époque lointaine, au début des années 1900.  Le narrateur est Marcel Pagnol, mais à l’âge adulte.  Son père était professeur ou plutôt instructeur public comme on disait en France à cette époque-là.  Une des choses qui m’ont frappée est la culture dans les Écoles normales françaises : « l’étude de la théologie y était remplacée par des cours d’anticléricalisme. »

Ces faits m’ont impressionnée car ils sont incroyablement opposé à ce que les Québécois vivaient à la même époque. Une période où les gens du Québec étaient un peuple fidèle gardé dans l’ignorance par le clergé.

Les qualités littéraires de Marcel Pagnol

J’ai apprécié la qualité de l’écriture, mais on doit s’y adapter au début.  L’histoire se passe dans un autre siècle et dans un pays très différent du Québec, du moins pour ce qui est du climat!

En conclusion, La Gloire de mon père est un grand classique à lire qui nous donne envie de visiter cette région extraordinaire qu’est la Provence.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom cette semaine. Une vue de la région de Cassis, dans le sud de la France. En fait, pas très loin de l’endroit où se passe l’intrigue de ce roman de Marcel Pagnol.

Région de Cassis (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu La gloire de mon père ou d’autres livres de Marcel Pagnol?

Je vous souhaite bonne semaine et bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas mis les éditeurs au courant de ce projet avant publication. J’ai emprunté le livre à ma bibliothèque.

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«Bonjour tristesse» de Françoise Sagan: Un roman incontournable de la littérature

Françoise Sagan et la bibliothèque

Françoise Sagan est une écrivaine remarquable.

J’ai une relation particulière avec ce livre. Je l’ai lu vers l’âge de dix-sept ans.

Étudiante au secondaire, j’avais choisi l’option basket-ball cette année-là. Dans l’horaire de la semaine, ce choix comprenait deux heures au gymnase et une heure d’étude à la bibliothèque. Vous me croyez sportive, mais en réalité, de toutes les possibilités, celle-là était la seule à offrir cette heure libre dans la salle de la biblio de l’école. C’est la raison pourquoi je l’ai sélectionnée ! Mon côté « rat de bibliothèque » en avait ainsi décidé.

Livre de Sagan sur fauteuil (crédit photo Phrenssynnes)

C’est lors d’un de ces après-midis où, naviguant d’une allée de livres à l’autre, j’ai découvert le livre de Françoise Sagan.

Cette œuvre est la première publiée par cette écrivaine et lui a valu une gloire littéraire qui a continué tout au long de sa vie. Madame Sagan est décédée en 2004.

Quatrième de couverture du livre de Françoise Sagan

 

« Un homme de quarante ans, charmant, léger, aux aventures faciles et nombreuses, et sa fille de dix-sept ans, Cécile, forment un couple inséparable de camarades. Ils vivent dans la plus grande liberté, une amoralité parfaite, une insouciance totale, jusqu’au jour où, plus dangereuse que toutes les habituelles “passantes”, une femme survient… Belle, envoûtante, un peu mystérieuse, Anne, qui fut la meilleure amie de la mère de Cécile, va vouloir enchaîner l’homme volage et préserver la jeune fille d’une dépravation certaine. Devant cette menace, Cécile, avec un machiavélisme à la fois innocent et pervers, provoque la rupture, la catastrophe… Le danger est écarté, mais un nouveau visage hantera désormais l’adolescente : celui de la tristesse.

Écrit par une jeune fille de dix-huit ans, ce roman poétique et ensorcelant révèle un talent exceptionnel. »

Venez vous promener sur le blogue

Vous aimez lire? Pour d’autres suggestions de Phrenssynnes 

Livre de Sagan et boiserie  (crédit photo de Phrenssynnes)

 

Le titre du livre de Françoise Sagan

Le titre, Bonjour tristesse, lui a été probablement inspiré du poème de Paul Éluard qu’on peut voir avant la première partie du roman. J’adore les titres des livres de Françoise Sagan: Un certain sourire, Un peu de soleil dans l’eau froide, Dans un mois dans un an.

Je dois vous avouer que j’ai de la difficulté avec la première phrase de l’histoire. Et cela, même après l’avoir lu et relu.

Pourtant, cela ne m’a pas découragée pour lire ce bouquin.

La première phrase

« Sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »

Françoise Sagan

Ce n’est pas tout le monde qui apprécie cette histoire. Je peux ici, citer madame Couette du blogue Hop sous la couette qui n’a pas aimé tel que vous pouvez le lire dans son article.

Pour moi, une chose est certaine, cet ouvrage m’a marqué. À l’époque, j’aurais été incapable de dire pourquoi. Maintenant, après en avoir lu toute ma vie, je peux dire que c’est le premier roman qui a touché une corde sensible en moi.

Le roman de Françoise Sagan

Tout au long du récit, on sent une froideur, une méchanceté d’adolescente. Est-ce dû à cette jalousie envers l’amoureuse du père? Est-ce la personnalité de Cécile? L’évidence est que Françoise Sagan, en étirant le moment avec ses mots, parvient à nous faire ressentir l’émotion.

J’ai aimé l’écriture de cette écrivaine parce qu’elle est épurée et poétique. Les mots sont simples, mais bien choisis. Le rythme du style nous ensorcèle avec la chaleur estivale de la Côte d’Azur, les bains dans la mer.

Il y a aussi le buzz de Monaco et de ses Casinos, l’ivresse et l’amoureux de Cécile qui l’emmène en bateau.

J’ai été impressionnée qu’on écrive de façon si légère sur des choses si tragiques.

Livre de Françoise Sagan sur divan (crédit photo de Phrenssynnes)

Extrait de Bonjour tristesse de Françoise Sagan

« Et alors, je ne sais pourquoi, cette allumette prit pour moi une importance vitale. Peut-être parce qu’Anne, subitement arrachée à son indifférence, me regardait sans sourire, avec attention. À ce moment-là, le décor, le temps disparurent, il n’y eut plus que cette allumette, mon doigt dessus, la boîte grise et le regard d’Anne. »

Françoise Sagan

C’est une courte histoire de moins de deux-cents pages. Si vous n’avez pas encore lu cette auteure, c’est une bonne idée de commencer par Bonjour tristesse.

Photo de Lhom

Voici la photographie de Lhom pour l’article de cette semaine. Justement en parlant de Monaco! Ce magnifique paysage de la Principauté et la Méditerranée nous permet de terminer sur une note de beauté.

Principauté de Monaco (crédit photo Lhom)

Qui entre vous avez lu ce roman de Françoise Sagan? L’avez-vous aimé? J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine et bonne lecture.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même ce livre et les éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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Lire des romans d’amour uniques pendant le mois de la Saint-Valentin

Lire des romans d’amour en février 

Je vous propose des suggestions de lecture en ce mois de la Saint-Valentin.

Quoi de plus agréable que de lire une belle ou tragique histoire d’amour! Se laisser aller à vivre une gamme d’émotions qui nous chavirent.

Un peu de légèreté fait toujours du bien. Par contre, la littérature regorge d’histoires d’amour pas toujours à l’eau de rose.

Des romans d’amour britanniques

Voici quelques-uns de mes romans préférés :

Hurlevent d’Emily Brontë

Résumé de Wikipédia :

« Une histoire d’amour et de vengeance dans un paysage sauvage de l’Angleterre : Mr Earnshaw, père d’Hindley et de Catherine, adopte Heathcliff qui tombe amoureux de Catherine tandis qu’une rivalité s’instaure entre lui et Hindley… »

Jane Eyre de Charlotte Brontë 

Résumé de Babelio

« Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecœur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée ensuite en pension, elle y reste jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Elle devient alors gouvernante pour le noble M. Rochester, dont elle tombe bientôt amoureuse, mais les obstacles seront nombreux. »

Jane Eyre et Hurlevent (crédit photo de Phrenssynnes)

Quand j’étais adolescente, j’ai lu Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent.

Mon âme d’adolescente vibrait au diapason des héroïnes de ces magnifiques histoires. La romance tragique de ces intrigues rimait avec le malheur de mes amours de jeune fille de seize ans.

Je rêvais de courir sur la lande parsemée de bruyères avec une robe virevoltante et de prendre le thé à quatre heures.

Depuis, j’ai toujours rêvé d’aller en Angleterre.

Vous comprenez d’où vient ma passion dont je vous ai parlé dans un mes derniers articles!

Northanger Abbey de Jane Austen

Quatrième de couverture :

« Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n’a rien d’une héroïne, c’est que Jane Austen s’amuse! Et nous emporte, d’une plume malicieuse, d’un bout à l’autre de plus moderne des romans austeniens. »

Persuasion de Jane Austen

Voici le résumé qu’en fait le site Le Petit littéraire:

« Il raconte l’histoire d’Anne Elliot, jeune Anglaise de vingt-sept ans, qui retrouve par hasard Frederick Wenworth dont elle a refusé la demande en mariage quelques années plus tôt. À l’époque, la jeune fille s’était laissée persuadée qu’une telle union ne présentait aucun avantage. Mais aujourd’hui, Anne se rend compte qu’elle éprouve encore des sentiments pour monsieur Wenworth et elle ne sait comment réagir, d’autant plus que des soucis familiaux chamboulent sa vie jusqu’alors bien réglée. »

J’ai lu Jane Austen dans le cadre de mon club de lecture et j’ai adoré ces deux romans, entre les deux, j’ai préféré Persuasion.

Cette merveilleuse citation m’a fait chavirer.

«You pierce my soul. I am half agony, half hope.»

Jane Austen dans Persuasion

Roman d’amour américains

Tendre est la nuit de F. Scott Fitzgerald

Quatrième de couverture

« […] C’est plus particulièrement l’histoire de l’amour de Dick et de Nicole, dont nous faisons connaissance à travers les yeux émerveillés d’une jeune actrice qui ne résiste pas au charme de Dick. Ce couple très uni cache un secret. […] »

Voilà un grand classique de la littérature américaine.

Venez vous promener sur le blogue

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Des romans d’amour français

Madame Bovary de Gustave Flaubert

Résumé de l’éditeur:

“ Charles Bovary, médecin de campagne, s’est remarié ave la jeune Emma Rouault, fille d’un riche fermier élevée dans un couvent de Normandie.

Nourrie de romans à l’eau de rose, celle-ci connaît vite l’ennui auprès de cet époux médiocre et dévoué, comme parmi les bourgeois conventionnels qui composent sa société. Rêvant d’une vie plus exaltante, elle délaisse son rôle maternel et se livre à des amants qui la laisseront tout aussi insatisfaite. […] »

Ce classique de la littérature française fait partie de ma pile à lire.

Madame Bovary (crédit photo de Phrenssynnes)

L’amour, Béatrice de Janine Boissard

Quatrième de couverture

« Madame, je crois aux rencontres. Je crois que dans la vie, la seule source de vraie joie se trouve dans le contact avec d’autres êtres, comme nous tous solitaires… C’est pourquoi me voici.

Ce mot d’un inconnu, trouvé un matin dans sa boîte à lettres, va changer la vie de Béatrice. Peu à peu, elle va livrer son âme à celui qui signe Jean et, pour de mystérieuses raisons, souhaite rester dans l’ombre.

Dès lors, le suspense se mêle à l’intrigue sentimentale, avec la sensibilité aux problèmes d’aujourd’hui qui a fait le très grand succès de L’esprit de famille. »

Ce roman faisant partie de la série L’esprit de famille peut être lu même si vous ne connaissez pas les autres. Par contre, cela vous donnera peut-être le goût de lire la série de cette écrivaine française qui m’a enchantée.

Photo de Lhom

Voici la photo de Lhom pour cette semaine. Près de Charleston, Un chemin de la Magnolia Plantation and Gardens. Un endroit inspirant pour tomber amoureux comme dans un roman d’amour!

 

Magnolia plantation and Gardens (crédit photo Lhom)

Lisez-vous des romans d’amour en février ou peu importe le moment de l’année?

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Merci pour votre fidélité.

Bonne semaine, bonne lecture et je vous souhaite à tous et à toutes une bonne Saint-Valentin.

Phrenssynnes

P.S. Les auteurs et éditeurs mentionnés ci-haut n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication. J’ai acheté moi-même ces livres.

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[Idée lecture 2022] Celle qui brûle de Paula Hawkins

Paula Hawkins

J’ai lu le dernier roman de Paula Hawkins dont le titre est Celle qui brûle, livre que j’ai emprunté à ma bibliothèque municipale.

Résumé

On trouve un jeune homme assassiné dans la péniche où il habite à Londres.

Trois femmes évoluent autour de Daniel, la victime.

Laura, une jeune femme victime d’un grave accident d’auto lors de son enfance, est la dernière amante de Daniel. Elle n’a plus d’inhibition et, à cause de cette séquelle, elle se retrouve dans le trouble souvent. 

Il y a Carla, la tante de Daniel. Le fils de Carla est mort à l’âge de trois ans lors d’une chute. Il était sous la garde de sa tante Angela, la mère de Daniel. Celle-ci, saoule, ronflait dans sa chambre au lieu de surveiller son neveu.  Le fils d’Angela, Daniel, a été témoin du drame.

Et le troisième personnage féminin est Myriam, la voisine de Daniel. Surnommée la Hobbit, elle est grosse, célibataire, petite, laide, poilue et frustrée.

On découvre ces trois femmes au cours de l’intrigue. Au compte-goutte, l’objet de leur malheur nous est révélé tout au long du récit. L’infinité de leur souffrance est incommensurable, comment cela peut-il arriver à un être humain? Paula Hawkins nous présente trois différents cas de femmes brisées par la vie.

 

Ce que j’ai aimé

C’est un livre bien écrit où il n’y a pas d’invraisemblance dans le récit. L’auteure, fidèle à sa réputation, nous livre une intrigue bien ficelée, pour ne pas dire top chrono. Les personnages ainsi que chacune de leur histoire sont crédibles. Bref, c’est un livre d’une grande qualité professionnelle.

Ce que j’ai moins aimé

Cette divulgation des calamités de chacune met un peu en retrait le suspense. À la fin du roman, la révélation du véritable meurtrier de Daniel m’a laissée indifférente car j’étais subjuguée par l’histoire des épreuves de ces dames.

L’objet d’une intrigue est la résolution du meurtre mais l’auteur ne m’a pas attrapé dans son jeu. L’intérêt de ce bouquin est l’histoire tragique de ces femmes plutôt que le « Whodunit. »

Après avoir lu les trois romans de cette écrivaine, à mon goût, La fille du train demeure mon préféré car j’ai été si estomaquée à la fin.

Photo de Lhom

Je termine cet article, comme à toutes les semaines, en vous présentant une photographie.  Elle a été prise à Londres par Lhom, il y a quelques années.

Londres, U.K.

Connaissiez-vous cet auteur?

Je vous remercie d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, je vous invite à le partager.

J’attends vos commentaires avec plaisir.

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S.: Je n’ai pas avisé, avant publication, les auteurs et éditeurs mentionnés dans cet article.

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Avez-vous déjà lu les livres de Paula Hawkins? Et qu’en pensez-vous?

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Besoin de suggestions pour offrir un cadeau à un docteur? 8 idées miraculeuses

Cette semaine, j’ai décidé de répondre à un lecteur ayant laissé un commentaire dans mon dernier article.

Commentaire que voici :

«As-tu des idées de romans à offrir à mon ophtalmo? Il m’a bien sauvé la vue.»

Ma réponse étant trop longue, j’ai pensé en faire un article. Qui sait? Peut-être que mon opinion pourrait être utile à d’autres personnes?

Cher lecteur,

Je suis contente que votre vue soit bonne!

Penser donner un cadeau à votre médecin car il vous a bien soigné est une belle gentillesse. Je trouve que c’est très noble de votre part. Notez une chose, votre docteur doit se dire qu’il a fait seulement son travail. Il est rémunéré pour cela. Mais cette délicate attention sera, sans aucun doute, le rayon de soleil dans sa journée. Votre présent aura d’autant plus de valeur puisque tous ces docteurs et autres professionnels de la santé en ont bien besoin par les temps qui courent. Ils ont dû endurer tant d’inconvénients depuis le début de la pandémie. Je crois que des marques de reconnaissance les aident à donner un sens à leur quotidien, leur rappellent pourquoi ils font ce travail et les motivent.

Ceci étant dit, quel livre lui offrir? C’est une excellente question. Et c’est aussi délicat, car je ne connais pas l’individu. Et peut-être que vous non plus. Du moins, pas assez intimement pour savoir ce qu’il aime.

Étant donné que j’étais un peu embêtée, je dois vous avouer que j’ai demandé l’aide de mes copines du club de lecture. Ce qui a suscité une discussion.

Offrir un présent ou un livre

Lorsqu’on donne un présent, l’important est d’essayer de faire plaisir. Mais on a souvent tendance à se plaire à soi tandis que notre intention doit être portée sur la personne qui recevra le cadeau.

1-Je pourrais vous dire, offrez-lui une bonne bouteille de vin, car, de toute façon, votre docteur n’a pas le temps de lire sauf des articles scientifiques.

2-Une autre idée, donnez-lui des fleurs. Il sera fier que tous les gens circulant dans son bureau voient votre carte de remerciement et votre bouquet.

3-Une suggestion différente serait une carte-cadeau pour un spa, pour une autre activité ou pour une librairie.  En revanche, si votre médecin est très occupé, un coupon-cadeau risque d’atterrir dans le fond d’un tiroir jusqu’à la retraite dudit spécialiste.

4-Pour un livre, j’ai songé à La maladie de Sachs de Martin Winkler. Je n’ai pas lu cet ouvrage, mais à consulter les critiques, je ne sais pas comment votre ophtalmologiste recevrait ces écrits.

5-J’ai ensuite pensé au célèbre livre de Saint-Exupéry, Le Petit Prince. Je fais cette recommandation à cause de cette belle citation de l’auteur.

«On ne voit bien qu’avec les yeux du cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.»

Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry

Mais peut-être l’a-t-il déjà lu? Certains diront que c’est un classique qu’on peut relire plusieurs fois…

6-Connaissez-vous l’écrivain Anton Tchekhov?

C’est un médecin russe dont la profession n’était pas assez lucrative. En écrivant et publiant, entre autres des nouvelles dans un journal, il arrivait à rejoindre les deux bouts. Qui l’eût cru?

«Se sentant responsable de sa famille, venue s’installer à Moscou après la faillite du père, Tchekhov cherche à augmenter ses revenus en publiant des nouvelles dans divers journaux et sous divers pseudonymes.»

Citation de Wikipédia

Les Éditions Rue Saint Ambroise ont publié Les meilleures nouvelles d’Anton Tchekhov.

7- Carnets d’un jeune médecin de Mikhaïl Boulgakov.

Ce sont les récits d’un médecin fraîchement gradué en 1917. Il est envoyé en pleine campagne pour diriger et pratiquer dans un petit hôpital de Russie.  Ces écrits sont autobiographiques et teintés d’humour et d’autodérision.

Le livre L’accoucheur en cuissardes

8-Ma dernière suggestion est, je crois, la meilleure. Du moins, c’est celle pour laquelle j’opterais. J’offrirais le livre du docteur Jean Désy, intitulé L’accoucheur en cuissardes. Publié aux Éditions XYZ en 2015, c’est un recueil de nouvelles.

«À travers une quarantaine d’histoires, parfois tragiques, souvent comiques, Jean Désy partage sa passion pour la pratique de la médecine et la pêche en pays nordique. »

Quatrième de couverture

J’ai lu et adoré ce livre. Tout d’abord, je crois qu’un recueil de nouvelles est une bonne idée puisqu’il est possible de lire une histoire à la fois. Tandis que pour lire un roman, on doit bien suivre le fil de l’intrigue, se rappeler ce qui s’est passé dans les derniers chapitres, reconnaître les personnages. Ce qui peut être difficile si on suppose que la personne n’a pas beaucoup de temps pour lire.


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Le fait que l’écrivain est aussi médecin piquera la curiosité de votre docteur.

Jean Désy a une plume extraordinaire. Il réussit à nous faire ressentir l’émotion. Et, plus d’une fois, ces anecdotes nous font sourire et découvrir la beauté et les difficultés du Grand Nord.

Plusieurs passages rappellerons sûrement à votre médecin, certains moments qu’il a vécus dans sa carrière ou ses études. D’ailleurs, le docteur Désy dédie son livre à tous les étudiants en médecine.

Voilà quelles seraient mes idées mais dites vous une chose, cher lecteur, peu importe ce que vous offrirez à votre ophtalmologiste, je suis certaine que ce geste le touchera!

Pensez à dédicacer le bouquin, car cela apportera une touche personnelle. Par contre, le livre ne pourra pas être échangé à la librairie. Il paraît que c’est pour cela que Mary Higgins Clark adorait signé les copies de ses œuvres!

Photo de Lhom

Comme à toutes les semaines, Lhom nous présente une photo. Voici le château d’Estoublon à Fontevieille en France.



Bonne semaine.
Phrenssynnes
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[Idée lecture] Quels romans lire pour se mettre dans l’ambiance de vacances en Slovénie ou au Costa Rica

Voici d’autres idées de lecture pour faire suite à un article qui a suscité plusieurs commentaires. Je vous offre une rubrique aujourd’hui, à la demande de Monique. Elle pense partir en Slovénie et au Costa Rica. J’ai décidé de relever le défi, car ces idées pourraient intéresser plusieurs personnes.

Lecture et Slovénie

La destination de Monique en Slovénie est le lac Bled, un endroit magnifique.

Brina Svit est une auteure slovène publiant en français. Elle a écrit Nouvelle définition de l’amour en 2017 chez Gallimard. Son livre Un cœur de trop a gagné le prix de l’Académie française Maurice-Genevois. Un visage slovène est un autre de ses romans à lire en vacances.

Veronika décide de mourir de Paulo Coelho est un best-seller dont l’action se déroule à Ljubljana.

L’été slovène de Clément Bénech.

Quand Ulysse revient à Trieste de Boris Pahor.

L’amie Slovène de Françoise Houdart est une belle histoire sur l’amitié et la Slovénie.

 

Je dois vous avouer que je n’ai pas lu ces livres. Par contre, j’ai réservé celui de Paulo Coelho à ma bibliothèque. Je ferai une mise à jour de cet article lorsque j’aurai terminé cette lecture.

Lecture et Costa Rica

Le Costa Rica est un endroit avec des paysages idylliques et une forêt tropicale humide.

C’est le lieu de l’intrigue du célèbre roman de Michael Crichton : Jurassic Park et sa suite Le monde perdu. Histoires que vous connaissez probablement par les films adaptés du roman. Steven Spielberg a réalisé le premier film en 1993. J’ai lu ce roman il y a des années et j’avais adoré. J’avais réussi à convaincre mon mari, qui n’est pas un grand lecteur, de le lire.

jurassic park

Photo by Dave Harwood on Pexels.com

Daniel Quiros a gagné le prix de littérature Aquileo J. Echeverria pour son livre Été rouge. C’est un prix national octroyé par le ministère de la Culture et de la Jeunesse du Costa Rica. L’auteur de 42 ans enseigne la littérature à l’université Lafayette en Pennsylvanie, aux États-Unis.

The devil’s deep de Michael Wallace est qualifié comme un thriller palpitant dont une partie de l’action se passe au Costa Rica.

Je ne prévois pas aller bientôt au Costa Rica ou en Slovénie mais si j’y allais, ce sont les livres que j’aurais envie de lire.

Photo de Lhom

Comme à toutes les semaines, voici la photo que mon mari vous offre cette semaine. Voici Grenoble, un endroit que nous aimerions visiter à nouveau.

Grenoble, France

Je vous souhaite bonne lecture et bon voyage à Monique.

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Partageons ensemble un de ces moments émouvants vécus pendant la pandémie

Pendant la pandémie, nous avons tous eu à passer à travers des moments émotifs. Parfois, cela nous a mis au défi et d’autres fois, nous avons été bouleversés. Je désire partager avec vous une histoire que j’ai vécue dans cette période.

Voilà ce bref moment de pandémie

Mon mari et moi attendons, à l’aéroport, notre fille que nous n’avons pas vue depuis plusieurs mois. Quelques instants plus tôt, nous avons cru nous être trompés sur l’heure du vol, car l’endroit est désertique. Cela reflète la nouvelle normalité à laquelle nous devons nous habituer en temps de pandémie. Soudain, on entend un brouhaha et plusieurs personnes apparaissent. L’avion vient d’atterrir.

New York (crédit photo Kit4)

Les passagers débarquent, arrêtent pour prendre leur bagage. Une petite fille sort du groupe pour sauter dans les bras d’une charmante dame aux cheveux grisonnants. Puis, la maman de cette enfant s’approche.

Celle-ci se penche pour faire un câlin à celle qui doit être sa mère. Les deux silhouettes féminines s’enlacent. Puis, je vois le physique de la plus jeune se raidir. Elle s’agrippe au corps maternel. Celle-ci continue de la soutenir. Puis, la fille veut camoufler la rougeur de son visage. Le faciès tordu par l’émotion, elle s’enfonce encore plus dans le cou de sa mère. Elle se cramponne du mieux qu’elle peut.

Un embâcle vient de se rompre. Un barrage gonflé d’angoisse depuis plusieurs mois.

Je ne peux pas visualiser si sa poitrine est serrée, mais je la ressens. Car la mienne est contractée. Et ce spasme remonte jusqu’à ma gorge.

Elles sont à quelques mètres de moi, la maman soutient encore sa fille. Elle s’accroche éperdument. Et j’imagine le kaléidoscope de tous les moments douloureux que cette inconnue a vécus dans la dernière année et demie.

 Je les éprouve car, moi aussi, j’en ai eu pendant cet interminable confinement.

Cette éternelle accolade continue, l’émotion perdure et paralyse la plus jeune.

Ça y est, j’ai la gorge si serrée, et me voilà à clignoter. Vais-je réussir à retenir ce flot lacrymal qui m’assaille les yeux?

Je m’éloigne, je me sens si ridicule de pleurer, juste en observant deux étrangères dans un aéroport. Quoi de plus banal ? Voir deux personnes s’étreindre dans un endroit public, me dis-je. Mais je dois m’efforcer de respirer à travers ma gorge crispée. Ma propre galerie d’images, de souvenirs et de moments difficiles de cet épouvantable confinement remonte et m’attaque encore de façon inattendue.

Puis je regarde mon mari. Lui aussi a les yeux remplis de larmes. Je ne suis pas la seule, et cela me fait sourire.

Je me retourne et observe à nouveau la famille réunie. L’enfant danse, virevolte autour de sa mère et sa grand-mère et chante : «Mamie, Mamie, ça fait deux ans qu’on s’est vue!»

La filée de voyageurs continue de se déverser et, enfin, voilà notre fille.

Il n’y a pas uniquement les virus qui sont contagieux.


Si je vous raconte cette histoire, c’est que la pandémie a été difficile pour plusieurs d’entre nous. Et certains ont eu des périodes encore plus sombres que d’autres. Nous, qui avons survécu, devons nous concentrer sur ce que cette folie a amené de positif dans nos vies. Quitte à chercher et à se casser la tête pour trouver, focussons sur ce qui est ressorti de bien. Faisons cela par respect pour ceux qui ne sont plus là.


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Photo de Lhom

Voici la photo que Lhom nous présente cette semaine.

Equinox Pound, Vermont (Crédit photo Lhom)

Et vous? Quels sont vos moments les plus émotifs de la pandémie?

Bonne semaine et comme toujours, j’attends vos commentaires avec plaisir!

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Un livre remarquable publié en 2011 criant de vérité en 2021

Je ne suis pas une compagnie ! L’intrusion des valeurs corporatives dans notre intimité de Michel Perreault.

Un ami m’a offert ce livre en me disant qu’il avait aimé. Il y trouvait quelques grandes sagesses. Le moins que je puisse dire, c’est que ce bouquin publié en 2011 chez Stanké est criant de vérité en 2021. Je viens de le terminer et hop! voilà que l’actualité nous saute au visage pour confirmer certains propos de cet auteur. Je fais ici référence à France Haugen et Facebook.

Wow! Quelle coïncidence!

(suite…)

Un homme meilleur de Louise Penny

J’ai lu, cette semaine, le roman de Louise Penny, Un homme meilleur.

Quatrième de couverture

« Alors qu’une crue printanière place toute la province sous la menace de terribles inondations, n’épargnant ni Three Pines ni la rivière Bella Bella, Armand Gamache affronte une tempête médiatique. De retour d’une suspension de neuf mois à la suite de décisions “désastreuses”, il est rétrogradé à la section des homicides de la Sûreté du Québec, sous la direction de son gendre et ancien lieutenant, Jean-Guy Beauvoir. Au cœur de ce tumulte, un père fou d’inquiétude sollicite l’inspecteur-chef pour retrouver Vivienne Godin, sa fille disparue. Gamache ne peut que s’associer à la douleur d’Homer Godin et se répéter cette question : comment réagirait-il s’il devait craindre de n’avoir pas su protéger sa propre enfant d’un conjoint violent? »


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Top lecture: l’incroyable roman Signe de vie de J.R. Dos Santos

J’ai lu pour vous le livre Signe de vie de J. R. dos Santos.

 

 

Quatrième de couverture de Signe de vie

 

 

« Voilà quarante ans que les antennes de l’institut SETI, en Californie, écoutent en silence l’espace infini. Quand soudain, un signal leur parvient, depuis les étoiles, par fréquence radio. Erreur de calcul ? Simple satellite ? La NASA, l’Agence spatiale européenne, la CNSA chinoise, le pape lui-même sont obligés d’en convenir : nous ne sommes pas seuls.

 

 

Que dit ce message d’origine extraterrestre ? Pour le savoir, personne n’est mieux indiqué que le cryptanalyse Tomás Noronha. Les grandes ambitions de la mission internationale conduiront Tomás bien au-delà du simple déchiffrage, à bord d’une navette, à la rencontre de l’inconnu… »

 

 

 

(suite…)

Un essai captivant à lire cet été : Histoire populaire de l’amour au Québec, De la Nouvelle-France à la Révolution tranquille

Tome 1 — avant 1760 de Jean-Sébastien Marsan

Je vous présente une bonne suggestion de lecture pour l’été 2021. C’est un livre différent de mon registre habituel. Madame A de mon club de lecture m’a proposé le premier tome de l’Histoire populaire de l’amour au Québec. L’amour au temps de la Nouvelle-France. Wow! Quel sujet!


(suite…)

Un magnifique roman sur la résilience: La Chorale des dames de Chilbury

Madame A de mon club de lecture m’a prêté ce livre avec une recommandation très positive. La Chorale des dames de Chilbury est un roman bouleversant de l’auteure Jennifer Ryan.

Quatrième de couverture

1940. Un paisible village anglais voit partir ses hommes au front. Restées seules, les femmes affrontent une autre bataille : sauver la chorale locale pour défier la guerre en chantant. Autour de miss Primrose Trent, charismatique professeur de chant, se rassemble toute une communauté de femmes, saisie dans cet étrange moment de liberté : Mrs. Tilling, une veuve timide; Venetia, la “tombeuse” du village; Silvie, une jeune réfugiée juive; Edwina, une sage-femme qui cherche à fuir un passé sordide. Potins, jalousies, peurs, amours secrètes… Entre rires et larmes, Jennifer Ryan, s’inspirant des récits de sa grand-mère qui a vécu le conflit depuis un petit village du Kent, sonde avec talent les âmes de ce chœur attachant et inoubliable. 


(suite…)

À la recherche d’un excellent roman policier à lire pour l’été 2021: Entre deux os, de Kathy Reichs

Une amie de mon club de lecture m’a prêté cet ouvrage. J’avais déjà commencé un livre de Kathy Reichs, il y a longtemps. Je ne me rappelle pas lequel, mais j’ai été incapable de le terminer, car je le trouvais farci de détails scientifiques tout à fait ennuyeux. J’ai décidé de donner une deuxième chance à Kathy Reichs avec Entre deux os.

Quatrième de couverture

« Un drogué enterré, une clocharde noyée, un ancien policier pendu : il fallait bien tout le talent de Temperance Brennan pour distinguer, derrière la diversité des techniques utilisées, la main d’un homme. À défaut d’un statut social, d’un profil physique ou d’une scène de crime comparables, tous ont un point commun : ils ne manqueront à personne. Et tous portent, sur une vertèbre bien précise, la signature insolite de leur assassin…

Sous le soleil de Charleston, fleuron de la vieille Caroline du Sud, les vacances de Tempe tournent vite au délire. Quand l’anthropologue judiciaire n’est pas mandatée d’urgence auprès d’un squelette, elle doit jouer les négociatrices entre Peter, son ex-mari, et Ryan, son amant québécois. Les caprices du cœur, pourtant, ne sont rien : dans cette affaire, ce sont bien d’autres organes qui entrent en jeu… »

Ce que j’ai moins aimé

En fait, j’ai bien aimé cette histoire. Dans ce livre, l’accumulation de faits ou de détails scientifiques ne m’a pas submergée comme la dernière fois.

(suite…)

Le reste du temps d’Esther Croft: un joyau de la littérature québécoise

Le reste du temps d’Esther Croft

Pour relever le défi «Mai en nouvelles» de madame Couette de  Hop sous la couette, j’ai lu Le reste du temps, le recueil de nouvelles littéraires de ma nouvelliste préférée, Esther Croft.

Une dizaine de courtes histoires où le fil conducteur est le décès. Ou plutôt l’écho de la disparition d’une personne. Et ses conséquences sur le parcours d’une autre existence.

Quatrième de couverture du livre Le reste du temps

«À quel âge cessons-vous d’être immortel? Par quelle fissure la pensée de la mort vient-elle ébranler notre inconscience? Quelles transformations, passagères ou profondes, cette révélation provoque-t-elle dans notre existence?

La prise de conscience toute personnelle de la mortalité peut surgir en un éclair, ne laissant derrière elle que quelques vagues, suffisantes cependant pour brouiller la clarté de l’eau.

Elle peut aussi se creuser dans l’angoisse d’une attente interminable; ou s’apprivoiser lentement, dans la grâce d’un sursis inespéré.  Les changements qu’elle entraîne peuvent emprunter des formes spectaculaires, imprévisibles, apparemment inexplicables; mais ils peuvent également s’accomplir de de petits mouvements secrets, à peine perceptibles, mais combien significatifs.

Ce sont ces ondes de choc, ces sursauts de vie, ces pulsions soudaines de réaliser de vieux rêves, cet appétit de saisir toutes les occasions de dernière chance que tente d’explorer chacune des dix nouvelles qui composent ce recueil. »

Littérature québécoise

Esther Croft a le don d’insuffler les mots pour venir nous émouvoir. Tel un équilibriste sur une corde raide, elle maîtrise les virgules, les points, place les lettres, juste au bon endroit.  En toute sérénité, ses mots marchent en gardant l’équilibre. Le texte avance dans le livre avec une stabilité dans sa prose offrant un ton parfait et juste du début à la fin.  Elle nous fait ressentir les profonds émois de ses personnages et elle nous ramène à notre humanité. Par le rythme, la pureté de la phrase ou le choix du vocabulaire, elle joue avec nos sensibilités et réussit. Son écriture nous serre la gorge, nous fait monter les larmes aux yeux, nous broie l’intestin. On a envie d’étreindre ses personnages, de les consoler, de les sortir de leurs drames.

Ce n’est pas la mort, mais la relation entre chacun de ces individus qui revêt une importance, un lien que nous vivons aussi par l’entremise de ses mots.

Le reste du temps nous fait réaliser comment fragile et incertaine est cette vie qui nous anime.

Les personnages d’Esther Croft me font souvent penser à cette citation de Boris Cyrulnik.

Citation

La réussite n’est pas toujours une preuve d’épanouissement, elle est souvent même le bénéfice secondaire d’une souffrance cachée.

Boris Cyrulnik

Citation du livre Le reste du temps

 

«Atterré par la brutalité de cette mort qu’il a souvent souhaitée mais jamais désirée, il osera à peine s’approcher de ce grand corps inerte, parfaitement intact, figé à jamais dans la beauté et la force de son âge.  Comme si la mort elle-même n’avait pas su porter atteinte à son intégrité. Comme toujours, Michel se sentira petit et insuffisant à côté de ce frère encore trop grand pour lui.»

Esther Croft

Le reste du temps, un beau recueil à lire qui nous fait aussi découvrir la ville de Québec.

Envie d’en lire plus sur la culture? Suivez ce lien.

Pour terminer, comme à toutes les semaines, je vous présente la photo de Lhom.

Et vous? Lisez-vous des nouvelles? Connaissez-vous Esther Croft?

Bonne semaine.

Phrenssynnes

P.S. J’ai acheté moi-même le livre. Esther Croft et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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Quel plaisir, j’ai été nommé pour le Golden Bloggerz Award. Un gros merci!

Qu’est-ce que le Golden Bloggerz Award ?

C’est un prix, créé par Chris Kosto, pour motiver et récompenser tous ces blogueurs intéressants qui travaillent quotidiennement pour servir leur public et qui méritent plus de reconnaissance. Leur priorité est de faire leur possible pour aider leurs lecteurs à résoudre leurs problèmes et à atteindre leurs objectifs!

Oups! J’espère ne pas vous ennuyer, car j’ai écrit récemment un article sur plusieurs blogues. J’ai quand même accepté de «jouer le jeu» pour aider et faire la promotion de tous ces créateurs.

(suite…)

5 suggestions de lecture pour vous distraire ce printemps

Je veux partager avec vous des suggestions de lecture.

J’ai commencé ce blogue il y a un peu plus de deux ans et en même temps, j’ai lancé un club de lecture avec des amies.  Je rêvais depuis longtemps d’écrire en ligne et je trouvais que les deux activités se mariaient bien.  Cela me permettait de partager ainsi mes résumés de livres sur un site web après ma rencontre littéraire.

J’étais loin de penser, au début, que cela m’amènerait à publier si assidument.  C’est sûrement parce que j’aime ça! Après tous ces mois, je suis fidèle au poste. Tous les samedis matin, mon article a déjà atterri dans votre boîte courriel prêt à être consulté pendant que vous savourez votre café.

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L’appel du néant de Maxime Chattam

L’appel du néant, un roman de Maxime Chattam.

Aujourd’hui, je vous parle d’un auteur français connu, mais pas de moi.  Maxim Chattam, Maxime Drouot de son vrai nom, écrit des romans policiers après avoir fait des études en criminologie.

Il y a longtemps que je voulais lire les oeuvres de cet écrivain.  Je me suis décidée au hasard à la librairie et j’ai acheté L’appel du néant. 

 Quatrième de couverture

«Traque infernale.

Médecine légale.

Services secrets.

… Menace et terreur.

La victoire du Mal est-elle inéluctable ?

Ludivine Vancker et ses collègues de la section de recherche de la gendarmerie de Paris enquêtent sur un tueur insaisissable dont les traces ne permettent pas l’identification.  L’affaire se complique encore plus lorsque la DGSI s’invite dans l’enquête… Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours.»


L'appel du néant de Maxime Chattam (crédit photo Phrenssynnes) L’appel du néant de Maxime Chattam (crédit photo Phrenssynnes)

L’anti-chroniqueuse littéraire

Vous savez, je suis anti-chroniqueuse littéraire.  Pourquoi ce titre?  Les critiques vont donner leur opinion sur des livres et celle-ci sera soit positive, soit négative.  Par contre, si je vous fais un article sur un livre, c’est parce que je l’ai aimé.  Si je l’ai détesté, je ne vous en parlerai pas du tout. Point final.

Une œuvre a des points forts et parfois des choses qui nous agacent.  Voilà l’objet du paragraphe « Ce que j’ai moins aimé ». Même si dans ma critique j’ai une telle section, je vous recommande quand même de lire ce bouquin.

Ce que j’ai moins aimé

Lors de ma lecture, j’ai éprouvé un peu de difficulté à entrer dans le roman.  Au début de l’histoire, l’angoisse nous arrache le coeur, car la policière, Ludivine, est prisonnière d’un tueur en série.  Quoi de plus effrayant!  D’un autre côté, c’est la preuve que l’auteur a réussi son travail, il arrive à nous faire ressentir des émotions.  J’ai persévéré et j’ai beaucoup aimé.

Couverture de L'appel du néant (crédit photo Phrenssynnes) Couverture de L’appel du néant (crédit photo Phrenssynnes)

L’autre chose qui m’a un peu agacée, c’est une sorte de césure vers le milieu du roman.  En fait, cela pourrait être une fin pour l’œuvre.  Mais non, l’histoire continue et prend un grand tournant.  Le livre débute avec un récit de tueur en série, mais évolue vers une traque de terroriste.  C’est peut-être ça le métier de policier, mais on sent presque un changement de genre. Toutefois à la fin, l’écrivain parvient à enrober le tout.

L'appel du néant sur bibliothèque (crédit photo Phrenssynnes) L’appel du néant sur bibliothèque (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai aimé l’écriture.  Les premières pages où il décrit Ludivine, le personnage principal, sont parfaites.

 Une plastique de blonde cliché, taille moyenne, cheveux mi-longs dont les torsades inflexibles trahissaient la nature rebelle, beaux yeux clairs d’un bleu de pierre précieuse, pommettes hautes, juste assez saillantes pour lui allonger le visage et lui creuser les joues, lui conférant cet air un peu racé, presque slave.  Lèvres pleines, d’un rose pamplemousse à croquer, comme pour détourner le regard de ces courbes lentement dessinées au prix d’innombrables heures de sport régulier.

Les personnages sont bien campés.  D’ailleurs, je me suis aperçue après avoir terminé la lecture que cette histoire était la troisième d’une série.  C’est le signe que les héros ont passé le test!

L’auteur a bien fait ses devoirs.  Il semble très informé sur les dernières technologies des experts en criminalité français.  Il connaît le système, donc présence de beaucoup d’acronymes comme je l’ai mentionné dans mon article sur Quantum de Patricia Cornwell.

L’écrivain s’est aussi renseigné sur le terrorisme et se sert de l’histoire pour nous instruire et nous faire voir le point de vue de l’autre.

Une intrigue amoureuse se tisse entre Ludivine et Marc Tellec, un agent des services secrets français.

J’ai beaucoup aimé la fin et ce que ce Marc dit à Ludivine au sujet de L’appel du néant.

Et vous? Avez-vous déjà lu cet auteur?

Pour terminer, voici la photo de Lhom. La rivière Bow à Banff, Canada.

Ouest canadien (crédit photo Lhom) Ouest canadien (crédit photo Lhom)

Je vous souhaite une bonne lecture et une belle semaine.

Phrenssynnes

P.-S. Maxime Chattam et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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Quantum de Patricia Cornwell

Quantum de Patricia Cornwell

Lorsque j’ai vu ce livre de Patricia Cornwell à la librairie, j’ai été attirée par son côté science-fiction.  Tout ce qui concerne le quantique me fascine.  Je l’ai mis sur ma liste de cadeaux de Noël et le Père Noël a réalisé mon vœu!

 Quatrième de couverture :

« À la veille d’une mission spatiale top-secret, la capitaine Calli Chase détecte une alarme dans le tunnel d’un des centres de recherche de la NASA.  Spécialiste en mécanique quantique et enquêtrice en cybercriminalité, Calli sait que l’approche imminente d’une tempête avec le shutdown décidé par le gouvernement créent des conditions idéales pour un sabotage.


(suite…)

L’Énigme de la chambre 622 de Joël Dicker

Paru cette année aux Éditions Fallois, j’ai lu le dernier roman de Joël Dicker.

Livre acheté par moi-même et fortement recommandé par ma belle-sœur et plusieurs de mes amies.

Quatrième de couverture :

« Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses.  L’enquête de la police n’aboutira jamais.

Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.

Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?


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«Marcher jusqu’au soir» de Lydie Salvayre

Lydie Salvayre est née en France en septembre 1948.  Elle a étudié en lettres à l’université de Toulouse et ensuite en médecine.  Spécialisée en psychiatrie, elle a exercé pendant plusieurs années à Marseille. Elle a écrit plusieurs livres et a gagné de nombreux prix, dont le Prix Goncourt en 2014 pour son roman Pas pleurer.

Marcher jusqu’au soir m’a été recommandé par ma voisine, madame D.  Elle en avait entendu parler à Radio-Canada.  J’ai emprunté le bouquin à la bibliothèque.


(suite…)

«Elle et lui» de Marc Lévy

J’ai trouvé le livre Elle et lui de Marc Lévy dans une caisse que ma fille Kit4 a entreposée à la maison. Paru en 2015, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas ce roman: «Elle et lui» de Marc Lévy. J’ai lu quelques livres de cet auteur mais il y a très longtemps.

Quatrième de couverture

Elle est actrice. Lui, écrivain.

Elle s’appelle Mia. Lui, Paul.

Elle est anglaise. Lui, américain.

Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.

Elle a beaucoup de succès. Lui, pas vraiment.

Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.

Elle se sent seule. Lui aussi.

Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.

Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.

Paul est un personnage dans d’autres romans de Marc Lévy: « Et si c’était vrai » et « Vous revoir ». On retrouve aussi les amis de Paul, Arthur et Lauren, qui ont été aussi dans les mêmes romans précédents.

L’histoire se passe à Londres, Séoul et Paris.

C’est un roman tout à fait dans le style de Marc Lévy, comme cet auteur nous y a habitué. Une comédie romantique légère, un bon divertissement lorsqu’on a besoin de quelque chose de pas trop compliqué pour se changer les idées. Du bonbon… !

Ce que j’ai aimé.

Cette légèreté et la facilité à lire.

On aime tous les intrigues se déroulant dans les grandes villes. Je me suis sentie à Paris!

 J’ai aussi été surprise par l’intrigue.  Lorsque Paul, le héros, apprend à Séoul un fait inattendu à propos de la traductrice coréenne de ses romans. Non, je ne vous le révélerai pas!  Ah! Ah!  Je vous laisse le plaisir de le découvrir.

J’ai aimé le personnage de Daisy.  Elle est l’amie parisienne de Mia,  une chef propriétaire de restaurant avec les deux pieds sur terre.

Ce que j’ai moins aimé

Comédie légère… parfois un peu trop.  Ça frise le petit film de fille sentimental de série B.  Est-ce dû au fait que j’ai eu de la difficulté à m’identifier à Mia?  Cette star britannique, riche, populaire, mariée à une autre grande vedette du cinéma…  Ou est-ce la plume ou le rythme de l’écrivain qui ne réussit pas à me faire ressentir les émotions de ce personnage féminin?

Beaucoup de dialogues et aussi de « textos ».

« Répondant à l’appel d’une copine qui l’avait suppliée de l’accompagner à l’inauguration d’un restaurant, Mia avait décidé de se faire belle.  Elle aussi était capable de rendre David jaloux.  Et puis mieux valait être entourée d’inconnus que chez soi à broyer du noir. »

Marc Lévy

Bref, je ne donne pas vraiment de note aux livres que je lis.

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Ce livre peut être parfait pour vous, si vous partez en vacances et avez envie de légèreté pour vous distraire.

Par contre, si vous avez envie de lire un bouquin où l’écriture, la voie et le rythme de l’auteur fera vibrer quelque chose au tréfonds de votre être, vous serez déçu.

Voici la photo de Lhom de la semaine.

Est-ce que Mia aurait pu visiter ce magnifique jardin?

Kensington Palace, Londres (crédit photo Lhom) Kensington Palace, Londres (crédit photo Lhom)

Et vous? Avez-vous lu Marc Lévy? Quel est votre préféré?

Phrenssynnes

Le goût de l’élégance de Johanne Seymour

Pour la journée du livre québécois du 12 août, le livre que j’ai acheté est le dernier de Johanne Seymour.

Avant d’acheter ou de lire un livre, je lis toujours la quatrième de couverture. La voici:

«Un jour, tu te lèves, et ton destin prend une tournure inattendue. Ta petite vie ordinaire et soudain plongée au cœur d’un tourbillon dont la beauté insoupçonnable et la puissance amoureuse t’étaient étrangères. Tu n’es plus seule.

Ton île, que tu croyais déserte, est peuplée.»


(suite…)

«Le Consentement» de Vanessa Springora

Tel que mentionné dans un dernier article (Délicieux plaisir, hautement coupable.), j’ai promis à ma sœur de lire ce livre qu’elle m’a prêté: Le Consentement de Vanessa Springora. Avec un «C» majuscule!  Et bien je l’ai fini. C’est un ouvrage qui se lit bien, rapidement… si vous êtes capable de digérer le tout aussi vite que vous lisez.

Un sujet difficile

Le sujet n’est pas facile et dans un registre très différent de celui de Sophie Kinsella! Évidemment.  C’est un livre important! Une oeuvre que tout le monde devrait lire. Devrait-on le mettre au rang des lectures obligatoires à l’école? Je pense que oui. Surtout avec tout ce qui se passe avec les jeunes sur les réseaux sociaux, ils auraient beaucoup à apprendre de cette lecture. Cela les amènerait à réfléchir et à discuter.

Quatrième de couverture: 

«Séduite à l’âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l’emprise que cet homme a exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme.  Au-delà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit magnifique les dérives d’une époque et la complaisance d’un milieu littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.

(suite…)

Délicieux plaisir, hautement coupable, j’ai lu un chick-lit!

J’ai lu un Chick-lit, un vrai!

Lire un chick-lit. Je dois vous avouer ce petit plaisir coupable. Vous savez, quelque chose que vous avez fait dont on est un peu gêné de se vanter.  Mais tellement bon et que vous avez savouré jusqu’à la dernière goutte.

Livre de Sophie Kinsella sur coussin(crédit photo Phrenssynnes)

Ma fille Kit4 avait une caisse de livres à donner. Elle a demandé à Lhom d’aller la porter à un organisme de charité.  La dite caisse traînant à la maison quelque temps, impossible pour moi de ne pas y jeter un coup d’œil…  Je n’ai pas pu m’empêcher d’en garder mais seulement trois.  Raisonnable quand même…  Et j’ai découvert Sophie Kinsella.  Mais qui diable est Sophie Kinsella?

Livre de Sophie Kinsella sur un coussin

Quatrième de couverture :

«La vie de Lara, 27 ans, par en cacahouète : un fiancé qui la plaque, une entreprise au bord de la faillite, des factures qui s’accumulent… Et la cerise sur le gâteau : sa meilleure amie l’a lâchée pour partir vivre en Inde!  Bref, Lara n’a ni le temps ni la patience de s’occuper de cette mystérieuse jeune fille qui semble tout droit sortie des années vingt.  Et pourtant, la voilà embarquée dans une chasse au trésor pour le moins rocambolesque…»

 

Le livre de Sophie Kinsella sur mon sofa (crédit photo Phrenssynnes) Le livre de Sophie Kinsella sur mon sofa (crédit photo Phrenssynnes)

Qu’est-ce que le « Chick-lit »?

C’est une expression anglaise qu’on pourrait traduire comme « écriture de poulette ». Un courant littéraire visant un lectorat féminin ayant débuté fin des années 90.   Sex in the city , Le journal de Bridget Jones et Confessions d’une accro du shopping.  Ça vous dit quelque chose?  Et bien, c’est ça du Chick-lit.

Ces romans mettent en scène des jeunes femmes de plus ou moins trente ans vivant un quotidien cruel. Que ce soit professionnellement et/ou dans leur vie amoureuse.  Elles sonts à la recherche du prince charmant. S’abreuvent de cocktail à la mode dans les bars à la mode dans une grande ville… à la modeL’intrigue est basée sur le schéma de celui de Cendrillon! Il est aussi caractérisée par un ton humoristique frisant avec l’ironie. Il faut de la romance et une fin heureuse (la plupart du temps.).  Bref, un genre de comédie romantique.

Catégories du genre chick-lit

Avec le temps, plusieurs sous-catégories du genre se sont développés : paranormal, religieux, vampire. La variation que j’ai lue pour vous est Très chère Sadie. Écrit par Sophie Kinsella ou Madeleine Townley de son vrai nom.  Une histoire de fantôme.

Un contrat avec l’auteur

Quand on lit un roman, c’est un peu comme si on faisait un contrat avec l’auteur; il nous raconte une histoire. On accepte que ce soit une fiction et on est prêt à se la faire raconter.  Pour lire ce livre, vous devez vouloir croire au fantôme au moins le temps du roman. Et aussi, accepter de lire un genre pas très sérieux.  Pendant cette période estivale, envie de lire quelque chose de léger, distrayant,  comme du bonbon, c’est le livre qu’il vous faut.

Moi, comme je vous ai avoué, c’est la première fois que je lisais cette auteure. Alors, je n’avais pas de grandes attentes.  J’ai trouvé le récit intéressant, bien dosé.  On sait ce qui s’en vient! Par contre, la plume de l’écrivaine nous donne du plaisir à le découvrir en le lisant.

Citation du chick-lit de Sophie Kinsella

«En soupirant, je ferme le site des joailliers et me tourne vers ma grand-tante.  Aujourd’hui, elle porte une robe argentée qu’elle convoitait quand elle avait vingt et un ans mais que sa mère avait refusé de lui acheter.  Elle est assise sur le rebord de la fenêtre ouverte, côté rue, ses jambes pendant dans le vide.  À l’exception de deux fines bretelles, sa robe est dos nu.  De toutes ses tenues de fantôme, c’est ma préférée.»

Lara, l’héroïne découvre quelque chose d’intéressant et c’est agréable de voir comment elle évolue à travers ce qu’elle vit.
Très chère Sadie (crédit photo Phrenssynnes) Très chère Sadie (crédit photo Phrenssynnes)

La photo de Lhom

Et pour terminer voici la photo de Lhom de la semaine, à défaut d’y aller (soupir…)

Ogunquit, Maine (crédit photo Lhom) Ogunquit, Maine (crédit photo Lhom)

Je vous souhaite une bonne semaine et j’aimerais vous exprimer ma gratitude, toute ma reconnaissance pour votre fidélité!

Phrenssynnes.

P.S. Sophie Kinsella et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

P.P.S.  Bon! Maintenant j’ai promis à ma sœur de lire «Le consentement » de Vanessa Springora.  Un peu différent…

 

 

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«Votre musique et les gens» de Derek Sivers

Derek Sivers

J’ai eu le privilège de participer à la révision de la traduction française du livre de Derek Sivers Votre musique et les gens.  Je vous dirai, d’entrée de jeu, que ma rémunération a été d’en avoir une copie électronique gratuite.  Ce que j’espérais… car je l’ai trouvé très intéressant.

Rappelez-vous, je vous ai déjà parlé de lui: Qu’est-ce qu’une «Now page»?

J’ai découvert cette personne dans le livre de Tim Ferriss «Tribe of mentors».  Derek Sivers en est un des «mentors».

Je me suis abonnée, il y a quelques mois, à la liste d’envoi par courriel de monsieur Sivers.  Comme je le fais souvent pour mes blogues favoris.  Et, surprise, il m’a répondu!  Il a une façon bien particulière de déterminer si oui ou non vous êtes un robot.   Au début, j’ai cru que c’était LUI le robot!  Ah! Ah!  À ce moment, je ne le savais pas mais il se fait un point d’honneur de répondre à tous ses courriels.

Un échange avec Derek Sivers

On a échangé comme ça et un jour, autre surprise, il m’a demandé de participer à la révision de la traduction de son livre.  J’étais, à l’époque, en arrêt de travail à cause de la pandémie.  Ne sachant trop si c’était un pavé de trois mille pages, quoique très honorée par sa demande,  j’ai un peu hésité de peur de manquer de temps. Après tout, peut-être que ce fameux coronavirus allait disparaître par magie et que ma vie bien remplie d’optométriste allait reprendre ses droits. Et lorsque je m’engage à faire une chose, je veux être certaine de la finir…

Le livre Votre musique et les gens

Derek Sivers m’a envoyé le travail à faire.  Pour découvrir que son style d’écriture est très succinct.  Son processus d’écrivain semble assez laborieux mais cela donne un résultat incroyable.  Pas un mot de trop.

Votre musique et les gens de Derek Sivers(crédit photo Phrenssynnes) Votre musique et les gens de Derek Sivers (crédit photo Phrenssynnes)

Le sous-titre, «Le succès avec tact et créativité», est inspirant.

Je dirais que ce n’est pas le genre ou le sujet de livre qu’on lirait à «mon âge».  Pour être franche avec vous, sans vous révéler le secret d’état qu’il est, je peux vous dire que j’ai l’âge de mentir sur celui de mes enfants! Et j’ai quand même retenu plusieurs des conseils de l’auteur… entres autres pour mon blogue.  De plus, je n’ai rien lu qui était en désaccord avec mon expérience de vie personnelle ou professionnelle.

Cela étant dit, je trouve que le livre de Derek Sivers en est un qu’il fait bon lire.  Notre société, que dis-je, notre monde a besoin de leader valorisant le tact au lieu de l’intimidation.  N’êtes-vous pas d’accord avec tout ce qu’on voit sur les réseaux sociaux ces temps-ci?


(suite…)

«Dans les bois» de Harlan Coben

Pendant le confinement, mon amie droit1975 m’a prêté un livre.  Sachant que j’aime bien l’écrivain Harlan Coben, elle a laissé dans ma boîte aux lettres (confinement oblige…) le roman Dans les bois.

Dans les bois de Harlan Coben (crédit photo Phrenssynnes) Dans les bois de Harlan Coben (crédit photo Phrenssynnes)

Je me suis demandé si j’avais déjà lu ce livre.  Quand je l’ai commencé, l’histoire me disait vaguement quelque chose.  Plus j’avançais dans ma lecture, plus je me rappelais l’intrigue mais je ne me souvenais pas des détails du récit et de la fin. Je l’ai donc continué et pensé vous le présenter. Mais, lorsque que j’ai vu que le copyright datait de 2007, je me suis dit, à quoi bon faire une critique sur mon blogue d’un livre aussi ancien. Probablement que tout le monde a déjà lu…


(suite…)

«La boîte de Pandore» de Bernard Werber

Un livre de Bernard Werber

 

Cette semaine, je vous fais découvrir un livre de Bernard Werber: La boîte de Pandore, publié en 2018.  Tel que vous pouvez le voir, j’ai lu l’édition de poche.  J’adore cette grandeur de bouquin; pas trop gros, léger, facile à traîner avec soi.  Pour moi, un livre c’est comme un ami, j’adore sa compagnie et j’aime lorsqu’il me raconte une histoire.  Un ouvrage assez long, 563 pages donc de quoi vous distraire pendant un bon moment.

Ce qu’en dit Wikipédia: «Ses œuvres ont été traduites en trente-cinq langues. Avec 30 millions d’exemplaires vendus dans le monde, Bernard Werber est, avec Marc Levy, l’un des auteurs français contemporains les plus lus au monde. Il est même considéré comme une star en Corée du Sud, pays où il vend davantage qu’en France, et a reçu un accueil très enthousiaste en Russie. «

Si vous désirez en savoir plus sur cet auteur, je vous invite à visionner cette conférence d’environ dix-sept minutes de l’organisation Ted Talks que j’ai trouvé très intéressante. Elle vous fera découvrir l’homme qu’il est.

Conférence de Bernard Werber : L’écritothérapie

La boîte de Pandore

La boîte de Pandore

Quatrième de couverture de La boîte de Pandore

Alors qu’il assiste à un spectacle d’hypnose, un homme est choisi dans l’assistance pour participer au numéro final. Dubitatif mais intrigué, René se plie au jeu et se retrouve soudain plongé dans une vie antérieure.
Ce n’est que la première…
Au fil de ses découvertes, il comprend que ce qu’il a vécu dans ses précédentes existences peut influer sur sa vie présente. Professeur d’histoire, un nouveau défi passionnant se pose alors à lui : peut-il changer le passé, le réécrire et modifier ainsi la mémoire collective?
De Paris à l’Égypte, en passant par l’Atlantide, un livre drôle et audacieux sur les mécanismes de la mémoire –commune ou individuelle- et le sens de l’histoire.

Se faire raconter une histoire

Un livre de Bernard Werber

Un livre de Bernard Werber

Lorsqu’on lit un roman, c’est un peu comme si on faisait un contrat avec un écrivain; j’accepte que tu me racontes une histoire mais elle doit être plausible et me distraire.  Ce roman de Bernard Werber a comme thème les vies antérieures.  Vous devez donc avoir une certaine ouverture par rapport à ce concept.  Pour moi, c’est un peu comme de la science-fiction ou de la «fantasy» et je me laisse aller au plaisir d’imaginer ce que ce serait si ça existait.  Alors que mon cerveau gauche me dit : «Voyons Phrenssynnes, ce n’est que des bobards!»  Je réponds à cette partie de mon cerveau: «Tais-toi et laisse toi distraire, ça fait du bien en tout temps.»

L’hypnose

René Toledano est le héros de ce roman où une simple expérience d’hypnose transforme à jamais la vie de ce tranquille professeur d’histoire.  En découvrant ses vies antérieures et de nouveaux amis, il nous rappelle que l’histoire n’est pas nécessairement la version de ce qui s’est passée de façon véridique.  Plutôt celle des vainqueurs ou des gens au pouvoir.

Le plaisir de lire; le blogue de Phrenssynnes

Le plaisir de lire; le blogue de Phrenssynnes

J’ai aimé ce livre parce qu’il n’y a pas de longueur, il est rempli d’informations historiques.  L’écrivain sait comment écrire une bonne histoire, il y a un bon équilibre dans le récit.

L’été est arrivé, voilà une bonne lecture pour peupler vos moments de détente.

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« Vouloir comprendre notre monde en regardant les actualités revient à vouloir comprendre Paris en visitant le service des urgences d’un de ses hôpitaux. »

Et en finale, voici la photo de Lhom de la semaine.  Un endroit charmant visité dans une de mes vies antérieures… à une époque où on pouvait voyager…  Soupir…

Et vous?  Quel votre livre préféré de Bernard Werber?

Bonne lecture et bonne semaine.

Phrenssynnes.

P.S. Bernard Werber, ses éditeurs ainsi que les sites mentionnés n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.  J’ai moi-même acheté ce livre.

référence: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Werber

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Un peu, beaucoup, à la folie de Liane Moriarty

J’ai lu pour vous le roman Un peu, beaucoup, à la folie de l’auteure australienne, Liane Moriarty.  Née en 1966, elle a travaillé en publicité avant de publier sa première fiction.  J’avais déjà lu, il y a une couple d’années, Le secret du mari, que j’avais beaucoup aimé.

"Un peu, beaucoup, à la folie" crédit photo Le blogue de Phrenssynnes
«Un peu, beaucoup, à la folie» crédit photo Le blogue de Phrenssynnes

En premier lieu, je tiens à mentionner que j’ai emprunté le livre électronique à ma bibliothèque municipale. 

Résumé de l’éditeur:

Sam et Clementine ont une vie de rêve: deux petites filles, un nouveau travail pour Sam et l’audition de sa carrière pour Clementine, violoncelliste.  L’amie d’enfance de cette dernière, Erika, les invite à un barbecue chez ses voisins, Tiffany et Vid.  Alors que l’amitié entre les deux femmes s’est compliquée, le couple accepte l’invitation, mais rien ne se déroule comme prévu.

Ce que j’ai moins aimé

Tout d’abord, on a hâte de savoir CE qui s’est passé à ce fameux barbecue.  Le tout est présenté en un découpage de présent et de flashback intriguant ayant comme but de nous faire tourner les pages. Donc, j’ai trouvé que ça prenait un peu de temps à venir mais Liane Moriarty réussit tout de même à nous tenir en haleine.

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Ce que j’ai aimé

D’autre part, on apprend aussi à découvrir ces couples, au fil des pages, et comment leur vernis de personnes, qu’on penserait parfait, craquèle au fur et à mesure de l’histoire.

Ensuite, j’aime l’analyse psychologique des personnages, comment l’auteur nous fait découvrir leurs émotions et réactions après les faits.

Elle sentait monter quelque chose en elle.  Une sorte d’impatience.  Elle plantait la cuillère dans le pot et mangeait bien trop vite.  Elle repensa à la mélodie d’ouverture du Sacre du printemps de Stravinsky.  Les aigus du basson.  Les étranges mouvements saccadés qui allaient crescendo jusqu’au déferlement extatique.  Elle avait envie d’écouter ce morceau.  Elle avait envie de le jouer, il correspondait exactement à ce qu’elle éprouvait en cet instant.  Elle sentait une force s’élever dans sa poitrine.  Il y avait de la drogue dans ce yaourt?

En fait, je ne vous révèlerai pas la fin pour ne pas gâcher le plaisir de votre lecture. Enfin, je tiens à vous révéler que l’histoire fini avec un détail que je n’avais pas vu venir et que j’ai aimé.

En somme, ce bouquin m’a aussi permis de connaître un peu plus ce pays lointain qu’est l’Australie.

En conclusion, c’est un livre que je vous recommande. C’est le roman parfait à apporter en vacances ou pour vous distraire

Bonne lecture.

Phrenssynnes.

P.S.  Liane Moriarty et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

«Bleu de Delft» de Simone van der Vlugt

Une amie de mon club de lecture m’a prêté ce livre de Simone van der Vlugt.

La quatrième de couverture

Au XVIIe siècle, après la mort suspecte de son mari, la jeune Catrijn quitte sa campagne néerlandaise pour tenter sa chance à la ville. Elle se rend à Amsterdam où elle est engagée comme intendante dans une famille. Passionnée de peinture, Catrijn aide la maîtresse de maison à parfaire son apprentissage. Elle fera même la rencontre de Rembrandt dans son atelier. Mais, poursuivie par son passé, la jeune femme doit fuir à Delft où elle est engagée dans une faïencerie, et formée par un ami de Vermeer. Le grand peintre voit d’un œil bienveillant le succès fulgurant de Catrijn lorsqu’elle met au point le célèbre bleu de Delft. Mais les accusations qui pèsent sur elle ne lui laissent guère de répit…

Ce que j’ai moins aimé

Le seul point négatif que je peux trouver à ce livre est que c’était un peu rebutant pour moi de me démêler avec ces noms de personnes et de villes incongrus. Par contre, j’aime m’amuser à consulter Google Map pour découvrir l’emplacement de ces villes. Exemple: les villes: De Rijp, Alkmaar, Akersloot, Leyde, etc… Et découvrir ce qu’est un «polder».

J’ai trouvé certains prénoms très bizarres: Sybrigh, Brecht, Haesje, Cornelis, Magteld, etc… Heureusement, les noms de personnages importants sont plus facilement reconnaissables : Mattias, Govert, Jacob.

Bleu de Delft

Ce que j’ai aimé

Comment ne pas aimer cette histoire qui me fait penser à Cendrillon. Une jeune fille dans la misère qui réussit malgré tout. En tant que femme, on aime toutes lire des histoires où une des nôtres souffrant de violences et de préjugés réussi à être heureuse en amour, réussir professionnellement et mère. Toutefois, traiter ce roman de conte pour enfant ne lui rend pas justice. La qualité de l’écriture m’a impressionné. Les personnages et l’intrigue sont tout à fait crédibles.

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J’ai aimé en apprendre plus sur ce pays méconnu de moi et aussi sur cette époque. L’auteure a dû faire un travail de recherche intensif pour connaître et décrire le quotidien de tous ses personnages. Ce qui a dû prendre un temps colossal. Et elle a toute mon admiration pour cela. À aucun moment de l’histoire je n’ai décroché. On a envie de savoir ce qui arrive à Catrijn.

Le roman est aussi truffé de belles réflexions:

Nous sommes probablement tous tourmentés par la culpabilité et la peur. Que sait-on finalement de ceux qui nous entourent? Nous avons tous nos petits et nos grands secrets, autour desquels nous bâtissons notre vie tant bien que mal.

Simone van der Vlugt

Je crois que je lirai d’autres livre de madame Vlugt avec plaisir. Et vous? Connaissez-vous cette écrivaine?

Phrenssynnes

P.S. Je n’ai pas mis madame Simone van der Vlugt et ses éditeurs au courant de ce projet.

«Ta mort à moi» de David Goudreault

J’ai entendu parler du roman Ta mort à moi de David Goudreault sur Twitter et ma fille Kitkat me l’a offert pour mon anniversaire.  Je l’ai commencé tout en ne sachant rien de l’histoire à l’exception que plusieurs l’avaient aimé.

 Sur la quatrième de couverture

 «  La famille, c’est comme un bouquet de ballons: ça vole plus haut attaché serré, et on ne sait jamais lequel va crever le premier. »

On y lit aussi que l’auteur est travailleur social, chroniqueur, poète et romancier.

 

Des titres de chapitres qui piquent la curiosité

 

David Goudreault nous raconte l’histoire de Marie-Maude Pranesh-Lopez.  La première chose m’ayant frappé dans ce roman est que les titres des chapitres sont dans le désordre.  Certains sont intitulés «réflexions préparatoires no 1».  D’autres sont des sections de journal intime du personnage principal, Marie-Maude.  Et les chapitres numérotés sont incohérents.  Exemple, le chapitre 1 est à la page 105.  J’ai été très intriguée par ce désordre.  Est-ce que cela faisait partie du processus d’écriture?  Comme si l’auteur avait écrit et intitulé ses chapitres et les a ensuite placés dans un certain ordre sans en changer les titres.  Et pourtant, on suit très bien le fil de l’histoire.  C’est là, le génie de l’écrivain.

On ne sait pas trop au début du livre qui est le narrateur. Cela ne m’a pas agacé comme dans La maison aux esprits d’Isabel Allende.  On sait que c’est le biographe de Marie-Maude Pranesh-Lopez et on apprend à la fin qui est vraiment cette personne par rapport à Marie-Maude.

 

Un roman spécial de David Goudreault

 

Une autre particularité m’ayant étonné dans ce roman, c’est l’originalité du personnage de Marie-Maude. Troubles de l’attachement semble être le diagnostic qui explique sa personnalité.
Elle a un frère jumeau qui souffre de problème respiratoire grave.

Étant donné le tempérament du personnage principal,  on veut savoir comment ça va finir quoiqu’on sache rapidement qu’elle va mourir et comment.  Et, tout cela est intrigant.

Une fille à l’intelligence rare.

 

« Alors qu’au départ il comptait s’en servir comme simple intermédiaire pour quelques négociations avec des importateurs australiens, le boss confiait de plus en plus de tâches névralgiques à l’unique femme de sa bande. Tandis que la vaste majorité de la vingtaine d’hommes sous ses ordres flirtait avec l’innumérisme, Pranesh-Lopez était capable de calculs mentaux complexes, habileté non-négligeable lorsqu’on est mêlé au trafic de milliers d’armes de poing et de fusils mitrailleurs. Elle mémorisait chaque transaction et pouvait se passer de notes.»

David Goudreault

Ta mort à moi de David Goudreault (crédit photo Phrenssynnes)

 

 Une belle écriture

J’aime l’écriture de David Goudreault. À preuve, cet extrait où un chef de gang se délecte dans son bain.

 

Huynh se prélassait dans son bain moussant, une coupe de Petrus dans une main, une de ses prostituées préférées sous l’autre.

David Goudreault

Et quelques instants plus tard où il vient d’apprendre qu’un délateur vient de le rapporter aux policiers et que ceux-ci s’en viennent.

 

Son contact lui raccrocha au nez, coupant court à ses inutiles renâclements. Lahela relâcha de suite le phallus détumescent du gangster, faisant preuve d’un discernement certain. Pantois, le cul dans l’eau chaude, l’homme perdit de précieuses secondes à encaisser le choc. Il jugea, avec raison, que s’il quittait son bain spacieux à la robinetterie d’or maintenant, il ne le retrouverait jamais. La liberté lui parut tout de même plus attrayante.

David Goudreault

Verre de vin et Ta mort a moi (crédit photo Phrenssynnes)

Moi qui écris aussi, je crois que j’aurais  été incapable d’inventer  des caractères aussi originaux. Vers la fin Marie Maude est propriétaire d’une maison où toute une tribu de personnes vient habiter.  Je me suis demandé où David Goudreault était allé chercher l’inspiration pour créer ces personnages tout aussi loufoques les uns que les autres.  C’est en relisant la quatrième de couverture que j’ai fait une supposition.  L’auteur est travailleur social et il s’est peut-être inspiré du genre de clientèle qu’il doit côtoyer dans son quotidien.

Un livre différent, original.

À lire.

Avez-vous déjà lu David Goudreault?

J’attends vos commentaires avec plaisir

 

Bonne lecture.

Phrenssynnes.

P.S. Je n’ai pas avisé David Goudreault et ses éditeurs de ce projet avant publication.

 

 

 

 

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Apprendre sur le tas de Boucar Diouf

Le livre de Boucar Diouf

Apprendre sur le tas biologie des bouses et autres résidus de digestion  est un livre de Boucar Diouf que ma sœur m’a prêté.  Qui oserait écrire un livre sur la «marde»?  C’est comme ça, nous, québécois que nous nommons la «merde».

Je dois dire que je connaissais très peu Boucar Diouf.  Tout ce que je savais c’était qu’il est noir, Africain et humoriste.  Aussi j’ai été surprise d’apprendre que c’est un scientifique: il est venu au Québec pour faire un doctorat en océanographie!  Il se présente aussi comme humoriste et animateur de radio et télévision.

 

Le livre de Boucar Diouf (crédit photo Phrensssynnes)

 

Citation

J’ai bien aimé cette citation.

«Recevoir une fiente d’oiseau sur la tête est, par exemple, souvent associé à la chance. «Quand on a sa propre statue dans un parc, on commence à regarder les pigeons d’un autre œil «, disait Winston Churchill.»

Boucar Diouf

 Ce que j’ai aimé

J’ai aimé son livre pour plusieurs raisons.   En tant que scientifique, Boucar nous apprend beaucoup de choses inusitées et évidemment amusantes sur le monde de la  crotte.   On en apprend vraiment sur le tas!  Et aussi à quel point une chose aussi naturelle que la moufa (synonyme de caca pour Boucar) est importante pour l’environnement et l’équilibre de la nature.  J’aime apprendre.  Même sur les «résidus de digestion.  Qui l’eût cru?

Son bouquin est séparé en trois partie après un avant-propos: en premier, «le caca dans le monde animal», deuxièmement, «ce moufa humain dont on se méfie» et troisièmement «le vent avant l’orage».  En bon universitaire, l’écrivain ne manque pas de citer ses sources à la fin du livre.

Des illustrations de Philippe Béha

 

Aidant à la légèreté du ton, le livre est truffé d’illustrations amusantes de Philippe Béha.  Cet ouvrage se lisant rapidement (130 pages), est un excellent divertissement en plus de vous instruire.  Pensez comment vous aurez l’air intelligent quand, lors de votre prochain cinq à sept, vous apprendrez à votre interlocuteur que si une baleine bleue chie de la marde rouge, c’est parce qu’elle a mangé du krill. Ah! Ah!

Sur le tas de Boucar Diouf (crédit photo Phrenssynnes) Sur le tas de Boucar Diouf (crédit photo Phrenssynnes)

L’auteur réussi un autre exploit, c’est-à-dire à bien utiliser tous les synonymes de la chose!

Et vous?  Connaissez-vous Boucar Diouf?  Sinon, je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes.

p.s. Boucar Diouf et ses éditeurs  n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

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La maison aux esprits d’Isabel Allende

Isabel Allende

L’auteure Isabel Allende m’a été recommandée depuis longtemps par une collègue mais je ne l’avais pas encore lue.  Puis ma sœur m’en a aussi parlé.  Je me suis alors décidé et j’ai acheté «La maison aux esprits» pour commencer par un de ses best-sellers.  J’ai choisi l’édition livre de poche car j’adore cette grosseur de bouquin.

Ce que j’ai moins aimé

Je dois avouer je me suis sentie longtemps perdue dans ce roman car je cherchais toujours qui était le narrateur jusqu’à ce qu’il change.  Écrit à la troisième personne, tout d’un coup, l’histoire est au «je».  On reconnaît vite le «je» comme étant Estéban Trueba.

Et ensuite on revient encore au narrateur omniscient dont on ignore l’identité.  Cela m’a agacé un peu et j’ai persisté car en général quand j’achète moi-même un roman, je tiens à le finir.  Ce qui n’est pas le cas d’un livre emprunté à la bibliothèque.

J’ai trouvé la lecture ardue, l’écriture étant parsemée de mots inconnus de moi.  Ce que ma sœur adore.  Elle s’amuse souvent à écrire des textes incompréhensibles avec sa collection de mots nouveaux récoltés lors d’une de ses lectures.

 

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Exemple de mots bizarres: catafalque, pétaudière, anachorète,  galène, syllabaire, houppelande, pythonisse et cantilène.  Connaissez-vous la définition exacte de tous ces mots?

Est-ce que cette panoplie de termes rarement utilisés dans la langue française vient du fait que le texte original est en espagnol?  Ou est-ce dû à l’érudition phénoménale de l’écrivaine?  En tous les cas, la mienne a augmentée!

J’ai été un peu rebutée par ce roman car je ne me suis pas vraiment attachée ou reconnue dans aucun des personnages.  Sûrement pas à travers Estéban Trueba, cet homme violent incapable de contrôler ses émotions ou Clara, sa femme aux pouvoirs soit disant «extralucides».

 

 

 

Livre d'Isabelle Allende (crédit photo Phrenssynnes) Livre d’Isabel Allende (crédit photo Phrenssynnes)

Dans une grande partie du début, j’ai eu de la difficulté à situer l’époque exacte à laquelle l’histoire se passe.  Mais ensuite, lorsque l’auteure décrit les problèmes politiques et le coup d’État, tout est clair.

Ce que j’ai aimé

Parfois on lit un livre, on embarquée dans le récit et on ne sait pour quelle raison, à un moment donné, on décroche.  Et l’écrivain nous perd.  Dans ce livre d’Isabel Allende, ce que j’ai trouvé difficile, c’est que je n’ai pas embarqué au début.  Est-ce à cause du narrateur?  Mon attachement aux personnages?  Mais une chose est claire, il n’y a pas eu de moment où j’ai véritablement débarquée de l’histoire.  Preuve pour moi d’une grande littérature.

Tout cela étant dit, je peux  vous assurer que du point de vue littéraire Isabel Allende est une écrivaine hors pair.  Ses personnages sont bien campés et les boucles sont bouclées!  On apprécie la lecture, un coup le livre terminé comme cela arrive dans les grandes œuvres.

Et vous?  Avez-vous lu Isabel Allende?  L’avez-vous aimée?

Bonne semaine,

 

Phrenssynnes.

P.S. Isabel Allende et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

 

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Louise Penny? Mais qui diable est Louise Penny?

Mais qui diable est Louise Penny?

Selon Wikipédia :

« Louise Penny, née le 1er juillet 1958 à Toronto, est une femme de lettres canadienne surtout connue pour ses romans policiers. En 2011, elle demeure à Sutton au Québec où se situe le décor des enquêtes de l’inspecteur québécois Armand Gamache de la Sûreté du Québec. Les livres de cette série lui ont valu quatre fois de suite (2007–2010) le prix Agatha pour le roman policier de l’année qui se conforme au genre du whodunit dans le style d’Agatha Christie. »

J’ai découvert Louise Penny grâce à un de mes voisins qui m’a chaleureusement recommandé la lecture de ses romans policiers. Il m’avait dit que c’était une anglophone vivant dans l’Estrie et qu’elle était dans la liste des Best-Sellers du New York Time.

En plein coeur

J’ai commencé par son premier roman  En plein cœur  et je dois avouer que j’ai trouvé le début ardu. L’histoire se passe dans le village de Three Pines, il y a beaucoup de personnages et je les mélangeais tous. Cela m’a pris du temps à les démêler et bien les reconnaître. Cela valait la peine car je trouve que Louise Penny a une belle écriture et j’adore tous ses personnages.

Ce qu’il y a d’admirable c’est son héros Armand Gamache. Il est un policier qui a bon cœur et de bonnes valeurs. De plus, il est, non seulement marié, mais heureux avec son épouse Reine-Marie. Contrairement à plusieurs romans policiers où le personnage principal est un détective séparé, divorcé, alcoolique, drogué ou perturbé émotivement. Pour en citer quelques-uns: Harry Bosch de Michael Connelly Victor Lessard de Martin Michaud, Harry Hole de Jo Nesbo, Kurt Wallander de Henning Mankell.  Pour moi, Armand Gamache est un vrai héros.  C’est aussi un être humain et l’auteure réussit bien à nous le faire ressentir.  Il a ses «dadas» et ses démons, et j’aimerais les découvrir.

Voici une photo prise de ma fenêtre. Je vis à Four Pines! Ah! Ah!

Four pines (crédit photo Phrenssynnes) Four pines (crédit photo Phrenssynnes)

Je sens que j’ai quelques atomes crochus avec elle car je suis de la même génération, et j’aime les romans policiers. J’ai de l’admiration pour elle car elle a traversé des moments difficiles dans sa vie personnelle.  J’aimerais bien la rencontrer.

Louise Penny a publié une quinzaine de romans dans la série sur Armand Gamache. Chacun d’entre eux est une enquête sur un meurtre.  Il y a un fil conducteur entre chacune de ses histoires où on apprend à découvrir la vie de ce fabuleux détective, de ses collègues, amis et sa famille.

Des romans qui se passent au Québec

Mon petit côté chauvin est content de lire ces romans qui se passent au Québec.  Louise Penny est née en Ontario mais elle a adopté le Québec où, dit-elle, elle se sent chez elle.  Elle y parle de l’hiver rigoureux, des forêts denses où on ne doit pas s’aventurer au risque de s’y perdre, de la chaleur d’un café bistro, de notre goût pour la bonne gastronomie, etc.  Au début de son dernier roman elle décrit un blizzard où Armand Gamache doit se déplacer en voiture avec d’autres personnes.  Elle nous fait bien ressentir le danger.  Moi qui vis ici depuis ma naissance, je suis habituée, comme tous mes compatriotes, à ces énormes tempêtes de neige et on oublie parfois comment elles peuvent être dangereuses.  Bref, j’adore que Louise Penny fasse connaître au monde entier ce coin de pays que j’aime moi aussi.

Pour en lire plus sur la culture, visitez Phrenssynnes se cultive.

Louise Penny ne nous déçoit pas. Je ne saurais vous recommander un livre plus que l’autre car je les aime tous.  Par contre, j’ai peut-être une petite préférence pour Enterrez vos morts car l’action a lieu dans la ville de Québec!

Et vous?  Connaissiez-vous Louise Penny?  Sinon, je vous souhaite une bonne lecture.

Phrenssynnes.

p.s. Louise Penny, ses éditeurs et ses maisons d’édition n’ont pas été mis au courant de ce projet.  Les livres que j’ai lu d’elle ont été acheté par moi, ou reçus en cadeau d’un de mes proches ou empruntés à la bibliothèque.

Références: https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Penny 

 

 

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Timothy Ferriss. Mais qui diable est Timothy Ferriss?

New-York Times Best-Sellers

Timothy Ferriss est un auteur dont les livres figurent sur la liste des New-York Times Best-Sellers.

Guinness Record

Entrepreneur américain né à New York en 1977.  Il s’est fait connaître pour avoir un record Guinness du plus grand nombre «spin» de tango en une minute:

Son record du monde en tango!

Tribe of Mentors de Timothy Ferriss (crédit photo Phrenssynnes)

4-hours work week de Tim Ferriss

Son premier livre, 4-hours work Week  a été longtemps sur la liste des best-sellers du New-York Time.  Le manuscrit avait été rejeté vingt-sept fois par des éditeurs.

Oui, Tim Ferriss est un type avec toute une personnalité.  Après avoir lu plusieurs de ses livres, écouté ses podcasts et ses conférences, on peut dire qu’il se distingue de la masse de différentes façons.  Comme lui, j’aime beaucoup apprendre et j’apprécie sa vision des choses fraîche et inédite.

Je dois vous avouer que Lhom et moi écoutons souvent ses podcasts lors de nos aventures avec Brittany Brexit.

Hello! Je suis la mini Cooper de Phrenssynnes

Tribe of Mentors de Tim Ferriss

Aujourd’hui, je désire vous faire connaitre un de ses livres : Tribe of Mentors publié en 2017.

Ce bouquin, comme il l’explique au début, est né de sa crise de la quarantaine.  Époque qui semble avoir été particulièrement difficile pour lui et a amené beaucoup de questionnement.  Et que fait-on lorsqu’on se pose des questions existentielles?  On se tourne vers un mentor.  C’est ce qu’il a fait mais en choisissant plusieurs mentors exceptionnels et en sélectionnant une liste de questions tout à fait pertinentes pour eux mais surtout pour nous.

Tribes of mentors (crédit photo Phrenssynnes)

Les héros de Tim Ferriss

Son livre un grand résumé de toutes ces rencontres individuelles avec une centaine d’experts éclectiques.  Ils ont subi le même interrogatoire, des questions pointues et originales.  Ce sont des interrogations demandant de la réflexion et qui amènent des réponses intéressantes sur ces personnes. Exemple: Quelle habitude peu commune ou quelle chose absurde aimez-vous?

Cela m’a permis de découvrir plusieurs individus fait de grandes réalisations dans leur vie ou tout simplement très connus comme des acteurs ou des athlètes champions.  Parmi les noms célèbres notons:

Larry King, Ray Dalio, Greg Norman, Ashton Kutcher, Arianna Huffington, and Maria Sharapova.

J’ai découvert beaucoup de personnes très inspirantes et inconnues de moi.

Brené Brown, Dara Torres, Esther Perel.

Brené Brown Brown, une professeure de l’université de Houston qui a fait une conférence Ted Talk ayant été visionnée plus de 36 millions de fois!

Dara Torres, une nageuse olympique ayant fait de la compétition jusqu’à l’âge de quarante-et-un ans.

Esther Perel, une psychothérapeute de New York ayant trente-quatre ans de pratique en thérapie de couple.

C’est un livre qu’on peut lire de A à Z tout d’un coup ou de façon aléatoire.  Tel que vous pouvez le constater sur la photo, c’est une bonne brique. Un livre à garder sur la table à café à lire petite dose et à savourer doucement.  Avec une bonne tasse de thé, évidemment.

Alors, dites-moi, le connaissiez-vous?

L’avez-vous déjà lu?

Phrenssynnes.

N.B. Le livre m’a été offert par Lhom et je n’ai reçu aucune rétribution financière de Timothy Ferriss ou de ses éditeurs.

Je vous offre un cadeau de Noël!

Un cadeau pour Noël

Cette semaine, je vous offre en guise de cadeau pour Noël une nouvelle de mon cru!  Cette histoire écrite et publiée dans une défunte revue de nouvelles québécoise il y a plusieurs années, se passe dans les années 90.

Pour les critiques littéraires  qui me suivent, «lâchez-vous lousse» comme on dit en bon québécois!  J’ai sorti mon bouclier et je devrais survivre aux blessures de vos plus impitoyables commentaires.

Avis à tous les Pierre, Louise, Philippe et Anne de ce monde: cette nouvelle est une œuvre de fiction.  Les noms, les personnages, les lieux et les évènements sont le fruit de l’imagination de l’auteure et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou  mortes serait pure coïncidence.

Bonne lecture et j’attends vos commentaires avec plaisir.

Phrenssynnes

La lettre

nouvelle

Elle allait déchirer la lettre de rupture qu’elle avait écrite à son mari. Elle avait essayé d’oublier l’homme qui obsédait ses pensées, celui qu’elle voyait dans sa soupe, dans ses rêves, dans ses fantasmes les rares fois où elle faisait l’amour avec son mari. C’était impossible. Finalement, elle avait décidé de se séparer et avait écrit à Pierre cette lettre qui languissait dans son sac à main depuis deux jours. Missive rédigée sous le coup de la colère après une de leurs nombreuses disputes à propos d’une futilité d’une importance primordiale pour son obsessif-compulsif de mari. C’était idiot de l’écrire : Philippe, son amant, n’était même pas au courant. Et c’est en conduisant sur cette autoroute mouillée en ce matin de mars qu’elle avait décidé de faire marche arrière. Elle allait détruire cette enveloppe et son contenu. Ouvrant son sac à main placé sur le siège à côté d’elle, elle jeta un coup d’œil pour vérifier si elle était bien là. Elle reconnut le vélin blanc de l’enveloppe.

Et splash… Un camion vient de la dépasser. Les giboulées de mars rendent son humeur agressive et noient le pare-brise de la voiture. Les essuie-glaces n’en finissent pas de tasser toute cette pluie. À la radio, le morning man annonce encore du mauvais temps pour les prochains jours. Il sera bientôt parti en vacances, le chanceux; alors il se fiche du temps qu’il fera ici prochainement. Il nous tourne le fer dans la plaie, se dit Louise. Elle change de poste. « Et vlan! Ta cote d’écoute vient de baisser vieux con! Cela t’apprendra à dire des niaiseries », dit-elle tout haut. La radio grince jusqu’à la prochaine station. Musique tonitruante qui nous casse les oreilles. Clic! Louise éteint la radio. Mieux vaut se concentrer sur autre chose; établir ma liste de priorités, pense-t-elle. Elle qui est si désordonnée. Tout le contraire de son mari. L’ordre règne toujours autour de lui. Que ce soit les notes dans ses dossiers ou ses caleçons dans son tiroir, tout est parfaitement aligné comme les soldats d’un régiment au garde-à-vous. Pierre est toujours déçu des talents de Louise pour l’organisation de la maisonnée. Elle jongle du mieux qu’elle peut avec agendas, secrétaire pour lui rappeler les rendez-vous, femme de ménage, liste de choses à faire pour satisfaire son mari exigeant. Mais rien n’y fait. Il y a toujours une varicelle, une gardienne malade, une urgence au bureau, un bouton décousu ou un enfant dans la maison avec des chaussures sales pour contrarier son maniaque de la propreté et de l’ordre. Et lorsque s’écroule, tel un château de cartes, l’organisation qu’elle avait échafaudée de peine et misère, il a toujours une petite remarque perfide toute prête comme si elle macérait en lui et attendait le moment propice pour jaillir depuis longtemps. Si au moins elle avait des compensations pour équilibrer cette relation conjugale frustrante, si sa vie sexuelle était satisfaisante, cela pourrait compenser et équilibrer son bonheur. C’était sans doute pourquoi elle était devenue amoureuse de Philippe, le beau Philippe, le mari d’une consœur de travail. Quelle catastrophe que de tomber en amour avec lui! Louise avait l’impression que cette liaison avait été inévitable. N’étaient-ils pas destinés à découvrir leurs sentiments réciproques à ce party de bureau qui avait eu lieu chez Philippe et Anne? Était-ce vraiment le hasard qui les avait réunis seuls dans la cuisine ce soir-là? Attiré par le corps callipyge de Louise, qui, penchée vers le frigo, cherchait un plat de canapés, Philippe n’avait pu s’empêcher de mettre une main sur sa taille et déposer l’autre sur son flanc opposé pour ensuite la faire glisser jusqu’à la naissance de son sein. Elle avait senti le souffle chaud de son haleine au creux de son oreille lorsqu’il lui avait dit : « Alors, tu l’as trouvé ce plat de canapés? » Le geste de Philippe par ailleurs chaleureux n’avait pas vraiment dépassé la limite de la convenance, mais les mamelons de Louise s’étaient durcis et elle avait senti les ondes chaudes du désir se diriger vers son ventre. L’audace de l’ivresse, sa véritable attirance pour cet homme ou sa libido frustrée depuis trop longtemps l’avaient fait répondre à cette caresse un peu trop chaudement. Elle s’était reculée contre son corps à lui. Au lieu d’en être choqué, il avait réagi à son tour avec avidité. Le bruit d’un verre brisé dans le salon les avait fait reprendre leur sens. Mais il était trop tard, le courant avait passé, la glace était brisée, l’intimité des sentiments était révélée.
Le lundi suivant, Philippe l’avait invitée pour le lunch. Un rendez-vous anodin dans la cafétéria de l’hôpital où Philippe est médecin. Son horaire contraignant l’empêchait de manger en dehors de l’hôpital; Il voulait seulement une rencontre pour mettre les choses au clair. Rencontre qui s’était terminée dans son bureau, porte close. Un seul baiser, s’était-elle dite. Juste le toucher une fois, caresser de ses doigts entre les boutons de sa chemise son torse poilu, palper sa nuque rasée, effleurer son corps. Une fois, seulement une fois. Finalement, le tout avait été digne du dernier succès de la cinématographie érotique. Quelle débâcle! Quand elle y repensait, ses cheveux se dressaient sur sa tête. C’était scandaleux! Comment avait-elle pu se laisser aller à ce point! Pour mettre un peu de piquant dans sa vie quotidienne si routinière : voilà la seule réponse qui lui venait à l’esprit. Mais au lieu d’ajouter un peu d’agrément à sa terne existence, la culpabilité l’avait accablée. Le plaisir ressenti lors de ces quelques minutes pimentées ne contrebalançait pas le désarroi qui lui rongeait l’âme. Coupable. Elle se sentait coupable. Surtout lorsqu’elle voyait Anne au bureau. Anne avec ses grands yeux verts, tristes comme ceux d’un épagneul. À toutes les fois, Louise se demandait : « Mon Dieu! Est-ce qu’elle le sait? »

L’insoutenable était de se retrouver les deux couples ensemble. Elle essayait de prévenir cela le plus possible, mais parfois c’était inévitable. Philippe était très bon comédien. Cela ne pouvait pas durer. Elle changerait de bureau, tout simplement. Elle pourrait ouvrir son propre cabinet de dentiste. Elle resterait avec son mari, investirait temps et énergie dans son mariage. D’ailleurs, sa sœur ne lui avait-elle pas dit qu’elle regrettait son divorce? Que si elle pouvait remonter dans le temps, les choses seraient différentes. Changer un homme pour un autre, est-ce que cela valait tout le trouble? Philippe avait sûrement des défauts qu’elle n’avait pas encore découverts. Elle l’avait bien épousé son Pierre. Elle essaierait de retrouver la petite étincelle qui les avait réunis des années plus tôt. Certes, avec le temps, la flamme s’était atténuée, mais elle devait bien couver encore ici ou là. À elle de la dénicher.

En arrivant au garage, elle déchirerait cette lettre dans laquelle elle annonçait à son mari qu’elle était amoureuse de Philippe. Trouver la poubelle pour jeter la lettre, ensuite direction bureau avec la voiture du garage, après le bureau prendre Valérie à l’école pour son rendez-vous chez le pédiatre. Le bœuf haché, ne pas oublier le bœuf haché pour le souper. Seigneur! Mais qu’est-ce qu’ils ont à freiner sur cette autoroute? Il est neuf heures. J’ai un traitement de canal à faire à neuf heures quinze. Mais qu’est-ce qu’il fout ce con devant? Un énorme camion freine et dérape devant elle. Il est complètement perpendiculaire à la circulation. Le véhicule est si long qu’il prend toute la largeur de la route. Louise enfonce la pédale des freins, mais sa voiture s’écrase brutalement contre le mastodonte. Après quelques secondes, son premier réflexe est d’embrayer pour essayer de se ranger sur le côté de la route, mais rien ne veut bouger. « Merde, la transmission doit être brisée. Il faut que je sorte de l’auto au plus vite. » Telles sont ses dernières pensées avant qu’elle entende le bruit de métal broyé que fait de nouveau sa voiture. Elle n’a pas le temps de réaliser qu’elle s’est fait frapper à son tour. Elle n’entend rien des sirènes, des cris des ambulanciers et des policiers.

Lorsqu’elle reprend conscience, elle flotte entre ciel et terre. Elle a l’impression d’être accrochée au plafond. D’un côté, elle voit un grand tunnel avec une lumière blanche et vive au bout. De l’autre côté, une grande pièce : les murs blancs percés de petits trous à intervalles réguliers sont parsemés de crochets où sont suspendues toutes sortes de choses. Le long des murs, il y a plusieurs chariots remplis d’objets. Le tout donne une impression d’efficacité et d’organisation parfaite. Tout y est méticuleusement rangé de façon à pouvoir trouver tout rapidement. Elle entend parler. Au centre de la pièce, plusieurs personnes habillées en blanc sont penchées sur quelqu’un qui est couché. Une des personnes se met à crier des ordres. C’est un homme. Louise ressent soudain un coup de poing dans le ventre. C’est l’émotion, le choc qui fait exploser ses synapses quand elle se reconnaît sur la civière dans une salle d’urgence. Une atmosphère de panique règne et elle bénit le rangement irréprochable qui lui sauvera probablement la vie. Est-ce que je suis blessée? Idiote, si tu ne l’étais pas, tu ne serais pas ici. Ça ne doit pas être grave, je ne sens rien. Ah non ! Qu’est-ce qu’elle fait cette femme avec ces ciseaux? Mon pantalon. Elle coupe mon pantalon de soie qui m’a coûté une fortune. Mon Dieu! Le bureau! Je vais être en retard! « Que quelqu’un appelle ma secrétaire », crie-t-elle. Personne ne l’entend. Eh bien, tu t’es foutue dans un beau pétrin ce matin. Merde! Pourquoi ai-je mis ces sous-vêtements? Les pires petites culottes que j’ai dans mon tiroir. J’ai l’air d’une vraie folle. Avoir su, j’aurais fait mon lavage hier soir. Tiens, est-ce qu’ils savent que je suis allergique à la pénicilline? « Eh toi! Doc, ne me donne pas de pénicilline » crie-t-elle. Est-ce qu’on donne des antibiotiques à un blessé? Louise, ne panique pas. Sois logique. Non, ça ne doit pas être une des premières choses qu’ils donnent à un accidenté de la route, mais ça me fatigue. « Hé! Quelqu’un, allez voir dans mon porte-monnaie. Écoutez-moi! Je suis allergique à la pénicilline », hurle-t-elle. Une infirmière entre dans la salle en criant : « Groupe sanguin A positif, allergique à la pénicilline ». Ouf! se dit Louise. Il est temps qu’ils se réveillent. A positif! Pourquoi parlent-ils de mon groupe sanguin? Je ne veux pas de transfusion. Il n’en est pas question. J’ai bien trop peur du sida. « Eh! Espèce de con, si tu me fais une transfusion, je te poursuis. Mon mari est avocat. Tu es obligé de me faire signer un formulaire. Tu n’as pas le droit. Je préfère être anémique plutôt que séropositive. »

Seringues, solutés, tubes de toutes sortes passent d’une main à l’autre pour aboutir inévitablement au corps de Louise. On s’active. Les chariots se vident. Puis, tout à coup, la porte à battants s’ouvre d’un coup sec. Philippe, le visage défait, entre dans la salle. Accablé, il parle avec le médecin, celui qui n’arrête pas de crier. La lettre, se dit Louise. Merde et triple merde! La lettre qu’elle devait détruire. Pierre la trouvera sûrement. « Philippe! Philippe! Déchire la lettre qui est dans mon sac à main », crie-t-elle à tue-tête. Ma foi! Il est sourd comme un pot! Il ne faut pas que Pierre voie cette lettre. Je ne veux pas qu’il sache que j’ai eu une aventure avec Philippe. Après tout, on ne détruit pas quinze ans de mariage pour une passade. Anne sera mise au courant. Rien ne sera plus comme avant. Quel désastre!

« La pression chute. Je n’ai plus de pouls », annonce la grosse infirmière aux cheveux roux. Philippe prend alors la main de Louise dans la sienne. Il l’appelle : « Louise, Louise, reviens! » Elle se sent soudainement tirée, aspirée vers la civière comme si elle avait un cordon attaché au milieu du dos. « O.K., c’est beau, le pouls est revenu », déclare maintenant l’infirmière. Louise ressent une douleur partout dans son corps et perd de nouveau connaissance.

Quand elle se réveille, elle flotte encore dans les airs. Philippe est encore là. Il tient le sac à main de Louise dans ses mains. « Fouille, Philippe fouille dans mon sac à main, jette la lettre », ordonne Louise. Soudain, Philippe se retourne vers la porte qui vient de s’ouvrir et repousse Pierre qui essaie d’entrer dans la salle. « Je veux la voir », crie-t-il, le visage rempli de larmes. Philippe le retenant de force lui répond : « Ça ne sert à rien que tu sois là. Ils font tout ce qu’ils peuvent. Je connais l’urgentologue, c’est un des meilleurs. Tiens, c’est son sac à main… » Et la porte se referme. Et voilà! C’est fait, se dit Louise. Ce n’est plus qu’une question de secondes ou de minutes et il aura la lettre. J’ai tout gâché. Et puis merde, allez tous vous faire foutre! Envahie par une tristesse infinie, elle se sent inexorablement entraînée vers cette lumière blanche au bout du tunnel pendant qu’elle entend un « bip » continu. Ce son est interminable et l’accompagne tout au long de son voyage dans ce canal lumineux. De très loin, elle se voit couchée sur la civière, la tête renversée vers l’arrière, un tube transparent lui sortant de la bouche, plusieurs fils émergeant de petites suces fixées un peu partout sur son corps. Elle songe à ses enfants, Nicolas et Valérie. Puis elle ne peut s’empêcher de penser à cette maudite missive! Désespérément, elle essaie de s’accrocher, mais les murs lisses du canal n’offrent aucun obstacle, aucune aspérité pour lui permettre d’arrêter sa course folle vers la mort. Le trépas la rattrape avant qu’elle ne puisse rattraper sa lettre.

Lettre qui en réalité gît pour l’éternité dans le fond de la carcasse de métal broyé à côté du tube de rouge à lèvres, lui aussi oublié par l’ambulancier ayant ramassé le contenu renversé du sac à main de Louise…

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«Madame Hemingway» de Paula McLain

Quatrième de couverture

Chicago, octobre 1920.  Hadley Richardson a 28 ans et débarque du Missouri.  Elle fait alors la connaissance d’un jeune homme de 20 ans, revenu blessé de la Grand Guerre, Ernest Hemingway.  Après un mariage éclair, ils embarquent pour la France et se retrouvent à Paris au cœur d’une «génération perdue» d’écrivains anglo-saxons expatriés -Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, Francis Scott Fitzgerald…

Rive gauche, entre l’alcool et la cocaïne, la guerre des ego, les couples qui se font et se défont et la beauté des femmes, Ernest travail à son premier roman, Le soleil se lève aussi, qui lui apportera consécration et argent.

Mais à quel prix?  Hadley saura-t-elle répondre aux exigences et aux excès de son écrivain de mari?  Pourra-t-elle rester sa muse, sa complice, son épouse?

Madame Hemingway (crédit photo Phrenssynnes) Madame Hemingway (crédit photo Phrenssynnes)

Mais qui diable est Hadley Richardson?

Ce livre m’a été prêté par mon amie «droit1975».  Oui, «droit1975» contribue beaucoup à ma culture.

Ce que j’ai aimé:

J’ai adoré ce roman de Paula McLain.  Écris au «je», on découvre la vie d’Hadley avec Ernest Hemingway au début de sa carrière d’écrivain.  Ni l’un, ni l’autre ne savait qu’Ernest deviendrait un pilier de la littérature américaine et remporterait un jour le Prix Nobel.

On vit avec eux les difficultés d’un jeune couple vivant à Paris avec peu de moyen.  L’écriture de madame McLain nous rend Hadley très attachante et même si on sait comment l’histoire va finir, l’auteure ne m’a pas perdue un seul instant. Aucune longueur.

Une belle main d’écriture dont voici un parfait exemple.  Hadley nous décrit Zelda, l’épouse de Francis Scott Fitzgerald lors de leur première rencontre.

Elle avait déjà ce je ne sais quoi de flou dans l’attitude quand elle se leva pour nous serrer la main, quelque chose de trouble qu’elle semblait même cultiver.  Sa robe, un pâle fourreau de couches vaporeuses superposées, bougea comme en rêve autour d’elle quand elle se rassit.  Elle avait le teint clair, les cheveux blonds ondulés, tout en elle donnait l’impression d’être de la même couleur, à l’exception de sa bouche, peinte en rouge sombre, qui se découpait en une éclatante ligne droite.

Ce que j’ai moins aimé:

Madame Hemingway est un roman mettant en vedette de vrais personnes; Paula McLain mentionnent à la fin du livre qu’ils sont, dans son histoire, des personnages imaginaires. Par contre, elle s’est appuyée sur de nombreux documents historiques pour relater leurs vies.

Je ressens un certain malaise en m’imaginant à la place d’Ernest Hemingway et d’Hadley Richardson.  Je disais même à Lhom, suppose qu’on écrive un roman sur nous en y décrivant notre relation intime.  Pour reprendre l’expression, je crois que je me retournerais dans ma tombe et serais un peu choqué qu’une auteure relate de tels moments intimes qui ne se sont probablement pas passé comme elle le décrit…  On a le droit de faire ce qu’on veut avec la fiction mais le lecteur doit prendre gare et ne pas croire que c’est la réalité exacte.

Pour en lire plus sur Phrenssynnes et la culture.

C’est une belle lecture qui nous rapproche d’Hemingway et nous donne envie de lire et relire les livres de ce géant littéraire.  Et une excellente suggestion pour un cadeau de Noël.

Bonne lecture.

Phrenssynnes

p.s. Paula McLain et ses éditeurs n’ont pas été mis au courant de ce projet.

 

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«La disparition de Stephanie Mailer» par Joël Dicker

Le dernier roman de Joël Dicker

Quatrième de couverture.

« 30 juillet l994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est mené par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout : que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea? »

Ce que j’ai moins aimé

Tout un pavé : 635 pages!

Une grosse trentaine de personnages, tellement qu’il y a une liste des principaux à la fin du livre… afin de pouvoir s’y retrouver. Au début de la lecture, ça prend un peu de concentration afin de tous les connaître. À ne pas lire en même temps qu’un autre roman sinon vous vous y perdrez. Avec un tel nombre, l’auteur ne peut pas développer l’histoire de chacun aussi profondément qu’il le devrait, du moins pour certains.
Exemple, je trouve qu’il a un peu trop creusé l’histoire d’enfance de Jesse Rosenberg; un récit d’humiliation de la part de ses grands-parents. Par contre, j’aurais aimé en apprendre plus sur l’enfance et la vie d’un autre homme évoluant dans le roman d’une façon pour moi plutôt inattendue : Steven Bergdorf. Je m’attends d’ailleurs à une suite ou un autre livre avec ce fameux personnage.
L’auteur a failli me perdre avec Kirk Harvey, sa pièce de théâtre et tout ce qui tourne autour. Peu plausible que tant d‘acteurs dans le roman veuillent jouer dans cette représentation théâtrale. J’ai tenu bon pour vous! Et vous faire ma critique!

La disparition de Stephanie Mailer (crédit photo Phrenssynnes) La disparition de Stephanie Mailer (crédit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai aimé

J’ai commencé ce livre avec beaucoup d’attente. Tout d’abord parce qu’il m’a été prêté et recommandé par mon amie « Droit 1975 ». Et j’ai adoré les deux premiers livre du même auteur, c’est-à-dire: La vérité sur l’affaire Harry Quebert et Le Livre des Baltimore.

Dans la foule de personnages, il y en a bien sûr auquel on s’attache plus. On peut voir leur évolution dans la vie puisque l’histoire se répartie entre deux époques. Mes préférés sont Jesse Rosenberg et Anna Kanner. Évidemment. Vous comprendrez si vous lisez jusqu’à la fin…
J’ai aimé l’intrigue compliquée avec une narration multiple. Chaque personnage a son mot à dire dans son chapitre. J’ai de l’admiration pour l’auteur de ne pas s’être perdu avec une histoire si sophistiqué et si longue; il lui a fallu un bon plan.
Faire une histoire avec deux récits, se passant à plusieurs années d’intervalle, est aussi le thème des autres romans que j’ai lu de cet écrivain.

Un roman policier?

Dans certains sites littéraires, on rapporte que Joël Dicker se défendait de ne pas avoir écrit un roman policier mais plutôt une histoire sur fond d’enquête policière. Moi j’aime bien les polars parce que j’ai de l’admiration envers les enquêteurs criminels. C’est une raison pour laquelle j’ai apprécié ce livre peu importe comment l’auteur le qualifie.
Vous savez que j’aime la Nouvelle-Angleterre pour l’avoir tant visitée. Et j’adore y retourner dans les romans.
J’ai aimé la fin malgré tout.
Et même si ce n’est pas son meilleur livre à mon avis, je serai fidèle à Joël Dicker avec ses prochains écrits.

Bonne lecture.

Phrenssynnes.

P.S. Joël Dicker et sa maison d’édition n’ont pas été mis au courant de ce projet avant publication.

 

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Dolce Agonia de Nancy Huston

La température, le vent et la fraîcheur de l’automne me donnent envie de manger de la dinde, de la purée de patate douce et de la tarte à la citrouille. Pourquoi ne pas se replonger dans Dolce agonia de la canadienne Nancy Huston. J’ai trouvé que la saison des feuilles mortes serait un bon moment pour le présenter aux membres de mon club de lecture. Avec plaisir, une bonne tasse de thé et une galette Labriski (l’énergie de fer) (Mais qui diable est madame Labriski? ) je me suis lancée dans la relecture de ce roman publié en 2001.

Résumé :

Une douzaine de convives se retrouvent pour le souper du Thanksgiving américain (en novembre aux USA alors qu’au Canada c’est en octobre) chez leur ami Sean, un irlandais, professeur de littérature dans une université américaine. Le narrateur est Dieu lui-même! Les parties du livre alternent entre le déroulement de la fête chez Sean et un chapitre dédié à chaque invité où Dieu nous explique la mort de chaque personnage.

Dolce agonia (credit photo Phrenssynnes)

Ce que j’ai le moins aimé:

C’est que tous ces gens ne semblent pas très heureux. Chacun a un grand malheur dans sa vie qu’on découvre au fur et à mesure que l’histoire progresse.

Ce que j’ai aimé:

Disons que j’ai un petit préjugé favorable pour les histoires se passant en Nouvelle-Angleterre. J’adore l’atmosphère et la plume de Nancy Huston. Dans ce roman, l’écriture me fait un peu penser au « flux de conscience » qu’utilise Virginia Wolfe dans Mrs Dalloway. L’auteure décrit ce qui se passe dans le réel de cette soirée et aussi les pensées intimes de chacun des invités. Ce qui est possible grâce à son narrateur spécial! Cela doit être difficile à écrire, de passer des états d’âme d’un personnage à l’autre.  La personnalité de chaque participant de cette fête mémorable, est très bien développée. On apprend à les connaître à travers plusieurs de leurs souvenirs.


Cliquez ici pour lire une chronique d‘un livre de Derek Sivers


Dans les chapitres où Dieu nous parle de la mort de chacun, on apprend aussi ce qui se passera dans la vie de cette personne après ce fameux Thanksgiving.  Même le plus jeune invité, un bébé, y passe!

Théière et livre de Nancy Huston (credit photo Phrenssynnes) Théière et livre de Nancy Huston (credit photo Phrenssynnes)

Nancy Huston est une grande dame de la littérature et elle le prouve dans ce roman.  J’ai beaucoup d’admiration pour cette compatriote, anglophone de naissance écrivant maintenant dans la langue de Molière.

Et bien maintenant, il ne vous reste plus qu’à aller dans votre cuisine vous concocter une délicieuse recette Labriski  Wow! j’ai fait des carrés aux datteskis , vous infuser un thé et vous installer dans votre fauteuil préféré et vous délecter avec Dolce agonia.

Bonne lecture!

Phrenssynnes.

P.S. Je n’ai reçu aucune rétribution pour cet article.  Le livre provient de ma bibliothèque personnelle et Mme Huston n’a pas été mise au courant de mon projet.

 

 

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Miró à Majorque.

Je viens de visiter l’exposition de Miró à Québec. Ou plutôt devrais-je dire Miró à Majorque.

Miró à Majorque Un esprit libre

Je suis allée seule voir l’exposition de Miro puisque Lhom, difficile à convaincre, a préféré aller courir. J’ai joint l’utile à l’agréable et je suis allée à pied, histoire moi aussi de faire mon exercice. En cheminant, je réfléchis et m’interroge sur ce que je devrais faire ou exploiter pour avancer mes projets littéraires. Retravailler mon premier jet de roman? En commencer un nouveau? Bâtir un recueil de nouvelles avec ce que j’ai déjà écrit? Au bout de quarante-cinq minutes, le musée est là qui m’attend.


(suite…)

J’ai acheté mon livre québécois!

L’ombre d’un doute pour le 12 août

Nous, au Québec, on a le 12 août.

«»Le 12 août, j’achète un livre québécois » est célébrée pour la sixième année consécutive par tous les libraires québécois.

Née en 2014 d’un mouvement spontané sur les réseaux sociaux (à l’initiative des auteurs Patrice Cazeault et Amélie Dubé), la journée du « douzou » est désormais inscrite au calendrier de la très grande majorité des librairies du Québec.»

Référence:https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201908/11/01-5237035-12-aout-la-fete-du-livre-quebecois.php

La journée officielle du 12 août dernier, j’étais en vacances en Ontario. Je me suis reprise, car il n’est jamais trop tard pour participer à la journée du «douzou». (suite…)

Harlan Coben? Mais qui diable est Harlan Coben?

Harlan Coben

Harlan Coben est écrivain américain de roman policier et un de mes préférés.  D’origine juive, habitant au New Jersey, il a étudié les sciences politiques à Amherst College avec entre autres, l’auteur Dan Brown.  Il est marié avec une pédiatre et ils ont quatre enfants.

Myron Bolitar, le héros d’Harlan Coben

Il a écrit plus d’une vingtaine de romans policiers, dont une série où son personnage, Myron Bolitar, est le héros.  Joueur de basket-ball professionnel blessé sérieusement à un genou, Myron doit abandonner sa carrière de sportif.  Après un passage au FBI, il devient agent d’athlètes de haut niveau.  Cette situation le mène parfois à agir  en détective privé; qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour que ses clients soient heureux.  Il travaille avec son proche et très riche compagnon, Windsor Horne Lockwood III.  Surnommé Win, ce personnage à la limite de la psychopathie, est d’une loyauté indéfectible envers son ami Myron. Son assistante, Esperanza Diaz, alias Pocahontas, complète l’équipe. C’est une ancienne lutteuse professionnelle connue à travers le pays pour sa silhouette menue, mais dotée d’une musculature «agréable».

Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes) Rupture de contrat (crédit photo Phrenssynnes)

Rupture de contrat

Rupture de contrat, voilà le roman dont je vais vous parler.  L’histoire nous amène à un litige de contrat dans le monde du football, un sport d’une importance sans borne aux U.S.A.  Myron doit renégocier  pour son poulain, un quart-arrière d’un grand talent.  Et voilà que la disparition d’une jeune fille vient brouiller les choses.  D’autant plus, la victime est la sœur de l’ancienne amoureuse de Myron.  Notre héros doit éclaircir cette disparition et défendre sa place sur le marché compétitif des agents sportifs. Tout cela, il le fait avec la douleur aigre-douce de côtoyer son ex-amante.

Quatrième de couverture:

Jusqu’à présent, Myron Bolitar, agent sportif, officiait plutôt en seconde division.  Mais en prenant sous son aile le quarterback le plus prometteur de sa génération, Christian Steele, il se retrouve propulsé en première ligne.  Entre négociation de contrat, rumeur de meurtre et photographies pornos, l’ex-agent du FBI est à nouveau sur le pied de guerre.

Ce que j’ai aimé

J’aime Harlan Coben et son héros de Myron Bolitar pour son sens de l’humour.  À la fois tendre, tenace et agressif, Myron fait preuve d’une conscience, qualité inexistante chez son ami Win. Ça bouge beaucoup dans ce roman, j’aime aussi les nombreux dialogues où l’ironie et l’art du sarcasme de Myron sont mis en valeur.  Bref, les personnages sont attachants.

Ce que j’ai moins aimé

La traduction aux accents d’argot français est irritante pour les Québécois.

Pour Win, c’était de la routine. Il maîtrisait toutes les attaques et toutes les esquives. Il excellait surtout dans l’art de tromper son adversaire. Quand on le rencontrait dans la rue, on le prenait pour une lavette arrogante et snob incapable d’écraser une pêche trop mûre d’un direct du droit. Dans un dojang, il se transformait en terreur. Le taekwondo est considéré comme un art et le mot convient parfaitement. Win était un artiste. Le meilleur que Myron eût connu.

(suite…)

Lectures de vacances ou Didier Van Cauwelaert.

Lectures de vacances ou Didier Van Cauwelaert

Mais qui diable est Didier Van Cauwelaert?  Site de Didier Van Cauwelaert

C’est votre lecture de vacances!

Quoi de plus agréable que de s’installer à la plage ou sur le bord de la piscine avec un bon livre par une journée de canicule.

La personne de confiance (crédit photo Phrenssynnes) La personne de confiance (crédit photo Phrenssynnes)

Didier Van Cauwelaert, un écrivain que j’aime

Et c’est un bon filon, cet écrivain. Quand je découvre un auteur intéressant, j’ai l’habitude de lire plusieurs de ses livres. Or monsieur Cauwelaert en a écrit une panoplie; plus d’une vingtaine de roman et de nombreuses pièces de théâtre. Je l’ai découvert en 1994 lorsqu’il a remporté le Prix Goncourt pour Un aller simple que je vous recommande. (suite…)

«Persuasion» de Jane Austen

Quatrième de couverture :

 

 

« Depuis quand une jeune fille a-t-elle besoin qu’on lui dicte sa conduite? Si elle s’est laissé persuader trop jeune de rompre ses fiançailles, Ann Eliott n’est plus dupe. Et lorsque son ancien amant réapparaît, auréolé de gloire, l’heure n’est pas à l’indécision. Pour Anne, il est temps de faire fi des convenances et de la vanité de son entourage!

 

 

Persuasion de Jane Austen (crédit photo Phrenssynnes)

Mon impression sur le livre de Jane Austen

 

J’ai lu ce roman dans le cadre de mon club de lecture. J’avoue qu’adolescente, j’étais plus Emily Brontë que Jane Austen. Il n’est jamais trop tard pour se cultiver alors, je me suis lancée. Au début, j’ai trouvé un peu rébarbatifs le vocabulaire, les tournures et la longueur des phrases de madame Austen.  Peut-être que c’était la façon de parler ou d’écrire à l’époque. J’ai persévéré et comme dans toute lecture, on s’habitue à l’écriture de l’auteur et j’ai appris à estimer cette grande dame des lettres britanniques.

 

 

(suite…)

«La symphonie du hasard» de Douglas Kennedy

Douglas Kennedy

C’est le premier livre de Douglas Kennedy que je lis alors je ne peux pas comparer avec une autre de ses œuvres.

 

La symphonie du hasard (crédit photo Phrenssynnes) La symphonie du hasard (crédit photo Phrenssynnes)

L’auteur a grandi à New York, a étudié à Bowdoin College dans le Maine et à Trinity College à Dublin. Il vit actuellement à Londres, Paris, Berlin et Wiscasset dans le Maine.  Mais où diable est Wiscasset, Maine?

 

Douglas Kennedy  parle très bien le français et Wikipédia mentionne qu’il

«est un écrivain américain qui décrit de manière très acerbe certains aspects des États-Unis d’Amérique. Il dénonce notamment leur puritanisme religieux. «

J’ai lu  La symphonie du hasard sur la recommandation d’une amie et je ne l’ai pas regretté.  C’est le premier tome d’une trilogie.  La vie d’Alice Burns à partir de son adolescence et on la suit lors de sa première année à l’université à Bowdoin College dans le Maine.  L’histoire se passe au début des années 1970.  À travers le récit on y retrouve les grands évènements politiques américains et comment ces épisodes historiques influencent la vie de cette jeune femme.

 

Voici la quatrième de couverture de l’édition de poche:

«Toutes les familles sont des sociétés secrètes.»  En lisant ces mots, Alice reste frappée par leur justesse.  Les secrets, les non-dits, elle connaît.  Chez les Burns, on en a fait une spécialité.  La dernière en date?  Cette révélation que son trader de frère, Adam, vient de lui faire depuis le parloir de sa prison…  Et qui la ramène une quinzaine d’années en arrière.  C’était l’Amérique des années 70, celle des droits civiques et des campus en ébullition.  Un vent de liberté attisait les désirs et Alice rêvait d’évasion.  C’était l’heure des choix.  Les premières notes d’une symphonie à venir…»

Au début, je me suis dit: «Ah! Non. Pas encore un livre avec une famille malheureuse qui se chicane dans une atmosphère déprimante, etc.»  Il n’a fallu que de quelques pages pour que j’embarque complètement dans cette belle histoire.  Il faut dire que j’ai moi-même vécu ces fabuleuses années 70 (mais en beaucoup, beaucoup plus jeune que l’héroïne. Évidemment! Ah! Ah!)  Autre raison qui m’a fait aimer ce roman, j’ai visité la ville de Brunswick et le magnifique campus de Bowdoin College l’automne dernier… mais je ne suis pas allée à Wiscasset… pas encore.  Cela pourrait faire l’objet d’une belle virée avec Brittany Brexit. Mais qui diable est Brittany Brexit?

 

Douglas Kennedy est un bon conteur.

Citation de Douglas Kennedy

«Je brûlais soudain de répéter le secret que Hancock m’avait confié dans son bureau, et dont je n’avais soufflé mot à personne depuis, pas même à Bob.  Non que je le croie incapable de tenir sa langue.  Mais Hancock avait tellement insisté pour garder la chose secrète, et j’étais touchée d’être sa confidente, flattée par sa confiance.  J’aurais eu l’impression de la trahir.»

J’ai apprécié ce livre car on s’attache à l’héroïne.

L’auteur nous accroche au début, on veut savoir ce qui s’est passé pendant ces quinze dernières années.  Contrairement à ma première impression, l’atmosphère n’y est pas déprimante et désagréable.  On sent le fourmillement de la jeunesse de cette époque importante pour l’Amérique.

On vit les amours d’Alice, le conflit inévitable avec ses parents, les relations avec ses deux frères qui évoluent et tout cela entremêlé d’évènements politiques ayant un impact direct sur la vie d’Alice.

Ce livre est écrit par un homme et son héroïne principale est une femme.  Mon petit côté féministe trouve que l’auteur a bien rendu ce que les femmes de cette époque pouvaient vivre dans une grande université américaine.

C’est un bon roman à lire si vous allez dans le Maine. Le Bowdoin College est situé dans la ville de Brunswick près de Freeport. Par exemple, en allant à Ogunquit comme nous l’avons fait avec Brittany Brexit. Si vous prévoyez un road trip dans cette région, allez vous balader sur le campus universitaire en sirotant un petit café. Vous pourrez ensuite magasiner dans les célèbres outlets de Freeport! 

J’espère vous avoir convaincu de lire ce livre, car si vous le faites, vous passerez un bon moment.  Et devinez quels seront les projets d’Alice à la fin du roman?

Bonne lecture.

Phrenssynnes

Références: https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Kennedy

 

Siri Hustvedt. Mais qui diable est Siri Hustvedt?

Siri Hustvedt?  Mais qui diable est Siri Hustvedt?

Siri est une écrivaine américaine mondialement reconnue, elle a fait un Ph.D. en littérature anglaise à l’université Columbia à New York. Elle est issue d’une famille d’origine norvégienne. Poétesse, romancière et essayiste, elle s’intéresse beaucoup à la neurobiologie. Née en 1955, elle est originaire de Northfield au Minnesota.
Le 23 février 1981, Siri Hustvedt rencontre lors d’une séance de poésie l’écrivain Paul Auster. Elle l’épouse l’année suivante. Ils vivent à Brooklyn et ont une fille, Sophie Auster devenue chanteuse et comédienne.

J’ai lu « L’envoûtement de Lily Dahl » de Siri Hustvedt

Dans une petite ville du Minnesota, Lily Dahl est une jolie serveuse de dix-neuf ans. Elle rêve de Marilyn et de s’enfuir de cette bourgade où tout le monde jase sur tout le monde.

« Les hommes qui entraient là pendant cette première heure n’avaient ni épouse ni bonne amie, mais chacun d’entre eux aurait eu, s’il s’était décidé, une histoire à raconter, l’histoire d’un accident, du décès, du coup de malchance ou de la bizarrerie de caractère qui avait fait de lui ce qu’il était à présent : un type solitaire qui s’amenait au point du jour pour déjeuner seul dans une salle peuplés d’autres types solitaires en train de déjeuner seuls. »

Siri Hustvedt

Une suite d’événements étranges se produisent dans la vie de Lily et on se demande où cela va nous mener dans l’histoire du personnage. Lily vole une paire de souliers ayant appartenue à une personne peut-être morte. Lily développe une amitié avec une voisine très âgée et très éduquée. Ensuite, elle joue dans une pièce de théâtre que sa voisine connait presque par cœur. Lily côtoie Martin, un étrange ami d’enfance qui joue dans la même pièce de théâtre. Lily met sa vie en danger quand la santé mentale de Martin dévie.

Elle quitte son petit ami, policier de la place, pour séduire Ed, un mystérieux peintre juif new-yorkais en pension à l’hôtel de la place. Histoire qui alimente les commérages. Que représentent les étranges tableaux que peint son nouvel amoureux? D’autres rumeurs circulent : on a vu quelqu’un transporter un cadavre ressemblant à Lily.

Livre L'envoûtement de Lily Dahl(crédit photo de Phrenssynnes) Livre L’envoûtement de Lily Dahl(crédit photo de Phrenssynnes)

Ce que j’ai moins aimé

Toutes ces histoires racontées avec quelques longueurs mais avec des personnages hors du commun; on continue à lire pour voir comment les fils vont se rattacher mais en vain. C’est un peu une description de la « vraie vie » de quelqu’un alors que dans un roman on s’attend à ce qu’il se passe quelque chose. Ou bien on s’attache au personnage, on a envie de le suivre. Je n’y suis pas arrivée.
Lorsque j’ai tourné la dernière page, je me suis demandé comment le personnage a évolué. La fin est ouverte, on ne sait pas ce que Lily va faire.


Mon impression est que Lily, sans s’en rendre compte, avait des comportements auto destructeurs. La suite de ces choses étranges qui se sont passées dans sa vie ainsi que la dernière action, traumatisante pour Lily, vont faire d’elle une nouvelle personne. On aurait aimé savoir ce qu’elle devient et comment tout cela a eu un impact sur elle.

Ce que j’ai aimé

-La façon dont le peintre explore les personnages qui sont ses modèles et comment il en fait des œuvre d’art.
-Les descriptions; on sent vraiment l’atmosphère de cette petite place perdue, « l’Amérique profonde ». Les descriptions de personnages.

J’ai découvert « Songe d’une nuit d’été », la pièce dans laquelle jour Lily.

« La robe révélait une poitrine abondante, et le tissu était trop mince pour dissimuler le boudin de chair autour de la taille. La peau des bras nus était blanche et lisse, avec de très légères taches de rousseur. »

Siri Hustvedt


(suite…)

Edith Wharton? Mais qui diable est Edith Wharton?

J’ai choisi de vous parler d’Edith Wharton, car j’aime lire les œuvres des romancières américaines.  Je l’ai découverte dans ce livre offert par ma sœur ou mes parents lors d’un de mes anniversaires.

L'histoire des plus grands succès littéraires (crédit photo Phrenssynnes) L’histoire des plus grands succès littéraires (crédit photo Phrenssynnes)

Comme l’illustre cette image, vous voyez qu’elle figure à côté de grands écrivains.

Succès littéraires Edith Wharton (crédit photo Phrenssynnes) Succès littéraires Edith Wharton (crédit photo Phrenssynnes)

Qui est Edith Wharton?


(suite…)